Le sommet du Mont Édouard occupe une énorme place dans mon coeur, surtout quand les conditions sont bénies des dieux comme aujourd’hui!
Au rythme où tombe la neige, on était partis pour y faire des nouvelles traces toute la journée.
Enfin, le secteur Nord-Est est ouvert pour la première fin de semaine. Toujours beaucoup de plaisir de tracer son chemin dans un lit douillet encore si peu emprunté vu l’ouverture récente.
“Au Y’able les fouettes”! Descendons! Advienne que pourra! La poudreuse amortira toutes les chutes, comme mon “front flip” non voulu qui m’a fait avoir l’air d’une pro vu que j’ai continué ma descente comme si de rien était!
Quand on dit tempête, on dit, mais où est passé la montagne?
Beaucoup d’amusement en vu pour les prochaines heures et prochaines journées. Si vous avez quelques heures de route à tuer je vous conseille fortement de vous rendre à l’Anse Saint-Jean, ça vaut le détour!
Je vous laisse avec un cliché dans “La Façade”, une pente que j’adore dévaler à la montagne. Prudence sur la route et profitez bien des journées enneigées!
Ma dernière visite à la station remonte à deux semaines. L’absence presque totale de neige naturelle m’avait frappé et déçu. Sommet Olympia avait fait des pieds et des mains, et surtout de la neige, afin de nous offrir un minimum de pistes. Cependant, depuis trois jours, l’espoir d’une tempête hivernale digne de ce nom nous avait tous requinqués. Les attentes étaient élevées.
Ça avait tellement bien commencé
Les prévisions météo avaient visé juste: de 30 à 40 centimètres de neige. Mais aussi, température au dessus de zéro et pluie. Tout s’est avéré exact. Malheureusement! Alors qu’hier durant la tempête je skiais dans une station voisine remplie à craquer de skieurs et de planchistes (les écoles étaient fermées à cause de la tempête) dans une neige détrempée, épaisse, non damée et très lourde, aujourd’hui ma visite à Sommet Olympia s’avère un passage dans un univers parallèle. Certes, beaucoup de neige il y a eu. Cependant, le passage du thermomètre dans sa partie négative s’est faite de telle sorte que les équipes de damage ont dû opérer durant une fenêtre où la neige n’a pas eu le temps de se décharger de suffisamment d’humidité. Résultat: les surfaces sont très dures. Blâmer la station serait malhonnête. Les opérateurs n’en sont plus à un miracle près, mais leur connexion divine avec l’Olympe a ses limites!
Et c’est là, la beauté de la chose. Les plus aguerris arrivent tôt et conservent leurs skis bien affûtés. La variété de pistes offertes est somme toute intéressante et permet à ceux qui le souhaitent de travailler leur technique de prise de carres. En matinée une seule remontée est ouverte, mais cela ne cause aucun inconvénient sauf le fait d’être confiné à une seule des deux collines de la station. Les pistes de niveau intermédiaire tirent sur le noir tôt en journée dû à la neige très rapide. Nous en profitons pour faire travailler nos cuisses intensément, et pour arborer une attitude plus offensive (agressive?!) que d’habitude. Cette posture guerrière rapporte gros, car malgré le bruit des carres sur la surface, celles-ci mordent et résistent aux dérapages. Après trois heures de glisse technique et vigoureuse, nous déclarons forfait, heureux d’avoir défié un hiver qui se fout de nous!
Située exactement au même endroit que celle qu’elle remplace, la nouvelle remontée porte le nom du dieu Grec célèbre pour ses multiples talents et pouvoirs, Apollon. Il est entre autres réputé pour sa grande beauté masculine. Mais c’est sans doute davantage les missions spatiales de la NASA que la remontée honore. On pense à vitesse et altitude. J’aurais souhaité pouvoir faire l’essai de la nouvelle installation, cependant elle est demeurée fermée aux visiteurs, mais tout de même en opération, toute la matinée. À en juger par le va-et-vient des patrouilleurs sur les pistes desservies par l’Apollo, il semble que ces derniers effectuent du travail de balisage de pistes. Avec son bâtiment tout neuf à la base et ses poulies et roues bien rutilantes, cette remontée quadruple avec tapis d’embarquement remplace une chaise triple vieillissante. En opération depuis le 16 décembre, l’inauguration officielle a eu lieu le 6 janvier dernier. Les 100 premiers utilisateurs ont reçu chacun une tuque exclusive avec le logo de la remontée.
