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    Massif de Charlevoix: La tête dans les nuages, 15 février 2021

    Seul au monde

    La journée a commencé par la vue d’un magnifique orignal qui me barrait la route. Aujourd’hui, on peut dire que j’ai profité de la journée au maximum. Comme il n’y avait pas beaucoup d’achalandage en ce début de semaine, j’ai optimisé les descentes jusqu’à en avoir mal aux jambes… ce qui n’est pas difficile avec 770 mètres de dénivelé. Dans plusieurs pentes on dirait que j’étais seule au monde, ce qui me permettais de faire des grands virages en « S » à volonté. Il y a un moment de la journée où j’ai skié dans un nuage de brume, j’ai vécu un moment de solitude qui était agréablement apprécié. C’était spécial de ne pas voir plus de 20 pieds en avant ni la vue emblématique du fleuve.

    Dans la Gagnon

    Hors norme

    Pour la mi-février, la région de Charlevoix n’échappe pas comme d’autres régions au manque de neige, mais comme le bon vieux proverbe le dit : quand on a pas ce qu’on aime, on aime ce que l’on a. Le sous-bois Dominique-Maltais était intéressant, mais il fallait constamment être sur nos gardes face aux roches et aux différents obstacles. Par contre, bien que court, j’ai bien aimé le sous-bois la Rigolette qui n’a pas trop d’inclinaison et qui est bien fourni en neige. La piste très pentue la Fénomène était à bosses aujourd’hui et le couvert de neige était très mince par endroit, surtout au début de la pente où on voyait très bien la végétation. Mais plus je descendais, mieux j’appréciais la glisse.

    Dans la Rigolette
    Dans la Dominique Maltais
    Dans la Fénomène

    Le Yin et le Yang

    Pour les pentes damées, j’ai apprécié la Petite-Rivière, La Gagnon et la Jean-Noël puisqu’elles étaient bien travaillées, elles avaient une bonne base donc le fond n’était pas si dur. La largeur des pentes est agréable pour la liberté de nos prouesses. Par contre, j’ai moins aimé la Lavoie qui avait un fond durci et la neige était balayé par les skieurs et les planchistes. En général, la plupart des pistes damées étaient superbes.

    Dans la Petite Rivière
    La piste La Combe

    La petite précieuse

    Malgré mes couvre-bottes, j’ai toujours froid aux orteils lors de mes sorties de skis, alors je me suis munie de semelles chauffantes. C’était le grand jour pour les tester dans mes bottes de ski. Elles sont branchées dans des piles qui sont contrôlées via l’application Bluetooth sur mon cellulaire, c’est très simple à utiliser. COVID oblige, on doit se changer à l’extérieur ou dans la voiture… je commence déjà à geler des orteils. Je commence alors à faire chauffer mes semelles et croyez-moi ce n’est pas long que je les sens. J’ai bien aimé mon expérience aujourd’hui et je n’ai pas eu froid aux pieds, de plus ça aide beaucoup à les garder au sec bien entendu !

    Bien au chaud dans mes bottes
    Dans la Fénomène

    Sommet Saint-Sauveur, 15 février: Pédago, Ontario et recto-verso!

    La vue classique sur le chalet. On ne s'en fatigue pas. Tout le monde fait une pause ici pour embrasser du regard la magnifique vallée de St-Sauveur.

    Une journée pédagogique qui se déroule dehors

    C’est pédago pour pas mal de monde aujourd’hui. Je l’ai vite appris en voyant le nombre croissant d’enfants sur les pistes. J’adore voir toute cette marmaille jouer sur la neige et chanter des airs de La Traviata en skiant. Pavarotti a de la relève, c’est sûr. Le petit gars qui s’époumonnait en fausses notes derrière sa mère, en filant comme un démon, m’a fait sourire. Tiens, un cadeau pour comprendre le moment: https://www.youtube.com/watch?v=afhAqMeeQJk La joie à l’état pur! C’est précisément le sentiment général qui se dégage de cette journée de ski au Sommet Saint-Sauveur. Car s’ils sont nombreux à dévaler les belles pistes bien damées, et superbement recouvertes de neige légère, le buzz sur la montagne en est un de fête. Quand il n’y a pas d’école, tout va!

    Sonne le carillon, regarde le photographe et file le bonheur!
    Les adeptes du SnoPrk ne sont pas en reste.
    La note n’est pas tout à fait juste, mais l’émotion passe bien: Libiamo ne’ lieti calici!

