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    Mont Sutton, En extase dans la fantaisie! 17 février 2020

    En ce 17 février, c’était notre première visite de la saison dans cette magnifique et unique montagne qu’est le Mont Sutton dans la région des Cantons-de-l’Est. Oui en effet, c’est une visite tardive en saison, mais il faut dire que Dame Nature n’avait pas été généreuse en précipitations de neige dans cette région depuis le début de l’hiver. Le tout s’est réglé lors d’une bonne bordée de neige qui a laissé pratiquement 40cm il y a deux semaines.

    Dans la remontée #IV

    En cette journée ensoleillée du mois de février, nous n’étions pas les seuls à skier à Sutton. C’était le President’s Day chez nos voisins du sud et beaucoup de skieurs et planchistes arrivaient du pays de l’Oncle Sam! J’ai d’ailleurs fait une remontée avec une famille en provenance du New Jersey qui visitait le Mont Sutton pour la première fois;  ils adoraient tous la place ainsi que les paysages féeriques de la montagne.

    Julien en action dans le secteur #4
    Le secteur #VII

    Une chose est certaine, il a dû y avoir énormément d’achalandage lors du dernier weekend, car les pistes expertes des secteurs IV – V et VII ainsi que les sous-bois avaient été quelque peu dégarnis dans les endroits inclinés; il fallait être vigilant à cause des plaques durcies ainsi que des obstacles naturels. Une nouvelle bordée de neige serait la bienvenue pour améliorer la situation.

    Sur le versant naturel dans la piste l’Extase

    En matinée, la neige était plutôt durcie à cause de la température assez froide durant la nuit, mais tout s’est amélioré graduellement au courant de la journée malgré un thermomètre qui n’est jamais monté plus haut que -8 degrés. Nous étions équipés de nos Rossignols Soul 7 (fat ski), mais il aurait été préférable d’avoir un ski tout terrain moins large et plus profilé afin d’en profiter au maximum.

    Moi-même dans la piste la Fantaisie

    Les meilleures conditions de pistes expertes ou sous-bois se trouvaient sur le versant naturel avec les pistes Fantaisie et Extase qui avaient été moins empruntées à cause du sentier de retour qui demande un certain effort pour revenir au versant principal, ce qui décourage beaucoup de skieurs et planchistes, mais qui en vaut vraiment la peine.

    Sur le versant principal, nous avons bien aimé les secteurs I et II : des pistes moins inclinées avec une belle couche de neige et surtout pratiquement aucune plaque durcie. Il était même possible, à notre grand plaisir, de skier dans de la belle neige poudreuse en bordure de piste.

    La suite de la piste la Fantaisie

    Aujourd’hui, le Mont Sutton nous offrait 100% de son domaine skiable avec 6 remontées sur 9 en opération. Malgré l’achalandage, l’attente n’a jamais dépassé les 3 minutes aux remontées. Les conditions de glisse étaient variables d’un secteur à l’autre tout dépendant de l’inclinaison des pistes. Il était préférable d’avoir des carres bien affûtées pour attaquer les nombreux pitchs des secteurs IV et V et VII.

    Julien se préparant à dévaler la piste l’Exil face au magnifique Round top (sommet du Mont Sutton)

    Depuis mon adolescence, le Mont Sutton demeure l’une de mes destinations favorites grâce à son vaste domaine skiable; c’est 60 pistes et sous-bois et 204 jonctions, un paysage féerique ainsi qu’un style pittoresque unique. Skier Sutton, c’est comme retourner dans le bon vieux temps.

    En action dans la piste Bou-bou
    Au sommet de la remontée #II

    En conclusion, ce fut une belle journée hivernale sous un soleil radieux qui se fait sentir de plus en plus dans la saison, mais comme j’ai mentionné plus haut, les pistes expertes et sous-bois des secteurs les plus experts ont encore besoin de neige pour nous permettre de nous éclater à 100% dans ceux-ci. En général, le ski est très bon, mais soyez vigilant dans certaines pistes et sous-bois.

    Pendant la relâche, faites skier la relève pour quelques dollars!

    La relâche pointe son nez dans quelques temps… Les enfants sont excités à l’idée d’avoir une semaine de congé, mais vous n’avez pas toujours assez d’idées pour occuper toute la semaine? Pourquoi ne pas leur faire essayer le ski? Ça ne coûte pas aussi cher que vous le pensez! Vous pouvez même skier gratuitement à certains endroits. Plusieurs stations partout en province mettent tout en place pour offrir une première expérience en ski très abordable. Certaines stations offrent même le ski gratuit aux jeunes enfants et aux bambins. D’autres proposent également l’accès à la pente-école gratuitement ou à un prix de beaucoup réduit. Il ne restera plus qu’à payer la location de l’équipement si vous en avez besoin! Voici donc un répertoire qu’on espère le plus complet possible des stations du Québec offrant des bonnes occasions pour la relève en ski.

