Les skieurs qui couchent à North Conway NH, ne réalisent possiblement pas qu’à 30 minutes de route dans le Maine, il y a une très belle station de ski du nom de Shawnee Peak. Cette station a un intéressant dénivelé de 396 mètres, et aujourd’hui 37 des 43 pistes étaient ouvertes. De plus, 19 pistes sont éclairées pour le ski de soirée 6 jours par semaine. Le versant principal est orienté Nord-est, alors que l’autre versant, ouvert les fins de semaine seulement, est orienté Sud-est. Le soleil était très présent sur les pistes aujourd’hui, mais le ciel est resté blanchâtre toute la journée. Il y avait un bon nombre de skieurs, mais jamais d’attente à la chaise principale.
Hier, la région a reçu entre 25 et 30 cm de neige, mais une neige assez dense et compacte, et toute cette neige s’est retrouvée sur les pistes, aucune neige ne restant dans les arbres. La station avait damé 27 pistes, mais souvent seulement sur 50 % de la largeur. Comme cette nouvelle neige même damée avait une bonne épaisseur, plus le temps passait, et moins il devenait apparent que les pistes avaient été damées. J’ai trouvé que les pistes avaient une inclinaison intéressante et que les plats étaient rares.
Le chalet est très fonctionnel. Devant celui-ci, on retrouve un parc à neige, et sur la droite, il y a deux chaises pour desservir des pentes vertes.
Les photos suivantes montrent plusieurs pistes en parfaite condition au début de la journée.
Au sommet de la montagne, d’où la vue est très belle, on retrouve un petit refuge pour ceux qui veulent se réchauffer ou se reposer.
Comme on peut le voir, ceux qui recherchaient des pistes non damées n’avaient pas de difficulté à en trouver.
Même si la chaise du deuxième versant n’était pas ouverte, il était possible de skier le haut des pistes, ce que peu de skieurs ont fait.
Il existe un programme très bien structuré pour permettre aux skieurs ayant besoin d’être encadrés de faire du ski. On peut les reconnaître par le dossard vert qu’ils portent.
J’ai bien aimé ma journée de ski, mais je dois avouer qu’en après-midi, la fatigue accumulé des 4 derniers jours m’a fait arrêter plus tôt que j’aurais aimé. Ceci dit, je vais terminer demain ce petit voyage en allant skier une autre station du Maine que bien peu de skieurs du Québec connaissent.
Une rencontre avec Geneviève Simard ne pouvait être que du bonbon: le plaisir de la suivre dans de superbes virages, couplé au bonheur des discussions en télésiège, a fait de cet avant-midi de ski au Sommet St-Sauveur une superbe occasion pour dresser un portrait de cette skieuse aux multiples qualités. Bien campée dans ses bottes et sur ses carres, tout sourire, elle a joué le jeu de l’entrevue sans décevoir. Portrait d’une athlète au coeur solide, ouvert et généreux.
Les débuts: la piqure du ski
Originaire des Laurentides, c’est dans le défunt Mont d’Ailleboust à Ste-Béatrix que Geneviève a fait ses débuts sur les planches. À ce moment, ni ses parents ni son frère jumeau ne se doutaient que ces premiers virages l’amèneraient jusqu’à Salt Lake City et Turin, portant les couleurs d’Équipe Canada! Ayant la chance de grandir dans une famille qui avait la bougeotte, tous les sports d’hiver et d’été ont fait partie de son quotidien mais la piqure du ski alpin est venue à la fin des années 80, alors que la famille possède un chalet à Val Saint-Côme: la création du club de compétition de cette station a marqué le début du parcours entre les portes de la future olympienne.
Le reste est connu des passionnés de compétition. Geneviève était l’une des meilleures athlètes de sa génération et malgré sa détermination, sa résilience et un travail plus qu’acharné, le karma de son genou gauche l’a forcée à abandonner à contre-coeur sa carrière en compétition en 2010. Mais c’était mal connaitre la grande fille de Val-Morin que de croire qu’elle s’éloignerait des pistes de ski! Lors de notre rencontre, entre deux descentes à Saint-Sauveur, elle s’exclame: « Ah que c’est l’fun le ski! »… quelqu’un doutait-il encore de son amour du sport?