De bonne heure ce matin, le site web de Tremblant annonce 20 cm de nouvelle neige! La tempête de la nuit dernière fait rage encore sur les routes jusque sur la Montée Ryan, mais à la toute dernière minute, à 8h00, après avoir passé le dernier carrefour giratoire, voilà que la neige se change d’un coup sec en pluie! Avec une température déjà autour de 0°C ce sera du ski dans des conditions plutôt collantes, du moins pour la base du versant Sud. Heureusement, au sommet à 625 mètres plus haut, et sur une bonne partie du versant Nord, le climat n’est pas le même!
J’aurais pu acheter mon billet de ski au Chalet des Voyageurs en bas du Cabriolet, mais j’ai préféré le prendre près de la base des télécabines pour pouvoir garder un oeil sur mes skis tout en récupérant mon billet. Aucune attente aux guichets extérieurs mais gardez en tête qu’il y a aussi un ou deux guichets intérieurs, situés derrières les guichets extérieurs. Ce truc peut vous faire sauver du temps quand la file est trop longue à l’extérieur. Ce matin, l’embarquement aux télécabines a commencé dès 8h20.
Les télécabines du versant Sud.
Au cours de la journée, la majorité des remontées mécaniques n’ont pas fonctionné à pleine vitesse. Je n’en connais pas la raison, mais la plupart des gens ne semblaient pas s’en rendre compte.
La remontée Expo est restée fermée sans annonce préalable, et la remontée du versant Edge était fermée pour un entretien mécanique prévu. Vers 10h-11h, l’attente à la remontée Duncan Express commençait à se faire ressentir (10-12 minutes d’attente dans la ligne des personnes seules) mais à part ce moment, ailleurs pendant la journée il n’y avait pratiquement pas d’attente aux remontées.
Début de la journée, au versant Nord.
Certains amateurs plus téméraires de premières traces ont gravi par leurs propres moyens les sommets Edge et Expo, qui sont demeurés inaccessibles par remontées mécaniques tout au long de la journée. D’ailleurs, je ne connais pas la politique officielle de Tremblant à ce sujet: est-ce qu’une piste desservie par une remontée mécanique qui est fermée est nécessairement fermée elle aussi? Je me pose la question…
À défaut de gravir par mes propres moyens le versant de la remontée Expo, je me suis rabattu sur les pistes un peu plus oubliées, mais qui demeurent tout de même accessibles à partir d’une remontée mécanique en opération. Je pense ici à la piste Expo Bas, par une petite traverse (indiquée) dont l’entrée est située dans la piste Duncan Bas. Aussi, le bas de la piste Fuddle Duddle accessible par une petite traverse (non indiquée) dont l’entrée est dans la piste Sissy Schuss.
La piste Expo Haut, inaccessible par remontée mécanique aujourd’hui.La piste Expo Bas, accessible par la petite traverse dont l’entrée se trouve dans la piste Duncan Bas.Le haut de la piste Fuddle Duddle.
La pluie à la base du versant Sud s’est vite estompée, mais le bas de la piste Nansen a commencé à montrer des signes de conditions de printemps pendant la journée. Il y a définitivement plus de neige au versant Nord qu’au versant Sud. Il suffit justement de comparer le bas de la Nansen et le bas de la Beauchemin Bas pour s’en rendre compte.
Ça colle!
