
























Enfin !! Le secteur expert est en partie ouvert ! Voici La Crête dans ses plus beaux habits, 78 cm de neige en 7 jours, dont 22 cm tombés de vendredi à samedi. Les lames de vent sont bien visibles tout en haut de la Crête, mais elle est enfin skiable.

Mais oubliez La Forêt Noire. Il faudra encore beaucoup de neige, car ce secteur est exposé aux vents et le Mont-Ste-Anne a lui aussi été bien fouetté par Éole avec des rafales de 90km/h ! Mais quel plaisir de retrouver cette vue splendide sur la Côte-de-Beaupré, le fleuve et l’Île d’Orléans.

Ouverte en décembre avant la pluie, c’était un doux bonheur de retrouver L’Anore située à la limite du secteur nord, près de l’ouest. Beaucoup de neige nous attendait, car le secteur n’était pas accessible samedi. Voici les chanceux qui en ont bien profité !

Un peu oubliée, située entre la Paradeuse et la Printanière, l’Archipel était aussi très généreuse en neige. Compacte, mais pas lourde, la nouvelle neige était douce sous nos skis. Les carres ont enfin congé !

Pas besoin de chercher la neige bien loin en ce dimanche matin ! À cause des vents samedi, tout le versant nord était inacessible. Même la Première Neige était invitante ce matin comme première descente. Parfaite pour réchauffer nos cuisses !

Le petit sous-bois intermédiaire Vital-Roy, parfois moins skié que son voisin le Sydney-Dawes, était magique avec ses sapins bien remplis de neige fraîche. Les ruisseaux ne sont pas tout à fait remplis, mais ils sont bien identifiés par des pôles en croix. Il vaut mieux ralentir un peu tout de même, le creux est prononcé.

Le gros pitch de la Gros Vallon n’est toujours pas ouvert. Il faut donc poursuivre dans la Traverse, un véritable boulevard étroit où la surface durcie réapparaît entre les bosses. Cependant, l’accès au télésiège Panorama est enfin possible. Une excellente nouvelle !

Message très important aux randonneurs alpins : traverser une piste de ski alpin, ici La Traverse, est une très mauvaise idée et c’est extrêmement dangereux. Surtout que vous ne devez pas monter par cet endroit…

Triste nouvelle… La sandwicherie et crêperie très appréciée Les Petits Becs n’est plus. C’était une alternative très intéressante pour le lunch et, selon plusieurs skieurs, bien meilleure que l’offre alimentaire au chalet principal. Dommage. Les Trois Becs, la maison-mère située sur le boulevard Ste-Anne à l’ouest du Mont Sainte-Anne, existe toujours.

Journée de poudreuse mémorable aujourd’hui au nord de Montréal. C’est pas moins d’une quarantaine de centimètres de neige poudreuse qui sont tombés à La Réserve, de quoi ouvrir presque l’entièreté des pistes! À 10h00 ce matin, on mesurait déjà 30cm et il est tombé une dizaine de centimètres supplémentaires avant la fermeture, de sorte que les traces se remplissaient à plusieurs endroits.
Ce n’est pas compliqué, les skieurs s’amusaient et pouvaient prendre les lignes les plus agressives les unes après les autres et ça faisait pouf! Les skieurs l’attendaient cette tempête avec impatience et La Réserve est bien connue pour offrir un terrain digne de ce nom pour le skieur en recherche d’émotions fortes. À 9h ce matin, le stationnement était même déjà plein, victimes de leur popularité.

Ici, la Pirouette haut où la neige était profonde en matinée.
D’une poignée de pistes enneigées artificiellement, la station est passée à près de 100% de son domaine skiable ouvert, y compris les pistes les plus extrêmes comme la Pirouette Haut.

Une belle ligne à peine tracée dans le sous-sous-bois que je me suis empressé de skier!

Max qui s’amuse à sauter des obstacles dans le sous-bois.

Éric qui saute un gros obstacle dans la Chute Libre mais qui s’est planté royalement après coup! Heureusement, la base molle pardonnait aujourd’hui.

La base naturelle fait maintenant un mètre de neige selon le test très scientifique du bâton de 135cm.
La vraie saison de ski est donc officiellement commencée en date d’aujourd’hui. Sortez vos skis larges pour bien en profiter. Bon ski!

L’hiver est enfin de retour et Dame Nature nous a apporté 62cm de neige cette semaine. Quel bonheur de dévaler les pentes au son des yahoo plutôt que des carres sur un fond ferme!

Les courageux, qui ont bravé les conditions routières difficiles, auront été payés grassement: 100% des pistes sont ouvertes et toute recouvertes d’un beau manteau blanc.

La station a l’habitude de damer la moitié de la surface pistes de calibre intermédiaire et expert pour laisser le choix aux skieurs, ce qui est très appréciable. Dans certaines pistes, il était difficile de différencier cette séparation, s’il y en avait une, tellement les accumulations de neige étaient importantes. Nous avons choisi la poudreuse jusqu’à ce que nos cuisses n’en puissent plus!

