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    Mont-Orford, un avant-goût de la relâche, 26 février 2021

    Je pensais avoir été prévoyante en planifiant ma sortie de ski au Mont-Orford. Avant de décider, j’ai vérifié les congés scolaires de la région immédiate (Magog, Sherbrooke)… mais j’ai oublié ceux de la rive-sud! Résultat: un vendredi aussi achalandé qu’un samedi normal! Ceci dit, il faut faire un petit travail d’auto-conviction devant la « longueur » des files, puisque celles-ci avancent relativement rapidement malgré l’apparent volume. J’ai donc pu profiter de tous les versants de la station, sous un soleil éclatant, dans un décor faisant honneur aux plus beaux jours de la montagne.

    La file en apparence longue pour accéder à l’Hybride. Lorsque l’attente commence en haut du petit buton, comptez 20mn pour prendre place dans les télésièges. La file « skieur solo » avance légèrement plus rapidement.
    Le dernier quart de la montagne est complètement givré/recouvert de neige. Personne ne peut proclamer qu’il est blasé de ce paysage!
    Parmi les descentes classiques, la Grande Coulée. Les conditions étaient similaires dans toutes les pentes travaillées mécaniquement.

    Pourquoi bouder le Mont Giroux?

    Après avoir fait les descentes classiques du sommet Orford, j’ai orienté mes spatules vers Giroux. L’attente au télésiège quadruple Giroux-Nord était assez identique à celle de l’Hybride, mais une fois sur le versant, presque aucune attente à la remontée Giroux-Est! Euhm… youhou? Vous boudez votre plaisir? Pourtant, y’a de quoi s’amuser entre la Slalom et les sous-bois des Légendes! Certes, ce secteur comporte encore quelques petites surprises rocailleuses ici et là -lisez soigneusement vos lignes- mais somme toute, le plaisir d’enfiler les descentes sans attente ou presque compense amplement pour la plus « petite » taille du versant Est (305m, quand même plus que bien d’autres stations de la province!).

    Le débarcadère du Giroux-Est, et l’affluence moindre sur ce versant.
    Le pictogramme « Endroit à découvert » est encore pertinent, même si ces endroits se font de plus en plus rares. La vigilance est de mise dans les virages « populaires »!
    Lloyd-Langlois, encore pas mal de traces à faire dans la portion à gauche après cette cassure…

    L’hiver, mais pour combien de temps?

    Cet hiver, les conditions glorieuses appartiennent aux skieurs qui ont la chance de pouvoir moduler leur horaire de travail. J’ai stratégiquement choisi ma journée pour aller à Orford en fonction des dernières chutes de neige, de la météo de la journée, mais surtout en comptant sur le fait que c’était la dernière journée avant la relâche… et avant un redoux possible. Tant mieux, je travaillerai pendant la pluie! Parce que oui, malheureusement, c’est ce qui s’en vient pour les prochains jours, pour le sud du Québec. Allumez un (plusieurs!) lampion et accrochez vos lunettes de ski à la corde à linge, peut-être que les versants et l’altitude d’Orford la sauveront du pire!

    Les fantômes enneigés du départ de la 4KM encadrent le panorama sur le lac Memphrémagog.

    Dévaler les pentes depuis 1941

    Ma visite au Mont-Orford avait un double objectif: je voulais récupérer ma copie du magazine commémoratif produit par la station pour souligner ses 80 ans d’existence. Quand même pas un petit anniversaire! Tout au long de mes descentes, j’ai pensé aux anecdotes racontées dans les différents chapitres de l’ouvrage: les virages dans la Maxi parfaitement damée au petit matin, les noms des sous-bois des Légendes qui ont contribué à l’essor de nouvelles disciplines, l’unicité de la remontée Hybride installée en 2003… après la lecture de ce magazine, on (re)découvre la montagne sous un jour différent! Il reste encore quelques centaines de copies, procurez-vous la vôtre en ligne en suivant ce lien (et ça vous fera une « excuse » pour aller skier au Mont-Orford)! Définitivement un bel objet à laisser sur la table du salon et à conserver précieusement!

    Alfred, toujours zen et au naturel: le calme et la douceur des descentes valent le temps d’attente!
    Le magazine commémoratif. Photo Mont-Orford.

    Mont Gleason en découverte personnelle, 25 février 2021

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Voici tout simplement le récit d’une très belle journée en mode découverte personnelle. Je n’avais jamais mis les skis sur les pistes de la station du centre du Québec et je dois avouer que j’aurais dû le faire bien avant. Au lendemain de la plus importante chute de neige sur la station, au dire des locaux, les conditions de glisse étaient parfaites. Les pistes étaient bien damées, on avait pris le soin d’en conserver des portions vierges au grand plaisir de plusieurs et les sous-bois étaient très invitants.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Au-delà des conditions
    Bien sûr, je vous parle de conditions bien souvent éphémères, mais ce qui ressort de la première visite est bien au-delà de la simple neige. L’attention mise sur les détails, partout. La propreté des lieux et bien sûr la bonne humeur palpable de ses clients. Tout semble se passer en douceur à Gleason. Il y a des pistes pour tous les goûts, allant de deux pistes pour débutants avec un angle de descente régulier permettant aux moins expérimentés d’y apprendre jusqu’à une piste du genre snowcross et ses courbes inclinées.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Randonnée alpine

    Lors de mon passage, j’ai remarqué encore une fois la popularité de la randonnée alpine. Plusieurs adeptes remontaient l’ancienne piste du T-bar vers le sommet. Un couple rencontré sur place a délaissé les remontées mécaniques depuis quelques années pour les peaux d’ascension. Le couple disait mettre environ 25 minutes pour remonter au sommet.

