Alors que nous désirons vous tenir informés de l’avancement des travaux menant à la remise en opération de la télécabine, voici notre dernière mise à jour.
Les protocoles de tests et les vérifications finales sont en cours sous la supervision d’ANCAM Solutions Company, la firme d’ingénierie experte chargée de l’enquête et de la remise en fonction de la télécabine.
À titre de rappel, l’enquête exhaustive réalisée depuis plusieurs mois visait d’abord à clarifier la séquence des événements qui ont mené aux incidents survenus la saison dernière afin d’identifier les correctifs précis et l’ensemble des vérifications à apporter pour assurer sa remise en fonction, mais aussi à attester de l’intégrité et de la sécurité de la remontée mécanique.
Au terme de ce processus, la télécabine aura été inspectée, testée et vérifiée dans son intégralité. Une fois cette étape franchie, les spécialistes publieront un certificat de sécurité global répondant aux exigences de la norme CSA Z98 et du manufacturier, qui sera fourni à la Régie du bâtiment du Québec pour autoriser sa réouverture.
Dès l’ouverture au public autorisée, la remise en fonction de la télécabine se fera en phases. Au départ, la remontée opérera avec un nombre réduit de 30 cabines, avant de progressivement augmenter. Cette situation s’explique par le retrait et l’inspection obligatoire de chaque cabine impliquée lors des incidents de la saison dernière et leur retour progressif.
« Toutes les équipes mobilisées travaillent conjointement pour assurer la sécurité des passagers et des travailleurs ainsi que pour livrer la télécabine à l’ouverture de la montagne, qui sera déterminée en fonction des conditions météorologiques et du terrain skiable disponible en lien avec les mesures sanitaires. »
Source- Maxime Cretin, Vice-Président Directeur Général, Région de l’Est RCR
La Pensée ZoneSki
Enfin des nouvelles sur la télécabine. Voilà un pas dans la bonne direction afin de rassurer la clientèle. Nous souhaitons tous la mise en marche prochaine de cette remontée essentiel à la station. Croisons-nous les doigts afin que la télécabine nous revienne en toute sécurité.
La saison 2020-21 sera vraisemblablement un retour sur les pentes pour plusieurs et de facto, pour les skieurs, une recherche des plus faibles files d’attente possibles, étant donné les règles de distanciation sociale en vigueur aux remontées mécaniques. À voir justement certaines publications sur les médias sociaux qui mentionnaient des attentes aux remontées dans les Basses-Laurentides allant jusqu’à 15-20 minutes par descente, j’étais évidemment à la recherche de la station qui me ferait justement « éviter les foules » aujourd’hui et cette destination toute désignée fut le Mont Habitant.
La station offrait deux pistes de calibre intermédiaire ouvertes soit la « Mickey’s Run » et la piste « P’tit vin » pour sa deuxième fin de semaine d’opération mais la première offrant l’accès au grand public, l’accès ayant été limité auparavant aux détenteurs d’abonnements de saison. Les conditions étaient de neige rapide re-gelée suite à la baisse des températures au cours des dernières 24h sur une base durcie mais qui permettait un excellent carving, surtout dans la Mickey’s Run. Ici, votre humble zoneskieur en action en chaussant mes skis de course slalom:
Maxime, mon photographe adjoint aujourd’hui, et Louis aussi s’en donnaient évidemment à cœur joie avec leurs skis les plus raides court rayon:
L’autre piste ouverte, le P’tit Vin, était elle aussi en conditions semblables mais le fond était un peu plus dur, voire à certains endroits plus glacé. Les skis tenaient bien par contre mais il fallait quand même rester un peu sur ses gardes. La piste n’est pas ouverte pleine largeur, comme c’est le cas à plusieurs endroits en début de saison. L’achalandage inexistant permettait par contre la plupart du temps d’avoir la piste à soi-même pour l’exploiter de largeur en largeur. Votre humble zoneskieur en action encore une fois:
Ah oui et l’achalandage le plus intense rencontré aujourd’hui nous a fait peut-être attendre une ou deux chaises, bref, il était inexistant et nous permettait d’enchaîner les descentes les unes après les autres, le tout évidemment, en faisant respecter toutes les formalités de distanciation sociale, pandémie oblige :
L’enneigement s’est poursuivi tout au long de la journée dans la piste « Grande-Allée » et allait bon train, les brindilles apparentes le matin était plutôt ensevelies vers la fin de la journée. Une ouverture de cette piste est donc à prévoir avec la météo favorable à l’enneigement dans les prochains jours.
