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    Aide linguistique: pour s’en sortir en anglais lors d’un voyage de ski!

    Il n’est pas rare pour les skieurs-trotteurs de se retrouver dans un environnement montagneux hors de notre zone de confort physique et linguistique! Grâce à une collaboration avec Babbel, ZoneSki met à la disposition de ses lecteurs quelques lexiques rapides pour apprendre un certain nombre d’expressions utiles… ou pour se dépatouiller en temps réel! Le même lexique est également disponible en allemand et en italien. Bon voyage!

    Photo Dany Martel

    Sur les pistes

    Quelle est la façon la plus facile de descendre?
    What’s the easiest way down?
    Où est le restaurant le plus proche?
    Where is the nearest restaurant?
    Mon ami a besoin d’un docteur.
    My friend needs a doctor.
    J’ai raté le dernier télésiège. Comment je fais pour rentrer à la maison?
    I’ve missed the last lift. How do I get home?
    Je n’arrive pas à ralentir!
    I can’t slow down!
    Au secours!
    Help!
    Attention!
    Watch out!
    J’ai besoin d’un médecin.
    I need a doctor.

    Dans les remontées mécaniques

    Photo Jacques Boissinot
    Vous êtes sur mes skis.
    Stop standing on my skis.
    J’étais ici avant vous.
    I was here before you.
    C’est à mon tour maintenant.
    Now it’s my turn.
    Ne poussez pas!
    Don’t push!
    Ne me dépassez pas!
    Don’t overtake me!
    Est-ce qu’on pourrait descendre la barre de sécurité?
    Could we please put the safety bar down?
    Ça va?
    What’s up?

    Après le ski

    Photo Jean-François Néron
    Quel est le meilleur bar en ville?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    What’s the best bar in town?
    Où sont mes skis?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Where are my skis?
    Où est le bar?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Where’s the bar?
    Une bière, s’il vous plaît!
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    A beer please!
    J’ai passé toute la journée sur les pistes noires.
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    I spent the whole afternoon on the black slopes.

    Location d’équipement

    Photo Geneviève Larivière
    Où puis-je louer un équipement de ski?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Where can I rent ski equipment?
    Je pratique le ski depuis plus de 10 ans, j’aimerais avoir un équipement pour expert.
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    I have been skiing for more than 10 years so I would like expert ski equipment.
    Je suis novice, j’aimerais louer un équipement de base, s’il vous plaît.
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    I am a beginner, I would like to rent suitable equipment please.
    Je mesure 173 cm et je pèse 68 kg.
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    I am 173cm tall and I weigh 68kg.
    Pour ce qui est des bottes, je chausse du 37.
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    I am a shoe size 37 for the boots.
    À quelle heure dois-je revenir porter l’équipement?
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    What time do I need to return the equipment?

    À propos de Babbel: pionnière dans l’apprentissage des langues en ligne

    Fondée en 2007, c’est la toute première application d’apprentissage des langues au monde. Avec plus d’un million d’utilisateurs actifs, Babbel connaît un succès international. Leader dans le domaine de l’apprentissage des langues en ligne, l’entreprise a été classée la plus innovante en matière d’éducation dans le monde.

    Les cours sont conçus pour donner des compétences linguistiques à utiliser immédiatement. Babbel est la méthode la plus efficace pour parler une nouvelle langue rapidement : 73 % des utilisateurs interrogés affirment qu’ils pourraient tenir une petite conversation après seulement cinq heures d’utilisation!

    Aide linguistique: pour s’en sortir en iltalien lors d’un voyage de ski!

    Il n’est pas rare pour les skieurs-trotteurs de se retrouver dans un environnement montagneux hors de notre zone de confort physique et linguistique! Grâce à une collaboration avec Babbel, ZoneSki met à la disposition de ses lecteurs quelques lexiques rapides pour apprendre un certain nombre d’expressions utiles… ou pour se dépatouiller en temps réel! Le même lexique est également disponible en anglais et en allemand. Bon voyage!

    Photo Dany Martel

    Sur les pistes

    Quelle est la façon la plus facile de descendre?
    Qual è il modo più facile per scendere?
    Où est le restaurant le plus proche?
    Dov’è il ristorante più vicino?
    Mon ami a besoin d’un docteur.
    Il mio amico/La mia amica ha bisogno di un dottore.
    J’ai raté le dernier télésiège. Comment je fais pour rentrer à la maison?
    Ho perso l’ultimo skilift. Come faccio ad arrivare a casa?
    Je n’arrive pas à ralentir!
    Non posso rallentare!
    Au secours!
    Aiuto!
    Attention!
    Attento/Attenta!
    J’ai besoin d’un médecin.
    Ho bisogno di un dottore.

