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    Mont-Blanc, il en reste encore… 27 mars 2021

    Les derniers souffles…

    Malgré des soupirs inquiétants, le patient neigeux n’est pas encore mort. En fait, il a encore beaucoup de vigueur. En effet, aujourd’hui le ski est absolument délectable. La texture de la neige est juste assez humide et granuleuse pour être qualifiée de printanière, sans toutefois devenir détrempée et lourde. Nous skions donc dans des conditions de mars idéales. Quelques plaques dures parsèment ici et là les pistes, mais dans l’ensemble c’est rien de moins qu’une journée de Spring Fest parfaite. Toutefois, en tant que festival on a vu plus festif et excitant; nous sommes tout juste une poignée d’irréductibles à honorer les pistes. Elles ne sont pas toutes ouvertes, mais celles qui le sont permettent à tous les calibres de skieurs de jouir des derniers moments d’une saison spéciale. Les nuages demeurent bien campés juste au-dessus de nos têtes et je me surprends à rêver de soleil…

    Un bouillard matinal qui s’installe pour toute la journée.
    Oui, la fonte des neiges bouscule mes espoirs printaniers.
    Côté achalandage, b’en, y’a rien là!
    Les mares d’eau s’élargissent et se multiplient.

    Qui veut skier quand on peut aller à bicyclette?

    Moi! Et quelques autres insoumis de type « skieur libre sur la montagne » (aucun complot ici!). Depuis deux semaines déjà, j’anticipe la fin accélérée de la saison de glisse. Ma nostalgie est à son comble ce matin; tout au long de la route, même au nord de St-Jérôme, la neige au sol est aussi rare qu’un vaccin anti-COVID-19 en janvier dernier. Ceux et celles qui sont sur les pistes ont le coeur en demi-teinte de joie mêlée à de la tristesse. Le temps est aux skis larges, l’esprit à l’éternité. L’affûtage devient facultatif. Penser accrocher ses skis pour de bon est pour nous aussi douloureux que de se revoir en novembre dernier, alors que la neige paresseuse refusait de quitter les limbes d’un automne qui s’annonçait sans fin. M’imaginer commettre le sacrilège d’enfourcher ma bicyclette me torture autant que l’inquisiteur au chevet d’un supplicié hérétique. Ma foi en la neige éternelle a certes ses limites, mais je refuse de reconnaître la fin de l’hiver. Pour quelque temps, en tout cas. En fait, mon espérance de skier après Pâques rétrécit au même rythme que la fonte accélérée des derniers jours.

    Le stationnement n’est même plus boueux. On y trouve à peine quelques petites flaques pas même amusantes pour les enfants!
    Pas de danger de se tromper de direction : en dehors des pistes, la verdure (brune) domine.
    Il y a à peine quelques mois, ces tuyaux amenaient l’eau vers le haut. Maintenant, ils dorment et lui permettent de retourner dans son lit.
    Joe se gâte en enfilant de beaux arcs en télémark sur une base crémeuse. Dans les remontées, on évite de parler de la fin de la saison; on est trop orgueilleux pour pleurer l’un devant l’autre!

    Et si cette saison était à refaire…

    On ne peut pas revenir en arrière. De toute façon, ce n’est pas encore fini. Cependant, ça achève résolument. Alors, s’il fallait retourner en novembre dernier? Il ne faudrait rien changer. Point final! Du port du masque, auquel la très vaste majorité des skieurs ont fidèlement adhéré, à la vente de passes de saison, cette saison est un succès qui a fait mentir les mauvaises langues et les pessimistes. Entre la volonté inébranlable des skieurs de dévaler les pentes et le désir de rester ouvert des propriétaires de stations, la collaboration a été totale. C’est main dans la main qu’usagers et opérateurs mènent cette saison à une ligne d’arrivée qui s’est jouée des risques de fermeture précoce. Mars 2020 ne s’est pas répété! Suivez la progression des fermetures des stations sur Zone.Ski et ne proclamez pas le chant du cygne comme ayant été entendu. Pas encore!

    À la cantine, personne. Pourtant, ça sent bon.
    Pour plusieurs stations, la saison se prolongera jusqu’au week-end prochain. D’autres, iront plus loin encore.
    Quand les bases deviennent grises et que le noir disparaît, c’est que la neige granuleuse fait son oeuvre abrasive.
    Par moments, le brouillard se lève. On voit alors… les nuages!

    Mont Sainte-Anne, avec de la crème svp, 22 mars 2021

    Comme mentionné dans une autre chronique zone.ski : le printemps appartient à ceux qui ne se lèvent pas tôt. À notre arrivée vers 10 h 30 au Mont Sainte-Anne, le stationnement est tout de même étonnamment au trois quart plein en ce lundi de printemps. Peut-être faites-vous partie des travailleurs ayant des congés à écouler avant le 30 mars ou le 30 avril ? J’en suis. Et je n’étais pas la seule aujourd’hui. Toutes les générations étaient présentes en cette journée « ensoleillée-douze-degrés » promise depuis plusieurs jours déjà. On souhaitait que la prévision tienne le coup… et elle a tenu le coup !

    Dès la première descente, la neige est en crème, les bosses molles sont bien formées et le fond est ramolli. Aujourd’hui, ce sera une journée 100 % sud. Le soleil est trop bon et la neige trop belle. Les conditions plus hivernales au versant nord ne nous interpellent pas du tout…

    Le soleil est plongeant sur l’Express et sous le télésiège, la neige est généreuse.

