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    Parc du Mont Saint-Mathieu : une station que l’on gagne à connaître !

    Une station quelque peu méconnue

    Je plaide coupable : je ne m’étais jamais véritablement intéressé à cette montagne avant de m’y rendre. Située à mi-chemin entre Rivière-du-Loup et Rimouski, son éloignement des centres urbains ne semble pas nuire à sa popularité puisque l’achalandage était assez important lors de ma visite le dimanche 9 janvier dernier. Bien qu’un peu moins haute que le Massif du Sud (au sud-ouest) et le Parc du Mont Comi (au nord-est), elle offre une belle diversité de pistes incluant de jolis sous-bois intermédiaires plutôt dégagés et surtout très amusants ! J’y ai également aperçu quelques randonneurs en raquettes ou en skis équipés de peaux d’ascension, ainsi que de nombreux adeptes de glissades sur tubes. J’ai été agréablement surpris par la modernité de la station avec son spacieux chalet, ses bornes de recharge pour véhicules électriques ainsi qu’un système de vérification RFID pour accéder au télésiège principal. Le parc de location d’équipement de glisse m’a également semblé être à jour et bien garni.

    Voici les nouveautés pour la saison 2021-2022 : ajout de 7 journées de ski supplémentaires, ouverture du téléski les vendredis, la création d’un parcours enchanté pour les enfants ainsi que d’un nouveau sous-bois.

    Une montagne divisée en deux parties

    Au moment de ma visite, le téléski de la partie est (à gauche sur la carte des pistes) était fermé en raison du manque de neige. Un patrouilleur m’a dit qu’il manquait encore « deux fois 15 centimètres de neige » afin de pouvoir ouvrir la remontée mécanique terrestre installée en 2020. Rémi, un moniteur impliqué dans le développement de la station, m’a parlé d’un projet en cours visant à enneiger mécaniquement cette partie de la montagne et pouvoir ainsi ouvrir la remontée plus rapidement. Plusieurs pistes de ce secteur étaient tout de même ouvertes pour ceux qui montent de façon autonome ou qui sont prêts à pôler un peu à l’aller et au retour.

    Je suis allé y faire un tour pour y découvrir de splendides décors ainsi que des pistes laissées au naturel. Puisque j’ai aimé, je me suis promis d’y retourner lorsqu’il y aura davantage de neige. J’ai alors pensé : mais pourquoi la plupart des stations de ski dament-elles presque systématiquement la quasi-totalité de leurs pistes ? Quel dommage… et bravo au Parc du Mont Saint-Mathieu !

    La partie ouest (à droite sur la carte des pistes), aussi appelée « la vieille partie » par les gens du coin, est caractérisée par la présence d’un parc à neige, de sous-bois courts et de pistes majoritairement damées de tous niveaux incluant quatre options de descentes faciles. Accompagné de ma conjointe Julie qui est une skieuse peu expérimentée, elle a particulièrement aimé la pente-douce qui surprend par sa longueur et son tracé diversifié.

    L’étiquette ou le savoir-vivre en piste

    La configuration des pistes de la partie ouest de la montagne fait en sorte que les skieurs ayant emprunté le parc à neige ou les sous-bois situés dans le haut se retrouvent presque inévitablement ensuite dans des pistes vertes plutôt étroites. C’est avec surprise, crainte et frustration que j’y ai vu des débutants se faire couper et frôler à toute vitesse et à répétition par des skieurs et planchistes imprudents et peu respectueux. Mais quel manque de savoir-vivre !

    Puisque cela se produit dans toutes les stations de ski, je me suis promis que désormais, toutes les fois où je le pourrai, j’interpellerai poliment les fautifs pour leur demander de ralentir et de respecter les skieurs et planchistes qui sont devant eux. Si nous ne le faisons pas, qui le fera? Les patrouilleurs ne peuvent pas être partout à la fois et les skieurs en apprentissage ou plus lents méritent eux aussi de s’amuser en toute sécurité ainsi que de passer une belle journée à pratiquer ce sport que nous aimons.

    Une offre touristique quatre saisons

    La municipalité de Saint-Mathieu-de-Rioux voit sa population doubler durant les saisons estivales et automnales en raison des chalets, campings et diverses activités à proximité. Aux abords des splendides lacs Saint-Mathieu et Petit-Saint-Mathieu, on retrouve également un restaurant touristique, une plage municipale, des sentiers pédestres et de vélo ainsi qu’un terrain de golf de 9 trous accompagné d’un champ de pratique.

    En hiver, en plus de la station de ski, des sentiers de motoneige et de raquette sont accessibles aux visiteurs. Si vous venez séjourner dans le Bas-Saint-Laurent durant la saison froide, soyez prévoyants puisque plusieurs hôtels et restaurants prennent congé et ferment leurs portes durant quelques semaines.

    Je reviendrai assurément au Parc du Mont Saint-Mathieu! Bon ski !

    Le Valinouët, de l’ombre au parhélie!

    Des paysages inouïs

    À la montagne, les prises de vue sont d’une beauté intense. Au sommet, nous pouvons voir des arbres écrasés sous le poids de la neige et ici, ce n’est pas provoqué par les canons à neige : 100% neige naturelle! Dans certaines pistes, nous pouvoir aussi apercevoir des chaînes de montagnes à perte de vue. Quand le ciel est dégagé, j’ai réalisé que le versant principal est très longtemps à l’ombre, car le soleil se pointe en arrière de la montagne tôt le matin. Lorsque le soleil monte, si l’on regarde au bon moment dans le ciel, il est possible de voir un phénomène d’optique atmosphérique lié à la réflexion de la lumière solaire sur les petits cristaux de glace en suspension. Le parhélie que j’ai vu avait formé un halo de lumière, une réflexion du soleil ainsi qu’un arc-en-ciel.

