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    Le Valinouët, venteux mais poudreux, 6 mars 2021

    Ce matin sur la route, j’avais beaucoup d’espoir en voyant les Monts-Valin sous un nuage de brume et de neige. Je me suis dit : « Oh ! Mais est-ce que je vais avoir droit à une belle journée de neige en cette dernière sortie des vacances ? » Voilà que la route du secteur alpin ressemble enfin à ce qu’elle devrait être : l’asphalte est disparu pour laisser place à la chaussée enneigée hivernale que l’on reconnaît bien.

    Les conditions sur les 2 versants

    Il neige à plein ciel lors de mon arrivée à la station. Une accumulation de 5 cm sur les pistes du versant principal me donne envie de commencer par ma piste obligatoire lors d’une journée au Valinouët, « La Tremblay » ! Le vent souffle si fort dans celle-ci que l’amusement n’est pas tel qu’espéré. Le fond est durci et il y a quelques amoncellements de neige par-ci et par-là. Alors pourquoi ne pas aller faire un tour sur le versant nord-ouest pour voir ce qu’il nous réserve. Surprise ! La couche de neige est encore intacte dans « La Clairval » en-dessous du télésiège. On y trouve une belle poudreuse où plusieurs skieurs et planchistes s’amusent déjà. La neige continue de tomber et les traces se remplissent au fur et à mesure. Les cris poussés dans toutes les pistes du nord-ouest viennent souligner tout le plaisir ressenti en dévalant les pentes.

    « La Tremblay » sur le versant principal est au grand vent aujourd’hui, la neige est soufflée par les rafales.
    Dans le versant nord-ouest, la neige est au rendez-vous et on disparait dans un nuage de poudreuse. Piste « La Clairval »
    Quelques secondes plus tard… dans « La Clairval » !

    Froid et venteux

    Plus la journée avançait, plus le froid était prenant. Le vent soufflait si fort que des lames de neige se formaient un peu partout dans les pistes. Le plaisir de la journée était de foncer droit dans les tas de neige qui explosaient littéralement sous ma planche pour finir en poudre directement dans le visage. Sur le versant principal, nous pouvons par contre constater que les rafales ont complètement découvert le sol par endroit. La prudence est de mise !

    Là où le vent souffle le plus fort, le sol est à découvert. La prudence est de mise !
    Le vent emmagasine la neige d’un côté de la piste ce qui forme des lames de neige par endroit.

    Achalandage presque nul

    J’ai passé une grande partie de la journée sur le versant nord-ouest. L’achalandage y était presque nul : il y avait peu de skieurs sur les pistes. Plusieurs télésièges restaient vides pendant les remontées et ce pendant toute la journée. Avec une si belle neige accumulée et sans attente, je ne pouvais faire autrement que d’y rester pour jouer dans cette poudreuse. L’amusement s’étendait sur plusieurs kilomètres ! Des « wahou » par-ci et des « yahou » par-là frémissaient dans mes tympans pour me donner envie d’aller vers eux pour essayer la piste qui les fait frémir de bonheur.

    Achalandage nul sur le versant Nord-Ouest toute la journée !

    Sous-bois « Le Bras-Louis »

    Ce sous-bois est ma découverte cette année. Il me procure une certaine satisfaction chaque fois que je le descends. L’accumulation de neige m’a permis de le dévaler plusieurs fois en cette merveilleuse journée froide mais poudreuse. La neige est assez molle pour amortir les chocs pour le bénéfice de mes genoux un peu douillets par moment. Le sous-bois est parfois un peu pentu par endroits alors que d’autres sections le sont moins. Quelques espaces plus dégagés permettent des accélérations sans danger. Il est tout simplement parfait lors des journées poudreuses comme aujourd’hui !

    Une belle épaisseur de neige dans le sous-bois « Le Bras-Louis » me permet de m’y amuser à plusieurs reprises.

    Le congé tire à sa fin, alors pourquoi ne pas en profiter pour la finir en beauté dans une station qui vient de recevoir une belle bordée de neige ? Bonne fin de relâche à tous !

    Le Relais, une expérience surprenante, 5 mars 2021

    L’expérience de glisse

    En ski, je ne suis pas routinier et j’aime changer de station souvent. Pour ce vendredi après-midi qui s’annonçait frisquet, j’ai choisi le Relais me disant que s’il y avait un endroit dans la région de Québec où je pouvais être sûr de skier dans de bonnes conditions suite à un récent regel, ce devait être ici. Le savoir-faire de l’équipe d’entretien n’y est plus un secret. On y brasse la neige et la glace de la surface des pistes d’une telle façon que cela assure à presque tous coups une expérience de glisse surprenante.

    Je me confesse : j’ai toujours trouvé que le Relais manquait de variété et de caractère comparativement à d’autres montagnes aux alentours. Plusieurs pistes se ressemblent un peu ce qui peut donner une impression de déjà-skié bien avant la fin de la journée.