Le ski étant une des rares activités extérieures permise en temps de pandémie, comme je le disais précédemment, c’est un retour sur les pentes pour certains. Ici, une nouvelle skieuse à qui nous avons donné quelques conseils qui, au fil des descentes, en a profité espérons-le! Parions que cette saison fera ou re-fera découvrir notre sport préféré à plusieurs. Signe de cet engouement, aux dernières nouvelles, certains magasins de la grande région de Montréal offrant des locations à long terme d’équipements de ski étaient même en rupture de stock.
La météo des prochains jours est enfin hivernale et les stations profiteront de cette fenêtre pour poursuivre l’enneigement des principales pistes. Le décompte des pistes ouvertes risque d’augmenter d’ici la fin de semaine prochaine, fort heureusement.
Si vous voulez skier en évitant les files, sachez que certaines stations de ski sont maintenant en opérations 7 jours sur 7. Le mont Habitant, lui, sera ouvert à partir de mercredi en tout temps.
Enfin, ma première sortie de la saison. On aurait dit qu’elle n’arriverait jamais… Quel plaisir de sortir de chez moi pour aller respirer l’air frais qui nous dévoile la fin de l’automne. Cette saison qui ne semblait pas vouloir se terminer ! Mais avez-vous vu le déluge de cette semaine ? Il a fait reporter l’ouverture de plus d’une station ! Mais au Mont Edouard, ils se sont retroussés les manches pour nous fabriquer de la neige le plus rapidement possible pour ainsi tenir tête à Dame Nature. De la neige naturelle, c’est géniale, mais quand elle décide de ne pas tomber, on désespère et on souhaite de tout notre cœur qu’une station nous fasses ce miracle que j’ai pu avoir ici en ce 5 décembre. Quelques heures avant, j’étais sur le gazon en partant de chez moi. Et hop ! De la neige à profusion, quand j’arrive à cette montagne de l’Anse Saint-Jean. Vive les canons à neige !
Un début de saison, à 3 pistes
L’ouverture publique du Mont Edouard était prévue pour le 5 décembre et le mardi 1er décembre, il mouillait à boire debout ! Ouf… Que j’ai eu de la chance d’avoir 3 merveilleuses pistes mi-montagne d’ouvertes ce week-end. Quand j’ai regardé le nom des pistes, que je n’avais effectivement jamais remarqué lors de mes autres visites au Mont Édouard. Je suis tombée face à face avec « La Jonquièroise, piste 9a » qui menait vers la familiale principale « La Jeannoise, piste 9 pour les habitués des chiffres ». Le sourire m’est apparue dans le visage en pensant que je suis partie de Jonquière ce matin pour finalement me sentir chez moi dans cette piste, moi la jonquièroise de naissance. Officiellement, on parle de 3 pistes, mais en réalité nous avions le droit à des embranchements ce qui nous donnait accès à un assez grand domaine skiable pour un début de saison. La 4a et la 5a nous permet de rejoindre la « 3, La Passe de Roches ». Pour finir, nous avions « La Baieriveraine, piste 6 » qui était réservé en début de saison l’an passé aux équipes de compétitions.
Les nouveautés à la station
Le Mont Edouard a fait le saut vers la technologie RFID pour l’accès au télésiège. Cette carte au look du nouveau site web qu’ils ont mis en ligne dernièrement va certainement aider à la gestion de l’accès à la montagne. Le deuxième ajout à la station est l’aménagement d’un bistro extérieur qui permettra aux skieurs de commander leur dîner à l’extérieur et ainsi répondre aux obligations face à la pandémie.
Un chalet en zone rouge
On ne peut pas finir sans parler un peu de ce qui se passe avec le chalet ! Quand depuis des années, je me promène partout et j’ai l’habitude de voir les chalets bondés de skieurs, il est impossible pour moi de passer à côté de cette différence sans vous la montrez. Voilà, un chalet désert autant dehors qu’à l’intérieur ! Mais vous pouvez remarquer que vous avez le droit de vous réchauffer en toute sécurité avec la distanciation de 2 mètres et les « plexiglass » installés en plein milieu de toutes les tables qui permet d’avoir ce sentiment de protection contre le satané virus qui fait rage.
Alors voici ce que l’avenir en zone rouge vous réserve dans la station du Mont Edouard, vous y serez soigneusement accueilli. Je vous souhaite une belle saison 2021 !
Mise à jour du 2 décembre 2020 : Le Mont Sainte-Anne repousse son ouverture à une date indéterminé pour des raisons météo.
La station a repoussé son ouverture prévue le samedi 5 décembre prochain. La date d’ouverture n’a pas été confirmé, mais le temps froid devra être au rendez-vous afin de fabriquer de la neige. La télécabine sera toujours fermée pour des réparations et entretiens suite aux accidents de la dernière saison. Un récent communiqué de presse nous a indiqué que la station avait dans la mire d’ouvrir la télécabine autour du 15 décembre, si les tests avec les autorités se passaient bien:
Bien que le plan d’opération pour l’ouverture prochaine n’est pas dévoilé, ZoneSki vous offre quelques photos prises le samedi 28 novembre qui illustrent ce à quoi les skieurs et planchistes peuvent s’attendre lors de leur première journée de ski au Mont. La pluie abondante de la dernière semaine aura toutefois fait fondre la neige au sol en bas de montagne sur le versant sud, empêchant le retour vers le chalet principal.
