C’est sous un soleil radieux et une température presque estivale autour de 16-17 degrés que ma saison de ski de printemps s’est amorcée aujourd’hui. Pour être honnête, je ne pouvais pas rêver de meilleures conditions que ce qui nous était offert: neige en gros sel, couverture complète sur les pistes en neige fabriquée et même en prime quelques sous-bois qui ont résisté à la fonte qu’on peut qualifier de « hâtive » cette année.

En piste, les bosses molles se faisaient exploser systématiquement, comme ici dans la Maxi:

La base ramollie offrait une surface sans aucune glace. Certaines pistes double-losange étaient encore officiellement ouvertes entre la Trois-ruisseaux et la Maxi, ce qui relevait le niveau de difficulté:

La base naturelle a beaucoup fondu à la base mais certains sous-bois du sommet Orford étaient encore accessibles comme l’Écureuil et l’Orignal.

C’était parfois étroit, parfois très technique mais de très belles descentes sur neige naturelle.

La station a vraisemblablement adopté la doctrine « tant qu’un traîneau passe, on laisse la piste ouverte »! Ces passages n’étaient que de courte durée, la plupart du temps, la couverture était très bonne.

C’est malheureusement fini pour la saison pour la piste Contour, même si elle était annoncée ouverte sur le site web de la station: il ne reste plus assez de neige juste avant le « passage à Liguori ».

La météo devrait se refroidir dès demain, ce qui réduira la fonte.

Bon ski!

Le Mont Orford a été l’une des stations de ski parmi les plus choyées en terme de quantité neige cet hiver au Québec. C’est pour cette raison que ses pistes se sont retrouvées sous mes skis une dizaine de fois déjà, en cette saison 2024-2025. On ne se lasse jamais de regarder cette magnifique montagne avec des prises de vue exceptionnelles!

En début de journée, la neige est déjà malléable et c’est super agréable au niveau de la glisse. C’est rapide et on ne ressent pratiquement pas de zones exagérément glacées. Ça s’annonce bien !

Nous avons eu droit à une excellente couverture dans la majorité des pistes ouvertes. 82% du domaine skiable (en excluant les sous-bois) était accessible aujourd’hui. Trois des quatre versants sont en opération et seul le versant « Giroux Est » n’est pas ouvert durant la semaine. Dans le versant « Alfred Desrochers », la neige est restée agréable à skier jusqu’en début d’après-midi, pour devenir un peu plus lente en fin de journée.

Les conditions étaient magnifiques et parfaites pour les skieurs qui ne voudraient jamais que le ski de printemps ne s’arrête. Parfois on se demande pourquoi tant d’amateurs de ce sport rangent leurs skis ou planche à neige si tôt. Personnellement, c’est la période la plus belle de la saison!

En résumé, si vous recherchez une montagne pour vous en mettre plein la vue, pour enfiler des tonnes de descentes, ou pour rencontrer des gens sympathiques, le Mont Orford c’est l’endroit idéal. Les conditions sont présentement excellentes!

Psst… Si vous voulez faire de grosses économies sur vos passes de saison pour l’année prochaine, vous avez jusqu’au 15 avril pour profiter des meilleurs tarifs. Bon ski de printemps !

Comment faire mentir une image? En trouvant la prise de vue la plus hivernale qui soit, alors que le printemps se manifeste avec vigueur à Sutton! Le thermomètre monte jusqu’à 20 degrés et les beaux visages à peine sortis de l’hiver deviennent plus rouges à chaque descente.

Bien qu’il reste encore des tonnes de neige, la saison des bourgeons est inexorablement à nos portes. Ainsi, que la photo ne vous trompe pas: de la neige, il y en a beaucoup. Malgré une offre de pistes restreinte avec seulement deux remontées en opération, Sutton nous propose une glisse de printemps dont on se souvient longtemps.

Certaines parties des sous-bois deviennent inaccessibles. Elles sont toutefois peu nombreuses dans cet état. Pour qui sait naviguer serré, il y a encore des défis à débusquer entre les arbres.