    Et l’Ontario qui donne congé à ses familles

    Notre voisine s’est dotée d’une bonne idée en créant la Journée de la famille. En effet, c’est jour férié pour les Ontariens qui sont passablement nombreux ici aujourd’hui. Ils ont bien choisi: tant la destination que la température ou la qualité de la neige, tout concoure à faire de ce 15 février un moment festif en famille. Il y a beaucoup de skieurs, pourtant les attentes aux remontées sont raisonnables. Des employés dirigent le flot de circulation et regroupent les skieurs seuls en paires afin de minimiser les pertes de temps dûes aux chaises vides aux trois quarts. Donc, tout est bien huilé et le temps en descente est maximisé. De plus, le nombre de pistes et de versants (en incluant Sommet Avila) favorise la distribution des skieurs et planchistes sur le domaine skiable. En évitant la remontée centrale, il est possible de remonter avec à peine quelques minutes d’attente à chaque fois. C’est d’ailleurs du côté de Sommet Avila que je skie ma plus belle neige, sur L’Express Est. Wow!

    Le soleil demeure timide, mais le temps doux nous permet de s’en passer.
    Au débarcadère de la Côte 71, les petits regroupements sont fréquents. Pas d’inquiétude.
    Une passion transmise de père en fils.

    Des deux côtés de la montagne

    Longtemps, Sommet Saint-Sauveur a traîné la réputation d’être une destination de show-offs. J’ai toujours cru que c’était incorrect et totalement injustifié. Je crois bien que tous les skieurs savent en effet qu’il s’agit bel et bien d’une destination pour tous. Que l’on soit débutant ou expert, télémarkeur ou planchiste, tous y trouvent leur compte. C’est grâce au nombre, à la variété et à la qualité de son enneigement que la montagne a établi sa solide réputation. Moi qui voyage beaucoup entre les stations de ski pour m’acquitter de ma tâche de chroniqueur, je trouve toujours au Sommet Saint-Sau (pour les habitués) de quoi satisfaire mes ardeurs. À mon avis, mon plaisir sans cesse renouvelé tient au fait que je me promène partout sur la montagne, d’un bout à l’autre du domaine skiable. C’est mon recto-verso, ma façon de voir les deux pôles du domaine: Saint-Sauveur, à proprement parler, et le versant Avila. Il s’agit véritablement d’une double destination extrêmement populaire pour les 7 à 77 ans (il serait plus juste de parler des 3 à 88 ans). Au fait, la nuit prochaine et toute la journée de demain verront s’accumuler une bonne quantité de flocons moelleux et légers. Si vous sentez une petite toux au fond de la gorge (aussi imaginaire fut-elle), ce sera le temps de prétexter une skinusite!

    La vallée est superbe!
    C’est avec les fesses bien au chaud que j’ai emprunté la sextuple Sommet Express. Oui, la chaise est chauffante!
    Mon coup de coeur de la journée: ma rencontre avec ce sympathique couple de retraités au contact facile et généreux. Je vous salue, les valentins!

    Mont Adstock, matinée de bonheur, 13 février 2021.

    Mont Adstock, matinée de bonheur, 13 février 2021.

    Matinée glorieuse au Mont Adstock, près de Thetford Mines dans le centre du Québec. À mon arrivée, la fébrilité des jeunes de l’équipe de compétition était palpable. Enfin, ils ont pu se pratiquer ensemble avec leurs entraîneurs . On pouvait aussi voir des moniteurs donner des cours par petits groupes. D’ailleurs un des dictons de la station, si t’apprends à skier ici, tu peux skier partout. À voir aller les jeunes, c’est facile d’y croire. Les pistes expertes sont très abruptes.


    Le ski, sport individuel vous dites

    Comble de bonheur, j’ai rencontré des amis sur place, deux d’entre eux par un parfait hasard. Le ski est peut-être un sport individuel, mais tellement plus agréable à pratiquer avec des amis.


    La montagne trône en hauteur près du Grand Lac Saint-François et du Lac à la Truite. Un soleil radieux et un ciel sans nuages sur des pistes parfaitement damées, quoi demander de mieux. En écoutant la radio en direction de la station, on suggérait de rester chez soi à cause du froid. Baliverne !!! Le ski est un sport d’hiver et on doit s’habiller pour les conditions, sauf que le soleil nous chauffait le dos lors des remontées dans le télésiège. J’ai même eu chaud.


    La chance de pouvoir skier
    Nous sommes chanceux de pouvoir skier les pistes dans les stations du Québec et je ne parle pas ici de la pandémie. Les centres de ski ont dû faire des miracles avec les systèmes d’enneigement afin de combler le manque de précipitations jusqu’ici cet hiver. Adstock en est un bel exemple. Ses pistes abruptes, où il y est plus difficile de faire tenir la neige, étaient parfaitement couvertes. Tout au long de la matinée, on pouvait voir l’équipe de compétition locale s’entraîner sur une piste qui est restée en bonne condition. Adstock a installé un beau refuge tout neuf au sommet, mais malheureusement, pour des raisons hors de leur contrôle, celui-ci est fermé.


