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    8 bonnes raisons de skier à Zermatt en automne

    Situé dans les Alpes suisses, à quatre heures de train de Genève, la station de Zermatt offre le domaine skiable le plus élevé d’Europe, et aussi l’un des plus vastes grâce à une connexion en altitude sur le domaine skiable de Cervinia (Italie). Bien qu’il soit possible de skier toute l’année à Zermatt, voici huit bonnes raisons d’y attaquer les pistes en automne, plus particulièrement entre la mi-octobre et la troisième semaine de novembre.

    1. Commencer sa saison de ski d’avance, en attendant la neige au Québec

    Comme les « bosseurs » de l’équipe canadienne de ski acrobatique qui s’y rendent à chaque automne afin de peaufiner leur entraînement, Zermatt est la destination idéale si vous voulez amorcer votre saison de ski avec quelques semaines d’avance sur l’hiver québécois.

    Photo prise le 8 novembre 2016.

    Témoignant de leur récent passage à Zermatt, les sœurs Dufour-Lapointe ont laissé quelques photos autographiées sur le mur du petit restaurant à Testa Grigia, là même où toute l’équipe canadienne a l’habitude de luncher.

    2. Profiter de prix réduits

    À l’automne, les tarifs réduits du ski d’été continuent de s’appliquer sur les billets de ski. Voici un petit tableau comparatif des tarifs pour un billet de ski de 4 jours consécutifs:

    Côté hébergement, en vous logeant à Zermatt pendant l’automne (basse saison), vous profitez évidemment de meilleurs tarifs que si vous y logiez en été ou en hiver (hautes saisons). De plus, puisque les chambres des hôtels ne sont pas toutes occupées, vous maximiserez vos chances d’obtenir un surclassement tout à fait gratuitement.

    3. Éviter les foules dans le village

    À l’automne, c’est très tranquille dans le village piétonnier de Zermatt… et d’autant plus si vous y êtes pendant la semaine. Ne soyez pas surpris d’être les seuls dans la salle à manger d’un restaurant pour le souper, et évidemment, aucune réservation n’est nécessaire pour vous garantir une table à l’heure de votre choix.

    Souper tranquille au restaurant Grampis à Zermatt. Photo prise le 10 novembre 2016.

    4. Skier sur des pistes désertes et profiter d’une attente nulle aux remontées mécaniques

    Les pistes sont longues et larges, les paysages sont grandioses, bref, vous n’avez jamais cette sensation d’étouffement causée par la congestion de skieurs sur des pistes trop petites.

    Contrairement à la saison hivernale lorsque les skieurs doivent systématiquement attendre le prochain téléphérique pour remonter, en skiant à l’automne c’est le téléphérique qui attend les skieurs. Ne soyez pas surpris de compter moins de 10 personnes dans la cabine d’un téléphérique qui peut en transporter normalement 120 en haute saison.

    Le téléphérique Laghi Cime Bianche est prêt à remonter avec seulement quelques skieurs à son bord. 8 novembre 2016.

    5. Profiter d’un domaine skiable plus grand que celui du ski d’été

    En altitude, les premières chutes de neige apparaissent habituellement dès la mi-octobre à Zermatt. Dès lors, le domaine skiable commence à s’agrandir. Le Furggsatel, ce télésiège à bulles de 6 places, s’ajoute en automne au nombre de remontées mécaniques en opération sur le glacier et donne accès à un parc à neige et deux larges pistes supplémentaires d’environ 400 mètres de dénivelé chacune.

    Le Furggsatel donne accès à de larges pistes qui sont le plus souvent désertes. Photo prise le 8 novembre 2016.

    Avec le mercure qui chute en automne, le système d’enneigement mécanique permet rapidement au domaine skiable de prendre de l’expansion à la verticale. Les skieurs peuvent maintenant dévaler les pistes jusqu’à Trockener Steg, point névralgique situé à une élévation de 2939 mètres.

    6. Obtenir un billet international pour le même prix

    Un billet de ski en automne à Zermatt donne également accès aux téléphériques du côté italien du domaine skiable. Dès le début novembre, il n’est pas rare de pouvoir skier le tronçon supérieur (environ 700 mètres de dénivelé) de la piste Ventina jusqu’à la station aval du téléphérique Laghi Cime Bianche à 2812 mètres d’altitude.

    Nous sommes les seuls skieurs dans la piste Ventina. Photo prise le 8 novembre 2016.

    Si le coeur vous en dit, une fois arrivé à Laghi Cime Bianche, poursuivez votre descente en téléphérique jusque dans le petit village italien de Cervinia pour y découvrir ses boutiques et ses restaurants.

    7. Profiter en même temps de conditions hivernales en montagne et de températures automnales dans le village

    Sans êtres glaciales, les températures hivernales sur les pistes en altitude sont idéales et très confortables pour skier. De la pluie dans le village signifie presqu’assurément une tempête de neige sur les pistes en altitude. Il peut y avoir parfois 10 degrés Celsius de différence entre la température du village et la température de la partie supérieure du domaine skiable.

    8. Prendre la chance d’obtenir de l’équipement neuf à la boutique de location

    À cette période de l’année, les derniers modèles de skis sont maintenant disponibles aux différentes boutiques de location de la station. Informez-vous au moment de louer votre équipement de marque préférée, s’il est possible de mettre la main sur du matériel neuf.

    Depuis mon retour, ce n’est maintenant plus le « début de la saison » à Zermatt… mais si vos skis grattent à votre porte pour sortir à l’automne prochain et que vous pouvez vous payer le billet d’avion, dirigez-vous vers Zermatt sans hésiter! D’ailleurs… je vous ai concocté une liste de conseils pour avoir un voyage pas cher!

    Histoires de patrouille: Changement de voie

    PHOTO GENEVIÈVE LARIVIÈRE

    Ce récit s’ajoute à la collection de la série « Histoires de patrouille ». Ces histoires, rédigées ou racontées par des patrouilleurs de partout au Québec, qu’ils soient retraités ou encore actifs, ont pour but d’humaniser le titre qui fait souvent frémir les skieurs et planchistes en station. Être patrouilleur, c’est bien plus que porter un uniforme, une radio et une trousse de premiers soins… c’est une histoire de dévouement, de passion pour le ski, l’entraide, l’esprit d’équipe et le don de soi. Nous espérons qu’à travers ces récits, votre perception de ceux qui sillonnent les pistes pour assurer la sécurité des skieurs changera pour le mieux!

    Patrouilleur: Philippe Rivest
    Stations: Ski Chantecler, Mont Olympia, Mont Gabriel, Mont Blanc (et bien d’autres!)
    Années d’activité: 1985-…

    Lentement, très lentement, la voiture d’Ahmed s’écarte de la voie gauche sur l’autoroute. Épuisé par son quart de travail comme gardien de sécurité, il a hâte de rentrer chez lui. Heureusement, l’air frais de 3h00 du matin l’aide d’ailleurs à rester concentré sur la route. Quelques kilomètres derrière lui, deux patrouilleurs de ski roulent dans un camion chargé de matériel de premiers soins en direction du Mont Tremblant, se rendant à une formation en prévision de l’hiver.

    Les rares voitures présentes sur l’autoroute filent un bon 120km/h. Mais contrairement aux rues de Montréal, l’autoroute n’offre aucun nid de poule qui aurait pu brasser un conducteur pour le tenir en état de vigilance… La voiture d’Ahmed continue donc lentement sa sortie vers l’accotement gauche de l’autoroute sans qu’il n’aie de chance de s’éveiller avant d’entrer brusquement en collision avec le viaduc central au kilomètre 28 de l’autoroute.