Aujourd’hui (10 janvier), au sommet de la remontée Duncan Express, on pouvait voir panneau qui sert une mise en garde aux skieurs à l’effet qu’il n’y a aucune piste facile du côté des pistes Duncan, Jasey-Jay Anderson, Supérieur, etc. C’est effectivement le cas en temps normal, mais avec les conditions d’aujourd’hui, cet avertissement rappelait aux skieurs débutants de ne pas s’y aventurer. Ces pistes n’étaient pas damées, et avec une bonne épaisseur de neige collante reçue, les skieurs novices auraient pu avoir des mauvaises surprises.
Tremblant s’est tout de même assuré de damer vers la fin de la tempête (plutôt qu’au début!) les trois pistes vertes emblématiques de la station, soit la Nansen, la Ptit Bonheur et l’Algonquin, pour garantir aussi du plaisir de glisse aux débutants. C’est dans ces pistes que j’ai fait les plus beaux virages… et comme je me le répète souvent, c’est dans ces trois pistes que je ferai probablement mes tout derniers virages à vie, lorsque le moment sera venu!
La remontée Soleil ne s’est mise en marche que vers 10h00. Ma seule descente sur ce versant fut dans la piste Algonquin qui était très belle. Le parc à neige était en construction dans les pistes Curé Deslaurier et Promenade. J’ai skié la piste Équilibre (1ere photo de mon texte), celle-là même où j’avais fait quelques descentes en septembre dernier sur la nouvelle surface synthétique de ski d’été. La surface synthétique est toujours là, mais désormais ensevelie sous la neige.
Une journée comme celle-ci avec une bonne bordée de nouvelle neige collante partage les skieurs en deux groupes… les plus expérimentés et les novices. Jusqu’à maintenant pour cette année, c’était probablement la journée la plus difficile à skier! Donc un petit clin d’oeil ici aux skieurs qui en étaient à une toute première expérience de glisse… ne vous en faites pas, les autres seront plus faciles.
Le versant Nord est toujours une valeur sure quand les conditions sont variables. Ici l’hiver était bien présent, dans la Andy Moe.Descente dans la Beauchemin Haut.La piste Lowell Thomas.L’entrée de la piste Le Tunnel.Une boîte aux lettres dans un endroit secret au coeur de la montagne.Fin de la journée, à La maison de la crêpe, dans le village du versant Sud.
C’est avec la mort dans l’âme que des dizaines d’enfants et d’ados se présentent à la station aujourd’hui: cette journée pédagogique marque la fin du congé de Noël (s’ajoutent à cela les journées de grève). Leurs parents, eux, arborent un large sourire…
La météo l’avait bien prévu: il ferait beau en ce lundi. Alors, il fait gris et opaque toute la journée… Après la quinzaine de centimètres de nouvelle neige tombée hier, le tapis neigeux sous nos skis est parfait et tendre. Nos virages sont silencieux. Du nouveau cette saison!
Tout à fait atypique pour un lundi à Ski Mont Rigaud, la présence des jeunes abaisse considérablement la moyenne d’âge des skieurs présents. Aucunement désagréable, cet afflux de jeunesse égaie une journée qui serait autrement pas mal terne (mis à part la grande qualité du recouvrement de neige sur les pistes). Les Boomers ne sont pas confinés à leurs chaumières comme leurs parents l’ont été au même âge. Au contraire!
“Pourquoi vous montez dans le tapis magique, Monsieur? Êtes-vous débutant?” Il m’a bien fait rire, le p’tit! Ma réponse est simple: c’est juste irrésistible!
Quelques téméraires aventuriers (ce qui exclut les Boomers, beaucoup plus sages!) essaient tant bien que mal de se faufiler entre les arbres. Ils le font à leurs risques et périls. C’est magnifique la vie quand on ne paie pas son propre équipement! Les roches, souches et branches sont encore bien en surface. Par ailleurs, les sentiers de randonnée alpine ne sont sans doute qu’à une bordée de neige d’être ouverts.
Le parc à neige est en fonction, mais les planchistes et autres acrobates des neiges ne se limitent pas à ce terrain de jeux. Grâce à son dénivelé et à ses pentes douces, Ski Mont Rigaud permet aux novices en ski ou en planche à neige d’explorer presque tout le domaine skiable sans être totalement confinés aux tapis magiques.