    Les stations régionales
    Nos régions regorgent de stations de ski où il est agréable d’y pratiquer la glisse. Adstock est un bel exemple. En Chaudière Appalaches et dans le centre du Québec, on peut pratiquer le ski dans plusieurs stations qui sont d’une grande importance pour les adeptes du ski et de la glisse. Combien de jeunes ont appris dans des plus petites stations. Moi le premier, j’ai fait mes débuts au Mont-Myrand, qu’on appelait affectueusement « la bosse Myrand » situé en plein cœur de Sainte-Foy. Que dire de Dominique Gauthier qui a débuté sa carrière au Centre de Plein Air de Lévis pour terminer parmi les meilleurs en coupe du monde de ski de bosses. Encourageons nos stations régionales qui forment notre jeunesse. Pour en savoir plus, visitez notre site sous l’onglet « GUIDE » 

    En terminant, j’ai une pensée pour mon ami Richard Setlakwe, un pionnier du ski à la station Adstock. Il n’était pas là lors de ma visite. Richard se remet d’un problème de santé et il est en convalescence. Au nom de Zone.Ski, je lui souhaite un prompt rétablissement. Notre chroniqueuse Geneviève Larivière avait fait un reportage sur Richard dans la série « les visages du ski ». Je vous invite à lire ce reportage ici : https://zone.ski/visage-du-ski-richard-setlakwe/


    Club Tobo-Ski, en mode hybride, 13 février 2021

    Une montagne bien exploitée

    J’ai découvert pour la première fois le Club Tobo-Ski en hiver. Une belle petite montagne où l’espace a été maximisé et très bien utilisé permettant ainsi de créer un centre de ski pour les résidents de Saint-Félicien et les environs. Toutes les parcelles du domaine sont exploitées, autant les bords de pistes que les îlots d’arbres entre chacune des pistes qui sert de sous-bois. Celui-ci est bien entretenu et certaines pentes sont de niveau difficile ce qui permet d’avoir une belle grande équipe de compétition que l’on appelle le Club Avalanche. Toute la matinée, les athlètes du club de compétition se sont entraînés dans la piste 6.

    La plupart des gens présents ce matin représentaient bien le Club Avalanche. « Manteau noir et bleu »

    Ambiance chaleureuse

    Toute la journée, il y avait une belle ambiance à la station. Autant parce que les gens se connaissent, que pour la musique avec le son à plein régime qui se propage jusqu’en haut de la montagne qui nous donne envie de bouger ! Tout le monde semblait heureux de skier et le respect des règles sanitaires était exemplaire. Enfin la zone orange! Cela nous donnait accès au restaurant pour le dîner. C’est génial pour moi qui a fait 1 h 30 de route sans avoir apporté de lunch. 

    On voit entre les arbres que l’endroit a été aménagé afin d’inclure des sous-bois.
    Un parc à neige est situé à droite de la familiale.

    Tantôt planche à neige, tantôt fatbike !

    Étant donné que cette station est loin de chez moi, j’ai décidé d’y aller en mode hybride. J’ai donc apporté ma planche à neige pour l’avant-midi puisque c’est souvent moins peuplé et que c’est plus propice à l’exploration de la montagne. En après-midi, j’avais prévu découvrir les sentiers spécialement aménagés pour les vélos à roues surdimensionnées. Ayant déjà roulé au centre Tobo-Ski en été, j’étais impatiente de voir comment c’est en hiver. Ce fut une journée géniale et une très belle découverte.

    Dans La Desjardins, un sentier de fatbike de niveau facile à intermédiaire.
    À la croisée des chemins entre la boucle des sous-bois et La Desjardins.

    Le Club Tobo-Ski nous permet de faire une grande variété de sports d’hiver et d’été. Si vous n’y êtes jamais allé, vous devez découvrir cet endroit et la panoplie d’activités qu’on peut y pratiquer. Pour ma part, cette journée m’a convaincu de refaire la route tous les ans pour le plaisir d’autres sorties en mode hybride.

    Bromont Montagne d’expérience, 13 février: Comblé!

    Des pistes dans toutes les directions. La station a un grand domaine.

    Chaud, le Valentin

    Je sors de la maison, l’horizon bleuit lentement. Je devine les tons orange près de se pointer. Il est 6h15 et le thermomètre marque -26 degrés. Mon souffle se cristallise devant mes yeux. C’est joli, mais je n’oublie pas ce que ça signifie : il fait froid. Cependant, le silence de l’aurore et l’immobilité des cimes annoncent qu’Éole dort encore. Ça, ça augure bien. Pas de vent en vue. À mon arrivée à la station, il fait toujours -26 degrés. Toujours pas de vent, alors je souris sous mes masques (oui, oui les deux). Et c’est ainsi que se déroule toute cette journée fantastique : Éole est en grève, ou il boude, ou il fait la grasse journée. Quoi qu’il en soit, le froid ne se fait pas sentir. Au contraire, le mercure monte progressivement jusqu’à atteindre -14 en après-midi. Un vrai temps de Costa Rica. La glisse est superbe. Les pistes damées sont en parfait état, le corduroy est ferme et mes skis y mordent avec vigueur. Pas de glace. Skier tôt a ses avantages! Les pistes à enneigement naturel qui n’ont pas été damées, quant à elles, sont très fermes. Je skie surtout du côté des versants moins fréquentés et je m’en trouve comblé. Mon coeur de Valentin est bien au chaud aujourd’hui!