    Quelques voitures proches, dont les conducteurs et passagers sont témoins de l’impact, se rangent immédiatement à proximité. C’est dans ce décor étrangement tranquille que Hans arrête de me parler et qu’instinctivement, je ralentis le camion pour le stopper dans l’accotement près de l’accident. Rien de bien spécial à première vue comme ça, mais on développe ce réflexe de patrouilleur d’approfondir ce qui n’apparaît pas normal, histoire d’avoir le cœur net.

    En marchant vers le viaduc, une scène irréelle se dessine graduellement. Gravement blessé et semi conscient, Ahmed est coincé à l’intérieur de son véhicule. Figés par la situation, trois ou quatre badauds, souvent surnommés « chevreuils» dans le jargon des intervenants d’urgence, observent Ahmed, très passivement. En l’absence des traditionnels gyrophares et fusées routières, la circulation frôlait le site d’accident à pleine vitesse, rendant la situation ironique, comme si nous étions dans une bulle pour vivre le drame qui se déroulait devant nos yeux. Le haut du corps épargné grâce au coussin gonflable, Ahmed n’en avait pas moins subi des blessures graves au niveau du bassin et des jambes.

    Immédiatement, des réflexes si souvent répétés nous sont revenus: y a-t-il d’autres dangers, comme des fuites d’essence ou de la fumée quelque part? Les voies respiratoires d’Ahmed sont-elles dégagées, et respire-t-il par lui-même? Et le pouls? Qu’en est-il du pouls?

    La cinétique de l’accident, l’étrange position des jambes dans la voiture et l’état de conscience précaire d’Ahmed faisait craindre au pire. Dans nos protocoles de patrouilleur, il fallait procéder à la stabilisation des problèmes qui pouvaient être « stabilisés », et le transport le plus rapide possible vers l’hôpital étaient les seules choses à faire.

    Hans a pris charge des lieux presqu’instantanément, alors que j’ai regagné le camion pour y prendre le matériel de premiers soins et certains équipements requis d’ici l’arrivée des secours avancés. À mon retour, Ahmed n’était plus seul : Hans était déjà entré dans l’habitacle, lui stabilisait la tête avec ses deux mains, et lui parlait.

    Ahmed venait de vivre ses trois plus longues minutes de solitude, alors que personne n’avait osé le toucher, prendre contact ou le rassurer. Hans à ce niveau, fut l’expert. Il lui parlait de tout et de rien, un discours peut-être un peu décousu pour quelqu’un de non-initié, mais très à propos pour un secouriste.

    Il faut savoir que pour le secouriste, parler avec la victime signifie garder un contact, ce qui nous donne, à chaque réponse, un signe que le cerveau fonctionne toujours, qu’il est probablement alerte et que les informations à connaître sont disponibles. Pour le secouriste, c’est la confirmation que la victime respire, qu’elle a un pouls, et qu’elle peut vous transmettre ses changements d’état si jamais ils surviennent.

    Pour la victime, le dialogue avec le secouriste est l’ultime main tendue, la confirmation de toutes les secondes qu’elle n’est plus seule et que quelqu’un veille encore sur elle. C’est la toute première étape de la longue réhabilitation qui débute. Ahmed se souviendra longtemps de l’intervention et des paroles d’Hans.

    Comme nous tentons toujours de l’enseigner aux patrouilleurs de ski, les contacts verbaux et visuels avec les victimes sont importants. La communication humaine, les yeux dans les yeux, constitue 85% du message par rapport aux seules paroles prononcées.

    Plusieurs longues minutes se sont donc écoulées avant que les paramédics et pompiers de Mirabel n’arrivent en renfort. Enfin, Ahmed pourrait passer à la deuxième étape de son long cheminement vers le rétablissement. L’utilisation des pinces de désincarcération ont donné suffisamment d’espace pour que Hans et les paramédics puissent immobiliser le conducteur malchanceux sur une planche dorsale pour l’extraire de la carcasse de sa voiture.

    Vous l’aurez deviné par cette chronique: la formation de patrouilleur de ski apporte un important bagage de connaissances qui permettent de sauver des vies. Partout sur les pistes, mais également sur l’autoroute à 3h00 du matin… ou en pleine fête de famille!

    Visage du ski: Philippe Rivest

    C’est bien connu, les patrouilleurs viennent de différents milieux. Ce qui les unit est l’esprit de collaboration, le don de soi et… l’amour du ski. Il n’est donc pas étonnant qu’une équipe de patrouille compte parmi ses rangs des enseignants, des mécaniciens, des policiers, des chauffeurs d’autobus, des comptables, des médecins, des photographes, informaticiens, des actuaires, des étudiants… d’une équipe qui parait à première vue hétéroclite, on dresse alors un portrait homogène: des skieurs passionnés, qui ont à coeur la sécurité, la prévention et les premiers soins, pour d’autres skieurs. Le portrait suivant est un parfait exemple de cet homogénéité hétéroclite: Philippe Rivest, fondateur de l’Institut National de Secourisme du Québec, est également avocat, skieur, patrouilleur… c’était donc tout naturel qu’il figure dans la série des Visages du ski!

    Les débuts classiques

    Philippe a commencé à skier vers l’âge de quatre ans. Initié par sa famille, il a souvenir d’avoir dévalé la Côte des Hirondelles, en compagnie de sa fratrie et du paternel. Les Rivest étant également adeptes du ski de fond, tout l’hiver se passe dehors à glisser ensemble. Les innombrables descentes sont ancrées dans sa mémoire et le plaisir qu’il voit dans chaque skieur lorsqu’il est en station le rassure: voilà quelque chose d’intemporel!

    Pour Philippe, le ski est synonyme de chaleur et de contact humain. Étant un sport sans genre, sans âge et sans nombre prédéterminé, c’est l’activité parfaite pour réunir des générations et favoriser le dialogue… ne serait-ce que le temps d’une remontée en télésiège! L’avocat se permet même une réflexion plus large: « Paradoxalement, le ski et le froid sont les derniers refuges des contacts humains. Impossible de ne pas engager une conversation, si légère soit-elle, alors que deux êtres sont dans l’attente d’une descente, dans la quiétude de l’hiver ». Pas étonnant que Philippe tente par tous les moyens de rassembler les patrouilleurs!

    La piqure de la patrouille

    Philippe Rivest a commencé à patrouiller à 17 ans, alors que ses amis du CÉGEP étaient tous skieurs et membres d’une équipe de patrouille. Interpellé par l’esprit d’équipe, il a donné sa candidature… c’était le début d’une longue carrière!

    Durant près de 25 ans, Philippe patrouille sous les couleurs de l’OPCS (l’Organisation de la Patrouille Canadienne de Ski). Son implication bénévole suit son parcours académique alors qu’il cumule les cours en actuariat, en relations industrielles et en droit, il s’intéresse davantage aux tâches administratives et s’éloigne un peu des pentes de ski, à son grand regret. En parallèle, le patrouilleur réfléchit et se questionne: la formation de l’OPCS est-elle adaptée au Québec? Les besoins des patrouilleurs ont-ils changé? Le monde des premiers soins évolue rapidement, comment faire pour assurer une meilleure formation aux premiers répondants de la glisse? De toutes ces questions est née une réponse: l’INSQ était fondé!

