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    Massif du Sud, Vandalisme sur la neige, 28 février 2020

    Suite à la belle bordée laissée par Dame Nature jeudi le 27 février, votre humble chroniqueur Zone.Ski est allé constater l’étendue de ses bienfaits sur le Massif du Sud, le secret le mieux gardé de l’Est du Québec. Je dois vous rapporter que c’étaient mes plus belles descentes en station depuis le début de l’hiver. Mais que comme plusieurs autres passionnés de poudreuse, j’ai laissé des traces de vandalisme sur cette neige fraîche.

    Nos guides matinaux Éric et François nous ont fait découvrir quelques itinéraires bien plaisants à travers la montagne (la Bipolaire)

    Il faut dire que la tempête du jeudi a fait son œuvre. Les routes enneigées étaient désertes et la circulation vraiment fluide. Les fermetures de l’autoroute 20 ainsi que plusieurs rangs au-delà de Lévis ont nécessité quelques ajustements, sans plus. En combinant les informations de l’App Québec 511 (dont la carte interactive) et l’interprétation via Google Maps, hormis quelques détours et un léger délai sur notre heure d’arrivée, notre déplacement s’est déroulé sans aucun problème. De Montréal, il nous aura fallu un peu plus de 3h pour se rendre à un village à peine 30km à l’ouest du Massif.

    La 20 dans des conditions franchement bien praticables et sans achalandage

    Le secret du Massif, si vous n’êtes pas au courant, c’est qu’il est ouvert selon un calendrier limité, en général du vendredi au dimanche. Exception faite bien sûr des périodes de congés comme Noël et les semaines de relâche. À compter de ce matin par exemple, le Massif estouvert jusqu’au 16 mars sans interruption. Si vous suivez la météo, toute la neige tombée après le dimanche saura vous attendre le vendredi, samedi et dimanche suivant, tentant non?

    Sous-bois vraiment bien aménagés pour tous types de skieurs
    L’entrée de la Bipolaire (la piste)

    Le Massif, c’est aussi un télésiège de 205 chaises non-débrayables. Si pour certains skieurs cela constitue un inconvénient, j’entérine l’évaluation que plusieurs partagent que le Massif conserve des conditions de neige et de glisse toute la journée, le week-end durant, car on n’y retrouve pas de skieurs par milliers. Prendre le temps de socialiser avec les skieurs et planchistes en montant vous convaincra que les adeptes de cette montagne sont des gens bien sociables. Vous noterez à chaque descente que vous ne vous êtes pas trompé sur la destination.

    Le Massif est particulièrement bien aménagé en sous-bois, c’est en fait ce qui m’y attire à chaque visite. M. Frédérik Maheu, Directeur marketing pour la station m’a expliqué d’importants efforts réalisés à l’automne avec une équipe de 3 jeunes embauchés pour débroussailler les pistes et une autre reconnue comme celle des ‘Old School’ responsables de la coupe d’arbres. Le résultat est fort impressionnant. Pour les motivés, les défis sont intéressants tant en variété qu’en angles de pentes. Pour les novices, pourquoi ne pas venir y découvrir tout l’engouement et améliorer vos capacités avec vos amis, seul ou mieux, en réservant les services d’un instructeur de ski.

    Fait inusité: en mi-journée, des signes évidents de vandalisme étaient apparents un peu partout sur la montagne. Qu’à cela ne tienne, nous avons réussi à continuer l’œuvre de destruction massive sur les endroits qui n’avaient pas encore été victimes des quelques centaines de vandales de la neige fraîche. Vous pouvez vous-même témoigner de scènes atroces où la neige a été gratuitement saccagés au passage des adeptes de glisse hivernale (dont je fais partie aussi). Mon épouse s’est même permis de gratuitement arracher quelques aiguilles de sapin d’une pauvre branche sans défense probablement tombée suite aux grands vents de jeudi.

    Quelques vandales à l’oeuvre dans la Grande Allée

    À la toute fin de la journée, si le coeur vous en dit, rendez-vous au haut de la montagne pour faciliter la fermeture de la station (et vous mériter une descente supplémentaire).

    Aider les patrouilleurs à fermer la station le soir

    Mont Adstock, Grisant, 28 février 2020

    Grisant : qui exalte, excite les sens, étourdit. C’est exactement ce que j’ai ressenti aujourd’hui au Mont Adstock dans la région de Chaudière-Appalaches.
    À mon arrivée, le stationnement à peine rempli au tiers et la vue de plusieurs pistes non damées annoncent une journée prometteuse.

    Stationnement et La Géante

    Puis, une fois les skis chaussés, je constate que la tempête a laissée au moins 25 cm et il neige toujours. Des éclaircies ont bien illuminé le paysage de temps en temps, mais généralement, la neige et le vent ont continué de remplir les traces des skieurs durant la journée. C’est bien parce que le fond est durci et qu’il faut quand même faire preuve d’une certaine retenue avec l’épaisseur variable que le vent a modelé. C’est grisant aussi le risque !

