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    OWL’S HEAD, SORTIR DE LA MAISON, 28 DÉC 2020

    La montagne est prête à vous recevoir

    Si vous n’êtes pas encore sortis à ski cette année, je vous comprends, mais je ne prendrais pas votre place pour rien au monde. Certes, les éléments ne sont pas de notre bord côté manteau neigeux à travers toute la province, mais les stations que j’ai visitées à ce jour se sont totalement surpassées pour permettre de sortir et profiter d’une belle glisse sur une couverture artificielle. Owl’s Head n’y fait pas exception. La journée m’a laissé très satisfait de mon choix sous une météo de neige légère, bien à l’abris des grands vents, j’étais vraiment content d’être sorti de la maison. L’hiver est ici et Owl’s Head déploie d’immenses efforts pour vous permettre de prendre l’air et sortir dehors, allez-y. Ça vaut le coup, vous aurez cassé la glace (sans jeu de mot); vous saurez que se procurer des billets ne relève pas de la sorcellerie et vous serez un pro de l’habillement en stationnement. Bon ski !

    S’habiller dans le stationnement fait maintenant partie du plaisir et de l’aventure
    J’apprécie franchement la vue qu’offre Owl’s Head sur un paysage aussi dramatique par temps nuageux

    Le choix de vous offrir plus de remontées mécaniques fera votre affaire

    Il faut savoir qu’Owl’s Head a fait le choix consciencieux de maximiser l’étalement des efforts d’enneigement sur toute la montagne afin de permettre l’usage d’un maximum de remontées mécaniques, limitant ainsi le temps d’attente de sa clientèle. Si la météo n’avait pas réduit l’enneigement de façon drastique, à deux reprises de puis novembre, toutes les remontées seraient probablement ouvertes. Je constate tout de même que 4 des 6 télésièges étaient en opération ce qui m’a permis de faire des ‘up and down’ sans arrêt tout l’après-midi. Les Lilly’s Leap et la Chouette offraient de très belle descentes sur une couverture ferme procurant de belles sensations. Il n’y a pas de glace, certes certaines plaques plus dures, sommes toute, je suis resté en contrôle à chaque descente.

    Owl’s Head a maximisé l’ouverture d’un plus grand nombre de remontées, cela limite drastiquement le temps d’attente
    S’offrir de belles descentes et profiter du grand air, ça fait du bien

    Suivre un cours en début de saison, c’est payant

    En station, la présence de la clientèle en formation est omniprésente. L’école de glisse fait effectivement partie des services essentiels et plusieurs en profitent. J’avoue que mes meilleurs cours de ski se sont déroulés sur des conditions moins qu’idéales, on apprend vraiment plus lorsque les conditions sont exigeantes. Le reste de l’hiver ne sera que meilleur le temps venu. Qu’a cela ne tienne, la montagne est prête pour poursuivre l’enneigement dans la prochaine fenêtre météo débutant la nuit de lundi à mardi (demain).

    Les cours se donnent à de plus petits groupes, voir seul à seul avec son instructeur. La progression est alors fulgurante!
    Chercher un bâton tombé depuis le télésiège dans une piste non skiable offre son lot d’effort et de plaisir combinés

    Échapper son baton, source d’aventure!

    Fait cocasse de l’après-midi, assurez-vous de ne pas échapper votre équipement depuis le remonte-pente dans des secteurs qui ne sont pas encore enneigés suffisamment pour y skier. Autrement, la mission pour récupérer l’item sera à la fois exigeante: vous devrez y aller à pied. Mais, tout de même assez amusante si vous pouvez la partager avec vos amis skieurs comme ces trois joyeux lurons ! Ces derniers ne semblaient aucunement découragés de la mini expédition. Skier, ça génère aussi de beaux souvenirs.

    Centre de Plein Air Lévis, ouverture sous la neige, 28 décembre 2020.

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    Inauguration du télésiège quadruple

    Les premiers clients, Stéphanie Leclerc et sa fille Charlie Blais. Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    L’ouverture du CPA Lévis marquait la mise en marche du télésiège quadruple, commandé par la Ville de Lévis. Le télésiège a été acheté à la station Le Relais du Lac-Beauport et a été recyclé avec des pylônes et un moteur neuf. Peu avant 12h30, les deux premiers passagers ont pris place dans la remontée. Des coussins neufs et des poignées à double usage ont été installés. Le premier pour descendre la barre de sécurité et le deuxième afin d’éviter aux jeunes usagers de glisser en dessous de la barre de sécurité.

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI
    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI


    Fier du résultat

    Nicolas Bolduc, D.G, de la station. Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    Nicolas Bolduc était très fier de voir le travail accompli. Non seulement, il a été la bougie d’allumage pour la mise en place de ce nouveau télésiège, mais après la pluie qui s’est abattue sur le Québec, il a travaillé jour et nuit avec son équipe afin d’enneiger la toute petite station de ski. Il n’y avait plus de neige sur les pistes après le déluge. Les canons ont craché la neige pendant près de 48 heures. Nicolas s’est ensuite lui-même affairé à niveler cette neige fabriquée afin d’en faire un beau tapis. J’ai skié trois des quatre pistes ouvertes et la glisse y était très douce.