Pour monter au sommet de la montagne, la seule possibilité sera d’emprunter les télésièges L’Express du Sud et la Tortue sur le versant sud.
Sur le Versant nord, l’Express du nord devrait être en opération. L’enneigement de La Quanik et de La Paradeuse est complété. La Printanière sera la suivante, puis La Mélanie Turgeon.
Ce que nous avons appris est que le retour à la base de la montagne serait prévu par la piste Pichard (bleue). Cependant, cette dernière n’a pas encore été totalement enneigée.
La pensée ZoneSki:
À plus d’une semaine de l’ouverture, il reste encore des questions sans réponse. La billetterie électronique pour obtenir des billets ne fonctionnait plus au moment d’écrire ces lignes. Est-ce que la station sera ouverte uniquement pour ses membres comme il est coutume de le voir ces derniers temps ? Est-ce que la météo annoncée va permettre de fabriquer de la neige en bonne quantité afin de permettre le retour au stationnement sur le versant sud ? Souhaitons que Dame Nature nous fasse de plus belles surprises.
Les hivers se suivent mais ne se ressemblent certainement pas. Je me rappelle dans les années 90 d’avoir skié Tremblant un 29 novembre dans une tempête de 50cm de neige ou même l’an dernier, skier à pareille date par une température de -18! Aujourd’hui par contre, l’histoire est complètement différente: l’automne étant anormalement chaud, la station a repoussé son ouverture d’une semaine par manque de neige. Le résultat est qu’ils ont quand même eu quelques nuits froides à des températures sous les -10 et, l’altitude du sommet aidant les choses, la station a réussi à ouvrir aujourd’hui 11 pistes (4 descentes différentes au total) avec deux versants ouverts sur la totalité de leur dénivelé: les versants sud et nord.
Côté météo, le mercure s’est tenu autour de 4-5 degrés au bas des deux versants et autour du point de congélation au sommet. Fait à noter, souvent, par ce genre de températures, la montagne est plongée dans un épais brouillard, ce qui ne fut pas le cas aujourd’hui sauf en après-midi seulement pour les 50-75 premiers mètres de dénivelé skiable. Le résultat s’est avéré des conditions essentiellement printanières de neige molle, mais grâce au peu de skieurs présents sur la montagne, les pistes ne se sont pas dégradées en champ de bosses sauf certains endroits les plus à pic et ce, seulement en après-midi. Autre fait important à mentionner: la neige n’était aucunement granuleuse, un fait rare en début de saison à Tremblant. Ce genre de conditions était parfait pour des skis larges et permettait un carving très agressif avec des pointes de vitesses assez élevées, une première pour moi cette saison! Ici la Beauvallon (haut) où il était possible d’y aller carrément à fond de train:
Vers le bas du versant sud, on peut voir que la fabrication de neige a été une histoire un peu plus laborieuse. Ici, le bas de la Johansen plus étroit qu’à l’habitude:
Le fait que le nombre de pistes ouvertes soit limité me fait skier des pistes que je fréquente peu d’habitude, étant plus à la recherche de terrain expert. Je dois avouer que le carving dans la partie la plus à pic de la Nansen était aussi fort agréable:
Sur le versant nord, une seule descente était possible, soit la Petit Bonheur (photo de couverture) qui se complétait par la Beauchemin Bas jusqu’au bas de ce versant.
Les dameuses s’affairaient dans la Beauchemin (haut) où de l’enneigement artificiel a été effectué. Sans doute une ouverture probable demain ou dans les prochains jours s’il manque encore un peu de neige:
Ce n’est pas dans un avenir rapproché par contre que le terrain naturel sera skiable: la couverture naturelle est quasi inexistante. Ici, la piste Rope Tow qui n’a pas encore été enneigée:
La station est définitivement en mode COVID et les masques sont évidemment obligatoires dans les files d’attentes des divers remontes-pentes. D’ailleurs, côté attente, même si nos voisins du sud fêtaient hier leur Action de Grâce, ils étaient peu nombreux à dévaler les pentes de Tremblant aujourd’hui, les restrictions aux frontières empêchant toujours les voyages non-essentiels de ressortissants états-uniens au Canada. Qu’à cela ne tienne, l’avantage était que l’attente aux diverses remontées mécaniques était presque inexistant, ce qui permettait d’enchaîner les descentes les unes après les autres. L’achalandage en piste quant à lui pouvait aller de faible à modéré.