L’achalandage est plutôt faible au Mont Gleason en ce dimanche légèrement neigeux et un peu frisquet. Les pistes familiales sont très populaires, d’autant plus que la piste d’apprentissage par excellence, la Pierre-Ling, est enfin ouverte depuis ce matin.
Toutes les pistes « signature » de la station sont non seulement accessibles mais aussi très belles malgré la saison en dents de scie: la Familiale, la MRC d’Arthabaska, la Ling, la Cascade, la Côte-à-Georges et la Pierre-Ling.
La piste Ling est de loin ma favorite de la station en raison de ses grands vallons faisant en sorte que chaque descente est différente et unique. Il s’agit également d’une piste qui se distingue par sa largeur et le défi qu’elle offre comparativement aux autres qui sont pour la plupart un peu moins pentues.
Le bas de la Ling, que l’on appelait autrefois « le Plateau », me rappelle de bons souvenirs. C’est là que j’ai appris à skier au début des années 1990!
Le chalet, situé près du sommet, permet non seulement l’opportunité de se réchauffer près d’un feu de bois, mais offre aussi d’autres commodités tels ce bistro offrant de la nourriture aux accents locaux ainsi que boissons chaudes, froides ou alcoolisées.
De retour du chalet du sommet, la Côte-à-Georges propose une descente amusante dans une piste plus étroite et sinueuse que les autres pistes de la station.
Les patrouilleurs et les employés de la station ont la chance d’avoir leur propre chalet au bas de la montagne.
Un dimanche à 10h30 avec si peu d’attente au Mont-Sainte-Anne, c’est bien triste. La région de Québec est frôlée par la dépression et ce n’est qu’un peu de neige fraîche qui recouvrait les pistes de la montagne ce matin. Mais heureusement, ces quelques flocons ont adouci la surface un tant soit peu.
Enneigement de la Traverse
À partir de la télécabine, on aperçoit l’enneigement de la Traverse, la piste qui permet l’accès à l’embarcadère des télécabines et du télésiège Panorama pour le secteur expert. Il est sans doute juste de croire que plusieurs skieurs ont hâte d’avoir accès à de nouvelles pistes. Le nombre stagne à 14 ou 16 pistes depuis longtemps…
Croisement pour la Gros Vallon
Parmi les pistes les plus attendues, la Gros Vallon… en enneigement éternel tellement on a l’impression que ça fait des semaines !
Club acrobatique du MSA en entraînement.
Sur le versant nord, le Club acrobatique du MSA s’entraîne aux abords de la Paradeuse.
La Mélanie Turgeon
Les skieurs étant très peu nombreux, il était possible de faire de beaux virages sur de petits amoncellements de neige fraîche dans la Paradeuse. Mais le fond durci voire glacé n’est jamais très loin.
La Printanière
La Printanière était occupée en partie par des portes pour l’entraînement des jeunes athlètes du club. La piste étant plus étroite, le fond durci est bien présent, surtout au début. La Bélanger n’était pas accessible pour cause d’entraînement, ce qui fait que le pitch de la Mélanie Turgeon était très skié et glacé.
L’Express
L’Express et La Pichard sont les deux seules pistes nous permettant d’atteindre la base de la montagne au sud. Malheureusement, les skieurs débutants doivent encore utiliser les télécabines pour revenir au chalet principal.
Petit rappel de bien entretenir les carres de vos skis. Les miens sont à l’aiguisage….
Enfin de la neige naturelle! L’hiver s’est fait attendre cette année et Dame Nature nous a offert tardivement ce cadeau sous forme d’or blanc pour recouvrir d’un beau manteau les régions du sud du Québec. Aujourd’hui à Val Saint-Côme, c’est une dizaine de centimètres de neige légère qui sont tombés, étant donné la température froide autour de -10 degrés. La station a eu quelques périodes de froid depuis quelques semaines donc l’enneigement mécanique a pu être entamé et avancé à plus des deux-tiers malgré tout. Les conditions étaient de neige nouvelle sur une base durcie, ce qui donnait en piste bien souvent deux densités de neige.