    Une éclaircie au sommet

    C’est effectivement un sentiment exaltant de voir toutes ces pistes à peine tracées. Une minorité est damée. Durant toute la matinée, je trace d’agréables courbes dans La Descente, La Spécial, La Cascade, La Caisse des Hauts-Reliefs et La Défi Adstock. Cette dernière est particulièrement grisante dans son passage abrupt (voir photo titre), à cause de l’inclinaison, mais aussi pour le risque de frotter du roc ! Probablement plus exposée aux vents, cette section tient justement du défi, celui d’éviter les cailloux ! Soyez avisé ! Il y a d’ailleurs un avis en début de piste et une fois le « pitch » passé, c’est sécuritaire.

    La Géante
    La Spéciale
    La Descente

    Le secteur des pistes vertes présentait une neige plus souple et un fond (sous la couche de poudreuse) plus  mou que de l’autre côté, l’exposition au vent doit y être pour quelque chose. Ça vaut la peine d’aller de ce côté pour les belles pistes damées, mais aussi pour le sous-bois L’Érablière, franchement agréable à skier.

    Seul dans L’Érablière

    Cette montagne est vraiment étonnante avec le nombreux choix de pistes dont beaucoup sauvages, irrégulières et pentues. Je connais pourtant la station depuis ma jeunesse, mais je m’étonne encore d’avoir manqué des pistes après une journée ! Va falloir y revenir.

    Le départ de la Bourgault
    La Bénévole, à peine tracée à 13h

    En terminant, sachez que d’une part, ce sera magnifique samedi et dimanche alors qu’on damera toute cette belle neige. Et d’autre part, la station vous attends pour la relâche qui débute avec plusieurs activités et promotions : Le 2 mars, du ski de 6h à 8h AM pour le Lever du soleil ; du 2 au 5 mars, une chasse au trésor en montagne ; le 6 mars, une journée pyjama pour les enfants et une dégustation de vin bio pour les grands et enfin, le 7 mars, c’est le Challenge Andrew Setlakwe, un défi parallèle ouvert à tous suivi d’un spectacle en soirée.

    En famille à la montagne : du ski et bien plus !

    Avec ses quelques 70 stations de ski, le Québec offre l’embarras du choix quand vient le temps de planifier un séjour familial à la montagne. Si le ski demeure l’objectif principal, bien d’autres activités variées sont disponibles. Au fil des ans, plusieurs stations ont investi des sommes importantes afin de développer leurs infrastructures et diversifier l’offre en plein-air.  Voici une sélection de nos activités favorites.

    Glissades sur tubes :

    Les montagnes de ski sont loin d’être plates (dans tous les sens du terme)! Donc s’il y a assez de pente pour skier il y en a assez pour glisser! Plusieurs stations offrent un réseau de glissades pouvant être faciles à très rapides, avec remontées mécaniques en prime. Une activité des plus « trippante » appréciée de tous, petits et grands.

    Stations suggérées: le Mont Lac-vert au Saguenay-Lac-Saint-Jean propose quatre couloirs d’une longueur de 200 à 350 mètres desservis par deux remontées mécaniques.  Ce sont les plus hautes glissades de ce type offertes dans la région avec près de 400 tubes disponibles en période de pointe. Le Parc du Mont-Saint-Mathieu (Bas-Saint-Laurent) et le Mont Gleason (Centre-du-Québec) offrent également plusieurs glissades palpitantes.

    Raquette :

    Une activité abordable et qui ne requiert aucune compétence particulière si ce n’est que de savoir marcher! Les sentiers en montagne donnent accès à certains points de vue époustouflants, n’oubliez pas votre appareil photo. Courts ou longs, faciles ou plus difficiles, les sentiers sont conçus pour tous les goûts. Les raquettes sont très souvent offertes en location si nécessaire.

    Stations suggérées: il y a tant de beaux sentiers qu’il est difficile de choisir. Néanmoins, les sentiers du Mont-Édouard (Saguenay-Lac-Saint-Jean)  ainsi que ceux du Parc régional du Massif du Sud (Chaudière-Appalaches) et du Parc national du Mont Orford (Cantons-de-l’Est), tout juste à côté des stations du même nom, valent le détour.

    Ski de fond :

    Un sport cardio généralement moins apprécié des enfants… Mais sachez qu’il n’est pas nécessaire de maintenir une cadence d’entrainement ni de faire des dizaines de kilomètres! Les stations offrent plusieurs tracés, dont certains courts et faciles. Les amateurs de ski alpin se sentiront tout bizarres avec des skis de fond accrochés au bout des pieds (c’est le cas de le dire). Et attendez d’affronter votre première pente, le défi sera grand, surtout s’il y a une courbe en aval! Là encore, fou rire assuré pour les non-initiés!

    Stations suggérées : sans hésitation, les sentiers du Mont Grand-Fonds (Charlevoix) et du Mont-Sainte-Anne (Québec) arrivent en tête de liste. Les domaines skiables sont immenses avec des réseaux de sentiers de plus de 140 kilomètres. Mais rassurez-vous, plusieurs boucles courtes conviennent très bien aux plus jeunes et aux débutants.