    La neige est bienvenue

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI
    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    La neige commençait à tomber lors de mon arrivée à la station près du centre-ville de Lévis. Des préposés étaient sur place tout au long du processus d’achat du billet et de préparation et allant jusqu’à l’embarquement à la remontée. On prenait même les noms et numéros de téléphone de chacun des clients au cas où une éclosion de la Covid-19 serait déclarée. L’équipe était prête à faire face à la centaine de clients qui étaient présents en début d’après-midi. Malgré tout, l’attente au télésiège était nulle jusqu’à mon départ. La file était toutefois un peu plus longue au tapis de remontée (tapis magique) où les tout petits et les parents faisaient la file. 

    Du ski à prix modique

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI
    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    Une journée de ski au CPA Lévis est abordable. Un adulte paiera 12 $ pour un billet de journée, 10 $ pour les 7 à 17 ans et gratuit pour les 6 ans et moins. On peut même s’y rendre par autobus de la Société de Transport de Lévis. Déjà, les moniteurs de l’école de ski étaient à l’œuvre avec des cours privés. Avec l’ajout de cette nouvelle remontée, des prix modiques et de l’équipement de location, voilà un bel endroit pour débuter l’apprentissage de la glisse. Pour connaître l’horaire d’ouverture, vous pouvez consulter le site web de la station ici : https://www.centredepleinairdelevis.com/

    Photo Jacques Boissinot / ZONESKI

    La saison est relancée, profitez-en. 




    Mont Édouard – Ambiance des fêtes à couper au couteau – 27 Décembre 2020

    C’était avec beaucoup d’espoir que je suis parti avec ma copine pour aller goûter à l’hiver au Saguenay, malheureusement la météo en a décidé autrement. En arrivant à Chicoutimi, j’ai pu constater les dégâts faits par la pluie du 25 décembre, un cadeau de Noël que personne n’avait mis sur sa liste cette année. Pour ceux qui se posaient la question, j’ai pu constaté que même dans le parc des monts Valin on a eu droit à un  « reset » après y être allé marcher la veille. Peut-être moins violent qu’on a pu voir ailleurs mais… n’en n’est-il pas moins qu’on recommence à zéro.

    Malgré que les montagnes du Saguenay ne soient pas reconnues pour leur haute altitude et leur important dénivelé, le Mont Édouard est, selon certains standards, imposant lorsqu’on arrive à sa base par la route. Malheureusement pour nous, bien que l’on retrouvait de la neige sur les bords de route, on pouvait voir de très loin les plaques gazonnées qui contrastaient avec les pistes enneigées artificiellement. C’est officiel, le Saguenay n’a pas été épargné cette année.

    Les Conditions de glisse

    Damées sur fond artificiel durci. Je pourrais m’arrêter là en vous mentionnant que malheureusement, j’avais l’impression de skier sur du béton râpé mais je préfère voir le côté positif, la montagne a fait un excellent travail pour garder la montagne ouverte malgré la situation. En effet, les pistes ouvertes ont une couverture complète de bord en bord de la piste, mais ne vous faites pas trop d’attentes c’est 100% artificiel ce qu’on trouve sous ses palettes.

    Pratiquement aucune attente au seul télésiège d’ouvert.

    L’accessibilité à la montagne

    Un seul télésiège n’était ouvert aujourd’hui, nous permettant d’atteindre le 3/4 de la montagne avec un choix de pistes assez restreint. Seulement la Passe des Roches (3) Le bas de la Desjardins (4A), La Chicoutimienne (5) et la Baieriveraine (6) étaient ouvertes aujourd’hui et encore pour quelques semaines d’après moi à moins d’une série de tempêtes ou d’un enneigement artificiel massif. Ma préférée a sans hésitation éét la Baieriveraine, piste d’entraînement de l’équipe de course locale où celle-ci s’est d’ailleurs entraînée une bonne partie de la journée, sans trop déranger le reste des skieurs toutefois.

    Le mont Édouard figurait sur ma liste de stations à skier depuis très longtemps et malheureusement, c’est possiblement dans les pires conditions possibles que je peux enfin le cocher de ma liste. Il n’en n’est pas moins qu c’est loin d’être une impression “juste” de la montagne qui m’a été laissée aujourd’hui, d’autant plus que leur secteur hors piste, le plus important réseau hors piste en station du Québec, a de quoi me convaincre de faire la route. J’attendrai simplement quelques bordées de neige avant de revenir. D’ailleurs, la montagne a mis en ligne un superbe tour 3D de ses différents sommets skiables et accessibles par peau de phoque, cliquez juste ici pour y accéder.