La suite: sur terre et dans les airs
Alors qu’elle entreprend un cours dans le but de devenir pilote d’hélicoptère, elle continue à s’impliquer dans le monde du ski alpin: le mot « retraite » n’est pas dans le vocabulaire de Geneviève. Les hivers qui suivront son retrait de la compétition seront fort occupés. En plus de profiter du ski pour son propre plaisir, d’une saison à l’autre, elle agira en tant que mentor auprès des clubs de course, effectuera l’entrainement et la certification de futurs entraineurs, et sera même, durant une année, entraineur d’un groupe élite U16.
Cependant, entre les longues heures de sa « deuxième carrière » maintenant bien établie de pilote d’hélicoptère et toutes les occupations sur les pentes -ici et ailleurs- ainsi que dans les studios de Radio-Canada, entre autres à Sotchi, Geneviève se retrouve en quête d’un peu de calme. Celle qui a conservé de son passé de compétitrice les saines habitudes de vie et une grande capacité à gérer son stress prend la décision de ménager son corps et son esprit: mieux vaut ralentir pour ne pas perdre le plaisir!
Son travail d’analyste des épreuves de ski alpin pour la société d’état lui permet toutefois de rester « près » des pentes: elle a d’ailleurs eu l’occasion de commenter, lors d’une webdiffusion d’une épreuve de la Coupe du monde, la descente super-G de Cortina d’Ampezzo, qu’elle a remportée en 2004. « Comme si c’était hier! », a-t-elle dit, se remémorant les sensations vécues à la fois en descente et lors de son analyse commentée. Mais ne vous y méprenez pas, la skieuse rapide n’a pas besoin de « grosses » stations pour ressentir le plaisir de skier:« Contrairement à ce qu’on pense, je n’ai pas besoin d’aller dans l’Ouest pour m’amuser! Au Québec, on est choyés par notre topographie et notre climat! »
Le présent: redonner et partager
La saison 2017-2018 lui parait donc plus reposante… mais on serait fatigué à moins! Geneviève sera de retour comme analyste pour Radio-Canada lors des JO de Pyeonchang et embrasse un tout nouveau rôle, celui de porte-parole: comme bien des gens, la cause de Leucan la touche de très près. C’était donc tout naturel qu’elle accepte d’être le visage du Défi ski Leucan. Pour elle, ces occupations sont des occasions de redonner et de continuer à savourer tout ce qui touche à son sport fétiche.
Le lien qui l’unit au Défi ski Leucan est fort: alors qu’elle était entraineur, une des jeunes filles de son groupe luttait contre le cancer et s’entêtait à venir à ses entrainements… le ski était nécessaire pour l’aider à passer à travers ses traitements. Tenue au secret, Geneviève encadrait et soutenait sa jeune athlète sans réserve: « Je savais très bien que le sport était pour elle une bouée à laquelle elle devait s’accrocher! ». Nul besoin d’en rajouter: cette maladie touche tout le monde, et les cancers infantiles sont d’autant plus éprouvants qu’ils affectent un enfant et sa famille pour de nombreuses années. Mais le visage de Geneviève ne s’assombrit pas: il faut se battre, continuer à donner, et vivre de l’espoir que tout le monde porte en soi! “Si mon nom et mon image peuvent encourager les gens, en ski ou non, à donner et à s’impliquer pour l’avancement de la recherche, je serai satisfaite!”
En attendant le prochain été qui l’occupera à nouveau aux commandes d’un hélicoptère, Geneviève continue à apprécier le ski dès qu’elle en a l’occasion: il faut voir son visage s’illuminer lorsqu’elle évoque le plaisir des virages pris à bonne vitesse dans l’Algonquin à Tremblant, la sensation du vent dans le visage, l’air frais et le bonheur de sentir le corps travailler d’une courbe à l’autre dans La Griffe (Tremblant également)! Soyez à l’affut si vous skiez à Stoneham ou à Vallée-du-Parc lors du Défi ski Leucan le 17 mars prochain, vous la croiserez peut-être… l’indice pour la reconnaitre: le superbe sourire sous les lunettes et le casque blanc!
Cette station, située à une trentaine de minutes de North Conway, est assez imposante, avec son sommet à 1 238 mètres, et un dénivelé de 644 mètres. En décembre et début janvier, presque toutes les pistes étaient ouvertes. Mais suite aux redoux que nous avons connus, aujourd’hui seulement 25 des 48 pistes étaient disponibles, principalement des pistes vertes et bleues. Il y a aussi 80 acres de sous-bois, mais je ne pense pas qu’aucun était ouvert. La tempête de neige qui est annoncée pour demain pourrait changer bien des choses.