    Vélo d’hiver « fatbike » :

    De plus en plus populaire depuis quelques années, le vélo aux roues munies d’énormes pneus est dorénavant une activité offerte dans un nombre grandissant de stations. Les sentiers damés sont généralement conçus pour satisfaire les cyclistes de tous les niveaux, de débutant à expert. Dans plusieurs cas, autant les enfants que les adultes peuvent en profiter. Ces vélos sont beaucoup plus légers et maniables qu’ils n’en ont l’air !

    Stations suggérées : la Station touristique Pin-Rouge (Gaspésie) et Vallée du Parc (Mauricie) offrent quelques vélos en location. 

    Luge alpine :

    Parions que vous en avez entendu parler, mais que vous ne l’avez jamais essayé!  L’engin, fabriqué en bois et muni de patins très étroits, se conduit en position assis ou à plat ventre selon le modèle disponible. Les descentes sont effectuées sur des pentes fraîchement damées.  Attendez-vous à quelques roulades et sorties de piste, mais aussi à bien des fous rires et beaucoup de plaisir!

    Stations suggérées: Vallée du Parc (Mauricie) et Le Massif (Charlevoix). Pour cette dernière station, le tracé plongeant vers le Saint-Laurent s’étire sur plus de sept kilomètres. Informez-vous auprès de la station car un âge minimum s’applique et les réservations sont requises.

    Montagne russe et tyrolienne alpine :

    Deux activités inédites et uniques en leur genre qui sauront plaire aux plus jeunes.  Offertes uniquement au Sommet Saint-Sauveur (Laurentides), la tyrolienne « Dragon » et les montagnes russes « Viking » vous feront vivre des sensations fortes dans des parcours remplis de surprises. 

    La neige, une vraie richesse à la portée de tous. Ce n’est pas pour rien que les amateurs de plein air en parlent comme de l’or blanc. Pour qui sait en profiter, l’hiver est source de plaisirs intarissables. Profitez-en, il est si vite passé! Sortez et amusez-vous!

    Mont Tremblant, La tempête de l’année frappe! 27 février 2020

    Un seul mot me vient à l’esprit pour qualifier cette tempête qui vient de frapper les Laurentides: enfin! Oui, enfin, j’ai pu skier les nombreux sous-bois de Tremblant aujourd’hui sans retenue, sans me demander constamment si je vais accrocher une roche. La station a reçu entre 30 et 35cm dont une vingtaine était déjà au sol ce matin à mon arrivée. Il a neigé toute la journée avec des vents soutenus, de sorte que les combles entre les bosses se remplissaient au fur et à mesure. Des refills gratuits? On va les prendre! Cette neige n’était pas de type champagne mais avec une certaine consistance, sans être lourde, l’idéal pour aujourd’hui parce qu’en-dessous, suite au dégel des derniers jours et du regel qui a suivi, les conditions semblaient bien croûtées.

    Ce fut, dans mon cas, une journée signée 100% pistes de bosses et sous-bois et tant mieux si Tremblant a augmenté son domaine skiable de sous-bois parce qu’à cause des vents, toute la neige était là. Les pistes du sommet, même, étaient plutôt balayées par le vent.

    En piste, voyez d’entrée de jeu que les forts vents offraient des combles bien remplis de neige entre les bosses, comme ici dans la Saute-Moutons. N.B. Le Duncan n’est pas en opération sur cette photo: il n’a été ouvert que plus tard pendant la journée à cause des vents au sommet.

    Le Tunnel, encore et toujours peu tracé, surtout vers le bas, est toujours un secret très bien gardé! Il ne suffit que de trouver l’entrée de la piste!

    Notre coup de coeur de la journée: le sous-bois longeant la Boiling Kettle. Les skieurs visent généralement le versant Edge pour skier des sous-bois à Tremblant. Force est de constater que le meilleur ski de sous-bois est souvent ailleurs sur la montagne. Nous avons tracé de très longues lignes dans ce sous-bois et ce, plusieurs fois au courant de la journée! (Voir aussi photo de couverture).

    Il était même possible pour Maxime d’en avoir aux genoux à certains endroits! Avec nos fat skis, ça flottait très bien!

    Bien que le versant Edge soit tracé assez rapidement une journée de poudreuse comme aujourd’hui, nous y avons quand même trouvé notre compte, surtout dans le sous-bois Haute-Tension, moins fréquenté, où il était possible d’y tracer quelques lignes:

    Le sous-bois Sensation (haut) était bien tracé mais offrait toujours un bon défi, même en après-midi:

    N.B. Remarquez les branches au sol. Ce ne sont pas des branches prises dans la neige mais bel et bien des petites branches qui sont tombées des arbres tout au long de la journée à cause des forts vents.

    Sous-bois Émotion, un classique où il fallait quand même faire un peu attention aux quelques roches présentes:

    Cette semaine marque la semaine de relâche scolaire de l’Ontario. Force est de constater qu’ils ont gagné le gros lot côté conditions!

    Nous avons fini notre tournée des sous-bois des versants Nord et Edge avec l’Archipel. La section du bas offre d’excellentes lignes ainsi qu’un secteur assez à pic où il nous a même été permis de tracer quelques virages tard en après-midi :

    Un 30-35cm qui remet les bases en parfait état, juste avant le début de la semaine de relâche du Québec.