    L’Express.

    Notre décision est définitive : on reste au sud. On se dirige vers la traverse pour aller aux télécabines, rouvertes depuis plusieurs jours déjà, si vous ne le saviez pas… On croise le bas du pitch de la Beaupré, wow, prometteur ! C’est notre prochaine destination !

    Le pitch de La Beaupré, blanc immaculé.

    Puis, on s’arrête pour observer La Bête. Souvent, c’est une belle piste à faire au début du printemps, mais pas cette fois-ci.

    La Bête

    En montant dans les télécabines, des courageux descendent La Gondoleuse. Bonne méthode pour s’assurer de devoir changer ses skis pour la prochaine saison 😉 !

    La Gondoleuse sous les télécabines.

    La Beaupré et Le Gros Vallon sont encore en superbe condition. Bien enneigées, elles tiennent le coup et ne laissent paraître aucune roche sous… la crème.

    Gros Vallon.
    Gros Vallon. À gauche, le fameux pitch.

    Certains, en descendant le Gros Vallon, se laisseront peut-être tenter par la Belle. Un sous-bois intermédiaire qui n’a plus beaucoup de neige, mais assez pour faire une petite descente à une vitesse qui vous laissera anticiper les pièges.

    La Belle. Tout doucement, elle pourrait vous plaire.

    Pause dîner avec une des plus belles vues au Québec, près du chalet de la Crète abandonné. Malgré les panneaux d’avertissement, plusieurs se laissent tenter par la terrasse facilement accessible. Tenez-vous le pour dit, un patrouilleur fait régulièrement une petite visite et demande aux skieurs de partir.

    Chalet abandonné de la Crête, dont sa trèèèèès invitante terrasse.
    Vue sur l’Ile d’Orléans, le fleuve et Québec au loin. Et plusieurs skis esseulés !

    Pour éviter cet embarras, optez pour le chalet du sommet et ses tables de pique-nique. Cependant, la vue de la terrasse n’a rien à voir avec celle de la Crête…

    Chalet du sommet.

    La journée se terminera en descendant la Crête et la Beauregard. Plus exposée au chaud soleil du midi, le haut de la Crête souffre un peu plus. Mais la suite est encore en bon état.

    La Crête.

    La neige fond rapidement et le Mont Ste-Anne fermant le 11 avril, tel qu’annoncé sur le site, les journées de printemps s’écoulent vitesse grand V ! Et déjà aujourd’hui, la station pourrait presque tenir un « ski splash » à la base de la montagne.

    Quelques centimètres d’eau…

    Mais, entre vous et moi, la crème de la crème, c’est de pratiquer deux activités d’une saison différente durant la même journée. Pour nous, c’est de se rendre au Mont Ste-Anne en moto, les skis bien attachés. Juste une vie à vivre ! 🙂

    Se rendre en ski à moto. Une vraie journée de ski de printemps !

    Mont Sutton, Roi du printemps, 21 mars 2021

    Toujours plein de neige
    C’est toujours évident au printemps, quelles stations sont un peu plus choyées avec la neige naturelle que d’autres. Peu importe la qualité de la saison, on peut compter sur le Mont Sutton pour offrir du beau ski en fin mars et avril. Pourquoi ? Premièrement, il neige amplement au Mont Sutton pendant l’hiver. Même les saisons où il y a moins de neige, il y a toujours beaucoup de neige à Sutton. Deuxièmement, la grande majorité des pistes à Sutton ont une orientation nord. Bien sûr, cela veut dire qu’on ne skie jamais avec le soleil en face. Cependant, et plus important encore, la neige fond beaucoup plus lentement ici ! Il y a une raison pourquoi les pionniers du ski ont toujours commencé à développer les pistes de ski sur les versants nord des montagnes – la qualité de neige est beaucoup plus constante et plus agréable à skier. C’était le cas aujourd’hui au Mont Sutton. Les descentes du matin à l’après-midi ont été superbes. 

    Couverture toujours complète sur les pistes à neige naturelle – Escapade et Iroquois.
    Escapade

    Neuf remontées bien remplies
    Les températures ont plongé en dessous de zéro pendant la nuit hier, donnant la chance de bien travailler les pistes comme la Miracle et l’Alleghanys. Toutefois, il n’a pas fallu attendre longtemps de pouvoir skier l’entièreté du domaine skiable. Vers 10h, la neige s’est ramollie à travers la montagne. La couverture de neige est encore complète partout. On ne pouvait pas vraiment se tromper aujourd’hui. Chaque piste est bien couverte de neige et offrait une belle surface printanière. Le travail des fameuses machines Tucker dans les sous-bois de Sutton garantit que la neige dure le plus longtemps possible avant de finalement succomber au soleil. Mon secteur préféré demeure celui de la chaise 5. C’est un peu le télésiège oublié du Mont Sutton et il offre un bon dénivelé avec un grand choix de pistes sans l’achalandage de son voisin – la chaise 4. Parlant d’achalandage, l’attente était significative partout, surtout aux chaises 2 et 4. Heureusement, toutes les remontées étaient ouvertes. J’ai beaucoup apprécié la chaise 4 ouest qui m’a permis de faire plusieurs descentes abruptes sans trop d’attente. 

