J’arrive à Mont Ste-Marie à 10h45 en ce lundi matin et je constate qu’il n’y a qu’une quarantaine de voitures dans le stationnement. Pourtant les conditions de printemps sont optimales… le mercure est déjà bien au-dessus du point de congélation et le ciel est bleu azur. Avec la neige reçue en fin de semaine, la couverture est encore complète!
Sur la montagne, 99% des pistes sont orientées vers le Nord, donc ça va ralentir le dégel des surfaces et permettre de faire durer le plaisir toute la journée, de façon progressive.
La plupart des autres stations de ski de l’Outaouais sont maintenant fermées en semaine, mais ici, félicitations au propriétaire d’ouvrir les deux montagnes (Vanier et Cheval Blanc) encore à tous les jours cette semaine.
Le sommet de la montagne Vanier.
J’entame les premières descentes sur le versant Vanier dans la Tornade et la Sérénade pour finir vers le bas dans la Caroline Calvé. À Mont Ste-Marie, le bas des pistes (sur les 2 montagnes) conserve une belle inclinaison constante. C’est d’ailleurs dans le bas des pistes qu’on y fait le meilleur « carving » à mon avis.
Dans la Caroline Calvé… quelle belle pente avec cette neige molle!
C’est tellement tranquille dans la montagne que même un porc-épic en profite pour venir se chauffer au soleil, en bordure de la piste Tornade. On ne pouvait pas le manquer, tout le monde s’arrêtait pour le photographier.
Le porc-épic était la vedette de la journée. Il est resté perché dans son arbre au moins une bonne heure.
Les habitués de la station savent que pour aller vers le versant Cheval Blanc, il faut prendre une navette assez unique pour s’y rendre.
La navette vers le versant Cheval Blanc.
Le versant Cheval Blanc était encore plus tranquille. Ça m’a permis d’aller faire quelques descentes dans la Dustin Cook.
La vue du départ de la Dustin Cook.Départ de la Dustin Cook.Une piste homologuée par la FIS.
En début d’après-midi, il commence à faire chaud… la Dustin Cook est une formidable piste pour le « carving » en mode ski de printemps. Elle est large, elle tourne et la vue est magnifique aujourd’hui. J’avais la piste et le panorama à moi seul. Avec le soleil qui plombe, les marques de peinture bleue sur la neige dans la piste (il y a surement eu une course hier ici!) me font penser au bleu d’un popsicle bleu-blanc-rouge qui a été dégusté! Mmmm!
La bas de la Dustin Cook.
La piste Carroussel, complètement à gauche sur la carte des pistes, donne habituellement de bons défis dans sa section centrale, car elle est plus étroite, inclinée de travers, et souvent glacée à cause du passage répété des skieurs… mais aujourd’hui, c’était tout le contraire… sa surface était parfaite et sans trafic. Très plaisante à descendre!
Pour retourner sur la montagne Vanier et finir la journée, il faut emprunter la piste Frank-Pouliot qui serpente d’une montagne à l’autre. C’est la piste la moins inclinée et donc à certains endroits, ça collait sous les skis. On dirait même que la nouvelle neige reçue il y a 48 heures amplifiait le phénomène!
Ce n’est définitivement pas l’achalandage qui a justifié l’ouverture des deux montagnes aujourd’hui… au contraire, ce sont les magnifiques conditions de printemps qui l’ont justifié. Tellement heureux d’avoir pu en profiter!
N’oubliez pas que vous pouvez skier gratuitement au Mont Ste-Marie jusqu’à la fin de cette année si vous achetez votre abonnement de saison 2023-2024 maintenant!
La station de ski du Massif du Sud (dans la région de Bellechasse, à proximité de la Vieille Capitale) serait-elle une future destination de choix pour les amateurs de neige poudreuse du Nord-est américain? Avec le réchauffement climatique déjà palpable un peu partout sur la Terre, les stations de ski situées dans le sud du Québec, par exemple dans la région des Cantons-de-l’Est, ont été victimes de plusieurs redoux depuis un certain temps; ces stations étaient des endroits de prédilection pour y skier de nombreuses grosses tempêtes dans un passé pas si lointain.
Dimanche dernier, j’étais en visite au Massif du Sud pour y skier sur plus de 33 centimètres de nouvelle neige poudreuse. La veille, j’étais toujours devant un dilemme: j’hésitais entre me rendre à proximité de chez moi dans ma région, les Laurentides, ou me rendre au Massif du Sud près de Québec. Les Laurentides et Lanaudière allaient recevoir de 15 à 20 centimètres de neige avec une température oscillant entre 2 et 3 degrés alors que le Massif du Sud en prévoyait beaucoup plus et une température plus fraiche. J’ai décidé de faire plus de 5h de route dans la tempête pour skier une montagne dont le sommet atteint les 915 mètres d’altitude. Mon choix fut judicieux, car aujourd’hui, je suis très heureux d’avoir choisi le Massif du Sud. J’ai connu une journée mémorable sur l’une des plus belles stations du Québec. Le Massif du Sud se targue d’être la montagne de l’ouest dans l’est!
Dès ma première descente, mes amis de ski m’ont immédiatement emmené dans la fameuse piste #5! Au diable le réchauffement, en journée de poudreuse, on passe aux choses sérieuses rapidement! Ma première descente fut des plus satisfaisante avec de la poudreuse aux mollets à sauter tout ce qui était sautable tellement il y avait de la neige! Cette piste est tout simplement parfaite en journée de poudreuse du à son inclinaison prononcée. Ce n’était que le début d’une journée qui s’annonçait des plus mémorable.