    Les premières années de l’INSQ

    Initialement, l’Institut n’offrait qu’une seule fin de semaine de formation, au Massif de Charlevoix (auparavant Massif de la Petite-Rivière-St-François). Une occasion en or pour Philippe Rivest de revenir au ski: terminées les tâches administratives et le bénévolat de bureau, il n’y a rien comme le grand air! Mais la popularité de l’INSQ a rapidement éloigné son fondateur des pistes de ski… Depuis sa fondation en 2008, l’organisme a pris tant d’expansion qu’il est responsable de la formation et de la certification de plus de 1000 patrouilleurs dans 30 stations de ski à travers la province! Victime du succès de son entreprise, Philippe passe à nouveau plus d’heures derrière son bureau qu’en ski…

    Ce n’est cependant qu’un mince regret pour lui car une de ses plus grandes fiertés est d’avoir démocratisé l’accès au statut de patrouilleur. Il a tenu à doter l’Institut qu’il a fondé d’une structure souple qui enlève les barrières et irritants qu’il a lui-même identifiés comme des arguments répulsifs à l’envoi d’une candidature par une potentielle recrue… et si tout ça était à refaire, malgré les longues heures de travail et les courtes nuit de sommeil, il le referait sans hésiter!

    L’évolution humaine en marche

    Le monde des premiers soins est régi par plusieurs principes, règles et lois, au même titre que le monde du ski alpin. Philippe Rivest les connait mieux que quiconque et est aux premières loges pour constater que faire cohabiter ces deux univers en laissant tout de même place au jugement humain relève du défi! Dans les trois dernières décennies, plusieurs incidents ont mené à un resserrement des normes et lois régissant la pratique des sports en milieu alpin, l’exploitation d’une station de ski et les responsabilités d’une équipe de premiers soins spécialisée en sports de glisse. Philippe a vu une perte de vitesse dans le recrutement et l’expansion des équipes de patrouille au début des années 2000 et pointe d’ailleurs du doigt toute cette rigidité, qui rend la tâche des patrouilleurs plus lourde et moins agréable… n’oublions pas qu’il s’agit essentiellement de bénévoles! Malgré les avantages que procure l’implication (par exemple, un abonnement de saison), plusieurs patrouilleurs quittent les rangs des équipes à cause du cadre trop strict imposé et préfèrent conserver un statut de skieur-client.

    Alors que les certifications de ses équipes sont en cours ici et là près des stations de ski, Philippe est tout de même optimiste: l’avènement des accros aux technologies et autres « iPatentes » a provoqué un mouvement inverse, qui se manifeste par un regain des candidatures au sein des différentes équipes de patrouille. Ce que les recrues recherchent d’une implication au sein d’une équipe: le contact humain. Preuve que l’humain a un besoin viscéral de socialiser, et collaborer… Philippe ajoute: « Au cours de la dernière année, jamais autant de candidats à la patrouille ne m’ont souligné vouloir « aider » et remettre à autrui ce qu’ils ont reçu. C’est une excellente prise de conscience, et j’ai l’impression que l’individualisme devra céder sa place à une forme de collaboration plus adaptée à l’humain! »

    Cette phrase aurait fait une excellente conclusion au portrait de Philippe car elle résume la personne qu’il est: un humain ouvert sur les autres, sensible à l’évolution, aux besoins et aux contraintes, conscient de sa responsabilité individuelle au sein d’une collectivité qu’il a contribué à créer et à faire évoluer. Et au-delà de cette implication dans le monde du ski, Philippe Rivest semble doté d’une capacité à étirer le temps pour arriver à faire tout ce que sa carrière lui demande: exercer le droit au sein de son cabinet (Rivest, Tremblay, Tétreault), présider le Club L’Espoir Jeunesse, siéger au sein du conseil d’administration du C.H.O.C… si vous le croisez sur les pistes, un paquet de piquets en bambou dans les bras, vous avez de la chance!

    Philippe, au nom de tous les patrouilleurs, futures recrues, blessés et rescapés, nous te levons notre casque et te disons merci!

    Chouchou du Québec: Sugarbush (Vermont)

    Lorsque que l’on pense à la Nouvelle-Angleterre, il nous vient en tête les grandes maisons victoriennes, les lacs Champlain et Placid, ses villages pittoresques aux accents des campagnes anglaises, la crème glacée inventée par les célèbres Ben and Jerry, Stephen King et surtout les majestueuses montagnes dont certaines nous offrent des terrains skiables d’une qualité exceptionnelle. Pourquoi aimons-nous traverser la frontière pour aller skier chez nos voisins de la Nouvelle Angleterre? Tout d’abord pour l’immensité du terrain skiable: les dénivelés skiables tels que celui de Whiteface ou encore l’étendue de certains domaines skiables tels que Killington s’apparentent à ceux que nous retrouvons dans les Rocheuses. À cela il faut ajouter les quantités de neige abondantes qui caractérisent généralement leurs hivers. La combinaison de l’altitude du terrain ainsi que la trajectoire des systèmes place la Nouvelle-Angleterre au cœur des meilleures tempêtes.

    Il faut également considérer l’offre d’hébergement, de repas et d’activités après le ski qui se sont développées de façon importante depuis les cinq dernières années. La station de Jay Peak illustre bien ce changement. Enfin, la proximité des stations chez nos voisins du sud est un incitatif attrayant d’autant plus qu’il est possible d’explorer une station de ski en s’y rendant  de différentes façons (en voiture ou en groupe avec voyage organisé d’un jour). Ajoutez-y l’accueil des « locaux » et des ski bums rencontrés dans les remontées mécaniques et vous aurez tous les ingrédients d’une recette gagnante pour expliquer notre amour du ski en Nouvelle-Angleterre!

    Plusieurs Québécois vivent un coup de foudre dès leur première visite à Sugarbush. Il est difficile ici de faire des liens de ressemblances avec d’autres stations! Avec ses six versants et ses deux montagnes distinctes reliées par une remontée quadruple de plus de trois kilomètres de type « Peak to Peak » qui nous transporte au mont Ellen, Sugarbush est incomparable!

    Située au cœur de la chaîne des Montagnes Vertes à environ 225 kilomètres au sud de Montréal, la station culmine avec le mont Ellen à 1 244 mètres, offrant un dénivelé skiable de 792 mètres. La neige y est abondante! Le domaine est vaste et il est facile de tracer toute la journée. L’attente n’est jamais longue dans l’une des nombreuses remontées. Lorsqu’il fait beau, les plus belles photos se font à partir du sommet Lincoln où vous verrez à la fois à gauche le lac Champlain s’étendre jusqu’au Québec, les Adirondacks, devant nos yeux le mont Mansfield jusqu’à la station Owl’s Head tout au fond, puis à droite, c’est le mont Washington qui attirera notre attention. Il y a tellement de terrain à couvrir que deux jours ne seront pas de trop! Le mont Ellen à lui seul équivaut à la grandeur d’une station de moyenne taille de la Nouvelle-Angleterre. Ses pistes uniques, ses sous-bois vastes, ses inclinaisons et la beauté des paysages caractérisent bien la station.

    Les journées étant plus courtes durant la saison hivernale, il faut se retrouver dès l’ouverture du côté du sommet de North Lynx. C’est le meilleur endroit pour voir le soleil briller au-dessus du sommet Gadd et le paysage devient tout simplement féérique lorsqu’une couche de nuage s’immisce entre nous et le bas de la montagne. Un moment magique!

    La station offre des pistes telles que la Murphy’s Glade ou le bas de la Sleeper où de grands arbres ont été conservés. Cela donne une descente unique. L’offre de pistes laissées à l’état naturel est grande à Sugarbush. La piste Paradise du côté du sommet de Lincoln ainsi que la majorité des pistes du sommet de North Lynx vous offriront une expérience de glisse dans des conditions d’enneigement naturel. Le défi est intense, mais combien satisfaisant! Aux amateurs de pistes bien pentues, il faut aller du côté du Mont Ellen dans la FIS et Exterminator! Papillons dans l’estomac garantis! Le sommet de Lincoln n’est pas en reste avec ses pistes Ripcord et Organgrinder. Vous sentirez vos cuisses chauffer au bas de ses deux pistes!