    Miracle
    Intrépide
    Alpine
    La chaise 4 ouest – belle alternative pour éviter les foules.
    Sous-bois Poma

    Trop tôt pour dire que c’est fini
    Aura-on une autre fin de semaine avec les pistes à neige naturelle au Mont Sutton ? C’est difficile à dire. La neige est toujours épaisse à travers la montagne. Toutefois, survivre une semaine avec des températures au-dessus de 10 degrés sera difficile. Le temps nous le dira. Bravo à ceux qui en ont profité en fin de semaine, parce qu’on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve ! Cela étant dit, des tempêtes de neige en avril ce n’est pas hors du commun, surtout à Sutton! 

    BBQ au sommet des chaises 4 et 5

    Massif de Charlevoix, La Grand-Messe du printemps, 20 mars 2021

    L’avenir appartient à ceux qui (ne) se lèvent (pas) tôt

    Le ski de printemps est arrivé mesdames et messieurs! Plusieurs en ont probablement déjà profité ou même lu des chroniques sur le sujet, mais il s’agit de ma première chronique de ski de printemps et j’en suis plutôt très excité! En effet, cette année, le ski de printemps est arrivé plutôt tard si je me fie à mes chroniques de printemps des années précédentes, mais à voir la quantité de neige restante surtout dans la région de Québec, je courrais en profiter si j’étais vous!

    Il n’en est pas moins que les prochains jours seront de magnifiques journées pour profiter des rayons de soleil, de conditions de neige (encore) incroyables selon moi, mais attention car celles-ci sont changeantes, très, très rapidement. Certains disent même que les journées de printemps se déroulent en deux temps.

    Avoir « La Combe » à soit tout seul le matin, ça n’a pas de prix.

    Le fond des pistes était plutôt dur en début de journée, même glacé je dirais par endroit, mais vers 11:00 c’est à ce moment que le soleil a chassé les nuages et est venu ramollir la base des pistes pour mon plus grand bonheur. Attention cependant, les pistes dont les arbres cachent les bordures peuvent donner de drôles de surprises (slush et glace) comme j’en ai malheureusement été la victime d’ailleurs.

    Où touver le meilleur ski?

    Le Massif est une montagne tellement vaste, qui peut se vanter d’avoir le plus haut dénivelé skiable à l’Est des Rocheuses, et avec ses 53 pistes, il peut parfois être un casse-tête de tenter de planifier sa journée en fonction de la météo, des conditions et de l’achalandage sur la montagne. Laissez-moi vous sauver quelques maux de têtes si vous planifiez venir à la montagne prochainement.

    La Desjardins offre tout de même une superbe vue sur l’île aux Coudres en se rendant au Camp Boule

    On peut commencer sa journée sur le versant principal, en dessous de la télécabine, car c’est là qu’on y retrouvera les pistes les mieux travaillées en début de journée. Attention cependant, à notre arrivée ce matin à 9:30, le trafic était assez dense et il fallait se faufiler pour pouvoir faire ses virages. Deux descentes plus tard et toute la foule s’était dispersée. Je ne recommande pas le Camp Boule en début de journée, étant un des secteurs les plus ventés de la montagne, le fond y était dur comme du béton. D’autant plus que l’ouverture progressive des pistes ne nous permettait que de skier la Bouchard, la Simard et la Desjardins. On fait le tour assez rapidement. Définitivement, pour les amoureux de neige printanière, on retrouvait la meilleure slush au Maillard. Par contre, les pistes les plus exposées au soleil comme la 42 et la Charlevoix n’avaient pas bonne mine, raison pour laquelle d’ailleurs la Charlevoix est demeurée fermée toute la journée.

    La 42 est malheureusement hors fonction pour la fin de la saison

    Au final, nous nous sommes retrouvés à skier en grande majorité le Maillard, d’autant plus que l’attente au télésiège y était à peu près nulle, et avons terminé notre journée au Camp Boule alors les pistes comme la Tremblay, la Fortin et la Dominique Maltais ont été ouvertes en début d’après-midi. Quel soulagement car la journée n’a commencé qu’avec 16 pistes sur 53, pour terminer avec 43 pistes au grand total.

    Des bosses, une vue, encore des bosses, encore une vue.
    Un aussi beau ciel sans aucun nuage est un cadeau des dieux
    La Fénomène, habituellement très bien enneigée, présentait quelques endroits à découvert.
    Il fallait se faufiler à la fin de la 42 pour viser les plaques de neige. Ça rajoute un peu de piquant!

    Quelques conseils de ski de printemps

    Le ski de printemps est, pour certain, le plus beau temps de la saison et avec raison ; températures plus chaudes, soleil habituellement très présent et qui se couche plus tard permettant d’allonger les heures de fermetures des stations, terrains skiables habituellement ouverts en totalité ou presque et est-ce que j’ai mentionné, températures plus chaudes? Ces facteurs font que la neige change énormément pendant la journée et il est important d’adapter son ski en conséquence. Je dis son ski pour la technique, mais adapter ses skis est tout aussi important. Laissez-moi préciser.

    Je commence habituellement la journée avec des skis de pistes, plutôt de « carving », car la couche de neige a tendance à geler pendant la nuit avant que le soleil ne fasse son oeuvre. Vers l’heure du midi, quand le soleil est à son zénith et que la neige change de texture, je sors les skis de poudreuse, plus larges et avec habituellement une cambrure plus relevée et progressive aux extrémités. Cela aide énormément pour mieux absorber et skier les textures de neige changeantes, surtout les accumulations de neige de printemps. En fin de journée comme ça, c’est pas le moment de se tordre un genou, même si la saison tire à sa fin.