    Grande région de Montréal: Lanaudière, Laurentides, Montérégie

    • Groupe Plein air Terrebonne offre le billet de ski à 5 $ aux enfants de 3 ans et moins (3,75 $ pour les résidents) et à 12 $ pour les 4-14 ans (9,75 $ pour les résidents). Des billets lève-tôt et de ski de soirée sont disponibles également.
    • Ski Garceau offre un tarif de 6 $ pour les 5 ans et moins et pour les 6-12 ans, des billets journée, (complète ou non), demi-journée et pour des blocs de 2h ou de 4h à des tarifs différents.
    • Sommet Saint-Sauveur offre un tarif réduit pour l’accès à sa pente-école. Il n’est donc pas nécessaire de se payer le billet journalier à plein prix pour ne skier qu’une seule piste. Le billet est à 7,99 $ pour les 5 ans et moins et 16,99$ pour les 6 ans et plus.
    • Ski Montcalm, Sommet Saint-Sauveur versant Avila, Sommet Olympia, Sommet Gabriel, Sommet Morin Heights et Ski Chantecler offrent l’accès à la pente-école gratuitement pour les enfants de 5 ans et moins. Ils offrent aussi un tarif fixe pour les 6 ans et plus allant de 9,99$ à 13,99 $ selon la station. L’achat de billets en ligne donne accès à des rabais intéressants.
    • Ski Mont Blanc offre le billet de ski gratuitement aux enfants de 5 ans et moins, de même que l’accès à sa pente-école pour tous à un tarif fixe de 9 $. De plus, si vous souhaitez faire une activité accompagnée des grands-parents, sachez que le billet pour les ainés du 80 ans et plus leur est offert pour le même prix ($9).

    Cantons de l’Est:

    • Mont Bellevue offre le billet de ski gratuitement aux enfants de 5 ans et moins
    • Owl’s Head propose le billet est à 5 $ pour les 5 ans et moins.
    • Mont SUTTON donne le billet de ski gratuitement aux 5 ans et moins, mais offre aussi l’accès à sa pente école gratuitement pour tous. Il ne suffit que de se procurer une passe sans frais à la billetterie.
    • Mont Orford le billet est à 5 $ pour les 5 ans et moins. En nouveauté cette année, deux tapis magiques recouverts d’un dôme transparent permettent une remontée tout confort. Pour les enfants de 6-12 ans, des tarifs préférentiels sont disponibles en ligne.

    Grande région de Québec, Charlevoix, Chaudière-Appalaches

    • Les stations Stoneham et Mont-Sainte-Anne offrent toutes deux le billet de ski gratuitement aux enfants de 6 ans et moins. Elles offrent aussi l’accès gratuit à leurs pentes-école à tous les skieurs.
    • Le Massif de Charlevoix offre le billet gratuitement aux enfants de 6 ans et moins, ainsi que l’accès à la petite pente au tapis magique sans frais pour tous les skieurs du jeudi au dimanche, il est possible d’accéder aux deux plus grandes pentes école pour 22$ (+ taxes).
    • Mont Grands-Fonds offre le billet pour enfant gratuit pour les 5 ans et moins et offre l’accès à sa pente-école à un tarif fixe de 4,50 $ peu importe l’âge. Un forfait familial à 129$ permet une journée de ski alpin à 2 adultes et 2 enfants de moins de 17 ans.
    • Le Massif du Sud offre le billet de ski gratuitement aux 6 ans et moins et propose plusieurs forfaits « famille ».
    • Le Club de ski de Beauce fait de même avec les enfants de 4 ans et moins. Le billet pour les 5 à 12 ans est à 12.75$ pour la demi-journée et à 15$ pour la journée.
    • Mont Adstock dans la région de Thetford Mines et Ski Saint-Raymond dans Portneuf offrent l’accès gratuit aux 5 ans et moins. De plus, Adstock offre l’accès à sa pente-école gratuitement pour tous.
    • Le Centre de plein-air de Lévis offre le ski gratuitement aux 6 ans et moins.

    Mauricie et Centre-du-Québec

    • Mont Apic offre le billet gratuitement aux enfants de 6 ans et moins et offre l’accès à sa pente école gratuitement pour tous. De plus, il ne suffit que d’ajouter 3,75 $ (ou 10,75 $ pour la famille) au prix du billet pour avoir l’accès aux glissades sur tubes.
    • Au Mont Gleason le billet est à 8,91 $ pour les 5 ans et moins qui offre un accès aux glissades sur tube. Pour les 6-12 ans, le billet coûte 25,22 $ (+ 4 $ pour un bloc de 4h dont 2h aux glissades).
    • Vallée-du-Parc offre l’accès à sa pente-école à un tarif réduit de 6,52 $ pour les enfants et 8,69 $ pour les adultes. Le billet pour les 5 ans et moins coûte 9,13 $ pour le bloc de 4h, pour la journée ou pour la soirée.

    Outaouais

    • La station Camp Fortune propose le forfait « enfant » aux 6 ans et moins à 8$ et offre l’accès à sa pente-école (tapis roulant) pour un tarif fixe de 12$.
    • La station Mont Cascades propose le forfait à 6$ pour les enfants de 5 ans et moins, et l’accès au tapis roulant au tarif de 13$.
    • Sommet Edelweiss propose un forfait à 5.94$ pour les 6 ans et moins, et offre l’accès gratuit à sa pente-école pour les 6 ans et moins et demande un tarif fixe de 9.99$ pour les plus vieux.
    • Le Mont Sainte-Marie offre le billet journalier à 7$ aux enfants de 6 ans et moins.

