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    Orford, À une tempête d’être à 100%, 30 janvier 2021

    Orford – À une tempête (ou deux) d’être à son mieux

    Depuis le début du mois, il neige presque quotidiennement dans les Cantons-de-l’Est. La plus grosse quantité de neige a été reçue il y a deux semaines, où environ une vingtaine de centimètres sont tombés. Par contre, de petites quantités se sont ajoutées presque tous les jours depuis. Le résultat est une surface de neige grandement améliorée au Mont-Orford. Aujourd’hui, ce sont encore les pistes principales qui sont majoritairement ouvertes à la station, sauf la fameuse Contour qui s’est ajoutée aujourd’hui ! Toutefois, plusieurs s’aventurent dans les fameux sous-bois de la station. Ceux-ci devraient ouvrir officiellement dès la prochaine bordée significative de neige. Au total, c’est 73 % du domaine skiable qui vous est offert, dont 6 des 7 remontées – le versant Alfred-Desrochers étant toujours fermé malheureusement et ce n’est surtout pas en raison d’un manque de neige.

    Maxi
    Trois-Ruisseaux
    Ouverture de la fameuse piste Contour aujourd’hui
    Contour
    Plusieurs s’aventurent dans les sous-bois malgré leur fermeture. Ils devront ouvrir dès la prochaine bordée. Ici, on voit la Passe de l’Ours.

    Enneigement Artificiel – Tranquillement, mais sûrement
    Nous connaissons un beau mois de janvier hivernal, mais rappelons nous aussi du mois de décembre qui ne l’était pas ! La station se rattrape toujours des journées manquées pour la fabrication de neige en début de saison. Le versant Orford a été fermé trois jours il y a une semaine pour effectuer l’enneigement sur les pistes Maxi et Trois-Ruisseaux. L’enneigement s’est ensuite poursuivi sur les pistes 4 km et la Slalom. La Grande Coulée a finalement été ouverte pour la saison hier. En ce moment, ce sont la Magnum et la Pente Douce qui sont sous les canons à neige. Ceci n’est pas un reproche à la station, mais plutôt un rappel du mois de décembre que nous avons eu où il était souvent difficile de fabriquer de la neige. L’enneigement artificiel devrait cesser après avoir terminé la Magnum. En temps normal, ces pistes auraient déjà été ouvertes. 

    Ouverture de la Grande Coulée hier
    4 KM ouverte de haut en bas

    L’hiver – ici pour rester
    C’est le temps d’aller skier! Que nous connaissions un hiver de rêve ou non, une chose est certaine : l’hiver est ici ! La température aux alentours de -15, le vent et la neige blanche brillante nous le rappellent ! Orford, comme toute autre station, fait un excellent travail pour gérer sa clientèle pendant la pandémie. En ouvrant le télésiège Rapido pour accéder au sommet, l’attente aux télésièges est de beaucoup réduite. Alors, peu importe vos idées sur l’hiver 2021, sachez qu’il y en aura juste un et il faut en profiter malgré les circonstances. Je suis bien content d’avoir profité de ma journée d’hiver aujourd’hui au Mont-Orford! De plus, on annonce au moins 10 à 15 centimètres de neige cette semaine à partir de mardi. Les conditions, déjà très belles, vont continuer à s’améliorer. À vous d’en profiter ! 

    Paysage hivernal avec les arbres fantômes
    L’attente typique à la remontée hybride – entre 5 et 15 minutes au maximum.

    Val Saint-Côme 25 janvier 2021 – Le mois de février un mois plus tôt!

    Toujours à la recherche des meilleures conditions possibles et voulant à tout prix éviter les foules, skier un lundi a des avantages certains en la matière. Les chutes de neige de la semaine dernière ayant grandement adouci le terrain damé, il ne restait que l’ingrédient magique pour compacter le tout: des nuits à -20 degrés. Ajoutez à cela un soleil radieux donc une visibilité parfaite et une température qui s’est même réchauffée jusqu’à -6 degrés, vous vous retrouvez avec l’une de ces journées mémorables de l’hiver où la base mord parfaitement, des conditions idéales pour un carving des plus agressifs!

    Je dois vous avouer: j’ai négligé l’entretien de mes skis de course SL FIS dernièrement. Qu’à cela ne tienne, fraîchement sortis de l’atelier, aujourd’hui, ils étaient définitivement le bon outil! En piste, c’était très simple: la journée sera probablement une top-5 (ou top-10 si je suis chanceux d’ici la fin de la saison) de l’année côté conditions de damé. Le terrain enneigé artificiellement est presque ouvert au complet à l’exception du haut de l’Avalanche, alias « le pitch », qui, malheureusement, n’a pas été enneigé cette année.

