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    SKI LA TUQUE, RELÂCHÉ LOUSSE! – 3 MARS 2020

    Pour la semaine sainte du congé scolaire hivernal, je cherchais une destination où la famille pouvait se relâcher lousse. Une destination où la route pour m’y rendre est très jolie, où je ne devais pas me lever avant Galarneau pour m’y rendre, où l’accueil des gens est exemplaire, où les conditions sont toujours au top, et où je ne serais pas obligé de prendre une hypothèque sur la maison pour skier en famille. Mon choix: Ski La Tuque en Haute-Mauricie. Situé à un peu plus d’une centaine de kilomètres de la maison, je suis en mesure de compléter le trajet en à peine 1h30.

    L’accueil du velours côtelé! Difficile de résister.

    Nous sommes donc arrivés à la station à midi trente. Le temps de récupérer notre passe 155(*), et nous voici fin prêt pour la journée. Évidemment, nous sommes en semaine de relâche, et bien que l’achalandage soit plus fort qu’à l’habitude, il n’y a pas surabondance sur les pistes ou aux remontées. D’ailleurs, pour la journée, les deux remontées de la station sont en fonction, la petite chaise double, et le T-Bar, et elles diluent très bien la clientèle. Comme elles arrivent toutes les deux au même sommet, et qu’elles desservent les mêmes pistes, l’utilisation de l’une, ou de l’autre, n’est pas un facteur de dissuasion, l’attente se limitera à 2-3 minutes au plus fort de la journée.

    Un T-Bar, toujours bon pour les jambes!
    L’attente au plus fort de la journée, un gros 3 minutes!

    Les conditions de la journée sont superbes, le damage d’ouverture est parfait, et la surface est ramollie par la température très clémente de la journée. La neige est abondante, et sa qualité est exceptionnelle. Toute la famille y trouve son compte. Je préfère les pistes plus larges, comme la « Côte-à-Médé », je peux y mettre mes skis à carre sans problème. La mamantriarche quant à elle aime bien la « Tourbillon », avec ses changements de direction et ses vallons. Elle s’est même aventurée dans le sous-bois « Sapinière », c’est dire à quel point elle s’est relâchée! Les mômes eux, ils affectionnent particulièrement les sous-bois comme le « Desjardins », ils peuvent l’exploiter à fond, Alphonse lui-même en serait très fier.

    La mamantriarche dans le sous-bois! Relâchez raide!
    La Tourbillon, sa préférée!
    L’envolée dans le sous-bois Desjardins.

    Toute la journée, j’ai été en mesure de rencontrer des gens heureux. Des familles et des habitués pour qui Ski La Tuque est LEUR station. Tous se connaissent, et les liens qui les unissent sont très forts. J’ai beaucoup aimé voir plusieurs familles skier ensemble, avec les enfants.

    Le plaisir à son état pur. Seulement 4 ans et déjà très solide sur ses skis!
    En famille, entre amis, c’est ça le ski à Ski La Tuque.

    Les chérubins ont tôt fait de retrouver le parc à neige, celui-ci a totalement été repensé l’an dernier, il est très complet. Les différents modules de rails sont bien positionnés, et les sauts sont bien faits. Les héritiers s’y sont aventuré en compagnie de plusieurs jeunes locaux. Ils ont eu bien du plaisir!

    Elle s’est bien amusée dans le parc.
    Une manoeuvre spectaculaire, dans un environnement magnifique.

    (*)  La passe 155 : Cette fameuse passe qu’offre la station est offerte aux gens non-résident de La Tuque et qui habitent à plus de 100km de la ville. Pour seulement 55$ plus les taxes, elle comprend 4 billets journaliers, 4 consommations au bar, et 4×10$ au restaurant de la station. Ce n’est donc pas nécessaire de prendre rendez-vous avec votre planificateur financier pour aller visiter cette très jolie station municipale.

    Sortez! Skiez! Bon ski!

    La passe 155 permet de skier même le soir.

    En ski sans voiture: des options collectives pour les skieurs!

    D’emblée, disons-le: le ski est un sport qui nous oblige souvent à parcourir de longues distances en voiture si on veut pouvoir skier dans différentes montagnes. Que ce soit par souci écologique, pour répartir les coûts de transport ou simplement pour ne pas faire de longues routes dans la solitude, il existe différentes alternatives plus « vertes » pour les skieurs. Voici quelques suggestions pour vos prochains déplacements vers vos stations préférées!

    Amigo Express et un système de covoiturage dont il faut être membre afin de retrouver plusieurs départs un peu partout au Québec et même en direction des États-Unis. Cette plateforme offre aussi une section spécialement dédiée aux départ pour les stations de ski. Les départs sont des allers-retours qui ont lieu dans la même journée et le prix est choisi par le conducteur. Le site propose des sorties dans la grande majorité des stations de ski québécoises, mais aussi dans certaines stations américaines. Attention, le prix du covoiturage n’inclut pas le billet de remontée!