    Une remontée en gondole. La cabine VIP a même un foyer…
    Sur le versant de la Côte Ouest, nous sommes très peu nombreux.
    Et ce soleil qui réchauffe tout!
    Et re-soleil! Comme au Costa Rica.
    Au sommet, la vue sur les montagnes environnantes est toujours des plus saisissante. Bromont est un haut sommet dans la région.

    Peaux, poutine et bonheur

    En route à l’aube, je passe par St-Constant sur l’autoroute 30. Les longs et maigres bras sans doigts des éoliennes tournoient lentement dans le ciel. Des derviches sans inspiration. À quelques kilomètres de là, les deux cheminées de je-n’ai-jamais-su-quelle-compagnie toussotent langoureusement une fumée cotonneuse sur fond orangé. Les boules de ouate grise montent verticalement sans pencher ni d’un bord ni de l’autre. C’est ainsi, je l’ai écrit, il n’y a pas de vent. Cela contribue sans doute à inciter de nombreux skieurs et planchistes à faire l’ascension en peaux à la station. Le temps est sublime et il invite à accéder au sommet par ses propres moyens. Bromont Montagne d’expérience propose 5 sentiers d’ascension. Ils sont fort prisés aujourd’hui. Tout autant que le fin fumet de la graisse de friture à la base du versant du Village! Cette irrésistible odeur de frites et autres poutines me fait saliver. Les deux gars assis sur la banquette face au snack-bar se délectent d’une poutine fumante et dégoulinante de sauce. J’ai une pointe d’envie, car l’expression de leurs visages en dit long sur le délice posé sur leurs genoux. Je me contenterai de mon sandwich au poulet, dans l’auto de surcroît. Pour autant, le bonheur n’est pas que pour eux. Au contraire, bien que je passe toute ma journée sur des pistes vertes et bleues (jambe sensible oblige) j’éprouve le plus grand bonheur à carver sur des surfaces fermes et si peu achalandées. Bromont propose des vertes et bleues qui ne sont pas des chemins plats pour bébés-la-las!

    De sympathiques « skinneuses » en forme.
    L’ombre du bonheur.
    Sacré poutine au parfum irrésistible.
    Ma collation dans l’auto, loin des odeurs de frites…
    Pause à mi-chemin dans la très agréable piste verte Brome.

    Attendez-moi!

    Je n’étais pas venu à Bromont depuis deux ans. C’est moi qui a perdu au change, car cette station est fabuleuse. Le terrain est très varié et vaste. De plus, on y propose de longues pistes sinueuses de tous calibres. On y skie de tous côtés puisque les différents versants (cinq en tout) font face aux quatre points cardinaux. Cette grande diversité de terrains et de remontées permet de laisser de côté le versant du Village, le plus achalandé. Toutefois, les autres versants offrent un plus faible dénivelé. Je quitte la station vers 13h30 comblé et ravi d’avoir bravé le froid sibérien qui au demeurant n’était rien de plus qu’un ordinaire épisode hivernal bien de chez-nous! Oh, que je reviendrai très bientôt! Attendez-moi vous autres!

    Espace pause-repos bien ensoleillé.
    Au versant du Village, le plus achalandé, l’attente est bien peu longue.
    Et hop la vie! Y’en n’a pas de problème.
    Le Mont Soleil et sa belle pente-école est réquenté par les novices en plus d’être bien réchauffé par le vif soleil.

    Incendie à Gleason, 11 février 2021

    Photo Nicolas Dussault / Archives ZoneSki

    Un incendie fait rage ce matin à la station du Mont Gleason à Tingwick dans le centre du Québec. Les pompiers ont été appelés vers 6h30 jeudi matin, le feu faisait rage dans un garage, bâtiment des opérations. Les pompier de Tingwick aidés des sapeurs de Warwick et de Kingsey Falls travaillaient dur afin de stopper la propagation au nouveau bâtiment adjacent.
    La station a rapidement mis un message sur son Facebook, annonçant la fermeture pour la journée, invitant les clients à vérifier pour la suite des choses.