    L’orientation de la montagne, un facteur clé pour profiter du soleil

    Au risque de me répéter, l’angle du soleil au mois de janvier est évidemment plus bas, de sorte que les montagnes orientées sud/sud-ouest sont particulièrement choyées. Val Saint-Côme est évidemment l’une de celles-ci avec son versant du mille pieds qui est carrément en plein soleil en après-midi. Le matin, tout est à l’avantage du versant principal. Ici, la Geneviève Simard qui s’est fait descendre de largeur en largeur plusieurs fois aujourd’hui:

    Ce n’est pas compliqué, j’ai même fait le test de toucher la piste en virage avec ma main intérieure.

    Éric, de nature à toujours préférer les sous-bois s’est même surpris à bien profiter de la piste Point de Mire!

    Que dire du mille pieds?

    Un des avantages certains des mesure de distanciation sociale en cours est que la piste Audacieuse, habituellement utilisée pour les entraînements d’équipe de compétitions, est disponible en tout temps pour la clientèle. On ne s’en plaindra surtout pas! Votre humble zoneskieur en action (photo de couverture) et celle-ci:

    Même constat dans la Grande-Allée:

    Le terrain naturel

    Autant les conditions en terrain damé étaient des meilleures que l’on peut rencontrer dans une saison, autant les sous-bois manquent cruellement de neige. Certains sont ouverts par contre, félicitations à la patrouille d’ailleurs de les laisser ouverts mais c’est vraiment à vos risques et parfois même un peu dangereux. Ici, le sous-bois « les cèdres » où les obstacles sont plutôt fréquents. Certains passages d’habitude faciles l’étaient beaucoup moins aujourd’hui:

    Le seul sous-bois où les conditions étaient intéressantes fut la Vas-y-Mollo: ce sous-bois a d’ailleurs dû profiter des canons de la Geneviève Simard:

    Les bosses les plus intéressantes étaient du côté de la Grande-Allée, en-dessous du télésiège:

    La seule erreur de la journée: avoir été vêtu de mon manteau trop chaud! Je ne croyais pas que le mercure remonterait près de -5; je ne m’y attendais simplement pas en voyant le thermomètre à -18 ce matin à 9h.

    La météo des jours à venir sera clémente et la station offre un tarif spécial les mardis avec un billet de ski à 28$ taxes incluses. N’oubliez pas que les réservations se font uniquement en ligne.

    Bon ski!

    Mont Gleason, Des chiffres et… une lettre, 24 janvier 2021

    Les chiffres

    Mont Gleason fait partie de mon Top 5 des petites stations de ski régionales. Accueillant, hyper bien entretenu, Mont Gleason mérite votre visite si vous habitez à 1h-1h30 de Victoriaville.

    La station a un plan de développement bien précis et l’affiche fièrement près de la remontée mécanique et à l’intérieur du chalet. En voulez-vous des chiffres ? En voici !

    • 4,9 millions $ en projet depuis 2018 à décembre 2021 ;
    • Nouvelle remontée quadruple (2019-2020) et augmentation de 40 % de la capacité de remontée ;
    • 21 nouveaux canons à neige (2020-2021) et ça paraît ! La qualité de la neige est superbe ;
    • Agrandissement du local de la location (2021-2022).

    Voilà des chiffres bien encourageants et ça démontre tout le dynamisme de cette station. D’ailleurs, certaines stations de ski, dont je tairai les noms ici, devraient prendre exemple sur ce modèle de gestion.

    Des bâtiments entretenus et un chalet au sommet qui fait l’envie de plusieurs, malheureusement fermé, pandémie oblige…

    Chalet principal accessible pour les toilettes et se réchauffer 15 minutes.
    Les tables sont bien divisées et les skieurs respectent le couvre-visage. Des employés sont toujours présents pour désinfecter les tables dès qu’elles se libèrent.
    Le magnifique chalet du sommet malheureusement fermé tant que la région sera en Zone Rouge.

    En ce dimanche 24 janvier, 14 pistes sur 20 sont ouvertes. Un des matins les plus froids de la saison, -16 degrés. Plus la journée avance, plus le vent fait sentir sa présence. Et plus la journée avance, la qualité de neige… ne change pas ! C’est superbe !

    La Gaudreau, piste facile et large. Parfaite pour apprendre !
    La Côte à George.

    Mont Gleason a reçu 34 cm cette semaine, presque le tier du 83 cm accumulé depuis le début de la saison. Les 21 nouveaux canons ont sûrement aidé à offrir un plus grand domaine skiable. La poudreuse damée sur fond ferme était vraiment agréable à skier. Bravo à l’équipe d’enneigement et d’entretien des pistes !

    Le vent n’avait pas encore vidé les arbres de la neige accumulée des derniers jours.

    Le  parc à neige DM2 SHOP est maintenant ouvert. 7 modules et 2 sauts (24′ et 30′). Les amateurs semblaient bien heureux d’enfin en profiter !

    Et pour les amateurs de randonnée alpine et de ski touring, vous pouvez monter par la T-Bar et le sommet de la Cascade. Il y a une signalisation afin de prévenir ceux qui descendent.

    Très populaire ici aussi, la randonnée alpine est bien signalisée pour prévenir les skieurs alpins.