    Express Tours

    Pour ceux qui préfèrent utiliser le tout-compris, Express Ski est un service qui offre plus de 90 excursions d’un jour dans la région de Québec, de l’Estrie, du Vermont, du New Hampshire et de l’état de New York à partir de différents points d’embarquement comme Montréal, Brossard, Trois-Rivières… Le coût inclut le transport en autocar, le billet pour la journée et le service d’un accompagnateur qui peut vous donner quelques conseils sur la montagne. Express Tours offre également des sorties sur plusieurs jours dans différents lieux tant au Canada qu’ailleurs sur la planète.

    Les réseaux sociaux

    Une des manières les plus rapides pour utiliser le service de covoiturage est de se tourner vers les réseaux sociaux. Sur Facebook, les pages de ce genre abondent, comme Covoiturage Plein air Montréal et Montreal Ski Rideshare/Covoiturage. La première comprend des offres de tous genres, alors que la deuxième axe son contenu sur le ski alpin.

    Lanaudière: Bonjour Nature

    La région de Lanaudière, qui compte les stations de Val Saint-Côme, Ski La Réserve, Ski Garceau et Ski Montcalm, bénéficient d’un service de navette les vendredis, samedis et dimanches dont les départs se font à partir du métro Sauvé à Montréal. Grace à l’entremise de la coopérative Bonjour Nature, ces expériences touristiques  avec le transport inclus sont offertes pour aussi peu que 60 $ (journée de ski, billet et transport inclus).

    Montérégie: SkiBus St-Bruno

    • Du 4 janvier au 8 mars, grâce à la ligne 299 SkiBus, il est possible de partir du terminus Longueuil et se rendre à la station Ski Saint-Bruno tous les samedi et dimanche. De plus, il est possible de bénéficier de rabais allant jusqu’à 50% pour les utilisateurs du skiBus.

    Montréal: La Pente à Neige

    • À partir des stations Monk et Angrignon du métro de Montréal, il est possible de se rentre directement à la Pente à neige. Dans cet ordre d’idée, la STM a annoncé qu’il serait maintenant possible de transporter ses skis et son traineau dans les transports en commun même lors des heures de pointe.

    Cantons-de-l’Est

    • La ville de Sherbrooke s’est dotée d’un transport public assez impressionnant qui permet facilement de se rendre au Mont Bellevue à partir de plusieurs endroits dans la ville.
    • Bromont est une montagne avec laquelle il est facile de se rendre en transport en commun. Tous les samedis, il est possible de se rendre à la montagne à partir de la ville de Montréal et de Brossard.

    Centre du Québec

    • Situé à Tingwick, le Mont Gleason offre différentes alternatives pour s’y rendre en transport sans sa voiture. Cette montagne a 3 groupes Facebook dont l’objectif est de proposer des départs de la ville de Victoriaville, Drummondville et Trois-Rivières. Elle offre aussi un service de navette pour les vendredis et samedis en soirée avec des embarquements à Warwick et Victoriaville.

    Gaspésie

    • Le mont Béchervaise a pris la décision d’offrir un service de navette dans la ville et ses environs, les samedis et dimanches ainsi que pendant quelques journées fériées. Toutefois, seulement les jeunes de 20 ans et moins ou les adultes accompagnés d’un enfant peuvent bénéficier de ce transport.
    • La montagne de Pin rouge est desservie les samedis ainsi que quelques journées fériées par le transport collectif de Paspébiac vers Pin Rouge.
    • Encore cette année, la station de Ski le Petit Chamonix et le RÉGIM vous offrent un service de transports tous les samedis.

    Québec et Charlevoix

    Le Relais et Stoneham

    • La ville de Québec offre un service de navette publique permettant de se rendre aux stations de ski Le Relais et Stoneham à partir du terminus du Zoo (Charlesbourg). Utilisez l’application Moovit pour valider votre trajet, que ce soit à partir d’un point de départ en ville ou au Terminus du Zoo.

    Ski bus Saint-Anne / Massif

    • Tous les jours du 21 décembre jusqu’au 29 mars, une navette transporte les skieurs alpins au Mont Sainte-Anne ou au Massif à partir de plusieurs hôtels du centre-ville de Québec ou des Galeries de la Capitale.

    Laurentides

    • Ski Vallée Bleue et Tremblant: Le service de transport Galland-Bus offre un départ tous les jours de Montréal vers Mont-Laurier permettant de se rendre dans différentes montagnes des Laurentides notamment Vallée Bleue: l’arrêt de Val-David est juste au coin de la rue de la station. Les arrêts indiqués dans le parcours sont parfois à distance de marche d’une station.
    • Sommet Saint-Sauveur et Tremblant: Le service Express Du Nord offre des départs de Montréal (Berri-UQAM) vers le Sommet Saint-Sauveur et Tremblant tous les vendredis, samedis et dimanches. Il est possible de faire l’aller et retour dans la même journée ou de faire une escapade de plusieurs jours.
    • Tremblant offre aussi un service de navette qui vient vous chercher de l’aéroport de Montréal et vous amène à son centre de villégiature.
    • Lee service d’autobus de la ville de Tremblant est offert gratuitement à tout le monde et plusieurs trajets se rendent à la montagne: idéal pour rallier l’arrêt d’autobus de Galland-Bus ou Express du Nord.

