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    Stoneham, vive la variété, 9 janvier 2021

    Vive la variété

    Au début de la semaine, j’étudiais les possibilités de stations versus le nombre de pistes ouvertes dans ma région au Saguenay Lac-Saint-Jean. Constatant que plusieurs stations n’offraient que quelques pistes seulement, j’ai décidé d’ouvrir mes horizons en cherchant la station la plus près de chez moi contenant le plus de variété en terme de pistes ouvertes et qui me permettrait de revenir à la maison avant l’heure du couvre-feu. Mon choix s’est arrêté sur la station touristique Stoneham. Avec ses 18 pistes accessibles et l’ouverture du versant des 40, c’était difficile de ne pas me laisser tenter. Évidemment, j’ai apprécié de pouvoir me promener partout sur le domaine skiable ce qui fait changement du début de saison dans ma région.

    Le soleil est en force dans La Laurentienne tout comme le planchiste qui nous fait une prouesse !
    La vue est splendide dans La Rock’N Roll

    L’ouverture du versant des 40

    Ce matin, le versant des 40 est enfin ouvert aux plaisirs des skieurs qui l’attendaient avec impatience. Il aura fallu plusieurs heures de fabrication de neige pour que leur souhait se réalise. Dès mon arrivée, je me suis précipitée dans la seule piste ouverte, la 41 ! À mon désarroi, j’ai fait un saut de voir à quel point elle était granuleuse et qu’il y avait même présence de balles de golf. Cette sensation de glisser sur de la gravelle m’a un peu déçue. J’y suis retournée au courant de la journée et les conditions s’étaient quelque peu adoucies… Qui ferait mieux que des skieurs qui slalom dans la piste pour casser un peu cette surface pleine de « garnottes » comme on appelle ça par chez nous?

    Au sommet des pistes 40 !
    Attention ! La 41 est très granuleuse et il y a présence de balles de golf !

    Les conditions

    Étant donné que je me suis précipitée dans la 41, j’ai manqué tout le beau damé frais du matin. Il faut assumer ses choix dans la vie. Je dis ça parce qu’un collègue ZoneSki était sur place en même temps que moi et qu’il a publié de belles photos de pistes avec un damé incroyable sur la page Facebook de Zone.ski en direct des stations du Québec. Lorsque je suis revenue dans le versant principal, les pistes avaient été skié au maximum… En tout cas, farces à part, les pistes sont agréables à descendre et procurent un besoin de toujours vouloir aller plus vite. Un surplus de neige sur le dessus d’un fond durci nous permet de bien prendre nos virages. Quelques plaques de glace par-ci et par-là, mais rien de dramatique.

    Petite neige sur le dessus d’un fond durci
    Attention ici il faut clairement ralentir c’est la place dans La Traverse qui est toujours la plus populeuse !

    Comment se sentir vivant

    La station était pleine à craquer et le soleil nous donnait l’impression que l’endroit était vivant toute la journée. Malgré le nombre de skieurs qui s’y retrouvent, l’attente aux télésièges était d’un maximum de 20 minutes aux bulles. Et si jamais on n’a pas envie d’attendre alors on se faufile dans un autre remonte-pente et le tour est joué. Simplement de pouvoir sentir l’air frais de l’hiver et de pouvoir en profiter malgré la mise en place de mesures sanitaires plus sévères, ça me permet de me sentir vivante. Profitez du plein-air pour vous sortir de votre confinement interminable !  

    Les familles sont au rendez-vous dans cette belle journée remplie de soleil !

    Mont-Ste-Anne, Solitude et silence, 9 janvier 2021

    Ce titre vous surprend peut-être… Solitude et silence en ski…?

    SOLITUDE
    Nous sommes adeptes de la fameuse première trace, ou « first track » si vous préférez. Mais, depuis quelques semaines, on entend beaucoup parler des files d’attente au Mont Sainte-Anne, surtout à l’ouverture de la station. Nous avons décidé d’arriver plus tard, soit vers 9 h 30 et le stationnement est rempli aux trois-quarts, à peine. Nous avons effectivement évité la file d’attente. Cependant, nous n’avons eu aucune attente et ce pendant toute la durée de notre sortie à ski. Nulle part. Tant aux “bulles” qu’à la remontée au nord ou la Panorama. Personne !

    Aucune attente au télésiège du versant nord.

    Est-ce que plusieurs ont préféré se préparer pour le couvre-feu ou le retour au travail et à l’école ce lundi ? Peut-être. Une chose est certaine, la solitude et le silence habitent bel et bien la montagne.

    Peu de skieurs dans La Paradeuse.

    SILENCE
    Bon, peut-être pas le silence total. On entend parfois les skis couper les surfaces durcies ou glacées. Sachez que les conditions sont tout à fait respectables malgré le manque de neige. La Printanière, La Gros Vallon ont réussi à nous faire sourire, à nous faire comprendre pourquoi on aime tant faire ce sport. L’impression de danser la valse sur la piste… « 1,2,3…. 1,2,3… » entre chaque virage. La sensation enivrante de la vitesse en faisant 100 % confiance à ses skis.