    Et ce n’est pas parce que Gleason n’a pas de remontées mécaniques. La station a deux télésièges quadruples fixes avec tapis d’embarquement qui sont très bien calibrés. Pas de choc brutal dans les mollets comme senti dans certaines stations dont je vais taire le nom. Il y a aussi un télésiège double recyclé, me dit-on provenant du Mont-Sainte-Anne. Celui-ci a été mis en marche afin de déblayer les sièges encombrés par la neige fraîchement tombée la veille. Il y a aussi un tapis d’ascension dans la zone d’apprentissage. On voit que la station est prête pour la Relâche.

    Ski adapté
    La station semble bien équipée pour le ski adapté. Au gré des descentes nous avons croisé deux clients qui profitaient de ce service. Avec les masques, il était impossible de voir le sourire sur leur visage, mais à leur parler, croyez-moi, le plaisir s’entendait clairement. Je n’ai qu’un mot à dire, Bravo !

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski
    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Les installations
    Le chalet est de toute beauté, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. On peut s’y procurer un repas à manger dehors ou dans sa voiture. Le système bien rodé amène la clientèle à passer par le Wiski Bar pour commander, attendre sur des tabourets bien espacés et à ressortir rapidement par une porte passant par la cuisine.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Parlant d’installations, Gleason a été victime d’un feu qui a ravagé un bâtiment pour la machinerie. Même la partie qu’on s’apprêtait à inaugurer, qui semble peu touchée par l’incendie, est une perte totale.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski
    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski


    Tant pis, on s’est rapidement retroussé les manches et on a assemblé un immense abri où il ne reste que la toile à installer. Souhaitons que la station reprenne rapidement son « tempo ».

    J’ai passé une journée très agréable au Mont-Gleason et j’espère y retourner souvent. Bon ski et bonne Relâche.

    MONT ÉDOUARD, 21 AU 25 FÉV 2021, MAGNIFIQUE, PLUS QUE PRÊT POUR LA RELÂCHE

    Bernard Blouin nous fait vivre ce qu'est Skier Géant


    Pour moi, le Mont Édouard est devenu un rituel incontournable. J’y planifie plusieurs séjours à chaque saison de ski. Plus j’y retourne, plus forte est mon attirance à l’Anse Saint-Jean et plus je trouve des raisons d’y revenir. La principale est bien évidemment, comme le dit la signature : Skier Géant. À la base on vient au Mont Édouard pour le ski, en grand! La montagne : imposante, pittoresque, vaste, va vous offrir plus d’aventures et de défis que le nombre d’histoires que vous pourrez raconter à votre retour et ça c’est une garantie. Sans parler des nouveautés qui rendent le Mont Édouard votre destination de choix pour votre prochaine escapade, vacance ou visite. On compte donc cette année deux nouveaux secteurs un de freeride et l’autre hors-piste, plus de poudreuse pour plus de skieurs. L’implantation d’un système de guérites automatisées à la fine pointe de la technologie facilite l’accès au domaine skiable pour les usagers grâce à la recharge en ligne. Les opérations 7 jours semaines sont sans doute ce qui vous rendra la plus heureuse ou heureux, une fulgurante augmentation de 15% des journées de glisses offertes durant la saison. Finalement, une échelle de prix flexible se voulant plus juste pour améliorer l’accessibilité au ski pour tous.

    Le secteur des Géants a été un de mes versants favori à skier cette semaine, mais j’assume que la couverture neigeuse stabilisée fut tout aussi plaisante sur les autres secteurs accessibles à l’approche du week-end.
    La Sauvage (0.5) est clairement ma piste préférée en station.
    Chaque sommet, chaque crête atteinte est un plaisir pour les yeux ainsi que les poumons.

    UN BRIS FORT BIEN GÉRÉ

    Une tuile a bien frappé le télésiège ‘A’ la semaine dernière alors qu’on notait une pièce défectueuse sur la roue de retour (celle qui permet le retour du câble au sommet). L’expérience et le dynamisme des équipes du Mont Édouard et de l’entreprise Doppelmayr ont certainement permis de gérer la situation avec un efficacité déconcertante. Le retour à la normale est toujours prévu au plus tard ce samedi 27 février pour le grand plaisir des adeptes de glisse. Au moment d’écrire cette chronique il apparaît qu’on sauvera la relâche scolaire pour tous. Les conditions de glisse en pistes sont phénoménales, la neige d’une superbe qualité, le travail des pistes de qualité supérieure, la montagne s’offre à vous.