    Saguenay-Lac-St-Jean – Nord du Québec

    • Le Mont Lac Vert offre un transport saisonnier qui permet aux amateurs d’activités sportives demeurant dans la MRC de Lac-Saint-Jean-Est d’accéder au Centre Mont Lac-Vert en faisant du covoiturage entre les usagers.

    Des transports en taxi-bus

    Il est important de préciser que plusieurs régions offrent des transports en taxi-bus avec un horaire établi ou même avec un horaire sur demande. Si votre montagne préférée ne se retrouve pas dans la liste ci-haut, nous vous incitons à communiquer avec la station afin de trouver une alternative ou regarder sur le site internet de la ville en question. Bon ski!

    Mont Biencourt, belle découverte ! 02 mars 2020

    Le Club de ski Mont Biencourt en vaut le détour !

    La relâche est une période idéale de l’année pour sortir du quotidien, voyager et faire d’autres activités. De passage dans la région du Bas-Saint-Laurent, j’ai planifié d’aller visiter une station que je n’avais jamais skié. Le Club de ski Mont Biencourt, situé dans la ville du même nom dans la MRC du Témiscouata, est l’une des rares stations au Québec avec un domaine skiable à 100 % de neige naturelle.

    Le chalet avec bar, spectacles et cafétéria est aussi le lieu de rencontre des motoneigistes de la région.

    La montagne nous propose une bonne variété de pentes sur une dénivellation de 185 mètres. Dans ces 13 pistes, nous pouvons y retrouver 4 sous-bois et un parc à neige (nouvellement aménagé). Deux remontées de type téléskis doubles desservent le haut de la montagne.

    De belles pistes bien damées dans le secteur intermédiaire à notre arrivée.

    Un grand chalet rénové depuis quelques années accueille chaleureusement les adeptes de la glisse ainsi que les familles venant pour glisser sur la pente à tubes.

    Comme à mon habitude pour mes nouvelles stations, je skis les pistes dans l’ordre sur le domaine skiable. Les noms des pistes ne sont pas indiqués dans la montagne, mais uniquement sur les cartes. À mon arrivée, vers 9h30, j’ai remarqué que les pistes avaient été damées depuis peu car la surface était assez molle. C’est toujours un immense plaisir à skier une nouvelle station et de découvrir chacune des particularités de ses pentes. Par ailleurs, ma surprise est de constater que cette station ne possède pas de télésiège et cela peut rendre difficile la remontée pour les tout-petits.

    Direction le téléski pour la première remontée de la journée !
    Peu d’achalandage en ce début de journée. Une seule des deux remontées est en fonction.

    J’ai eu droit à un très bel accueil de la part de Mme Tremblay qui est au service à la clientèle de la station et avec qui nous avons discuté sur les conditions d’enneigement et sur le travail des pistes. La station est divisée en deux. D’un côté, les pistes larges, de facile à intermédiaire qui sont toutes bien damées et de l’autre, des pistes plus difficiles laissées au naturel. Que dire des superbes conditions que nous avons eus aujourd’hui étant donné la bordée des derniers jours. J’ai skié sur presque toutes les pistes. Cependant, mes préférées ont été La Panoramique (piste 3) et La Nouvelle (piste 5).

    Piste 3 : La Panoramique… notre coup de cœur !
    Piste 5 : La Nouvelle
    Piste 1A : L’invitante

    Un achalandage modéré en ce lundi à la station en ce début de la semaine de relâche, mais aucune attente pour la remontée. L’attente est surtout à la cafétéria ou les employés essaient de répondre rapidement à la demande. En après-midi, la tire d’érable était au rendez-vous pour tous et les glissades sur tube étaient gratuites pour les enfants.

    La glissade sur tubes était très populaire et le tire d’érable était gratuite pour les enfants.
    La légendaire mascotte « Prudentski » !

    Biencourt est une belle station familiale avec un cachet authentique sans oublier l’accueil du personnel. C’est vraiment une belle découverte pour moi ! Une station à visiter !

    Bon ski !

    Mont Grand-Fonds, enseveli sous des tonnes de poudreuse! 28 février 2020

    Selon nos estimations, la station a été ensevelie par plus de 50 cm de poudreuse sèche et légère dans les dernières 24 heures. Aucune compaction ni aucun amoncellement par le vent, qui est demeuré discret la journée entière. Une neige abondante et d’une qualité à faire rêver le skieur le plus exigeant. Il fait -10°C, c’est parfait !