    Avec ses superbes vues, ses installations modernes et sa quantité de neige habituellement hors norme, la montagne a certainement su m’inspirer et me donner le goût de la découverte. Malheureusement des précipitations un peu trop humides au jour de Noël a changé un peu la donne partout au Québec. J’ai l’impression que ce n’est ni mon premier, ni mon premier rendez-vous manqué cette année. #2020

    Mont-Rigaud: Tout va bien! 26 décembre 2020

    Hé oui, tout va bien!

    Hier, Noël ressemblait d’avantage au déluge qui a rendu Noé célèbre qu’à la célébration de la naissance d’un messie. On avait plus envie d’une arche que d’un remonte-pente ou d’une crèche. Cependant, je sais par expérience qu’un lendemain de pluie hivernale, aussi biblique soit-elle, apporte souvent des conditions de glisse étonnantes. C’est le cas aujourd’hui au Mont-Rigaud. Il y a certes quelques traces des fortes précipitations d’hier, mais le travail de la dameuse et l’heure à laquelle la température est passée sous zéro ont permis à la station d’offrir deux pistes (les Pepsi et Pente-école) dans des conditions fort respectables. Un mini-ruisseau, gelé en surface seulement, exige des skieurs qu’ils l’enjambent au péril de glisser dans l’eau ou qu’ils marchent simplement dedans. Ça n’a découragé personne!

    Cette large rigole bien que gelée en surface laisse de l’eau s’écouler tout au long de la journée.
    Au sol, les accumulations naturelles sont timides.
    À pied d’oeuvre, les employés fabriquent de la neige et préparent de nouvelles pistes.

    100 ans de covitude

    Zone.Ski est-elle condamnée à traiter de la COVID pour l’éternité? Non, mais nous le ferons tant et aussi longtemps qu’il sera nécessaire de vous faire part des conditions sanitaires dans les stations de ski. Mont-Rigaud a pris le taureau viral par les cornes. Dès l’arrivée, des employés stratégiquement localisés nous interpellent cordialement afin de nous rappeler les mesures sanitaires. Oui, oui, celles que nous avons apprises par coeur telles des tables de multiplication ou la règle d’accord du participe… La direction, supportée par ses employés, semble avoir pensé au moindre détail afin de garantir le respect des normes. Ne nous faisons pas d’illusions, cette saison de ski ne tient qu’à un fil. Celui-là même que nous pouvons tous contribuer à solidifier. Rien n’est laissé au hasard, et si ces mesures semblent parfois redondantes c’est qu’en effet elles le sont. Cette façon de procéder assure à tous les meilleures conditions possibles de salubrité. En d’autres mots, Rigaud m’a rassuré et m’a donné confiance quant au sérieux et à l’engagement de la direction afin de faire de cette saison un succès tant sanitaire qu’au niveau de la glisse.

    Premier pallier sanitaire: L’accueil en personne à l’extérieur, et avec un rappel des règles, devant la seule entrée offerte aux visiteurs.
    Deuxième pallier: Avant d’accéder à la billetterie, il faut se laver les mains et répondre aux questions d’une préposée (“Avez-vous été en contact avec …?”, etc.
    Troisième pallier: La grande salle n’est accessible que pour se réchauffer en toute distanciation…
    … Et pour un bref séjour!
    Quatrième pallier: Une seule sortie disponible pour accéder aux pistes.
    Cinquième pallier: Les bécosses ont leur propre entrée et sortie (par une porte différente de l’entrée).
    Sixième pallier: Au cas où on n’aurait pas bien compris l’enjeu, des panneaux récapitulatifs sont disposés partout à la base.

    Quelques conseils

    Cette saison de glisse apporte son lot de restrictions, mais aussi de fun. Voici quelques suggestions pour faciliter vos sorties de ski. D’abord, le ski a bel et bien lieu; ne vous privez pas d’y aller. Cependant, afin d’éviter des malentendus ou des déceptions, visitez d’abord le site web de la station que vous souhaitez visiter. Dès votre arrivée dans le stationnement, tâchez de stationner face au soleil si possible. Cela permettra à votre véhicule de laisser entrer le plus de soleil possible pour tempérer un tant soit peu l’intérieur durant les collations ou le lunch. Pendant les pauses ou l’habillement, laissez au moins une fenêtre de votre auto entrouverte afin de réduire les risques que vos vitres ne s’embuent.

    Je vous suggère aussi de profiter des prochains jours pas trop froid afin de mettre au point votre routine d’habillement, surtout avec les enfants. Vous pourriez être surpris de la complexité de la tâche quand vient le temps de se vêtir dans le véhicule et de finir d’attacher bottes et manteaux dehors. Il s’agit ici de la situation typique durant laquelle la troisième guerre mondiale familiale menace d’éclater! Une bonne logistique et une planification soignée sauveront des vies! Avant de quitter le véhicule, ou la station en fin de journée, faites un tour de celui-ci en gardant les yeux au sol: y’a-t-il quelque chose qui traîne? Ce matin, j’ai trouvé dans le stationnement trois masques usagés, deux tuques et deux mitaines… Et finalement, ne donnez pas l’occasion au proverbial larron de vous détrousser alors que vous laissez des équipements ou des sacs à la vue sur les sièges. Rangez tout dans le coffre, loin des regards et des mains opportunistes.