    L’avantage d’une journée froide

    Car oui, il y en a, des avantages! D’abord, l’achalandage est minime presque toute la journée. La plupart du temps, il faut se convaincre de bouger de chez soi ce qui fait en sorte que plusieurs personnes se désistent. Il suffit de sauter dans nos habits plus chauds, d’apporter des chauffes-pieds (hot shots) et le tour est joué. Qui sait, peut-être que cette température pourra vous faire réaliser que votre planche ou vos skis mériteraient de recevoir un peu d’amour (comprendre: un petit entretien!), car avec une neige glaciale, la glisse est différente et peut nous donner l’impression que nos planches collent au sol, souvent par manque de cire. De plus, les temps très froids durcissent la neige, et des carres fraichement aiguisés pourront attaquer les virages sans risque de décrocher.

    Le parc à neige

    J’ai mis quelques sorties avant de vous parler du parc à neige de la station: il fallait laisser le temps aux responsables de préparer la piste! La zone a été redessinée presqu’au même moment que la construction du nouveau chalet. Pour ce faire, la piste « La Turcotte » a été sculptée avant l’arrivée de l’automne: creux et monticules de hauteurs différentes ont été créés. Trois amoncellements de terre de suite ont été aménagés du plus petit au plus grand pour y confectionner des sauts style « big air ». Du haut du télésiège, ceux-ci ne semblent pas aussi imposants que lorsque nous sommes en face… Malgré tout mon bon vouloir, je n’ai pas encore eu le courage de me lancer dans ces sauts. Finissant avec des rampes et des « box », le parc à neige garantit l’amusement de tous ceux qui adorent faire quelques acrobaties dans leur journée de plein-air.

    Découverte d’un passage…

    Lors d’une journée où je m’étais donné le mandat d’explorer ce versant en me disant que je le connaissais par cœur, j’ai réalisé que je n’avais que très peu emprunté la piste « La Laprise ». J’ai été agréablement surprise par cette pente qui n’a pas un défi énorme quand on parle de son inclinaison, mais elle offre certains passages très pentus. Elle a aussi plusieurs bosses naturelles qui nous donnent la sensation d’être dans une montagne russe lorsqu’on la descend à pleine vitesse. Mais par-dessus tout, j’ai découvert le passage vers « La Bégin », qui a les allures d’une petite demi-lune non-aménagée et non-damée: ce sera assurément ma première destination lors de la prochaine bordée de poudreuse au Valinouët!

    Mise à jour des mesures sanitaires: dans mes précédents textes, je vous donnais toujours une petite info sur les différentes procédures instaurées à la station. Cette fois-ci, je dois mentionner qu’avec le resserrement des règles, il n’est plus possible de laisser les sacs dans le chalet, mais il est encore permis de se changer au chaud.

    Belle-Neige: Vraiment de la belle neige!

    Juste à la bonne place

    En voyage aux États-Unis quand un restaurant affiche en grosses lettres « Good Food », il y a lieu de s’inquiéter! Qu’est-ce qui pousse un restaurateur à se sentir obligé de rassurer le client avant même qu’il n’entre? Cependant, quand la station Belle-Neige brandit son nom en grosses lettres face à la route, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Au contraire! L’assurance d’y trouver de bonnes, d’excellentes, conditions est presque toujours certaine. Située en une région particulièrement neigeuse, Val Morin, la station de ski est généralement bénie. Ce n’est pas pour rien qu’un secteur hors-piste a nouvellement été ajouté au domaine skiable.

    Toi, tu mets quoi aujourd’hui?

    Savoir quoi porter lors des sorties de ski est parfois un exercice d’équilibre entre trop peu et pas assez. La question est particulièrement délicate dans les cas des « skinneux » qui auront chaud en ascension et qui se refroidiront une fois au sommet et lors de la descente. D’abord, un rappel de base: le système multicouches a fait ses preuves: une succession de vêtements superposés en commençant par le vêtement le plus léger/mince porté directement sur la peau. Entre le manteau, qui est la couche finale, et la couche de base, on ajoute une ou deux autres couches progressivement plus épaisse. Cette couche intermédiaire est habituellement un polar. Plusieurs personnes ajoutent une coquille rigide (mal nommée, la pauvre a hérité du terme anglais hardshell). Un foulard autour du cou ainsi qu’un bonnet sous le casque ajoutent un degré de confort indéniable. Les mitaines sont préférables aux gants pour ceux qui ont facilement froid aux mains.