    Voyant la météo prévue pour les prochains jours, je vous conseille de sortir vos skis le plus rapidement possible parce qu’un redoux est prévu en mi-semaine prochaine. C’est encore loin mais les bases sont épaisses (enfin!) et vous avez tout le glaçage nécessaire pour d’excellentes conditions dans les prochains jours à cause du froid prévu avant ce redoux.

    Bon ski et bon congé scolaire aux élèves et aux parents!

    Défi ski Leucan: les années passent, l’objectif demeure

    Lorsque la toute première édition du Défi ski Leucan a vu le jour en 2006, bien peu de participants se doutaient que l’événement se multiplierait en lieux en années! Alors que certaines stations accueilleront une quinzième édition en mars prochain, d’autres y prendront part pour la toute première fois. Retour sur un événement caritatif bien ancré dans le coeur des skieurs.

    Mont Vidéo, 2019. Courtoisie Leucan / Nathalie Toulouse

    Créé il y a bientôt 15 ans, le Défi ski Leucan a pris forme à Bromont, sous la gouverne de Serge Tremblay et Jean-François Perreault. À ce moment, ils ont fait la rencontre de la famille Sirhan-Gibson, dont le fils Edgar était atteint d’un neuroblastome. L’issue malheureuse d’Edgar a toutefois marqué le Défi ski Leucan, qui existe à sa mémoire. Les dons récoltés au fil des ans, à Bromont seulement, totalisent plus de 2,6M$ et des milliers de participants ont défilé sur les pentes de la station. En 2009, pour mettre de l’ambiance lors du Défi, le groupe Simple Plan était à l’honneur, ce qui a donné un record d’assistance à ce jour inégalé pour l’événement -voilà un objectif à dépasser pour cette année!

    Plusieurs stations ont été et sont encore hôtes du Défi ski Leucan à travers la province. Parmi les plus fidèles, Stoneham, qui accueillera la 12e édition cette année. D’une édition à l’autre, l’organisation peut compter sur l’appui de plus d’une centaine de bénévoles, seulement pour la station. À l’échelle provinciale, c’est plus de 1000 bénévoles qui permettent la tenue des Défis pour chaque édition.

    Stoneham, 2015. Courtoisie Leucan / Allison Kirkwood

    De près ou de loin, tous unis

    L’organisation du Défi ski Leucan fonctionne par régions: Québec, Estrie, Mauricie et Centre-du-Québec, Saguenay-Lac-St-Jean et Abitibi-Témiscamingue comptent des divisions régionales au sein de Leucan, qui rendent possible la tenue des événements en partenariat avec les stations. Le Mont Vidéo, en Abitibi-Témiscamingue, est l’hôte du Défi depuis 11 ans et ramasse chaque année plus de 50 000$ en dons. Le Valinouët, au Saguenay-Lac-St-Jean, a succédé au Mont Lac-Vert et a accueilli le Défi pour la première fois l’an dernier; il en sera de nouveau l’hôte cette année. Le petit nouveau dans l’édition 2020 est le Mont Adstock à Thetford Mines; le président d’honneur de l’édition sera Mathieu Desmarais, directeur général de la station.

    Vallée-du-Parc, 2018. ZoneSki / Geneviève Larivière

    De l’aide concrète pour les familles touchées

    L’événement caritatif, qui s’étend bien au-delà de la journée de défi en ski, permet de recueillir chaque année de précieux dons qui viennent en aide aux familles et enfants touchés par le cancer pédiatrique. La journée du Défi ski Leucan, au cours de laquelle les participants regroupés en équipe doivent effectuer des descentes dans un cadre précis et accomplir diverses épreuves, représente le clou de toute la campagne et permet de dévoiler les montants amassés, par équipes et par stations. En moyenne, c’est environ 500 000$ qui sont récoltés par année par les diverses organisations du Défi ski Leucan, qui s’inscrit dans les campagnes de financement de Leucan -plusieurs connaissent sans doute le Défi têtes rasées Leucan, qui a célébré ses 20 ans en janvier dernier.

    Le Valinouët, 2019. Courtoisie Leucan

    Fondée conjointement par des membres de l’équipe d’oncologie du CHU Sainte-Justine et des parents d’enfants atteints de cancer, Leucan oeuvre depuis 1978 à améliorer le mieux-être et le taux de guérison des enfants malades. Quiconque a déjà été hospitalisé, pour une période plus ou moins longue, se souvient aisément de la bonté du personnel soignant, mais aussi de l’inconfort de l’attente et de la grisaille neutre plutôt fréquente d’un environnement hospitalier. Leucan, par diverse tactiques, parvient à adoucir les séjours en milieu hospitalier lors des traitements et visites: pyjamas conçus pour masquer les différentes tubulures et fils dans les manches, activités sociorécréatives, massothérapie… mais les soins ne s’arrêtent pas au jeune patient; la famille est prise en charge elle aussi. Soutien affectif, accompagnement, aide financière, service de fin de vie et suivi de deuil figurent parmi les services offerts aux familles. Tout ça est rendu possible grâce aux dons collectés par les diverses campagnes et par le soutien spontané de la population.