    Saguenay-Lac-Saint-Jean

    • La station Mont Édouard offre le ski gratuitement aux enfants de 6 ans et moins. De plus, il offre le billet de saison gratuitement aux jeunes de 13 ans et moins qui habitent les villes avoisinantes. L’équipement est également offert sans frais sur demande. Plus de détails sur leur site web.
    • Le Centre de ski Mont Fortin et le Valinouët offrent le ski gratuitement aux enfants de 5 ans et moins.  Au Mont Fortin, le billet coûte 10 $ pour les 6-17 ans (8 $ pour la demi-journée ou la soirée, taxes incluses). La glissade sur tube est gratuite pour les moins de 5 ans et coûte 6 $ pour les 6-17 ans.
    • À Do-Mi-Ski le billet enfant coûte 12 $ (tranche d’âge non précisée) et la soirée ou la demi-journée est à 8 $.
    • Le Mont Lac-Vert offre l’accès à ses pentes gratuitement aux enfants de 5 ans et moins.

    Gaspésie et Bas-Saint-Laurent

    • Le Club de ski Mont Biencourt offre le billet de ski gratuitement aux enfants de 6 ans et moins.
    • Le Mont Béchervaise offre le billet de ski gratuitement aux enfants de 5 ans et moins.
    • Le parc du Mont-Comi, le Mont Castor, le Parc régional de Val d’Irène, Petit Chamonix et la Station Touristique Pin Rouge offrent l’accès à leurs pistes gratuitement aux enfants de 5 ans et moins.
    • Le parc du Mont Saint-Mathieu offre le ski gratuit aux enfants de moins de 6 ans. Il offre aussi l’accès à sa pente-école complètement gratuitement pour tous. Il est également possible de profiter de la garderie gratuite la fin de semaine pour les enfants âgés de 18 mois à 8 ans (2 heures maximum). Quand votre enfant est fatigué, vous pouvez continuer à skier!

    Côte-Nord

    • Les stations Mont Ti-Basse et la Station récréotouristique Gallix offrent l’accès à la montagne gratuitement aux enfants de 6 ans et moins. Le Mont Ti-Basse offre également l’accès à la pente école pour 5 $ pour les skieurs de plus de 6 ans.

    Abitibi-Témiscamingue

    • LeCentre Plein Air Mont Kanasuta donne le billet de ski aux enfants de 5 ans et moins. La glissade sur tube coûte 7 $ par personne ou 15 $ pour une famille.

    Finalement, si vous préférez laisser vos enfants entre les mains de professionnels enseignants, plusieurs de ces montagnes offrent des forfaits avec la garderie pour initier les enfants au ski pendant que vous profitez des pentes de ski de votre côté. Pensez à utiliser le forfait Iniski, le tout-inclus de l’apprentissage de la glisse! De plus, pour la semaine de relâche, plusieurs stations offrent des promotions sur les forfaits d’initiation et sur les billets de groupe. Les stations de ski ont également prévu des activités spéciales pour égayer les enfants. Et si vous ne trouvez pas ce que vous souhaitez, sachez que l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) offrira des journées d’initiation gratuite (Expérience Maneige) pour les enfants de 5 à 8 ans toutes les fins de semaines. Cet événement se déroulera dans des parcs et stations de plusieurs régions au Québec. La participation à l’événement inclut la location complète de l’équipement (skis ou planche, bottes, casque), l’encadrement par des moniteurs et l’accès à la pente-école urbaine. Pour la liste complète des sites, visitez le site internet de l’ASSQ. Bon ski et surtout, bonne initiation!

    Stoneham, Plaisir retrouvé, 16 février 2020

    Il y avait de la neige partout, pour tout le monde dimanche à la station touristique Stoneham. Étonnamment, il y avait peu d’adeptes pour en profiter, mais qui va s’en plaindre ? Avec une autre bordée attendue mardi et l’approche de la relâche, on peut imaginer que le mot va circuler: l’hiver bat son plein (enfin!) dans la région.

    Pour une fois, la prévision météo la plus optimiste s’est réalisée. Avec 14 centimètres reçus à 6h, selon le site internet de Stoneham, la station se présentait comme la plus choyée des dernières 24h dans la région de Québec.

    Les conditions étaient déjà excellentes mercredi lors d’un passage de zone.ski en soirée, dimanche elles étaient tout simplement parfaites. La neige promise était au rendez-vous au grand plaisir des adeptes de poudreuse sèche et légère, style champagne. En plus, elle a continué à s’accumuler une bonne partie de la journée.

    À ma grande surprise, il n’y avait pas foule. Je m’attendais pourtant à voir la station envahie par une horde d’affamés après la disette de décembre et janvier. (Imaginez les personnages du film du même nom avec des skis ou une planche).

    L’avantage a été de pouvoir tracer les pistes jusqu’à l’heure du midi. C’était tellement désert, qu’il n’y avait parfois pas âme qui vive autour de bibi de haut en bas, deux descentes sur trois. Les pistes à bosses étaient particulièrement belles. Celle sous le télésiège quadruple de la montagne un, parmi mes préférés, la Stoneham sous le quadruple de la montagne deux et la Zipper sous la chaise «des 40» ont fait la journée.

    J’en profite pour revenir sur l’excellente idée de la station d’exploiter au maximum le nouveau terrain de jeu qui s’offre aux amateurs de bosses depuis l’installation du télésiège quadruple L’Éclipse de la montagne un. Auparavant, il y avait un T-bar. Au départ, l’aménagement de la piste laissait craindre un conflit avec les skieurs de la Rock’N’Roll à droite (photo) et La Blondeau à gauche, en haut du boisé (photo). L’expérience démontre que cette piste, qui ne porte aucun nom à ma connaissance, est bien délimitée et possède son identité propre. Chapeau. C’est un plus pour la montagne.