Advenant que la région passe en « zone rouge », la station est prête avec des terrasses chauffées et la cantine mobile qui est présentement stationnée sur le versant nord au cas où les cafétérias seraient obligées de fermer:
Au final, j’ai fait une bonne quinzaine de descentes, surtout dans les secteurs du haut du versant sud pour un total de plus de 6000m de dénivelé, un excellent entraînement de début de saison qui a haussé la barre un peu côté quadriceps.
Pour skier Tremblant, sachez que seul un nombre limité de billets-jour est disponible et que vous devez réserver via leur site web. Les passes Ikon sont acceptées par contre en tout temps.
On peut franchement compter sur la réussite opérationnelle du Sommet Saint-Sauveur qui opère toujours seul au Québec depuis le 30 octobre pour le grand plaisir des skieurs. La petite bordée récente a clairement amélioré le look de la station puisqu’une belle couche de neige fraîche recouvre à peu près tout. La neige fabriquée et le froid des derniers jours nous donnent d’excellentes conditions de glisse sur fond dur, on peut très bien se permettre des virages sur une surface granuleuse agréable à skier tant en bordure qu’au centre de la piste. Ça fait que notre saison est bel et bien débutée et comme vous, j’avais bien hâte de revenir jouer dans la neige.
Sous le masque: grand sourire de votre chroniqueur qui débute sa saison.Couverture qui permet d’enfiler de beaux virages sous contrôle.
UNE SEULE PISTE
Pour l’expérience ski, l’unique piste: la Côte 70 est un bon départ pour la saison de votre chroniqueur et les skieurs hâtifs. On y a même aménagé quelques formes pour les adeptes de ‘parc’. Au dires de l’administration de la station, l’achalandage à ce jour est fluide. Pour réserver son billet à la station, on donne priorité aux abonnés de passes de saison, au moment d’écrire cette chronique, 50 billets quotidiens sont ouverts au public sans abonnement. Il faudra rester aux aguets pour l’évolution de cette possibilité, fort probablement à la hausse. Avis aux intéressés, la passe de saison est sans doute votre meilleure décision si vous ne voulez rien manquer cet hiver.
Certain ont déjà entamé leurs prouesses!On a aménagé quelques formes pour les adeptes de ‘parc’.
LES PLANS À COURT TERME
Vu la météo collaborative, l’enneigement était bien enclenché à travers la montagne. On s’attend à ce que le remonte pente l’Express soit en fonction pour le week-end prochain avec la piste Red Bird notamment pour les débutants. Évidemment que ces prévisions sont des plans auxquels Dame Nature aura son mot à dire. Les équipes sont vraiment à pied d’œuvre pour nous offrir un plus vaste domaine dans les meilleurs temps. En plus, Sommet Saint-Sauveur est à planifier l’ouverture du T-Bar 70 d’ici le week-end. Pour en permettre l’ouverture sécuritaire, le principe de la réservation sera sans doute de mise, on nous assure travailler très fort pour y arriver.
Si Dame Nature reste froide, ça permettra d’enneiger de jour comme de nuit.
LE SKI ÇA SE PRATIQUE DEHORS
Pour améliorer le déroulement de votre journée en cette année pandémique, le ski ça se pratique dehors ! Cela veut dire que lorsque vous quittez chez vous, soyez prêt à tout faire soit dans le confort de votre voiture ou près de celle-ci dans le stationnement. L’usage d’un tapis d’auto pour mettre votre pantalon et chausser vos bottes dans le stationnement est une excellente initiative. Le chalet n’offre pas la possibilité d’y faire autre chose que l’achat d’un billet, aller à la salle de bain ou louer son équipement pour le moment. Même pour l’heure du repas, vous devrez manger soit à l’extérieur ou dans votre voiture. Cela n’est franchement pas si difficile quand on prend plaisir à faire des virages.
Le Directeur marketing Sommet Saint-Sauveur (Christian Dufour) se change comme tout le monde dans le stationnement de la station. Si c’est bon pour lui, c’est bon pour nous.Allez-y, sortez dehors ça change le mal de place, à bientôt!
Un investissement de 1,6 M$, dont 1,3 M$ provenant de la Ville de Lévis va permettre la mise en place d’un télésiège quadruple qui sera inauguré le 22 décembre en soirée. Le gouvernement du Québec et le ministère des Affaires municipales ont investit 275,000$ dans cette installation. Le Centre de plein Air de Lévis sera la seule station qui aura une nouvelle remontée aérienne installée au Québec en 2020.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSki
Une remontée recyclée Lévis a fait l’acquisition du télésiège quadruple du Centre de ski Le Relais, qui l’avait retiré pour installer un télésiège à six places, l’Hexago. On a remplacé la motrice pour une moins puissante dont la vitesse sera facilement modulable au fil de l’achalandage. Les employés de Doppelmayr sont présentement à finaliser l’installation qui aura deux nouveaux pylônes adaptés à la morphologie de la piste Dom Gauthier. La piste double losanges restera ouverte et en bosses pour faire honneur à Dominique Gauthier, ex-athlète de la Coupe du Monde de ski de bosses dans les année 90, qui a fait ses débuts à la station de Lévis.