    Le prochain Défi ski Leucan aura lieu en mars prochain: le 14 mars dans les stations de Vallée-du-Parc, Stoneham, Bromont et du Mont Vidéo; le 21 mars au Valinouët et au Mont Adstock. Il est possible d’effectuer des dons pour les équipes en ligne directement sur les pages des équipes (trouvables dans chaque page de l’événement, par montagne) ou alors de le faire sur place, en encourageant les participants. L’ambiance festive est au rendez-vous, de même que beaucoup d’émotions. Tous sont rassemblés autour d’un même slogan: ensemble, aidons-les à remonter la pente!

    Visage du ski de fond: Cindy Ouellet

    Dans un monde industrialisé où la majorité des maladies est qualifiée de maladie d’opulence et non de carence, prendre sa vie et son état de santé pour acquis fait partie des mauvaises habitudes socialement répandues. À mi-chemin entre le manque d’envie de se faire faire la morale et l’absence de motivation pour changer certains comportements autodestructeurs, la moyenne de l’ours a souvent besoin d’une bonne tape pour se remettre sur le droit chemin -un bon reality check, pour paraphraser quelques adeptes de la psycho-pop.

    Malheureusement, parmi les inconvénients de santé, il n’y a pas que ceux qu’on provoque… il y a aussi ceux qu’on subit. C’est le cas de Cindy Ouellet, frappée par le cancer à l’âge de 12 ans. Futur espoir olympique, elle a vu ses rêves réduits en miettes, à l’image de la moitié gauche de son bassin: le sarcome d’Ewing a décidé du sort de son corps… mais pas du reste de sa vie. Portrait d’une fondeuse fonceuse et fougueuse, qui a refusé d’être définie par sa maladie.

    Décrire Cindy Ouellet sans tomber dans les clichés semble mission impossible: force de l’âme, force du corps, résilience, détermination, battante, tous les superlatifs sont bons (voire faibles!) pour illustrer la grandeur humaine de la jeune trentenaire. À la lecture de divers articles et présentations de l’athlète, on comprend vite qu’on a affaire à une fille qui vit sa vie comme elle l’entend et que bien qu’elle soit consciente que son parcours impressionne, ce n’est pas son objectif -elle cherche simplement à s’inspirer, et inspirer les autres.

    Celle qui a ajouté une participation aux Jeux d’hiver paralympiques de PyeongChang en ski paranordique à trois autres jeux paralympiques en basketball en fauteuil roulant a plus d’une corde à son arc… et peut-être même plusieurs arcs! Aujourd’hui, elle est à compléter un doctorat en génie biomédical à l’Université Southern California. Son champ de recherche: les prothèses de hanche biomimétiques. Attirée par le monde scientifique depuis son tout jeune âge, sa maladie a orienté sa spécialisation et son objectif est d’améliorer la condition de vie de ceux qui, comme elle, vivent avec une hémipélvectomie.

    Cet hiver est particulièrement occupé pour Cindy Ouellet, qui est à l’entrainement autant en paraski de fond qu’en basketball en fauteuil roulant -avec l’espoir que la discipline, fraichement retirée des Jeux de Paris en 2024, figurera quand même au tableau pour Tokyo. Cindy a également endossé plusieurs causes afin de sensibiliser diverses franges de la population: les commotions cérébrales (campagne de Santé Canada/Parachute), contrer l’intimidation en milieu sportif (Sport’Aide), les cancers pédiatriques (pour la 2e année, elle est la porte-parole provinciale du Défi ski Leucan)… l’énergie ne manque pas à la parafondeuse! Par toutes ses implications, Cindy cherche à être et donner ce qu’elle a eu la chance d’avoir dans les périodes plus difficiles: un mentor, une personne inspirante et des conseils pour continuer d’avancer et de progresser malgré les moins bonnes nouvelles.

    À travers toutes ses implications, ses compétitions, entrainements, et bien sûr, les études supérieures en voie d’être complétées, on serait en droit de lui suggérer de prendre du temps pour elle… ce qu’elle fait! Afin de conserver l’équilibre, Cindy trouve quotidiennement une occasion pour se mettre au piano, un instrument qui l’a accompagné depuis le tout début de ses traitements à l’adolescence. Lecture et méditation sont aussi au menu de l’active athlète, qui avoue avoir un point faible pour les sorties en solo dans les sentiers du Mont Sainte-Anne et de Duchesnay.

    Vous ne la croiserez peut-être pas sur les pentes de ski alpin, mais si vous fréquentez les mêmes sentiers de ski de fond qu’elle, ne soyez pas surpris si vous sentez quelqu’un vous pousser alors que vous avancez déjà à bon rythme: l’athlète paralympique à l’entrainement ne donne pas dans la balade!