    Le défi qu’elle présente, pour ceux qui veulent le relever, est de descendre à fond la caisse. Son inclinaison est constante et suffisamment prononcée, sans trop l’être, permet de prendre une vitesse appréciable. À mon point de vue, évidemment. Quoique je ne sois pas la plus lente des tortues.

    En fin d’avant-midi, un épais brouillard a recouvert une partie de la montagne. Il était même parfois difficile de bien évaluer la topographie du terrain. Le vent était aussi de la partie au sommet des chaises. Mais rien pour enlever au plaisir d’une des plus belles journées de la station cette saison.

    Et comme le ski sans l’après-ski, ce n’est pas du ski. Il fallait célébrer cette autre journée de poudreuse au bar. Pour une rare fois, il a fallu rebrousser chemin. Contrairement aux pistes, Le Quatre foyers était bondé. À n’y rien comprendre. Cheers pareil!

    Ski Saint-Georges, un bon remède anti-écrans, 16 février 2020

    Une vision d’horreur m’attend au réveil ce matin. Les trois enfants sont tous rivés devant un écran. Chacun isolé devant le sien. L’ainée clavarde sur son cellulaire. Son frère cadet est complètement obnubilé par un « youtubeur » insignifiant qui gesticule à l’ordinateur. Le benjamin est évaché devant Netflix pour regarder des bonhommes qui jacassent en japonais. Quelle plaie ces écrans ! Je propose une sortie à ski. Ça rouspète et ça baboune. Rapidement, je dois imposer le bâillon. Droit de veto patriarcal ! Je gagne tout le temps, donc direction le centre de ski Saint-Georges…  Et que ça saute !

    Le ski n’est pas une punition. Je connais bien les enfants et l’effet abrutissant qu’ont les écrans sur leur vigueur. Dès notre arrivée à la station, les zombies reprennent vie. Il fait -3°C et une neige légère virevolte autour de nous. C’est étonnant comme une toute petite dose d’air pur peut revigorer un corps. La station est ouverte à 100%. Je suis content, car les enfants sont maintenant impatients de chausser les skis. Victoire !

    Le sous-bois #8 est notre premier choix du jour. Étant originaire de Saint-Georges, j’ai skié la station à maintes reprises depuis un tout jeune âge. Plus jeune, il fallait se cacher des patrouilleurs pour parcourir ces bois, sous peine de perdre son billet. Les temps ont bien changé ! Heureusement, car bien que court, ce sous-bois est un coup de coeur avec ses passages et ses nombreux « jumps ». Il y a même moyen de trouver de la belle poudreuse oubliée des autres skieurs.

    La Familiale était probablement la piste la plus occupée du jour. C’est une piste facile, mais avec un bon « pitch » à mi-parcours, dont une étroite partie est laissée en neige naturelle. Heureusement, la piste est large et la majeure partie est damée à la perfection.

    Bien sûr, il y a aussi des pistes plus difficiles comme la Mario Bureau, une noire simple losange :

    La Débâcle un peu plus « à pic », avec de la neige naturelle et quelques fardoches pour augmenter le degré de difficulté :

    Le centre de ski Saint-Georges est avant tout une station familiale avec une clientèle constituée majoritairement de jeunes. Avec son dénivelé de 98 mètres et ses 11 pistes toutes différentes les unes des autres, il y a de quoi s’amuser longtemps. Situé en pleine ville, sur une rive escarpée de la rivière Famine, les parents ont relativement peu de route à parcourir pour venir y déposer leur marmaille (ou même les accompagner comme je l’ai fait aujourd’hui) ! Une petite station en pleine santé si j’en juge par l’achalandage du jour. En milieu d’après-midi, j’ai calculé jusqu’à 10 minutes d’attente pour attraper un t-bar.

    Comme nos billets étaient aussi valides pour les glissades, nous avons décidé de quitter les files d’attente après une quinzaine de descentes. L’après-midi s’est donc terminé sur des tubes gonflables. Finalement, une journée trippante, dehors au grand air et loin des écrans. Une réussite sur toute la ligne pour la famille ! Bon ski !

    Banff Mt. Norquay, une montagne en ville avec de grands projets, 7 février 2020

    On parle souvent de Banff Mt. Norquay comme étant une petite station des Rocheuses. Elle compte pourtant 60 pistes offrant 503 m de dénivelé. Il y en a pour tous les goûts, dont d’étonnantes expertes qui n’ont rien à envier à personne. 85% du domaine est bonifié d’une généreuse fabrication de neige permettant d’être ouvert tôt et très longtemps.

    Un autre fait méconnu de Norquay concerne sa riche histoire. La station peut se targuer d’être la deuxième du Canada à avoir offert un télésiège, c’était en 1948. Plusieurs compétitions internationales de saut à ski y ont eu lieu et les spectateurs y étaient très nombreux, on parle de 5000. Le club de descente a toujours été très performant et compte des membres de l’équipe nationale.

    Au-delà des chiffres, une surprise attend généralement tout skieur à sa première visite à Norquay. Du haut des chaises North American ou Mystic Express, c’est la vue qui retient notre attention. On croit à tort qu’en étant « seulement » à Banff, les Rocheuses ne pourraient nous offrir de belles peintures.

    Sur la carte des pistes, les sous-bois ne sont pas clairement définis, mais ils sont là, remplis de neige et leur expansion se poursuit.