    Apprendre à se vêtir dans un petit espace.
    À qui la mitaine neuve?

    Une journée fort agréable

    Plusieurs personnes en ont profité pour prendre des leçons privées. C’est en effet le meilleur moment; tout est calme. Zéro attente à la remontée= optimisation du temps passé sur les pistes. La pente-école avec son tapis magique a attiré son lot de visiteurs amusés. Par ailleurs, la guérite électronique fonctionne rondement. Petite station n’égale pas vieille station! Un désagrément, la neige mouillée tombée durant la nuit a gelé sur les assises de la remontée. Conséquence: fesses mouillées. J’ai sorti mon Kucho trop tard.

    Le meilleur moment pour prendre une leçon.
    Le tapis magique est plus fréquenté que la remontée!
    La cafétéria est fermée, mais on peut quand même consommer café, chocolat chaud et queue de castor à l’extérieur.
    L’accès par guérite électronique fonctionne bien.
    Ouais, les fesses font fondre la neige glacée sur les assises, avec le résultat qu’on devine sur nos fesses.

    Mont Sainte-Anne, une journée presque parfaite, 23 décembre 2020

    Pas loin de la perfection

    Il y avait du soleil, une douce température hivernale, une immense montagne, un bon nombre de pistes ouvertes, une belle qualité de neige damée, du personnel courtois et un achalandage moyen constitué de skieurs sympathiques dont plusieurs avaient le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

    Mais il est où le problème, me direz-vous ?

    Il n’y aurait manqué que la télécabine ! Non pas que je tienne absolument à y mettre le popotin, mais la configuration de la montagne fait en sorte que l’absence prolongée de l’Étoile filante fait mal à la station et à ses clients.

    En matinée, il y avait une quinzaine de minutes d’attente à la remontée quadruple à bulles l’Express du sud. Pour se rendre au sommet, il faut ensuite prendre la remontée la Tortue qui est très (trop) lente. D’ailleurs, celle-ci s’est arrêtée une quinzaine de minutes en avant-midi juste avant que j’y embarque. Un opérateur m’a expliqué plus tard que l’arrêt a été causé par la détection d’une torsion dans le câble en raison d’un trop grand nombre de skieurs seuls faisant pencher la chaise d’un côté.

    La Panorama Express était en fonction malgré que le secteur expert ne soit pas encore ouvert. Cette option n’était pas très populaire puisqu’il n’y a pas mille itinéraires possibles pour s’y rendre, le plus probable étant de skier le haut du Gros Vallon puis la Traverse.

    Sur le versant nord, ça remontait vite et bien via l’Express du nord et l’Échappée.

    Voici les seules télécabines qu’on a pu voir aujourd’hui.
    Le télésiège la Tortue lors de son arrêt d’une quinzaine de minutes.

    Une excellente qualité de neige

    Ayant skié aux quatre coins de la montagne, j’ai pas mal fait le tour du propriétaire comme on dit. Constat : de façon générale, les conditions de glisse étaient excellentes. Les seuls endroits où j’ai senti du « trop dur à mon goût » sous mes skis sont dans le haut des pistes du versant nord dès la fin de l’avant-midi et dans le combo Gros Vallon et la Traverse en après-midi.

    J’ai bien passé proche skier le sous-bois la Rigolo. Toutefois, comme je m’y élançais, mon regard a croisé une roche qui dépassait de la neige en plein dans la direction de mes skis tout neufs. Je me suis ravisé me disant qu’un jour il neigera bien.

    Il y avait des canons à neige un peu partout sur la montagne et la soufflerie était bien active. Des employés étaient à l’oeuvre en vue de l’ouverture prochaine du parc à neige situé sous la remontée La Tortue.

    Mon coup de cœur fut la Pichard qui fut un vrai régal à dévaler aux alentours de 11h00.

    L’entrée du sous-bois la Rigolo dans des conditions minimales.
    On finalise l’entretien du parc situé sous le télésiège La Tortue.

    Comme un voyage dans le temps

    J’ai souvent entendu dire que le versant ouest était le secret le mieux gardé du Mont Sainte-Anne lorsque vient le temps de fuir les foules. Comme les pistes qui s’y trouvent sont souvent gardées au naturel, j’ai pris le risque d’y mettre les palettes même si la couverture neigeuse est minimale.

    Contre toute attente, l’humble skieur intermédiaire que je suis a eu beaucoup de plaisir à descendre la Grande ouest qui était parsemée de petites bosses molles. L’aspect plus sauvage et naturel de ce versant ainsi que la présence du téléski la Corde raide donnent l’impression d’un véritable retour dans le temps. Il ne manquerait que les longs skis de l’époque pour y croire !