    Sommet du Gros Vallon

    SOLITUDE
    Parfois, s’asseoir seule dans une chaise afin de laisser son conjoint jaser avec son ami dans une autre chaise, assis aux extrémités, comme le permettent toujours les consignes sanitaires.

    Solitude pendant plusieurs descentes. Très peu de skieurs sur les pentes, ce qui préserve les conditions plus longtemps. 

    L’Express. Conseil: descendez sous le télésiège, la neige s’y accumule…

    Peu de pistes ouvertes encore, un total de 30. La Crête et la Beauregard sont les seules pistes au sud en enneigement présentement. Les canons aussi doivent se sentir bien seuls sur la montagne.

    La Beauregard en enneigement en haut à droite de la photo.

    Le début de La Mélanie Turgeon est plutôt durci, mais s’adoucit ensuite.

    La Mélanie Turgeon.

    Preuve qu’il y a peu de neige accumulée, personne n’a encore osé descendre Les 7 Chutes sous la remontée Panorama en raison de la présence de panneaux nous avertissant de roches sur la piste.

    Soyez attentifs…

    À partir de samedi 9 janvier, le ski de soirée est ouvert de 15 h à 19 h pour se conformer aux nouvelles exigences gouvernementales, et ce, jusqu’au 7 février. Bonne nouvelle, le ski de soirée sera maintenant offert le dimanche au Mont Sainte-Anne. Sûrement une excellente méthode pour éviter le fameux « blues du dimanche soir » ! Surtout ces jours-ci !

    Mont Tremblant, 8 janvier 2021 – Verres fumés et corduroy au menu

    Le mois de janvier anormalement chaud que nous avons a au moins certains côtés positifs soit de pouvoir retrouver notamment le genre de conditions auxquelles nous sommes habitués vers la mi-février. Les ingrédients de la journée: aucun nuage, soleil radieux, température autour de -7 au sommet, une nuit sous les -15 et suffisamment de neige naturelle pour refaire un petit manteau après la pluie de Noël. Le résultat: une neige compactée par le froid, une visibilité parfaite et une bonne gamme de pistes damées qui n’attendaient que de se faire dévaler par mes skis de slalom géant.

    Bronzage en prime sur le versant nord en matinée.

    Dans une saison, je dois utiliser moins de 20% du temps mes verres fumés mais aujourd’hui fut l’une d’elles: la lumière était simplement éblouissante dès que nous nous retrouvions perpendiculairement aux rayons du soleil. Par contre, pour pleinement profiter justement de cette lumière, il faut exploiter un peu la montagne différemment, le soleil étant encore bas sur l’horizon. Le matin, ce sont les pistes du versant nord qui sont les mieux éclairées. Aujourd’hui, la station offrait justement parmi mes pistes préférées soit la JJ Anderson et Supérieur. Ici, mon ami (et lointain cousin, ma famille Francoeur a des descendants même au New Hampshire) Rémi qui dévale la Géant en faisant un retour sur ses skis après une absence de près de 6 ans:

    S’il y a une chose que j’ai pu remarquer au fil des ans en croisant des skieurs qui font un retour sur les pentes, c’est qu’ils sont unanimes: il ne faut que quelques virages pour retrouver ses réflexes, tout au plus! Ça ne se perd visiblement pas le ski! Ici dans la Supérieur qui nous était laissée à nous deux:

    La vue du sommet qui a radicalement changé depuis le mois de novembre dans la Rope Tow maintenant enneigée et particulièrement invitante:

    L’angle du soleil et l’attente les deux facteurs clés aujourd’hui

    Je ne sais pas si c’est l’annonce du couvre-feu décrété cette semaine à partir de demain soir qui a fait sortir autant de skieurs aujourd’hui de leur tanière mais l’attente aux diverses remontées mécaniques vers 11h00 était quand même colossale et comparable à une journée de fin de semaine. Quand vous visitez Tremblant, il est très astucieux de consulter le panneau au sommet, ce que je fais à chaque descente pour justement enchaîner les descentes et non me retrouver dans des files d’attente interminables. Les remontées clé aujourd’hui pour éviter l’attente: le Lowell Thomas Express et Expo Express en matinée, Duncan (à partir de midi) et Soleil en début de l’après-midi.

    Les pistes du versant nord sont victimes de leur popularité en matinée! Voici la remontée Duncan à notre arrivée avec un bon 5-10 minutes d’attente:

    Vers 13h, les pistes du versant nord se sont déjà retrouvées à l’ombre. Ici la Beauchemin Haut, ouverte pleine largeur:

    Lorsque les pistes du versant nord se retrouvent à l’ombre, il est temps de profiter du versant soleil (photo de couverture dans la piste Franc Sud) et plus tard en après-midi, sur le versant sud. Vous pourrez alors profiter du soleil pleinement tout au long de la journée.