Les bords de pistes étaient l’endroit de prédilection à exploiter avec des skis larges mais en étant sur nos gardes pour éviter les gros amoncellements de neige fabriquée qui étaient présents à quelques endroits. Ces amas sont un peu traîtres sous une fine couche de neige comme ici dans la Geneviève Simard.
La station offrait 16 pistes ouvertes dont 4,5 descentes différentes possibles sur le versant principal et une sur le versant du Mille Pieds. Fait surprenant, la station a enneigé dans les derniers jours la piste le Gollé alors que par le passé, il s’agissait bien souvent de la première piste à ouvrir en début de saison.
De mémoire, c’est la première fois que nous pouvons skier la piste Cascades avant le Gollé. Une section en bosses était d’ailleurs accessible mais très glacée. Cette section de piste réduite en largeur était un peu plus technique en raison du flot de skieurs tout au long de la journée.
Côté nouveautés cette année, la station a ajouté à son carnet de pistes quelques sous-bois, pour la plupart des anciens « hors-pistes » bien connus par les skieurs et, fait très intéressant, la piste Pins Rouges a été nettoyée pour la première fois en près de 10 ans:
Piste Pins Rouges
À noter aussi que du côté des pistes extrêmes, la piste « Nicolas Fontaine » ouverte très rarement à cause d’une section comportant un cap de roches de 2-3m, a été nivelée et la station y a même mis un panneau officialisant cette piste. Deux pistes double-losange s’ajoutent donc à l’offre pour le skieur en recherche de terrain expert, ce que j’ai bien apprécié!
La nouvelle pancarte pour la piste Nicolas Fontaine.Piste double-losange Nicolas Fontaine
Comme vous pouvez le constater, la station a effectué du nivellement pour enterrer le cap de roches sans toutefois avoir procédé à du dynamitage, ce qui permettra probablement pour cette saison de ne skier cette piste que très rarement. De mémoire, la dernière fois que cette section a été skiable remonte à l’hiver 2015-2016.
Vous pouvez aussi constater que la base naturelle est encore très mince avec une vingtaine de centimètres tout au plus en fin de journée en y incluant la neige nouvelle.
Les préparatifs vont bon train pour accueillir la coupe du monde de ski acrobatique les 19 et 20 janvier prochain. Les pistes Alexandre Bilodeau et Vas-y-Mollo ont été enneigées. Une compétition locale se déroulait d’ailleurs dans la Vas-y-Mollo en après-midi.
Pistes Vas-y-Mollo à gauche et Alexandre Bilodeau à droite.
L’enneigement mécanique s’est complété aujourd’hui dans la piste Gollé donc une ouverture est à prévoir dans un avenir rapproché. La station a fait énormément de neige dans cette piste, probablement pour étirer la saison cette année aussi, comme ils l’ont fait la saison dernière.
Enneigement de la piste Gollé.
La météo sera ensoleillée demain lundi avec une nuit froide donc la station devrait offrir d’excellentes conditions de damé. La vraie saison de ski commencera vraisemblablement mercredi alors qu’une tempête de neige est prévue. La tempête devrait laisser près de 40cm de neige pour les Hautes-Laurentides et Lanaudière, de quoi probablement ouvrir quelques pistes à enneigement naturel et sous-bois.
Si vous êtes encore en congé scolaire, profitez-en!
Une autre journée de ski sans éclat. “Coudonc”, une éclipse totale du soleil ça ne devrait pas durer trois semaines! Par chance que les cours ont débuté. Il y a des dizaines de marmots et d’adultes qui n’attendaient que le signal de départ pour s’élancer sur les pistes; leur enthousiasme illumine la journée.