    La quiétude et le beau paysage du versant ouest.

    La zone familiale

    Étant père de deux enfants désormais en âge de skier, il me fallait regarder de plus près les installations dédiées à l’apprentissage du ski ainsi que les pistes moins pentues.

    Je n’avais jamais remarqué qu’il n’y avait pas qu’un mais deux tapis magiques dans la section pour débuter, l’un étant beaucoup plus court que l’autres pour les plus petits. La pente-école principale – l’Oie blanche – est très douce et offre beaucoup d’espace pour permettre aux débutants de faire leurs premiers virages sans craindre une collision.

    J’ai toujours affectionné la piste la Familiale que je ne manque pas de descendre une ou deux fois à chacune de mes visites. Elle représente toutefois un défi de taille pour un skieur qui en serait à ses premières descentes du haut d’une montagne. À moins de vouloir apprendre à la dure, je conseillerais aux néophytes de s’attaquer d’abord à des montagnes moins hautes et plus douces.

    Il y a finalement cette piste qui m’avait marqué lors de ma toute première visite au Mont Sainte-Anne aux alentours de 2007 et que j’ai revisité pour la première fois aujourd’hui: le Chemin du Roy. J’ai beau être du genre à aimer les pistes à faible inclinaison, mais pas au point de souhaiter pouvoir libérer mes talons pour faire du ski de randonnée ! Ça donne l’impression qu’il s’agit davantage d’un chemin de travail pour les employés en motoneige qu’une piste de ski. J’ai du « pôler » à plusieurs reprises et ma patience en a pris un coup.

    En bref, le Mont Sainte-Anne possède de beaux atouts pour les débutants incluant quelques sous-bois plus relax, à conditions que ceux-ci soient un brin plus téméraires et aventureux que la moyenne.

    La pente-école l’Oie blanche.
    La Familiale, une piste pour débutant avec quelques défis.

    À une remontée mécanique près, j’ai passé une superbe journée. Bon ski et soyons prudents, un vilain virus rôde !

    Sommet Morin Heights, plaisir en famille, 22 décembre 2020

    Photo Josée Gravel

    Une période des fêtes sans stress

    À l’approche du temps des fêtes, prendre l’air devient une coutume. L’hiver est enfin installé et le blanc nappe de plus en plus notre décor extérieur. Cette période provoque inévitablement de beaux moments en famille. Sommet Morin Heights, situé dans la MRC des fameux Pays-d’en-Haut, est un endroit parfait pour y passer un bon moment. Quelque peu à l’écart de Saint-Sauveur, la quiétude qui y règne est réconfortante.

    Destination parfaite pour apprendre

    5-10 cm, 5 pistes (intermédiaires et faciles), 3 remontées pour en profiter

    Le rapport de la station indiquait 1-4 cm en 24 heures, mais après avoir posé le pied au sol dans le stationnement, ça ne semblait pas très généreux. Il y a des endroits beaucoup moins honnêtes sur les chiffres !

    Facilement 5 cm

    Toujours en quête d’autosuffisance, on aime particulièrement le caoutchouc pour se changer, offrant plus de support et stabilité à la botte.

    Plancher anti-dérapant portatif

    Évidemment, il n’y aucun miracle dans les Laurentides, la neige fraîche se fait rare comme partout. Au premier virage par contre, on a déjà de bonnes sensations. L’accumulation au sommet (à 465 m d’altitude) tourne plutôt autour de 5-10 cm si on regarde le côté des pistes. La surface est plus que respectable.

    Radar

    Côté attente, étonnement c’était très tranquille en avant-midi, mais après 13h il y avait un peu d’achalandage.

    Ceci ne dure même pas 5 minutes

    Très bonne qualité de neige

    Pour 5 pistes, la couverture offerte est plus que satisfaisante. C’est égal sur chacune d’entre elles. C’est quelque chose qu’on remarque en général jusqu’à présent dans plusieurs stations. Oui, sur une séquence de 2-3h, on enchaîne à répétition les mêmes pistes. Non, la diversité n’est pas énorme, mais la qualité est très bonne. C’est avant tout ce que l’on recherche. Mieux vaut faire 8 fois la même agréable descente plutôt qu’être déçu en bas de 10 différentes.

    Rivière Simon
    Sept-îles
    Tour du Soleil

    Ski de soirée à partir du 26 décembre, billet quotidien rare

    Les billets journaliers sont en vente dans la billetterie en ligne depuis le 18 décembre, mais à quelques dizaines par jour seulement, ça s’envole vite !

    Complet sur plusieurs jours..

    Ce sera au lendemain de Noël que le ski de soirée fera enfin ses débuts. Évidemment, tout ce qui est ouvert de jour le sera de soir également.

    Au départ à 14h, la neige s’était remise de la partie… ça regarde très bien jusqu’à Noël !