    L’enneigement se poursuit

    Profitant de la fenêtre de températures sous les -5, la station enneigeait plusieurs pistes aujourd’hui et des ouvertures sont imminentes dans les pistes Érik Guay, Kandahar et Ligne de Pente. L’enneigement est aussi commencé sur du terrain double losange comme les pistes Expo et Cossak qui prendront cependant encore quelques jours avant d’être ensevelies. Ici, la Kandahar:

    Par contre, c’est toujours très limite dans les pistes à enneigement naturel. Certaines ont même fermé au cours des derniers jours comme la Marie-Claude Asselin et la Banzaï. Un tour rapide dans du terrain à enneigement naturel vous fait vite remarquer que la couverture est quasi-inexistante sauf sur le haut du versant nord et encore là… Bravo à la station de garder quand même quelques pistes ouvertes malgré tout. Il s’agit de terrain pour skieur averti par contre. Espérons quelques chutes de neige et rapidement pour ces piste. Voici l’état de la Windigo en après-midi où on peut voir que le fond est pas mal gratté:

    En tout aujourd’hui, une bonne vingtaine de descentes pour plus de 7000m de dénivelé. Le terrain damé est définitivement ce qui est le plus intéressant ces jours-ci. Si vos enfants retournent à l’école lundi, profitez-en en fin de semaine, sinon, si vous êtes plus du type comme moi à « éviter les foules », visez lundi prochain pour une météo semblable et probablement une montagne à vous tout seul.

    Bon ski!

    Massif de Charlevoix, on fête la continuité, 7 janvier 2021

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    Un souffle de soulagement
    Ce matin, dans l’attente de l’ouverture des pistes au sommet du Massif de Charlevoix, les discussions portaient à peu près toutes sur la décision du gouvernement de permettre les sports extérieurs individuels de continuer. 

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    Malgré le port du masque pour tous, on pouvait voir les sourires au visage de tous. Ceux qui ont regardé Infoman savent maintenant ce que veut dire le mot « smiying » ou rire avec les yeux. Le plaisir était palpable et au baissé du ruban, c’est une folle cavalcade qui s’est élancée sur le beau velours cordé.

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    Merci aux travailleurs dans les stations
    Il faut se le dire, nous ne ferions pas de ski si les canons à neige n’existaient pas et si les travailleurs ne s’affairaient pas jour et nuit à faire cracher la neige. La Covid a le dos large pour bien des choses, mais pas pour le ski. Le tapis blanc s’est déroulé sous nos skis toute la matinée. La première descente était parfaite et rapide. La sagesse nous a toutefois fait virer vers le télésiège de la Grande-Pointe, laissant les plus rapides et téméraires s’agglutiner à la télécabine. Il n’y avait aucune attente au télésiège et la température douce rendait la remontée encore plus agréable. Les nombreux canons à neige étaient visibles et audibles dans les pistes encore fermées. J’ai noté que la mi-station de la télécabine était fermée afin d’optimiser l’embarquement. 

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    Deux des trois secteurs étaient ouverts. La Grande-Pointe et le Camp-Boule offraient 16 pistes ouvertes sur les 53, mais à voir les canons cracher, il devrait y avoir quelques pistes qui vont s’ajouter pour le weekend. Il faudra plus de travail d’enneigement ou une bonne bordée avant qu’on puisse ouvrir le secteur Maillard. Nous avons skié sur les pistes du Camp-Boule et encore une fois, la surface était très belle. Au fur et à mesure que la matinée avançait, on pouvait voir quelques plaques de neige durcie apparaître. 

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    N’ayez crainte, ce n’était pas de la glace. L’attente au télésiège du Camp-Boule était au plus de trois minutes. Les nouvelles clôtures installées permettaient un flux rapide vers la remontée. 

    Hors-piste et Club-Med 

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    En milieu d’avant-midi, en arrivant au télésiège du Camp-Boule, un trio de skieurs s’affairait à mettre des peaux d’ascension sous les afin de monter vers le secteur 550 du Mont à Liguori. Mon ami Alain, photographe à la station, les a informés du manque de neige, ajoutant qu’il y aurait peu de chance de skier. Le trio a semblé continuer les préparations. La piste La Racine a été enneigée ces derniers jours et si tout va bien, pourrait être ouverte sous peu. Cette piste amène les skieurs à proximité du chantier du Club-Med

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    D’ailleurs, la station a lancé ce matin une campagne de recrutement de personnel pour l’ouverture prévue en décembre prochain. Voici une partie du communiqué envoyé aux médias. 
    L’entreprise a plusieurs métiers de montagne à offrir, dont plus de 50 postes de moniteurs de ski à temps plein ou temps partiel.
    « Nous sommes à bâtir une communauté d’employés qui cherchent un plan de vie près de leurs valeurs. Nous offrons des opportunités de carrière qui permettront aux gens de vivre de leur passion, et ce, à l’année grâce à notre opération 4 saisons.» 

    Skier en semaine

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI


    En fin d’avant midi, le stationnement P-1 n’était pas complet. La température était douce, le ski était agréable. Le confinement est prolongé et il est permis de pratiquer le ski. C’est le temps de profiter de belles conditions hivernales et d’un achalandage plus léger. Sortez skier.