    Depuis plusieurs années la laine mérinos a la cote. Si on tient absolument à afficher le logo des grandes marques, on sort son portefeuille. Si le logo nous importe peu, on trouve des vêtements en mérinos, souvent mélangés à des fibres synthétiques qui prolongent la vie du vêtement, à prix très raisonnable. Le manteau est quant à lui très souvent en duvet. Un peu de recherche en ligne permet de trouver un manteau qui respecte à la fois l’environnement et les oiseaux desquels proviennent l’isolant tant prisé. Bon à savoir: la quantité de duvet ainsi que son pouvoir gonflant (mesuré en pouces cube par once de duvet) sont garants du confort. Ainsi, une bourre de 800 cu.in (pouces cube) isole beaucoup mieux qu’une de 500 cu.in. Le prix reflétera cette différence! Le duvet demeure l’isolant numéro 1 dans des conditions sèches. Au final, c’est en explorant avec différentes combinaisons de vêtements qu’on trouve ce qui est optimal pour soi. Les commerces ayant pignon sur rue sont très sollicités, forçant le consommateur à se tourner vers les (très) nombreuses boutiques en ligne, qui font des promos alléchantes, de même que les sites prisés pour la revente de matériel d’occasion… mais attention, demeurez critique: la fraude, la contrefaçon et les prix gonflés sont légion.

    Le son de la neige

    Dans la forêt, loin des bruits issus de l’activité humaine, les sons de la nature sont omniprésents. Évidemment, faire une ascension à dix personnes exclut toute tentative d’écoute de l’environnement naturel. Et que dire, du gars qui fait jouer de la musique que tout le monde peut entendre à 500 mètres à la ronde… Pour peu qu’on y porte attention, la nature a une infinité de sons qui ne demandent qu’à être entendus, écoutés. Percevoir le bruissement des feuilles retardataires encore accrochées à un arbre, écouter le délicat son des flocons qui tombent au sol ou sur le manteau, ou s’écouter respirer lors d’une pause quand notre souffle gelé monte lentement devant nos yeux sont autant d’occasion d’apprécier la nature. Même sur les pistes, entouré de skieurs, on peut apprécier le son de la neige. Le froid nous y aide. En effet, plus il fait froid, plus la neige s’assèche et se transforme, délaissant progressivement la forme de flocons à six branches pour devenir des agrégats compacts et durs. Une neige très froide se fait entendre lorsqu’on marche dessus, car la pression des bottes est insuffisante pour produire une très fine pellicule d’eau. Dans une neige moins froide, cette eau lubrifie en quelque sorte la neige qui produit ainsi moins de bruit. Le même phénomène microscopique explique la lenteur prononcée des skis sur une neige très froide. L’absence de pellicule d’eau entre les skis et la neige prive ces derniers de la lubrification qui optimise la glisse.

    Popularité exponentielle

    Le ski a connu dans les années 80 et 90 une disette qui laissait craindre le pire. Comme on a changé de direction depuis! Les sports de glisse sont immensément populaires, sur pistes et encore davantage hors de celles-ci. Entre autres, la pandémie a forcé les gens à pratiquer des loisirs près de chez-eux. Un grand nombre d’adultes se sont mis au ski, sous toutes ses formes. En témoigne le nombre de passes saisonnières vendues rapidement par les stations, et inversement, le faible nombre de billets journaliers disponibles partout en province. Là où il semble que la croissance soit la plus marquée, c’est dans le bois! Les amateurs de ski hors-piste profitent d’un nombre sans cesse croissant de stations qui offrent dorénavant des sentiers d’ascension. C’est le cas de Belle-Neige. S’ajoute à cela un club de moins en moins sélect et de plus en plus vaste de stations qui ouvrent des secteurs skiables hors pistes. Comme Belle-Neige, encore une fois. Pour trouver la solitude en forêt, il faut maintenant être créatif. La très grande popularité du ski de randonnée impose des choix pour ceux qui recherchent solitude et tranquillité. Des pistes de solution: éviter les heures de grande affluence en station (donc s’y rendre dès l’ouverture ou privilégier les fins d’après-midi), choisir des destinations éloignées des grandes villes, visiter des stations moins populaires/plus modestes, sortir lors des journées froides ou maussades, parler aux autres adeptes, explorer en dehors des stations proprement dites (en toute légalité)… Au final, une fois un trésor de glisse découvert il faudra peut-être emporter votre secret dans la tombe et ne pas chercher à le divulguer sur les médias sociaux! Et dans tous les cas, respecter la propriété privée.

    Skieur et électromobiliste: oui, c’est possible!

    Alors qu’il y a à peine cinq ans, avoir un véhicule électrique était parfait pour réaliser des déplacements sur de courtes distances, il est de plus en plus facile de traverser le pays et d’avaler les kilomètres sans consommer une seule goutte d’essence. Si vous êtes skieur ou planchiste, sachez que partir skier en voiture électrique, c’est désormais possible, et plus facile qu’on le pense! Voici quelques conseils pour faciliter la vie entre le domicile et les pentes de ski.

    Un bref portrait 

    Selon l’Association des Véhicules Électriques du Québec (l’AVEQ), il y avait 110 774 véhicules électriques sur les routes du Québec au 30 juin 2021. D’ailleurs, en ce début 2022, il y a désormais plus de véhicules 100% électrique que de véhicules hybrides rechargeables dans la province. Les différents constructeurs de bornes de recharge s’affairent à agrandir l’offre pour répondre à la demande: le circuit électrique d’Hydro-Québec recense 3 200 bornes de recharges dont 500 bornes rapides; Tesla a ouvert 14 superchargeurs au Québec (d’autres sont en construction), et la pétrolière Petro-Canada effectue un important virage “vert” en préparant le déploiement de bornes rapides dans ses stations-service à travers le pays, certaines sont d’ailleurs déjà en opération. Le portrait a donc beaucoup évolué au cours des dernières années!