    Soyez créatif dans vos tenues. Il fait chaud après tout, on peut sortir son plus beau (ou son plus laid) parka et pourquoi pas skier avec ses lunettes soleil. Le froid de l’hiver est derrière nous et on le vent chaud est une thérapie incroyable contre le blues de l’hiver.

    Quoi faire d’autre au Massif?

    Si vous êtes dans le coin et voulez profiter pleinement de votre expérience, il y a beaucoup d’animation au pied de la montagne avec de la musique, comptoir à tire sur neige, bar extérieur et bien plus. La particularité du Massif étant qu’on se stationne en haut de la montagne permet d’avoir de l’animation au sommet également, mais c’est vraiment à la base de la montagne qu’on peut avoir son meilleur après-ski et la température la plus chaude sur la montagne, car l’altitude y est pour beaucoup au Massif.

    Si vous en avez le temps, la descente de luge est vraiment une expérience incroyable que je vous recommande, surtout avec le beau temps. Vous aurez beaucoup plus de temps pour admirer la vue.

    Une nouvelle phase d’investissements au Mont SUTTON

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    Le Mont SUTTON annonce une deuxième phase importante d’investissements afin de diversifier et développer l’offre d’activités sur quatre saisons, consolider et améliorer le produit ski. 

    À terme, ce seront plus de 10 M$ investis dans les efforts d’amélioration et de développement de la station entrepris depuis l’achat par les nouveaux propriétaires en 2016. L’amorce de ces nouveaux investissements est accélérée grâce à l’attribution d’une aide financière du gouvernement du Québec de près de 1,8 M$. 

    Cette aide permettra de nouveaux investissements de 5 M$ d’ici 2023 selon le plan stratégique de développement, s’ajoutant aux 5 M$ déjà investis. L’ensemble des projets permettra au Mont SUTTON d’enrichir et d’augmenter l’offre par de nouvelles activités de plein air distinctives ainsi que d’aménager, améliorer et mettre à niveau certaines infrastructures de plein air et équipements existants. 

    Accroître l’offre touristique et stimuler l’économie

    L’annonce de l’aide gouvernementale a été faite aujourd’hui par la ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, la ministre déléguée à l’Éducation, ministre responsable de la Condition féminine et députée de Brome-Missisquoi, Mme Isabelle Charest, et le président de Tourisme Cantons-de-l’Est, M. Benoit Sirard.

    « Le Mont SUTTON est un attrait majeur, non seulement pour la région, mais pour tout le Québec. En développant une expérience d’exception sur quatre saisons pour les visiteurs, le Mont SUTTON accroît davantage son attractivité et maximise les retombées économiques au bénéfice de ce pôle récréotouristique majeur. Nous continuerons de soutenir les projets qui s’inscrivent dans une perspective de développement responsable et durable du tourisme au Québec. » Caroline Proulx, ministre du Tourisme

    Les montants annoncés par le gouvernement et les investissements au Mont SUTTON viendront accroître la notoriété de la montagne, rehausser l’offre touristique dans la région, assurer l’attractivité de la région de Sutton et par le fait même stimuler l’économie régionale. 

    Par ailleurs, en plus de 14 emplois créés au cours des dernières années, ces investissements consolideront ces derniers et permettront la création de 20 nouveaux emplois à la montagne tout en assurant des retombées pour la région.

    « Le Mont SUTTON a un rôle très important dans la région, évidement pour l’offre touristique, mais également pour son développement économique. Sa présence bénéficie aux commerces, à l’agrotourisme et à nos producteurs. » Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation, ministre responsable de la Condition féminine et députée de Brome-Missisquoi

    Nouvelle activité : Tyrolienne double, plus longue de la région

    Figures de proue de cette deuxième phase d’investissements au Mont SUTTON, sont sans contredit les nouvelles tyroliennes. Dès cet été, les fervents de sensations fortes seront servis à souhait avec la première tyrolienne double, dont la première section d’une longueur de 1 km, sera unique et deviendra la plus longue dans la magnifique région des Cantons-de-l’Est et parmi les plus longues au Québec. Le premier parcours prendra son envol du haut du télésiège principal et donnera lieu à des vues imprenables sur la région de Sutton et la vallée pour ensuite traverser la riche canopée de la montagne et survoler les pistes du haut des airs. Faisant vivre de nouvelles sensations fortes et complétant la descente, une deuxième section de tyrolienne longue de près de 400 m, trouvera sa destination non loin du chalet principal au pied de la montagne. Ce seront donc pratiquement 1400 m de parcours de tyrolienne offerts dès cette année au Mont SUTTON.

    Première nord-américaine : tyrolienne à virages dans les bois

    En développement pour accroître l’offre de tyrolienne au Mont SUTTON et qui sera rien de moins qu’une première nord-américaine, une tyrolienne à virages verra le jour dans un avenir rapproché. Tout à fait ancrée dans l’ADN de la station, elle saura plaire aux amateurs de tyrolienne par son unicité et par son parcours en nature qui sillonnera, à vive allure, à travers les sous-bois.