Certains tout petits en apprentissage ont frappé leur Waterloo dans les grands amoncellements de neige. On ne leur dira pas tout de suite, mais dans quelques années, c’est ce genre de conditions qu’ils vont espérer!

Les bords de pistes ont toujours la cote, encore plus aujourd’hui!

Nicolas tout sourire, même après sa belle débarque dans la fameuse Ziggy-Doo. Ceci annonçait le début de la fin, nos jambes ne sont pas habituées à autant de neige! Pour ceux qui comme nous arrêtaient avant la fermeture, l’après-ski se faisait en chanson au resto-bar le Muskeg.

Si vous n’étiez pas sur vos skis aujourd’hui, vous avez manqué une très belle journée!
















Le sommet du Mont Édouard occupe une énorme place dans mon coeur, surtout quand les conditions sont bénies des dieux comme aujourd’hui!

Au rythme où tombe la neige, on était partis pour y faire des nouvelles traces toute la journée.

Enfin, le secteur Nord-Est est ouvert pour la première fin de semaine. Toujours beaucoup de plaisir de tracer son chemin dans un lit douillet encore si peu emprunté vu l’ouverture récente.

« Au Y’able les fouettes »! Descendons! Advienne que pourra! La poudreuse amortira toutes les chutes, comme mon « front flip » non voulu qui m’a fait avoir l’air d’une pro vu que j’ai continué ma descente comme si de rien était!

Quand on dit tempête, on dit, mais où est passé la montagne?

Beaucoup d’amusement en vu pour les prochaines heures et prochaines journées. Si vous avez quelques heures de route à tuer je vous conseille fortement de vous rendre à l’Anse Saint-Jean, ça vaut le détour!

Je vous laisse avec un cliché dans « La Façade », une pente que j’adore dévaler à la montagne. Prudence sur la route et profitez bien des journées enneigées!
Ma dernière visite à la station remonte à deux semaines. L’absence presque totale de neige naturelle m’avait frappé et déçu. Sommet Olympia avait fait des pieds et des mains, et surtout de la neige, afin de nous offrir un minimum de pistes. Cependant, depuis trois jours, l’espoir d’une tempête hivernale digne de ce nom nous avait tous requinqués. Les attentes étaient élevées.
Ça avait tellement bien commencé
Les prévisions météo avaient visé juste: de 30 à 40 centimètres de neige. Mais aussi, température au dessus de zéro et pluie. Tout s’est avéré exact. Malheureusement! Alors qu’hier durant la tempête je skiais dans une station voisine remplie à craquer de skieurs et de planchistes (les écoles étaient fermées à cause de la tempête) dans une neige détrempée, épaisse, non damée et très lourde, aujourd’hui ma visite à Sommet Olympia s’avère un passage dans un univers parallèle. Certes, beaucoup de neige il y a eu. Cependant, le passage du thermomètre dans sa partie négative s’est faite de telle sorte que les équipes de damage ont dû opérer durant une fenêtre où la neige n’a pas eu le temps de se décharger de suffisamment d’humidité. Résultat: les surfaces sont très dures. Blâmer la station serait malhonnête. Les opérateurs n’en sont plus à un miracle près, mais leur connexion divine avec l’Olympe a ses limites!
Mais, hey, on skie quand même!
Et c’est là, la beauté de la chose. Les plus aguerris arrivent tôt et conservent leurs skis bien affûtés. La variété de pistes offertes est somme toute intéressante et permet à ceux qui le souhaitent de travailler leur technique de prise de carres. En matinée une seule remontée est ouverte, mais cela ne cause aucun inconvénient sauf le fait d’être confiné à une seule des deux collines de la station. Les pistes de niveau intermédiaire tirent sur le noir tôt en journée dû à la neige très rapide. Nous en profitons pour faire travailler nos cuisses intensément, et pour arborer une attitude plus offensive (agressive?!) que d’habitude. Cette posture guerrière rapporte gros, car malgré le bruit des carres sur la surface, celles-ci mordent et résistent aux dérapages. Après trois heures de glisse technique et vigoureuse, nous déclarons forfait, heureux d’avoir défié un hiver qui se fout de nous!
Une nouvelle remontée
Située exactement au même endroit que celle qu’elle remplace, la nouvelle remontée porte le nom du dieu Grec célèbre pour ses multiples talents et pouvoirs, Apollon. Il est entre autres réputé pour sa grande beauté masculine. Mais c’est sans doute davantage les missions spatiales de la NASA que la remontée honore. On pense à vitesse et altitude. J’aurais souhaité pouvoir faire l’essai de la nouvelle installation, cependant elle est demeurée fermée aux visiteurs, mais tout de même en opération, toute la matinée. À en juger par le va-et-vient des patrouilleurs sur les pistes desservies par l’Apollo, il semble que ces derniers effectuent du travail de balisage de pistes. Avec son bâtiment tout neuf à la base et ses poulies et roues bien rutilantes, cette remontée quadruple avec tapis d’embarquement remplace une chaise triple vieillissante. En opération depuis le 16 décembre, l’inauguration officielle a eu lieu le 6 janvier dernier. Les 100 premiers utilisateurs ont reçu chacun une tuque exclusive avec le logo de la remontée.
De bonne heure ce matin, le site web de Tremblant annonce 20 cm de nouvelle neige! La tempête de la nuit dernière fait rage encore sur les routes jusque sur la Montée Ryan, mais à la toute dernière minute, à 8h00, après avoir passé le dernier carrefour giratoire, voilà que la neige se change d’un coup sec en pluie! Avec une température déjà autour de 0°C ce sera du ski dans des conditions plutôt collantes, du moins pour la base du versant Sud. Heureusement, au sommet à 625 mètres plus haut, et sur une bonne partie du versant Nord, le climat n’est pas le même!
J’aurais pu acheter mon billet de ski au Chalet des Voyageurs en bas du Cabriolet, mais j’ai préféré le prendre près de la base des télécabines pour pouvoir garder un oeil sur mes skis tout en récupérant mon billet. Aucune attente aux guichets extérieurs mais gardez en tête qu’il y a aussi un ou deux guichets intérieurs, situés derrières les guichets extérieurs. Ce truc peut vous faire sauver du temps quand la file est trop longue à l’extérieur. Ce matin, l’embarquement aux télécabines a commencé dès 8h20.