    Malgré cela, je me rappelle y avoir vécu des sorties de skis fabuleuses qui ont toutes un dénominateur commun : une surface à la fois rapide, accrocheuse et facile à skier. Aujourd’hui, c’était exactement comme ça. Rarement je n’ai vu les hauts des pistes Lac-Beauport et Suzanne-Proteau-Blais aussi beaux et amusants à descendre! Idem pour l’ensemble des surfaces damées de la station : c’était tout simplement parfait pour descendre vite et bien.

    Malgré les moments gris, la neige était un charme à skier!
    La piste La Bohème : étroite, boisée et charmante.

    L’expérience météorologique

    Au niveau météo, il y a eu du froid (beaucoup), des nuages gris (souvent), du vent (pas mal), du ciel bleu (un coin) et même de la neige (un brin). Ayant skié de 12h00 à 15h30, plus l’après-midi avançait et moins j’avais l’impression d’être un glaçon sur deux skis. Pas que j’aie l’habitude de m’attarder à propos de la météo, mais ce fut quand même surprenant de voir et de subir autant de variations allant de la tempête de vent grise foncée au beau ciel bleu en si peu de temps.

    L’achalandage était raisonnable pour la majeure partie de l’après-midi faisant en sorte qu’on attendait généralement peu aux remonte-pentes. À mon étonnement, il n’y avait pas beaucoup de familles sur les pentes malgré la relâche.

    L’attente demeure raisonnable, particulièrement à la remontée du versant ouest qui était d’ailleurs un régal à skier.
    Le ciel est maintenant bleu! Les sections en bosses étaient pas mal durcies, tout comme les sous-bois semblaient l’être.

    L’expérience humaine

    On dit que le Relais est un exemple à suivre non seulement au niveau du service à la clientèle, mais aussi pour le suivi des règles sanitaires. Oui, vraiment. J’en profite pour remercier les dirigeants de la station pour leur contribution active au maintien de notre sport cet hiver. Cependant, il peut également s’agir d’un irritant. Je n’aime pas me sentir « géré » comme un enfant du primaire lorsque je vais à la toilette ou me réchauffer, chacun de nos pas et chacune de nos actions étant supervisés et dirigés par le (bienveillant) personnel en place. Cela dit, qu’on nous vaccine au plus vite !

    À ma grande surprise, les familles étaient assez rares en cet après-midi de relâche scolaire. Il y avait également très peu de planches à neige.

    L’expérience sociale

    J’avais aujourd’hui le plaisir de partager les pentes avec un membre de l’équipe Zone.Ski : Michel Longpré. Il est le responsable de la très populaire zone rabais du site web. Tous deux musiciens et enseignants (lui à la retraite), nous avons eu le plaisir de nous rencontrer il y a une vingtaine d’année à l’occasion de prestations de musique jazz dans notre région natale : les Bois-Francs. Michel est un habile skieur qui enchaîne les virages à la vitesse de l’éclair. Nous avons parcouru ensemble la quasi-totalité du domaine skiable à un rythme soutenu. Skier avec Michel fut un réel plaisir que nous renouvellerons sans doute bientôt.

    Michel Longpré, le responsable de la section des rabais de Zone.Ski.
    Michel étant un excellent skieur rapide, j’avais parfois de la difficulté à le suivre.
    Me voici en action. Quel plaisir! (crédit photo : Michel Longpré)

    L’hiver est loin d’être terminé et c’est tant mieux! Bon ski à tous!

    Mont Sutton, le retour de la neige, 5 mars 2021

    La neige de retour
    On n’a pas dû attendre longtemps avant le retour de la neige en Estrie cette semaine. Malgré la pluie au début de la semaine, nous voilà quelques jours plus tard de retour dans les sous-bois du Mont Sutton ! C’est toute une saison que nous connaissons. La neige s’est mise à tomber hier soir et nous a laissées une dense 5 centimètres pour couvrir la croûte laissée par la pluie au début de la semaine. Comme toujours, la neige s’accumule davantage en terrain montagneux. Si vous êtes dans le village de Sutton, vous vous demanderez peut-être quelle neige ? Mais une fois à la base de la station, la neige est bien là. C’est surtout le cas quand on se rend au secteur expert de la montagne. Les descentes aux chaises 4, 5 et 7 sont bien enneigées. C’est ici où j’ai passé la journée. La croûte est toujours présente. Cependant, la station est ouverte à 100 % et les sous-bois peuvent être skié agréablement. 

    Sous-bois 5
    Alpine
    Escapade

    Explorer à droite ou à gauche pour éviter l’attente  
    Je skie à Sutton depuis ma jeunesse. En ce qui concerne l’expérience de ski, peu a changé. Cela est une très bonne chose. Si vous voulez des boulevards, des télésièges qui demandent des pistes plus larges, voulant dire plus d’arbres coupées, il y a suffisamment de stations ailleurs pour cela. Sutton a été conçue avec une chose en tête : l’expérience ski. Nous voilà pendant une des saisons les plus uniques de l’histoire, et la montagne tient le coup. Par exemple, qui aurait cru que la chaise 5 serait encore une fois si importante? C’est le télésiège que j’utilise le plus souvent cette saison. Une grande partie du domaine skiable est servie par cette chaise, et l’attente est toujours moins longue que son voisin – la chaise 4, sinon inexistante comme aujourd’hui. D’autres télésièges et secteurs ont prouvé être essentiels cette saison, comme la 4 W et 1 W. Sutton, c’est beaucoup plus que les chaises 2 et 4. Chaque secteur a beaucoup à offrir, et surtout cette saison où on peut facilement s’évader des foules en allant peu plus vers la droite ou la gauche selon vos habiletés. 