    Tout comme à Smuggler’s Notch, les sous-bois occupent une grande partie du domaine skiable et il y en a pour tous les goûts. On apprécie surtout les grandes étendues boisées laissées presqu’à l’état naturel afin de nous permettre de vivre une expérience unique. La qualité des sous-bois est largement reconnue à Sugarbush par les skieurs et planchistes qui fréquentent la station.

    Les skieurs intermédiaires et débutants y passeront également de bons moments. Les pistes intermédiaires sont bien représentées. Les descentes dans la Jester ou la Rim Run du côté du mont Ellen demeurent des classiques !

    La station s’est développée au bas des pistes au cours des dernières années. L’architecture proposée en matière d’hébergement se distingue également des autres stations. Un bâtiment digne d’une ferme fait office d’hôtel dès l’arrivée. L’aménagement nous rappelle les fermes et granges du Vermont et ses riches couleurs rouges, ça vaut le coup d’œil !

    En matière de restauration et d’hébergement, plusieurs possibilités s’offrent à nous. La station est située à proximité des villages de Waitsfield, Waterbury et de Stowe. Le Sugarbush Inn, un hôtel de la station non loin de cette dernière vous permettra de découvrir un endroit architectural qui a du vécu et plein de charme. À Waitsfield, la Pizza au four à bois est à l’honneur au Pizza in the Valley. L’endroit offre également une sélection de bières locales le tout dans un décor familial et réconfortant! Waterbury, situé à près de 20 kilomètres au nord nous apparaîtra sur le chemin du retour. Ce village sympathique a vu accroître le nombre de restos pub de qualité au courant des dernières années. Parmi ceux-ci le Prohibition Pig que vous reconnaitrez en voyant sa grande enseigne sur la vitre de l’endroit. Reconnu pour sa cuisine barbecue créative, ses charcuteries, viandes fumées, ses recettes uniques, ses plats végétariens ainsi que son grand choix de bières locales dont celles brassées sur place et ses cocktails authentiques dans une ambiance pub décontractée attirent de nombreux passants sur la route du retour.

    Vous avez envie d’une crème glacée et il n’est pas trop tard ? Un détour au musée Ben and Jerry vous plongera dans l’histoire fabuleuse de ses deux fondateurs. Il est possible de visiter l’usine et en sortant de faire un arrêt au comptoir où toutes les saveurs de cette crème glacée légendaire seront disponibles!

    Chouchou du Québec: Killington (Vermont)

    Lorsque que l’on pense à la Nouvelle-Angleterre, il nous vient en tête les grandes maisons victoriennes, les lacs Champlain et Placid, ses villages pittoresques aux accents des campagnes anglaises, la crème glacée inventée par les célèbres Ben and Jerry, Stephen King et surtout les majestueuses montagnes dont certaines nous offrent des terrains skiables d’une qualité exceptionnelle. Pourquoi aimons-nous traverser la frontière pour aller skier chez nos voisins de la Nouvelle Angleterre? Tout d’abord pour l’immensité du terrain skiable: les dénivelés skiables tels que celui de Whiteface ou encore l’étendue de certains domaines skiables tels que Killington s’apparentent à ceux que nous retrouvons dans les Rocheuses. À cela il faut ajouter les quantités de neige abondantes qui caractérisent généralement leurs hivers. La combinaison de l’altitude du terrain ainsi que la trajectoire des systèmes place la Nouvelle-Angleterre au cœur des meilleures tempêtes.

    Il faut également considérer l’offre d’hébergement, de repas et d’activités après le ski qui se sont développées de façon importante depuis les cinq dernières années. La station de Jay Peak illustre bien ce changement. Enfin, la proximité des stations chez nos voisins du sud est un incitatif attrayant d’autant plus qu’il est possible d’explorer une station de ski en s’y rendant  de différentes façons (en voiture ou en groupe avec voyage organisé d’un jour). Ajoutez-y l’accueil des « locaux » et des ski bums rencontrés dans les remontées mécaniques et vous aurez tous les ingrédients d’une recette gagnante pour expliquer notre amour du ski en Nouvelle-Angleterre!

    Première station à ouvrir sa saison et dernière à fermer en Nouvelle-Angleterre (parfois battue par Sugarloaf au Maine), Killington sait s’y prendre en matière de fabrication de neige. Elle est donc un lieu de rendez-vous pour les skieurs et planchistes québécois qui ont hâte de débuter leur saison et qui tardent à vouloir la terminer !

    Située à un peu plus de 300 kilomètres de Montréal, la station un peu plus au sud par rapport à ses consœurs propose 155 pistes totalisant près 125 kilomètres répartis sur 6 sommets dont celui de Killington à 1 293 mètres! Son dénivelé de 947 mètres est impressionnant. La station s’est dotée de 22 remontées dont 2 télécabines. L’attente aux chaises reste en général minime. Il est impossible de tout visiter le domaine en une seule journée! Le terrain est immense: 1 509 âcres de terrain à skier! La carte des pistes est de mise en tout temps, spécialement dans la dernière heure avant la fermeture. La qualité de l’entretien des pistes est remarquable. Le système d’enneigement mécanique est l’un des plus performants parmi les stations situées chez nos voisins du sud. La qualité de la neige qu’on y fabrique est surprenante. La station peut donc assurer sa destinée lorsque les accumulations de neige se font plus rares.

    Pour profiter pleinement de notre visite, il est préférable de s’attarder à un secteur à la fois. Cela nous permettra pleinement de maximiser nos descentes tout en découvrant le versant choisi. Chacun y trouvera sa piste ou son sous-bois! Plusieurs parcs à neige sont aménagés sur les différents versants dont une piste demi-lune impressionnante. Tout comme à Whiteface Mountain, la station a mis un soin attentionné à mettre sur pied des parcs à neige de qualité.

    Les skieurs et planchistes intermédiaires retrouveront plusieurs pistes à se mettre sous la dent du côté des versants voisins de Snowdon et Ramshead ainsi qu’autour du versant Skye plus au centre du domaine skiable. La piste Great Northern est un classique! Amorçant sa descente à partir du sommet Killington, elle poursuit sa route en direction du sommet de Snowdon. Les prises de vues valent le coup d’œil ! La descente offre une multitude de possibilités en traversant pas moins de 14 pistes! Les pistes Skyeburst et Skyelark du secteur Skye valent le détour. De plus, les deux pistes permettent chacune de rejoindre les deux versants incontournables de la montagne : le versant Bear dans le cas de la piste Skyeburst et le versant de Killington dans le bas de la piste Skyelark. Une piste intermédiaire originale: la Juggernault et ses 7.8 kilomètres de glisse permet d’être en symbiose avec la nature car le seul bruit que notre oreille perçoit est celui de la neige qui crépite tel un feu de bois sous nos skis. Une balade tranquille assurée!

    Les pistes les plus relevées incluant des inclinaisons de plus de 40 degrés pour certaines se retrouvent autour des sommets Bear et Killington. Les pistes telles que l’Outer Limits, Double Dipper, la Cascade sous la télécabine, l’ovation ainsi que la Royal Flush vous procureront des sensations fortes! Plusieurs sous-bois de tous les calibres se retrouvent un peu partout sur le domaine, cependant, un nouveau secteur a fait son apparition en 2014: le Stash! En fait, l’expérience de glisse se fait directement dans un boisé de conifères passablement serrés. Tout est laissé à l’état naturel. Les sous-bois experts se retrouvent principalement sur le versant Killington. Leurs noms évocateurs tels qu’Anarchy ou Big Dipper font naître rapidement les papillons dans l’estomac à la vue de l’imposant dénivelé de ces secteurs réservés aux plus expérimentés. Pour les débutants, le secteur de Snowshed est particulièrement bien aménagé avec quelques pistes dont la Snowshed Slope qui doit faire près de 150 mètres de largeur! Le secteur de Sunrise est composé uniquement de 3 pistes débutantes chevauchant le condo-village du même nom.