    9 sous-bois sur 10 sont ouverts. Mais, nous avons préféré sauvegarder nos skis. Peu de gens les fréquentaient aujourd’hui.

    Sous-bois Denis-Lacoursière.

    Une lettre – A

    Un A pour la gestion des lignes d’attente, l’ensemble des mesures sanitaires. D’ailleurs, voici le Guide sanitaire: https://www.montgleason.ca/covid/plan/

    Excellente signalisation et distanciation !

    Un A pour l’idée des commandes pour emporter ou le service à la mini-grange pour manger.

    Un A pour la qualité du ski et le paysage sur les champs enneigés. On revient toujours au Mont Gleason, au moins une fois par année.

    Ski Garceau, la vie est plus belle en ski, 24 janvier 2021

    On cherche tous un peu plus de liberté, de sentiment de contrôle sur notre vie. Au cœur de Lanaudière, à quelques minutes du charmant village de Saint-Donat, Ski Garceau nous offre un parfait exemple d’une sortie en montagne où l’on peut s’exprimer, être soi-même.

    Le paysage

    Il est étonnant qu’on conserve avec un certain secret le spectacle offert à nos yeux lors de chaque descente. Les habitués de la place savent déjà à quoi s’attendre, mais ne se lassent pas.

    La vue sur le lac Archambault est imprenable. À force de descendre, on s’y prend au jeu et on finit par regarder le paysage se faire une beauté devant nous. Le maquillage hivernal est d’un délice pour les yeux.

    Une station offrant une telle vue vaut la peine d’être appréciée et d’y prendre le temps de respirer. Ce n’est pas nécessaire de cumuler les descentes au compteur, mais plutôt de calculer le nombre de points de vue différent, tous époustouflant les uns plus que les autres.

    Comment demeurer indifférent face à une vue comme celle-ci ?

    300 m de dénivelé pour se garder au chaud

    La fin janvier nous condamne souvent à endurer des -15 degrés ou moins. On aurait alors tendance à demeurer chez soi, au chaud à regarder une millième série. Sans surprise, la station affichait complète pour les billets quotidiens (seulement 43 $ la fin de semaine) dès mercredi. Se commettre d’avance et réserver sa place nous force un peu plus à se pointer le bout du nez dehors, même si la tête nous dit que ça sera froid en lisant : « -18, rafales de 26km/h ».

    À partir de 300 mètres, n’importe quel adepte de la glisse le confirmera, on peut facilement se tenir au chaud en offrant un effort modéré à soutenu.

    La plupart des gens sur place semblaient s’amuser comme si c’était le printemps. Sans aucune attente aux deux remontées, bonifiées de soleil intense, ça aide à garder le sourire.

    Station familiale ne veut pas dire dangeureuse

    Les skieurs expérimentés ont parfois peur de la mention « familiale » pour décrire une station, expression à laquelle Ski Garceau adhère énormément. Oui, il y a beaucoup de jeune famille, énormément d’enfants. À n’en point douter, même les jeunes planchistes semblent être des experts des virages où la mise à carre est parfaite. On remarque une grande maîtrise des techniques avancées pour la majorité de la clientèle.

    Quelques installations supplémentaires en cette saison spéciale sont à la portée des familles

    Un terrain pour tous les goûts

    Les 15 cm reçus dans les 7 derniers jours offrent évidemment des conditions de neige damées, mais pas nécessairement durcies partout. Les pistes vertes, bleues, et même certaines noires demeurent avec un fond où il n’est pas nécessaire de mettre tout son poids pour effectuer un virage respectable.

    La neige dans les sous-bois demeure invitante.

    On est tous un peu différent, dans notre tête ou manière d’apprécier une sortie de ski. Au final, grâce à un sport rassembleur, nous pouvons partager ensemble une même passion. On passe beaucoup de temps à chercher le bonheur et pourtant, il est juste là, à Ski Garceau, même à -20.

    MONT SUTTON, COMMENT VOUS DIRE… WOW!, 23 JANVIER 2021

    Les sous-bois, la santé!

    Quand on dit que la santé mentale est mise à dure épreuve et qu’il faut penser à soi, je vous garantis que le Mont Sutton est bien placé pour vous fournir des activités pour garder, voire améliorer votre moral. Sans équivoque, c’était ma plus belle journée de ski en station depuis le début de l’hiver! J’ai chaussé mes skis à 8h20 ce matin, et ne les ai pas enlevés avant 13h30, le sourire aux lèvres du début à la fin. La montagne est entièrement prête à vous recevoir, vu notamment le travail minutieux et exigeant des équipes de neigistes sur l’ensemble du domaine. Surprise ce matin: il avait neigé un peu plus de 10cm au cours de la nuit, quel cadeau!

    Purement Sutton, c’est un site rondement orchestré pour le plaisir des adeptes.
    Évacuez le stress en profitant des sous-bois: quoi de mieux qu’une descente dans la mythique Fantaisie.
    L’Émotion et l’Attraction pour skieurs aguerris, toute une partie de plaisir.
    Parce qu’on ne peut se côtoyer comme on le veut en temps de pandémie, passer de bons moments entre frères sur la montagne en toute sécurité: oh que oui!