    Le Relais du plaisir, 7 janvier 2021

    «On veut que nos clients aient du plaisir!» La voix raisonne sur un ton jovial dans la pièce où je me trouve, au premier étage du chalet de la station de ski du Relais. Quelques minutes plus tard, la même voix se fait entendre, sur un ton plus grave: «Vous avez droit à seulement 15 minutes ici, pour vous réchauffer.» Et le petit groupe d’ados de rétorquer: «Oui, mais on attend quelqu’un.» Avec patience, l’homme reste toutefois implacable: «Il faut sortir.»

    Cet homme, c’est Serge. Il veille à appliquer les consignes sanitaires dans la petite partie du chalet qui reste ouverte afin que la clientèle puisse se réchauffer et aller aux toilettes. Les habitués le saluent, lui sourient des yeux et respectent les consignes. Quelques fois, il doit négocier avec des petits groupes pour faire respecter le mot d’ordre, les 15 minutes allouées étant probablement son plus grand défi. Néanmoins, toujours cordial, mais toujours implacable, je l’entends encore expliquer l’argument à deux jeunes femmes: «Nous voulons éviter la contamination par l’air, il faut que les gens évitent de s’attarder, c’est pourquoi vous devez sortir après 15 minutes.»

    Bien informé, il comprend l’enjeu des aérosols et, surtout, veut s’assurer que Le Relais soit un lieu sécuritaire. Les 15 minutes que j’ai passées dans la salle m’ont convaincu d’une chose: son travail, difficile puisqu’on peut imaginer le nombre de petites interventions du genre qu’il doit faire tout au long de la journée, est essentiel pour que nous, skieurs et planchistes, puissions avoir une saison de ski. Son travail, comme celui de tous les employés de la station de ski, est exemplaire. Et je voulais débuter cette chronique pour le remercier, lui et tous les autres employés du Relais, qui s’acharnent à nous offrir une expérience de ski sécuritaire et extrêmement plaisante.

    Le plaisir

    «On veut que nos clients aient du plaisir!» Je repense à la phrase lorsque je monte dans le télésiège. De l’entendre dans une salle aseptisée, sans blingbling ou autre ornement, c’est une chose; mais de se la réitérer dehors, sur les pentes, lui confère tout son sens.

    Le pari du Relais a été difficile: ne pas vendre d’abonnements de saison et limiter le nombre de billets en séparant la journée en trois tranches de quatre heures. Difficile au départ, on en voit aujourd’hui les retombées: l’expérience de ski est probablement la meilleure que vous allez retrouver au Québec, du moins près des grands centres urbains. L’achalandage est contrôlé, ce n’est pas le chaos aux remontées mécaniques, c’est plus facile de faire respecter les mesures sanitaires et les conditions de glisse restent bonnes plus longtemps.

    Évidemment, un client heureux aura tendance à respecter davantage les contraintes qu’on lui impose. La boucle est bouclée; le pari est gagné, le plaisir des skieurs aussi.

    Le plaisir continue

    La veille de ma sortie au Relais, soit la soirée du 6 janvier, tous les skieurs étaient probablement à écouter la conférence de presse de François Legault. On retenait tous notre souffle, même si quelques informations avaient coulé le matin quant au «reconfinement», laissant présager que les sports extérieurs resteraient permis. Mais il fallait attendre le discours officiel, parce qu’on sait que tout peut changer très vite. Et le soulagement fut énorme pour tous: on va continuer à avoir le plaisir de skier!

    On peut penser que c’est grâce au travail acharné de personnes comme Serge qui, au quotidien, font des pieds et des mains pour que les protocoles sanitaires des stations de ski soient conformes aux standards demandés. Et en plus, d’avoir la patience de les faire respecter par les plus récalcitrants, avec le seul objectif de nous permettre de skier.

    Prenez donc le temps pour les féliciter, de leur sourire avec vos yeux, de les respecter. Et pensez-y aussi dans vos comportements quotidiens, puisque l’effort doit être collectif. Parce que si les cas continuent d’augmenter, on ne sait pas quelle sera la prochaine décision du gouvernement…

    Bon ski!

    Vallée du Parc, en mode initiation, 5 janvier 2021

    Une journée grise et blanche

    Le ciel était gris, mais la neige était belle et blanche! Il m’arrive souvent d’être accompagné de débutant et j’espère toujours la même chose : que la neige soit facile à skier. Aujourd’hui, ma prière fut exaucée. J’aurais aimé voir des flocons tomber de ces gros nuages, mais en vain. La couverture de neige naturelle étant minimale, chaque flocon, aussi petit soit-il, est le bienvenu!

    Merci à la belle température d’environ -1 degré Celsius qui a largement contribué à maintenir la surface tendre et légèrement crémeuse durant tout l’après-midi. Ayant principalement skié la pente-école ainsi que la piste familiale Mauricie, on m’a soufflé à l’oreille que la majorité des pistes étaient tout aussi agréables à dévaler.

    Une journée grise et blanche!
    Les conditions de neige étaient excellentes cet après-midi.