    La proximité de Norquay de Banff (6 km) en fait la meilleure station de ski familiale de SkiBig3. Le parc à neige offre une belle rampe qu’on ne voit pas souvent.

    Le ski de soirée combiné avec la glissade sur tube peut s’avérer une très belle expérience.

    L’étonnante glissade vous projette à 75km/h dans un virage en épingle montant, ce qui rend un de ses parcours très original. Sur la photo, on remarquera le couloir complètement à gauche avec la chambre à air qui vient d’effectuer le tournant. C’est une expérience unique à ne pas rater !

    Secteur extrême

    Tout en haut de la chaise North American à sa gauche, un secteur extrême est accessible où la neige demeure très profonde même s’il n’y est rien tombé depuis quelques jours. On doit enfiler un passage serré pour s’y rendre, mais le jeu en vaut la chandelle.

    Le bol est d’une qualité incroyable. C’est évidemment une double noire et les différentes lignes ne demandent que votre présence. La descente est longue, le terrain est varié. L’exigence de la piste n’est pas à surestimer, par contre la neige non damée aide grandement à combler la forte inclinaison, ça demeure pour expert.

    Un projet innovateur

    Tous les acteurs principaux de Norquay mettent l’emphase sur un nouveau projet phare pour le futur développement de la station : une télécabine accédant directement au centre de ski depuis la ville. Celui-ci est étroitement lié avec la philosophie du déplacement collectif. Oui, il existe toujours les fameuses navettes reliant la station à la ville, mais pensez-y un instant : prendre la télécabine à quelques minutes de votre hôtel ? C’est un incroyable défi que s’est lancé Norquay.

    L’avantage d’être proche

    Après une belle journée de sport au soleil, un superbe endroit pour dormir est le Moose Hotel & Suites.

    C’est un des avantages d’être proche du terrain de jeu. On peut alors profiter tranquillement du spa sur la terrasse extérieure en se remémorant nos meilleurs virages.

    MIDDLEBURY COLLEGE SNOW BOWL, TRANQUILITÉ TOTALE, 16 FÉVRIER 2020

    Quand on habite un endroit depuis longtemps, les nouvelles découvertes deviennent de plus en plus rare. Saison après saison, on essaie de découvrir de nouvelles stations de ski et après plusieurs années, on accumule un résumé intéressant. Toutefois, si on continue à chercher, il y a toujours de nouvelles découvertes à faire. Aujourd’hui, en recherche de quelque chose de nouveau et pour éviter les foules d’une des fins de semaines les plus achalandées de la saison, j’ai skié à la station Middlebury College Snow Bowl.

    Situé à environ une heure au sud de Burlington, le Snow Bowl est une petite station relativement aux autres du Vermont. Cependant, il y a au-dessus de 300 mètres de dénivelé réparti sur trois versants distingués. Bien que la station n’est pas gigantesque, elle est quand même plus vaste que mon impression initiale en regardant la carte des pistes. 

    Comme c’est souvent le cas aux petites stations, le chalet est très chaleureux.

    La station est utilisée primordialement par les équipes de ski. Aujourd’hui, il y avait une course pour les compétiteurs U-14 venant des différentes stations à travers le Vermont.

    Les coureurs font au moins 90 % de la clientèle.
    La piste Allen était réservée pour la course.
    L’attente à 11 h à la chaise Bailey Falls.

    Autre que les skieurs de compétition, la station s’adhère également très bien aux familles. Nous voilà, en pleine période fériée aux États-Unis sous des conditions impeccables, et il n’y avait absolument aucune attente aux remontées la journée longue. Je ne sais pas si on pourrait dire pareil pour n’importe quelle autre station aujourd’hui. 

    Par contre, ce qui importe le plus, c’est la qualité du domaine skiable. Si vous recherchez des gros défis, ce n’est pas nécessairement ici que vous allez les trouver. Cependant, il y a quelques endroits abrupts. En grande majorité, la station comporte des pistes à inclinaison moyenne, à neige naturelle et non damée. En fait, en ce dimanche, il n’y avait pas une seule piste qui a été travaillée mécaniquement. Heureusement, le damage n’a pas été requis. Il a amplement de neige naturelle en ce moment. Les surfaces nous rappellent du ski aux époques antérieures, où c’était le skieur qui travaillait les pistes et non des machines. En dehors des pistes balisées, il y a de nombreux sous-bois. Certains sont sur la carte des pistes et d’autres non. Étant donné le faible achalandage de la station, la neige reste belle longtemps. La dernière chute de neige remonte à mardi passé et il y avait encore plusieurs endroits qui n’ont pas été tracés.

    Le secteur Bailey Falls
    Les nombreux sous-bois pleins de neige
    Youngman
    Laforce
    Un des endroits le plus abrupts, en dessous de la chaise Worth

    Parfois, c’est plus difficile de se motiver à voyager pour skier quand on ne visite pas une station renommée. Toutefois, si vous recherchez une expérience tranquille dans un environnement naturel avec de belles pistes sinueuses sans excavation ou d’enneigement artificiel, le Middlebury College Snow Bowl est un endroit à considérer. Il y a également un gros centre de ski de fond à quelques kilomètres, le Rikert Nordic Center.

    Pour ceux qui aiment découvrir les stations un peu moins connues de la Nouvelle-Angleterre (dont le Middlebury College Snow Bowl), le Champlain Valley Ski Card est un achat à considérer.