Si jamais un jour vous sortez de votre zone de confort et que vous mettez le cap sur le Massif du Sud, vous allez certainement vous dire « mais où suis-je?! » car cette station qui est située à plus ou moins une heure de la ville de Québec se trouve un peu dans un no man’s land! Pour vous y rendre à partir de Québec, vous devez emprunter quelques routes provinciales ainsi que certaines routes secondaires et passer à travers quelques petits villages comme Buckland et Saint-Philémon! Une fois rendu sur la route d’accès du Massif du Sud et après y avoir monté les longues côtes, vous allez apercevoir au loin les pistes de cette magnifique et grosse montagne et vous allez tout simplement être enchanté par l’ampleur et le panorama qu’offre cette montagne de ski.
Une fois arrivé à destination, vous aurez droit à un dénivelé de 400 mètres, ce qui est l’un des bons dénivelés au Québec, plus de 36 pistes et sous-bois, dont le fameux secteur extrême qui fait la fierté et la renommée de cette station de ski, où l’on y retrouve les plus beaux sous-bois du Québec! Ils sont longs, larges, espacés et certains sont des plus inclinés. Imaginez skier ce terrain exceptionnel sur plus de 7 mètres de neige (accumulation totale en date du 26 mars) et ne pas avoir à se soucier trop des obstacles naturels comme des roches, branches, etc., car ils sont complètement ensevelis sous toute cette neige. La montagne offre également de nombreuses pistes travaillées mécaniquement en passant par la longue piste familiale de 3,4 kilomètres (débutant) ou la Grande Allée qui se veut une piste parfaite pour y faire du bon slalom ainsi que plusieurs autres pistes toutes aussi attrayantes, ainsi que deux parcs à neige pour les amateurs de sensations fortes avec sauts et rails.
Le Massif du Sud donne également accès à son domaine skiable (moyennant un léger coût) aux amateurs de la randonnée alpine (ski de haute-route) où diverses pistes d’ascensions sont disponibles pour accéder au sommet de la montagne. Ce sport est des plus populaires et compte de plus en plus d’adeptes à travers la province et encore une fois, cette montagne est une destination de choix pour la randonnée alpine grâce à ses généreuses chutes de neige.
En remontant avec des clients locaux, ils m’ont fait part de quelques rumeurs sur de futurs investissements potentiels au Massif du Sud! Je n’en dévoilerai pas davantage, mais on espère que les rumeurs se concrétiseront le plus rapidement possible!
Vous êtes intéressé à y passer un long weekend dans de l’hébergement à proximité de la montagne, il y a la possibilité de louer de beaux et grands chalets pouvant accueillir de 2 à 15 personnes avec toutes les commodités nécessaires offrant une vue splendide sur la montagne. (Visitez le site web de la station pour plus d’information sur ce sujet.)
Si jamais il y a une migration de skieurs du sud de la province ainsi que des états du nord-est américain dû aux changements climatiques, le Massif du Sud pourrait devenir une destination de choix pour les adeptes de neige poudreuse. Cette station de ski a un potentiel fou et pourrait par le fait même prendre de l’expansion avec de nombreux investissements intéressants. Déjà plusieurs skieurs de la grande région de Montréal ne se gênent pas pour rouler 3h30 afin de skier ce terrain de jeu exceptionnel et profiter de cette fameuse neige poudreuse qui est très souvent au rendez-vous sur cette montagne de la chaine des Appalaches.
Je vous le jure, après avoir visité cette montagne, il sera difficile pour vous de retourner skier sur des conditions de ski marginales et tout comme moi, vous aurez la piqure et vous entendrez l’appel de la montagne de l’ouest, dans l’est, qui est le Massif du Sud.
Je vais vous avouer que cette semaine, j’étais prête à changer de sport en même temps que la nouvelle saison est arrivée. La ville en pleine fonte du printemps, je me préparais à commencer le vélo de montagne. J’étais peut-être un peu trop hâtive face au changement de saison, car en me rendant au Valinouët, j’ai constaté que j’en avais encore pour plusieurs semaines à faire de la planche ! Il faut se le dire : en ville, ça fond et s’est rendu sur l’asphalte, mais à la montagne, c’est comme-ci de rien n’était, car 25 centimètres viennent tout juste de tomber et il en tombera encore dans les prochains jours !
La vocation du versant Nord-Ouest était à l’honneur en ce 25 mars, de la poudreuse ça tombe même au printemps. Vendredi matin, quand j’ai vu la bordée, j’aurais désiré avoir une « skinusïte » pour me rendre au Valinouët et profiter des 25 cm de neige franchement tombés. Par la suite, j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de prendre congé parce que mon versant préféré de la station ne sera pas skié. Sa prochaine ouverture était seulement samedi matin 9h. Quelle joie d’entendre les cris poussés par les skieurs qui s’étaient lancés dans le sous-bois « Le Bras-Louis ». J’avais hâte de m’y rendre moi aussi pour profiter de tout l’or blanc qui s’y retrouvait.
La station était particulièrement animée en cette journée de printemps. Le Défi Leucan prenait place partout sur les pentes par les skieurs ainsi que sur la grande terrasse pleine de vie. Cette levée de fonds attire toujours beaucoup de skieurs. Des hot-dogs, de la musique et aussi l’animation des Fous du Roi étaient de la partie. Plus de 131 000 $ ont été amassés pour la 18e édition.