    Un moyen comme un autre pour évaluer la profondeur de neige…

    Nous arrivons à la station tout juste avant l’ouverture du télésiège, ce qui nous positionne dans la 20e chaise environ. Trop loin pour espérer profiter des premières traces dans le secteur du Lynx où tous se précipitent. Mais peu importe, car la neige vierge était partout. Tous les choix sont bons. Les pistes situées à gauche de la Mary Grace étaient toutes laissées au naturel. Du télésiège, nos yeux se portent sur la Petoche (9) et la Téméraire (9A), qui semblent oubliées par la meute d’affamés. Nous y ferons les premières traces dans une neige qui dépasse nos genoux. Sans exagérer ! La faible résistance offerte par la neige nous permet d’accélérer et de disparaître dans un nuage poudreux.

    La Téméraire vierge…
    Premières traces dans la Téméraire.
    Premières traces dans la Chouenneuse.
    Perdre un ski dans toute cette neige exige une longue recherche…

    Chaque descente est incroyablement satisfaisante. Tellement qu’il faut la refaire une seconde fois avant de choisir une autre piste. Pourquoi risquer d’autres conditions quand nous venons de vivre l’extase ? Chaque piste est si belle que l’on ne veut plus la quitter. Mais à chaque fois que nous osons, nous flottons sur le même nuage.

    La Nagano en milieu d’avant-midi.
    Le Mur…avec de la neige à la taille…
    Le Nid d’aigle.

    Arrivé en bas, tout ce qui compte est de retrouver le sommet au plus vite. Et comble du bonheur, il n’y a pas d’attente au télésiège; typique du Mont Grand-Fonds…

    L’attente vers 13h30.

    La seule chose qui nous aura arrêtés est la cloche de 15h45. À ce moment, les pistes et sous-bois demeuraient bien garnis en gros amoncellements de neige prêts à exploser sous nos skis. Le soleil, timide jusque là, illumine les pistes à la toute fin :

    L’Émérentienne comme avant-dernière descente.

    Des conditions qui augurent très bien pour la relâche qui commence. D’autres flocons sont annoncés dans les prochains jours, aucune pluie en vue. Pour nous, une journée qui se termine sur le goût d’y revenir… Dimanche prochain en ce qui nous concerne ! Bon ski et bonne relâche à tous !

    Fernie Alpine Resort, neige légendaire , 12-13-14 février 2020

    En s’autoproclamant « légende » avec sa moyenne de 11 mètres d’or blanc par année, Fernie Alpine Resort ne diminue pas les attentes. On pourrait penser au coup marketing trop fort, mais ça serait mal connaître l’endroit. On y est inévitablement accueilli par un employé de RCR qui a toujours à cœur notre humeur du moment. L’atmosphère est détendue, les gens sont relâchés, la neige est parfaitement légendaire à chaque descente. Retour sur une découverte inoubliable…

    Lizard Bowl, après un petit 15 cm. À 10h, c’était encore traçable pour longtemps !

    Tomber en amour ne s’achète pas, ne se planifie pas, ne se contrôle pas. Ce sentiment naît en nous inconsciemment. Il peut se présenter sous forme de coup de foudre ou alors prémédité d’un espoir qu’on s’est proprement forgé.

    Un voyage amène toujours son lot d’émotions fortes et de déceptions inévitables. On ne connaît simplement ni l’heure ni la journée de ces moments. On se fait un scénario en tête, inventé par une photo parfaite prise au meilleur moment des 10 dernières années.

    Fernie figurait depuis longtemps parmi une destination à visiter.

    Lorsqu’on découvre une montagne pour une première fois, le coup de foudre peut être facilement généré avec un ciel bleu, un soleil chaud et une vue de carte postale. Si on aime la poudreuse à n’en plus finir, alors que 32 cm sont tombés la veille, la vente est aussi facile.

    À Fernie, les attentes étaient incroyablement élevées. Pourtant, au premier matin, il aura fallu d’un petit 6 cm tombé dans la nuit, d’un ciel nuageux et seulement 3 virages dans la Falling Star, une piste intermédiaire de 5 km travaillée, pour en faire incontestablement une de mes 5 destinations favorite de ski, toute catégorie confondue.

    Siberia Bowl, #1 Falling Star

    Sa manière de nous présenter son environnement était peut-être banal (à regarder la vue.. pas tant finalement !), mais Fernie savait ce qu’elle faisait. Cette ville, située à trois heures de route au sud de Calgary, a tout pour séduire. Elle est gardée vivante par 4000 habitants au cœur des Rocheuses en Colombie-Britannique. L’hiver, la mentalité est assez simple, la priorité est à la poudreuse.

    La fameuse règle du 15 cm affichée sur la porte d’une boutique. S’il a beaucoup neigé la veille, les portes sont fermées jusqu’à midi. C’est ce qu’on appelle profiter correctement de la vie.

    La renommée des bols et leurs particularités

    Fernie s’est forgé une réputation grâce à ses 5 bols. L’ouverture ronde permettant des lignes incalculables, suivie du trou rempli de neige dans lequel on s’enfonce est simplement magique. Quiconque expérimente pour la première fois un de ces bols est inévitablement surpris par le vaste terrain de jeu. Recevant en moyenne 11 mètres annuellement, la neige est continuellement renouvelée et tout ce qu’on peut voir sur les médias sociaux stéréotypés n’est pas si exagéré. Ce ne sont pas les cadeaux du ciel qui manquent.