    Mont Miller / Chic Chac, Charmé en station et en hélico hors-piste, 15 février 2020

    On a poursuivi l’aventure gaspésienne au Mont Miller et dans l’entourage de Murdochville. À peine une heure de route de Saint-Anne-des-Monts, et nous y étions. Un beau samedi matin, le mercure oscillait entre -19˚/-20˚C, c’est selon moi la température idéale lorsque le soleil est de la partie.

    L’accueil humain est omniprésent. Le rythme de vie ici est définitivement orienté sur l’interaction sociale, comme en témoigne le chaleureux accueil à la billetterie (qui est aussi le bar). Partout ailleurs, tant les skieurs, planchistes que le personnel des opérations et du soutien sont vraiment charmants.

    On a eu toute une surprise d’apprendre que l’héli-ski était à rabais 2 pour 1 pour le week-end de la St-Valentin. Il nous était impossible de passer cette occasion pour la fin de l’après-midi ! Surtout que l’ensemble du territoire jouit d’une couverture de neige qui n’a pas subi de soubresauts de dame nature, sûrement vu l’altitude et la localisation géographique bien au Nord de la Vallée du Saint-Laurent.

    Si vous n’êtes jamais venus à Murdochville, sachez que vous pourrez y séjourner pas mal longtemps avant de faire le tour de toutes les possibilités. L’ancienne ville minière convertie au plein air quatre-saisons et à quelques services publics, permet d’y pratiquer vos sports de glisse hivernaux de prédilection via le remonte-pente (les week-ends et la semaine de relâche), en randonnée alpine, à raquette, en catski et en hélicoptère.

    Une fois en haut du T-bar, dirigez-vous à pied vers le sommet principal au Sud, du haut de ses 858m. Il s’agit d’une marche de santé de 8 minutes, skis à l’épaule. Vous aurez alors accès à de superbes descentes dans la neige fraîche déplacée au cours de la nuit, ou fraîchement tombée. J’ai réellement apprécié descendre la Casse-Cou et bifurquer dans les séries de couloirs X-Treme. Si vous décidez de garder les skis aux pieds pour faire une petite marche, vous allez tomber sous le charme de l’Avalanche et des deux Forêts Enchantées sur le côté Nord.

    Vu le faible achalandage, la montagne (dont moins du tiers est entretenu par surfaceuse)conserve des conditions presque inchangées du matin au soir, et ce, tant sur les surfaces travaillées mécaniquement que dans les sous-bois fort bien aménagés. Chaque nouvelle descente est aussi plaisante que la précédente.

    L’unique remonte-pente date des années soixante. Je le sais, car Dominic, opérateur au sommet du T-bar, me l’a affirmé. Mais pas avant de m’avoir chaleureusement salué et offert sa solide poignée de main alors que j’allais dans sa direction pour m’entretenir avec lui.Dominic c’est un vrai de vrai de la place, quand je vous dis que les gens sont humains ici, en voici un autre marque! Il a été initié au ski en 1969 et c’était ce même système qui était alors en place. Quand vous passerez, saluez-le donc. Sans lui (et tous les autres employés) on ne saurait autant apprécier ce superbe domaine.

    Place à l’héli-ski en après-midi, destination le Mont Porphyre (860m), face au Mont Miller,une trappe à neige bien reconnue à Murdochville, pour une descente mémorable en compagnie de quelques autres mordus de la poudreuse. Et hop, on a fini la journée en catski pour revenir au chalet principal du Mont Miller.

    Cette station nécessite vraiment d’être mise à l’horaire de votre séjour en Gaspésie, j’espère que vous saurez y planifier des aventures aussi mémorable que mes précédentes.

    Owl’s Head, une journée tout simplement parfaite, 15 février 2020

    Les journées de ski parfaites pour ma part se comptent sur les doigts d’une main pour chaque saison. Aujourd’hui à Owl’s Head c’était définitivement une de ses journées. Tout était en place pour satisfaire même le plus exigeant des skieurs.

    La vue

    La piste Kamikaze

    Honnêtement, d’habitude, je passe mes journées dans les sous-bois puisque c’est dans ces endroits que je trouve la plus belle vue, mais aujourd’hui le paysage était à couper le souffle. Peu importe où nous étions dans la montagne, nous avions l’impression de nous retrouver devant une carte postale. Avec un ciel bleu sans nuage, un soleil très présent et une température plus que clémente, la table était bien mise pour qu’on puisse passer une excellente journée.

    Les pistes

    Pour ma part, se fut clairement la meilleure qualité de piste sur laquelle j’ai skié cette année.

    Sur toutes les pistes, je n’ai jamais trouvé le moindre signe de glace. Nous pouvions skier sur une surface dure, mais avec une bonne quantité de neige qui ne cessait de virevolter derrière nous après chaque virage produisant un son magnifique de neige découpée. Sur le bord des pistes, nous pouvions retrouver une bonne accumulation de neige nous permettant de nous amuser et entrer dans de petits sous-bois.

    Avec cette belle quantité de neige, il était facile de s’amuser avec des petits sauts un peu partout. Cerise sur le gâteau, je n’ai jamais attendu plus de 6 minutes pour monter dans le remonte-pente.

    Les sous-bois

    Le sous-bois la Cachette

    La qualité des sous-bois était aussi particulièrement intéressante. Sauf à quelques rares occasions, je n’ai trouvé ni roches ni glace lors de mes descentes. Au contraire, à certains endroits, je retrouvais encore des gros bancs de poudreuse dans lesquels personne n’était allé.