    Le village de Killington bat au rythme de sa montagne. En plus de l’offre de restauration et d’hôtellerie que l’on retrouve au pied de la station, on y retrouve quelques hôtels sympathiques ainsi que des restaurants où l’ambiance permet de terminer la journée en beauté! Le McGrath’s Irish Pub et son ambiance festive fournie par des groupes de musique certains weekend offre une cuisine mettant en vedette notamment la cuisine irlandaise. Bien entendu, la bière Guinness est à l’honneur!

    L’offre d’hébergement est intéressante tout comme les prix notamment en dehors de la période des fêtes ainsi que des congés fériés américains. Près d’une dizaine d’hôtels se retrouvent à proximité de la station.

    Chouchou du Québec: Stowe (Vermont)

    Lorsque que l’on pense à la Nouvelle-Angleterre, il nous vient en tête les grandes maisons victoriennes, les lacs Champlain et Placid, ses villages pittoresques aux accents des campagnes anglaises, la crème glacée inventée par les célèbres Ben and Jerry, Stephen King et surtout les majestueuses montagnes dont certaines nous offrent des terrains skiables d’une qualité exceptionnelle. Pourquoi aimons-nous traverser la frontière pour aller skier chez nos voisins de la Nouvelle Angleterre? Tout d’abord pour l’immensité du terrain skiable: les dénivelés skiables tels que celui de Whiteface ou encore l’étendue de certains domaines skiables tels que Killington s’apparentent à ceux que nous retrouvons dans les Rocheuses. À cela il faut ajouter les quantités de neige abondantes qui caractérisent généralement leurs hivers. La combinaison de l’altitude du terrain ainsi que la trajectoire des systèmes place la Nouvelle-Angleterre au cœur des meilleures tempêtes.

    Il faut également considérer l’offre d’hébergement, de repas et d’activités après le ski qui se sont développées de façon importante depuis les cinq dernières années. La station de Jay Peak illustre bien ce changement. Enfin, la proximité des stations chez nos voisins du sud est un incitatif attrayant d’autant plus qu’il est possible d’explorer une station de ski en s’y rendant  de différentes façons (en voiture ou en groupe avec voyage organisé d’un jour). Ajoutez-y l’accueil des « locaux » et des ski bums rencontrés dans les remontées mécaniques et vous aurez tous les ingrédients d’une recette gagnante pour expliquer notre amour du ski en Nouvelle-Angleterre!

    Véritable joyau situé au cœur du Vermont et au centre de toutes les stations présentées au cours de cette série, la station de ski Stowe revêt un caractère distinct de par ses pistes uniques, la qualité exceptionnelle de l’entretien du domaine skiable et son offre hôtelière haut de gamme développée au cours des dernières années.

    Située dans le State Park de la forêt du Mont Mansfield, la station a été développée sur la montagne du même nom dont le sommet culmine à 1 340 mètres d’altitude. Les 116 pistes de la station totalisent 64 kilomètres répartie sur 485 âcres de terrain. Une particularité intéressante de la station: le dénivelé de 719 mètres est skiable directement en ligne droite sans faux plats, du sommet à la base, par les pistes situées notamment autour de la télécabine telles que la Gondolier, une piste intermédiaire qui permet d’apprécier le dénivelé du domaine skiable. La station est composée de deux versants sur le côté du mont Mansfield ainsi que d’un versant adossé à la station Smuggler’s Notch, nommé Spruce.

    Bien que le coût du billet dépasse les 100$ (US!), la station attire chaque année plusieurs skieurs et planchistes québécois. Stowe offre une expérience de haut niveau qui nous rappelle qu’une visite à cet endroit constitue un événement en soi, comme une sortie spéciale que l’on se réserve pour se faire plaisir!

    Les pistes intermédiaires sont largement représentées à la station. Le secteur de la télécabine offre les plus belles pistes intermédiaires de la station. Une descente dans la piste Perry Merrill ou dans la Cliff Trail vous permettra de mesurer la grandeur de la station tant par la descente que par la vue sur les versants voisins. Plusieurs pistes intermédiaires se retrouvent également autour de la remontée Mountain Triple. La piste North Slope vous permettra de pratiquer aisément vos mouvements !

    Les pistes pentues se retrouvent autour de la remontée Fourrunner quad. Le ski y est intense tout comme les pentes de ce secteur! La piste Upper Lifline (devenant la Lifline) offre une descente qui vous fera chauffer les cuisses! La piste y est régulièrement laissée en bosses au départ combinée à une pente raide: un pur plaisir! La piste Upper Goat (devenant la Goat) nécessite un focus de tous les instants… La piste National Drop in ainsi que la National: relevé à souhaits! Que dire de la Upper Nose Dive et sa prise de vue exceptionnelle sur le Mont Mansfield! La piste Lookout pour une descente sportive experte est tout désignée!

    Les pistes laissées à l’état naturel ont une place de choix à la station: la Chin Cup vous gardera réchauffé lors d’une journée froide. La Hackett’s Highway est tout sauf une autoroute: une descente sur une piste accidentée au cours de laquelle notre créativité sera sollicitée afin de résoudre l’énigme que représente le passage pour se rendre au bas de la piste!

    Les sous-bois représentent un secret bien gardé à Stowe. Ils ne sont pas faciles à repérer. L’observation et l’exploration sont de mise. Néanmoins, la station en compte plusieurs tels que les sous-bois experts Lockout glades et Tres Amigos glades ainsi que des sous-bois plus intermédiaires tels que Sunrise Glades.

    Les 6 parcs à neiges de la station sont modernes et offrent une grande variété de modules et sauts de tous les calibres. La place dédiée aux parcs est remarquable et comblera les amateurs les plus exigeants. Le sommet Spruce, plus petit offre une combinaison de pistes intermédiaires ainsi qu’un secteur pour les débutants bien aménagé.

    Vous n’êtes pas pressé, vous avez envie d’une descente tranquille, originale et d’une remontée paisible dans une chaise d’autrefois? La piste Toll Road, longue de plus de 6 kilomètres, vous permettra de vous laisser glisser doucement sur la limite skiable du domaine. Vous y croiserez même une chapelle en montagne, ce qui est unique dans le coin! À votre arrivée vous remontrez à bord du ‘’Toll House double’’, un véritable retour dans le temps. Vous devrez prévoir une quinzaine de minutes pour vous rendre au débarcadère de la remontée. Cela vous permettra de contempler les pistes débutantes de ce secteur qui est totalement en retrait du reste du domaine skiable.

    Au cours des dernières années la station a développé une offre hôtelière et de restauration luxueuse. Les bâtiments de type lodge accessible par la télécabine qui relie le stationnement et traverse au-dessus-de la route panoramique 108 occupent la base du versant Spruce. La station a développé son village de ski qui est des plus raffinés.

    Vous pourrez également poursuivre votre visite vers le village de Stowe où les restaurants et hôtels sont en grand nombre. Si vous avez envie d’une pizza en famille, le Pie-Casso concocte des pizzas délicieuses. Une autre adresse: le Cactus Café offre une cuisine mexicaine recherchée.