    Des installations très fonctionnelles

    Il s’agit de ma troisième visite à Vallée-du-Parc. De façon générale, les installations de cette station mauriciennes se démarquent positivement puisqu’elles sont à la fois spacieuses et fonctionnelles. Un guichet extérieur nous permet de prendre notre billet sans devoir entrer. En ces temps pandémiques, on aurait souhaité qu’il soit double ou triple. Malheureusement, personne n’a vu venir le coup du virus, pas même Nostradamus. Les deux bâtisses sont grandes, propres et bien aménagées. À l’extérieur, on propose une sympathique aire de repos autour d’un feu.

    J’ai été très impressionné par la qualité et l’efficacité du service de location d’équipement que ma nièce qui m’accompagne a utilisé. Ayant payé et réservé en ligne il y a deux jours, tout était prêt! Le processus de prise en main du matériel a duré moins de 10 minutes, et ce avec un minimum de contacts. Cette façon de faire se répand dans l’industrie ce qui constitue une belle amélioration du service.

    Une aire de repos très sympathique avec des bulles bien distancées.
    Le service de location est rapide et bien organisé.

    Une initiation!

    Angélie, bientôt 8 ans, en était à sa toute première sortie de ski. J’ai décidé de m’improviser moniteur le temps d’un après-midi suite à quoi elle pourra prendre des leçons auprès d’une personne qualifiée si l’appel du ski se fait sentir à nouveau.

    Nous nous sommes d’abord dirigés vers la pente-école qui est avantageusement située tout près de la sortie de la location. De taille moyenne et dotée d’un tapis magique pour remonter, le fait qu’elle soit à la fois près des services ainsi que loin des pistes régulières et télésièges la rend très sécuritaire.

    La position? Il faut y penser, ça va venir! La pointe de tarte et le contrôle de la vitesse? Ça va! Les virages? Ça y est en autant qu’on veille à tourner la tête en direction de où l’on va. Allez, après 6 descentes ça nous prend un défi : on monte! Angélie a adoré le télésiège, mais a trouvé la piste familiale assez coriace. Après une pause bien méritée, nous avons ensuite terminé l’après-midi dans la pente-école qui paraissait désormais bien plus facile.

    Une pente-école sécuritaire
    Qui a mangé la pointe de tarte? On se corrige, ça ira mieux!
    Un petit moment de répit après une chute dans la familiale?

    À la mode, le ski?

    On entend dire que le ski est à la mode puisque les magasins et autres Kijiji de ce monde qui vendent des articles de sports d’hiver se sont fait littéralement dévaliser avant Noël. Avec le contrôle d’accès pratiqué par la majorité des stations en raison de la pandémie, il est difficile de comparer l’achalandage actuel avec celui des dernières années. Lors de mes visites au Relais, au Centre Plein-Air de Lévis et aujourd’hui à Vallée du Parc, j’ai toutefois remarqué qu’il y avait beaucoup d’adolescents et d’adultes débutants dans les pentes-écoles et pistes vertes. Il s’agit d’une excellente nouvelle!

    Soyons courtois avec les skieurs moins expérimentés. Contribuons ensembles à faire en sorte que leur expérience soit belle et qu’ils aient envie de faire du ski une habitude. Qui sait, peut-être qu’un jour on verra de nouvelles stations ouvrir plutôt que d’en voir fermer? En attendant, je vous encourage à initier quelqu’un au ski ou à la planche à neige cette année. Si vous êtes un peu comme moi, cela vous fera réellement plaisir de partager la neige et la passion!

    Et pourquoi pas initier quelqu’un au ski ou à la planche cette année?

    Bon ski à tous!

    Mont SUTTON, On y apprend tous les jours, 5 janvier 2021

    Caprice

    Cette saison, il aura fallu attendre 2021 pour que Sutton nous révèle sa vraie nature. Un peu farouche, elle peut s’avérer intimidante aux premiers abords, nous présentant son environnement boisé et pas toujours parfaitement damé. La station s’en sort bien avec la fabrication de neige, mais le charme opère mieux lorsque les parcours sinueux sont laissés au naturel, sans trop de travail humain. Qu’on soit débutant ou expérimenté, on peut enfin goûter à sa configuration atypique.

    Mohawk
    Youppe-Youppe

    Prévoir d’avance sa sortie

    Tout d’abord, si l’envie vous prend de skier à Sutton, il faut planifier. Lundi, des billets étaient disponibles à partir de jeudi seulement. On a remarqué fréquemment cette situation durant la période des fêtes. Bien qu’elle s’étire pour certains, d’autres tentent enfin d’en profiter plus calmement. Il vaut mieux prévoir un bon 72h d’avance pour faire l’achat. Cette période devrait vous donner aussi une très bonne idée de quoi aura l’air la météo, chose à ne pas négliger.

    Une fois sur place, pour récupérer votre billet quotidien, vous serez chaleureusement accueilli. C’était le cas avant la pandémie, c’est encore plus ressenti présentement. Les employés sont souriants et en profitent pour nous remercier de porter le masque comme il se doit. On sent la volonté de viser sur le renforcement positif, on adore.

    Que reste-t-il des 22-28 cm tombés depuis 7 jours ?

    Les 15-19 cm reçus principalement samedi étaient attendus avec impatience. Cette bordée a permis d’ouvrir 10 pistes supplémentaires, ce qui nous amène à un total de 16.