    Je m’en voudrais de passer sous silence l’enviable enneigement naturel dont bénéficie le Mont Sutton. Aucune carte météo ne vous révélera les prévisions quotidienne locales du micro-climat dont jouit la morphologie de ma montagne de prédilection. En effet, d’un bout à l’autre du domaine, on rapporte entre 40 et 60 centimètres d’accumulation au cours de la dernière semaine. Il faut vite vous habituer à consulter le rapport de neige de la station et sa webcam pour bien vous motiver à venir y jouer. Avec les récentes bordées, c’est le retour à la montagne que je connais, un retour à la normale vraiment. Allez-y, rincez-vous l’oeil sur les meilleurs clichés de ma journée! Fermez les yeux et planifiez votre prochaine journée de ski.

    La montagne est bucolique d’une extrémité à l’autre, c’est le retour à la normale.
    Profiter des activités de plein air, une activité fortement recommandée par les autorités sanitaires.
    Virage après virage, la Sous-Bois V un glisse phénoménale dans une poudreuse champagne fraîche.

    La pré-ouverture du nouvel itinéraire d’ascension à la randonnée alpine à la base du télésiège 5 était prisée par un nombre impressionnant de randonneurs alpins heureux, enjoués et satisfaits. Mais ils étaient tout aussi nombreux et satisfaits via la face Sud. Les sentiers sont très populaires en ce samedi de neige fraîche, les sentiers absorbent très bien le large volume d’adeptes. Au Mont Sutton, ces sentiers sont presqu’exclusivement en forêt, bien à l’abri du vent, ce qui les rend tellement paisibles. Malheureusement, une portion appréciable de randonneurs hésitent à acquitter leur droit d’accès, ce qui n’est pas du tout respectueux envers ceux qui le font ou envers la station qui en assume les responsabilités. Faites votre part et payez donc votre droit d’accès!

    Le nouvel itinéraire de randonnée alpine au bas du télésiège V n’a plus de secret pour ces skieurs, ils l’ont déjà gravi plus de 20 fois!
    Un habitué de la place, M.Jean Côté au sommet du ‘7’, range ses peaux avant la descente.
    Le beau sourire en dit bien long, après une magnifique descente, c’est le temps de remettre les peaux et recommencer.

    Je me suis entretenu avec M.Jean-Michel Ryan, PDG du Mont Sutton, également Président du CA de l’Association des stations de ski du Québec. Il avoue que la santé est nettement améliorée par l’activité physique dont l’industrie du ski bénéficie en cet hiver spécial. Il faut savoir que le Québec est fortuné d’avoir pris la décision de permettre la pratique du ski alpin vu les mesures sanitaires en place, auxquelles doivent se plier les sportives et sportifs! Avec les défis qu’apporte cette situation, de petites problématiques peuvent parfois devenir source de frustration et d’insatisfaction. Force est d’admettre que bon nombre de stations effectuent une présence sensibilisatrice qui apaise l’intolérance et la friction. Il n’en tient qu’à nous skieurs et skieuses de nous assurer de conserver notre sport sécuritaire selon les paramètres afin de préserver ce privilège. Pourquoi ne pas prendre le temps de remercier candidement le personnel qui se dévoue à votre plaisir de prendre l’air lors de votre prochaine sortie?

    Au Mont Sutton les moniteurs de glisse sont mis à contribution pour faire la sensibilisation aux mesures sanitaires permettant la pratique du ski et du snow: politesse et amabilité assurée, c’est dans leur ADN.
    Si ce paysage ne vous attire pas vers le Mont Sutton, je ne sais pas ce que ça prendra…

    Le Valinouët, ouverture du versant Nord-Ouest, 23 janvier 2021

    Skieurs et planchistes aguerris

    En temps normal, le versant Nord-Ouest est déjà ouvert depuis belle lurette à ce moment-ci de la saison. Mais comme cette année rien n’est pareil, il manque beaucoup de neige à la station Le Valinouët qui est 100% naturelle. Cette semaine, une publicité est passée sur mon fil d’actualité, nous avertissant que les conditions seraient difficiles et qu’il était donc préférable d’être un skieur ou un planchiste aguerris pour dévaler les pentes du versant. La décision d’ouvrir le versant est une bonne idée, question de pouvoir faire un peu durcir le fond des pistes avant de passer un bon coup de dameuse qui, à mon avis, risque de laisser apparaître le fond assez facilement. L’ouverture permet aussi de délester un peu le versant principal qui a été très populaire lors de la dernière bordée.

    On y voit de beaux serpents sur les deux bords de la piste « La Clairval », ce qui nous donne un peu le pouls en attendant de monter au sommet.