Cette station mérite son nom, car il y a de nombreuses pistes qui ne sont intéressantes que pour les skieurs aguerris. Mais il y a aussi des pistes vertes ou bleues un peu partout sur la montagne, et les skieurs moins experts auront du plaisir à y skier.
La météo était un peu compliquée aujourd’hui, alternant entre de la neige légère et un peu de soleil. Il n’y avait pas de vent et un masque n’était pas nécessaire. Les pistes étaient recouvertes d’un agréable 5cm de nouvelle neige, et avec le peu de skieurs, les conditions sont restées bonnes durant tout le temps que j’ai skié.
Le matin à l’ouverture
Cet avant-midi, plusieurs skieurs ne s’occupaient pas beaucoup des embranchements que l’on retrouve un peu partout sur cette montagne. Le résultat est que vers 11 h, la piste Bobcat était encore vraiment belle, et j’étais seul dans celle-ci quand j’ai pris ces photos. J’ai donc skié plusieurs fois cette piste. La dernière photo montre une autre piste négligée, vraiment belle en début d’après-midi.
Comme le montre ces photos, les pistes sont souvent étroites et elles serpentent dans la forêt.
Pour ceux qui commencent à skier, il y a un petit secteur avec un tapis magique. Et juste à côté, il y a une chaise qui donne accès à une très belle et large pente école. J’ai bien aimé faire une descente dans de la neige non tracée. Et pour les vraiment petits, il y a une garderie.
Photo du chalet et du gros matou qui attend les skieurs et planchistes. À la station, on retrouve plusieurs objets fabriqués avec de vieux skis ou de vieilles planches à neige.
Ceux qui ont skié à Wildcat Mountain avant 1997 vont reconnaître cette bonne vieille cabine pour 2 personnes, et pas trop grosses si possible.
Il me reste à espérer que les 20 à 30 cm de neige annoncés pour demain vont permettre la réouverture de plusieurs pistes noires. Il n’y aura alors aucune excuse pour ne pas acheter un billet de ski valide pour 2 jours et aussi pouvoir skier Wildcat Mountain et Attitash Mountain Resort.
Dans les faits, je devrais dire: trois montagnes pour le prix d’une. Le billet d’Attitash est aussi valide à Wildcat Mountain, et Attitash est une station à deux montagnes, soit Attitash et Bear Peak. J’ai rencontré aujourd’hui une skieuse d’Ottawa qui a skié Wildcat ce matin et qui skiait Attitash cet après-midi. Le dénivelé d’Attitash est de 533 mètres et celui de Bear Peak est de 442 mètres. La station offre 67 pistes (51 ouvertes aujourd’hui) et plus de 60 acres de sous-bois, qui manquent de neige actuellement. IL est relativement facile de passer d’une montagne à l’autre. Beaucoup de pistes étaient recouvertes d’une dizaine de cm de nouvelle neige, qui était entre légère et ferme. En avant-midi, c’était passablement nuageux, alors qu’en après-midi, il faisait beau soleil.
Attitash est un savant mélange de pistes bleues que la majorité des skieurs peuvent descendre, et de pistes noires et sous-bois réservés à une minorité de skieurs. Il ventait passablement aujourd’hui, mais cela a eu un impact assez limité sur les pistes, car plusieurs serpentent à travers la forêt. Les pistes les plus larges sont situées au bas de la station. Même si les chaises sont basses et en général bien protégées par les arbres, en après-midi, la chaise allant au sommet d’Attitash a été fermée à cause du vent.
Les photos suivantes donnent une bonne idée de la condition des pistes travaillées avant que la nouvelle neige tombe,
alors que ces autres pistes ont été travaillées après que la neige soit tombée.
Ces 2 photos montrent la piste sous la chaise principale de Bear Peak, et le haut de cette piste. La portion de droite a été enneigée artificiellement.
Un des parcs à neige de la station.
Tous les sous-bois de la station ne sont pas difficiles.
La station a 3 bâtiments principaux. À la montagne Attitash, il y a l’Attitash Lodge et L’Adventure Center. À la montagne Bear Peak, il y a le Bear Peak Lodge. J’y ai mangé un très bon hamburger fromage fait sur commande. J’ai apprécié le fait que l’on utilise de la vaisselle et des ustensiles lavables pour réduire la quantité de déchet.