    Bou-Bou (bas)
    Exil
    Intrépide

    L’hiver encore pour la fin de semaine
    Il reste encore quelques journées hivernales pour profiter de la belle neige qui est tombée avant que le printemps commence à apparaître la semaine prochaine. On annonce du soleil et des températures hivernales pour les trois prochaines journées. Rien est garanti après ! L’hiver est encore loin d’être fini et sûrement, Dame Nature réserve quelques surprises avant la fin. Surtout à Sutton, où des tempêtes de neige au printemps ne sont pas hors de la norme. Toutefois, si vous avez appris quelque chose dans la dernière année, c’est peut-être qu’il n’y a aucun moment comme le présent – et présentement les conditions sont bonnes au Mont Sutton!  

    Profitez de la neige avant le réchauffement la semaine prochaine!

    Massif de Charlevoix, 4 mars 2021, un combiné luge et ski !

    Les préliminaires

    Je suis toujours venu au Massif de Charlevoix pour skier, mais la station de la Petite-Rivière-Saint-François nous offre beaucoup plus, et ce, à toutes les saisons. La station a le vent dans les voiles depuis quelques années avec l’arrivée du Club Med, mais aussi avec la panoplie d’activités offerte dont l’une des dernières est le très populaire vélo de montagne en été qui se développe à vive allure. Aussi, depuis environ une dizaine d’années, la station nous offre de dévaler une piste de 7,5 km entourés de paysages magiques… en luge.

    Aujourd’hui, je fais le combo : la luge en avant-midi et du ski en après-midi. Alors, découvrons la montagne d’une autre façon !

    C’est le départ depuis l’accueil près de la pente école.

    Après quelques informations d’usage à l’accueil, le départ s’effectue à partir du sommet de la montagne derrière l’école de glisse. C’est à bord du Cat-luge, un transport à chenillette que nous nous dirigeons vers l’entrée de la piste damée dédiée uniquement à la luge, soit à environ 816 mètres au sommet du Mont-Liguori. Avant le grand départ, les guides-instructeurs nous donnent les consignes de sécurité à respecter et les manœuvres de conduite qui ne sont pas compliquées, mais efficaces. Il y a deux types de luge (un modèle pour la vitesse et un traditionnel), c’est le modèle traditionnel en bois qui est disponible et que nous avons utilisé.

    Les guides-instructeurs nous donnent les dernières consignes de départ !

    L’adrénaline de la luge

    Et voilà ! nous descendons enchainant les virages doucement en premier afin de se familiariser avec le bolide, mais plus rondement par la suite en augmentant la vitesse. La surface est belle et la piste assez large. Aujourd’hui, la surface est assez rapide. Le parcours sinueux possède toutes les indications nécessaires pour une bonne descente annonçant les courbes. Il s’agit de maitriser la conduite de la luge par un transfert de poids à droite ou à gauche un peu comme en ski sur le ski extérieur au virage. L’idéal est de prendre le temps aussi de jeter un coup d’œil aux paysages à couper le souffle.

    Rendus à la mi-parcours, nous faisons une pose et il est possible d’entrer dans un refuge pour se réchauffer quelques minutes. Pendant toute la descente nous avions un guide en avant et un autre qui fermait le groupe. Arrivés au pied de la montagne, nous remontons avec nos luges dans la télécabine. Il y a différents forfaits disponibles jumelant la luge et la raquette même en soirée, éclairée à la lampe frontale. Quelle belle expérience ! Nous avions envie de recommencer !

    La piste est assez rapide étant donné les deux extrêmes de température des derniers jours.
    Il est possible de filer à vive allure !
    Une petite pause avant les derniers virages assez sinueux.

    Le plaisir des virages

    Après un dîner à l’auto afin de respecter les mesures mises en place, nous sommes prêts à profiter du beau domaine skiable très varié de la montagne en après-midi. Évidemment, il s’agit d’un terrain de jeu plus connu que celui de la luge. Par ailleurs, étant donné les conditions des derniers jours et les changements de température d’un extrême à l’autre, nous avons arrêté notre choix pour nos skis de piste qui sont idéals pour la mise à carre sur une surface ferme. Au menu : Virages coupés sur pistes damées! 39 pistes disponibles sur un total de 53. Fidèles à notre rituel, nous commençons par La Petite-Rivière qui est, selon moi, l’une des plus belles pistes au Québec de par sa pente, sa largeur et sa vue ! Nous retrouvons d’excellentes conditions de glisse même en après-midi avec une surface ferme, mais accrocheuse. L’attente aux remontées est bien gérée grâce à l’accès limité à la montagne en lien avec la distanciation et les mesures restrictives en vigueur. On dévale les pistes de Grande-Pointe, Camp-Boule et Maillard. À part l’Anguille qui était complètement durcie dans la dernière section, toutes les pistes que nous avons skiées étaient très correctes. Il ne manquait que le soleil en après-midi. C’est assez pour aujourd’hui!