    Amélioration, aménagement et modernisation en continu

    Le plan stratégique de développement entrepris depuis 2016 se poursuit. Depuis cette date et lors de la phase 1 d’investissements, la station a procédé à l’amélioration des capacités du système d’enneigement (pompes, tuyauterie, nouveaux canons à neige) et à l’acquisition de nouvelles dameuses, à l’aménagement de pistes de vélo de montagne en partenariat avec Plein air Sutton/MTB, à l’aménagement d’une aire de repos et de restauration pour la période estivale, et bien plus. Cette nouvelle phase d’investissements servira, en plus de développer l’offre, à aménager et réaliser des améliorations de pistes de ski et de vélo de montagne. Également, les projets visent l’aménagement de sentiers ludiques et d’hébertisme, culminant avec un belvédère signature. Celui-ci offrira aux visiteurs des points de vue exceptionnels sur la superbe région de Sutton. Le tout, afin de mettre en valeur l’environnement, les points de vue et paysages uniques et créer une expérience plus captivante et stimulante en montagne. Une expérience remplie de moments « Purement SUTTON ».

    Enfin, l’ajout d’un système d’accès RFID permettra l’accès direct aux remontées mécaniques. Cette technologie innovante de plus en plus utilisée par les stations de ski rehausse l’expérience client en permettant l’achat en ligne de tous les produits d’accès et en réduisant par le fait même l’attente à la billetterie. Cette technologie favorisera donc un accès plus aisé et rapide à la montagne pour les utilisateurs.

    « Nous franchissons une nouvelle étape importante de notre plan stratégique de développement avec l’aboutissement de ces projets. En devenant une destination quatre saisons de premier plan au Québec, nous assurerons la pérennité de la station et nous participerons encore davantage à l’économie régionale. Ce qui, année durant, favorisera la synergie entre les attraits, le village et la montagne. On y gagne tous! » Jean-Michel Ryan, Président directeur général du Mont SUTTON

    Ces nouveaux projets collent complètement aux valeurs du Mont SUTTON qui souhaite offrir un environnement et des expériences où le dépassement de soi à travers une nature mirifique est au cœur des priorités! De plus, les apports des investissements en question confirment la position du Mont SUTTON en tant que destination plein air quatre saisons incontournable des Cantons-de-l’Est, du Québec et du l’Est de l’Amérique du Nord. 

    Faits saillants :

    Le projet Phase 2 :installer une tyrolienne double en ligne droite de près de 1 kilomètre de longueur, une tyrolienne de retour de 400 mètres, totalisant près de 1400 mètres de parcours et une tyrolienne à virages à travers les sous-bois ;aménager et améliorer de nouvelles pistes de vélo de montagne; améliorer des secteurs du domaine skiable; aménager des sentiers ludiques et d’hébertisme;aménager un belvédère signature et des plateformes de repos et d’observation;améliorer le système d’enneigement et d’entretien de piste; installer un système de billetterie et d’accès direct aux remontées mécaniques par technologie RFID;accueillir de nouvelles sculptures sur la montagne. 

    Le Mont SUTTON est une station de ski majeure du Québec située dans les Cantons-de-l’Est, reconnue dans tout l’Est de l’Amérique du Nord pour son concept de sous-bois unique toute catégorie et ses nombreuses jonctions où il est possible de créer son propre parcours, à chaque descente. Le Mont SUTTON se distingue aussi par son ambiance authentique, sa nature omniprésente, ses conditions de neige exceptionnelles, ses sentiers de vélo de montagne distinctifs, son camping rustique au sommet, son musée en plein air et bientôt ses tyroliennes!

    Massif de Charlevoix, une oeuvre d’art, 18 mars 2021

    À l’aube du printemps, on redevient tous un peu plus jeune. L’énergie est soudainement débordante. Notre désir de prendre l’air s’intensifie dès qu’un rayon de soleil éclairci l’horizon. C’est exactement le genre de sensation qu’on recherche pour profiter du Massif de Charlevoix.

    La Gagnon

    Coup de foudre instantané

    Au premier regard, le charme des pistes avec la vue plongeante sur le fleuve a tout pour séduire. Les palpitations du cœur ne mentent pas. Peu importe l’éclairage du moment, les papillons s’envolent à l’intérieur. Les mille et un cieux se dévoilant sous nos yeux divertissent énormément. C’est un peu comme aller dans un musée pour y apprécier une toile.

    Vue sur l’Île aux coudres
    La Richard
    Vers le haut, c’est beau aussi
    L’Anguille

    La durée des descentes est incomparable

    On entend souvent dire : « À ce prix, je vais aller dans l’ouest ». Vrai, le plus haut dénivelé à l’est des rocheuses vient avec un certain coût (100$ pour un adulte, 48$ ou 70$ pour un enfant). Par contre, cette peinture digne d’un artiste de renommée internationale est dans notre cour arrière. Prendre l’avion pour faire du ski demande du temps et beaucoup plus d’argent. Aucune autre station que le Massif offre ce plaisir de dévaler encore et encore, sans arriver immédiatement en bas. À moins d’être une personne très en forme, faire du haut en bas sans pause, à répétition, est presque impossible.

    Le bas de La Combe
    La Pointue

    C’est probablement l’une des seules stations au Québec où attendre quelques minutes supplémentaires, question d’avoir une petite pause déguisée, ne nous dérange pas.

    On le sait tous, les enfants aiment être actifs et occupés. En enchaînant plusieurs longues descentes, ils sont rassasiés à souhait.

    Les plus jeunes s’amusent

    Le cadeau qu’on mérite

    S’offrir une journée au Massif est un incontournable annuel, particulièrement au printemps. L’immensité du domaine skiable est sans équivoque. La neige devenant collante et plus molle n’est pas moins physique qu’une journée de poudreuse en hiver, au contraire. On peut davantage s’attaquer à une pente diamant noire sans craindre de prendre trop de vitesse. Il vaut mieux s’attendre à travailler la patate.