On pourrait en douter avant d’arriver à Ski Mont Rigaud, mais la station est en opération complète de jour comme de soir. Qui dit mieux?! Le parc à neige s’agrandit et offre dès maintenant de quoi se mettre sous la planche avec une variété de sauts et de structures. Par ailleurs au pied des pentes, le bistrot Mont Rigaud présente gratuitement des chansonniers et des artistes locaux les samedis soirs. Rendez-vous de 17h à 20h. Détails sur la page Facebook de la station.
Il faut parfois un peu de doigté pour convaincre un jeune skieur de retourner sur les pentes, ce dont n’a pas manqué cette monitrice.
Il y a un nombre considérable d’adultes qui prennent des leçons à Ski Mont Rigaud. À en juger par la variété des langues entendues, il n’y a aucun doute que les nouveaux arrivants dans la région prennent les sports de glisse au sérieux.
Un arrêt populaire au débarcadère, la cantine La boîte à crêpes. Dès 10h30, les visiteurs commencent à y converger: chocolat chaud, cafés variés, crêpes, etc. L’odeur du bois qui flambe dans le foyer est irrésistible en cette journée plutôt fraîche et humide. Si vous n’avez pas mis les skis ici depuis plusieurs années, vous êtes dus pour une visite: la station n’a de diminutif que le dénivelé. Tout le reste est à la hauteur de l’expérience et de l’ambiance qu’on recherche pour la glisse.
Avec deux tapis magiques, dont un recouvert, les novices de 4 à 80 ans ont un accès facilité aux pistes école. Idéalement situés, face au chalet, les tapis magiques permettent aux parents et grands-parents d’observer les enfants depuis le bas des pistes ou même de l’intérieur du chalet.
Les “liens” familiaux sont parfois très forts!
Apparence trompeuse: cette jeune ado ne se dirige pas vers la forêt, car il n’y a qu’une immensément fine couche de neige! La skieuse évite simplement le haut d’une bosse qui force l’accélération dans le haut de l’Express.
Depuis quelques jours, les températures hivernales sont de retour en Outaouais. Ce matin, il fait -9C, le temps est gris, c’est très venteux et comme partout au Québec, il manque cruellement de neige naturelle. Cette journée s’annonce tout de même très spéciale et mémorable, car il y a une démo alpine qui se tient à Sommet Edelweiss pendant toute la journée.
Cette “journée démo” ou “journée d’essai”, est un événement où les magasins et les compagnies de ski offrent aux skieurs l’opportunité d’essayer et de tester divers équipements de ski avant de faire un achat. Ces événements présentent généralement une variété de skis de différentes marques et modèles. Les skieurs peuvent alors tester les skis, afin de se faire une idée de leurs performances sur les pistes.
L’ajustement des fixations ne prend que quelques minutes.
J’ai toujours adoré le concept! Une journée démo, c’est un peu comme avoir la chance de faire une tournée des vignobles et de goûter à plusieurs vins pour dénicher celui que l’on préfère. Pour moi, c’est donc l’occasion idéale pour comparer différents modèles, d’essayer les dernières technologies et de ressentir comment chaque ski se comporte dans des conditions réelles de ski.
Aujourd’hui, il y a des représentants des compagnies Rossignol, Head et Elan, en plus de la boutique Kunstadt d’Ottawa. N’importe quel skieur qui possède un billet de ski et qui laisse une pièce d’identité (tel un permis de conduire) en garantie peut faire l’essai de skis tout à fait gratuitement. On vous accorde deux descentes pour chaque paire de ski à l’essai. Sous les tentes, les représentants des compagnies prennent le temps de discuter avec vous pour comprendre quel type de skieur vous êtes, votre niveau, et le genre de produit que vous voulez essayer. Les fixations sont ajustées sur place, en quelques minutes, en fonction de votre niveau de ski, votre grandeur, votre poids, etc.
Tous les skis essayés aujourd’hui sont pour skieurs avancés, pour skier principalement sur des pistes damées.