    Les éloges de toute la communauté locale n’ont pas manqué pour féliciter d’une part le travail du Mont Édouard pour la remise en service du télésiège ‘A’, mais ô combien plus face à la transparence avec chaque étape de cet imbroglio, vivement son retour en service sous peu!

    LA RELÂCHE SCOLAIRE

    Restez à l’affût des détails d’une impressionnante panoplie d’activités tout aussi palpitantes que respectueuses des mesures de prévention de la pandémie, celles-ci seront publiées via le site Web du Mont Édouard. Si vous aviez songé passer la période du 27 février au 7 mars 2021 au Mont Édouard, vous avez bien choisi. Si vous cherchez encore, il reste sans doute d’excellentes opportunités d’hébergement. Ce jeudi matin il restait des disponibilités en refuges au sommet des secteurs haute-route.

    Étienne, guide et patrouilleur s’affaire à aplanir certaines portions des sentiers d’ascension de haute-route, la rumeur veut que vous puissiez aussi le croiser à l’Auberge le Camp de Base avec laquelle il est personnellement impliqué. Comme quoi les gens de la place, font tout pour vous mettre à vos aises à l’Anse Saint-Jean.
    Avec une balade en traineau à chiens, vous tomberez sous le charme d’une meute très accueillante (que vous appréciez ou non de vous faire lécher la main, voire le visage).

    UNE SEMAINE MÉMORABLE (COMME CHAQUE FOIS)

    Arrivé dimanche dernier, j’y ai passé une fabuleuse semaine; me plaindre de l’absence du télésiège ‘A’ serait franchement déplacé. Ce fut incroyable et j’y ai encore fait des découvertes, à commencer par l’exploration des secteurs haute-route sans avoir eu assez de temps pour en faire le tour complet. Pour les lectrices et lecteurs qui pratiquent la randonnée alpine, depuis votre départ le matin au retour le soir à travers le domaine vous serez conquis. Je ne crois pas qu’il y ait de meilleure destination, aussi complète, au Québec. L’ensemble du domaine est patrouillé, donc ouvert le matin et fermé aux heures indiquées sur les panneaux par une ou un employé(e) responsable de votre sécurité. Disposées à huit points névralgiques du domaine, vous retrouverez des trousses de secours dotées selon l’éloignement et assurant votre sécurité en cas de pépin. Sachez comment et où les retrouver avant de partir. Comme plusieurs parcours vous mènent à bon nombre de kilomètres de la station ce facteur est bien important. J’en tiens pour exemple un skieur dont la butée avant s’est brisée qui ne pouvait revenir avant la tombée de la nuit. Ce dernier fut récupéré par une motoneige grâce à l’intervention de la patrouille. Si le Mont Édouard est une première pour vous, je suggère fortement de réserver votre guide pour la journée via le service haute-route. Vous serez assuré d’aller droit au but et de bien découvrir le domaine! Avec un peu d’habitude et d’orientation, la sortie autonome vous sera d’autant plus profitable.

    Durant la période actuelle, les refuges sont réservés pour ceux qui y séjournent pour la nuit ou en cas d’urgence flagrante, sachez respecter cette règle.
    Tracer tôt le matin, profiter du soleil, rien de mieux pour la santé et le bien être.
    Au bas des secteurs de haute-route, retrouvez tout ce qu’il faut en situation d’urgence, ou pour vous orienter sur votre prochaine ascension.

    EN STATION

    La montagne offre un enviable dénivelé de 450m accessible via télésiège. Près de la moitié des 32 pistes sont de niveau expert et près du cinquième sont de bien belles pistes pour les plus novices. Un grand nombre de sous-bois dans le secteur Nord-est est là pour votre exploration, ceux-ci donnent à chaque skieuse et skieur un lieu de prédilection pour se défouler dans la neige, les bosses et la forêt clairsemée. À titre de mise en garde, je m’en voudrais vous faire croire que la présente chronique est complète, elle ne l’est malheureusement pas. Il faudra vous rendre sur place pour constater les omissions et ainsi créer votre propre récit. On vous y retrouve quand?

    La Saint-Fiacre (2) profite d’un légère poudreuse soufflée par le vent au cours de la nuit.
    La Chicoutimienne (5) sous la chaise ‘B’ pour de beaux virages en carving.
    Lors de la prochaine bordée de neige, restez à l’affût de l’ouverture des secteurs 600 et 490 que vous pouvez accéder à même le domaine de la station, il vous faudra par contre l’attirail de randonnée alpine pour en sortir moyennant un ascension beaucoup plus facile que les secteurs de haute-route. Renseignez-vous avant de vous y engager! Le secteur 600 est franchement exigeant et mémorable mais pour le croire il faudra aller le voir.
    Votre humble chroniqueur apprécie toujours échantillonner les produits locaux, La Chasse Neige est délicieuse après une journée de ski.