    Bien planifier ses déplacements

    Que ce soit pour faire le tour des stations de ski gaspésiennes ou traverser le parc des Laurentides pour aller profiter de la neige naturelle du Saguenay Lac St-Jean, il est nécessaire de bien planifier ses déplacements. En hiver, une voiture électrique consommera davantage d’énergie pour se déplacer. La batterie doit rester à température optimale et l’utilisation du chauffage ou les conditions météo peuvent influencer la consommation.  Afin de ne pas tomber à court de kilomètres disponibles, voici les meilleurs outils de planification adaptés aux routes et au climat du Québec (site web et applications mobiles) :

    L’application du Circuit électrique d’Hydro-Québec propose depuis quelques mois un planificateur de trajet avec l’accès à plus de 3 200 bornes partout dans la province. Lors des recharges, l’application offre même des rabais/promotions dans les boutiques partenaires à proximité des bornes de recharge!

    A better route planner (ABRP). Ce site Web accède à plusieurs bases de données de bornes de recharge et peut vous faire économiser beaucoup de temps dans vos planifications. Très complet, il tient en compte le modèle de la voiture, la capacité de la batterie, la météo prévue lors du déplacement et le dénivelé parcouru en montée ou descente. 

    ChargeHub et PlugShare (applications): ChargeHub présente une carte avec les bornes de recharges de plusieurs réseaux ainsi que les bornes disponibles dans des hôtels, restaurants, centres commerciaux, de même que plusieurs stations de ski du Québec. PlugShare est quant à lui un réseau de partage de bornes électriques privées (résidentielles ou commerciales) que les propriétaires offrent selon certaines conditions, propres à chaque borne.

    Un petit bémol: l’outil de navigation de Tesla. Bien qu’il soit fait sur mesure pour Tesla, il n’est pas parfait pour planifier les déplacements hors des lieux qui n’ont pas de Superchargeurs ou de chargeurs à destination, donc pas idéal hors des grands axes routiers du Québec. Selon l’endroit où vous vous trouverez, vous recevrez un message d’avertissement sur votre écran GPS, vous indiquant que vous vous éloignez des réseaux de recharge connus. Soyez bien certains de vérifier les disponibilités des autres bornes avant de partir… ou alors d’avoir suffisamment d’autonomie pour l’aller-retour!

    Bornes de recharges en station: les bonnes pratiques

    Depuis quelques années, les stations de ski du Québec ajoutent des bornes de recharge mises à la disposition de la clientèle. Il y a, en date du 1er janvier 2022, 19 stations de ski où il est possible de se recharger au Québec. Voyez notre liste! Certaines bornes sont gratuites, d’autres font partie du Circuit électrique ou d’un autre réseau payant, le coût est généralement de 1$ à 2$ par heure d’utilisation. L’accès à ces bornes permet de repartir avec le plein d’électricité, cependant, il est important de suivre quelques règles du gros bon sens:

    • Les emplacements des bornes de recharge sont réservés uniquement aux véhicules en recharge et ne sont pas un stationnement VIP pour propriétaire de véhicules électriques!
    • Arrivez tôt, la disponibilité n’est pas garantie. Premier arrivé, premier servi ! 
    • Si vous n’avez pas besoin de vous recharger (véhicule hybride), pensez à ceux qui en auront besoin pour le voyage du retour.
    • Sur l’heure du midi, ou dès que votre véhicule est rechargé, déplacez-le pour permettre à un autre utilisateur de pouvoir se recharger.
    • Assurez-vous de connaître et respecter les règles d’utilisation des bornes: certaines stations de ski ont mis en place des règles pour limiter les abus, et tous les utilisateurs peuvent en bénéficier.
    • À la fin de votre recharge, replacez correctement le pistolet dans le crochet de la borne. Surtout ne pas le laisser tomber/trainer dans la neige, les contacts se remplissent de neige, le pistolet gèle et devient inutilisable pour les prochains utilisateurs.
    • Signalez au service à la clientèle toute anomalie sur l’utilisation des bornes. Cela permettra de les garder efficaces tout au long de la saison.

    Transporter son équipement de ski

    La majorité des voitures permettent de rabaisser le dossier du siège arrière pour y placer des skis ou une planche à neige, c’est bien sûr l’option à privilégier. Si vous souhaitez partir pour un plus long séjour ou que vous manquez d’espace, la très grande majorité des véhicules électriques permet l’installation de barres de toit, ce qui vous donne de l’espace supplémentaire pour une boîte ou des supports. Choisissez une boîte de toit aérodynamique qui aura peu d’impacts sur votre consommation électrique. 

    Les petits plus de rouler en véhicule électrique

    Rouler en VE est bien plus qu’une simple question d’écologie ou d’économie d’essence. C’est un nouveau mode de transport qui permet de découvrir les routes du Québec d’une autre façon. S’arrêter pour se recharger, c’est profiter des paysages, découvrir des attraits touristiques et aussi, prendre la route plus zen. Les amateurs de technologie sont servis avec des voitures passionnantes qui peuvent cumuler davantage de kilomètres pendant de nombreuses années.

    Le Québec est un des meilleurs endroits au monde pour rouler électrique grâce au faible coût de l’électricité et surtout, au fait que celle-ci soit issue d’énergie renouvelable. Le plaisir de découvrir la province en limitant notre empreinte carbone est aussi grand que celui de skier et profiter des joies de l’hiver!

    L’auteur de cet article est propriétaire d’une voiture 100% électrique depuis 2017 et a parcouru plus de 160 000km au Canada et aux États-Unis. Son coup de cœur: une borne de recharge avec vue sur le Rocher Percé!