    Ma piste préférée

    La Lilly’s Leap

    Honnêtement, j’ai passé pratiquement toute la journée à descendre la Lilly’s Leap. La vue était tout simplement trop belle tout au long de la descente et lorsque je voulais me donner un petit défi supplémentaire, je prenais la Rodéo qui se termine dans la Lilly’s Leap. Pour ce qui est des sous-bois, j’ai adoré la Ponsoon puisqu’une fois terminé, il est possible de traverser la piste et se rendre dans le sous-bois l’Urubu.

    Une belle démo de ski

    Un autre point positif fut la démo de ski Blizzard. Je suggère souvent au monde d’aller faire un tour dans ces démos puisqu’ils permettent d’essayer gratuitement différents types de ski et grandeurs et ainsi trouver un bon ski à son pied. Voici donc un lien afin de trouver différentes démos un peu partout au Québec. Lien pour les démos ici

    Une belle découverte

    La machine est une Winstersteiger

    Une fois dans le remonte-pente , je discutais avec un habitué de la montagne de l’aiguisage de mon snow pour lequel j’étais un peu déçu. Il m’a donc fortement conseillé d’aller faire un tour dans l’atelier de réparation simplement pour y jeter un coup d’œil. Pour ceux que ne le savent peut-être pas, Owl’s Head a clairement une des meilleures machines à aiguiser que j’ai vu dans une station de ski.Pour résumer, Owl’s Head, j’ai adoré ma journée et j’ai déjà hâte à notre prochaine rencontre.

    Cap Castor, Pour l’amour de la poudreuse, 14 février 2020

    On a mis le cap sur vers la Gaspésie pour un week-end en amoureux, c’est la St-Valentinaprès tout! Riche de l’expérience de l’année précédente au Cap Castor, on est revenus non par choix, mais parce qu’on était convaincus qu’un voyage dans les Chic-Chocs pour nous ne saurait être complet sans faire des virages mémorables en compagnie de Sarah-Maude et Danny au Cap Castor. On a été tout aussi charmés et excités qu’on l’avait été en 2019. Le domaine est passé de 12 à 18 pistes depuis, les lignes de pistes sont fabuleuses et le domaine entier était couvert de poudreuse même s’il n’y a pas eu de bordée importante depuis plusieurs jours et que l’achalandage bat son plein (ça ne parait même pas). 

    Le domaine a bien changé depuis l’an dernier. Il faut savoir que l’entreprise familiale ne ménage pas d’efforts en saison estivale pour continuer à développer le domaine. Si six nouvelles pistes ont vu le jour, je parierais que quelques nouvelles seront accessibles l’an prochain. Qu’à cela ne tienne, le domaine peut vous pousser, dans son état actuel, à un désir incontrôlable d’y retourner d’année en année. Danny a pris le temps de nous expliquer l’impressionnante étendue de son domaine.

    Le déroulement de la journée va comme suit: rencontre au chalet en abord de la 132 à peine 10 min de route de Saint-Anne-des-Monts. Préparation à la journée: instructions d’usage, validation des connaissances en sécurité en terrain avalancheux, et déplacement d’une dizaine de minutes tracté par une motoneige pour se rendre au pied des secteurs skiables.

    Les dénivelés vont jusqu’à 260m, les itinéraires de grimpe sont possibles pour les débutants comme les randonneurs alpins expérimentés. Les descentes sont des pistes boisées vraiment bien préparées allant de serrées à bien dégagées et les pentes permettent aux plus experts de s’en donner à coeur joie, notamment dans le secteur du Pic Castor avec quelques pentes à 45 degrés, dont une piste offrant un impressionnant 50 degrés. Chaque groupe de skieurs est accompagné d’un guide afin de garantir le bonheur et la sécurité des clients.

    J’ai personnellement un faible pour le versant des pistes Castrante, Queue de Castor et Castorama. Mais le dénivelé de 260m de la Hop la Vie ne me laisse pas indifférent. En bonus, presque toutes les descentes ont un point en commun non-négligeable: la vue imprenable sur la mer! 

    Pour l’heure du midi, le lunch qu’on avait préparé avait été placé dans la cabane centrale, chauffée, pour récupérer afin de mieux repartir sous un soleil radieux et ainsi finir la journée avant le coucher de soleil. À Saint-Anne-des-Monts, Marie4poches offre d’excellents choix de lunchs préparés pour les sportifs de passage, incluant thermos de soupes à prix bien raisonnable. De retour au chalet à la fin de la journée, on a partagé une bonne cervoise locale de la Microbrasserie Le Malbord et nous avons prit le temps de parler de notre aventure.

    Le Cap Castor en est à sa seconde année d’opération formelle. Mais il existe dans une forme beaucoup plus modeste depuis 18 années; né à la base d’un propriétaire terrien encouragé par ses copains et copines skieurs voyant le potentiel de la géomorphologie du terrain.L’engouement des skieurs et snowboarders de fouler la neige poudreuse et alimenter le besoin d’adrénaline a fait que le Cap Castor est de nos jours un incontournable pour mes sorties en Gaspésie.