C’est d’ailleurs la mère de Dominique Gauthier, Carole, qui avait fait la suggestions au maire de Lévis Gilles Lehouillier de remplacer la remontée mécanique, lors d’une rencontre en 2018. Madame Gauthier était présente avec le maire, le directeur du conseil d’administration du CPA, Michel Gagné et la conseillère municipale du secteur Amélie Landry. Madame Gauthier était très fière de s’asseoir dans la remontée où elle a fait ses débuts en ski avec son fils Dominique.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSkiPhoto Jacques Boissinot, ZoneSkiPhoto Jacques Boissinot, ZoneSki
L’apprentissage amélioré La vocation de cette minuscule mais très importante station de 58 mètres de dénivelé a permis à plusieurs milliers de nouveaux adeptes d’apprivoiser la glisse depuis plus de 50 ans. Cette nouvelle installation va faciliter l’apprentissage de l’utilisation du télésiège, un type de remontée utilisé dans la majorité des stations au Québec. On pourra transporter jusqu’à 1 200 passagers à l’heure, ce qui devrait diminuer les files d’attente en période d’achalandage. Le T-Bar (arbalète) sera laissé en place pour le moment, mais ne sera pas mis en marche. Cette installation vieillissante mais sécuritaire était moins pratique, car la pente abrupte occasionnait plusieurs chutes et arrêts de la remontée. Pour les débutants, on a adouci la pente école afin de faciliter l’initiation à la glisse.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSki
Gratuités pour la saison 2020-2021 En collaboration avec Lévis, le centre de plein air va offrir plusieurs gratuités. La pente-école et son tapis d’ascension (tapis magique), seront gratuits pour ses utilisateurs toute la saison. Les glissades seront gratuites pour la saison. La soirée d’ouverture du 22 décembre sera gratuite, mais on devra s’y inscrire à l’avance pour y participer, la pandémie oblige. Des détails sur cette ouverture suivront et on vous invite à consulter le site de la Ville de Lévis. Il y aura un ajout de 10 soirées de glisse à l’horaire habituel, à raison d’une par semaine le mercredi soir et le samedi soir en alternance. Encore une fois, on vous suggère de vérifier avec la station avant de vous y rendre. Le maire Lehouillier était très fier d’être sur place pour présenter cette nouvelle remontée.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSkiPhoto Jacques Boissinot, ZoneSki
Des tarifs très abordables La station offre des tarifs très abordables aux utilisateurs, tant pour le billet de remontée, que le prix des cours de glisse ou de la location d’équipement de qualité sur place. En plus d’être une des rares stations de ski à être accessible par le réseau de transport en commun de la ville, le CPA de Lévis est une des plus importantes pour la formation et l’initiation de nouveaux adeptes du ski et de la planche. On vous invite à consulter la grille tarifaire et les services offerts ici : Centre de Plein Air de Lévis
Photo Jacques Boissinot, ZoneSki
La pensée ZoneSki Enfin une initiative parfaite pour inciter les jeunes à sortir prendre l’air. On sait que les villes québécoises investissent de grosses sommes d’argent pour la pratique du hockey dans des arénas intérieurs. Nous saluons la Ville de Lévis qui a décidé d’investir dans le ski, autrefois identifié comme un sport « de riches », alors que les coûts d’équipement sont moindres que ceux du hockey. C’est sans compter la location d’équipement de qualité offerte à prix modique par le CPA de Lévis. Nous félicitons Lévis d’avoir choisi de recycler une remontée qui était en très bon état afin d’en faire profiter sa population et celle des environs. Bravo Lévis!
Les diverses organisations de certification pour les équipes de patrouille de ski sont à pied d’œuvre depuis plusieurs semaines déjà afin d’assurer le rafraichissement, la mise à niveau et la formation des patrouilleurs pour la saison à venir. Comme pour tous les skieurs, la saison des équipes de patrouille s’est terminée abruptement en mars dernier. Le retour aux préparatifs d’automne, traditionnellement accueilli avec fébrilité, est toutefois un peu différent cette année! Voici à quoi la saison de ski ressemblera pour les bénévoles et salariés responsables de la sécurité des skieurs en montagne.
Ski et COVID : tout le monde dans le même « bateau »… mais à distance!