    Vue sur le fleuve du haut de La Crique, il est possible de remarquer un achalandage moyen à la remontée Grande-Pointe.
    Vraiment de belles conditions dans la Petite-Rivière.
    Une surface durcie dans le bas de l’Anguille nécessitait notre attention !
    Toujours une belle surface de glisse dans le secteur Camp-Boule. Le bas de La Bouchard.

    Le tout inclus du Club Med Québec Charlevoix

    Difficile de passer par le Massif de Charlevoix sans faire un clin d’œil au super développement du premier Village Club Med au Canada dont l’ouverture est prévue pour le 3 décembre 2021. L’établissement principal de 302 chambres au bas de La Fortin sera adapté aux familles tout en disposant de 25 suites spacieuses au confort hors pair. Les forfaits tout compris sont une formule simplifiée représentant plusieurs avantages et économies pour les vacanciers.

    Ces derniers jours, Le Massif confirmait des investissements majeurs afin « d’optimiser le système d’enneigement, l’entretien des pistes, des infrastructures et de son développement 4 saisons. » On veut que le contingentement continue la saison prochaine afin valoriser l’expérience en montagne en ayant un achalandage moins élevé et ainsi garder un sentiment de privilège.

    L’hôtel devrait être prêt pour accueillir les touristes en décembre 2021.

    L’expérience du Massif

    On remarque que les employés de la station sont fiers de la montagne et des développements prometteurs dans un futur rapproché. Ils forment un groupe uni travaillant tous dans le but de rendre l’expérience client en montagne unique.

    Au Chalet de la base, il est possible de se restaurer avec des commander pour emporter. Il s’agit de La Forêt Gourmande qui est un café-boutique : Café, Crêperie matinale, Bar à tire d’érable et un menu complet qui variera au gré des saisons.

    La Forêt Gourmande est très appréciée de tous au Chalet de la base.
    La télécabine HydroExpress !

    Parlant expérience, nous avons eu la chance de monter dans la télécabine HydroExpress, dans laquelle, il y a une présentation visuelle et sonore en lien avec les forces de la nature, soit le soleil, l’eau et le vent. Très intéressant pour la durée d’une remontée !

    Bref, nous avons vécu une expérience et une journée mémorable au Massif de Charlevoix. Maintenant, à vous de jouer !

    Bromont Montagne d’Expériences, Toujours fiable, 2 mars 2021

    Bromont – Toujours là quand on en a besoin
    Skier à Bromont, c’est parfois comme visiter un membre de la famille avec qui on s’entend un jour et se chicane l’autre. Toutefois, on peut toujours compter sur ce membre de la famille – beau temps ou mauvais temps – il ou elle est là pour toi. Aujourd’hui était une de ces journées où j’avais besoin de Bromont. Hier, il a plu. Ce matin, il fait environ -20. Où puis-je aller skier et m’amuser après un tel scénario ? La réponse est nulle autre que Bromont Montagne d’Expériences. La station offre une surface constante malgré la météo. Les pistes majeures qui se font travailler multiples fois par jour font en sorte que la surface est toujours malléable. 

    Fulford
    Knowlton
    Knowlton
    Coupe du Monde

    Aucun achalandage aujourd’hui
    Si vous avez suivi l’industrie du ski cet hiver au Québec, vous avez probablement entendu les histoires d’achalandage élevé à Bromont Montagne d’Expériences. La station située à moins d’une heure de Montréal peut souvent attirer les skieurs en grand nombre, et ce, à juste titre en raison de l’entretien de ses pistes. Heureusement, l’achalandage n’était pas un problème aujourd’hui – on peut remercier la température et le facteur vent pour cela. Cependant, rappelez-vous que lors des journées achalandées, on peut prendre la remontée 3 pour accéder le versant du Village souvent sans attente. Prenez note également que la station ouvre dès 8 h pendant la semaine de relâche. 

    Aucune attente!
    Cowansville

    Autre que du damé à Bromont – bien pour l’éventuel ski de printemps
    Pendant les dernières semaines, on a vu la station ouverte à 100 %. Des pistes à bosses et des sous-bois qui parfois n’ouvrent jamais pendant l’entièreté de la saison étaient skiables. Ce n’est pas le Bromont que je connais, mais c’est un Bromont que j’aimerais voir plus souvent. Le produit que j’ai reçu aujourd’hui était le Bromont que je connais bien depuis longtemps : des surfaces travaillées de grande qualité peu importe la météo. Espérons que la station apprend de cette saison et laissera quelques pistes en bosses et neige naturelle pour les saisons à venir aussi comme les Waterloo, Magog et Washington. Ces pistes seront excellentes pour le ski de printemps. 