    Enfin si vous décidez de prolonger le plaisir et de séjourner une journée supplémentaire, le Trapp Family Lodge de la célèbre famille du même nom vous charmera par ses nombreux salons assortis de foyers avec bibliothèque et son décor inspiré à la fois des alpes autrichiennes et de la Nouvelle-Angleterre.

    Pour ceux qui préféreront se préparer un petit lunch, le Harvest Market propose un vaste choix de fromages, boulangeries et desserts préparés sur place, bar à salades, charcuteries, cafés et le tout à saveur locale. Pour accompagner votre repas, le Fine Wine Cellars est l’endroit désigné pour trouver votre bouteille de vin. Les vins provenant de l’état de Washington, de l’Oregon et de la Californie occupent une place de choix.

    Chouchou du Québec: Whiteface (New York)

    Lorsque que l’on pense à la Nouvelle-Angleterre, il nous vient en tête les grandes maisons victoriennes, les lacs Champlain et Placid, ses villages pittoresques aux accents des campagnes anglaises, la crème glacée inventée par les célèbres Ben and Jerry, Stephen King et surtout les majestueuses montagnes dont certaines nous offrent des terrains skiables d’une qualité exceptionnelle. Pourquoi aimons-nous traverser la frontière pour aller skier chez nos voisins de la Nouvelle Angleterre? Tout d’abord pour l’immensité du terrain skiable: les dénivelés skiables tels que celui de Whiteface ou encore l’étendue de certains domaines skiables tels que Killington s’apparentent à ceux que nous retrouvons dans les Rocheuses. À cela il faut ajouter les quantités de neige abondantes qui caractérisent généralement leurs hivers. La combinaison de l’altitude du terrain ainsi que la trajectoire des systèmes place la Nouvelle-Angleterre au cœur des meilleures tempêtes.

    Il faut également considérer l’offre d’hébergement, de repas et d’activités après le ski qui se sont développées de façon importante depuis les cinq dernières années. La station de Jay Peak illustre bien ce changement. Enfin, la proximité des stations chez nos voisins du sud est un incitatif attrayant d’autant plus qu’il est possible d’explorer une station de ski en s’y rendant  de différentes façons (en voiture ou en groupe avec voyage organisé d’un jour). Ajoutez-y l’accueil des « locaux » et des ski bums rencontrés dans les remontées mécaniques et vous aurez tous les ingrédients d’une recette gagnante pour expliquer notre amour du ski en Nouvelle-Angleterre!

    Montagne emblématique des Jeux Olympiques d’hiver de 1980 où se sont tenus les compétitions de skis masculines et féminines, la station revêt encore aujourd’hui un caractère mythique. Parlez-en aux locaux qui se feront un plaisir de vous relater leur souvenir des J.O.! Vous verrez la fierté des gens du coin de voir leur patelin accueillir les compétitions, d’encourager les skieurs américains aux descentes ou bien de partager des anecdotes à propos des jeux!

    Whiteface est demeurée à peu près la même station au fil des ans. Ici, pas de développement au bas des pistes. C’est à Lake Placid, à 16 kilomètres au sud-ouest de la station que l’après-ski se déroule! Culminant à 1 417 mètres d’altitude, on y retrouve un dénivelé skiable de 1 045 mètres skiable intégralement. Situé à seulement 185 kilomètres de Montréal, la station reçoit quotidiennement les skieurs et planchistes québécois qui apprécient particulièrement le dénivelé de la station ainsi que son parc à neige de haut calibre. Contrairement à ses voisines du Vermont, la station newyorkaise reçoit moins de précipitations neigeuses. La vue au sommet par temps clair est spectaculaire. Le lac Champlain, le mont Mansfield, la Montérégie et même le mont Washington se dressent devant nous pour nous offrir un panorama mémorable.

    Les pistes réparties sur trois sommets permettent d’expérimenter différents type de terrains. Les pistes Upper Skyward et la Cloudspin sur le sommet Whiteface offrent une pente intense et nous permettent de pratiquer amplement notre technique à la descente. Du côté du sommet de Lookout, la Wilmington Trail, piste emblématique de la station, nous plonge au cœur des Adirondacks dans une balade de plus de 3 kilomètres. La majorité des sous-bois se trouve tout autour cette dernière: le Sugar Valley Glades, un sous-bois pour experts, débouche au bas de la station sur un secteur de pistes débutantes et de sous-bois intermédiaires regroupés autour de la remontée Bunny Hutch Triple. Cet endroit est parfait pour apprendre ou pratiquer loin des foules. Enfin, le sommet Little Whiteface est accessible par une télécabine et regroupe plusieurs pistes pour skieur et planchiste avancés tel que l’Approach sinueuse et bien pentue!

    Au cours des dernières saisons, la station a investi de façon importante dans son parc à neige, faisant de Whiteface un incontournable pour les amateurs de freestyle. Plusieurs pistes au bas de la station ont été aménagées à cet effet. Les adeptes ont donc accès à des modules de toutes sortes, sauts et même en certains jours un immense coussin gonflable pour pratiquer des figures dignes des plus grandes compétitions. Le parc à neige de Whiteface est l’un des plus remarquable des stations de la Nouvelle-Angleterre.

    Tout comme plusieurs montagnes de l’ouest du continent, la station dispose d’un secteur backcountry, blotti entre les sommets de Whiteface et de Lookout. Surnommé ‘’The Slides’’, ce secteur est réservé aux skieurs experts seulement et il y a plusieurs conditions à remplir avant de s’y aventurer, car ici le terrain peut être inhospitalier et le risque d’avalanches est bien présent. L’endroit est visible à partir de plusieurs points de la station.

    Envie de rester dans le coin pour un bon souper ou passer quelques jours? Lake Placid, à seulement quelques minutes de la montagne, est l’endroit tout désigné! Véritable bourgade olympique durant les Jeux de 1980, le village a conservé son âme et surtout sa vocation sportive. Les installations sont fonctionnelles et il est fort probable que vous croiserez durant votre séjour des athlètes de toutes les disciplines s’entraîner ici-même. Encore aujourd’hui, l’ambiance olympique est bien vivante! Notez qu’il est possible de prendre une navette à partir de plusieurs endroits à Lake Placid pour se rendre à la station.

    La Main Street compte restos, bistros, boutiques dont plusieurs à vocations sportives et hôtels. L’offre de restauration est des plus variées allant des sushis au steakhouse traditionnel. Le pub Dancing Bears avec ses tabourets, ses boiseries, sa décoration composée d’anciens articles sportifs et photos et son ambiance d’après ski offre un menu à la hauteur des gros appétits! Les burgers, les pizzas, les fajitas, les différentes variétés de nachos ainsi que le choix de bières locales sont les spécialités de l’endroit. De plus, il est situé sous l’hôtel High Peak Resort qui fût l’hôtel qui hébergea bon nombre de journalistes durant les Jeux Olympiques. L’endroit est familial avec son hall, son grand foyer et ses larges sofas en cuir. C’est le lieu de rassemblement du soir où l’on se raconte notre journée en jouant à un jeu de société!

    Si vous avez envie d’une bière, le Lake Placid Pub and Brewery brasse et offres ses bières du même nom. Ambiance décontractée, et l’endroit offre un menu très varié accompagnant ses bières.