Adventure CenterAttitash LodgeBear Peak Lodge
Il est clair que la station a beaucoup à offrir aux skieurs de tous les calibres quand toutes les pistes et sous-bois sont ouverts. Demain, je vais skier Wildcat Mountain, qui est à une vingtaine de minutes d’Attitash.
Aujourd’hui nous partons à l’aventure, ma fille Marylou et moi. Nous allons à Lac-Mégantic pour arpenter une station régionale que je n’ai jamais visitée. La Station touristique Baie-des-Sables.
La station est clairement un endroit familial, où on peut y apprendre la glisse sans crainte. Le centre de ski vous propose huit pistes en journée et quatre pistes sont éclairées en soirée. Il n’y a qu’une seule remontée, de type « T-bar », qui vous amènera au sommet. Même si le dénivelé est modeste, avec ses 90 mètres, la station vous offre tout de même un bon choix de piste. Une piste familiale très large, un parc à neige assez complet, quelques sous-bois et, d’autres pistes un peu étroites et bien plaisante à descendre.
Aujourd’hui, les conditions n’étaient pas optimales, le fond des pentes était un peu croûté. Mais par chance, il y a eu ces quelques centimètres de neige fraîche la nuit dernière, pour embellir un peu les pistes. L’achalandage, malgré une journée pédagogique, était de nul à seulement quelques personnes. Ça m’a un peu surpris étant donné qu’il n’y a pas d’autres stations à proximité.
Plusieurs points positifs à mentionner. D’abord, il y a deux chalets, pour la grosseur de la station c’est assez surprenant. Le chalet principal est de bonne dimension et offre toutes les commodités. En plus d’un point de vue magnifique sur le Lac-Mégantic.
Le second chalet, plus rustique, est situé au sommet. Il est tout de même muni d’une micro-onde et d’une grille sur le poêle à bois, pour chauffer les sandwichs. Le Ti-coin a même un siège chauffant, quelle belle attention.
Ensuite, les tarifs sont à mon point de vue imbattable. Il vous en coûtera 11$ par adulte et 9$ par enfant. La location d’un équipement complet, incluant le casque, est de seulement 14$. Ils sont présentement en plein renouvellement des équipements de location. Il en coûte presque moins cher d’aller y skier que d’aller au cinéma!
Pour terminer, l’offre d’activités est assez complète. En plus du ski, vous avez accès aux glissades sur tubes, les sentiers de raquettes et de ski de fond. Comme à côté, il est possible d’y pratiquer la pêche blanche. Ce n’est pas en lien direct avec la Station touristique Baie-des-Sables, mais je suis convaincu que les gens de la place vous dirigeront au bon endroit. De plus, la station vous propose des chalets disponibles pour la location aux pieds des pentes.
En conclusion, j’ai été agréablement surpris de ma visite. Les gens sont souriants, courtois et accueillants. La station est de petite dimension et tout de même très complète. Allez en profiter, vous y vivrais une belle expérience.
Red Mountain Resort situé à Rossland est la station la plus au sud de la Colombie Britannique à l’extrémité sud-ouest des montagnes Kootenays à environ une dizaine de kilomètres de la frontière américaine. Cet emplacement un peu écarté des autres grandes stations de la région a comme avantage d’être moins achalandé ce qui permet d’avoir de la neige fraîche beaucoup plus longtemps. La façon la plus fiable de se rendre à Rossland c’est d’atterrir à Kelowna à environ quatre heures de route ou à Cranbrook à trois heures de route. Les autres options sont l’aéroport de Trail ou de Castlegar qui ont par contre la réputation de souvent avoir les vols annulés dû aux conditions climatiques. De plus, l’aéroport de Trail n’est pas desservi par Air Canada ni par West Jet.
L’athlète Nancy Greene à fait ses débuts à Red Mountain. En 1968, Nancy avait gagné une médaille d’argent en slalom géant aux Olympiques de Grenoble. Avec la qualité des pistes, il est facile d’imaginer un jeune y prendre rapidement l’expérience requise à la compétition de ski de haut niveau. La piste Main Run, qui servait aux descentes de la coupe du monde dans les années 1960-70 est impressionnante à tous les points de vue. Selon les skieurs locaux, Red a été la station ayant fourni le plus d’athlètes à l’équipe canadienne de ski de son histoire.