    Conditions marginales mais le plaisir s’entend

    Les pistes non-damées ont beaucoup de branches par-ci, par-là. Celles-ci que je pourrais surnommer les accrobranches, car quand tu accroches ta planche dedans, tu n’as aucune chance. Et Pouf ! Face la première dans la neige ! Par contre malgré les « branchailles », la neige avait une super belle épaisseur. Dans les pistes damées, le fond est visible à plusieurs endroits et quelques roches peuvent donc venir attaquer le dessous de vos planches. Soyez prudent ! Même si les conditions sont marginales, le plaisir s’entend à travers tout le versant, car plusieurs cris de joie sont poussés par les skieurs et planchistes qui ont clairement comme moi ce matin pris la décision d’aller essayer les nouvelles ouvertures de pistes malgré l’avertissement.

    Voici un exemple des fameuses accrobranches !
    Les skieurs et planchistes se préparent à quitter le versant en attendant que le problème se règle !

    Panne du télésiège versant Nord-Ouest

    En cette première journée, le télésiège a fait des siennes deux fois à ma connaissance. Et oui ! Par malheur, j’étais dans celui-ci chacune des fois. La première panne a duré environ 20 minutes, mais la deuxième plus de 30 minutes. Le télésiège avançait environ 100 mètres et s’arrêtait plusieurs fois jusqu’à l’arrêt total de celui-ci. La température avait changé et la neige tombait doucement sur la montagne lors de la deuxième panne. Le vent soufflait et j’étais directement dans le courant d’air quand la remontée mécanique s’est arrêtée pour de bon. Ouf la joie quand elle a redémarré, les cris derrière et devant moi ont retenti dans tous les sens. Ce qui commence mal, fini bien !

    Journée ensoleillée égale journée froide d’hiver. Température ressentie -24 °C !

    Le sous-bois « Le Bras-Louis »

    Je voyais beaucoup de skieurs et de planchistes aller dans le sous-bois « Le Bras-Louis ». Mais j’ai toujours eu l’impression, vu de l’extérieur, qu’il était trop pentu pour mon expérience en planche à neige. Quand je choisis d’entrer dans un sous-bois, c’est souvent avec toute ma connaissance de la piste, mais cette fois, j’ai eu confiance en cette neige molle pour me pousser à voir celui-ci pour la première fois. Je ne suis clairement pas déçue d’y être allée, car il est de mon niveau et en plus, il contenait une quantité abordable de neige poudreuse. L’amusement était au rendez-vous et c’est certainement ici que j’ai entendu le plus de petits cris de joie aujourd’hui.

    Le sous-bois « Le Bras-Louis » n’avait pas encore été skié de la saison !
    À la lisière de la forêt, la neige était beaucoup plus moelleuse qu’au milieu !

    Voici en bonus, le nouveau parc à neige qui est maintenant construit en fonction des novations qui ont été faites aux cours de l’été. Ils ont creusé et fait des buttes en terre pour aider à la production du parc.

    Les buttes sont faites de terres et simplement recouvertes de neige ce qui aide beaucoup étant donné le manque de neige de la saison.

    Malgré le manque de neige dans le versant Nord-Ouest, j’y ai passé toute la journée et ainsi trouvé mon compte amplement !

    Mont-Avalanche: L’hybride assumé. 23 janvier 2021

    L’appel du silence

    Sur mes cils, le givre scintille dans la timide lumière du matin. Le soleil tout juste levé, se tapit derrière les montagnes. Dans les cimes, le vent siffle et souffle. Des voiles de neige balaient le ciel avec langueur. Le vent ne se gêne pas pour s’immiscer entre les aiguilles des conifères. Les branches se délestent de leur fardeau. Grâce et frivolité se côtoient en un ballet soyeux. Mon coeur bat dans mes oreilles, alors que mes doigts sont engourdis. Je pousse la cadence, à la recherche de quelques degrés qui me feront mettre derrière moi le glacial matin. Dans ma tête, le bonheur résonne fort; l’appel du silence vaut le réveil précoce. Mes skis tracent la montée. Je m’arrête et je ferme les yeux; j’écoute. Saisir l’insaisissable, immortaliser le furtif. Cependant, ma bienveillante solitude ne dure pas toute la journée. Au fil de la matinée, d’autres randonneurs se mettent en mode peaux et cardio. Après trois montées autonomes au coeur d’un royaume de solitude, je me rabats sur la remontée mécanique. J’aurais vraiment aimé skier hors-piste, mais je juge les souches et autres branches gisantes trop peu enneigées pour me sentir en sécurité. Alors donc, journée hybride.

    La montée est sublime dans le silence du matin précoce.
    Un départ hâtif m’assure de tracer la montée.
    Au départ du sentier de randonnée alpine, il faut montrer patte blanche.