Dès le mois d’août, les organismes de certification se préparaient pour la formation des actuels et futurs patrouilleurs. Alors que la formation des recrues s’organisait généralement sur trois fins de semaine d’automne, incluant théorie et pratique, le découpage des chapitres et la formation concrète s’organisent différemment. Il en va de même pour la re-certification des patrouilleurs qui étaient déjà actifs lors des années passées, qui devaient toutefois effectuer leur rafraichissement en une fin de semaine. En effet, la carte émise par les divers organismes de formation (Patrouille Canadienne et autres) n’est valide qu’un an, contrairement à la certification en RCR (durée de 2 ans).
En septembre, l’INSQ (Institut National de Secourisme du Québec) a fait parvenir à ses équipes de patrouille un « Guide COVID », qui indiquait les impacts d’un changement de palier d’alerte concernant la formation, la planification des groupes et la gestion du matériel à la station. Depuis le premier envoi de ce guide, le plan sanitaire sectoriel de l’industrie du ski a été rendu public et bon nombre de mises à jour et ajustements ont été effectués dans le Guide COVID de l’INSQ. Tout est prévu pour assurer la sécurité des patrouilleurs et des skieurs avec qui ils seront en contact : port du masque de procédure et autres ÉPI (équipements de protection individuelle), adoption du protocole de nettoyage et désinfection des aires communes, outils et objets de travail, tenue d’un registre de présences… et ce, autant en période de formation qu’en pleine saison. Certaines équipes de patrouille ont également indiqué vouloir créer des « sous-groupes » pour permettre aux patrouilleurs de travailler en bulle afin d’éviter de pénaliser (ou contaminer) un trop grand nombre de patrouilleurs si un membre de la famille de ceux-ci devait se placer en isolement ou en quarantaine.
Les cours en ligne : un incontournable
Au sein de l’INSQ, le passage du réel au virtuel s’est fait sans heurt puisque la plateforme de formation en ligne était déjà en place depuis plusieurs années. « Pour nous, il était important de répondre à une demande de plus en plus grande, celle d’offrir une alternative pour les patrouilleurs intéressés et motivés mais dont les disponibilités rendaient la formation en groupe à dates fixes plus difficile » indique Philippe Rivest, coordonnateur de l’INSQ.
Un nouveau chapitre a fait son apparition dans la formation théorique, bien évidemment intitulé « COVID-19 ». Chaque patrouilleur, recrue ou ancien, doit désormais connaitre les symptômes du virus chez l’humain et maitriser le port et le retrait des équipements de protection individuelle (ÉPI). Ceux-ci sont maintenant partie prenante de tous les protocoles qu’un secouriste effectuera sur une victime, de l’examen jusqu’aux immobilisations et à la surveillance de l’état dans une salle d’infirmerie.
Les défis d’une formation ou d’un rafraichissement pour la certification demeurent les mêmes : bien que la partie théorique (les différentes blessures, l’anatomie, l’aspect légal et d’autres sujets plutôt académiques) soit facilement accessible et acquise par des lectures, il en va différemment pour toutes les méthodes à appliquer : examen physique de la victime, manipulation des différents outils nécessaires à une immobilisation (éclisse, attelle, bandage, planche dorsale, etc.) ainsi que les manœuvres de réanimation (RCR) sont moins évidents. À la rescousse : les vidéos filmés par les instructeurs chevronnés! Lors des formations en « présentiel », les patrouilleurs échangent les positions pour que tous puissent être victime ou secouriste. À la maison, il faut utiliser les cobayes disponibles dans la maisonnée (bulle familiale) afin de faciliter l’apprentissage et le rafraichissement.
Les recrues de Stoneham profitent d’une journée ensoleillée pour réviser certains protocoles. Photo courtoisie INSQ
Comme toutes les autres stations sous l’égide de l’INSQ, l’équipe du Relais a pris soin de toujours respecter les recommandations de la santé publique pour les différentes formations. Photo courtoisie INSQ
La journée de révision s’est déroulée dans les règles de l’art. Photo courtoisie INSQ
Tous les protocoles sont soigneusement révisés avant chaque saison, pandémie ou non! Photo courtoisie INSQ
Le défi : la gestion des formations pratiques
Évidemment, certaines méthodes ne peuvent être pratiquées à domicile : peu de gens disposent d’un matelas coquille ou d’un collet cervical pour s’adonner à des exercices et simulations! Il en va de même pour un défibrillateur externe automatisé (DEA) -évidemment, il est déconseillé d’utiliser un vrai DEA pour tester sur une « victime » parfaitement consciente! Ces portions de la formation sont donc assurées en présentiel, par des instructeurs certifiés, qui veillent non seulement à l’acquisition des connaissances mais aussi au respect de toutes les règles et tous les protocoles sanitaires en vigueur dans la région où ils se situent. « Ça, c’est le plus gros morceau du casse-tête! On doit souvent changer du tout au tout une journée de pratique qui était prévue disons avec 5 bulles de 4 personnes, avec un instructeur, dans le respect des règles, quand par exemple une station de ski passe d’un palier d’alerte orange à rouge : plus possible d’être 25 dans une salle, même avec de la distanciation sociale. Il faut s’organiser sur rendez-vous, étaler les périodes… et bien sûr, désinfecter soigneusement tout le matériel entre chaque bulle. Ça triple, voire quadruple la charge de travail pour un instructeur qui ne peut plus passer d’un groupe à l’autre! » explique M. Rivest. Quelques stations ont même prévu des formations pratiques exclusivement à l’extérieur : rien de mieux pour recréer les conditions en saison et favoriser la distanciation sociale!