Le domaine skiable compte pour plus de 4200 acres sillonnés par 110 pistes officielles et un dénivelé skiable de 890 mètres. La station reçoit en moyenne 750 cm de neige annuellement. Lors de ma visite le 30 janvier 2018, la station bénéficiait déjà d’une base de 205 centimètres, 8 cm de neige fraîche en 24h et 64 cm en une semaine. La montagne a cinq télésièges fixes. La remontée se fait moins vite pour vous laisser reposer les jambes qui se fatiguent plus vite avec des pistes et de sous-bois pleins de neige fraîche qui peuvent être tracés souvent pendant toute la journée.
Red Mountain Resort, c’est en fait quatre montages dont deux qui offrent des pistes et sous-bois sur pratiquement 360 degrés.
La montagne est très vaste avec une signalisation peu présente, la meilleur façon de la découvrir c’est de se présenter devant le chalet principal où des guides vous attendent à 9h et 12:30h pour vous faire découvrir la montage, et ce tout à fait gratuitement ! J’ai pu profiter des excellents services du guide Mike pour me faire découvrir quelques secrets du domaine skiable. Je dis bien quelques car la montagne est tellement vaste que ça prendrait plus qu’une semaine pour découvrir tous les secrets.
Le plan des pistes de Red Mountain Resort
Red mountain
Le secteur Red Mountain
Red Mountain vu de Granite Mountain
Red mountain est le secteur le plus ancien de la station qui offre du ski sur les quatre cotés de la montage. On y trouve des pistes bleu à double-noir et plusieurs sous-bois. C’est la mois haute des quatre montagnes avec une hauteur de 1591m.
Granite Mountain
C’est la plus vaste montagne de la station et la plus haute à 2048m qui offre du ski sur 340 degrés ce qui donne des nombreuses possibilités de descentes!
La piste Jumbo
Le sous-bois Beer Belly
La vue de la remontée Motherlode Chair
L’attente typique de la journée
La piste Southern Confort
Mon guide de la journée Mike dans le sous-bois Beer Belly qui est un incontournable pour les amateurs de bois très incliné et ouvert!
Grey Mountain
La vue de la remontée Grey Mountain Chair
Le sous-bois Toba Trees
La Piste Taz
Un sous-bois proche de la piste Corduroy
La piste Corduroy
Kirkup Mountain
Le plus récent secteur de la montage est uniquement accessible par catski ou par une bonne marche d’une quinzaine de minutes. Ce secteur offre trois zones de descentes avec le premier niveau intermédiaire et le deuxième et troisième de niveau avancé. Le catski est en opération tous les jours quand les conditions sont bonnes, aucune réservation n’est requise. Présentez-vous simplement à l’embarquement proche du sommet de Grey Mountain où vous pouvez payer directement au chauffeur les 10$ qu’une remontée coûte. Une expérience unique à faire absolument!
Le sommet Kirkup
La descente 2 de Kirkup
La descente 2 de Kirkup
Rino’s Run une des belle pistes faciles de la station. Il y a vraiment du ski pour tous à Red!
Le bar Rafters est l’endroit par excellence pour terminer la journée avec une bonne bière de micro brasserie de Rossland dans décor historique du chalet principal qui a originalement servi comme bâtiment des mines d’or de Red Mountain avant que la montagne ait changé de vocation pour devenir une station de ski.
La neige immaculée, la vue à couper le souffle, les pistes intactes ne demandant qu’à être dévalées… Le ski en hors-piste possède un charme unique et grisant. Ne vous laissez pas refroidir par l’équipement technique nécessaire à la pratique du sport. Si posséder le matériel adéquat est crucial avant de partir à l’aventure, il est toujours possible de faire quelques compromis. Plutôt que de vous procurer un nouvel ensemble de ski, pourquoi ne pas plutôt investir dans une paire de raquettes ? Il existe d’ailleurs plusieurs modèles conçus pour les longues expéditions alpines: petites et légères, elles s’enfilent lors de l’ascension et s’enlèvent facilement au moment de la descente. Voici quelques modèles de raquettes particulièrement intéressants pour les amateurs de hors-piste.
Extrêmement populaires, les Lightning Ascent de MSR rassemblent tous les éléments que recherchent les skieurs hors-piste dans une paire de raquettes : robustesse, légèreté et accroche hors pair. Ne pensant que 3 lb 13 onces, elles se transportent facilement, tout en vous permettant de conserver votre énergie durant les longues expéditions. Les cales de montées Ergo™ Televators dont elles sont dotées vous faciliteront grandement la tâche lors des ascensions plus raides et aideront à réduire la fatigue dans vos jambes. En outre, elles sont conçues afin d’offrir une excellente accroche sur différents types de terrain : leur cadre et leurs crampons leur permettent de mordre la glace, et il est possible d’installer facilement des rallonges de flottaison si vous vous aventurez dans la neige folle.