Avec cette nouvelle neige, j’ai décidé d’aller essayer un sous-bois que je n’avais jamais descendu, car sa sortie est abrupte et n’est pas évidente à prendre. J’ai été surprise par toute cette lumière que laisse passer les conifères dans cette section de montagne en plus des branches chargées de neige franchement tombée… Une clairière à couper le souffle !
Ce sous-bois a été mon premier à vie ! Le sous-bois de mon apprentissage, celui dans lequel j’ai amorti quelques arbres sur mon avant-bras. Celui qui m’a permis d’apprendre a contourner les arbres et avoir le plein contrôle de ma planche. Celui où j’ai aussi piqué du nez dans un trou qui s’avérait être un ruisseau. He oui ! Je vous parle du sous-bois « Le Ruisseau ». Bien qu’il y ait des arbres, il y a aussi la portion du ruisseau qui permet d’avoir un peu de répit et de reprendre sa ligne. Pour moi, c’est le meilleur pour l’apprentissage. Avec sa pente très douce, il permet de prendre confiance en soi ! Par contre, le ruisseau fait partie des raisons pourquoi il ouvre tardivement dans la saison.
Départ de Gatineau vers midi pour passer un après-midi à skier à Mont Cascades. Il faut dire que c’était plutôt la grisaille ce matin en ville et que le mercure ne semblait pas vouloir monter au dessus de zéro.
Arrivé à la station, après avoir eu une petite frousse en évitant un chevreuil qui a bondi le long de la route 307, je vois que les conditions météo avaient changées pour le mieux: Ciel bleu, mercure à environ +3C et pratiquement aucun skieur. La table était donc mise pour en profiter au maximum.
Déjà au chalet la neige laisse entrevoir de belles conditions de printemps. Je saute sur les skis et je vais prendre le pouls des conditions sur les pistes.
Versant Quad Promenade et versant Quad Est, les pistes sont toutes orientées vers le nord. La neige est molle mais sans plus. Après tout le printemps n’est arrivé qu’hier!
Des tables à pique nique sont installées en haut du télésiège Promenage. Si aujourd’hui avait été un samedi, elles seraient toutes occupées.
Versant Coupe du Monde, c’est une tout autre histoire. Ici on parle de véritables conditions de ski de printemps comme je les aime. Les pistes de ce versant sont toutes orientées plein est et ont été chauffées par le soleil tout l’avant-midi. Au fur et à mesure que la journée avance, les pistes noires deviennent des bleues, les bleues deviennent des vertes et les vertes… on les oublie pour aujourd’hui!
Toutes mes pistes préférées accessible à partir d’un seul sommet. Seule la « détour » semblait ne pas avoir ramolli. La piste Détour… l’une de mes favorites (avec la « Fun Run ») quand il y a de la nouvelle neige… mais aujourd’hui, sa surface était trop dure.La piste Compétition sur le versant Coupe du Monde… ma préférée de la journée. Un club de ski s’y entraîne. Remarquez le parcours qui creuse tellement la neige est tendre.
Étant donné que le versant Coupe du Monde n’ouvre qu’à midi, cela permet aux surfaces des pistes de se réchauffer et de se transformer sans que la neige ne soit « tapée » ou amoncelée par le passage des skieurs. Quand les conditions de printemps sont idéales, c’est même une bonne profondeur de neige qui change de texture. D’ailleurs, le printemps dernier j’ai déjà eu ici l’impression de flotter dans une neige poudreuse d’une quinzaine de centimètres, alors qu’il n’était rien tombé. Quand ces conditions sont réunies, ce versant devient magique. Il ne faisait pas assez chaud aujourd’hui pour que ce phénomène se produise, mais les quelques skieurs présents en ont eu quand même un bel un avant-goût!
Les pistes Exhibition et Compétition de part et d’autre du télésiège triple, versant Coupe du Monde.
J’ai alterné la plupart du temps entre la piste Compétition et Exhibition pour une grande partie de l’après-midi, mais n’oubliez pas d’aller faire un tour dans la piste Hogan, car elle aussi avec son orientation vers l’est, est très agréable à descendre au printemps.
Le milieu de la piste Hogan, versant Coupe du Monde. Un peu à l’écart des autres, c’est un coin toujours tranquille.
Quand les conditions de glisse sont parfaites, on veut maximiser les descentes. On voudrait skier toutes les pistes en même temps. Ce n’est malheureusement pas possible, mais pour maximiser vos descentes, utilisez à répétition le télésiège triple du Versant Coupe du Monde. Il roule à la même vitesse que les autres, mais il est beaucoup moins long et sans faux plat. Il vous en donnera « plus pour votre argent » que les autres.
Pour votre dernière descente, n’oubliez pas d’utiliser la pente école pour descendre tout doucement jusqu’à votre voiture!
La pente école… une des plus belles de l’Outaouais avec deux tapis magiques… un de chaque côté de la piste! Également un beau « ski out » vers votre voiture qui vous attend juste en bas.
Quel bel après-midi… sûrement un de mes « top 3 » de la saison. Rappelez-vous, ce n’est pas la taille de la montagne qui compte, mais bien les conditions de neige! Le plaisir était au maximum cet après-midi!
Finalement, la contruction du nouveau chalet (qui remplacera celui qui avait brulé il y a quelques années) devrait bientôt débuter. Mont Cascades vient tout juste de révéler ce à quoi il ressemblera.