Andy et Eric ne se sont pas faits prier; le chant des oiseaux et le son des ruisseaux naissants, jumelés à la perspective de fuir le travail une journée en semaine, les a vite convaincus de m’accompagner.

Ce n’est plus le temps de mettre une bûche dans le foyer. L’écran solaire et les shorts sont même plutôt de rigueur.

Après la pause du lunch, je ne sais plus si je dois chausser des sandales ou remonter sur mes skis! Les skis ont raison de mes questions existentielles. Sauf que tout devient de plus en plus lourd et collant. D’ailleurs, je ne me prive pas de plusieurs chutes épiques dans des pistes pentues. De la grosse granuleuse rentre par mes zippers ouverts. Cependant, le plaisir est toujours de la partie. Jusqu’à ce que mes cuisses crient au meurtre.

Alors que nos jambes peinent à nous soutenir après une parfaite journée de glisse printanière, c’est la terrasse du bar Tucker qui vient à la rescousse. Étrangement, il y a plus de visiteurs ici qu’en piste… La saison est définitivement en fin de course, mais celle-ci est loin d’être terminée. Il y a encore de quoi rassasier les plus nostalgiques d’une saison de ski mémorable. À votre santé, camarades lecteurs!

Que dire de plus sur cette magnifique journée chaude et ensoleillée, typique du ski de printemps, au Mont SUTTON dans la région des Cantons-de-l’Est! Ce fut une journée des plus agréables en montagne, tant par la qualité du ski que par l’ambiance qui y régnait.

À mon arrivée à la montagne, j’ai vite constaté que je ne serais pas seul sur les pistes aujourd’hui! Les chauds rayons du soleil avaient attiré une foule de skieurs et de planchistes. On pouvait attendre entre 10 et 12 minutes aux télésièges II ainsi qu’au IV, et ce, toute la journée! Heureusement, nous avions des alternatives avec le vieux télésiège V ainsi que le télésiège VII, où l’attente était pratiquement nulle. La terrasse du bar Le Tucker a également été très achalandée durant pratiquement toute la journée.

Les conditions étaient très bonnes, malgré que la neige se soit transformée en neige de printemps! Les descentes étaient moins rapides, mais dès que nous empruntions des pistes inclinées ou accidentées, nos jambes brûlaient! Avec un mercure oscillant entre 16 et 18 degrés, certaines pistes à neige naturelle commençaient à présenter des zones découvertes, et il fallait redoubler de vigilance par endroits.

L’ambiance en montagne était tout simplement incroyable! Une petite compétition parents/enfants avait lieu devant le chalet de ski. Comme je le mentionnais plus haut, la terrasse du bar Le Tucker était bondée de monde. Les skieurs et planchistes avaient enlevé plusieurs couches de vêtements sous les chauds rayons du soleil, laissant flotter dans l’air l’odeur agréable des crèmes solaires. Certains ont même osé skier torse nu!

Le Mont SUTTON a un gros avantage sur les montagnes voisines comme Bromont, Orford, Owl’s Head et Jay Peak : il est à l’épreuve des vents! Oui, il peut parfois y avoir du vent à certains endroits sur cette grande montagne, mais grâce à sa forme et à son orientation, Sutton est nettement avantagé. C’est d’ailleurs l’endroit de prédilection après une tempête de neige, car pratiquement jamais Sutton n’est contraint de fermer ses remontées mécaniques en raison des fortes rafales qui affectent souvent les autres stations à proximité. Aujourd’hui, de fortes rafales provenant du sud soufflaient, mais les seuls endroits où ce vent était vraiment perceptible étaient au chalet/resto 840 ou encore légèrement dans la remontée du secteur VII.

Ce fut une journée de ski des plus agréables à plusieurs points de vue, mais pour cette période de l’année, je trouve qu’il est un peu tôt dans la saison pour se retrouver à skier dans des conditions dignes du ski de printemps! Comme je l’ai entendu aujourd’hui, Sutton a le don d’offrir plusieurs périodes printanières au cours d’une même saison. Peut-être que dans deux semaines, je vous reviendrai avec des photos de ski dans la poudreuse! À Sutton, tout est possible! Bon ski!