    Stations de ski et bornes de recharge: notre liste

    Le Québec est un des meilleurs endroits au monde pour rouler électrique grâce au faible coût de l’électricité et surtout, au fait que celle-ci soit issue d’énergie renouvelable. Le plaisir de découvrir la province en limitant notre empreinte carbone est aussi grand que celui de skier et profiter des joies de l’hiver! Plusieurs stations de ski de la province ont plongé dans l’aventure des bornes de recharge et offrent à leur clientèle de quoi repartir avec des kilomètres d’autonomie supplémentaires. ZoneSki salue cet effort et encourage les stations qui hésitent encore à se lancer: la demande est toujours croissante et les touristes sont de plus en plus électriques! Voici un répertoire des bornes disponibles* en station. Date de mise à jour : 9 décembre 2023

    Nous vous rappelons de respecter les règles mises en place par la station pour l’utilisation des bornes de recharge afin de permettre un partage des bornes entre utilisateurs et d’adopter une étiquette responsable lors du stationnement et branchement de votre véhicule. Pour davantage de conseils, consultez notre article « Skieur et électromobiliste: oui c’est possible« !

    Abitibi

    Aucune borne de recharge en station dans cette région.
    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région.

    Bas-St-Laurent

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Rivière-du-Loup.

    Parc du Mont Comi : 4 bornes EVduty Niveau 2, tarif: 1,25$/h
    Parc du Mont Saint-Mathieu : 8 bornes Circuit électrique Niveau 2, tarif: 2$/h

    Cantons-de-l’Est

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Magog.

    Baie-des-Sables : 1 bornes Niveau 2, tarif: Gratuit
    Bromont, montagne d’expériences : 4 bornes FLO au P2, tarif: 2$/h
    Mont Orford : 4 bornes FLO devant le chalet principal, tarif: 5$/h
    Mont SUTTON : 6 bornes Tesla, 4 bornes Porsche et 4 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit

    Centre-du-Québec

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Drummondville et Ste-Eulalie (Madrid).

    Mont Gleason : 4 bornes FLO, tarif: 1$/h

    Charlevoix

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Baie St-Paul.

    Massif de Charlevoix : 10 bornes Tesla et 2 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit

    Chaudière-Appalaches

    Massif du Sud: 8 bornes Flo de niveau 2, tarif: 1,50$/h
    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Lévis (St-Romuald).

    Côte-Nord

    Aucune borne de recharge en station dans cette région.
    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région.

    Gaspésie

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeurs Tesla à Rimouski, Matane, Gaspé, Paspébiac.

    Mont Miller : 2 bornes BRCC 50KW dans la station service Shell juste en face du chalet de ski, prix: 12$/h

    Lanaudière

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Mascouche.

    La Réserve : 2 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Val-St-Côme : 2 bornes Tesla et 4 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Ski Garceau : 1 borne Circuit électrique, tarif: 1$/h, 8 nouvelles bornes bientôt fonctionnelles.

    Laurentides

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région.

    Sommet Saint-Sauveur, Versant Avila : 5 bornes Tesla et 5 Bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Sommet Gabriel : 3 bornes Tesla et 2 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Sommet Morin Heights : 5 bornes Tesla et 1 borne standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Sommet Olympia : 3 bornes Tesla et 3 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Sommet St-Sauveur : 9 bornes Tesla et 1 Borne standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Vallée-Bleue : 2 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit

    Mauricie

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Yamachiche.
    Vallée du Parc : 1 borne standard de niveau 2, tarif: Gratuit. 2 nouvelles bornes standard seront installées sous peu.

    Montérégie

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Brossard (Dix30).
    Ski Saint-Bruno : 2 bornes standard de niveau 2, tarif: Gratuit
    Mont Rigaud : 4 bornes Flo de niveau 2, tarif: 1$/h

    Outaouais

    Aucune borne de recharge en station dans cette région.
    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région.

    Québec

    Aucune borne de recharge en station dans cette région.
    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Québec (secteur Lebourgneuf, et sur le boulevard L’Ormière).

    Saguenay / Lac-St-Jean

    Le Valinouët : 4 bornes Flo de niveau 2, tarif: Gratuit

    Plusieurs bornes de recharge rapide avec le Circuit électrique permettent l’accès aux stations de ski de cette région. Superchargeur Tesla à Saguenay.

    *Cette liste a été construite en consultant plusieurs sources qui répertorient les bornes: Circuit électrique, ChargeHub, PlugShare, ainsi que les sites Internet des stations de ski. Il est possible que l’offre varie sur place. Si vous avez des informations pouvant nous aider à maintenir cette liste à jour, n’hésitez pas à nous les faire parvenir!

    Sommet Morin-Heights: 50 nuances de gris

    Une saison toute en nuances… de gris

    On se demande bien comment on fera pour s’en sortir. On dirait que ça augmente tous les jours. Il y a des pour; il y a des contre. On peut se cacher le visage derrière les mains ou sous un masque. Quoi qu’il en soit, cette saison continue de grisonner à un rythme monotone. Le blanc, le vrai, celui venu du ciel, fait défaut. On peut qualifier la neige au sol de blanche, mais la vérité c’est que ce blanc est en train de devenir la 51e nuance du célèbre roman. Mais gare à quiconque essaierait de médire. Les opérateurs d’enneigement et de dameuses veillent sur notre destinée. La neige, toute fabriquée fut-elle, est au rendez-vous. Il faut juste savoir comment s’y prendre afin de s’éloigner du gris et retrouver le blanc en nous. Tel un disque brisé qui rejoue les mêmes notes encore et encore, permettez-moi de répéter ces mots: skis affûtés et bonne technique sauveront la donne.