Depuis 1906, la marque Tubbs se spécialise dans la conception de raquettes en tous genres. Elle propose avec les Flex VRT XI un modèle conçu spécifiquement pour les sorties en montagne. Équipées du très populaire système de fermeture Boa et de fixations en mousse EVA, les Flex VRT XI sont confortables, mais surtout extrêmement faciles à enfiler. De taille moyenne et légèrement plus lourde que les Lightning Ascent, elles demeurent tout de même particulièrement pratiques pour les aventures en montagne. Côté traction, elles possèdent d’ailleurs des crampons en acier ainsi que des fixations robustes qui vous permettront de faire face à toutes les conditions.
Les raquettes Blizzard II de la marque québécoise Garneau sont un excellent choix pour les aventures dans la neige profonde. Bien plus large que les autres modèles proposés dans cette liste, leur taille est un peu moins pratique pour le transport en ski, mais parfait pour flotter sur la neige lors de l’ascension. Dotées elles aussi du système de fermeture Boa, elles sont particulièrement confortables et faciles à ajuster.
4. Rendezvous Elektra — Atlas
Mesdames, saviez-vous qu’il existe des modèles de raquettes adaptées spécifiquement à vous ? Les Rendezvous Elektra de la marque Atlas sont ainsi une bonne option pour les skieuses de hors-piste qui souhaitent rajouter une paire de raquettes à leur équipement. Faciles d’utilisation, les Rendezvous Elektra possèdent un bon système de flottaison sur la neige, mais également un crampon arrière (une petite révolution brevetée par Atlas) qui renforce la stabilité et la traction lors d’ascension.
Sans être aussi acclamée pour les aventures de hors-piste que sa grande sœur, la Lightning Ascent, la Revo Explore de MSR est tout de même une raquette tout-terrain bien pensée. Elle possède un système de traction efficace pour faire face aux zones glacées ou escarpées, ainsi qu’un tamis en plastique moulé assez résistant pour vous accompagner hors des sentiers battus. Une option également plus abordable, parfaite pour ceux qui débutent.
Que vous optiez pour des raquettes ou pour un «deuxième» équipement, il a certains éléments de matériel qu’il est inévitable de se procurer avant de se lancer dans une excursion en hors-piste. Assurez-vous de prendre toutes les précautions nécessaires pour faire face aux avalanches et pour le confort maximal, superposez les couches!
Nos hivers nous apportent notre lot de plaisir de glisse lorsque la neige tombe, mais les changements climatiques nous procurent aussi un mélange de précipitation qui pourrait en faire fuir plus d’un. Toutefois, ne désespérez pas, car après la pluie, vient le beau temps. En hiver, nous devrions plutôt dire; après la pluie vient la croûte… ou plutôt le ski de croûte! Est-ce si désagréable? Vais-je me priver de prendre l’air en bonne compagnie et de profiter de magnifiques paysages en raison de la croûte des neiges? Mais nooon! Et vous ne devriez pas non plus. Quand on a la bonne technique, on peut profiter de ce que dame nature nous offre. Voici donc mes quatre techniques de ski de croûte après quoi, vous ne pourrez plus vous empêcher de sortir vos palettes.
Normalement, je ne skie pas le samedi. Mais comme j’étais à North Conway, j’ai décidé de profiter de l’occasion pour revisiter la station de ski King Pine Purety Spring Resort, qui est située à une vingtaine de minutes en automobile. Cette station a un dénivelé de 107 mètres avec 17 pistes de jours et 10 pistes de nuit. Même si cette station n’a pas un important dénivelé, c’est une très importante station, car c’est ici que beaucoup de très jeunes enfants découvrent le plaisir de faire du ski ou de la planche. La station a la particularité d’être situé dans une magnifique forêt de majestueux pins. Le fait qu’il faisait beau soleil et chaud pour le mois de janvier, a rendu mon ski encore plus agréable.
Les pistes sont orientées du nord-est à l’ouest. Il est donc possible de suivre le soleil durant la journée.