    Chouchou du Québec: Smuggler’s Notch (Vermont)

    Lorsque que l’on pense à la Nouvelle-Angleterre, il nous vient en tête les grandes maisons victoriennes, les lacs Champlain et Placid, ses villages pittoresques aux accents des campagnes anglaises, la crème glacée inventée par les célèbres Ben and Jerry, Stephen King et surtout les majestueuses montagnes dont certaines nous offrent des terrains skiables d’une qualité exceptionnelle. Pourquoi aimons-nous traverser la frontière pour aller skier chez nos voisins de la Nouvelle Angleterre? Tout d’abord pour l’immensité du terrain skiable: les dénivelés skiables tels que celui de Whiteface ou encore l’étendue de certains domaines skiables tels que Killington s’apparentent à ceux que nous retrouvons dans les Rocheuses. À cela il faut ajouter les quantités de neige abondantes qui caractérisent généralement leurs hivers. La combinaison de l’altitude du terrain ainsi que la trajectoire des systèmes place la Nouvelle-Angleterre au cœur des meilleures tempêtes.

    Il faut également considérer l’offre d’hébergement, de repas et d’activités après le ski qui se sont développées de façon importante depuis les cinq dernières années. La station de Jay Peak illustre bien ce changement. Enfin, la proximité des stations chez nos voisins du sud est un incitatif attrayant d’autant plus qu’il est possible d’explorer une station de ski en s’y rendant  de différentes façons (en voiture ou en groupe avec voyage organisé d’un jour). Ajoutez-y l’accueil des « locaux » et des ski bums rencontrés dans les remontées mécaniques et vous aurez tous les ingrédients d’une recette gagnante pour expliquer notre amour du ski en Nouvelle-Angleterre!

    Adossée à sa voisine Stowe sur le Mont Mansfield, cette charmante station a conservé son caractère ‘’vintage’’ au fil des ans, ce qui fait la signature de cette station. Les remontées à deux places nous donnent déjà un aperçu de ce qui nous attend! Ici les sous-bois sont légion, et la neige poudreuse et abondante laisse des souvenirs impérissables!

    Situé à environ 2h15 au sud de Montréal dans la chaîne des Montagnes Vertes, Smuggler’s Notch se trouve à proximité des skieurs et planchistes de la grande région de Montréal, Montérégie et Canton de l’Est. La qualité du terrain, son ambiance familiale et décontractée ainsi que le prix des billets font de cet endroit une station appréciée des skieurs et planchistes de chez nous. Les visiteurs de la place proviennent également de plusieurs états de la Nouvelle -Angleterre, dont certains d’aussi loin que New York et Boston, qui viennent régulièrement skier leur station préférée. Beaucoup d’entre eux ont littéralement eu le coup de foudre pour ce charmant domaine skiable du Vermont.

    La station est composée de trois sommets dont le Madonna, qui culmine à 1 110 mètres. Les 78 pistes que totalisent tous les coins du domaine skiable font de plus de mille âcres. En été, la panoramique Mountain Road permet de traverser la région du Mont Mansfield et rallier Stowe en seulement 18 kilomètres. Cependant, en hiver, il faut compter 58 kilomètres pour rejoindre  Stowe car la Mountain Road est fermée durant cette saison. Le paradoxe en distance entre les deux endroits est saisissant. Le versant Sterling dont la vue sur sa voisine Stowe est spectaculaire est littéralement adossé au versant Spruce de cette dernière; une question de mètres! Si proche et si loin à la fois!

    Les remontées doubles de Smugg’s constituent un atout principal quant à la qualité des conditions: elles permettent de contrôler l’affluence et par le fait même contrôler le trafic sur les pistes. Il en résulte donc des pistes en bonne condition jusqu’à la fin de la journée. Il n’est pas surprenant de tracer de la nouvelle neige même en après-midi! Smuggler’s Notch est l’une des rares stations à compter sur une piste triple diamants: la Black Hole. Une piste pour skieurs et planchistes experts qui nécessitera beaucoup de concentration à la descente! Les pistes relevées ne manquent pas: La Doc Dempsey’s Glade, Upper F.I.S. et la FreeFall voisine de la Black Hole offrent des défis à la hauteur des attentes. Les sous-bois occupent une superficie importante. Au plus fort de l’hiver la neige peut y être plus qu’abondante. C’est un incontournable le lendemain d’une tempête! Le Moonshiner’s glade, le Shakedown, le Bermuda ou le Knight’s Revenge deviendront de véritables terrains de jeux! Le sommet Morse offre une variété de pistes idéales pour les débutants. Les familles s’y retrouvent en grand nombre et les pistes sont d’une bonne longueur et à proximité des commodités au bas de la station. Le versant Sterling compte sur des pistes originales telles que les très étroites Upper et Upper Pipeline ainsi que l’Escape Pipeline qui complète les deux premières; toutes trois permettent de mesurer nos habiletés pleinement tout en s’amusant.

    La station a aménagé pas moins de 6 parcs à neige répartis aux quatre coins de la station. Les deux parcs du côté du versant Morse offrent des modules permettant au plus petits et débutants de découvrir les joies du style libre, tandis que les parcs du côté des versants Madonna et Sterling offriront un calibre allant d’intermédiaire à avancé pour une expérience mémorable. Un incontournable: le Knight’s Revenge Park et ses modules naturels aménagés dans une zone boisée fera vivre aux adeptes une aventure authentique et recherchée.

    Tout comme certaines de ses consœurs la station a mis le paquet en matière d’offre d’hébergement au cours des dernières années. Pour ceux qui veulent demeurer sur place, il est facile d’y trouver de l’hébergement au pied du sommet Morse particulièrement. La station offre un service de navette sur place reliant le versant Madonna et Sterling à celui de Morse. Une attention appréciée des parents qui skient avec leurs petits particulièrement en après midi !

    Une bonne fringale : que ce soit pour le dîner ou bien le souper, le Morse Mountain Grille offre un menu varié dans un décor champêtre contemporain. L’accent y est mis sur les recettes et ingrédients locaux. Les grillades sont à l’honneur, cependant les salades et surtout les ‘’flatbreads’’  sandwichs tels que le ‘’Vermonter Flatbread’’ constituent une expérience gustative  en soi même pour diner rapidement! Ici,  Les bières locales sont à l’honneur. Tout comme au Québec, le Vermont a développé d’excellents produits du terroir dont plusieurs microbrasseries offrant des bières de qualité.

    10 choses à essayer en ski cet hiver

    Photos C. Deschamps et G. Larivière

    L’homme est une créature d’habitudes… mais l’homme a besoin de découvrir et de stimuler sa curiosité! Les skieurs ne font pas exception à cette règle, c’est pourquoi nous vous proposons dix idées de choses à essayer lors du prochain hiver. Profitez-en pour repousser vos limites, démonter quelques mythes et vous ouvrir à la nouveauté!

    1) Prendre un cours avec un moniteur pour revoir et améliorer sa technique

    Que vous soyez skieur aguerri ou de la dernière neige, un petit cours d’une heure avec un moniteur peut vous apporter beaucoup de bénéfices! Idéal pour chasser un mouvement parasite, gagner en confiance dans un terrain moins connu, consolider les acquis et les bases ou en apprendre davantage sur la physique du ski. Un moment passé avec un moniteur changera certainement votre façon d’aborder les pistes!

    2) Découvrir une station de ski du Québec

    Vous avez encore assez des dix doigts de vos mains pour compter le nombre de stations de ski québécoises que vous avez visité? Sortez de vos habitudes! Les pantoufles restent au chalet, c’est l’heure de découvrir des stations dans une autre région, ou d’un autre format. Vous pourriez être surpris de ce que vous découvrirez… attention, ça devient addictif!

    3) Essayer une nouvelle technique de glisse

    Vous regardez les autres techniques de glisse avec un brin d’envie? Passez à l’action! C’est une série de découvertes qui vous attend: nouvelles sensations, nouveau regard sur les pistes, nouveaux muscles au travail… qui sait, peut-être vous convertirez-vous?