    Jeudredi de poudreuse au Mont Adstock, 25 février 2021

    On se serait cru vendredi, peut-être parce que j’ai congé demain. Mais dans tous les cas, c’était un jeudi avec une impression de vendredi; bref, un jeudredi de ski. Il reste que le fait que ce soit jeudi importe pour trois raisons principales : le Mont Adstock est fermé du lundi au mercredi, la neige s’est accumulée pendant ces trois jours, et l’achalandage est typique d’une journée de semaine.

    Le jeudi en poudreuse

    C’est avec fébrilité que se fait la route vers le Mont Adstock en ce jeudi matin, après plusieurs jours de précipitations neigeuses et trois jours durant lesquels la station n’est pas en opération. Difficile de savoir exactement l’épaisseur de poudreuse, puisque les sites ne sont pas à jour. Je vais y aller de mon évaluation : disons, 30 centimètres tombés au cours des 3 derniers jours, dont probablement près de 20 centimètres dans les 24 heures précédant notre visite.

    Pas besoin de vous dire que la neige a une belle profondeur pour laisser nos traces. Et surtout, ici la pluie ne s’est pas pointée, donc aucune croûte : chaque virage matinal s’effectue sur une neige légèrement compactée qui n’offre presqu’aucune résistance.

    Au passage des skieurs et planchistes, la neige se compacte et forme des bosses. Au fil de la journée, cela devient plus exigeant à skier, sans toutefois rien enlever au plaisir.

    Ceux qui connaissent le Mont Adstock savent que c’est une montagne inclinée. Les pistes ont du pitch, et qui dit pitch dit aussi base ferme, surface durcie, plaques de glace. Aujourd’hui, rien de cela, sauf à quelques endroits habituels comme dans le haut de la Géant. Sinon, la neige compactée par le passage des skieurs adhère bien à la surface, recouvrant sa fermeté par cette blanche douceur que nous aimons tant.

    Un secret bien gardé

    Un secret, c’est quelque chose qu’on dit à une personne à la fois. Et c’est ainsi que les secrets ne deviennent plus des secrets. Aujourd’hui, j’ai décidé de dévoiler à un collègue de travail ce secret bien gardé, situé aux confins de la région de Chaudière-Appalaches, tout près de la frontière du Centre-du-Québec.

    Après avoir pris quelques descentes pour découvrir l’endroit, Louis-Simon (sur la photo ci-dessus) n’a que des éloges pour le Mont Adstock : une superbe montagne avec un bon dénivelé et une diversité de belles pistes, le tout avec un panorama magnifique. Évidemment, les conditions de glisse exceptionnelles aident aussi à rendre la journée paradisiaque, sans mentionner l’attente inexistante au télésiège quadruple.

    Une montagne remplie de surprises

    Outre ce qui a déjà été mentionné plus haut, il y a deux particularités qui méritent d’être mentionnées à propose du Mont Adstock. D’abord, la configuration des pistes, qui permet de diversifier les descentes, rendant possible de combiner du damé, des bosses et du sous-bois en un tout inclus (le seul genre de tout inclus qu’on aime).

    Parlant de ski entre les arbres, le réseau de sous-bois est bien développé et ceux-ci sont répartis un peu partout sur la montagne. La station compte aussi sur un secteur de randonnée alpine, que vous pouvez découvrir grâce à notre reportage dédié à ce secteur hors-piste.

    Aujourd’hui nous sommes en station, et nul besoin de mentionner que les sous-bois sont superbes à skier avec toute la neige tombée.

    J’ai personnellement été fasciné par l’habileté de cet homme pratiquant le ski adapté de façon autonome, s’amusant dans la poudreuse, les bosses et même les sous-bois.

    L’autre particularité de la montagne est son bon niveau de défi. Ça été mentionné plus haut, il y a du pitch! Mais il y a aussi la piste Défi Adstock, qui me rappelle la Contour au Mont Orford en moins longue. Reste que tout y est : caps de roche, cassures, grosses bosses, le tout avec quelques curves au fil de la descente.

    Bref, s’il y a une phrase pour résumer la journée, la voici : un jeudredi de rêve dans un secret bien gardé où il y avait de la neige molle à profusion !

    Mont Tremblant – Sous la neige – 22 février

    Les journées ensoleillées semblent être les plus recherchées côté clientèle depuis quelques semaines. Aujourd’hui était justement le contraire: la météo annonçait une faible neige et un ciel couvert. Ajoutez à cela les restes des quelques chutes de neige de la semaine dernière qui, enfin, font une bonne base naturelle et vous vous retrouvez avec une journée 100% bosses, poudreuse et sous-bois! Le ski de la journée a été définitivement le Soul 7 et les skis de GS sont carrément restés dans la voiture!

    Les conditions étaient fort simple: neige poudreuse, un peu ventée dans les endroits à découvert, poudreuse tracée et neige poudreuse damée en piste. Ici, probablement grâce à l’altitude plus élevée, la base naturelle fait autour d’un mètre d’épaisseur donc nous sommes enfin en territoire intéressant pour les pistes extrêmes à enneigement naturel:

    Le constat de la journée: ça flotte!