    CAMP FORTUNE, MÈRE NATURE EST PARDONNÉE! – 23 FÉVRIER 2020

    Ce dimanche, en compagnie de la famille, j’ai visité la station Camp Fortune dans la belle région de l’Outaouais. À seulement une quinzaine de minutes de la ville de Gatineau/Ottawa et en plein cœur du parc de la Gatineau, la station est la plus près de la Capitale Nationale pour les gens de la région. Camp Fortune fête ses 100 ans d’opérations ininterrompus en 2020.  J’ai donc eu le privilège de skier une des plus vieilles stations au Canada.

    Pas moins d’une cinquantaine de moniteurs étaient à pied d’oeuvre ce dimanche.

    C’était la deuxième fois que j’y posais mes skis, et cette fois-ci, je n’aurais pu demander mieux. Il faut que je mentionne ici qu’à ma première visite, en février 2018, un épisode de verglas intense m’avait forcé à écourter ma visite. Cette fois par contre, c’est sous un soleil de plomb, et par une température très agréable, que j’ai pu enfin découvrir le domaine: Mère Nature est définitivement pardonnée.

    Les parents profitent du soleil près du feu au pied des pistes.
    Les chauds rayons de Galarneau nous réchauffent lors des remontées.

    Dès l’ouverture, je me dirige vers le versant de la Vallée. Aux dires d’un monsieur rencontré lors de ma première remontée, ce serait sur ce versant que les premiers skieurs auraient dévalé la montagne pour la première fois. Au sommet, je prends la direction de la piste « Marshall », une piste débutante, question de me mettre en jambes. La surface est sur le corduroy, et elle est rapide, mes carres bien affûtées me permettent de groover à souhait. Je couvrirai ce secteur en 3 descentes. J’ai particulièrement aimé la « Slalom », une piste large, avec un pitch bien pentu.

    La vue du haut de la Slalom tout juste avant que je la dévale à grande vitesse.

    De retour près du chalet principal, nous empruntons la remontée maîtresse de la station, puis je me dirige vers le secteur Skyline. Ce secteur est composé de pistes expertes, et il offre le plus haut dénivelé de la station, soit près de 175 mètres. Bien qu’elles soient abruptes, les pistes sont larges, et elles donnent de très belles sensations aux skieurs plus aguerris. La « Chute » a été pour moi la piste la plus intéressante de ce secteur, elle porte très bien son nom. La surface y est ferme, et je peux pousser bien à fond dans les virages, je la referai à quelques reprises.

    L’envolée de l’héritière dans le bas de la Chute.
    Un jeune de l’équipe de compétition dans l’Heggveit, une excellente piste d’entrainement

    C’est en fin d’avant-midi que je décide d’aller découvrir le secteur Meech, le dernier secteur développé de la station. Desservi par une remontée quadruple, la plus récente et la plus longue des remontées de la station, le secteur offre 3 pistes intermédiaires. Ces pistes sont sans doute les plus longues de la station, et la mamma les a particulièrement aimées. La « Paradis » est assurément la plus plaisante, ses courbes, ses vallons et ses devers en font une piste parfaite pour les skieurs qui aiment les descentes constantes à moyenne vitesse.

    La mamma dans la Paradis, assurément sa préférée.
    Dans le haut de la North American, une autre très belle intermédiaire.

    En après-midi, après un bon repas, nous avons recommencé notre parcours. Nous avons refait le tour du domaine pendant que les chérubins eux, partaient à la découverte du parc à neige. Situé dans la piste « Pineault », le parc est composé d’une quinzaine de modules dont 4 sauts. Il est en très bon état, et les modules sont sécuritaires. La glisse est bonne, mais comme ils ont le vent de face, ils hésitent à s’exécuter sur les deux grands sauts. L’héritier y parviendra, tandis que sa sœur ne s’y aventurera pas. Seul bémol à mon avis, c’est que la piste est également empruntée par de nombreux skieurs débutants, et j’ai été témoin de plusieurs « passé proche ». Peut-être qu’une entrée moins grande permettrait de réduire ce genre de situation. Toutefois, les mômes ont beaucoup aimé.

    Un jeune qui pratique ses manoeuvres inversées sous la lentille du photographe.
    L’héritier qui s’exécute dans le trafic.

    En terminant, la station Camp Fortune célébrera sont 100e anniversaire le 14 mars prochain. Pour l’occasion, plusieurs activités sont au programme tout au long de la journée, pour culminer par une descente aux flambeaux en fin de soirée. Pour les intéressés, il est possible de s’inscrire en ligne afin de faire partie des porteurs de flambeaux. Seulement 100 places sont disponibles, il faut donc faire vite. Sortez! Visitez! Skiez!

    Notre première visite, le 25 février 2018, Mère Nature ne nous aimait pas!
    Notre visite du 23 février 2020, Mère Nature est toute pardonnée!

    SMUGGLER’S NOTCH, LE SKI À SON MEILLEUR, 23 FÉVRIER 2020

    Pour ceux qui n’étaient pas en montagne aujourd’hui, vous croyez peut-être que le printemps est arrivé hâtivement cette année. Pourtant, malgré les températures plus clémentes, c’est toujours l’hiver en terrain montagneux. C’était le cas aujourd’hui à Smuggler’s Notch, où près de 100 % du domaine skiable est accessible sur la meilleure couverture de neige de la saison.