    Retourner à l’école

    Puisque la saison nous défie et nous nargue, aussi bien en profiter pour retourner sur les bancs d’école. De ski! À la mi-décembre, je me suis mis à visionner des vidéos éducatives sur le ski. Une, puis une autre et encore plein d’autres. Entre le français et l’anglais (en serbe sous-titré en hébreu, ça m’a déplu…), il y une infinité de leçons disponibles sur le web. Je ne m’en prive pas. Cependant, s’auto-enseigner le ski a ses limites. Le principal écueil: l’absence de feedback. J’ai beau me positionner et me contorsionner devant le miroir de mon salon, je n’arrive pas à me donner la rétroaction qui m’aidera vraiment. Pourtant, la solution est simple: prendre des leçons en personne avec un instructeur certifié à Sommet Morin Heights. Les instructeurs sont disponibles tous les jours, et pour tous les calibres de skieurs et planchistes. Je le constate à chaque visite sur les pentes, tous les calibres veut vraiment dire tous les calibres! Pour un skieur qui a l’impression de plafonner, il ne suffira que de quelques leçons pour aspirer à des cieux plus élevés.

    Les mal aimées

    Chaque station de ski a ses secteurs et ses pistes méconnus, mal aimés ou tout simplement incompris! À l’opposé, toutes les stations ont leur lot de pistes trop fréquentées. Ce sont celles dont la surface se dégrade le plus vite. Ce sont aussi celles qui sont le moins accueillantes pour la skieuse ou le planchiste qui veut travailler sa technique librement, sans entrave. Habituellement, les pistes qui se trouvent devant le chalet ou juxtaposées à une remontée centrale sont les plus fréquentées. Plusieurs diront, les moins fréquentables. Idem pour les pistes qui se trouvent tout prêt du débarcadère. Observer la carte des pistes fera ressortir les moins fréquentées: https://www.sommets.com/fr/montagne-de-ski/sommet-morin-heights/montagne/ Il s’agit souvent de celles qui ne se qualifient pas pour le vocable de boulevard. Plutôt, des avenues et des allées au cachet secret! Sur le versant Soleil de SMH, j’adore la Normandin. Elle demeure belle longtemps.

    Et tutti quanti

    Sommet Morin Heights est une destination classique des Laurentides. Elle est ici depuis toujours, en quelque sorte. Alors que la municipalité remonte aux années 1850, c’est vers 1920 que le train a permis aux premiers skieurs de venir se mesurer à des pistes enneigées. On y venait pour le week-end. La station telle qu’elle est aujourd’hui est née en 1981. Ce que la montagne n’a pas en élévation, elle le compense avec la variété de son terrain et ses trois collines face-à-face, en hémicycle. La raquette, le ski de fond, le fat bike et la randonnée alpine y sont maîtres. De nombreux sentiers accommodent tous les amateurs de neige, peu importe ce qui leur pend au bout des pieds. L’organisation générale de la station est optimale même en ces temps qui défient la simplicité.

    Mont-Orford, versant Alfred-Desrochers 2.0

    Le paysage du versant Alfred-Desrochers nous séduit dès l’instant où l’on se pose dans la remontée. Le caractère poétique des vieilles chaises datant de 1965 ajoutait au charme. On aime bien les classiques, mais pour le Mont-Orford, ce mythique télésiège avait fait son temps. Fort d’un investissement de 4.5 millions de dollars, le mont Alfred-Desrochers fait peau neuve après 20 ans d’attente, sans perdre son charme.

    Remontée quadruple fixe de Doppelmayr

    L’embarquement se fait à l’aide de la nouvelle tendance, soit le fameux tapis. La synchronisation est bien balancée et on n’a pas l’impression de se faire pousser au moment où la chaise se présente.

    Le débarcadère du haut ressemble étrangement à l’ancienne configuration. On aurait cru que cette plateforme serait plus douce.

    Le gros avantage demeure la capacité d’embarquement, qui est augmentée de 60%. Il aide grandement à délester les skieurs à travers tout le domaine. On parle maintenant de 1800 personnes à l’heure uniquement sur ce secteur.

    Fabrication de neige sur le versant

    Le mont Alfred-Desrochers avait pour réputation d’être 100% naturel côté neige, ce qui était une bonne et une mauvaise chose. Passer à l’ère des canons à neige dans ce secteur permet maintenant de l’ouvrir plus rapidement. On préfère évidemment tout ce qui est authentique, alors il ne suffit que d’une légère bordée de 10 cm pour recouvrir les surfaces et y skier comme dans le temps, merci à la base fabriquée.

    En piste

    En début de saison, la Cascade et la Grande-Allée sont en très grande forme grâce aux canons à neige. Ce secteur n’a rien à envier aux autres. On a parfois tendance à oublier le dénivelé du versant : 266 mètres. C’est bien plus que plusieurs stations au Québec !

    Pour bonifier les rénovations, on rêve du jour où un ménage sera fait dans le bois. Il serait intéressant de voir comment on pourrait dégager chaque côté de la Grande-Allée pour y créer un sous-bois.