    En piste, c’était fort simple: à la recherche des lignes les moins tracées et bosses de poudreuse à faire exploser. On s’en prenait parfois plein la gueule comme dans le sous-bois Boiling Kettle avec Éric en action:

    Votre humble zoneskieur empruntant une ligne un peu moins agressive dans le même sous-bois:

    Le sous-bois Taïga, l’un des plus récents que la station a à nous offrir était un peu gratté vers le haut dans les conifères:

    Par contre, dès cette section d’à peine une centaine de mètres passée, c’était le retour à la normale soit cette belle neige poudreuse où on pouvait vraiment presque y aller sans retenue et faire exploser ces bosses molles:

    C’était d’ailleurs le même constat partout où nous avons skié sur le versant nord, comme ici dans le Tunnel:

    La surprise de la journée: skier avec mes skis larges sur le versant sud!

    Oui, le versant sud offre aussi des pistes à enneigement naturel qui, aujourd’hui, étaient en excellentes conditions. Je dois avouer que je fréquente moins ces pistes parce que souvent, la meilleure base naturelle se retrouve sur le haut du versant nord mais aujourd’hui, ces pistes étaient franchement fort agréables et ce fut l’exception à la règle. Voir photo de couverture dans la piste Fripp et ici la Gaétan Boucher où ces bosses molles testaient amplement vos quadriceps:

    La Ryan haut offrait aussi de belles lignes de bosses molles:

    Plus bas, dans la Ryan Bas, en prime, de la belle poudreuse en prime non-tracée en bordure de piste:

    La station n’a pas enneigé les pistes Vertige et Zig-Zag cette année qui sont quand même ouvertes. Le résultat est même surprenant et agréable: aucune glace et de vraies pistes extrêmes:

    Notez cependant que la couverture de neige dans la Zig-Zag semblait plus rudimentaire que dans la Vertige skiée ci-haut.

    La visibilité fut étonamment bonne tout au long de la journée malgré la neige et même le sommet n’a pas vraiment été dans la brume.

    L’attente, toujours un facteur clé cette saison.

    Côté attente, c’est fort simple 95% du temps, aucune attente. La montagne était laissée aux quelques skieurs chanceux de s’y être déplacé aujourd’hui. On pouvait enchaîner les descentes les unes après les autres, de quoi claquer nos quadriceps assez rapidement et accumuler un bon dénivelé skié!

    Pour ceux qui désirent skier Tremblant demain, sachez qu’il neigeait encore à notre départ et qu’il y avait environ 5cm de « glaçage » non-tracé un peu partout sur la montagne. Ici, re-Boiling Kettle qui s’est évidemment fait tracer par votre humble zoneskieur vers 16h, heure de fermeture de la montagne:

    Remarquez que si vous ne pouvez que skier plus tard cette semaine, la météo annonce quelques chutes de neige au courant des prochains jours.

    Bon ski!

    Mont Garceau – sous le soleil – 21 février

    Pour profiter du soleil et des températures clémentes du mois de février, rien de mieux qu’une station orientée sud/sud-ouest. Le mont Garceau est l’une d’elles et, ayant constaté un achalandage faible en après-midi lors de mes dernières sorties, il s’agissait d’une décision judicieuse pour pouvoir pleinement profiter de ma journée de ski sans attendre une éternité à chaque descente.

    Les régions au nord de Montréal ont reçu environ 20 cm de neige au courant de la dernière semaine, de quoi regarnir les bases et redonner un peu de glaçage aux pistes sur neige artificielle. Comme je le disais, ajoutez à cela une météo clémente et du soleil, puis vous vous retrouvez avec des conditions idéales pour pratiquer un carving des plus agressif et technique sur une neige poudreuse damée compactée par le froid mélangé avec une neige artificielle.

    La station est d’ailleurs ouverte à 100%. Malgré l’explosion d’un tuyau d’enneigement au début janvier, le tout a été réparé et l’enneigement a pu être complété sur toute la montagne. Les skis du jour ont été ceux de course slalom court rayon Hero SL, sauf pour mes quelques descentes dans les sous-bois. Ils se sont fait aller et pas à peu près de largeur en largeur dans des pistes comme la Togo ici:

    La station a laissé une ligne de bosses sur le côté droit de la piste (gauche en descendant) donc c’est un peu moins large que d’habitude. Ces bosses étaient un peu dures si on compare aux pistes à enneigement naturel. Elles offraient tout de même une bonne couverture sans avoir peur d’accrocher roches, racines et souches.

    Les pistes du centre de la montagne étaient elles aussi en excellente condition comme ici, la Casse-Gueule:

    La piste Marcel-Gauthier où ici aussi, une ligne de bosses était laissée sur un côté:

    Notez bien que les entraînements des équipes de compétition sont recommencés depuis le 8 février. Certaines pistes que l’on pouvait skier depuis quelques semaines sont maintenant utilisées par les diverses équipes. Au mont Garceau, c’est la piste Rapide qui est réservée aux équipes de compétition mais il était quand même possible de la skier en après-midi:

    Même la piste « les Cîmes » a été enneigée cette année et offrait une très bonne couverture sans aucune glace, et ce même dans la section la plus à pic:

    Du côté des pistes à enneigement naturel, la base, testée toujours le plus scientifiquement du monde grâce au bâton de 135cm, fait environ 60-70 cm.