    Dans les remontées mécaniques

    Photo Jacques Boissinot
    Vous êtes sur mes skis.
    Smettila di starmi sugli sci.
    J’étais ici avant vous.
    Ero qui prima di te.
    C’est à mon tour maintenant.
    Ora è il mio turno.
    Ne poussez pas!
    Non spingere!
    Ne me dépassez pas!
    Non superare!
    Est-ce qu’on pourrait descendre la barre de sécurité?
    Potremmo abbassare la barra di sicurezza?
    Ça va?
    Come va?

    Après le ski

    Photo Jean-François Néron
    Quel est le meilleur bar en ville?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Qual è il miglior bar del paese?
    Où sont mes skis?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Dove sono i miei sci?
    Où est le bar?
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    Dov’è il bar?
    Une bière, s’il vous plaît!
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Una birra, per favore.
    J’ai passé toute la journée sur les pistes noires.
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    Ho passato tutto il pomeriggio sulle piste nere.

    Location d’équipement

    Photo Geneviève Larivière
    Où puis-je louer un équipement de ski?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Dove posso noleggiare l’attrezzatura da sci?
    Je pratique le ski depuis plus de 10 ans, j’aimerais avoir un équipement pour expert.
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    Scio da più di 10 anni, quindi vorrei attrezzature per sciatori esperti.
    Je suis novice, j’aimerais louer un équipement de base, s’il vous plaît.
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    Sono un principiante, mi piacerebbe noleggiare l’attrezzatura di base per favore.
    Je mesure 173 cm et je pèse 68 kg.
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    Sono alto 173 cm e peso 68 kg.
    Pour ce qui est des bottes, je chausse du 37.
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    Per gli stivali, ho il numero 37.
    À quelle heure dois-je revenir porter l’équipement?
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    A che ora devo restituire l’attrezzatura?

    À propos de Babbel: pionnière dans l’apprentissage des langues en ligne

    Fondée en 2007, c’est la toute première application d’apprentissage des langues au monde. Avec plus d’un million d’utilisateurs actifs, Babbel connaît un succès international. Leader dans le domaine de l’apprentissage des langues en ligne, l’entreprise a été classée la plus innovante en matière d’éducation dans le monde.

    Les cours sont conçus pour donner des compétences linguistiques à utiliser immédiatement. Babbel est la méthode la plus efficace pour parler une nouvelle langue rapidement : 73 % des utilisateurs interrogés affirment qu’ils pourraient tenir une petite conversation après seulement cinq heures d’utilisation!

    Aide linguistique: pour s’en sortir en allemand lors d’un voyage de ski!

    Il n’est pas rare pour les skieurs-trotteurs de se retrouver dans un environnement montagneux hors de notre zone de confort physique et linguistique! Grâce à une collaboration avec Babbel, ZoneSki met à la disposition de ses lecteurs quelques lexiques rapides pour apprendre un certain nombre d’expressions utiles… ou pour se dépatouiller en temps réel! Le même lexique est également disponible en anglais et en italien. Bon voyage!

    Photo Dany Martel

    Sur les pistes

    Quelle est la façon la plus facile de descendre?
    Wie ist der kürzeste Weg ins Tal?
    Où est le restaurant le plus proche?
    Wo finde ich das nächste Restaurant?
    Mon ami a besoin d’un docteur.
    Mein Freund / Meine Freundin braucht einen Arzt.
    J’ai raté le dernier télésiège. Comment je fais pour rentrer à la maison?
    Ich habe den letzten Lift verpasst. Wie komme ich nach Hause?
    Je n’arrive pas à ralentir!
    Ich kann nicht bremsen!
    Au secours!
    Hilfe!
    Attention!
    Achtung!
    J’ai besoin d’un médecin.
    Ich brauche einen Arzt.

    Dans les remontées mécaniques

    Photo Jacques Boissinot
    Vous êtes sur mes skis.
    Sie stehen auf meinen Skiern.
    J’étais ici avant vous.
    Ich war zuerst hier.
    C’est à mon tour maintenant.
    Jetzt bin ich an der Reihe.
    Ne poussez pas!
    Bitte nicht drängeln!
    Ne me dépassez pas!
    Nicht überholen!
    Est-ce qu’on pourrait descendre la barre de sécurité?
    Können wir bitte den Sicherheitsbügel runter machen?
    Ça va?
    Na, wie geht’s?