    L’approche du Cedar Bowl
    Cedar Bowl, #76 Cedar Ridge

    Le Siberia, le Timber, le Currie, le Lizard et le Cedar Bowl offrent des environnements distincts. On a l’impression d’être sur 5 montagnes différentes, mais avec toujours la même neige parfaite. Sa composition d’humidité ne la rend ni trop sèche, ni trop lourde. L’immense domaine skiable de 143 pistes permet de préserver des belles conditions longtemps.

    Currie Bowl, #21 Currie Glades

    En se concentrant seulement sur le ski, trois jours au minimum sont à prévoir pour découvrir ses endroits préférés et parcourir les 5 secteurs. En prenant le temps d’admirer le paysage, on peut y passer une belle semaine sans ressentir le besoin de changer d’air.

    Timber Bowl

    L’ambiance Fernie

    La ville compte plus de 100 boutiques, restaurants, galeries d’arts, musées.

    La 2e avenue. La montagne à l’arrière est toujours visible peu importe où l’on se trouve en ville.

    L’après-ski au réputé Griz Bar (à la station même) ou encore la microbrasserie Fernie Brewing Company à l’extrémité de la ville comblera le côté social alcoolisé.

    Griz Bar
    La microbrasserie

    Il m’est déjà arrivé de vouloir aimer une montagne, puis pour une raison inexplicable, la magie n’opère pas, la symbiose entre la nature offerte et l’humain n’est pas compatible.

    On peut adorer notre auto, maison, vélo, paire de ski. C’est facile de les commander ou les changer selon nos intérêts, nos besoins.

    C’est une toute autre sensation unique de réaliser qu’une montagne peut nous procurer autant de bonheur, de joie et d’avoir en même temps le goût de la partager avec tout le monde. Il y a une certaine culture dans le ski où on tend à être parfois égoïste et vouloir conserver son domaine pour soi.

    Lizard Bowl, #51 Cascade… comment peut-on vouloir garder ceci juste pour nous ?

    Comme une médaille, on veut partager Fernie avec la terre entière. N’importe quel amateur de notre beau sport mérite d’y faire des descentes légendaires.

    Mont SUTTON, Poudreuse inespérée, 1er mars 2020

    Êtes-vous prêt pour la surprise ? Alors qu’il mouillait durant la journée de jeudi dans les Cantons de l’Est, la plupart des régions du Québec ne recevaient que de la neige. Le regard étant braqué sur d’autres régions, la déprime s’installait tranquillement, mais ce fut de courte durée… depuis, c’est de la poudreuse pour tous au Mont SUTTON !!!

    #50 Sélection

    3 bordées en 3 jours pour plus de 50 cm

    La neige est arrivée tardivement jeudi dans la nuit à Sutton, si bien que vendredi, le compteur était à 25 cm ! Samedi matin, c’était 36 cm en 48h, puis ce dimanche alors que 10-12 cachottiers centimètres sont arrivés de nulle part, le résultat final des 3 bordées en 3 jours est de 42 cm à la base et 53 cm au sommet. Le miracle (microclimat) des montagnes vertes dont Sutton fait partie s’est encore présenté.

    #54 Bou-bou

    60 pistes, mais 204 jonctions

    Une des particularités de Sutton que j’adore est la manière de faire sa propre combinaison à chaque descente. On peut être 4 coureurs des bois à partir en haut depuis un endroit commun, retourner tous à la même remontée en bas et à travers ce parcours, s’être promené via 3 pistes chacun sans jamais se croiser ! C’est une facette de la station que j’adore où même si on veut faire 2 fois la même piste, on finit souvent par se faire prendre au jeu et choisir un embranchement à gauche, puis bifurquer à droite. Au final, chacun fait son trajet selon son goût du moment (ou forme physique !) et on se retrouve au télésiège pour échanger sur nos découvertes. La monotonie ne s’applique pas.

    #41 Alpine, #42 Escapade ou #43 Iroquois… un monde de possibilité.

    9 télésièges ouverts = pas d’attente

    Il y a une tendance depuis un certain temps à amener les chasseurs de poudreuse à Sutton et l’achalandage aux chaises en prend un coup. Aujourd’hui, il n’y avait pas d’attente, au grand bonheur de tous, sauf parfois au télésiège #2 de façon négligeable. Lorsqu’on se présente en station, c’est pour skier et non pas pour attendre en file. Quand les 9 télésièges sont en fonction, on a l’impression de se retrouver un peu comme dans l’ouest, où l’attente est souvent inexistante. Je suggère fortement à la direction de revoir sa stratégie sur l’ouverture des remontées. Évidemment, il y a un coût relié aux opérations de celles-ci, mais si on hésite à se présenter durant la fin de semaine quand il a neigé, ça devient un problème. Un dimanche de relâche comme aujourd’hui prouve qu’on peut skier à Sutton sans attendre lorsque les efforts sont déployés.