    Il neige, il neige, il…

    A deux c’est mieux, on revise les normes aux télésièges.

    Photo Jacques Boissinot/ZoneSki

    L’association des stations de ski du Québec, en collaboration avec la santé publique, a mis à jour le plan sanitaire des stations de ski du Québec. Dans les zones rouges, on pourra monter à deux personnes seules dans un télésièges quadruple et à trois dans un télésiège à six place. La mesure est mise en place dès mardi matin le 22 décembre. Il sera encore possible pour les bulles familiales d’occuper les télésièges à pleine capacité, comme auparavant.

    Il s’agit d’un changement important pour les stations et leurs clients, permettant d’augmenter d’une façon significative la capacité des remontées et diminuer les files d’attente.

    Déjà, la santé publique avait permis le retour des cours de groupe avec un maximum de 8 personnes en zone rouge.

    Voici la version du 21 décembre du plan sanitaire:

    La pensée ZoneSki:

    C’est une très bonne nouvelle pour les stations de ski et sa clientèle en Zone Rouge. Les files d’attente ont semblé montrer une plus grande promiscuité au bas des pistes. Souhaitons que l’attente soit réduite par moments. Soyons prudent malgré tout si nous voulons skier pendant la pandémie.

    Val Saint-Côme, un baume sur le rugueux, 21 décembre 2020

    La voix sortant des haut-parleurs transperce la matinée brumeuse : « Chère clientèle de Val Saint-Côme, ceci est un message de la santé publique. Le port du masque est obligatoire dans les files d’attente des remontées mécaniques. » Sans arrêt, en trame de fond sonore, la consigne est réitérée alors que je me dirige vers le télésiège triple pour une première montée. Il est 9h et l’achalandage est minime.

    Une autre journée brumeuse…

    Le baume

    Ma première descente dans une piste damée à la perfection a l’effet d’un baume sur la base de mes skis, mais aussi sur mon esprit de skieur. Aussi mince soit ce baume qui se matérialise par un petit cinq centimètres de neige fraîche, aussi bénéfique est-il sur la surface de glisse. Juste avoir ce mélange de neige naturelle et fabriquée, de sentir sous les skis quelques onces de douceur sur la surface rugueuse, seulement cela suffit pour caresser l’espoir que les centimètres puissent encore tomber du firmament pour compenser la blancheur fabriquée, crachée par les canons.

    De belles conditions dans Le Boulevard.

    « Chère clientèle de Val Saint-Côme, ceci est un message de la santé publique. Le port du masque est obligatoire dans les files d’attente des remontées mécaniques. » Le retour au télésiège, avec la fameuse consigne jouée en boucle, me sort de ma bulle d’inspiration. Ou est-ce cette première descente dans la piste Le Boulevard, finement travaillée, qui a permis à mon esprit de s’évader quelques instants avant le retour à la réalité…?

    La beauté des conditions de glisse et du paysage dans Le Boulevard.

    Toujours est-il que les conditions de glisse sont très bonnes, la surface rugueuse ne s’est pas encore laissée dévoiler par le passage incessant des skieurs. Il reste que ce petit baume neigeux de quelques centimètres est le bienvenu, même si son effet se dissipe au fil des descentes, laissant de nouveau place à la base ferme et la surface rugueuse. Bref, des conditions conséquentes au contexte.

    Un choix de pistes honnête

    On peut maintenant skier sur huit pistes / bouts de piste à Val Saint-Côme, allant de facile à expert. La Geneviève-Simard est particulièrement plaisante dans l’heure suivant l’ouverture; évidemment, plus l’inclinaison est élevée, plus la piste se fait gratter, révélant les plaques de glace.

    Dans le haut de la Geneviève-Simard.

    Le Boulevard – un classique ici – ainsi que La Ruelle sont mes deux pistes intermédiaires coup de cœur. Sinon, il y a bel et bien Le Serpentin, qui offre une belle alternative intermédiaire avec ses valons de neige pour quiconque veut sauter un peu.

    Chose certaine, chaque descente nous ramène au même point : « Chère clientèle de Val Saint-Côme, ceci est un message de la santé publique. Le port du masque est obligatoire dans les files d’attente des remontées mécaniques. » Le message en boucle résonne dans les oreilles des skieurs et planchistes, au point où une certaine conformité s’installe dans les files d’attente.

    Bon rythme dans les remontées mécaniques

    Si l’on enlève le tapis magique, il y a deux télésièges qui fonctionnent : le triple et le quadruple débrayable. Chacun a sa vocation, selon le plan de la station de ski énoncé dans une infolettre aux clients le 4 décembre : les personnes seules ou à deux doivent obligatoirement utiliser la remontée triple les week-ends et durant les congés de Noël et de relâche; puis, les familles et les bulles (allez-y de votre propre interprétation de ce concept) empruntent le quadruple débrayable.

    Probablement la plus longue file de la matinée au quadruple débrayable. Ça paraît pire que la durée d’attente réelle.
    Petite file d’attente au triple. Le triage est efficace: pas plus de 2-3 minutes d’attente.