    Alouette

    On y trouve un beau mélange de neige naturelle frivole, surtout dans la Caprice ou le Sous-bois II, qui est un incontournable.

    Sous-bois II

    Ce qui est plus incliné comme la Dynamique est évidemment découvert, mais plus bas, ça redevient amical.

    Dynamique

    Tous les efforts sont déployés présentement pour augmenter le domaine skiable. Les classiques manquants à l’appel comme Miracle, Sutton-Ik ou encore St-Bernard cognent à nos portes.

    L’avantage d’apprendre à skier à Sutton

    Est-ce le bon endroit pour apprendre ?

    Même le plus aventureux des skieurs de Sutton serait tenté de répondre : « Ouf, découvrir ce sport à Sutton ? Il y a d’autres montagnes plus faciles ! »

    La réponse est plutôt : oui, pour principalement trois raisons.

    1. Il y a amplement de pistes faciles pour développer ses habiletés. La « zone famille » est très isolée par rapport au reste de la montagne. Peu de skieurs de niveau supérieur s’y rendent, alors vous ne serez pas dérangé. Personne n’ira plus vite que vous à cet endroit.
    2. L’école dénombre plus de 100 moniteurs. Chacun y trouvera son maître.
    3. Après avoir monté quelques marches dans l’échelon, vous irez alors découvrir l’ampleur du domaine skiable. En tant que débutant, vous constaterez inévitablement des skieurs passer autour de vous dans les pistes intermédiaires par exemple. Il est évident qu’ils iront plus vite que vous. À n’en pas douter, ceux-ci sont en parfait contrôle de leur bulle. On remarque énormément de skieurs expérimentés à Sutton, ce qui contribue à l’ambiance de sécurité sur les pistes. Il n’est pas rare qu’on fasse la remarque : « wow, ça sait skier ici ».

    Une leçon privée, un très bon investissement

    Chaleureuse communauté

    Mont SUTTON est une grande station et figure parmi les plus populaires au Québec. Elle est accessible pour tous, mais particulièrement ceux qui aiment les parcours accidentés. Ici, le damé n’est pas nécessairement roi.

    Youppe-Youppe

    Qu’à cela ne tienne, c’est un endroit parfait pour y découvrir le ski ou la planche à neige. La culture authentique qui y règne et l’esprit de petite communauté vous ferons sentir à la maison, même si la montagne demeure un impressionnant terrain de jeu hivernal.

    Le jour où vous y serez à l’aise, vous aurez maîtrisé l’art de la glisse, peu importe où vous irez. Les provoquants sous-bois vous intrigueront suffisamment pour les découvrir. C’est alors qu’un bonheur inestimable s’emparera de vous.

    Promenons-nous dans les bois…

    Val Saint-Côme 3 janvier 2021 – La pluie est loin derrière nous!

    Le facteur « éviter les foules » étant encore et plus que jamais dominant dans mes choix de sorties en ce temps des fêtes « COVID-2020-21 », je me suis dirigé aujourd’hui vers Val Saint-Côme, les dimanches étant des journées généralement plus calmes. En prime aujourd’hui, le versant du mille pieds ouvrait pour la première fois cette saison, ayant une chance de facto de disperser la foule sur un plus grand terrain skiable et de réduire l’attente aux remontés ouvertes par la bande.

    Pari risqué, pari remporté! Bien que l’attente ait été de modérée à élevée ce matin, atteignant par moment vers 11h plus d’une dizaine de minutes par remontée, dès l’ouverture du mille pieds, la foule s’est effectivement dispersée et l’attente est redescendue autour de 2-5 minutes aux remontées du versant principal alors qu’elle était la vaste majorité du temps nulle au versant du mille pieds. Ici l’attente sur le versant principal vers 11h:

    Les conditions en tant que tel étaient de neige nouvelle damée qui s’est bien mélangée et fixée à la base de neige artificielle grâce à quelques nuits sous les -10 degrés et l’entretient mécanique. Ces conditions, franchement agréables en piste, donnaient une neige un peu lousse en surface pas trop abondante donc aucune formation de bosses, même en après-midi avec base ferme mais qui mordait parfaitement avec des skis de course slalom donnant tous les ingrédients nécessaires pour y aller sans retenue en carving. La pluie du 24-25 décembre est vraiment chose du passé et on ne s’en plaindra surtout pas! Votre humble Zoneskieur en action ici:

    Côté pistes, la station offre environ 40% de son domaine skiable enneigé artificiellement soit les pistes principales Geneviève Simard avec Maxime en action:

    Le Boulevard (avec variantes Ruelle et Bambino) et Éric qui apprivoise ses nouveaux skis slalom cour rayon dans un carving des plus agressifs:

    Gollé (avec variante Corridor) et son « pitch » où les skis mordaient à souhait:

    Les pistes Autoroute et Contour (en conditions très limite) offraient le terrain débutant alors que la Grande-Allée était la seule piste ouverte sur le versant du mille pieds. Les diverses pistes à enneigement naturel et sous-bois étaient fermées par manque de neige. La base fait ici tout au plus 25-30cm en forêt. Ça va prendre encore quelques chutes de neige pour les ouvrir!