    Photo Dany Martel /Archives ZoneSki


    LE MESSAGE FACEBOOK DE LA STATION

    LA STATION SERA FERMÉE POUR AUJOURD’HUI En ce moment il y a un feu au bâtiment des opérations. Nous vous indiquerons si la station sera ouverte demain. Restez informé sur notre site Internet et page Facebook.

    Le journal La Nouvelle Union était sur place ce matin avec photos et images https://www.lanouvelle.net/2021/02/11/incendie-a-gleason/?fbclid=IwAR2jlpyLchhPJ_PJlqoVw6cizswYtSvYKcb39qUwaXdELYslGwmD8RTn0VA

    Avant de vous y rendre dans les prochains jours, verifiez avec la station.

    La Pensée ZoneSki

    Triste nouvelle pour la station. Souhaitons que les dommages n’affectent pas trop les opérations et que la station pourra reprendre ses activités très rapidement.

    Le Massif de Charlevoix, À couper le souffle, 10 février 2021

    La liste des classiques à faire au Massif de Charlevoix est longue. Une seule visite ne suffit pas pour mettre plusieurs crochets sur le répertoire.

    Avec 47 pistes d’ouvertes sur 53, même en semaine lorsque seules les remontées Grande-Pointe Express et Camp-Boule Express tournent, il est possible d’avoir accès au domaine entier.

    Lorsqu’on s’offre cette montagne loin des foules, on peut facilement satisfaire notre bonheur physique et mental du même coup.

    L’effervescence de la première descente

    Il y a très peu de station où l’on a le privilège de débuter la journée par une descente et non une remontée. Évidemment, il faut partir depuis l’accès via la route 138, car si on y va par le village de Petite-Rivière-Saint-François, on rate le coup.

    Chaque matin des dizaines de fidèles attendent au sommet la levée de la banderole rouge pour s’exercer en premier, même si ce n’est pas un lendemain de tempête. Ici, les premières traces ont toujours une signification bien particulière.

    L’attente est moins pénible avec cette vue au loin

    Plusieurs débutent par La Petite-Rivière, c’est un classique inévitable. Le chemin semble nous forcer à l’emprunter.

    La Petite-Rivière… sur le grand fleuve !

    Les descentes où l’on se prend pour des experts du grand slalom

    L’avantage de skier le plus haut dénivelé à l’est des Rocheuses canadiennes est qu’on finit tous par se faire prendre au jeu. Même les amateurs de courts rayons le diront, au Massif, on aime prendre des grands et longs virages.

    Quand on est seul, on en prend large

    La qualité de la neige en début de journée permet toujours d’effectuer des vitesses de croisière plus élevées qu’à notre normale, et ce avec un grand contrôle.

    L’incommensurable vue sur le fleuve

    Mis à part les sous-bois, peu importe la piste empruntée, elle vient automatiquement avec une vue imprenable.

    Plus la journée avance, plus on a tendance à en profiter d’avantage, possiblement dû aux très longues descentes jusqu’à la base, demandant un léger repos à nos jambes.

    Une petite courte du haut du Camp-Boule

    La piste Dominique Maltais, dans mon top 10 au Québec

    Contrairement à plusieurs, la première raison de ma visite au Massif de Charlevoix n’est pas pour me régaler de la vue imprenable via un autoroute damé. C’est certainement une justification valable, mais dans mon cas, ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est une descente avec quelques obstacles.

    Pour répondre à ce besoin, peu de tracés au Québec valent ceux de la Dominique Maltais, située sur le Camp-Boule.

    Premièrement, elle est toujours plus belle qu’on le croit. Même lorsqu’il n’y a pas eu une généreuse bordée depuis une semaine, il est possible de faire d’excellents virages dans une neige peu transformée. Elle est rarement grattée. Elle est à l’abris du vent, un peu du soleil et surtout très haute en altitude sur toute sa longueur.

    Une des entrées

    Deuxièmement, elle offre à mon goût tout ce qui est agréable dans un sous-bois : une variété d’arbres différents, des secteurs dégagés, d’autres plus serrés, des passages plus inclinés allant jusqu’à des endroits plus doux, donnant un certain répit à nos jambes.

    On fait son propre chemin

    Son nom revient évidemment à la talentueuse planchiste, nommée en son honneur suite à sa médaille de bronze gagnée aux Jeux olympiques de Turin, où le snowboardcross faisait ses débuts comme discipline. Il est facile de l’imaginer sur sa planche, parcourant sinueusement les encombres de toutes sortes.

    La sculpture est fidèle à l’athlète

    Pour moi, la Dominique Maltais est un incontournable lors d’une journée au Massif de Charlevoix. Je me fais un honneur de la prendre en filature au moins une fois. Comme tout bon inspecteur des lieux, je me laisse souvent prendre à y retourner au moins une deuxième fois, question de confirmer ma première supposition. Puis une troisième, si une tempête vient de déchaîner, une quatrième si les jambes répondent présentes, une cinquième lorsque je vis sans lendemain, …

    Une des portions plus « facile »

    On pourrait ajouter plusieurs autres classiques comme La Fénomène ou La 42. Évidemment, sans la remontée Maillard Express en fonction durant la semaine, il faut travailler un peu pour s’y rendre quelque fois.