    Le mont Garceau offre des pistes extrêmes comme le sous-bois où, malheureusement, il faudra encore un peu de neige pour bien couvrir le secteur central avec son escalier de roches.

    Notez bien cependant qu’il est possible d’éviter cette section par la piste le Trottoir qui est en bien meilleur état. Ensuite on peut y revenir pour profiter du bas de la piste. Il y était d’ailleurs possible de tracer quelques lignes dans de la neige intouchée depuis la dernière tempête :

    Bref, côté pistes à enneigement naturel, les conditions sont relativement bonnes mais il faut quand même être sur nos gardes.

    Côté attente, encore aujourd’hui, l’achalandage modéré s’est limité à l’avant-midi de 11h à 13h. Par après, plus aucune attente. Il était même possible d’embarquer directement à chaque descente ou presque en après-midi. La station est maintenant ouverte jusqu’à 16h15 et le soleil est présent jusqu’à la fermeture, de sorte que même tard en après-midi, la visibilité était encore parfaite.

    La météo sera douce cette semaine avec des températures autour du point de congélation. Profitez-en si vos enfants sont en relâche scolaire!

    Bon ski!

    Mont Sutton, Que de la neige, 21 février 2021

    L’Hiver de rêve

    L’hiver de rêve se poursuit en Estrie cette fin de semaine. Après une bonne bordée de neige lourde mardi passé, c’est de nouveau de la belle neige légère qui est tombée du ciel hier soir. Depuis vendredi soir, c’est environ 10 à 15 centimètres qui sont tombés sur les pistes et sous-bois du Mont Sutton alors que les conditions étaient déjà très belles. Ce n’est plus un secret que l’Estrie est choyée cet hiver. Ce n’est pas un secret non plus que quand la saison est neigeuse, Sutton demeure toujours un excellent choix. Qui se rappelle encore qu’il n’y avait pas de neige à Noël ? Personne ! Les mois de janvier et février ont été spectaculaires, surtout au Mont Sutton. La neige qui s’accumule continuellement fait en sorte que chaque secteur de la montagne est en superbe état. Depuis plusieurs semaines déjà, la station est ouverte à 100%.

    Encore de la neige la veille – Iroquois.
    Miracle
    Escapade

    Neuf remontées = peu d’attente

    Neuf remontées sur neuf étaient en marche aujourd’hui, incluant la 4 ouest qui est souvent fermée. Bien sûr, il faut prévoir une attente aux remontées principales comme les chaises 2 et 4. Toutefois, les chaises 5 et 7, par exemple, donnent accès à l’entièreté du domaine skiable expert, sans l’attente. Telle Sutton, ce sont les stations qui offrent plusieurs remontées pour accéder à leur domaine skiable qui sont gagnantes cet hiver. Peu importe l’achalandage, il y a toujours une remontée où on peut embarquer assez rapidement, surtout en après-midi. La station fait aussi un excellent travail pour limiter le nombre de billets vendus. L’expérience sur les pistes est extraordinaire et l’attente aux remontées est raisonnable malgré les mesures sanitaires. En fait, j’ai déjà attendu plus longtemps à Sutton les hivers passés avec de bien pires conditions. 

    Intrépide
    Exil

    Encore plus de neige!

    Devinez quoi? Encore plus de neige va tomber sur le mont Sutton cette semaine ! Aussi, les températures seront douces. Allez profiter d’une des meilleures périodes hivernales que nous avons eu depuis bien longtemps. Il n’y a aucune croûte, croyez-le ou non! C’est presque du jamais-vu à ce temps de la saison! Espérons que le tout se continue pour bien longtemps encore. On peut dire que les skieurs méritent une belle fin de saison après la finale manquée de l’année passée. Toutefois, ne regardez pas trop loin en avant. Les conditions sont extraordinaires en ce moment, et c’est maintenant qu’il faut en profiter! 

    Tout un décor en altitude!

    Ski Saint-Raymond, Ouverture tardive, 20 février 2021.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski

    Vive la neige naturelle
    À l’ouverture ce matin à 9h, on pouvait voir une belle couche de duvet blanc recouvrant les pistes damées de la station. Lors de la première remontée, une neige légère tombait sur les pistes. Sous le télésiège, une belle ligne de poudreuse vierge avait été laissée, intouchées par la machinerie. Une invitation difficile à refuser.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski
    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski

    Quelques planchistes avaient eu le temps d’y passer. Aussitôt débarqué du télésiège, je prends la direction de cette belle poudreuse. Au troisième virage, surprise!!! C’est profond, très profond. N’ayant pas de skis de poudreuse, les skis se sont enfoncés et les fixations ont fait leur travail. Une belle culbute, tête première dans cette belle poudreuse. Je n’ai pas été le seul à rire de la situation. Il y en avait épais et j’ai cherché un de mes deux skis pendant une bonne minute. Plus de peur que de mal, quoique, mon genou gauche va devoir se reposer.