Pouvant accueillir 450 personnes assises bien confortablement, la construction du nouveau chalet au bas des pistes débutera officiellement ce printemps pour se faire durant l’été et l’automne.
Je vous rappelle que c’est le temps de vous procurer votre billet de saison pour l’année prochaine au Mont Cascades. Parmi les meilleures offres, je note le prix spécial de 199$ (si acheté avant le 15 avril) pour obtenir le privilège de skier tous les soirs de la semaine et aussi toutes les journées du lundi au vendredi. Difficile à battre comme prix!
Notez que samedi le 25 mars, sont invités les détenteurs d’abonnement de saison à se joindre à l’équipe du Mont Cascades pour une vraie fête au sommet de la montagne, entre 11h30 et 15h30. À l’horaire: feux de foyer, tables à pique-nique, espace « Coup de Soleil », espace Instagram et animation musicale avec DJ, sans oublier les délicieux hot-dogs qui vous seront servis!
Evgenia a 11 ans. Elle est venue d’Ukraine avec sa famille il y a 6 mois. Étendue de tout son long dans la pente école de Ski Montcalm, ses skis coincés sous elle, elle profère un sacre québécois avec un joli accent au « R » bien roulé. Son père, visiblement pas familier avec le mot d’église bien de chez nous, saisit malgré tout la frustration de sa fille. Moi, le bénévole d’un jour, je ris comme un damné. En quelques secondes, tous ceux présents sur la scène de « l’hécatombe » éclatent d’un rire explosif qui transcende toutes langues ou origines. C’est le pouvoir magique de OuiCanSki à l’oeuvre!
Sandy Wolofsky est la fondatrice et directrice de OuiCanSki (Lire à ce sujet l’excellent article de ma collègue). Malgré l’appui de deux amies qui la soutiennent dans l’organisation de sorties d’initiation au ski et à la planche à neige destinées aux nouveaux arrivants, Sandy en a lourd sur les épaules. C’est pourquoi la présence de bénévoles additionnels est non seulement bienvenue, mais aussi absolument nécessaire. C’est ce qui m’a poussé à enrôler ma conjointe, ma fille et son chum afin de m’accompagner à Ski Montcalm. Notre rôle est simple: s’assurer que tous les participants aient du plaisir. Cette tâche revêt plusieurs aspects; accueillir les participants, les aider à attacher les bottes de ski, faire en sorte qu’ils s’habillent convenablement, attacher le casque, leur montrer comment insérer les bottes dans les fixations ainsi que tout autre tâche qui fera en sorte qu’ils auront du plaisir.
Des instructeurs certifiés donnent les leçons de ski et de planche à neige. Avant l’arrivée des participants, Sandy s’adresse à la vingtaine de bénévoles que nous sommes. Les consignes sont claires, les mots clés simples: sourires et encouragements. Je peux faire ça! Puisque la journée se déroulera en mode multilingue, quelques bénévoles ont pour tâche d’interpréter les consignes auprès des participants. Il ne nous faut que quelques minutes à l’arrivée de ces derniers pour saisir notre rôle. Dans un joyeux capharnaüm, nous distribuons rapidement bottes, casques et billets de remontée. « Ça niaise pas », comme dit Edouardo, un participant Portoricain!
Une fois sortie, la cohorte, composée de près d’une centaine de personnes composée d’enfants et d’adultes, a besoin d’être dirigée vers la pente école et d’être rassurée: non, vous n’allez pas mourir aujourd’hui! Debout au pied de la pente, nous aidons les uns et les autres à monter sur leurs skis et planches, à se relever après une chute, à se positionner sur le tapis magique. Que du fun! Plusieurs d’entre nous montons sur nos skis et planches afin de seconder les moniteurs de la station. La matinée se déroule si vite et si bien que l’heure du lunch arrive avant de crier « ski »!
La pause est bienvenue pour les bénévoles, car nous nous donnons à fond. Après une séance généralisée de poutine, offerte par Ski Montcalm, nous retournons en piste. Rares sont les participants qui s’arrêtent ici. Au contraire, ils ont hâte de ressortir chausser skis ou planche, surtout que cette fois ils peuvent monter dans la remontée mécanique. Après avoir formé les groupes d’aspirants à la Coupe du Monde, nous les accompagnons dans la remontée et la descente sur une « vraie » piste. Oh boy! Pour plusieurs participants, ça se corse. Les rires sont nombreux; les sourires, éclatants. Il doit bien s’y être prononcé quelques gros mots en ukrainien, en anglais ou en hébreu… Malgré le plaisir communicatif et l’ardeur des apprentis, la journée se termine vers 14h00. « Moi, ça dormir dans le bus! », parole de Barnabé, 11 ans.
Donner vaut plus que recevoir. Ces mots semblent être si banals et sont utilisés si souvent qu’on pourrait facilement les confondre pour du bla-bla poli et superficiel, une sorte de cliché obligé et de bon aloi. Cependant, après mon expérience de bénévole d’un jour auprès de OuiCanSki, je ressens vivement la satisfaction d’avoir partagé mon amour du ski et de l’hiver avec des nouveaux arrivants qui ne demandent pas mieux que de découvrir notre langue et notre culture. Avoir donné de mon temps, en famille, à l’organisme montréalais me fait chaud au coeur. Ce sentiment va bien au-delà de la technique du ski. En fait, l’acte même de la glisse est secondaire.