    Une piste classée diamant noire au printemps? Facile facile.

    Après 7 ou 8 descentes, pendant que le corps donne tout ce qu’il peut pour continuer, notre mental se libère. On ne pense à rien d’autre sauf skier… ou profiter un peu de l’œuvre qui se crée devant nos yeux.

    Un autre ciel différent !

    Mont Tremblant – Verres fumés et ski de printemps, 17 mars 2021

    Sortez vos lunettes fumées et votre crème solaire, le ski de printemps est arrivé, même au nord de Montréal! Les températures froides des derniers jours ont enfin laissé place à une météo plus clémente et les conditions qui viennent avec ce genre de météo: une neige qui ramollit là où le soleil frappe le plus.

    Une journée en deux temps

    Les nuits froides des derniers jours sont cependant bien passé proche de nous faire garder les conditions en mode hivernal: en effet, ce n’est qu’en après-midi, tard même, vers 14h que la neige s’est ramollie et seulement sur certaines pistes plus exposées au soleil que d’autres. La base a définitivement absorbé le froid des derniers jours et des nuits sous les -20 et ça s’est fait sentir en piste. Les conditions étaient de neige damée compactée par le froid dans la vaste majorité des pistes en matinée et les pistes damées étaient le terrain de prédilection, de surcroit avec des skis de GS pour agrémenter le tout. Ici, la McCulloch qui s’est évidemment fait carver de largeur en largeur:

    Les pistes du haut du versant sud étaient en excellentes conditions: pas trop de neige lousse, ni de base durcie ou compactée par le froid, elles offraient une excellente adhérence pour un carving des plus agressifs. Ici, la Érik Guay:

    Délaissant la politique aujourd’hui, mon ami Frédéric était présent pour profiter de ces conditions de neige idéales, ici dans la Taschereau:

    Seul bémol de cette section de la montagne, la piste Kandahar était en balles de golf, voire même balles de tennis. Nous l’avons évidemment fait qu’une fois, les autres pistes offrant nettement de meilleures conditions:

    L’achalandage et le panneau du haut de la montagne pour s’y retrouver.

    L’achalandage variait de modéré à élevé aujourd’hui. Beaucoup de skieurs s’étaient déplacés pour profiter de cette météo clémente, en raison aussi de la présence de nombreux ontariens, en semaine de relâche:

    Le deuxième temps: les conditions printanières en après-midi

    Comme je le disais, ce n’est que vers 13h30-14h00 que les conditions ont véritablement changé vers une surface ramollie digne de cette température qui a atteint plus de 10 degrés à la base de la montagne. Les premières pistes à changer de texture ont été celles situées du côté nord-est de la montagne en plein dans l’angle du soleil. C’était évidemment le temps de changer de skis et d’attaquer les classiques du printemps du secteur Expo avec la piste du même nom et la Cossak:

    Expo où l’on pouvait trouver de belles bosses molles sur le côté gauche (sur cette photo) et Frédéric qui teste ses quadriceps:

    Du côté des pistes à enneigement naturel et sous-bois, il faudra faire vite. Cette année, Tremblant a reçu beaucoup moins de neige qu’à l’habitude donc la base naturelle n’est pas très épaisse. Déjà certaines pistes commencent à montrer des signes de faiblesse, soit des roches très apparentes ou souches qui ressortent et ça commence déjà à être étroit par endroit. Ici, le sous-bois Buzz, particulièrement exposé au soleil, est souvent l’un des premiers à être fermé par la patrouille. Il était encore bien skiable mais vous voyez évidemment que lentement mais sûrement, nous basculons vers le printemps:

    Plus bas, les Vallons montraient aussi plusieurs endroits à découverts mais c’était encore bien agréable:

    Du côté de la Taïga, le haut commence à être beaucoup plus technique à skier avec bon nombre de branches, souches et obstacles ressortant de la neige:

    Plus bas, par contre, dans le secteur de l’érablière, la couverture était bien bonne:

    Il reste de la neige, certes, mais si les températures montent dans les 10-15 degrés, sans regel la nuit, la base naturelle risque de fondre quand même assez rapidement. Sachez par contre que le Tunnel, situé sur le haut de la montagne n’a qu’à peine dégelé aujourd’hui et est moins exposé au soleil donc devrait durer quand même plus longtemps. Cette piste a d’ailleurs été la dernière descente de la journée vers 16h10:

    Ne faites pas comme moi aujourd’hui et n’oubliez pas votre crème solaire si vous skiez dans les prochains jours! Disons que les masques ne suffisent pas avec cette météo à nous protéger le visage contre les coups de soleil. Peut-être même cette année que nous verrons une « variante », pour reprendre un mot bien à la mode, du « racoon » pour un « double racoon »? Qui sait?

    La température sera un peu plus froide demain et vendredi mais remontra pour la fin de semaine avec une météo ensoleillée, ce qui vous permettra, si vous aimez le ski de printemps, d’en profiter pleinement!

    Bon ski!

    Mont SUTTON, la bulle où la neige tombe encore, 14 mars 2021

    Recouvrir ses genoux d’une douce neige légère lors d’un virage est une sensation indescriptible. Le moment où on l’y goûte, on en veut encore et encore. L’histoire se répète à Sutton depuis le début de l’hiver. On dirait le jour de la marmotte… et elle est très loin d’avoir vu son ombre ! Les précipitations neigeuses s’enchaînent les unes après les autres à chaque semaine.