    Comme il n’y avait pas d’attente, je n’ai pas de photos. Regardons plutôt les sous-bois qui n’ont rien à envier à personne !

    #42 Escapade

    Secteur débutant et intermédiaire pour 25$

    Saviez-vous que Sutton offre maintenant la possibilité de skier la partie débutante de son domaine pour aussi peu que 25$ ? C’est une offre incroyablement abordable pour les familles ou ceux qui ne s’aventurent pas dans les endroits plus avancés. Mont SUTTON étant une montagne relativement difficile pour les skieurs moins expérimentés ou qui apprennent à négocier les sous-bois, l’accès au télésiège #1, 2o et #3 permet quand même de profiter de très belles pistes, que les experts skient à chaque visite de toute façon lorsque les jambes ne suivent plus.

    #3 Starlet

    Pour les extrêmes, lorsque la neige s’est accumulée généreusement, le ski de forêt permet d’expérimenter un peu la sensation du hors-piste, sans avoir à faire l’effort cardio-vasculaire pour la remontée.

    Les sous-bois sont magiques présentement et bien que les prévisions semblent montrer un mercure à la hausse, il ne faut jamais trop se fier aux prévisions négatives à Sutton. La preuve, il n’y a personne qui avait vu venir le 10-12 cm pour dimanche matin.

    #18 Sous-bois II

    Mont Édouard, comme je l’aime! 29 février 2020

    La Montagne en Feu

    Lors de la semaine de relâche, La Montagne en Feu un organisme entièrement bénévole organise plusieurs activités avec animation tous les jours de la semaine. Il porte bien leur nom pour montrer tout le plaisir qu’il y aura à la station pour les grands et les petits. Ce samedi, la station de radio Rouge FM était dans la place pour faire de l’animation au bas des pentes en attendant notre place dans le remonte-pente principal qui nous transporte vers ce merveilleux monde de neige !

    Pourquoi ne pas passer le temps en bougeant sur YMCA ! La musique dans le « prélart » nous donnait le goût de danser tout en se laissant emporter par les grandes chaises à quatre places.

    Un peu de neige qui tombe sur les airs de YMCA

    Un chiffre: 80 cm

    Les 80 cm de neige inscrits sur le site web de la station ont transformé la montagne en un merveilleux monde enneigé. Les conditions étaient excellentes: aucune piste glacée et le damé enfonçait sous nos planches. Un Mont Édouard comme je l’aime ! À dire vrai, à chaque fois que la neige est abondante, cette montagne devient étincelante comme les yeux des skieurs et planchistes qui s’y retrouvent. 

    Les sous-bois ont tout pour vous attirer vers ces amoncellements de neige poudreuse qui nous donne le sourire à chaque fois que l’on fonce dedans. Même les pentes à bosses te disent un petits coucou et te crient « Vient-en aujourd’hui, tu vas négocier mes bosses sans aucun problème ». Même si tu sautes mal une bosse, toute cette neige est là pour amortir ton mauvais atterrissage. C’est juste du grand WOW en majuscules !

    Quelque part dans L’Anjeannoise (9) vers la Passe des Roches (3) pour s’en aller vers la passerelle
    Pente à bosses La Béluga (1)

    Le secteur Nord-Est

    Quand on parle du Secteur Nord-Est on peut le décrire comme un immense sous-bois. Il est si bien aménagé que les arbres sont tes amis et ne viennent pas te rendre visite à l’improviste. La surface à skier est si énorme que chaque fois que nous y sommes allés, toutes nos traces sont passées par des chemins différents. Entre chaque arbre un petit rebond tout en douceur se faisait ressentir sous ma planche. L’atterrissage en lieu sûr nous donnait le goût de simplement recommencer à l’infini !

    Le sous-bois Secteur Nord-Est
    Voyez l’épaisse neige encore après 48h !

    Achalandage dû à la prévention

    Vers la fin de l’avant-midi, la station a dû fermer le remonte-pente principal par prévention, car le personnel avait constaté un petit pépin. Cette fermeture a duré une trentaine de minutes, mais a occasionné un achalandage monstre sur de la remontée en mi-montagne. À notre grand malheur, nous n’avions plus accès à tout le domaine skiable. Par chance, le problème a été réglé rapidement pour nous redonner notre belle montagne !