Ce qui reste est davantage un sentiment de fraternité, de don de soi, qui transcende les frontières et la langue. Quand Evgenia a sacré après être tombée, j’ai su qu’elle était devenue une vraie petite Québécoise. Pas simplement dans l’évocation émotive de la boîte où les hosties sont conservées (ce dont Evgenia n’a sûrement aucune idée!), mais bien plutôt dans sa compréhension que le Québec est une terre d’expression libre où le quotidien se décline sans bombe, ni conquête et où elle a sa place. Tout ça grâce à l’accueil que nous sommes réputés prodiguer généreusement au Québec. Ça m’émeut.
Depuis quelques années, je me disais qu’il fallait vraiment que je sorte de mes Laurentides pour aller skier en Mauricie et visiter la station de Vallée du Parc. Pour découvrir l’endroit, j’ai choisi le jour où le Défi ski Leucan avait lieu. Nous avons eu droit à des conditions printanières, avec soleil un peu timide… Mais quelle journée fantastique ce fut pour célébrer la vie, comme le criait haut et fort l’animateur de feu de cet évènement!
Conditions vraiment agréablesSoleil un peu timide
Mais c’est quoi ça le Défi ski Leucan ?
M. Serge Tremblay, également fondateur du Défi têtes raséesMD Leucan, et M. Jean-François Perreault ont mis sur pied Défi ski 12h, qui a d’abord été présenté par Ski Bromont en 2006, en la mémoire d’Edgar Sirhan-Gibson, un jeune bambin décédé de la maladie à l’âge de 18 mois. D’année en année, le défi est en constante évolution. Ce qui nous mène en 2023, alors que le Défi est présenté dans 5 régions du Québec, accueilli par 6 montagnes dont Vallée du Parc, qui en était à sa 13e édition. Le principe du Défi est simple: chaque participant doit effectuer au minimum une descente à l’heure, pendant toute la durée de l’évènement. Le Défi a pour but d’amasser des fonds pour financer Leucan et la recherche clinique sur le cancer pédiatrique, ainsi que tout ce qui a trait au soutien psychologique et financier des enfants et familles qui en sont atteints.
Du beau monde pour l’occasion
Cette année, en 2023, Leucan Mauricie et Centre-du-Québec, et l’Association pour les enfants atteints de cancer et leur famille, sont fières d’annoncer que la 13e édition du Défi ski Leucan à Vallée du Parc a connu son plus haut taux de participation: l’événement a réuni plus de 300 skieurs et planchistes et a permis d’amasser 132 894 $. C’était vraiment touchant de voir tout ce beau monde rassemblé pour leur première remontée, surtout celle de l’enfant porte-parole d’honneur, la petite Savannah Groleau, 4 ans accompagnée des gens extraordinaires de Ski Adapté Mauricie.
La petite Savannah 4 ans avec les gens de Ski Adapté Mauricie, en route pour la première remontée officielle après avoir coupé le rubanBeaucoup de participants. Pour rajouter du plaisir, on se costume!Un montant record atteint pour la région de la Mauricie (Crédit photo Leucan)
Les participants du Défi ski Leucan à Vallée du Parc se sont mobilisés en grand nombre pour la cause. Durant la journée, ils ont pu vivre des activités, tel un échauffement de type Zumba, une activité pour les équipes corporatives du genre défi-évasion. Pour le plus grand bonheur des petits et grands, la visite des mascottes des équipes sportives de la région et de la fidèle Camie, mascotte officielle de Leucan. La joie était vraiment au rendez-vous. On chantait, on dansait.
La mascotte des Cataractes de Shawinigan Cami, la mascotte officielle de Leucan qui pose pour moi Un petit échauffement de Zumba avant le commencement du défi
Une réussite grâce à des partenaires au grand cœur.
Salutations de la part de Desjardins
Dans son communiqué post-événement, Leucan souhaite souligner la générosité des coprésentateurs du Défi ski Leucan, Fenplast et Desjardins, du porte-parole provincial, Félix Séguin, du président d’honneur, Jean-Philippe Montreuil, des ambassadeurs, François Doucet, Francis-Olivier Jutras et de Savannah Groleau, 4 ans, enfant porte-parole de l’événement. L’organisation tient à mettre en valeur leur présence et aussi à remercier les 25 bénévoles, qui sans qui cette journée ne serait pas possible. Leucan est fière de compter également sur l’implication des commanditaires et collaborateurs régionaux qui ont la cause des enfants atteints de cancer de tatoué sur le cœur, soit Desjardins, Énergie 102.3, 94.7 Rouge, MNP, Adrénaline Urbaine, BRP Megatech, Groupe Vincent et Groupe Sutton Alliance. Chocolat chaud, pop-corn, repas fournis, prix de présence, tout ça offert aux participants. J’ai moi-même eu droit à la grande générosité de 3 des 112 participants de Desjardins vraiment très drôles qui tenaient à « payer » l’essence pour une remontée. ? Salutations François, Vincent et Yannick ! Le groupe de musique The Groove nous a aussi offert toute une performance en fin de journée.
Un merci particulier à Marie-Hélène Lajoie, chargée de projets, développement philanthropique Mauricie-et-Centre-Ouest-du-Québec, de Leucan, qui malgré une journée hyper occupée a pris du temps pour moi afin de me donner toutes ces informations .
Savannah Groleau, 4 ans,porte-parole ,la petite puce en bleu et sa familleDe jolies et gentilles bénévoles qui vous tatouent, Rosalie en arrière, Mélia à gauche et Noée à droiteDe gauche à droite, Yannick, Vincent et François, salut les gars !The Groove, un groupe très talentueux.