    Allez, une petite dernière pour la liste : L’Archipel. C’est une belle piste intermédiaire (assez technique) contournant des arbres, formées de bosses.

    Intermédiaire, avancée, c’est selon

    Elle garde bien les jambes au chaud et procure évidemment un autre point de vue, on ne se tanne pas !

    L’Archipel avec la vue

    Massif du Sud, Une neige pas comme les autres, 6-7 février 2021

    Après avoir lu le récit de mon récent séjour au Massif du Sud (MDS) en Chaudière-Appalaches, vous aurez probablement une envie subite d’y planifier votre prochaine sortie en famille ou en couple et pourquoi pas, entre amis. C’est ce que j’ai fait ce week-end en réservant la très confortable Maison Nolet à Buckland via Air B&B (plusieurs options s’offrent à vous dans la région pour votre séjour, faites vos recherches!). Ce n’est pas un secret, mais la montagne vous sourira tous les week-ends, car elle est en opération du vendredi au dimanche (à l’exception des congés principaux, vérifiez le site de la montagne pour les dates). Non seulement la neige s’y accumule-t-elle toute la semaine durant, mais elle n’est pas travaillée quotidiennement (préserve sa fraîcheur et qualité naturelle), ni skiée en masse (peu ou pas de plaques de glaces ou surfaces béton) et vous réserve donc la plus belle neige à skier pour votre week-end! Le Directeur général de la montagne, Alain Contant, m’explique le slogan ‘La montagne de l’Ouest dans l’Est’. J’avoue que c’est carrément représentatif de la fréquente champagne powder qui s’y accumule, du type de pistes à y skier et de la relative haute altitude qui rend le tout possible.

    Du matin au soir, les conditions de neige restent essentiellement les mêmes, quand le soleil est présent les yeux se régalent.
    La neige fraîche du matin, un délice pour les skieuses et skieurs!
    Allez hop! dans la Cachetière (3) c’est plaisant de sauter les surplombs.

    Du haut de ses 915m, le MDS est une de mes destinations favorites dans l’Est, il figure dans les plus hauts sommets skiables. Je ne cesse de me réjouir à chaque nouvelle journée que j’ai le privilège d’y passer, vu l’impressionnante vastitude du domaine. Les pistes, sous-bois et recoins que vous pouvez y découvrir sont fort impressionnants et vous promettent de superbes descentes dans une qualité de neige unique au Québec. Quelques théories peuvent possiblement expliquer une neige vraiment différente au MDS. Tout d’abord, la distance du Fleuve Saint-Laurent rend la neige plus légère et moins chargée. Ensuite, les vents convergent sur la montagne et forment un micro-climat qui permet un enneigement faramineux et beaucoup plus fréquent que le prédit votre meilleure application météo. D’autre part, la forêt de conifères au sommet accumule une impressionnante quantité de neige (les fameux fantômes) qui génère un phénomène dont j’avoue n’avoir aucune preuve scientifique, qui parait-il régénère le nuage omniprésent et renouvelle fréquemment son manteau neigeux. Je ne sais pas si ces explications sont exactes ou vraies; mais l’important, c’est d’y croire et que ça marche! Ne me croyez pas sur parole, allez le constater par vous-même!

    Les fantômes du haut de la montagne donnent des airs dantesques en plus de contribuer au micro-climat.
    Ne me croyez pas sur parole à propos de l’unique qualité de la neige et des conditions de pistes, allez le constater par vous même.
    La grande majorité de pistes doubles diamants ont une impressionnante pente.
    Le bonheur de pratiquer les sports de glisse en montagne n’a pas de prix en plus de contribuer à oeuvrer sur la santé.

    Ce n’est pas un secret non-plus: le MDS est une montagne de prédilection pour la randonnée alpine, l’altitude y est pour quelque chose avec la limite forestière de conifères denses chargés de neige, ceci vous garantit de sublime sensations en y passant tranquillement lors de l’ascension. Une nouveauté cette année: un troisième itinéraire est tracé sur le flanc est de la montagne (itinéraire ‘A’). J’ai un faible pour le sentier ‘C’, sans doute mon favori par sa quiétude et la forêt qu’il traverse sur le flanc Ouest du domaine. Pour accéder au secteur des sous-bois double-diamants (pistes 2 à 8) mieux vaut gravir via la ‘A’ ou la ‘B’ quand même.