    File mi-montagne avant qu’on décide d’aller dîner !
    La file mi-montagne s’est allongée à une vitesse monstrueuse !
    « Les patients » qui attendent l’ouverture imminente du remonte-pente principal

    Malgré tout, la journée a été merveilleuse avec toute cette neige tombée au Mont Édouard, c’est la place à aller visiter durant votre semaine de relâche. « Bonne Relâche à tous ! »

    BURKE, RAPPORT QUALITÉ-PRIX IMBATTABLE, 29 FÉVRIER 2020

    Il existe une montagne à environ 45 minutes de la frontière qui possède tous les ingrédients nécessaires pour une journée de ski réussie. Cette station s’appelle Burke Mountain Resort. On peut y skier un samedi suivant une grosse bordée de neige sans avoir à attendre trop longtemps pour la remontée, en embarquant souvent immédiatement même. De plus, les remontées quadruples qui donnent accès au domaine skiable sont très rapide. Quand on se rend à Burke, c’est pour skier. On n’attend pas en ligne ici et il ne faut pas contourner un village pour se rendre aux remontées. Le dénivelé d’environ 600 mètres est comparable à toute autre station dans l’est.

    Il neigeait fortement par moments aujourd’hui.

    Par contre, Burke ne jouit pas de la réputation des autres stations du Vermont. Aussi, la station se situe en dehors de la chaîne principale des montagnes vertes. Ceci veut dire qu’il neige un peu moins ici comparé aux autres stations à l’ouest et au nord. Tout de même, il est neigé environ 20 centimètres ici depuis jeudi. La neige a permis l’ouverture de 100 % des pistes et sous-bois à travers le domaine skiable. Vingt centimètres, c’est un peu moins que ce qu’il est tombé sur plusieurs autres stations dernièrement. Toutefois, c’est amplement suffisant pour avoir une belle journée de ski.

    Dixiland
    Border Line
    Scooby Doo

    Le sommet de Burke Mountain est desservi par une seule remontée: le Mid-Burke Express. Vous pensez peut-être que celui-ci n’est pas assez pour vous garder occupé durant toute une journée… vous avez tort! Il y a une belle variété de pistes à Burke. Les pistes damées comme la Dipper et la Willoughby sont rapides et abruptes. Les sous-bois Jungle et Dixiland sont longs et pleins de défis. Il y a de tout pour plaire à Burke, et ce, sans avoir à attendre – le tout sur un plus grand dénivelé que ce à quoi la grande majorité des remontées ailleurs nous donne accès. Voilà la principale raison pourquoi j’ai choisi Burke comme destination aujourd’hui.

    Jungle
    Powerline
    Rerun
    Achalandage à Burke? Jamais.

    Si vous aimez les aubaines, lisez bien ceci. Burke vend TOUJOURS ses billets au prix de 2 pour 1 aux Québécois. Encore mieux, vous pouvez payez vos billets au pair en argent canadien. Voilà maintenant une deuxième station du Vermont qui accepte les paiements au pair en argent canadien. Alors, si vous êtes deux, vous pouvez skier Burke n’importe quelle journée de la semaine pour 37.50 $ CAD ! Aussi, si vous avez n‘importe quel abonnement de saison d’une autre station, vous pouvez skier pour 45 $.

    Burke offre un des meilleurs rapports qualité-prix dans l’industrie du ski. À vous de découvrir ce merveilleux secret caché !

    Le Massif de Charlevoix, journée neige et lumières, 28 février 2020

    Les skieurs et planchistes ressemblaient à de petites abeilles vendredi au Massif de Charlevoix. Du Camp-Boule au Cap-Maillard, ça butinait le domaine skiable à la recherche de la précieuse neige tombée en abondance depuis la veille. On a rapidement la piqûre de ce genre de journée.

    40 cm sous les planches

    Le site du Massif indiquait 38 centimètres tombés au cours des 24 dernières heures. Les optimistes comme moi peuvent facilement arrondir à la dizaine supérieure. La journée a donc commencé avec 40 centimètres sous les planches et l’espoir de tracer une montagne.

    La Lavoie au Camp-Boule.

    Le Camp-Boule semblait tout indiquer pour entamer la matinée dès l’ouverture. Les vents violents qui sévissaient, au sommet seulement, paraissaient peut-être moins susceptibles de nous faire front dans cette partie de montagne.

    Quelque part dans La Dominique-Maltais.

    Premiers sur la ligne de départ, les deux compères et moi avons pu facilement tracer les quatre premières pistes de la journée. La Bouchard et La Lavoie se sont dévalées sur une neige poudreuse quand même assez sèche. Aucune trace autre que les miennes lors de mon passage. Rien à voir avec la poudreuse collante reçue à Québec. Que du plaisir moelleux, sans effort et tout en douceur.

    Les arbres pour abri

    Le reste de la journée s’est majoritairement déroulé dans les sous-bois. Après que nous nous soyons attaqués à La Dominique-Maltais et à La Fortin, toujours dans le Camp-Boule, nous nous sommes dirigés au coeur de la montagne pour réessayer L’Estran, le petit nouveau sur la liste des sous-bois chouchous.

    L’Estran est un sous-bois qui gagne à être connu.

    Ce sous-bois considéré comme « difficile » est accessible par La Prairie. Pour le skieur intermédiaire qui souhaite hausser son niveau de ski, il s’avère un choix idéal. Pour l’expert, il représente un bel intermède avant de reprendre du collier dans plus costaud.