La station mauricienne: une découverte pour moi!
Comme je l’ai mentionné plus tôt, c’était une première visite pour moi à Vallée du Parc. Malgré le fait qu’il était vraiment très occupé, j’ai eu la chance de pouvoir discuter avec M. Alain Beauparlant, le directeur général de la station depuis 14 ans. Il me racontait qu’ils ont fêté leur 50è anniversaire l’an dernier et que 17 millions de dollars ont été investis sans les infrastructures de la station depuis 2009, ce qui en fait la destination par excellence pour les familles en Mauricie. Ils ont reçu plus de 325 cm de neige cette saison, les conditions de glisse sont toujours exceptionnelles, ce qui m’a été confirmé à quelques reprises en discutant avec les gens lors de mes remontées. La station offre du ski de soirée, et l’équipe d’entretien des pentes effectue une tournée de dameuses sur les coups de 16h00 pour retravailler les pentes pour les adeptes de ski sous les lampadaires. 33 pistes de bonheur, dont 16 du côté gauche de la montagne réservées aux experts, et un parc à neige, qui fait le bonheur de ses adeptes! J’en ai vu des belles pirouettes et des sauts lors des quelques remontées passées sur ce côté.
Conditions de glisse superbes Pour l’expert en vous Une portion du parc à neige côté expert
Vallée du Parc met beaucoup d’énergie à développer des produits d’hiver, comme me disait M. Beauparlant. Ils ont une piste dédiée pour la luge alpine, ce que moi je n’ai pas vu ailleurs cette saison (sauf au Massif de Charlevoix). Bien entendu, la rando alpine est au menu pour les adeptes. Fait inusité, la station a installé une usine à grilled cheese du côté expert, ce qui est aussi très différent.
Choisissez votre luge
La saison tire à sa fin. Le ski soirée devrait de terminer cette semaine et on prévoit rester ouvert jusqu’à Pâques. Le calendrier des activités de fin de saison devrait être disponible sous peu. Consultez le site web https://valleeduparc.com/ et leur page Facebook pour plus de détails. Inutile de vous dire que j’ai passé une journée absolument magnifique! J’y ai rencontré des gens vraiment extraordinaires et je tiens VRAIMENT à féliciter chaudement tous les participants du Défi ski Leucan. Bonne continuité Défi ski Leucan, bonne fin de saison et à bientôt Vallée du Parc!
Ça faisait plus d’une année que j’avais visité le Massif de Charlevoix et j’étais content d’y retourner à la veille du printemps. Le ski est synonyme de plaisir pour moi et visiter une des plus belles stations au Québec fait partie de ce plaisir. Toutefois, une station de ski n’est pas qu’une montagne, des pistes, des remontées, un chalet, etc. C’est tout le reste qui complète l’expérience. L’accueil des employés et le sourire sur leurs visages, le partage de la journée avec les adeptes de la glisse, les conversations dans les remontées et les amis, c’est tout ça que j’ai trouvé lors de ma visite.
À ceux qui n’ont pas eu la chance de visiter la station, l’endroit est unique. Un panorama à couper le souffle avec le majestueux fleuve Saint-Laurent, des pistes très variées pour tous les calibres, des remontées à la fine pointe de la technologie, des conditions de neige exceptionnelles et une offre de restauration de qualité. Si vous ne connaissez pas la montagne, à votre arrivée, je vous invite à parler aux guides de la station qui pourront vous raconter la montagne et ses pistes au gré de votre calibre de ski.
J’ai arpenté le territoire en multipliant les descentes. J’ai rejoint un ami de longue date, l’excellent photographe du Massif Alain Blanchette, qui a mitraillé de photos mes nombreuses descentes. D’ailleurs, je vous invite à visiter le site Facebook de la station et à admirer les multiples photos qui y sont publiées. Ses belles photos me font baver et croyez-moi, ce n’est pas très bon pour les claviers d’ordinateurs. J’en ai aussi profité pour immortaliser quelques-unes de ses descentes.
À l’ouverture des pistes à 8h30, j’ai amorcé la journée avec la Petite-Rivière, en plein centre de la montagne. Une piste large permettant les grands virages à vive allure. J’ai poursuivi avec La Gagnon, l’Anguille et le télésiège du Cap Maillard à mi-montagne. Une de mes pistes favorites, La Fénomène, m’appelait à grands cris. J’ai enchaîné par l’Ancrage, l’Archipel, la Pointue et la Cabaret pour reprendre le télésiège de la Grande-Pointe. J’ai continué ma visite en passant par le Camp-Boule pour retrouver la Racine, qui passe tout près du Club Med.
À ceux qui appréhendent des problèmes par la présence de la clientèle du Club Med, soyez sans crainte. Le cœur du Massif de Charlevoix est resté intact. La gentillesse des gens de Charlevoix est légendaire. On se préoccupe de votre plaisir. C’est ce qui fait le charme de cette station. Je tiens à remercier Emilie à la boutique, Jean-Bernard qui travaille aux opérations de la montagne, Francine au bar du sommet, qui malgré ma longue absence, se rappelait de mon nom et de ce que je buvais, puis Alain qui en plus de faire de très belles photos de mes prouesses, nous a guidé sur cette belle montagne. Passez les visiter, vous verrez qu’il est facile de s’y faire des amis.