    La seule piste s’étant dégradée un peu au fil des descentes fut la Grande-Allée, enneigée dans les derniers jours, où la partie du haut était un champ de balles de golf en après-midi. Nous avons quand même pu la faire à plusieurs reprises et le secteur en neige granuleuse était par contre, assez limité. Éric en action avec ses skis slalom:

    L’enneigement s’est poursuivi tout au long de la journée avec une température plutôt limite pour la fabrication de neige à -3 degrés. Les prochaines ouvertures seront vraisemblablement les pistes Cascades, Point de Mire, Avalanche (avec accès Couloir), Audacieuse et Périlleuse. Les canons s’affairaient dans toutes ses pistes à les recouvrir d’un manteau blanc. Espérons quelques nuits froides pour améliorer l’efficacité du système d’enneigement parce que malheureusement, ça ne semblait pas s’accumuler très vite aujourd’hui.

    Le temps des fêtes tirant à sa fin, dites-vous que si vous avez la chance de skier en semaine, les foules ne seront probablement plus au rendez-vous en en prime, les températures habituellement froides de janvier, qui font souvent fuir les skieurs plus frileux, ne seront pas au menu dans les prochains jours. En d’autres mots, profitez-en si vous le pouvez!

    Bon ski!

    Mont-Blanc, 2 janvier 2021: de la vraie neige!

    Enfin!

    Oui, enfin! Il était temps que l’on sorte de notre torpeur grise et que l’on se glisse dans la douceur de la vraie neige. Oh pas des dizaines de centimètres, mais juste ce qu’il faut pour nous faire oublier notre masque. Virer et mettre à carre sans produire le terrible son de l’acier qui se bat contre une surface durcie, c’est ce que j’appelle du progrès neigeux! Il est tombé autour d’une dizaine de centimètres durant la nuit, et la réjouissance est grande. Bien qu’il y ait passablement de visiteurs, les conditions demeurent bonnes (avec éventuellement des plaques durcies) assez longtemps. Les files d’attente sont modérées et ça tourne rondement aux remontées. Le temps est doux, sans vent qui vaille la peine qu’on en parle. Le soleil se démasque vers la fin de l’avant-midi. Je ferme les yeux et je laisse sa chaleur m’envahir le visage. Aujourd’hui, c’est le plus beau jour de ski de ma saison. Je vais m’en souvenir. Autour de 11 heures, mes vis tibiales commencent à faire mal. Maudite affaire! Cependant, aujourd’hui je ne les laisse pas dicter mon horaire; je continue à skier.

    Aux remontées, l’attente va de quelques secondes à quelques minutes.
    En planche à neige…
    …en télémark…
    …même à ski, tout le monde est accepté!
    Le soleil finit par se démasquer.

    Journée pour toute la famille

    Les familles sont nombreuses sur les pistes et dans le stationnement (habillage style COVID oblige). Et pour cause, la période des vacances des Fêtes se termine dans 48 heures. Même si elle n’est pas en pleine opération, Mont-Blanc offre une excellente variété de pistes qui couvrent tous les niveaux de glisse. Sur le sommet Nord, seulement trois pistes sont à disposition; une déception pour plusieurs. La patience est encore de rigueur. Ça viendra. Côté billetterie, j’ai pu constater hier soir que des billets journaliers étaient encore disponibles en ligne. Par ailleurs, on oublie souvent que le début des saisons de glisse sont majoritairement dûs à la science et à la technique. En effet, sans enneigement artificiel on ne skierait pas encore cet hiver… Et que dire des BR (les dameuses) qui permettent d’étaler la neige fabriquée et de conserver les pistes en bon état? Alors, oui la technologie s’est imposée afin de prolonger les saisons de glisse: canons à neige, dameuses, portails électroniques RF, réservation en ligne, etc. Ainsi donc, profitant de cette manne techno et naturelle, ceux et celles qui pourront skier demain (dimanche) seront bienheureux!

    De la marmaille au repos. « À quelle heure on mange? »
    Rendez-vous au sommet: par chance que la zone de débarquement de la remontée centrale est grande.
    Les parents skient sur un versant, les enfants sur un autre.
    Au yâb’ les enfants! Andy s’en donne à coeur joie pendant que fiston est quelque part d’autre sur la montagne.

    Ski hors-piste: patience dans l’azur

    Au Québec présentement, les conditions pour une glisse sécuritaire hors station sont marginales, voire non existantes. Depuis plusieurs semaines, je rencontre en station un grand nombre de skieurs de rando alpine qui font l’ascension en peaux dans les sentiers ainsi prévus sans toutefois pouvoir skier dans le domaine naturel. L’accès sur les pistes est autorisé pour la descente par bon nombre de stations, pourvu que vous ayez payé votre droit d’accès. Il serait fort dommage de mettre en péril ce privilège (en attendant de la neige en abondance) en omettant de payer son billet. D’ailleurs, les droits demandés sont habituellement minimes. P.S: Merci pour le sous-titre, Hubert Reeves!