    J’ai skié les six pistes damées et c’était de loin la glisse la plus agréable depuis le début de la saison. Je pouvais entendre le doux murmure de mes skis dans cette belle neige.

    La plus tardive ouverture de son histoire.
    Saint-Raymond a ouvert sa station municipale en ce samedi de février. Il s’agit de l’ouverture la plus tardive en 45 ans d’histoire. N’ayez crainte, cette ouverture, si tardive soit-elle, n’a rien à voir avec la pandémie. C’est le manque de neige au sol qui a forcé les administrateurs à agir ainsi. À mon arrivée, le patron me disait qu’il n’y avait que 5 cm de neige au sommet de la station en début de semaine. La tempête en début de semaine a permis l’ouverture. Dans un monde parfait, l’ajout d’un système d’enneigement serait bienvenu. Toutefois, le manque d’eau à proximité occasionnerait de grandes dépenses à la municipalité. Un nouveau chalet est aussi souhaité par la communauté. C’est là qu’on s’aperçoit du travail énorme que les stations du Québec ont dû accomplir pour qu’on puisse skier cet hiver.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski
    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski

    Station école
    Ski Saint-Raymond est considéré par ses dirigeants comme une station école. Beaucoup de jeunes y font leur apprentissage et passent à des stations plus imposantes par la suite. Les pistes offrent un bel éventail de défis, passant de très larges à plus étroites et de nivelées à vallonnées. Le parc à neige bien garni de plusieurs modules n’était pas encore ouvert en cette première journée d’ouverture. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski

    Ski Saint-Raymond a trois remontées. Un télésiège double facile d’accès pour les plus jeunes, car deux préposés voient à l’embarquement qui se fait en douceur. Une arbalète (T-Bar) qui se rend jusqu’au sommet et un tapis d’ascension (tapis magique) pour la petite pente école.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski
    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski

    Un accueil exemplaire
    La station locale a opté pour un système de réservation semblable à celui du Relais cet hiver. Saint-Raymond n’a pas vendu de passe de saison et a séparé les billets journaliers en deux plages horaires. Le matin ou l’après-midi. On m’a confirmé une limite de 200 clients par période. La station affiche complet pour son premier week-end d’ouverture. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski

    Les 800 billets disponibles se seraient vendus en deux heures suite à leur mise en vente. Lors de mon passage, tout se passait à merveille. Le DG de la station accueillait chaleureusement les clients et par la suite, on nous indiquait la procédure à suivre. Au télésiège, l’attente était minime. Au t-bar et au tapis, il n’y avait aucune attente.

    Photo Jacques Boissinot / Zone.ski

    Un clin d’œil pour terminer, on avait mis un avertissement de plaques glacées dans la piste verte. J’ai cherché, il n’y avait que de la belle neige moelleuse sous les skis. Saint-Raymond est une autre belle destination pour pratiquer la glisse dans la grande région de Québec. Oui, c’est une petite station, mais combien agréable à skier pour passer un bon moment sur les pistes. Si vous voulez vous y rendre, vérifiez les disponibilités sur le site de la ville de Saint-Raymond.




    Mont-Orford, 20 cm de plus au buffet de la neige, 17 février 2021

    Quelque chose se révèle en moi instantanément lorsque je vois des beaux cadeaux blancs tombés du ciel. L’émotion est indéniable. Le soleil, je l’aime bien. Il réchauffe, il gorge notre corps de vitamine D, il augmente positivement notre humeur après des journées sombres. Cependant, lorsqu’il se passe plusieurs jours en hiver sans un seul flocon tombé du ciel, toute la beauté de cette étoile ne suffit pas à ramener ma joie.

    Mon nirvana gastronomique hivernal se produit lorsqu’il a tombé au moins 20 cm en 48 heures, puis en prime, l’astre lumineux se pointe le nez le jour suivant. Ces moments de la vie, qui ne s’achètent pas, méritent de se laisser prendre à un jeu bien simple : vivre dehors et savourer le délice.

    On goûte le haut de la Maxi

    En Estrie, Mont-Orford est une destination pouvant nous procurer ce moment, le temps d’un bon repas de neige.

    La 4 km

    Des pistes plus ou moins travaillées = Bonheur pour certains, déception pour d’autres

    Il est étonnant de parcourir des pistes comme la Trois-Ruisseaux, la Maxi, la Magnum, la Grande Coulée ou la Slalom aussi grattées à certains endroits après une belle bordée de 20 cm. Ceci donne droit à 2 opinions : soit on dévore les petits amoncellements de neige pas très durs, soit on aurait aimé du damé un peu mou. La première option était la seule.

    Le haut de la Trois-Ruisseaux
    La Troix-Ruisseaux, il reste juste à choisir sa ligne de neige

    Ski en semaine = L’extase

    Le ski de semaine n’aura jamais été aussi gratifiant qu’en 2021. Il faut y goûter pour comprendre la différence d’ambiance qui y règne.