    Plus de pistes que d’habitude ont été laissés en bosses cette saison

    Au revoir au froid
    Aujourd’hui était possiblement la dernière vraie journée froide de la saison. On annonce des températures plus douces pour le reste de la semaine de relâche. Vérifiez le site web de Bromont Montagne d’Expériences pour obtenir des billets journaliers. Sachez que oui, les remontées principales auront toujours un certain temps d’attente. Toutefois, il y a assez de télésièges et de versants à la station pour déjouer les foules et s’amuser.

    Belle-Neige, 2 mars: Belle et dure!

    Le yoyo thermométrique

    Hier dans les Laurentides, on a eu droit a une anomalie préfigurant le printemps. On en a tous profité. La neige humide se prêtait à toutes les tortures que les skieurs voulaient lui infliger. En mi-journée, la balance des pouvoirs avait commencé à s’inverser. La neige se transformait déjà et on savait ce qu’il en serait le lendemain, aujourd’hui. On ne s’est pas trompé; ce matin avec -22 degrés au thermomètre et un ressenti de -34, il fallait être particulièrement têtu (ou naïf) pour venir sur les pistes. Je suis les deux. Bien que nous soyons très peu nombreux à avoir bravé le vent et le froid, Belle-Neige met à notre disposition des pistes… dures, très dures. Qu’on ne s’y méprenne pas, l’entretien des pistes lui-même n’y est pour rien. Le yoyo météo est à blâmer. La station a fait ce qu’elle pouvait, et elle l’a bien fait. Le corduroy est au rendez-vous à l’ouverture. Il se dégrade progressivement, mais inexorablement.

    À l’ouverture, le corduroy est présent. Avec en prime un soleil vif qui réchauffe peu, cependant.
    Des surfaces très dures, le bonheur des coureurs!
    La neige de surface est ultra rapide. Des skis bien affûtés sont de rigueur.
    L’équipement des compétiteurs est laissé au gré du gel.

    Zones fermées

    Belle-Neige est un petit bijou d’aventure. Normalement. Aujourd’hui, les sous-bois et les secteurs d’aventure sur neige naturelle sont fermés; le béton neigeux ne pardonne pas. Dommage, car c’est un vrai régal d’accéder aux pistes Orignal et Dynamique lorsqu’elles sont praticables. Je rêve à ce qu’elles ont dû être hier avec de la neige molle! Même chose pour la Pic-Bois. Je reviendrai. Habituellement, les enfants peuvent se régaler du Sentier des toutous. Passez votre tour, mes petits lapins, car c’est dur, dur là-dedans!

    Le Sentier des toutous est fermé. Les toutous n’aiment pas le béton!
    Un autre secteur fermé: la Pic-Bois.
    Le haut de la Pic-Bois est fort invitant; la couverture de neige est abondante, mais trop dure pour être agréable. Là où ça a été skié, c’est une plaque de béton; là où ça ne l’a pas été, c’est croûté…
    Les conditions de glisse particulières n’ont pas empêché ces braves de louer de l’équipement.

    Et alors?

    Cette journée est malgré tout plutôt agréable. C’est la relâche et plusieurs visiteurs ne se sont pas empêchés de venir skier. C’est tant mieux. Je n’ai aucun regret moi non plus. Je passe une grande partie de ma journée sur les pistes bleues, et même vertes. Je travaille ma technique puisque ce n’est pas une de ces journées d’ivresse sur skis mémorable durant laquelle chaque virage est un délice de douceur… Les prochains jours devraient bénéficier d’une température plus clémente et d’un peu de nouvelle neige. J’ai visité Belle-Neige régulièrement depuis des années. Je n’ai jamais été déçu de l’accueil. Aujourd’hui cependant, j’ai une impression négative lorsque je me bute à un chalet fermé jusqu’à 9h05. Après 90 minutes d’auto, j’aurais bien aimé pouvoir aller aux toilettes. Je dois attendre 45 minutes. Les employés visibles à l’intérieur semblent ne pas apercevoir que nous sommes plusieurs à faire le pied de grue dehors. Il fait -34 au vent… Alors, nous ouvrir la porte 5 minutes après l’ouverture officielle de la station n’est pas exemplaire. Notez que toutes les stations que j’ai visitées cet hiver donnent accès à leurs toilettes bien avant l’ouverture des remontées.

    Nous sommes quelques uns à braver froid et vent pour profiter du soleil sur les pistes.
    La cantine extérieure est fort peu fréquentée, face au vent!
    Évidemment!
    Préparation du « landing » pour les compétiteurs de l’équipe de bosses.
    Le pic-nic à l’auto, bien à mon aise.

    Mont Grands-Fonds, le jackpot de la relâche, 1 mars 2021

    Une belle bordée de neige pour la relâche

    Du Saguenay vers le jackpot de la relâche, alors que j’étais loin de penser que j’aurais le droit à la neige qui avait été prédite au courant de la semaine passée. Je n’y croyais plus vraiment étant donné qu’à chaque fois que je prévois une sortie à l’extérieur de ma région, il pleut avant ou pendant mes journées en montagne. Mais aujourd’hui, plus je me rapprochais de la station, plus il y avait de la neige sur la chaussée. J’étais énervée et mon cœur battait la chamade quand j’ai vu à mon arrivée que la charrue peinait à déneiger le stationnement. Wow, il y avait déjà une bonne quantité de neige accumulée au sol. Je dirais un bon 15 à 20 centimètres et ça continuait de tomber ! La brume envahissait la montagne ne me permettant pas de voir sa hauteur. J’étais impatiente de me lancer sur les pentes.