    Personnellement, j’ai trouvé bien efficace cette façon de répartir l’achalandage. Comme je suis seul, je monte tout le temps dans le télésiège triple où l’attente est de 2-3 minutes, sans plus. On voit aussi que la station fait tout en son possible pour faire respecter les consignes de santé publique : des employés « agents » sont greffés à l’équipe des remontées pour l’application des mesures et aider au triage.

    Et en arrière-plan, toujours le même message redondant : « Chère clientèle de Val Saint-Côme, ceci est un message de la santé publique. Le port du masque est obligatoire dans les files d’attente des remontées mécaniques. »

    Suis-je bien sur une montagne de ski ou dans une espèce de dystopie à la George Orwell? Dans tous les cas, tant qu’on peut skier, je peux bien accepter de vivre dans une dystopie…

    Dans Le Boulevard, avec les structures d’habitation à l’arrière-plan.

    (Et non, je ne suis ni un conspirationniste ni un illuminé! Seulement un skieur qui écrit avec un peu d’ironie et de sarcasme.)

    Consultez le plan sanitaire de Val Saint-Côme: https://www.valsaintcome.com/fr/montagne/evenements/covid-ski

    Bon ski! 🙂

    Mont-Sainte-Anne, une ouverture à demi-mot, 20 décembre.

    ZoneSki s’est rendu à l’ouverture de la montagne le jeudi 17 décembre, mais voici notre première chronique officielle de la saison 2020-2021! Il est très rare pour une station de ski de retenir autant l’attention des médias que l’a fait le Mont-Sainte-Anne depuis des semaines, voire des mois. Le Mont-Sainte-Anne fait assurément jaser, c’est une des plus belle montagne du Québec. C’est avec un avis de 24h mercredi dernier que l’ouverture a été annoncée pour le jeudi matin: Le ski revient enfin dans la ville de Beaupré ! 

    Le haut de l’Express


    Pas de télécabine

    L’absence de la télécabine pèse lourd sur l’ouverture de la station. Officiellement, il n’y a toujours pas de date de remise en service, mais les travaux continuent. Lorsque la remontée sera prête, elle ouvrira avec seulement 30 cabines sur le câble en attendant de pouvoir rajouter, petit à petit, les cabines qu’il lui manque. En attendant, remonter jusqu’au sommet est beaucoup plus compliqué. Actuellement, il y a 2 possibilités:

    La première, par l’Express du Sud, puis la remontée fixe quadruple: La Tortue. Cette dernière remontée porte très bien son nom, il faut un peu plus de 30 minutes pour gagner le sommet par ce chemin.

    La deuxième solution est d’emprunter, en haut de l’Express du Sud, une traverse jusqu’au versant nord. Cela prend environ 5 bonnes minutes à pied et évite de prendre La Tortue. 

    Pour revenir à la base, il n’y a qu’une seule option possible: descendre une piste bleue, La Pichard. D’ici quelques jours, il sera possible de descendre jusqu’à la base à partir du Panorama Express.

    Il est a mentionner que la station a vécu depuis jeudi plusieurs pannes, autant de La Tortue que du télésiège quadruple du versant nord. Aujourd’hui, c’était à priori réglé.


    Étendue du domaine skiable

    Il y avait 30 pistes d’ouvertes et 8 remontées mécaniques en opération. L’enneigement se poursuit partout et le domaine skiable s’étend de jour en jour.

    Durant la montée avec l’Express du Sud

    La capacité de la station est évidemment réduite à cause de la COVID-19. Cela fait en sorte que les conditions sont acceptable pour un début de saison. Une bordée de 15 cms a donné un coup de pouce il y a une semaine et il n’y a pas eu de pluie depuis. Ce midi, le versant sud était le plus beau. Il était possible d’utiliser la remontée Panorama Express, qui desservira plus tard le secteur expert de la station. 

    Cependant, on ne se le cachera pas. La saison est jeune et la neige n’est pas en quantité! Il faut donc être prudent et avoir des skis bien aiguisés.

    Aucune attente pour prendre la Panorama Express

    Le versant nord est sans surprise le plus achalandé, mais si vous prenez le T-Bar, l’attente s’envole…Nous n’avons pas attendu plus de 10 minutes dans la journée, bien souvent, l’attente était nulle. 


    La minute COVID-19

    La station a débuté la vente de billets journaliers en ligne aujourd’hui. Il suffit d’acheter son billet en ligne et de le récupérer à la billetterie à l’aide d’un code-barres. Cependant, la quantité de billets disponible est restreinte afin de pouvoir continuer de se conformer aux règles de la santé publique.

    Partout dans la station, il y a des gens vêtus de jaune qui nous informent des consignes. Il y a de l’affichage partout et les skieurs respectent assez bien ce qui est demandé.