    Remontée en peaux: même avec le domaine hors-piste encore impraticable, il vaut la peine de payer quelques dollars pour avoir accès aux pistes lors de la descente.
    À l’ouverture, on peut tracer dans quelques espaces vierges. C’est de courte durée!
    Oh, oubli de balisage? Ce tuyau à découvert n’est pas la meilleure trouvaille du jour…
    La cantine mobile sent bon!
    Frank et Daphné, inséparables. En autant qu’il n’y ait pas d’autres ados pour éloigner la fille de son père!

    Le Valinouët, poudreuse en cadeau, 1er janvier 2021

    Le terrain de jeux est ouvert

    Lors de mon arrivée, le calme régnait à la station. Tout ce qu’on entendait, c’était… Wow ! Il fait beau ! Oh ! Mais il y a tellement de la neige ! Mon attente pour que 10h arrive et que le déneigement des sièges soit fini est interminable. L’épaisseur de neige sur chaque banc est intense. Mais à quoi dois-je m’attendre ? Les pistes ouvertes en haut de la montagne sont la 14, 16 et 17. Une fois montée au sommet, je me dirige vers la 15, une piste familiale, et je constate que personne ne s’y dirige… QUOI ? Quelque chose m’échappe… « Sois attentive la prochaine fois ! », me dis-je. À la deuxième descente, quelle surprise lorsque je vois que toutes les balises des pistes fermées sont disparues. Le terrain de jeux est ouvert en entier à l’exception des sous-bois (pour le moment!). À quoi bon de toute façon lorsque les pistes sont emplies de neige à en déborder ?

    À quelques minutes de l’ouverture, les employés de la station installent des piquets pour prévoir une file d’attente plus longue en ce jour de l’an.
    Les pistes ouvertes pour le 1er janvier en haut de la montage sont 14, 16 et 17.
    Par où on va ? trop de choix !

    Poudreuse… Vous avez dit poudreuse !

    Voyez par vous-même ! Ceci est une journée de poudreuse « POWDAY » par excellence, l’une des meilleures à mon actif. Je ne sais plus où donner de la tête. Mon cœur bat la chamade tellement je suis folle de joie. Oh my god ! Par moment, je suis prise jusqu’aux genoux tandis qu’à d’autres je flotte littéralement sur le dessus de cet or blanc si merveilleux. J’ai juste le goût de me dépêcher de remonter pour redescendre. Mon cerveau en ébullition totale m’oblige à penser à plein de choses en même temps… Je n’ai pas le temps de dîner ! Où vais-je à ma prochaine descente ? Est-ce qu’il y a des sous-bois ouverts ? Je constate qu’ils ont décidé de nous laisser libres de nos choix. C’est à nos risques de briser notre matériel, mais je n’ai rien vu qui m’a déplu. Il suffit de bien regarder et de contourner ces petites parties qui contiennent moins de neige. Soyez prudent et amusez-vous !

    Dans « La Tremblay » au début de la journée c’était le party de la poudreuse !
    Sous le télésiège triple, on s’amuse dans cette neige !

    Condition et couverture

    Sur le domaine skiable, les pistes non travaillées mécaniquement avaient beaucoup plus de neige que celles qui ont été travailler. Dans les pistes damées, la couverture est mince et minimale par endroits. On y retrouve de la terre et des roches que l’on doit contourner.

    Il ne faut pas oublier le beau damé des pistes familiales. Voici « La Simard » ! Attention la couverture est mince par endroits.

    Les files d’attente vont bon train

    L’attente la plus longue que j’ai eue est de 5 à 10 minutes alors que le deuxième télésiège n’était pas encore en fonction. Par la suite, j’étais dans le télésiège sitôt en bas. Bien qu’il y avait pourtant beaucoup de monde en ce nouvel an, ça roulait à une vitesse incroyable.

    Ma plus longue file d’attente de la journée !
    Heure du dîner, calme et paisible !

    « La Yéti », ce merveilleux sous-bois

    Définitivement, mon coup de cœur de la journée est quand je me suis aperçue que l’entrée du sous-bois « La Yéti » était accessible. Moi qui pensais que je ne m’amuserais pas dans les sous-bois en ce jour de l’an. Ma surprise a été de voir la quantité de neige accumulée dans la forêt. Je ne m’attendais pas à ça ! Je pourrais dire qu’il y avait un bon 50 à 60 centimètres de pur plaisir. Ma planche était complètement ensevelie lors de mon slalom autour des arbres. Une petite chose : il faut faire attention au petit ruisseau qui coule en plein milieu. Parole d’une fille qui a fait le saut quand elle l’a découvert sous son snowboard !

    Tellement de neige dans le sous-bois « La Yéti »
    Encore de la poudreuse…

    En terminant, la place où vous auriez dû être en ce jour de l’an est bel et bien à la station de ski Le Valinouët. L’attente de la réouverture du domaine skiable a clairement valu la peine puisque la neige 100% naturelle avait encore fondu et rendu la couverture trop mince. La station a dû fermer pour un temps indéterminé. Merci et #VALIFE !

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