    Il faut le vivre pour le comprendre

    Cadeau de Noël ou tempête de la Saint-Patrick avant le temps ?

    Lorsque le mois de mars avance, on espère une dernière bordée. Elle est arrivée à Sutton sans être annoncée. En 36 heures, c’est un autre 17-21 cm reçu grâce au microclimat des montagnes vertes qui n’en finit plus de faire des miracles en 2021. Oui, il y a eu des journées très chaudes, transformant les surfaces, mais pour l’instant, la période hivernale est loin d’avoir dit son dernier mot. Elle se tiraille avec le printemps et semble gagner une partie de la bataille, qui s’annonce longue.

    L’Exil en début d’après-midi

    On se croirait vraiment à la fin décembre alors que les branches des feuillus sont décorées d’une douceur blanche immaculée. L’ambiance est à la fête, figée dans le temps, incompatible avec le décor en ville sur des routes sèches en asphalte. En montagne, c’est 100% de bonheur blanc.

    Aperçu sur l’Alpine et Escapade

    C’est à peine imaginable si on n’y met pas les pieds. Probablement que vous croyez à une mise en scène bien orchestrée par une équipe de professionnels haut de gamme. Détrompez-vous, ceci vous appartient également. Si on est à la bonne place au bon moment, il n’est pas difficile de trouver des endroits avec une belle poudreuse à Sutton, même en après-midi.

    Le bas de l’Intrépide

    Reine incontestée des sous-bois

    La montagne offre une panoplie de pistes inimaginables. Rare sont les endroits où l’on peut fabriquer sa descente, ne pas trop savoir où aller, passant d’un arbre à l’autre, sans toutefois se perdre. Chez Sutton, producteur de sous-bois en règle, on n’y skie pas seulement en milieu de saison, on y va à l’année longue.

    Le secteur dénommé « Ski de forêt » (pistes 61, 62 et 63 côté sud) est toujours aussi invitant. Il faut travailler un peu pour revenir aux remontées avec quelques coups de patin, mais le jeu en vaut la chandelle, si vos habiletés vous le permettent. La question « Est-ce que je suis dans la piste ? » ne se pose pas, on descend là où on veut faire ses traces, tout simplement.

    La Fantaisie

    Conseil sur les remontées afin d’optimiser sa journée

    La remontée II, celle près du chalet, puisqu’étant le centre névralgique pour l’accès au domaine est très en demande cette année. Il est presque impossible de faire plus de 2 descentes à l’heure avec celle-ci lors de la fin de semaine. On veut bien se reposer après quelques descentes, mais force est d’admettre que poireauter en file n’est pas l’activité la plus intéressante. Voici quelques conseils que même les habitués n’osent pas toujours appliquer.

    – Allez chercher votre billet quotidien, puis reprenez l’auto et démarrer votre journée depuis un autre point de départ.
    – Il existe 10 stationnements différents, principalement regroupés en 4 secteurs.
    – Le P1 donne accès au bas de la montagne depuis le télésiège I, soit le secteur plus facile. À droite du I, il y a une autre remontée, la Io. Elle est ouverte lorsqu’il y a foule et généralement peu utilisée.
    – Le P3 est à un jet de pierre de la remontée III. Attention de vérifier qu’elle est bien ouverte, car sinon vous ne serez pas plus avancé et devrez prendre la remontée II.
    – Le P5 donne accès au haut de la montagne, donc le secteur plus difficile. Par contre, des skieurs intermédiaires peuvent très bien s’en servir pour faire quelques descentes. Il permet d’aller aussi dans le secteur VII à gauche et donc éviter la foule du matin.

    Les stationnements P1, P3 et P5

    À 10 h, il est très facile de se stationner tout près de la remontée V, un beau luxe.

    Stationnement P5B

    Ensuite.. avec seulement quelques centimètres de nouvelle neige, le plaisir est garanti.

    Le haut de l’Intrépide
    Le bas de la Bou-Bou

    Mont Grand-Fonds, de tout cœur, 13 mars 2021



    Quel plaisir renouvelé de skier la station charlevoisienne à quelques pas de La Malbaie. Pardonnez mon enthousiasme, mais je ne suis pas gêné de dire que c’est ma station favorite au Québec, parmi une multitude de très belles stations de ski. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Quand les régions de Québec et de Charlevoix étaient en zone rouge et malgré que ce n’était pas défendu, j’ai évité de me déplacer vers le Mont Grand-Fonds. Nous voilà en zone orange et je me suis lancé.

    Les Patrouilleurs, nos amis

    À notre arrivée, le mercure oscillait à -8˚C et la surface semblait assez ferme au bas de la montagne. Les patrouilleurs revenaient de leurs visites des pistes avant l’ouverture et j’ai pu parler à Bertrand. Ce sympathique patrouilleur, rencontré il y a plusieurs années, s’est fait un plaisir de nous indiquer les meilleures pistes. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Il nous a suggéré les pistes avec un système d’enneigement. Il nous a nommé ses favorites avant notre première remontée. Les patrouilleurs des stations sont nos amis, car ils connaissent bien les pistes et se font toujours un plaisir de nous aiguiller. N’hésitez pas à leur demander conseil.