    Voici la route pour se rendre au Mont Grand-Fonds !
    En sortant du télésiège, la brume et la neige étaient très présentes.

    De la neige tantôt poudreuse, tantôt collante

    Au début de la journée, une poudreuse envahissait la station. La piste « La Chouenneuse » était très prisée, car une belle épaisseur d’or blanc s’y retrouvait. Tout au long de la première montée, je cherchais une raison de ne pas me laisser tenter par cette piste qui me criait intérieurement de commencer avec elle. Alors me voici en haut. Je me lance dans celle-ci pour ensuite finir par « La Téméraire », un sous-bois qui n’avait presque pas de traces. L’endroit contenait bien quelques branches, mais une neige assez épaisse pour ne pas s’accrocher sur les roches ou les troncs qui traînent.

    Poudreuse dans « La Chouenneuse » – Crédit photo Martin Dumas
    Une neige pesante et collante dans les sous-bois !

    Les pistes Des Bouleaux et Du Ruisseau

    J’aime beaucoup l’idée de laisser des arbres au milieu des pistes. Je trouve que cela peut aider les jeunes apprentis à faire la transition entre les pistes et les sous-bois. Cela incite aux virages afin de contourner des obstacles mis sur notre route pour ainsi donner confiance quand l’on se jettera dans la gueule du loup.

    Dans « Les Bouleaux », il y avait une neige compacte et collante en début d’après-midi.
    Quelque part dans « Du Ruisseau », voici des arbres laissés au milieu de la piste.

    Le sous-bois « Les Lions »

    Lors de ma deuxième descente, en visualisant la carte de la montagne, j’ai constaté qu’il y avait quatre sous-bois complètement à gauche en sortant du remonte-pente. Je me suis alors lancé à la recherche de ceux-ci. La déception se lisait sur mon visage quand je suis arrivée au sous-bois « Le Mur » et « Le Nid d’Aigle » alors que j’ai réalisé leur fermeture. J’espérais que l’un d’eux soit ouvert. Ouf ! Me voici face au sous-bois « Les Lions », un vaste étendu forestier spécialement conçu pour nous plaire. Tout à droite, la neige était si creuse que je me suis arrêtée pour prendre des photos des skieurs qui descendaient derrière moi. Puisque j’étais dans un faux plat, ma vitesse était très basse et j’ai calé jusqu’aux genoux. Imaginez quand ça vous prend un arbre pour vous sortir de l’embarras… Étant en planche à neige, je n’arrivais plus à me relever du profond trou dans lequel je m’étais enfoncée !

    La neige parfois poudreuse, parfois collante, dans le sous-bois « Les Lions »

    Cette station est une belle découverte pour moi. Mon choix m’a valu une journée magnifique où j’ai pu aussi faire la connaissance d’un de mes collègues à ZoneSki et de ses enfants.

    Owl’s Head, Pluie? Aucun Problème! 28 février 2021

    La fin de toute une séquence hivernale !

    On savait tous que les températures et la météo hivernale depuis le début janvier ne pouvaient pas durer pour toujours. Malheureusement, c’est en plein début de la semaine de relâche où Dame Nature décide finalement de nous laisser un peu de pluie en Estrie. Peu importe, la couverture de neige demeure abondante pour assurer plusieurs belles semaines de ski encore. C’est surtout le cas à Owl’s Head, où l’entretien des pistes est impeccable et nous fait vite oublier la pluie de la veille. Malgré la petite pluie, la station a été capable de travailler ses pistes majeures au courant de la nuit. De plus, la météo clémente de ce dernier jour du mois de février rend les surfaces douces. Autrement dit, il n’y a pas de glace (sur les surfaces travaillées).

    Korman’s Dive
    Kamikaze

    Pistes très bien travaillées

    Owl’s Head est une excellente station à visiter en tout temps, mais surtout une journée ensoleillée en raison de ses panoramas spectaculaires. Il y a également une bonne variété de pistes damées. Alors, c’est aussi une station qui se remet en bon état rapidement après une pluie. Des pistes majeures comme la Colorado, la Kamikaze et la Centennial offraient tous du très beau ski aujourd’hui, surtout en avant-midi. Pour ceux qui aiment la sensation de skier devant un bassin d’eau, les pistes Lakeview et Upward Trail à la chaise du Lac vous combleront. Les amateurs de bosses et sous-bois ont pris une pause aujourd’hui. Malgré la température clémente, le soleil ne brille pas assez fortement au mois de février pour ramollir les surfaces qui ont été durcies par la pluie dernièrement. Soyez patients, la neige est toujours abondante pour assurer une belle saison de ski de printemps. D’ici là, espérons que la neige revient bientôt. 