    Confort et distanciation

    Mont-Avalanche n’a pas lésiné sur les moyens pour faire de la station un endroit très sécuritaire d’un point de vue sanitaire, et à la fois assurer notre confort. Dans les files d’attente (modestes), deux employés veillent au grain cordialement, mais sans équivoque. Pas de masque, pas de ski. Le message est clair. De plus, le personnel fait respecter la distanciation à l’aide de bambous de deux mètres. Simonak, c’est long deux mètres! Une dame qui résistait aux consignes s’est résignée après que l’employée ait monté le ton d’un demi décibel et d’un quart d’octave. Pas de cri, pas de menace. Juste un rappel ferme et productif. Faut-il rappeler que cette saison ne tient qu’à un masque?! Bravo aux stations qui déploient les moyens de leurs aspirations. Rester ouvert demande du doigté et de la collaboration. Par ailleurs, des toilettes chimiques chauffées et éclairées sont à notre disposition. Elles sont même propres! Dans le chalet, une grande salle nous permet de nous réchauffer. Aucun mobilier n’entrave l’espace; on s’assoit sur le sol recouvert de tapis ras, somme toute chaud pour les fesses! À côté de la cantine accessible de l’extérieur seulement, un grand abri chauffé permet aux visiteurs de s’assoir et de manger. Il y a beaucoup d’espace entre les tables.

    La salle est vaste, chaude et confortable… on s’assoit au sol, si bien qu’on n’y passe pas toute la journée!
    Des toilettes chimiques bien correctes. On peut même voir ce pourquoi on est venu…
    Salle à manger rustique, mais confortable et sécuritaire.
    Le casse-croûte extérieure jouxte la salle à manger de style Tempo géant.

    Quel bonheur, cette station!

    L’achalandage est modeste; les conditions de glisse, excellentes. La neige abondante de la dernière semaine nous réconcilie avec le ski. Les surfaces sont tendres et ne se font pas entendre. Malgré un nombre de pistes relativement modeste, Mont-Avalanche offre une belle variété de terrain. À ce titre, la piste L’Avalanche est mon coup de coeur aujourd’hui. Cette diamant-noir offre des sections en forme de petites collines dont la ligne de pente nous amène vers la gauche ou la droite. C’est une descente relativement technique qui demande de bien observer sa ligne de glisse. Les pistes pour débutants sont jolies et pas ennuyantes. Il s’agit de beaux tracés en courbes. Ailleurs, la montagne offre de la raquette, du fat bike et deux sentiers d’ascension pour le touring. Les skinneux, dont je suis, sont nombreux. Et pour cause! Les montées sont belles et accessibles. Redescendre sur piste constitue en ce moment le meilleur des deux mondes. Il ne faut pas oublier de payer les droits d’accès. Les prévisions météo pour les deux prochaines semaines annoncent des températures sous zéro et de la neige ici et là. Les conditions sont à leur meilleure au Mont-Avalanche et promettent de le demeurer pour un bon moment encore. Alors, profitez-en!

    Peaux et cardio.
    Nous sommes nombreux à vouloir monter de manière autonome.
    Un cadre pour un beau point de vue.
    Une station familiale par excellence!
    À la remontée, l’attente est presque inexistante.
    Beaucoup de neige naturelle. Enfin!

    MONT ORFORD, CONSTAT SUR L’ÉTAT DES LIEUX, 21 JANVIER 2021

    Il fallait flairer la bonne affaire. Le site web du Mont Orford indiquait un blitz d’enneigement artificiel sur la montagne principale de lundi à mercredi. Du coup, zone.ski a mis le cap sur cette destination jeudi pour constater l’état des lieux. Aux dires de skieurs locaux, la montagne a bien changé. Les canons à neige ont dû se faire aller sans répit. Les équipes de travail ont visiblement œuvré d’arrache-pied et la nature a tout à fait collaboré pour permettre de drastiquement améliorer la couverture neigeuse du sommet Mont Orford à la base. Ça a fait grand bien de dévaler sans arrêt le plus haut dénivelé des Cantons-de-l’Est de l’arrivée à la fermeture.

    On peut constater l’enneigement à partir du sommet. La base ferme est maintenant en place pour le reste de l’hiver.
    Belle glisse par temps très froid, du mordant à en revendre.
    Les pistes ouvertes sont prêtes et à pleine largeur. Les skieurs font la pause sans gêner personne.

    Il faut admettre que le résultat immédiat n’est pas l’enneigement naturel auquel l’hiver québécois nous habitue. Qu’à cela ne tienne, la nouvelle neige fabriquée ne cessera de s’améliorer au fil des jours et on s’attend à ce qu’elle permette au Mont-Orford de disposer d’une excellente base de neige pour étirer la saison jusqu’à tard ce printemps. Les détenteurs d’abonnement saisonniers vont reconnaître que le Mont-Orford s’occupe bien de leur saison entière! Dans les jours qui viennent, les équipes d’enneigement mettront du cœur à l’ouvrage notamment sur la réputée piste « 4 km » dont l’ouverture est prévue entre dimanche et mardi, ainsi que la familiale du Mont-Giroux et la Slalom sur le Versant Giroux Est.

    Pas le temps de monter l’attirail de camping à l’extérieur, on mange dans sa voiture et on retourne sur les pistes!