La semaine prochaine, 25 mars, c’est le Massif Open. C’est sous la thématique rétro que les amateurs de ski, de planche à neige et de partys sont invités à participer au concours de style le Challenge Massif Open dans La Cabaret au bas de la montagne.
Bonne fin de saison et profitez du ski de printemps qui arrive à grands pas!
Alors que bien peu d’épreuves alpines sont diffusées par les réseaux de télé de la province ou du pays, nous avons la chance de recevoir une épreuve de la Coupe du monde de snowboard cross au Mont-Sainte-Anne, les 25 et 26 mars prochains. Il s’en est fallu de peu pour que cet événement soit complètement oblitéré du calendrier, puisqu’il devait originalement avoir lieu en février dernier. Heureusement, le report de l’épreuve permet de clore la saison de cette discipline, c’est donc une double raison d’assister aux compétitions sur place: non seulement il sera possible d’y voir les athlètes s’élancer sur le parcours mais en plus, on aura droit au dévoilement du résultat final du classement pour la saison. C’est la première fois depuis 2013 que le Québec est l’hôte d’un événement de cette discipline.
Présentés en super héros: Meryeta O’Dine, Eliot Grondin, Audrey McManiman et Liam Moffatt
Construction du tracé de la Bataille royale
La conception et la construction du tracé sont assurés par les techniciens d’Arena Snowparks, qui peut compter sur le soutien et la collaboration de l’équipe d’entretien des pistes de la station. Le parcours doit serpenter le versant sud du Mont-Saint-Anne, dans le secteur de la Miche, et prendra entre 10 et 12 jours de travail à être complété. C’est quelque 50 000 mètres cube de neige qui sont nécessaires à la réalisation du tracé d’une longueur de 800 mètres. 80 athlètes de partout au monde le dévaleront lors des qualifications et de la course officielle. Pour veiller au bon déroulement de toute la fin de semaine, plus d’une centaine de bénévoles sera à pied d’oeuvre pour soutenir l’organisation et assurer le succès de cette épreuve de la Coupe du monde.
Les athlètes d’ici
Nous les avons vu briller dans notre télévision lors des derniers Jeux Olympiques d’hiver, et la foule qui sera sur place réservera sans doute un accueil très enthousiaste à Eliot Grondin, Audrey McManiman et Tristan Bell. Trois autres athlètes canadiens complètent l’équipe du Canada, qui offre de très bons résultats jusqu’à maintenant sur le circuit de la Coupe du monde. L’organisateur de l’épreuve précise dans un communiqué qu’ « Avec Eliot Grondin en compétition, l’équipe locale a une vedette. Le jeune homme de 21 ans s’est approché du Globe de cristal en 2021, en terminant deuxième au classement général de la Coupe du monde. En 2022, il a terminé quatrième, et se trouve actuellement en neuvième position – mais avec deux Coupes du monde d’ici la Bataille Royale, de bons résultats pourraient combler l’écart. Il est encore possible pour ce médaillé d’argent olympique de trouver le moyen de remporter le Globe à domicile. Il deviendrait alors le premier Canadien à remporter le titre du cumulatif depuis 2014, lorsque Dominique Maltais a remporté le trophée après une saison presque sans faute. »
Eliot Grondin célèbre la première place qui l’a révélé au grand public en 2020 à Big White. Photo courtoisie Snowboard Canada
Folies du printemps au Mont-Sainte-Anne
La présentation de la Bataille royale permet également à la station de lancer officiellement ses célébrations printanières, dont la programmation est disponible en ligne. On nous promet une ambiance festive tout au long des fins de semaines à venir, entre le 25 mars et le 16 avril. La participation à certaines activités de la station est payante, mais l’accès aux épreuves de la Bataille royale est complètement gratuit pour les spectateurs, qui sont invités à venir encourager bruyamment les athlètes.
Mise à jour sur les travaux de la télécabine
Les nombreuses étapes nécessaires à la remise en service de l’Étoile Filante sont en cours de réalisation. Dans une mise à jour publiée le 13 mars, le Mont-Sainte-Anne indique avoir commencé les essais de roulement sur la ligne, ce qui explique pourquoi les skieurs qui fréquentent l’endroit ont aperçu du mouvement sur la remontée mécanique. La station tient une page à jour sur l’avancement des travaux. Aucune information n’est encore disponible à savoir si la télécabine sera officiellement en service pour la Bataille royale puisque les infrastructures doivent encore faire l’objet de bon nombre d’examens et de certifications par les ingénieurs, le fabricant et la RBQ.
On ne met pas très souvent en valeur le ski le soir, c’est pourquoi j’ai décidé de le faire avec LA station soleil de mes soirées, Mont Habitant. La vue avec les lumières des maisons, des chalets et des chaumières, c’est si beau!
C’est beau le soir
Le ski de soirée et moi étions séparés depuis de nombreuses années pour plusieurs facteurs qui aujourd’hui n’ont plus raison d’être. Dans ma tête, c’était: il fait froid, et c’est humide! Et d’autres raisons que je vous épargne… La pandémie a eu pour effet de me faire renouer avec les plaisirs du ski sous les lampadaires. Comme bien des gens, je n’avais rien d’autre à faire que et j’ai fini par investir pour m’équiper de tous le matériel nécessaire pour justement cesser d’avoir froid et de m’en plaindre tout le temps! Ski de soirée, à nous deux!