Ma première paire à l’essai: Elan Primetime 55, longueur: 172, 69 au patin et rayon de 15.1.Deuxième paire à l’essai: Head Supershape e-Magnum, longueur: 163, 72 au patin et rayon de 13.1.Troisième paire à l’essai: Rossignol Forza 60, longueur: 164, 75 au patin et rayon de 12.0. Dernière paire à l’essai: Rossignol Forza 50, longueur: 164, 75 au patin et rayon de 12.0.
Ici en Outaouais, quand je me rends à une journée démo dans l’une de nos petites stations, c’est un service personalisé que je reçois à chaque fois. Il y a peu d’affluence et plusieurs choix de paires de ski à essayer.
En deux heures sur les pistes, j’aurai finalement essayé un total de quatre paires de ski, et fait deux descentes avec chaque paire. Sur un si petit lapse de temps, en répétant le même parcours sur les mêmes pistes, je trouve qu’il est facile de comparer et de se faire une bonne idée de chacune des paires de ski essayées.
En gros, voici mon appréciation des modèles essayés: Le modèle Elan m’a laissé l’impression de ne pas tourner assez, sans aucune “saveur” particulière. Il a été correct mais sans plus. Le modèle Head a été un “wow!” dès les premiers virages, il tourne tout seul, et s’est avéré très plaisant à “conduire”, sans trop d’effort. Le Forza 60 a été une surprise… tellement qu’il m’a fait chuter après avoir perdu l’équilibre à la sortie d’un court virage, un peu comme un cheval sauvage qui n’a pas encore été dompté. La question est… est-ce que je veux mettre l’effort à 51 ans pour le dompter à chaque virage? Finalement, le Forza 50 est l’équivalent du Forza 60, mais en version “déjà apprivoisée”. Il pardonne un peu plus et je l’ai beaucoup aimé.
Environ la moitié de la montagne est ouverte, évidemment grâce à la fabrication de neige artificielle qui a repris depuis quelques jours. Les canons sont placés essentiellement dans la piste Zoomer.
À ce rythme, la piste Zoomer devrait surement ouvrir de haut en bas, sur la moitiée de sa largeur, d’ici 7 jours.
Ci-haut, la piste Rockstar, celle qui donnait les meilleures sensations pour enchaîner les virages à courts rayons.
Les équipes locales étaient à l’entraîment dans le bas de la piste Rockstar. Ci-haut, notez les monticules de neige sous le télésiège Edelbahn Express, qui seront étendus prochainement.
Ci-haut, la piste Easy Street, desservie autjourd’hui par les télésièges Edelbahn Express et Meister 4000.
Les petits balaie dans la piste Easy Street étaient parfaits pour mettre à l’épreuve chacune des paires de ski testées, avec des virages serrés.
Pour tout dire, c’est la première fois que je visite cette station de ski, quelle agréable surprise! La qualité des pistes en ce début janvier difficile me laisse croire que les neigistes y sont pour beaucoup!
La Saguenéenne que je suis… vous dit qu’elle a fait le saut de voir autant de canons tout au long de la même piste, ça c’est du travail en force!
Hummm… voyons voir! Quoi? C’est un 6 places ! Ohhhh! J’étais complètement hypnotisée devant ce grand siège que je prenais pour la première fois… Alors je n’avais pas remarqué qu’il fallait prendre place sur un tapis roulant. Merci au monsieur qui m’a attrapé au passage quand j’ai réalisé que j’allais probablement faire une belle chute à l’embarcadère. De toute beauté mon affaire!
“La Dorothée” est mon coup de coeur avec ses bosses pour s’amuser comme dans une “pump track” de vélo. J’adore vraiment le concept, celui-ci devrait être adopté par plusieurs stations contenant des familiales avec un long plat qui devient triste quand tu es planchiste.
Que dire du “fil à neige”… et bien voilà, je suis restée planter là, toute émoustillée, à regarder comment on monte là-dedans!
Aujourd’hui, j’ai simplement sorti la Saguenéenne de sa région, pour faire une agréable découverte de station. Des journées comme on les aime!