    Au grand plaisir des skieurs de randonnée alpine, le Mont Alfred-Desrochers le leur est exclusivement réservé. Le remonte-pente n’étant pas en fonction, cela préserve la qualité du domaine aux seuls skieurs qui en méritent la descente à la sueur de leur front. La plupart des itinéraires sont accessibles et ce secteur est uniquement enneigé naturellement. Tel que rapporté par Valérie Collette, conseillère aux communications du Mont-Orford, l’engouement pour la pratique de la randonnée alpine est palpable cette année, notamment en fin de journée et à la lampe frontale (présentement jusqu’à 19h30 et plus tard lorsque le couvre-feu provincial cessera). Il est aussi possible d’emprunter plusieurs autres itinéraires pour gravir le sommet du Mont Orford ainsi que celui du Mont Giroux.

    Par -10 celsius, le remonte-pente hybride permet une remontée à l’abris. On se gâte à quelques reprises.
    Quelle chance de croiser Philippe-Antoine Gervais, directeur de l’École de Glisse Mont Orford pour une tournée de montagne personnalisée.

    Pour skier le Mont-Orford en cette année particulière, il est de mise de procéder en ligne avant d’y arriver. Les quantités de billets journaliers sont limitées. On peut aisément consulter le site web du Mont-Orford pour s’assurer de réserver son billet. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que les week-ends affichent complet plus rapidement que les jours de semaine. N’attendez pas pour planifier votre prochaine superbe journée de ski.

    Voici Yves Devault, accompagnateur d’expérience chez Voyages Gendron, un adepte de la randonnée alpine.

    15 conseils pratico-pratiques pour skier en temps de COVID

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki
    1. Si vous skiez en bulle familiale, nommez un Capitaine COVID responsable de s’assurer que tout le monde aie son matériel propre, et prêt. Moins de stress pour les plus jeunes, moins de risques d’oublis et de frustration.
    2. N’ayez pas cette fausse bonne idée de vous inventer une bulle momentanée entre amis pour covoiturer ou partager la remontée mécanique. Masque ou pas, cette bulle n’est pas reconnue aux yeux de la santé publique et les contrevenants à ce principe sont d’ailleurs la principale raison de la transmission communautaire en ce moment.
    3. Pour vous-même, ayez toujours au moins trois ou quatre masques propres (jetables ou lavables) sous la main lorsque vous partez, et deux cache-cou (double épaisseur!). Un masque ou cache-cou mouillé n’offre plus de protection, il faut le changer. Portez un cache-cou en ski, et un masque à l’intérieur du chalet.
    4. Lavez votre (et ceux des enfants!) cache-cou/masque lavable dès votre retour à la maison. Jetez sans tarder les masques jetables. (Bonus: coupez les élastiques pour éviter les ennuis animaliers!)
    5. Si vous avez la manie d’essuyer la goutte au nez avec votre gant/mitaine, modifiez votre habitude avec des mouchoirs, que vous jetterez sans tarder. (Une pensée pour tous ceux qui ont déjà ramassé des restes de mouchoirs dans la laveuse…)
    6. Si vous skiez deux jours de suite avec le même manteau, attention à la contamination croisée au contact des surfaces ou articles potentiellement contaminés: un crochet de porte de salle de bains, une table sur laquelle on dépose le manteau… L’idéal: avoir deux manteaux de ski, et faire une rotation pour que chaque manteau fasse une petite quarantaine de 48h au moins après la sortie.
    7. Investissez dans un (ou plusieurs) thermos efficace! Pour beaucoup de skieurs, l’accès aux aires de restauration et micro-ondes dans les chalets ne sera pas possible. Faites chauffer votre soupe, chocolat chaud, café ou eau pour du thé avant de partir. Vous pourrez ainsi vous réchauffer, vous nourrir et vous hydrater facilement pendant la journée en minimisant la manipulation d’objets « communs ».
    8. Les gels hydroalcoolisés (désinfectants, style Purell) ne gèlent pas au froid. Faites-en le meilleur ami de votre baume à lèvres et laissez-en des petites bouteilles dans la voiture, dans les poches de votre manteau (pensez à les retirer avant le lavage!), dans la boite à lunch, dans le sac à bottes… même si ça ne remplace pas un lavage de mains efficace, c’est quand même pratique quand on n’a pas d’eau!
    9. Gardez en tête que si vous touchez aux skis/bâtons de quelqu’un d’autre dans la file… vous êtes à moins de deux mètres. Trouvez des points de repère qui fonctionnent avec les enfants pour calculer efficacement les distances sécuritaires. Il faut qu’un yéti puisse (secrètement!) passer entre votre bulle et les autres dans la file!
    10. Sortez les chaises pliantes de camping: elles vous seront utiles pour enfiler vos bottes dans le stationnement, ou simplement vous asseoir dehors pour manger votre lunch. Comme « votre zone vous suit », si vous habitez dans une zone rouge, même si vous allez skier en zone orange, vous ne devez pas utiliser les services comme un résidant de la zone orange. Plusieurs stations sont à risque de basculer en zone rouge si trop de gens négligent cette règle. De plus, n’oubliez pas que même si les déplacements inter-régions ne sont pas interdits, ils sont déconseillés…
    11. Privilégiez les sorties plus courtes, ou en semaine, pour réduire le nombre de visites à la salle de bains et éviter les périodes trop fréquentées. Limitez vos visites dans les chalets et changez-vous dans votre voiture, ou arrivez déjà habillé pour le ski.
    12. Tout au long de votre sortie en ski, si vous ressentez de la lassitude ou de l’énervement devant les règles à respecter, rappelez-vous de la chance que vous avez de pouvoir profiter de votre sport préféré. Mieux vaut une file d’attente en distanciation sociale au pied d’une remontée mécanique qu’une station fermée.
    13. Résistez à la tentation des après-ski en tailgate party dans le stationnement. Les stations ont prévu des employés pour veiller au respect des règles sur l’ensemble de leur propriété: ne vous faites pas priver de votre accès au domaine skiable pour un rassemblement dans le stationnement!
    14. Préparez-vous un « Plan B » au cas où la station que vous souhaitez visiter n’a plus de billets disponibles pour la journée visée. Que soit d’aller skier dans une station voisine, ou de choisir une autre journée, vous serez toujours moins déçu que si vous n’avez pas d’alternative. Bonus: ça vous fera peut-être découvrir une station où vous n’avez jamais skié!
    15. Si vous vous retrouvez frustrés de votre expérience en ski en station, évitez d’aller grimper les pistes en-dehors des heures d’ouverture… tant qu’à faire du ski de randonnée, visitez les secteurs skiables prévus pour ça! Mais ne perdez pas de vue que les consignes sanitaires s’appliquent aussi « dans l’bois »…