La Cabane , piste facile
Mais comment j’ai fait pour me passer d’aller skier en soirée si longtemps, surtout au Mont Habitant?! À chaque visite, je reviens chez moi fatiguée, mais extrêmement ravie. C’est une bouffée d’air frais et de pur bonheur car les conditions sont toujours superbes et l’attente à la remontée est quasi inexistante… Comme on peut le constater en voyant TOUT ce monde en haut au débarcadère, et ce malgré tous les spéciaux que la station peut offrir. On dirait que c’est un secret bien gardé.
En haut de la remontée, pas grand monde 🙂
En soirée il y a 9 pistes ouvertes que je considère aussi amusantes les unes que les autres. Je dois vous avouer que La Tuque demeure mon défi à chaque fois car c’est l’une des pistes les plus abruptes de la montagne et c’est facile de perdre le contrôle des fois, ce que j’essaie de ne PAS faire.
Mon défi, La Tuque
Par contre, La P’tit Vin n’est pas dans mon type de piste préférée du tout. Je n’ai aucune habileté quelle qu’elle soit à descendre les pistes à bosses, mais je prends un grand plaisir à regarder ceux qui s’y aventurent. Par chance, pendant la semaine de relâche, la 2e remontée était ouverte et j’ai pu en voir quelques-uns s’exécuter… Je lève mon chapeau à ces téméraires car on s’entend qu’on peut se « la péter » solidement dans les bosses, si vous me permettez l’expression.
La P’tit Vin, des bosses et encore des bosses!
Caribou, super agréable à descendre. Tout autant que La Grande Allée … Que dire de la largeur et l’éclairage de la Stephen’s, pas de danger de perdre son ami dans le noir.
Caribou Grande Allée Haut Grande Allée Bas Stephen’s, là, on ne perd pas son ami.
La patrouille de ski au Mont Habitant est très présente en soirée et c’est une bonne chose. Cette station a pour réputation d’attirer les familles et les nouveaux skieurs, donc il n’est pas rare qu’ils doivent soigner des blessures. Ils/elles sont tous/toutes très sympathiques. J’ai jadis fait mon « ski test » en tant que patrouilleur dans les pistes Ski Tôt et La Tuque. Bien sûr, ils choisissent les plus faciles .. ?
Jean-François à gauche et Serge à droite
C’est peu dire à quel point je suis tellement heureuse de pouvoir aller skier au Mont Habitant dès le mercredi en semaine jusqu’au dimanche. Je suis pratiquement entrain de leur dire merci d’exister. J’essaie de me gâter et d’y aller au moins une fois par semaine, ce que je suggère fortement à tous! Merci Mont Habitant et à très bientôt!
La météo clémente des derniers jours a eu raison de moi, alors qu’habituellement, j’évite d’aller skier les week-ends ou en période de relâche. Une autre raison m’a aussi amené à aller skier au Relais, la présence d’une démo Rossignol/Dynastar en ce beau dimanche. Un coup de chapeau à Jacques Poulin de Zone.Ski qui collige annuellement les journées démos de ski au Québec sur notre site. C’est un travail de moine, merci Jacques.
Un soleil splendide m’attendait à mon arrivée vers 8h30. J’appréhendais des conditions hivernales sur une neige granuleuse et c’est ce que j’ai eu toute la matinée. Toutefois, les conditions de glisse n’étaient pas importantes pour ce que je voulais faire, mais elles sont restées égales toute la matinée. Le Relais a la réputation de donner des conditions parfaites avec un travail irréprochable de l’équipe de damage.
Je ne saurais dire si le changement d’heure à l’heure avancée (heure d’été) ou si les conditions plus dures le matin alors que le soleil n’a pas encore ramolli les surfaces ont fait que l’achalandage était léger jusqu’à 11h. À mon départ vers 12h30, il y avait une bonne quantité d’adeptes au bas des pistes, mais les remontées mécaniques débrayables, combinées à l’efficacité des placiers suffisaient grandement à la demande.
Déjà, le printemps arrive à grands pas. Le Relais fait face au nord, alors ceux qui aiment le « damé-durci », vous venez le matin et à ceux qui préfèrent le gros sel printanier et les pistes plus molles, vous venez l’après-midi. La station du Lac-Beauport est une des rares à offrir des blocs de 3 heures pour les remontées.
Alors que les jeunes du club de compétition de la station participaient à une course en parallèle, je m’amusais à comparer les skis de haute performance, tant chez Rossignol que Dynastar. De pouvoir essayer plusieurs skis sur des conditions identiques m’a encore donné un bel aperçu de ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Je me suis amusé comme un fou. Sans vouloir dénigrer ceux qui recherchent des conseils sur les réseaux sociaux, demandant l’opinion de tous et chacun, les démos de ce genre sont de loin la meilleure façon de se forger une opinion sur le ski qui sera mieux pour vous.
Je ne vous ferai pas part des skis que j’ai mieux aimé lors de mes essais, car chacun a ses préférences. J’ai toutefois pu confirmer que j’avais pris la bonne décision d’achat en début de saison. Il ne reste qu’une seule journée démo à l’horaire d’ici la fin de saison et c’est Rossignol qui l’offre le 25 mars au Massif de Charlevoix dans le cadre du Massif Open.
Aujourd’hui, c’était Rossignol/Dynastar, mais la plupart des grands fabricants offrent des journées démos. D’ici l’an prochain, où Zone.Ski devrait encore une fois publier la liste des démos des compagnies de ski en station, je vous invite à profiter des dernières semaines de la saison pour aller skier.