    4) Emmener un non-skieur sur les pentes

    Votre neveu le demande vingt fois par semaine? Votre tendre épouse voudrait bien vous suivre? Vos collègues de travail envient vos récits épiques? Organisez une petite sortie d’initiation, et vous serez peut-être l’origine d’une nouvelle passion chez ces futurs skieurs conquis!

    5) Passer du temps avec un patrouilleur pour en apprendre sur son rôle

    Ils sont les premiers et les derniers à emprunter la remontée mécanique, on les envie de pouvoir skier les pistes vierges. Ils sont parfois craints, souvent écoutés, et maintes fois remerciés pour leurs services variés dans la montagne. Les patrouilleurs ne sont pas en piste que pour soigner des blessés ou vous dire de ralentir! Informez-vous au chef de patrouille de votre station pour devenir un « patrouilleur d’un jour » et partager quelques descentes avec ceux qui assurent votre sécurité… vous découvrirez assurément quelques facettes de ce rôle!

    6) Skieur social: skier seul. Skieur solo: skier en groupe

    Cet exercice peut vous paraitre étrange, mais il changera la dynamique de votre journée. Si vous avez l’habitude de skieur seul avec vos spatules, invitez un ami, ou faites un petit effort pour socialiser dans la remontée mécanique: l’effet d’entrainement sera instantané et vous garderez longtemps en mémoire les quelques descentes partagées. Si au contraire vous êtes du type social, prenez une journée pour vous, en skiant seul. Vous serez plus attentif à votre posture, au terrain, vous skierez à votre rythme, sans vous sentir pressé ni devoir attendre qui que ce soit. Vous sortirez de votre journée avec une sensation de plénitude… et peut-être l’envie de recommencer!

    7) Sortir de sa zone de confort en empruntant une piste jamais visitée/toujours évitée

    Si vous êtes débutant ou un peu craintif, profitez d’une journée aux bonnes conditions pour vous aventurer dans une piste d’un calibre supérieur à celles que vous avez l’habitude d’emprunter. Combattez vos démons, la petite poussée d’adrénaline vous fera découvrir un talent que vous ne saviez pas aussi vaste! Les skieurs experts pourront aussi trouver leur compte en misant sur le perfectionnement d’une technique à plus faible vitesse dans une piste verte.

    8) Écouter un « vieux de la vieille » raconter ses anecdotes au bar de la station (ou dans le télésiège!)

    Il y en a au moins un dans chaque station: le skieur senior. Il porte habituellement un chandail à col roulé et un lainage à motifs, ses skis sont souvent la risée des plus jeunes. Il connait l’histoire de l’endroit, a parfois même participé à l’élagage ou à la création d’une nouvelle piste, il sait qui était là à l’ouverture, pourquoi cette piste porte ce nom bizarre, et se souvient de chaque remontée mécanique. S’il n’est pas déjà en train de raconter une anecdote, abordez-le avec le classique « Êtes-vous de la place? », et préparez vos oreilles.

    9) Participer à une compétition amicale

    Très souvent organisées par le club de compétition de la station, parfois par l’école de glisse ou par la patrouille, ces compétitions amicales ont plusieurs objectifs: permettre aux anciens compétiteurs de se « remettre dedans » le temps de quelques descentes, faire découvrir aux skieurs la sensation des coureurs qui slaloment entre les portes, ramasser des fonds, et surtout, rassembler les skieurs autour d’une activité bien structurée mais sans prétention. Ça change complètement la façon d’aborder la piste, ça donne un petit frisson dans le dos, et on sort de là avec l’envie d’y retourner pour faire un meilleur temps!

    10) Essayer des skis lors des journées « démo »

    Presque toutes les fins de semaine de l’hiver, pendant les vacances et la Relâche, les tentes et les fabricants de ski se succèdent au pied des pentes, souvent près de la remontée la plus achalandée. Même si vous avez une marque tatouée sur le coeur, le simple fait de pouvoir essayer gratuitement des skis différents des vôtres est un argument suffisant pour le faire! Les skis ont tous une histoire, une raison d’être et un terrain de prédilection. Faites l’essai d’une paire de skis qui couvre un terrain différent des vôtres, amusez-vous avec des skis plus rigides, comparez avec des skis plus récents que ceux que vous avez aux pieds… attention aux achats impulsifs!

    10 raisons d’inscrire votre enfant à un cours de glisse

    Photos G. Larivière, D. Lachance et S. Audet

    Qu’on le veuille ou non, l’hiver est à nos portes. Si l’on ne veut pas se faire prendre comme la cigale de la fable, il est temps de commencer, si ce n’est pas déjà fait, à organiser les activités de la saison de ski. Dans cette grande planification, voici une question qui revient dans la plupart des familles d’amateurs de sport en montage : inscrit-on les enfants à un cours de ski ou de planche, oui ou non ? Nous vous présentons ici 10 raisons pour inscrire votre enfant à un cours de glisse.

    1. L’obligation

    « Il fait froid, j’ai pas envie, je veux rester en ville… » Non, on ne peut pas, on a un cours à la montagne! On s’habille, on entre dans l’auto et on y va. Ça oblige à sortir de sous la couette, faire du sport et respirer le grand air.

    2. Les copains

    Il s’y fera des copains de son âge et du même niveau de ski. En plus de s’amuser durant le cours, cette amitié peut déborder dans le reste de la journée. Skier avec des amis ajoute beaucoup de plaisir au sport.

    3. Le sentiment d’appartenance

    De semaine en semaine, l’envie de retrouver les copains de la montagne s’amplifie, le sentiment d’appartenance au sport et à la montagne se développe.

    4. L’effet de groupe

    Pratiquer un sport en groupe est stimulant. Les performances des autres provoquent un effet d’entraînement. L’enfant progressera beaucoup plus rapidement.

    5. La confiance

    Apprendre la bonne technique augmente la confiance en ses capacités.

    6. La patience parentale

    Si vous prenez la responsabilité de faire évoluer la technique de votre enfant, nous vous souhaitons bonne chance! Il s’opposera, négociera et vous fera perdre patience. Le moniteur est jeune, cool et a le très grand avantage de ne pas être son parent. L’enfant désirant naturellement se faire aimer ne le défiera jamais autant que vous qui avez succombé au jour de sa naissance à l’amour inconditionnel. En donnant cette responsabilité au moniteur, vous évitez toute cette confrontation inutile. Votre patience sera ainsi maintenue à un niveau agréable dans le cadre d’une activité familiale. On va à la montagne pour stimuler le plaisir, pas l’impatience et l’agressivité!

    7. Le changement de routine

    Le moniteur fait explorer toutes sortes de pistes, même celle où votre enfant ne veut jamais aller avec vous. Après un seul essai avec les copains, il ne voudra descendre que la piste que vous aviez proposée 1000 fois et qu’il n’avait jamais voulu faire.

    8. La sécurité

    L’enfant apprend des trucs dans un cadre supervisé, ce qui diminue le risque de blessures éventuelles.

    9. Le niveau de ski des parents

    Pendant que votre enfant s’amuse avec les copains, vous pouvez dévaler les pistes extrêmes. Sans inquiétude. Double diamants, cap de roche, amenez-en, c’est pas de l’onguent. Vous reprendrez le rythme familial après le cours du petit.

    10. La quiétude

    Pour les parents qui préfèrent le ski de chalet, vous pourrez prendre un café durant le cours de votre enfant où il s’amuse dans un cadre sécuritaire. Chaud. Tranquille. En discuter avec d’autres adultes. Ou en lisant un livre. En paix.

    Notre palmarès a piqué votre curiosité? Lisez davantage sur le sujet dans la section « Apprentissage » du Mag!

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