Très bien situé au sommet de la montagne, on retrouve le chalet des patrouilleurs. De cet endroit, il est très facile et rapide pour ceux-ci de se rendre partout sur la montagne.
La station possède deux pentes écoles, que l’on peut voir sur les photos suivantes. À regarder la dernière photo, on peut avoir l’impression qu’il y a beaucoup de monde sur la montagne. C’est vrai et ce n’est pas vrai. Avant 9:30 h, il y a peu de monde, et par la suite, grâce à 3 chaises triples, l’attente n’a jamais été de plus de 5 minutes, et beaucoup moins si on utilise la ligne pour personne seule. Cette photo a été prise au bon moment, mais sur la majorité de mes photos, le nombre de skieurs sur les pistes est plus que raisonnable.
En plus des instructeurs de la station, beaucoup de parents, autant des pères que des mères, s’impliquent pour montrer à leurs jeunes enfants comment skier. J’ai eu le plaisir de monter dans une chaise avec ce père et sa jeune fille de 4 ans. Ce n’était que la deuxième fois de sa vie que celle-ci embarquait dans une chaise. Il n’y a eu aucun problème. J’ai offert de faire une photo de cette future skieuse pour immortaliser ses débuts dans ce beau sport. Le père n’aura aucun problème pour aller voir cet article avec la photo, car il peut parler et lire le français.
Je trouve que de skier dans une forêt de pins a un effet relaxant. C’était encore plus vrai le matin, car avant 10 h, il y avait bien peu de skieurs. Les enfants aiment dormir et n’arriver que pour le début de leur cours de ski.
On retrouve à la station des pistes très faciles,
mais aussi des pistes qui sont vraiment des pistes noires.
Quand j’ai terminé mon ski vers 12 h 30, la température était de +7 C. La neige était devenue légèrement collante, mais pas assez pour faire plus que ralentir un peu les skieurs. En fin d’après-midi, il est cependant possible que cela fût devenu du ski de printemps.
Venir skier à King Pine a été une bonne décision, car les pistes étaient en très bonnes conditions grâce à un système d’enneigement artificiel très efficace. De plus, l’attente aux chaises a varié de nulle à très raisonnable. Le soleil a été un bonus très apprécié. Ceci termine mon petit voyage au New Hampshire. En planifiant mon voyage, je n’ai parcouru que 780 km aller-retour. Quand la météo collaborera, j’ai bien l’intention de revenir skier au New Hampshire.
Certains trouveraient ridicule de prendre l’avion l’hiver pour aller là où il abonde plus de neige que chez soi. Nous, c’est l’ouest qui nous a appelé, plus précisément les rocheuses dans le coin de Revelstoke et Golden en Colombie-Britannique. Première journée de glisse prévue; Revelstoke mountain resort. Ce centre est situé sur le Mont-Mackenzie (2.456M) Il fait face au Mont-Revelstoke qui est en zone protégée. L’ouverture de la station est à 8 :30 et nous ne sommes logés qu’à une quinzaine de minutes. Une fois arrivés, on voit à peine plus haut que 500m tellement c’est nuageux. On passe au guichet pour l’accès journalier, on embarque dans la gondole. Veuillez maintenant ajuster le contrôle vertical et horizontal de votre écran.
Gondole Revlstoke A-1Télésiège Revelstoke A-2
Au-dessus des nuages et de la cime des arbres, le soleil brille et donne un aspect printanier à tout ce climat hivernal. Il faut quand même mentionner que le mercure indiquait un beau -2 degrés, bref c’est la providence pour votre chroniqueur et son ami.
Première descente, on s’est dirigés sur la face ouest qui malheureusement était un peu trop dure à mon goût, la surface était aussi très grumeleuse. Il fallait l’essayer, cependant nous n’y sommes pas retournés. Un peu plus bas, il a tout de même été intéressant de faire de belles prises de carres sur du beau corduroy offrant une pente d’environ 30 degrés.