La validation des acquis et compétences se fait de plusieurs manières. Pour la partie théorique, rien n’est différent des saisons précédentes : un examen de 50 questions doit être réussi; celui-ci peut être effectué en ligne, ou sur papier. Concernant l’évaluation pratique, certaines stations ont adopté le même modèle que les formations : les patrouilleurs sont évalués en très petits groupes, sur rendez-vous. Certains instructeurs ont aussi fait des certifications pratiques via ZooM, d’autres équipes ont demandé à leurs patrouilleurs de se filmer et de faire parvenir les vidéos. Bref, plusieurs solutions ont été trouvées pour compenser!
La clé : l’adaptation et la collaboration
Même si tous les protocoles mis en place sont réfléchis et clairement dictés, la sécurité des skieurs et des patrouilleurs pourrait facilement être mise en danger : « Advenant un « maillon faible » qui prend les précautions à la légère, qui décide de se présenter en montagne et ment sur ses symptômes, qui ne respecte pas les différents protocoles en place ou qui refuse simplement d’obtempérer aux règles en vigueur, c’est toute l’équipe et la clientèle qui peut être pénalisée… ça s’est vu dans plusieurs milieux. Un patrouilleur ne se pardonnerait pas d’être à l’origine d’une éclosion! » affirme Philippe Rivest. Il termine en décrivant sa confiance en son équipe d’instructeurs et au bon jugement de l’ensemble des secouristes que son organisme certifie : « On est prêts pour le ski, on a hâte autant que vous tous! » conclut-il, un sourire dans la voix.
Les skieurs l’attendaient depuis le 15 mars, soit depuis l’annonce du début du premier confinement par le premier ministre François Legault, qui a sonné le glas de la saison 2019-2020. Cette longue attente de sept mois et demi a pris fin aujourd’hui sous le coup de 13:00 au Sommet Saint-Sauveur qui, grâce à trois bonnes nuits avec des températures sous les -5, a pu enneiger suffisamment la légendaire « Côte 70 ouest », une valeur sûre comme première piste à skier année après année au Québec. Cette année même, il s’agit de la première piste ouverte dans l’est de l’Amérique du Nord, nos voisins du sud n’ayant pas eu la gamme de températures froides dont la région des Laurentides a pu profiter, même en altitude.
Évidemment, cette saison 2020-2021 sera des plus particulières car, malheureusement, la réalité apportée par l’épidémie de COVID-19 a changé beaucoup de choses dans notre vie de tous les jours, le ski n’étant malheureusement pas épargné. C’est donc en partant d’une « zone rouge » que je me suis dirigé vers Saint-Sauveur-des-Monts, en « zone orange » en respectant évidemment toutes les consignes de sécurité obligatoires qui étaient bien affichées au seul remonte-pente ouvert aujourd’hui.
Notez bien aussi que la station était ouverte aujourd’hui que pour les détenteurs de passes de saison (excluant même les passes de l’ASSQ) et contrairement aux dernières années, ce ne sont pas toutes les gammes de passes qui ont aussi accès à la montagne en tout temps actuellement. Ce sera d’ailleurs la règle pour cette fin de semaine et la suivante. Vérifiez le site internet de la station pour les mises à jour et advenant que la station soit ouverte au grand public, un système de quotas sera imposé sur les billets-jour vendus quotidiennement dans pas mal toutes les stations du Québec pour éviter les foules. Notez bien aussi que ce système de quotas vous fera probablement aussi découvrir de nouvelles stations, ce qui sera peut-être au final un effet positif à cette saison qui commence.
Selon toute logique, c’est définitivement au bas des remontées mécaniques qu’il y aura le plus de risque de regroupement d’où le fait que les employés de la station étaient bel et bien au fait des règles et le rappelaient à qui ne les respectaient pas évidemment.