    La randonnée alpine ajoute du romantisme

    Le ski alpin demeure le terme traditionnel pour caractériser la descente qu’on chérit tous. Admettons que depuis des années, pomper l’huile à jus de jambe est devenu un incontournable en station. On aime voir des initiatives comme à Orford où il est possible de faire l’ascension un peu partout sur le domaine, y compris évidemment au versant Alfred-Desrochers.

    C’est si simple de faire des sentiers sans trop se casser la tête. Quelques balises ici et là et le tour est joué.

    On adore encore plus les consignes pour les déplacements en-dehors des heures d’ouverture de la station. Oui, on peut grimper le soir, mais ça vient avec une responsabilité. Tous les détails sont ici.

    La rénovation du secteur s’est propagée jusqu’au tonneau. Une bière au nom du versant a même été inaugurée. Voilà une belle récompense pour l’effort, que ce soit à la montée ou lors des virages. Bouger dehors brûle des calories, peu importe la manière!

    Mont Edouard, prêt pour la vitesse!

    Les pistes damées

    Chaque année, le Mont Edouard travaille d’arrache-pied pour nous offrir des pistes damées de qualité supérieure. En ce début de saison, on peut constater que c’est réussi. Même si je préfère cette montagne avec une belle bordée de poudreuse, c’est évident que les skieurs et planchistes ayant des planches bien aiguisées pour faire de la vitesse en ont pour leur compte! La piste 7 a été élargie de 40 mètres pour offrir un plus grand gabarit. Lorsque l’on part du sommet, il est facile d’aller à une vitesse fulgurante sans se rendre compte de ce qui se passe réellement. Une poussée d’adrénaline et c’est parti!

    Ma piste préférée à partir du sommet

    Vous devinerez que celle-ci est numérotée comme nous avons l’habitude au Saguenay de parler des pistes par leur numéro. La 3, du nom « La Passe de Roches », est forcément la piste la plus empruntée à partir du sommet. C’est ma piste préférée pour plusieurs raisons. D’abord, son point de vue! Il suffit d’arriver au premier tournant et de constater toute la beauté du haut de la falaise. Une vue incroyable de l’Anse-Saint-Jean situé dans la MRC du Fjord-du-Saguenay. Après nous longeons la paroi d’une falaise, pour déboucher dans la piste 3C « Le Tunnel » avant d’arriver au niveau de la mi-montagne. Cette piste forme en forme de « Z » offre une belle variété d’inclinaisons avec quelques passages assez à pic.

    Offrir le plus de services possible

    Le Mont Edouard est toujours à la recherche de solutions pour offrir un maximum de services à sa clientèle. Parmi les bonnes idées constatées lors de mon passage, la gestion du passeport vaccinal: comme le Mont Édouard utilise maintenant des cartes RFID pour contrôler l’accès aux remontées, la station imprime des billets de ski « classiques » sur lesquels apparaissent la date du jour et la confirmation que le statut vaccinal a été vérifié. C’est donc une deuxième vocation pour les billets et l’imprimante! On peut se préparer pour le ski à l’intérieur du chalet et même y laisser notre sac, à condition de le mettre dans une case prévue à cet effet. Un temps maximal de 20 minutes est demandé à l’intérieur, le tout est bien respecté de la clientèle. Le casse-croûte est ouvert, mais seulement pour des commandes « pour emporter », et il y a un emplacement pour manger à l’extérieur.

    Mention spéciale pour la dame toujours souriante qui était à la porte du chalet pour valider les billets prouvant que nous sommes vaccinés. Bon ski à tous ceux qui visitent le Mont Edouard !

    Au Massif de Charlevoix, le ski appartient à ceux qui arrivent tôt!

    C’est un secret de polichinelle: pour profiter des plus belles conditions au Massif, il faut être près des banderoles pour s’élancer dès l’ouverture. Malgré la neige tombée depuis le début de la saison, le couvert naturel reste timide et comme dans l’ensemble des stations de la province, il faut se fier sur la production de neige des canons pour assurer des bases solides. Alors que de gros flocons tombent, comme des « queues de lièvres » ou de la ouate, l’attente des premiers virages est douce: pas de vent, c’est paisible, tranquille. Étrangement, j’aurais cru voir un stationnement P1 plus rempli avec cette météo favorable, et pourtant, à l’heure du lunch, on constate que peu de gens se sont donnés rendez-vous au Massif aujourd’hui. Dommage!

    Savourer les nouveautés de 2022

    Dans leurs annonces de pré-saison, les responsables des communications du Massif ont affiché avec beaucoup de fierté les améliorations effectuées au système d’enneigement. C’est palpable en piste: au départ de la Petite Rivière, plusieurs nouvelles girafes (canons à neige) sont visibles sur le côté droit de la pente. La station a également modifié son approvisionnement en eau; toujours d’après les communications, les investissements de 3M$ permettent à la station de doubler la production de neige: Le Massif promet plus de neige, plus tôt, Club Med oblige !

    D’ailleurs, la présence du Club Med ne peut vous échapper. Vous risquez de croiser des cours de ski pour petits et grands avec des skieurs-étudiants portant le dossard de l’hôtel.

    Près de l’hôtel et de l’embarcadère des télécabines, Le Massif a ouvert une nouvelle zone d’apprentissage pour le ski au bas des pentes. Une piste avec une pente légère et son tapis magique, et une autre un peu plus pentue avec son téléski. Le nouvel aménagement semble plaire au moniteur que nous avons croisé. Pour les clients de l’hôtel, l’emplacement est idéal. À noter que le secteur de la pente école au sommet existe toujours, alors pas d’inquiétude si vous vous stationnez au sommet avec la petite famille.