Revelstoke en haut B-2Revelstoke Jules en haut B-2
Avec le beau soleil et l’altitude pourquoi redescendre sous les nuages? Nous avons repris la remontée <The Stoke> pour ensuite descendre la piste <Critical Path> qui a bien plue à mon ami par son inclinaison et sa surface, idéale pour une prise de carre plus agressive. Moi, ce sont les surfaces non-travaillées qui m’attirent, mais j’aime tout de même faire du grand G. Nous avons atterri plus bas pour reprendre <The Stoke>; il faut dire que c’est l’unique remontée qui nous mène près du sommet. Par la suite, nous avons vu que des gens montaient plus haut en bottes, les skis sur le dos, un peu comme le propose l’accès au secteur Liguori au Massif de Charlevoix. Pas la peine de mettre les peaux d’ascensions car l’inclinaison, 35 degrés nous aurait poussés à faire beaucoup de conversions (Montée en zig-zag). Après une monté d’environ 35 minutes, la vue sur l’arrière-pays est époustouflant; on voit les sommets avoisinants et tout ce paysage de montagnes inspire le respect: <on n’est pas grand-chose!> Sous nos yeux une cuve propose différents dénivelés oscillants entre 35 & 40 degrés. C’est le <North-Bowl>.
Ce secteur est dynamité en avant-midi et n’est accessible qu’à partir de 12:00 (midi) la neige y est un peu plus compacte mais à mon avis, c’est toujours plus intéressant que le damé. Nous sommes descendus à tour de rôle dans la <Powder assault> en s’attendant au 300-400m environ. Magie, émerveillement et bonheur! J’avais tellement hâte de sentir cette sensation dans les jambes, c’est du sport! Heureusement je m’étais bien préparé. Il s’en est suivi dune série de 3 cuves toutes aussi surprenantes les unes que les autres. On arrive dans un entonnoir laissant place à une végétation de conifères, les <Beauty Glades>, l’odeur de la crème solaire se mêle à celle des pins enneigés et propose un caractère olfactif très vacancier dans les sous-bois. J’hallucine en kaléidoscope tellement tout ça est bon.
Une piste un peu <Cat-walk>, la <Big-Woody>, nous mena au télésiège <The Ripper>. Une station de cette taille demande constamment à consulter la carte des pistes car c’est tellement grand qu’afin de maximiser sa journée, des choix s’imposent.
Gracieuseté du site web de Revelstoke Mountain Resort
Nous descendîmes par la piste <Downtowner> afin d’aller dîner au chalet <Mackenzie Outpost>. Tout le monde est souriant et se saluent avec le même air de plénitude, similaire à celui qu’on arbore après du bon sex. On voit même quelques bronzages de ratons, synonyme de belles journées passés sur les pentes. On avait bien fait d’apporter la crème solaire. Allez hop! On chausse les skis et on y retourne. Nous avons fait quand même 4 descentes en après-midi, la dernière au détriment de mon camarade de glisse. –Julien, c’est inscrit risque d’avalanche, je ne suis pas sûre que c’est une bonne idée… -Il n’y a pas d’interdiction et le sous-bois est très invitant! Une pente de 35 degrés entre de grands pins nous saluant au passage. Par contre, mon ami a eu raison, j’ai senti le danger. Il n’y a pas eu de gèle donc la surface n’a jamais vraiment collé au sol. Le phénomène observé cette année est qu’il fait souvent plus chaud en bas et en haut donc, la partie centre n’est pas supportée par la partie du bas et pas attachée à celle du haut, vous voyez un peu le tableau?
Bref, il n’y a pas eu de casse mais c’est important de toujours garder en tête que c’est un risque. C’est souvent lorsqu’on lève la garde qu’un incident arrive, n’oublions pas aussi qu’en fin de journée, la fatigue s’installe peu à peu, les réflexes sont moins afutés. Les remontées ont fermées une à une , nous forçant à retourner au pied de la montagne. Aucun regret, la journée a été magnifique et mémorable. Rendez-vous au bar pour savourer une bonne IPA typique de la côte-ouest émanant des arômes de conifères poivrés et de pamplemousse; La <Nasty-Habit IPA> de la brasserie du coin; <Mt Begbie Brewerie>. Quel bonheur, cette sensation légère tout en savourant un bon nectar aux saveurs d’agrumes et de pins…
Nous sommes sortis plus tard sur la rue principale, cette ville transpire le bonheur et la bonne forme. La culture du ski et du sport de glisse y est omniprésente. On reconnait certains visages croisés dans la montagne, on échange des sourires de satisfactions. Nous avons rencontré beaucoup de francophones du Québec, certains habitants même le coin depuis quelques années. Toujours drôle de commencer une conversation en anglais, reconnaître l’accent et la poursuivre dans notre langue d’origine.
Ah Revy! Tes courbes, ton dénivelé, ta neige et tes sourires. Je l’sais que t’es loin mais quand même on pourrait se revoir! On s’appelle bientôt?