Au cours de la journée, la majorité des remontées mécaniques n’ont pas fonctionné à pleine vitesse. Je n’en connais pas la raison, mais la plupart des gens ne semblaient pas s’en rendre compte.
La remontée Expo est restée fermée sans annonce préalable, et la remontée du versant Edge était fermée pour un entretien mécanique prévu. Vers 10h-11h, l’attente à la remontée Duncan Express commençait à se faire ressentir (10-12 minutes d’attente dans la ligne des personnes seules) mais à part ce moment, ailleurs pendant la journée il n’y avait pratiquement pas d’attente aux remontées.

Certains amateurs plus téméraires de premières traces ont gravi par leurs propres moyens les sommets Edge et Expo, qui sont demeurés inaccessibles par remontées mécaniques tout au long de la journée. D’ailleurs, je ne connais pas la politique officielle de Tremblant à ce sujet: est-ce qu’une piste desservie par une remontée mécanique qui est fermée est nécessairement fermée elle aussi? Je me pose la question…
À défaut de gravir par mes propres moyens le versant de la remontée Expo, je me suis rabattu sur les pistes un peu plus oubliées, mais qui demeurent tout de même accessibles à partir d’une remontée mécanique en opération. Je pense ici à la piste Expo Bas, par une petite traverse (indiquée) dont l’entrée est située dans la piste Duncan Bas. Aussi, le bas de la piste Fuddle Duddle accessible par une petite traverse (non indiquée) dont l’entrée est dans la piste Sissy Schuss.



La pluie à la base du versant Sud s’est vite estompée, mais le bas de la piste Nansen a commencé à montrer des signes de conditions de printemps pendant la journée. Il y a définitivement plus de neige au versant Nord qu’au versant Sud. Il suffit justement de comparer le bas de la Nansen et le bas de la Beauchemin Bas pour s’en rendre compte.

Aujourd’hui (10 janvier), au sommet de la remontée Duncan Express, on pouvait voir panneau qui sert une mise en garde aux skieurs à l’effet qu’il n’y a aucune piste facile du côté des pistes Duncan, Jasey-Jay Anderson, Supérieur, etc. C’est effectivement le cas en temps normal, mais avec les conditions d’aujourd’hui, cet avertissement rappelait aux skieurs débutants de ne pas s’y aventurer. Ces pistes n’étaient pas damées, et avec une bonne épaisseur de neige collante reçue, les skieurs novices auraient pu avoir des mauvaises surprises.
Tremblant s’est tout de même assuré de damer vers la fin de la tempête (plutôt qu’au début!) les trois pistes vertes emblématiques de la station, soit la Nansen, la Ptit Bonheur et l’Algonquin, pour garantir aussi du plaisir de glisse aux débutants. C’est dans ces pistes que j’ai fait les plus beaux virages… et comme je me le répète souvent, c’est dans ces trois pistes que je ferai probablement mes tout derniers virages à vie, lorsque le moment sera venu!
La remontée Soleil ne s’est mise en marche que vers 10h00. Ma seule descente sur ce versant fut dans la piste Algonquin qui était très belle. Le parc à neige était en construction dans les pistes Curé Deslaurier et Promenade. J’ai skié la piste Équilibre (1ere photo de mon texte), celle-là même où j’avais fait quelques descentes en septembre dernier sur la nouvelle surface synthétique de ski d’été. La surface synthétique est toujours là, mais désormais ensevelie sous la neige.
Une journée comme celle-ci avec une bonne bordée de nouvelle neige collante partage les skieurs en deux groupes… les plus expérimentés et les novices. Jusqu’à maintenant pour cette année, c’était probablement la journée la plus difficile à skier! Donc un petit clin d’oeil ici aux skieurs qui en étaient à une toute première expérience de glisse… ne vous en faites pas, les autres seront plus faciles.