    Le mont Mansfield, vue du sommet de Sterling

    Bien sûr, on goûte un peu au printemps en montagne aussi ces jours-ci. Mais ne vous attendez pas à des conditions printanières pour autant, surtout dans une station en haute altitude comme Smuggler’s Notch. En montagne, la température est demeurée aux alentours de zéro, ce qui a contribué à garder la neige sèche. De plus, la grande majorité des pistes ont une orientation nord. Le résultat, c’est des conditions hivernales sous une température douce, une très belle combinaison.

    De la belle neige damée pour ceux qui arrivent tôt – la station ouvre à 8 h.

    À Smuggler’s Notch, il y a tous les types de terrains skiables voulus. Les pistes sont longues et sinueuses. Les sous-bois sont nombreux et souvent cachés. De plus, les pistes doubles losanges sont parmi les plus abruptes que vous trouverez. Heureusement, le tout était ouvert aujourd’hui. La fameuse Lift Line, une piste abrupte double losange sous la remontée Madonna 1, était ouverte de haut en bas. Si vous connaissez la station, vous savez sans doute que cela arrive rarement. Les conditions sont à leur meilleur, peu importe le genre de ski que vous aimez.

    Doc Dempsey’s Glades
    Upper Lift Line
    Upper Chilcoot

    J’aurais pensé qu’une journée comme aujourd’hui serait plus achalandée. À mon bonheur, l’attente aux remontées n’a jamais dépassé les 10 minutes, et ce, seulement aux heures de pointe. Tôt le matin et après 14 h, on embarquait immédiatement dans les chaises.

    L’attente typique aux heures de pointe à la remontée Madonna 1.
    L’attente typique aux heures de pointe à la remontée Sterling.

    Aujourd’hui était la dernière journée de la fameuse President’s Week aux États-Unis. Il n’y a donc plus aucun jour férié aux États-Unis d’ici la fin de la saison. Sur la majorité des pistes, il y a suffisamment de neige pour skier jusqu’en avril et même plus longtemps. Par contre, malgré le fait qu’ils sont en excellente condition, les sous-bois et pistes à neige naturelle ont une couverture moins généreuse que les stations plus au nord du pays. Tout de même, si vous avez envie de découvrir les nombreuses stations de ski du Vermont, dont Smuggler’s Notch, le mois de mars est souvent un excellent temps. Les températures se réchauffent un peu lundi et mardi, mais on parle de possiblement plus de neige vers la fin de la semaine.

    On peut acheter des billets à rabais en argent canadien pour Smuggler’s Notch avec Ski Express Tours.

    Mont Bélu, une nouvelle découverte! 22 février 2020

    Par une belle journée ensoleillée, pourquoi ne pas partir à la découverte d’une nouvelle station dans ma région? Par moments, on peut s’apercevoir qu’on est bien dans nos pantoufles lorsqu’on voit qu’on n’a toujours pas fait le tour de toutes les stations de ski dans sa propre région. On réalise qu’on va toujours aux mêmes endroits simplement parce qu’on a eu un coup de cœur à travers le temps qui passe.

    Le Mont Bélu a pourtant des prix très abordables. Il est à proximité de la ville de La Baie et a une vue imprenable sur le Fjord du Saguenay. Il y a de quoi s’amuser avec son dénivelé de 175 mètres, ses 14 pistes, ses 5 sous-bois et le très grand parc à neige. La journée a commencé sur une note extrêmement relaxante, car les pistes étaient vides et laissaient un silence qui me procurait une satisfaction énorme tout en me faisant découvrir des paysages splendides.

    Aucune attente au télésiège en début de journée !

    Le Canyon a été mon coup de cœur pendant ma recherche des meilleures places à visiter dans la station. Au début, je ne savais pas trop où me diriger donc j’ai profité d’un regroupement de patrouilleurs pour poser des questions à propos des meilleures places à voir. Ces gens très sympathiques m’ont alors proposés de me montrer quelques beautés de la nature. Le sous-bois Canyon en fait partie avec sa superbe paroi glacée. C’est une place splendide à voir ! Et j’ai même eu droit à des photos prises par un patrouilleur. 

    Mes hôtes de la journée
    Une chroniqueuse joyeuse de passer dans le canyon glacé !

    Un peu avant le dîner, nous avons eu droit à une panne du télésiège double, le seul en opération à la station. Tout de suite, l’équipe de travailleurs et de patrouilleurs se sont mis en mode rescousse ! Les gens cherchaient à savoir qu’elle était le problème et si le télésiège allait redécoller sous peu. Mais en vain, le problème était là pour rester pendant plusieurs minutes ! Ils ont donc pris la décision de partir le moteur d’urgence au diesel et de commencer à monter le long du télésiège pour avertir les gens que ça allait recommencer à monter doucement jusqu’en haut de la montagne pour les faire débarquer en toute sécurité. Ils ont vidé celui-ci et ensuite, ils ont procédé à la réparation. Pourquoi ne pas aller dîner un peu à l’avance et attendre le redémarrage de la machine !