    Le Relais, la formule gagnante, 20 janvier 2021

    Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    Surprise, de la poudreuse.

    À notre arrivée, une belle couche d’environ 5 à 8 cm de poudreuse légère recouvrait les pistes. Il est à peine 9h et on peut voir les multiples traces de skieurs dans la neige en face du chalet. Il faut dire que la station ouvre à 8h le matin afin de permettre aux clients de profiter de leur session de demi-journée. 

    Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    On peut acheter un billet pour la matinée ou un billet pour l’après-midi. Il n’y a pas de forfait pour la journée entière et il n’y a pas de ski de soirée alors qu’un couvre-feu est imposé à travers le Québec. De plus, le nombre de clients est limité et lorsqu’il est atteint, on refuse la vente de billet. 

    Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    Une approche unique

    Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    Le Relais fait vraiment bande à part au Québec en ayant refusé de vendre des passes de saison. Les autres stations ont fait la promotion des passes saisonnières et si vous suivez les actualités, plusieurs clients sont très mécontents. Ailleurs, certains clients saisonniers se voient refuser l’accès à leur station favorite et certains font face à de longues files d’attente. Au Relais, même en période de pointe, l’achalandage est modéré tout au plus et l’attente en file est minime. On est ici pour skier et profiter des pistes.

    Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    Parlons ski maintenant.
    La renommée du Relais n’est plus à faire. Depuis plusieurs années, la station offre des pistes bien préparées, un système d’enneigement à la fine pointe, des remontées rapides et récentes ainsi qu’un chalet moderne et bien aménagé. Un seul bémol, comme partout au Québec, l’accès au chalet est limité pour se réchauffer ou utiliser les toilettes. Nous voilà enfin sur les pistes. La belle couche de poudreuse recouvre les pistes et rend la glisse très agréable. La neige du week-end dernier a permis à la station d’ouvrir 32 de ses 33 pistes. Les conditions sont parfaites. 

    Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    Un an plus tard
    L’an dernier à pareille date, j’ai amené ma bonne amie Murielle au Relais afin de s’initier au ski. J’avais publié un reportage sur ses débuts. Un an plus tard, Murielle chaussait à nouveau les skis. L’hiver dernier, sa saison s’était arrêtée abruptement, comme nous tous, avec l’arrivée de la pandémie. Elle n’avait fait que quatre sorties sur les pistes. Ce matin, je lui disais que c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Je lui avais prédit qu’elle reprendrait là où elle a laissé et rapidement deviendrait meilleure que l’an dernier. C’est exactement ce qui s’est passé. Quelques virages ont suffi et elle skiait en parallèle dans la Dorothée, une piste verte, s’arrêtant seulement rendue en bas. Je ne saurais pas vous dire lequel d’elle ou moi était le plus heureux de cette remise à ski.

    Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    À notre départ, son moniteur Gilles St-Jacques commençait son quart de travail pour l’après-midi et il était heureux de revoir sa cliente continuer ce qu’il avait amorcé un an plus tôt. Les écoles de ski sont fermés, mais la station a embauché plusieurs moniteurs afin de faire respecter les règles sanitaires.

    En conclusion, nous avons passé une très belle matinée sur les pistes du Relais qui a su livrer la marchandise sans aucune faille. Il n’y a qu’un seul mot pour résumer la chance de pouvoir skier en temps de pandémie : le bonheur !






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