    Pause de remonte-pente en milieu de journée, la montée est vraiment paisible et reposante.
    Plus on grimpe, plus les arbres sont chargés, plus l’ambiance nous charme.

    Un fait marquant ne saurait être passé sous silence ce dernier week-end. En effet, les officiels de la Santé publique ont effectué une visite surprise et sont venus inspecter le MDS vendredi le 5 février 2021 pour valider l’ensemble des pratiques sanitaires. Leur rapport et observations les ont satisfait en tout point de vue, c’est plaisant à savoir. Des félicitations peuvent certainement revenir au personnel et à la direction bien attentionnés du MDS. Par contre M. Alain Contant est ferme que sa clientèle est franchement la plus grande responsable de ce succès puisque les consignes sont respectées à la lettre et la collaboration de ceux-ci est hors pair. Merci donc à vous: skieurs, skieuses et planchistes du Massif du Sud, de faire en sorte de préserver notre privilège incroyable de pratiquer la glisse.

    La station tient à reconnaitre sa clientèle en guise de succès de la toute récente inspection de la Santé publique en matière de mesures sanitaires.
    Gestion des espaces, maintien des distances et port du couvre-visage sont omniprésents. Les mesures sont clairement devenues seconde nature pour la clientèle du MDS.

    Un dernier mot sur l’achalandage, car avouons-le il faut parler. Le MDS n’échappe évidemment pas à l’achalandage du samedi commun à presque toutes les stations du Québec. C’est normal, les sports qu’on y pratique sont à la fois sécuritaires, génèrent la santé physique et mentale pour ceux qui s’y adonnent et ils sont prisés de beaucoup plus de gens qui n’ont pas accès à d’autres activités sportives. Songez aussi à votre station (peu importe laquelle) et le fait qu’elle ait sensiblement les mêmes coûts d’opération avec plusieurs sources de revenus absents. C’est le cas des services de restauration, du bar, de l’école de glisse et la limite de capacité de ses remonte-pentes. Bref, si on veut profiter du grand air, de la glisse fabuleuse, il faut être prêt à concéder quelque part, sans quoi votre montagne pourrait simplement devoir fermer ses portes. Je préfère largement patienter parmi les adeptes de ski joyeux, que de me morfondre à la maison si le ski n’est pas permis. Ajustez un peu vos attentes et allez jouer dehors, c’est simplement réconfortant et ça nous redonne du moral.

    Pratiquer le ski, c’est vivre sa passion en plein air. Les raisons sont multiple pour l’engouement et c’est tant mieux si plus de gens en profitent!
    À défaut de socialiser au chalet ou dans le bar, une pause en montagne pour rencontrer ce sympathique couple de ‘locaux’ et piquer une jasette d’une quinzaine de minutes.
    Vu la fermeture du chalet pour le service de restauration, pourquoi ne pas faire ça dehors?
    Bien au chaud dans ce sympathique abris de pêche devenu notre refuge repas par temps froid.

    Mont Sutton – Nous y sommes enfin! 7 février 2021

    La météo ayant choyé la région des Cantons de l’Est lors des derniers jours grâce à quelques bonnes chutes de neige, les stations de cette région ont donc été pour moi un choix logique aujourd’hui voyant sur leurs sites web respectifs l’ouverture de plusieurs pistes à enneigement naturel… Enfin! Ajoutez à cela une météo clémente digne de février avec un mercure près de -3, vous vous retrouvez avec d’excellents ingrédients. Le soleil s’est par contre caché toute la journée et nous avons même eu droit à quelques centimètres de neige très légère en après-midi, nous donnant au final des paysages féériques d’hiver.

    La couverture naturelle est enfin à la hauteur!

    En piste, la neige était essentiellement tracée mais certains bords de pistes nous permettaient encore de trouver certaines plaques de poudreuse. Il fallait un peu la chercher mais elle était là, juste un peu cachée. Le principal constat de la journée par contre: il y a enfin une base naturelle digne de ce nom au mont Sutton. Il est maintenant possible de skier les nombreux sous-bois sans trop être sur la défensive à chaque bosse de peur d’accrocher des obstacles tels roches, branches, souches, etc.

    L’essentiel des sous-bois ouverts de la station ont été visités par votre humble zoneskieur et je dois dire que c’était franchement agréable. Il faut préciser que les dameuses Tucker aident beaucoup à offrir une bonne couverture égale comme ici, dans le sous-bois Iroquois où les bosses ne sont pas géantes:

    Le ski dans les pistes dites « de forêt » est excellent, il est même permis de prendre certaines lignes plus agressives, comme Éric ici en action dans le sous-bois Crocodile:

    Les pistes du versant sud ont évidemment été visitées telles la Fantaisie, un peu grattée à certains endroits par contre mais très agréable. Ici, Maxime en action:

    Votre humble zoneskieur en action aussi:

    La station affichait 60/60 pistes ouvertes mais sur place par contre, c’était un autre constat: Entonnoir et Bou-Bou fermée.