    Le défi Cap-Maillard

    C’est ce que notre trio a fait en partant à la conquête du Cap-Maillard. Ma dernière aventure dans le sous-bois L’Artimon n’avait pas été concluante en raison du manque de neige et d’un fond durci.

    Un sous-bois fait en journée. La Chaudière? L’Artimon? La Dominique-Maltais? L’auteur de ces lignes a vu trop d’arbres et ne s’en rappelle plus.

    Cette fois, la pente abrupte n’avait rien d’effrayant avec la quantité de neige tombée. Le bois serré demande des virages rapides et un bon contrôle de la vitesse, mais quelle piste! À découvrir, ou comme pour moi, à redécouvrir.

    La légendaire 42 représente toujours un beau défi même pour le skieur expérimenté.

    Sa voisine, La 42, avec ses bosses surdimensionnées, avait de quoi chauffer les quadriceps. Que dire de cette piste légendaire, sinon qu’elle est toujours à la hauteur des attentes dans des conditions de neige fraîche abondante.

    Neige et lumières

    Tout au long de la journée, la montagne a offert ce qu’elle a de mieux comme conditions. Sûrement l’une ou sinon elle est la plus belle journée de la saison au Massif de Charlevoix. Ce que l’on oublie souvent, moi le premier, c’est de profiter des décors et des ambiances. À ce chapitre, la station a aussi beaucoup à offrir.

    Ça soufflait fort au sommet.
    Une vue à partir de la remontée Le Maillard-Express.

    À notre arrivée, le Soleil pointait avant de se camoufler graduellement derrière les nuages. Et la neige s’est remise à tomber après l’accalmie en matinée. D’une descente à l’autre, la lumière changeait, donnant des perspectives différentes au grandiose décor de Charlevoix sur fond de fleuve.

    Et comme le ski sans l’après-ski, ce n’est pas du ski. Il fallait célébrer cette seconde journée de poudreuse en trois semaines au Massif. Les abeilles le méritaient bien… biz biz biz.

    Mont Sainte-Anne, 40 cms et ça tombe encore! 28 février 2020

    La station annonce sur son site Internet avoir reçu 40 cms dans les dernières 24h. Avec les rafales de vent qui ont forcé la fermeture de la station tôt dans la journée hier, les attentes de poudreuse étaient grandes. De plus, depuis la semaine dernière suite à la fermeture des télécabines, le versant ouest est accessible en semaine. À ce sujet, pas de nouvelles de ce qui se passe avec la remontée. Dès que la station en saura plus, elle en fera l’annonce sur son site Internet ainsi que sur sa page Facebook. Avec le domaine skiable presque entièrement accessible, la journée s’annonçait bonne, et elle le fut!

    L’ouverture en semaine se fait à 9h et à mon arrivée vers 10h, le stationnement est beaucoup plus rempli qu’un vendredi régulier. Appréhendant la file monstre à la remontée, je suis agréablement surprise de constater que l’attente y est presque nulle. Ce sera ainsi toute la journée, autant au nord, au sud, à l’ouest et dans le secteur experts. Outre la première heure où, selon plusieurs skieurs rencontrés dans les remontées, il y avait de l’attente, c’était une journée sans attente, au grand plaisir des gens présents. Dans les pistes, on croise peu de gens, on ne se pile pas sur les skis!

    40 cms de belle neige, ça change une montagne. Le sous-bois sont très beaux, on ne touche jamais le fond. La Vital Roy est particulièrement belle aujourd’hui. Dans les bois, on entend beaucoup de cris de joie, on voit des sourires sur les visages. On sens les gens décontractés, heureux de profiter de la journée. Le soleil aura été absent toute la journée, la neige, elle, continue de tomber.

    Le mercure descend de quelques degrés au cours de la journée, ce qui garde la neige molle et permet de s’amuser dans les bosses formées en piste. Ce n’est pas désagréable du tout de passer la journée dehors sans gros vents, sans gros froids, sur une neige qui ne se dégrade pas. Le redoux de cette semaine a certainement laissé quelques plaques durcies ici et là, mais elles ont bien été recouvertes par la nouvelle neige et c’est rare, très rare d’entendre les skis gratter la neige durcie aujourd’hui.

    Plusieurs pistes ont été laissées au naturel. On y perd facilement nos palettes de vue. Du côté ouest, le vent est un peu plus présent et dans le secteur expert également, mais rien pour nous empêcher d’en profiter pleinement.

    C’est une journée où les jambes travaillent beaucoup et terminer avec quelques descentes dans les pistes damées s’imposait après avoir amplement profité des sous-bois partout sur la montagne. La Pichard n’a aucune plaque durcie, aucune glace. Les skis mordent encore très bien dans la neige en fin d’après-midi alors que c’est le temps pour moi de rentrer.

    Ce soir aura lieu la descente à la lampe frontale à 21h30 et dès demain, 29 février, la montagne passe en mode relâche avec plusieurs activités proposées. Consultez le site Internet de la station pour plus de détails.

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