    L’importance de l’enneigement

    Visiblement, les pistes n’ayant pas de système d’enneigement ont subi les caprices météo de la dernière semaine. C’est là qu’on voit tout le travail effectué par la station en début de saison. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Ma première descente était dans la Des Ruisseaux qui rejoint la piste Les Bouleaux. La descente suivante, La Ti-Bé qui était absolument parfaite. C’est une des pistes enneigées par le système. Nous l’avons skié à plusieurs reprises avec un grand plaisir. 

    La Des ruisseaux qui rejoint Les Bouleaux. Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Pour ce qui est des pistes n’ayant pas d’enneigement mécanique, le printemps sera plus difficile pour elles. Un seul bémol, la piste signature de la station, Les Bouleaux, avait plusieurs plaques de terre à des endroits peu visibles. Une signalisation serait bienvenue.


    Le chalet chaleureux, mais sous contrôle.

    À notre arrivée, on nous a suggéré de réserver une plage horaire pour avoir une place pour le lunch. À l’entrée, on s’assure de notre provenance et on nous suggère des heures. On nous assigne une table qui nous sera réservée pour 45 minutes. La restauration est ouverte, mais nous avions apporté un lunch. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    Tout est bien orchestré par les employés et ça roule rondement à l’intérieur. Ce qui fait le charme de cette station, c’est l’accueil des gens et la bonne humeur palpable partout sur le site. Les stations du Québec ont dû faire des sacrifices afin de nous offrir des conditions sécuritaires et nous sommes chanceux de pouvoir faire du ski cet hiver. J’ai toutefois un peu de nostalgie en pensant à l’espace chaleureux du bar au deuxième étage et de son feu de bois au centre de la pièce. Vivement la fin de cette pandémie.

    Le paysage, toujours à couper le souffle.

    Grand-Fonds n’a pas changé son panorama en temps de pandémie. La vue au sommet est splendide. On peut voir le fleuve Saint-Laurent, le Massif de Charlevoix au loin et les sommets enneigés plus au nord. Même le ciel bleu s’est mis de la partie en nous offrant un nuage spectaculaire en début d’après-midi. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    J’avais souhaité un adoucissement de température, mais ce sont des conditions hivernales qui ont meublé notre sortie jusqu’à notre départ vers 14 h. 

    Photo Jacques Boissinot / Zone.Ski

    La saison tire à sa fin partout au Québec et Grand-Fonds devrait rester ouvert jusqu’à Pâques, le 4 avril. C’est le temps d’en profiter, car la station est ouverte 7/7 jours jusque-là. J’espère pouvoir y retourner avant la fermeture. Profitez-en et bon ski.

    Orford, Retour de l’hiver, 13 mars 2021

    Le gel après le dégel
    Après quelques jours de réchauffement cette semaine, ce n’est jamais évident de skier une journée où les températures sont en dessous de zéro comme aujourd’hui. Heureusement, le refroidissement qui est arrivé hier soir a été accompagné de 5 à 10 centimètres de neige. Je serais fou de dire qu’aujourd’hui était une des meilleures de la saison. Au contraire, c’était une journée pleins de défis. Premièrement, la remontée Hybride, qui est essentielle au Mont Orford, n’était pas en opération ce matin. Toutefois, on pouvait quand même accéder au sommet grâce à la chaise Rapido. Pour s’y rendre, il faut sois prendre la remontée Giroux Nord ou Alfred-Desrochers. Je suis arrivé tôt et j’étais un des premiers dans la remontée Alfred en direction de la Rapido. 

    L’Hybride a ouvert seulement en après-midi
    La journée commence sur la remontée Alfred-Desrochers

    De la poudre sur du damé 
    Suite à la semaine printanière que nous avons connue, les surfaces ont ramolli pendant la semaine pour ensuite geler en fin de semaine avec le retour de l’hiver. La base de la neige est ferme. Cependant, les surfaces étaient quand même malléables grâce à la nouvelle neige qui est tombée. Celle-ci est venue après que les pistes aient été travaillées, voulant dire que la neige naturelle était par-dessus la neige damée. Après que plusieurs skieurs ont passé dans les pistes, la neige s’est étendue à travers les pistes. Le vent était présent aussi. Il fallait être vigilant en descendant. Dans les endroits où le vent avait soufflé la neige, on pouvait faire de beaux virages dans une neige naturelle épaisse. Par contre, à d’autres endroits, on skiait sur la base durcie, aussi appelée de la glace ! Le tout devrait se régler avec une autre bonne nuit de damage dans les pistes ce soir.

    Maxi
    Maxi
    Trois-Ruisseaux
    Trois-Ruisseaux
    Grande-Coulée

    Prévisions météo superbes (pour le printemps)
    Plus de neige est annoncée ce soir. Rien de majeur : seulement quelques centimètres vont recouvrir les pistes. Parfois, quelques centimètres peuvent faire une grosse différence, surtout sur les pistes damées. Je m’attendrais à ce que les pistes majeures du Mont Orford soient de nouveau en excellent état dès demain matin. Pour ce qui est des sous-bois, il faudra soit attendre le vrai ski de printemps pour ramollir la neige ou soit une autre tempête de neige. La nouvelle neige a permis à quelques-uns d’aller les explorer, mais la base durcie est toujours présente. Une très belle semaine s’annonce avec des températures clémentes ! Il reste suffisamment de neige pour skier encore plusieurs semaines, profitons-en ! 

    Arcade – On peut espérer un retour dans les bois avec soit plus de neige ou un dégel.
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