    Côté attente: un dimanche dans les Cantons de l’Est avec ce genre de conditions attire les foules. L’attente était élevée en avant-midi aux télésièges II et IV et a atteint jusqu’à 15 minutes par descente. Il était cependant possible d’emprunter les télésièges 5 et 7 où l’attente était faible, voire nulle.

    La météo sera plus froide cette semaine avec quelques chutes de neige prévues dans la région. On entre vraiment dans le coeur de l’hiver où, enfin, le terrain skiable à enneigement naturel offre son plein potentiel. Profitez-en!

    Bon ski!

    Mont Gleason, comme sur des roulettes, 7 février 2021

    Comme sur des roulettes!

    Que ce soit les poulies des trois télésièges, les chenilles des VTT et BR, ou l’organisation des divers services, à Gleason tout roule comme sur des roulettes! Cet après-midi, la température est confortable mais hivernale avec un petit vent légèrement piquant ainsi que des flocons. La neige sur les pistes est à la fois moelleuse et rapide. L’achalandage y est modéré en raison de la limitation du nombre de billets que l’on peut acheter en ligne par jour. La gestion entourant la covid y est exemplaire. D’ailleurs, il n’y avait jamais plus de 5 minutes d’attente à l’un des trois télésièges que possède la petite station.

    La neige était belle et l’achalandage modéré
    Le chalet de ski est spacieux et bien organisé

    Un terrain propice à l’apprentissage

    Le Mont Gleason est une station familiale qui s’adresse aux skieurs débutants à avancés. Doté d’une pente-école indépendante, de deux pistes familiales et de quelques sous-bois dégagés et peu inclinés, il s’agit d’un endroit rêvé pour y faire ses premiers virages. La piste Pierre-Ling, située à droite sur la carte des pistes, est exceptionnelle par sa douceur, sa régularité et sa largeur qui en fait un lieu idéal pour les novices de tous âges en quête de confiance sur les planches. Rares sont les pistes familiales aussi parfaites! Lorsque vient le temps pour un défi supplémentaire, la piste Gaudreau convient parfaitement avec ses tournants et ses passages un peu plus abruptes. En raison de sa taille humaine, cette montagne est toute désignée pour s’initier à la montée avec peaux d’ascension qui gagne en popularité ces temps-ci.

    La piste familiale Gaudreau constitue un excellent second défi. On peut y voir en arrière-plan des grimpeurs en raquettes et en skis équipés de peaux d’ascension.

    Une belle progression!

    Pour une deuxième année de suite, je vais à Gleason accompagné de ma copine Julie qui en est à sa quatrième sortie de ski. Nous avions réservé la location de l’équipement en ligne et à notre arrivée, tout était prêt. Un système de rendez-vous fait en sorte qu’il n’y a jamais plus de trois clients en même temps dans la boutique de location. Le service y a été excellent si ce n’est que les jeunes gens qui assuraient le service auraient pu soigner leur langage lorsqu’ils parlaient entre eux en l’absence de superviseur.

    Julie a bien aimé sa journée en raison de la qualité des pistes destinées aux débutants et surtout de leur faible inclinaison. C’est fou comme elle a progressé, d’autant plus que cette station a un petit quelque chose de spécial, de soigné et de charmant qui fait en sorte qu’on s’y sent bien et en confiance. Notre seule déception de la journée fut que la chalet situé dans la montagne soit fermé en raison de la pandémie. Pour le reste, l’expérience globale a été à la hauteur de nos attentes et même davantage.

    Voici Julie à l’entrée de la piste Gaudreau
    Voici votre humble chroniqueur masqué!

    Un moment de nostalgie

    Originaire de St-Albert-de-Warwick, je me souviens comme si c’était hier de ma première sortie de ski à Gleason en 1989. Pour la classe neige, j’avais convaincu ma mère de débourser les 15$ demandés pour le forfait d’initiation au ski comprenant une leçon de groupe et la location de l’équipement. Ça faisait environ deux ans que j’en rêvais depuis qu’un jour j’avais aperçu des skieurs au loin sur la montagne lors d’une visite à Warwick. Dès les premières traces, j’ai aimé ça, et ce malgré le fait que le téléski – seule remontée sur la montagne à ce moment – me faisait régulièrement manger de la neige… Quelle belle journée ce fut!

    Sur ces bons souvenirs, je vous souhaite bon ski!

    Le développement de la montagne des vingt dernières années est principalement passé par l’ajout de nouvelles remontées mécaniques plus modernes et confortables.
    À la fin des années 80, lorsque j’ai skié pour la premières fois, skier en forêt était interdit et passible de sanctions. Les temps ont bien changé!
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