    Pour moi, le Cap Castor est fait pour les passionnés, mais avant tout par des passionnés. J’ai entendu Danny dire: « Si vous savez pas ou est la poudreuse; moi, je connais quelqu’un qui le sait », je pense qu’il parlait de lui et Sarah-Maude. L’attrait de Cap Castor c’est le constant renouvellement de sa surface de glisse dû à sa localisation en abord de la mer, combiné au design des pentes qui récoltent la neige transportée par le vent. Vous viendrez y chercher des souvenirs incroyables, acquis dans un encadrement simplement parfait, où la sécurité est tout aussi importante que le plaisir. Tentez l’expérience!

    Banff Sunshine Village, oeuvre d’art au naturel, 6 février 2020

    Situé à seulement 15 minutes à l’ouest de Banff, Sunshine Village est littéralement au cœur des Rocheuses, à l’intérieur même du parc national. En quittant la route Transcanadienne 1, on rentre encore plus profondément dans le bois et monte jusqu’à la station. Rendu au stationnement principal, il est impossible de voir l’étendue du domaine. Sa configuration particulière exige de prendre une télécabine pour nous transporter à la base du village. Il faut prévoir 17 minutes pour compléter le trajet. Pour les amateurs de premières traces, il est important de prévoir le coup et d’arriver plus tôt que l’ouverture officielle.

    Tout comme chaque station membre de SkiBig3, chaque billet inclut également le transport en navette. La fréquence varie de 30 à 45 minutes, il est donc possible de s’adapter très facilement à l’horaire.

    Peu importe où on couche à Banff, il y a un arrêt près.

    3 versants, 3 montagnes différentes

    La station se décompose sous 3 noms : Goat’s Eye, Lookout et Standish.

    Chaque versant offre son terrain de jeu unique, bien que les élévations de Goat’s Eye (2806 m) et Lookout (2730 m) soient les plus impressionnantes.

    Lookout et Standish offrent du calibre pour tous les goûts. Goat’s Eye concerne plutôt les experts. Il existe quelques pistes intermédiaires pour naviguer autour du domaine, mais c’est définitivement le secteur où les ski bums s’en donnent à cœur joie.

    Il est plus facile de débuter sur le versant Standish si on veut se familiariser avec l’endroit par soi-même, car les espaces peuvent être déroutant. Le programme SnowHosts permet d’avoir un tour guidé tous les jours à partir de midi sur une durée de 3h.

    On peut facilement s’orienter sur le domaine, celui-ci ayant une circonférence de 360 degrés autour de la base du village. C’est un endroit parfait pour les familles ou les groupes, tout le monde y trouve son compte à chaque descente.

    Le paysage grandiose et son vaste terrain

    À Sunshine, notre coeur chavire rapidement sous le charme des Rocheuses. La beauté des paysages sous nos yeux et la définition des pistes incroyablement larges nous forcent constamment à jeter notre regard au loin plutôt qu’à réfléchir au prochain virage !

    Qu’on se laisse border par une piste aussi facile que Green Run (#34) ou encore par une plus exigeante comme Bye Bye Bowl (#33), le résultat demeure le même : on est estomaqué par la beauté des peintures se dévoilant devant nous.

    Green Run. Le rapport donnait 7 cm de nouvelle neige, alors qu’on sentait plutôt 15 à cet endroit.
    Bye Bye Bowl. Le nom donne vraiment l’impression de dire: Bye Bye Boss !

    Tee Pee Town Luruxy Express Quad

    La première remontée chauffante au Canada appartient à Sunshine. Son efficacité est déconcertante. Protégés par les fameuses bulles oranges, les sièges chauffants (du début à la fin du trajet) permettent de faire grimper notre température corporelle et braver le froid de l’hiver. Étant exposé en haute altitude à la cime des arbres, le vent peut venir de loin. Le confort que procure cette remontée n’a pas d’égal.

    Un siège chauffant comme en auto, mais avec une plus belle vue.

    Neige cultivée, non fabriquée

    La situation privilégiée de Sunshine lui permet d’être indépendante de fabrication de neige sur presque tout le domaine skiable. Seulement 4 canons sont installés à la base, qui sert pour le chemin du retour seulement sur la piste Banff Avenue. Il existe toutefois une autre manière de jouer avec la neige. Chaque année, 30 km de filet sont installés par les fermiers des montagnes sur différents secteurs ciblés afin d’emmagasiner l’or blanc lors des grands vents.

    Ce précieux cadeau du ciel cultivé judicieusement peut alors être redistribué adéquatement aux alentours, offrant une surface équivalente sur de plus grandes distances.

    Les filets noirs à la droite de la photo représentent la section cultivée par les fermiers

    Lorsqu’on visite un endroit comme Sunshine, on est inévitablement secoué par la beauté du spectacle. La journée ne semble jamais assez longue.

    Une dernière avant de retourner au village, pour ensuite emprunter Banff Avenue jusqu’à la base.

    Sachez qu’en étant dans l’ouest, le soleil se lève tard, mais se couche plus tard, la visibilité demeure très bonne même en après-midi. Une belle manière d’étirer la journée le plus possible est de retourner au stationnement via Banff Avenue. Au lieu de faire le trajet de retour en télécabine, il est fortement recommandé d’exiger une descente supplémentaire à nos jambes.

    S’inspirant une dernière fois des couleurs arc-en-ciel mise en valeur sur les télécabines, on s’y surprendra même à fredonner l’air de « Sunshine reggae ». L’ambiance dans notre tête est déjà en mode après-ski !

    Ceux qui font le retour en télécabine profitent plutôt de l’après-ski au village..
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