    Colorado
    Lilly’s Leap
    Colorado – Très bien damée
    Kamikaze

    Une belle relâche… dès mercredi !

    Même s’il a plu hier, une très belle semaine de relâche s’annonce débutant mercredi – lundi et mardi s’annoncent plutôt difficile avec de la pluie et un gel par la suite. Heureusement, le tout se terminera en neige mardi soir. Toutefois, les surfaces s’amélioreront quotidiennement avec l’entretien continuel des pistes. Les skieurs apprécieront aussi les températures douces vers la fin de la semaine – parfaites pour skier des pistes travaillées comme à Owl’s Head. Surveillez le site web de la station pour des spéciaux concernant la vente de billets en ligne. Rappelez-vous aussi que peu importe le niveau d’achalandage, c’est toujours plus tranquille à Owl’s Head qu’ailleurs !

    Des paysages uniques

    Mont Apic, une tempête printanière, 27 février 2021

    L’histoire d’une station

    Le Mont Apic a vu le jour en 1960. Station régionale située à Saint-Pierre-Baptiste tout près de Plessisville. Le développement de la montagne s’est fait en grande partie grâce aux gens de la place qui y investissent de leur temps pour le bien de la collectivité, ça ajoute grandement au cachet familial de la montagne. On peut notamment parler du groupe Tornade Rouge qui contribue énormément au développement de la montagne depuis plusieurs années en fournissant temps, expériences et équipements pour améliorer les pentes. Du haut de ses 95 mètres de dénivelé, Apic est tout de même complet avec ses 14 pistes et ses deux remontées de type «T-bar» en plus de la pente école et de ses deux parcs à neige, la station vous propose aussi l’accès aux glissades sur tubes ainsi que les sentiers de raquettes.

    Un bon vieux câble comme remontée
    Juste quand ça presse…
    Ça a changé pour le mieux!!

    Neige 100% naturelle

    Le Mont Apic est une des rares stations québécoises qui ne possède pas encore de système d’enneigement. Avec les soubresauts de Dame Nature de la fin décembre, l’ouverture de la montagne s’est faite après les vacances de Noël, une petite malédiction pour eux. Par contre, la neige naturelle a, à mon point de vue, un petit quelque chose de plus plaisant à skier que la neige fabriquée. Avec la bonne bordée reçue cette semaine, les conditions sont à leur meilleur niveau de la saison, et ce juste à temps pour la semaine de relâche.

    Alex s’envoie en l’air

    Une tempête des sucres

    En ce magnifique samedi après-midi, on aura droit à une belle tempête digne du temps des sucres. Une belle grosse neige lourde de quelques centimètres s’est accumulée en très peu de temps, laissant quelques pistes à l’état naturel. Tous les sous-bois de la station sont entièrement recouverts et plus que plaisants à skier. Étant donné que la station est très familiale, j’ai eu le plaisir d’être seul et de pouvoir y laisser ma trace même tard en journée. Pour la semaine de relâche, il est fort agréable de noter que le Mont Apic a prolongé ses heures d’ouverture jusqu’à 17h tous les jours, une très belle initiative !

    Les sous-bois sont vide!
    Laisser sa trace en après-midi, ça n’a pas de prix

    Éclairez nous!

    Depuis cette nouvelle saison, le Mont Apic a fait un super ajout à son offre de service et s’est doté d’un système d’éclairage dans quatre pistes dont le parc à neige et les glissades sur tubes. L’attrait des jeunes pour cette section de la montagne est indéniable et ils s’y amusent grandement. Une commandite des plus appréciée d’une entreprise locale : Électrique Expert de Plessisville. Quand je vous parle d’implication des gens du milieu en voici une autre preuve. J’aimerais dire personnellement un gros bravo à tous ceux et celles qui s’investissent pour le développement du Mont Apic et l’amour des sports de glisse. Bonne semaine de relâche à tous!

    Hiii Haaaa
    Installé bin relax en haut du parc a neige

    Sommet Morin-Heights, 27 février : à son meilleur!

    De l’hiver au printemps…

    …en quelques heures. En effet, à l’ouverture de la station mon thermomètre indique -17 degrés, alors qu’à mon départ, il fait un très doux -3 degrés. Oh, et il neige fort. Les skieurs continuent d’arriver; ils profiteront de cette nouvelle et généreuse neige légère. Il semble que les précipitations liquides épargneront les Laurentides afin de se concentrer plus au sud, à Laval et à Montréal. L’Estrie pourrait bien faire partie du lot détrempé. Au plus fort de la chute de neige, la visibilité est affaiblie. Le ciel et la surface des pistes se confondent en un gris moche sans inspiration ni personnalité. Ça n’enlève rien au plaisir de skier, mais ça joue avec la perception des distances et de la profondeur. L’ado en planche qui me passe sur les skis a au moins le bénéfice du doute : il n’a pas dû me voir… avec mon manteau et mon casque orange. C’est bien pour dire comment le reformatage du lobe préfrontal peut affecter la vision. Bof, la transition de l’hiver au presque-printemps qui agrémente ma journée m’enlève toute parole disgracieuse. Presque…

    Il neige généreusement.
    Une remontée qui porte mal son nom depuis 10h00 ce matin.
    On se fait recouvrir de neige durant la remontée.
    L’ensemble est d’un gris moche sans saveur. Pourtant, c’est de bon augure : il neige!