    Skier avec plaisir

    Le Mont-Sainte-Anne démarre sa saison en mauvaise posture, mais la situation pandémique qui sévit dans le monde fait qu’il faut avant toute chose être content de pouvoir skier.

    Retour vers la base du Panorama Express

    Les employés de la station font tout pour livrer la marchandise et ça se voit. Virage après virage, on oublie à quel point la situation peut être difficile en ce moment. 

    Profitez-en, le ski ça change le mal de place !

    Versant nord

    Bonne saison à tous

    Mont Sutton, Un début de saison pas comme les autres, 19 décembre 2020

    2020 n’aura certainement pas fini de nous surprendre, il faut croire. Une pandémie plus tard et la saison 2019-2020 privée de notre ski de printemps habituel, maintenant c’est dame nature qui se fait attendre. En effet, l’épaisseur de neige sur le Québec en entier est si mince qu’on peut se demander quelles seront les prochaines punitions que nous recevrons cette année…

    Accéder à la montagne

    À mon arrivée à la montagne, les foules ne s’y sont pas encore rendues, situation très compréhensible compte tenu du manque de neige au sol partout ailleurs, ce qui provoque sans doute une mauvaise impression des conditions dans l’oeil public. Sutton a été plutôt créatif pour l’ouverture de ses pistes, surtout considérant la fermeture préventive du télésiège principal (le fameux 2), à cause d’un possible bris mécanique découvert lors d’un entretien pré-saison. La montagne affiche sur son site 6 pistes d’ouvertes, en comptant les traverses et les bouts de pistes qui se connectent ensemble pour créer le parcours qui nous est accessible. Seuls les télésièges 2W, 3 et 4W sont ouverts présentement. Leur point commun? Ce sont les télésièges doubles de la montagne, reconnus aussi pour être les plus âgés. Semble-t-il qu’ils les faisaient solides à l’époque!

    Malgré le fait qu’il s’agisse du premier samedi de la saison 2020-21, l’attente était minime et les skieurs étaient, de manière générale, surtout des habitués de la montagne car seuls les détenteurs de passes étaient autorisés à en profiter. Pour comprendre le tracé et les accès aux pistes de la montagne, référez-vous au petit schéma ci-dessous.

    L’équipe travaile sans relâche pour produire assez de neige en prévision de la saison

    Il serait presque impossible de parler du ski cette année sans mentionner les mesures COVID qui ont été mises en place par la montagne. Pour en prendre connaissance en détail, visitez la page dédiée du site de Mont Sutton, mais celles-ci peuvent être résumées comme suit: il est obligatoire d’avoir son couvre-visage en tout temps lorsqu’on se trouve au bas des télésièges, et le chalet est fermé sauf pour acheter des billets, faire ses passes et aller aux toilettes. Aucun casier n’est offert cette année.

    Un dos de l’orignal bien peu couvert. Remarquez les ruisseaux encore actifs dans la piste de pratique de l’équipe de course

    Les conditions

    Compte tenu de la situation, Sutton a vraiment fait un travail exemplaire. Je suis arrivé à la montagne sans attente particulière envers les conditions et je dois dire que ce que j’y ai vu m’a vraiment plu dans l’ensemble, même si on skie presque exclusivement sur de la neige fabriquée. Un petit coup de lime ou un passage chez votre technicien de skis est conseillé avant de profiter des pistes. C’est d’ailleurs le bon moment d’en profiter avant les fêtes pour déposer votre équipement pour un entretien chez votre technicien préféré!

    L’Alleghanys, bien souvent une piste pour terminer sa journée ou comme piste de Transition, était définitivement la plus belle de la journée

    Il ne fallait pas trop regarder sur les côtés de pistes où la neige n’a pas été soufflée car le résultat était plutôt déprimant. Les sous-bois habituellement remplis de neige et qui font la renommée de Sutton sont absolument impraticables en ce moment… mais j’ai entendu que le secteur du 7 (le plus haut de la montagne) commence à avoir une accumulation de neige plus importante dans les sous-bois. Rien pour sauter de joie mais signe que l’hiver s’installe de plus en plus surtout avec l’altitude. Les images de WebCams sont quelque peu… encourageantes.

    Un paysage qui ressemble un peu plus à l’hiver mais qui reste 100% fabriqué

    Impression générale

    Si vous êtes abonnés de Sutton et que vous êtes dans le coin, je vous recommande tout de même fortement d’aller vous dégourdir les jambes et de profiter de l’air frais, d’autant plus que le temps très froid des derniers jours est derrière nous. Ne vous attendez pas à un début de saison fracassant comme nous avons eu la chance d’avoir l’an dernier et à quelques autres occasions dans les dernières années… 2020 est assurément un rendez-vous manqué. Cependant, la montagne fait énormément d’efforts pour offrir assez de pistes pour les fêtes et se préparer pour la saison à venir en faisant cracher ses canons à neige jour et nuit. Ne perdez pas espoir, notre tour s’en vient.

    Bon ski!

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