    Encore en début de saison

    Ouvert depuis début décembre, Le Massif offre encore environ la moitié de son domaine skiable total. Lors de notre passage, bon nombre des pistes ouvertes étaient laissées au naturel, le conditions n’étaient pas pour les skieurs du dimanche, mais plutôt pour les skieurs alertes sur leurs skis. Il faudra attendre encore quelques bordées pour profiter des sous-bois en toute confiance! Cela dit, les premières descentes sont toujours très agréables dans les pistes damées, surtout sous ces gros flocons qui adoucissent la glisse. La Petite Rivière, La Simard, La Lavoie et La Racine ont été les pistes coup de coeur.

    Par contre, certains secteurs ont encore une couverture minime, tandis que d’autres pistes, enneigées mécaniquement, se dégarnissent rapidement au passage des skieurs: la neige a laissé sa place au fond très durci, ce qui rend les descentes plutôt techniques. Par exemple, la Gagnon laissée en bosses, que la neige fraîche recouvrait, cachait un fond durci et quelques variations de textures de neige glacée difficiles à décrire… idem pour la Pioché, où il fallait avoir les genoux solides virage après virage.

    Les pauses lunch: on s’adapte!

    Ne sachant pas d’avance le niveau d’achalandage dans les stationnements, nous avions prévu prendre un repas sur place, histoire de ne pas avoir à marcher aller-retour jusqu’à notre voiture. Pour nous restaurer, un foodtruck a été installé à l’extérieur du chalet du sommet. Le menu du foodtruck sera étoffé dans les prochains jours -promesse des charmantes employées qui nous ont servi. Heureusement car lors de notre passage, par un -10 degrés, aucun repas chaud ne figurait sur la carte. Que du café, chocolat chaud et des sandwichs, poké bowl et salades. Pas idéal pour se réchauffer lorsqu’on mange sur place dehors!

    Même si beaucoup de choses changent à cause des restrictions et modifications imposées par la situation pandémique, certains classiques demeurent: j’ai enfin pu vivre mes retrouvailles avec MON Igor ! Quel personnage amusant et attachant. Je l’adore !

    Stoneham, une tradition du temps des Fêtes en famille

    La famille avant tout

    Pendant le temps des Fêtes, chaque fois que je vais à Stoneham, j’ai cette impression que les familles que je croise en piste profitent à plein de leur temps ensemble. De toute évidence, plusieurs familles ont adopté une tradition de séjourner à Stoneham dans les chalets avoisinants pour y passer du temps de qualité avec leurs proches. Évidemment, le ski est parfait pour toutes les générations, ce qui permet de passer des moments privilégiés sans écrans et faire changement de notre routine quotidienne. Les jeunes en profitent aussi pour suivre des cours de ski et de planche de qualité avec l’école de ski que l’on retrouve à la station.

    Quelle est la plus longue piste de la station?

    Connaissez-vous bien votre Stoneham? La piste la plus longue est probablement celle où les enfants débutent leur apprentissage. Accessible du haut de  » l’Éclipse », sa pente douce est idéale pour débuter et elle est rejoignable par plusieurs croisements à partir d’en haut de « La Tempête Express ». La piste permet aussi de couper dans plusieurs sous-bois. En planche à neige, attention, en cas de ralentissement trop prononcé, c’est presque certain qu’il faudra détacher la fixation arrière pour se pousser un peu. Hé oui! Je parle bien de « La randonnée ». Cette piste vraiment relaxe fait 3.2 kilomètres de longueur, elle passe à travers la montagne et est entourée d’arbres.

    Sous-bois ­­« La Sapinière »

    Il y a quelques années, je suis allée à la station et je me suis retrouvée enfoncée jusqu’aux hanches dans un sous-bois de la montagne. Je n’avais pas l’habitude de retenir les noms de pistes auparavant… Je cherchais donc à retrouver celle-ci, car elle m’a marqué. « La Sapinière » est un sous-bois offrant de larges espaces entre les arbres. Vous pouvez aussi deviner que ces arbres sont la plupart du temps des sapins. L’inclinaison varie beaucoup d’un endroit à l’autre. On peut passer de pentu à presque plat. La distance entre les arbres permet de bien naviguer entre les bosses naturelles créées par les skieurs et les planchistes. Je n’ai pas eu l’honneur d’avoir les conditions de poudreuse que j’avais eues l’an dernier, mais j’ai adoré la fluidité de ce sous-bois.

    Règles sanitaires dans le chalet

    Si vous visitez la station dans les prochains jours, à moins de changement, il faut s’attendre à pouvoir se préparer à l’intérieur du chalet, mais vous devrez aller remettre vos effets personnels dans l’auto. Il faut avoir un masque pour entrer dans le chalet, mais pas un cache-cou. Un membre du personnel validera votre billet de remontée à l’entrée, ce qui les assure que vous avez présenté votre passeport vaccinal à la billetterie. Vous aurez aussi accès au restaurant pour dîner, ce qui a d’ailleurs fait ma journée, car j’ai choisi la bonne soupe thaï que j’ai l’habitude de prendre là-bas. Je vous laisse visualiser.

    Pour finir, je veux faire une mention spéciale pour l’employé qui s’affaire à demander le billet de ski à tous les gens qui entrent dans le chalet, qui valide avec eux qu’ils ont bien un masque, et le tout fait avec un grand respect. Bonne saison!

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