    Flirter avec les derniers rayons de soleil

    Tout commence avec une ligne d’horizon rose, puis orange et finalement rougeâtre. Le soleil se lève tel que prévu : visible dans le ciel et portant des ombres au sol. Alors, tout va bien. Oui, mais pas pour longtemps. Ou au contraire. Les gourous météo l’ont prévu : le soleil sera visible tôt en matinée, puis fera place aux nuages qui eux déverseront ombre et neige. C’est ce qui arrive, et exactement dans cet ordre. Quand même la météorologie, quelle science! Le temps de m’habiller dans l’auto que déjà l’opacité des gros méchants nuages gris voilent le soleil. En fait, c’est une bonne nouvelle. Il est 7h45. Je sors de l’auto pour prendre place dans la file d’attente inexistante. Arriver de bon matin est garant des meilleures places et, souvent, des meilleurs moments de grâce. Tel que flirter avec les derniers rayons solaires. Il ne neigera pas avant 9h30.

    Flirter.
    Il est 8h00. Nous sommes seuls.
    Évidemment, habiller les enfants dehors comporte son lot de défis… et de solutions.
    L’école de glisse est ouverte et semble être en demande.

    Quasiment parfaites, ces conditions

    J’aimerais que quelqu’un me demande mon avis, car les conditions de glisse sont pratiquement parfaites et à leur meilleur depuis un moment déjà. Le damage nocturne a produit un corduroy juste assez ferme pour mordre dedans en profondeur, et juste assez tendre pour sourire jusqu’aux oreilles. Après-vous, les skieurs se régalent d’une piste parfaite. Mais tout bonheur a sa durée. Éventuellement, la surface durcit, durcit et durcit. Quant à eux, les amateurs de randonnée alpine sont nombreux et jouissent tout autant d’une qualité de neige remarquable durant l’ascension. Accessible en peaux d’ascension ou en remontée mécanique, le terrain qui entoure la station est magnifique. Je vous invite à visiter ce lien qui illustre la disposition en hémicycle des versants, remontées et pistes: https://web-cms.sommets.com/media/5802/smh_carteascencion_hiver.pdf Prenez le temps d’examiner la topographie grâce aux courbes de niveau. Il y a de quoi à voir!

    La file d’attente de la remontée principale demeure tout à fait accessible en un temps modeste.
    La patrouille prête au cas où.
    Le domaine des tout-petits est à l’écart des autres pistes afin de protéger les novices.

    S’occuper de ses affaires $$$

    C’est par un temps comme aujourd’hui que j’apprécie véritablement la valeur de mes vêtements de ski. J’ai horreur d’être mouillé et je suis frileux. En somme, tout pour rester à la maison bien au chaud!. Mais voilà, je suis un gars de plein-air et j’ai besoin d’espace pour me sentir bien (surtout en cette année Covid). C’est pour cela que j’investis dans de bons vêtements techniques. Pareil équipement, vous le savez, coûte cher. Et comme la mode s’est mise au goût de l’aventure il y a une vingtaine d’années, les prix sont devenus exorbitants, stratosphériques et hallucinants. Je n’exagère pas. Au moins, la qualité est souvent au rendez-vous. Pour qui sait bien s’occuper de ses vêtements techniques, ceux-ci sauront les gratifier d’une fidélité remarquable. Ainsi, il faut acheter des vêtements de marques réputées et qui conviennent à ses besoins. Il faut aussi les entretenir rigoureusement et régulièrement: lavage, séchage et application d’un traitement déperlant durable. L’acheteur avisé et soucieux de son budget, et de l’environnement, fréquente souvent les pages Facebook de vente d’articles de plein-air usagés, ainsi que les autres sites de matériel de seconde main. Mais attention aux trolls et autres Joe-connaissants qui « veulent votre bien ». Ils n’hésitent pas à tout commenter, critiquer et ridiculiser. Il faut être fait fort pour fréquenter ces lieux d’économie du partage! Cependant, ça en vaut souvent la peine. Méfiez-vous aussi des marques trop populaires, recherchées comme des pépites d’or, qui donnent parfois lieu à une surenchère souvent grotesque. Et c’est sans parler de la contrefaçon florissante (vous savez, la marque au squelette d’oiseau préhistorique…). Les bonnes affaires abondent; il faut savoir les distinguer du bruit de fond et savoir reconnaître le faux.

    La neige accumulée sur les vêtements finit par les détremper. Sauf s’ils sont bien entretenus!
    Un entretien rigoureux est garant d’un matériel qui livre ses promesses.
    Au pire, si vos vêtements vous laissent tomber vous pourrez toujours vous rabattre sur les espaces intérieurs désertés des stations!
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