    Comme toujours, il y a de l’attente à la Télécabine hybride, très populaire par temps froid. Au Quad Giroux Est et Quad Giroux Nord, c’est plutôt le rituel monte / descend, monte / descend.

    Mont Orford, la Grande Coulée

    Sur les pistes, on peut donc effectuer les virages où l’on veut, car il n’y a personne. La surface demeure belle plus longtemps.

    Mont Giroux – La Slalom

    Beaucoup de neige dans les Cantons-de-l’Est = Très beaux sous-bois

    Il est étonnant de lire sur certains bulletins météo que l’Estrie est la région affichant le plus grand déficit de neige au sol cette année. Concernant la neige en montagne, il ne faut pas trop se fier au feuilleton généralisé sur le climat. Ces informations sont parfois très imprécises et ne révèlent pas du tout les vraies données à 500 m d’altitude.

    Les Cantons offrent définitivement un couvert neigeux plus généreux dans les sous-bois par rapport à beaucoup d’endroits au Québec présentement.

    Lloyd Langlois

    Non seulement la couverture est bonne, mais la neige est également intéressante à skier. Il y a une grande différence entre un sous-bois ouvert et un agréable à descendre. C’est le cas présentement, où l’on se promène entre les arbres pas pour faire changement, mais pour avoir du plaisir.

    L’escapade

    La plupart des sous-bois au Mont-Orford sont pour expert très aguerri. Ceux des Légendes du Mont-Giroux Est offrent des défis, même pour les très habitués.

    C’est une destination où le skieur avancé rempliera son assiette bien pleine… et probablement une deuxième !

    La Super avec ses obstacles naturels. Oui, c’est sa version normale.

    Mont-Ste-Anne, On prend « toutte » ! – 17 février 2021

    On prend « toutte » !!

    Que ce soit 10, 15 ou 17 cm, comme annoncé par le Mont-Ste-Anne en ce matin du 17 février, on prend toutes les tempêtes, les accumulations, petites ou grandes ! Nous ne sommes pas riches riches encore, mais on approche du bonheur au Mont-Ste-Anne.

    C’est un ciel de ski de lendemain de tempête tout bleu qui nous attend. Les paysages sont blancs, les arbres à l’abri du vent sont remplis de promesses.

    La Quanik au versant nord qui nous donne accès aux sous-bois Sidney-Dawes et Vital-Roy. Magnifique vue sur les montagnes au nord.

    Dès notre arrivée au sommet, on se dirige vers la traverse, située près de l’embarquement de La Tortue. Cet accès nous amène vers le sous-bois La Belle en traversant la Beaupré, bien damée. On n’est pas venus pour ça!

    Tout droit vers le bois ! La Dolce Vita, bien damée… Mais on n’est pas venus pour ça !

    C’est blanc partout dans le sous-bois La Belle! Enfin diront plusieurs d’entre vous! Prenez garde, il y a encore quelques pièges, mais on skie l’esprit plus libre. Jour après jour, les précipitations de neige, dont celle de mardi, font leur travail. Les roches et les souches sont de plus en plus en hibernation.

    On se laisse tenter par la Forêt Noire dans le secteur expert du Mont-Ste-Anne. Au début, les petites branches accrochent le bout des skis, et plus bas, il y a quelques beaux virages à faire. Mais ça « grafigne » encore un peu, vous êtes avertis ! Ce secteur est très venté.

    Le panneau d’avertissement toujours là… La Triumph, secteur Forêt Noire.
    La Triumph, versant sud.
    La Triumph, versant sud.

    On se dirige au versant ouest, mais pas trop. Le T-bar n’est pas ouvert en semaine, même un lendemain de tempête. C’est comme ça au Mont-Ste-Anne. Alors, L’Anore sera le plus à l’ouest que nous irons aujourd’hui… tout en faisant un petit détour par un sous-bois pas très pentu, mais bien rempli, situé à l’ouest de l’Anore… Me suivez-vous ? 😛

    Petit sous-bois immaculé, sans nom, accessible par l’Anore.

    Puis, le télésiège du versant nord tombe en panne. Le T-Bar démarre. Le télésiège se vide. Quelques minutes plus tard… Le télésiège se remplit à nouveau. Bref, nous sommes restés au pied du versant nord près de 30 minutes à ne plus savoir sur quelle file d’attente danser…

    On ose le nord à nouveau en se disant que plusieurs ne voudront pas y retourner, peur de rester pris dans un télésiège en panne, et qu’il n’y aura plus personne.

    La Sidney-Dawes et la Vital-Roy, moins skiées avec beaucoup de premières traces à faire, ont été un coup de coeur ce matin.

    Sidney-Dawes, versant nord.
    Vital-Roy, versant nord.

    Et le coup de foudre a été pour la Yahoo et La Palette, dont l’accès est situé dans la Montmorency tout en bosses. Deux sous-bois un peu oubliés ce matin, et c’était parfait ainsi !

    Départ de La Palette.

    Surveillez la météo et prenez congé si vous l’pouvez ! Vive le ski le mercredi !

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