Il va falloir s’y habituer mais au final, même si je dois mettre mes bottes à mon auto et porter un cache-cou remonté par-dessus mon nez, même aujourd’hui à une température très clémente, je calcule que je fais une bonne affaire et de loin en pouvant pratiquer mon sport préféré, le ski! On s’en reparle évidemment en janvier à -25 dans un stationnement de centre de ski avec des bottes durcies par le froid ou à une éventuelle sortie en juin…
En piste, le ski était évidemment des conditions de début de saison soit une neige très dure, un peu raboteuse, granuleuse et même une surface assez glacée dans la partie la plus à pic mais le haut et le milieu de la piste en bien meilleures conditions et permettaient un excellent carving. On ne s’en plaindra évidemment pas alors qu’une fois de plus, le Sommet Saint-Sauveur nous permet de skier en octobre! Ici Jade en action:
Je l’ai pas besoin de vous le dire mais sortez vos skis les plus raides et s’ils ne sont pas aiguisés, c’est certainement le temps de faire un aiguisage.
La piste n’était évidemment pas ouverte pleine largeur de sorte que si vous étiez chanceux, malgré un achalandage parfois modéré, il vous était possible de la skier d’un côté à l’autre.
Ici, le bas de la piste assez dure, surtout parce que les skieurs devaient faire un détour par le centre de la piste (à gauche sur la photo). Le fait que les skieurs devaient freiner en piste dans la portion à pic a plutôt dégarni la base à cet endroit.
Au total, j’ai fait une vingtaine de descentes réparties sur environ 3 heures de ski, de quoi bien repartir la machine qui s’est malheureusement alourdie au cours des derniers mois en raison d’une sédentarité accrue! Si vous êtes détenteur d’une passe de saison de Sommet Saint-Sauveur, profitez-en, la saison est bel et bien commencée et vive le ski en octobre!
C’est aujourd’hui, vendredi 30 octobre que la saison de ski 2020/21 débutera au Québec, à 13h au Sommet Saint-Sauveur précisément. Avec la situation liée à la COVID-19, l’industrie du ski a reçu le 16 octobre dernier l’approbation de son plan sanitaire, ce qui aura laissé très peu de temps à la station pour se préparer.
Ce matin, nous avons discuté avec Ariane Lauzon, Chef de produit, marketing et communications qui nous a partagé sa fébrilité à débuter une nouvelle saison, mais aussi sa nervosité. En effet, cette ouverture sera la première au Québec, l’industrie au complet ainsi que les médias et la santé publique auront les yeux tournés sur l’entreprise afin de s’assurer que tout ce passe bien. Pour garantir le succès de cette ouverture, Sommet Saint-Sauveur a décidé d’ouvrir uniquement aux membres pour la journée, mais aussi pour toute la fin de semaine.
Cela veut dire qu’aucun billet de ski de journée, ni de produits Maneige (comme des passes provinciales) ne seront acceptés à la montagne durant la fin de semaine. Même si cette décision a provoqué le mécontentement de certains skieurs, chose dont les gestionnaires de la station sont très conscients, la direction des Sommets indique qu’il est nécessaire de faire les choses comme il faut dans une situation extraordinaire. “L’ouverture de la station après mardi la semaine prochaine sera réévaluée. Lundi et mardi seront des journées sans ski, surtout pour faire le point sur l’application des mesures mises en place durant la fin de semaine.”
Voici les horaires annoncés sur la page Facebook de la station :
Vendredi 30 octobre de 13h à 17h
Samedi 31 octobre de Midi à 18h
Dimanche 1 novembre de 9h à 18h
Piste 70 et remontée L’Étoile (piste experte seulement)
Ariane Lauzon nous confie que tous les intervenants en station sont prêts. D’ailleurs, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux présente les mesures qui sont mis en place, ainsi que les conseils pour les skieurs, s’adressant à tous mais surtout à ceux venant des zones rouges qui ne pourrons pas accéder au chalet de ski (à part pour l’utilisation des blocs sanitaires). Tout le monde est invité à se changer dans son auto et à limiter les contacts avec d’autres skieurs.
La pensée ZoneSki:
Skier en fin de semaine va être un gros privilège que Sommet Saint-Sauveur voulait utiliser avant tout pour remercier ses membres de leur soutien, et donner un petit baume sur le cœur des skieurs dont la saison s’est arrêtée abruptement à la mi-mars. Il est important de ne pas reproduire ce qui s’est passé en Italie cette semaine, où des stations ont dû fermer quelques jours après une ouverture trop populaire. L’opération a été victime du manque de contrôle et de respect des skieurs.
Il est primordial que les skieurs comprennent que leur saison de ski dépend du respect des consignes. Le tout étant réglé pour la sécurité des skieurs, mais aussi des employés.
La patience et la retenue seront de mise pour que chacun puisse goûter aux plaisir de skier. Ça s’en vient, un skieur à la fois. Profitez-en et restez en sécurité.