    Les patrouilleurs qui avertissent les gens du redémarrage avec le moteur d’urgence !
    Beaucoup plus de gens étaient présents en après-midi

    Sur plusieurs pentes, on est en mesure d’apercevoir le Fjord du Saguenay avec son village de cabanes à pêche. Au loin, le port de croisière de La Baie qui accueille plusieurs gros navires chaque année en période automnale. Je n’ai malheureusement pas pu voir le brise-glace circuler sur la baie des Ha! Ha!

    Vue sur le Fjord du Saguenay
    En plus du parc à neige, il y a un petit parcours en bordure de piste qui sépare 2 pentes.

    Voici un petit pot-pourri des pistes que j’ai visité aujourd’hui. La station n’est pas une station à gros défi, mais est remplie de places à essayer. Comme la Mont Mars et la Marcotte, des pentes un peu plus pentues qui débouchent droit devant le village de cabanes et contient pleins de petits vallons, qui a une bonne vitesse, te permet d’avoir un Hop dans le cœur ! La piste Planche à neige, je ne pouvais pas passer à côté, elle m’appelait moi en tant que planchiste. Une pente creusée allant vers le milieu comme une minuscule demi-lune, c’était génial à descendre même si elle est un peu courte.

    La Mont Mars
    La Planche à neige
    Le sous-bois nommé « Sous-bois »

    Pour finir, je crois bien que je vais revenir avec ma fille qui est en apprentissage, car je suis certaine qu’elle pourra faire plus de la majorité des pentes étant donné que le niveau de difficulté n’est pas extrême. C’est parfait pour apprendre !

    Mont Sainte-Anne, contre toute attente ! 22 février 2020

    Nous redoutions l’achalandage aux remontées mécaniques suite à la fermeture des télécabines. Bien honnêtement, tout s’est déroulé mieux qu’espéré. Mais il aura fallu être stratégique ! D’emblée, nous avons choisi d’éviter le secteur expert en avant-midi (donc la remontée Panorame Express) puisqu’une importante compétition se déroulait dans le secteur de la Crête.

    Achalandage de l’avant-midi à la remontée Panorama Express
    Compétitrices en attente !

    C’est vers le Nord que nous nous dirigeons, suite à une première remontée via les bulles et la très lente Tortue. Deux remontées nécessaires pour atteindre le sommet et une dizaine de minutes d’attente au total dans les 2 files. Ce sera notre plus longue attente de la journée. Arrivés côté nord, la Paradeuse sera notre premier choix. Le ciel est d’un bleu azur et les chauds rayons du soleil ont un petit air de printemps. La température tout juste au-dessous du point de congélation permet aux surfaces de ramollir, mais sans transformation en gros sel. Nous sommes sans aucun doute tombés sur la plus belle journée de février (pour l’instant) ! L’attente sera minimale sur ce versant, et même nulle pour ceux qui choisissaient d’emprunter l’arbalète.

    La Soumande
    La Paradeuse

    L’arbalète du versant ouest était également ouverte, avec la même attente quasi-nulle. Et comme la remontée n’ouvre généralement que les fins de semaine, nous décidons de profiter des quelques 26 centimètres de neige qui se sont abattus sur la montagne au cours des 5 derniers jours. Une autre excellente décision puisque mon comparse et moi avons pu découvrir l’Amaroq, une piste noire remplie de poudreuse inattendue ! D’ailleurs, nous nous excusons auprès des autres skieurs car nous l’aurons tracé 4-5 fois d’affilé.

    Pic d’achalandage au versant ouest
    Poudreuse dans l’Amaroq
    Bord de piste dans l’Amaroq

    Une fois le secret éventé, il est près de 11h00. Il est temps d’aller dîner avant que la cohue n’envahisse le chalet principal. Nous retournons au sud via le sous-bois Triumph (le secteur expert étant accessible à ce moment). La couverture est très bonne avec de grosses bosses de neige encore bien molles, peu de skieurs étant passés là avant nous aujourd’hui ! Il fallait quand même être aux aguets afin d’éviter quelques affleurements rocheux au devers de certaines bosses.

    La Triumph

    Nous terminons le dîner bien avant la cloche de midi. De retour sur les pentes, nous en profitons pour faire quelques descentes dans le secteur expert. Les files de la remontée Panorama Express ont disparu. La cohue est partie dîner et il faut en profiter ! Nous ferons la crête une seule fois, car très grattée, limite glacée. La Super S est beaucoup mieux, mais en bord de piste essentiellement. S’ensuivent deux descentes dans les pistes à bosses P-A Rousseau et les Sept Chutes. Nous devons travailler fort. Les bosses sont molles, mais énormes (des murs par endroit).

    La P-A Rousseau

    Nos jambes chauffent et nous supplient de ralentir la cadence… L’acide lactique étant une substance plutôt persuasive, nous succombons aisément aux supplications ! Nous passerons le reste de l’après-midi au Nord et à l’Ouest. Ouf !

    Contre toute attente, une journée sans vraiment attendre aux remontées mécaniques. Une journée stratégique qui nous aura permis d’enchaîner les descentes à une cadence  spartiate. Nous quittons vidés, donc pleinement satisfaits !

    La Yahoo !

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