    Après le ski

    Photo Jean-François Néron
    Quel est le meilleur bar en ville?
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    Welche ist die beste Bar hier?
    Où sont mes skis?
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    Wo sind meine Ski?
    Où est le bar?
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Wo ist die Bar?
    Une bière, s’il vous plaît!
    Compact Audio Player Error! You must enter the mp3 file URL via the "fileurl" parameter. Please check the documentation and correct the mistake.
    Ein Bier, bitte.
    J’ai passé toute la journée sur les pistes noires.
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    Ich habe den ganzen Nachmittag auf den schwarzen Pisten verbracht.

    Location d’équipement

    Photo Geneviève Larivière
    Où puis-je louer un équipement de ski?
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    Wo kann ich eine Skiausrüstung mieten?
    Je pratique le ski depuis plus de 10 ans, j’aimerais avoir un équipement pour expert.
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    Ich fahre seit mehr als 10 Jahren Ski und hätte gerne eine professionelle Ausrüstung.
    Je suis novice, j’aimerais louer un équipement de base, s’il vous plaît.
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    Ich bin ein Anfänger, ich möchte bitte eine Grundausstattung mieten
    Je mesure 173 cm et je pèse 68 kg.
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    Ich bin 1m 73 groß und wiege 68kg.
    Pour ce qui est des bottes, je chausse du 37.
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    Ich habe Schuhgröße 37. Haben Sie passende Stiefel?
    À quelle heure dois-je revenir porter l’équipement?
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    Wann muss ich die Ausrüstung zurückgeben?

    À propos de Babbel: pionnière dans l’apprentissage des langues en ligne

    Fondée en 2007, c’est la toute première application d’apprentissage des langues au monde. Avec plus d’un million d’utilisateurs actifs, Babbel connaît un succès international. Leader dans le domaine de l’apprentissage des langues en ligne, l’entreprise a été classée la plus innovante en matière d’éducation dans le monde.

    Les cours sont conçus pour donner des compétences linguistiques à utiliser immédiatement. Babbel est la méthode la plus efficace pour parler une nouvelle langue rapidement : 73 % des utilisateurs interrogés affirment qu’ils pourraient tenir une petite conversation après seulement cinq heures d’utilisation!

    Owl’s Head, un grand vent de fraîcheur – 13 janvier 2019

    La demeure du hibou a définitivement changé depuis la saison précédente. Les nouveautés n’en finissent plus : chalet complètement rénové, offre culinaire actualisée, système d’enneigement dernier cri, gestion automatisée du service de billetterie, et j’en passe ! Bref, tout a été mis en place pour favoriser la fameuse « expérience client ».

    Borne automatisée

    Qu’en est-il des pistes ? Même là, on s’est éclaté le budget ! La Lilly’s Leap a été drôlement bonifiée. Elle est complètement ouverte sur la partie du haut. Le regard est de plus en plus concentré sur le paysage, au détriment du premier virage ! La chaise verte, ce vestige historique servant de portrait aux photos du sommet, n’existe plus. Les pièces souvenirs ont déjà été liquidées. Sous cette ancienne remontée, l’inclinaison du passage de la Colorado à travers Memphré a été diminuée. Peak n’existe plus, fusionné avec Centennial (photo de couverture).

    Pour le reste, ça demeure une bête à apprivoiser au fil de la saison. 28 pistes sur 52 étaient ouvertes aujourd’hui. Avec 39 cm dans les 7 derniers jours, le haut est intéressant et la plupart des options sont offertes avec des belles conditions damées. Il y a aussi eu de l’investissement du côté de l’entretien mécanique. La qualité de la neige m’a agréablement surpris. Ce n’était pas du tout glacé même après avoir été skié plusieurs heures.

    Les sous-bois demeurent fermés. Le télésiège du lac est également hors d’usage pour l’instant, on m’assure qu’on y travaille. Le bas de la montagne est donc un peu hypothéqué, car pour faire Upward Trail et Lake View, il faudra être créatif ! En ce dimanche de compétition, ça n’a eu aucun impact sur l’achalandage, on a fait du « monte / descend » à chaque coup via le main quad ou la chaise noire.

    On va se le dire, depuis quelques années, on se présentait à cette montagne comme on rendait visite à notre grand-mère réconfortante. C’était toujours un plaisir de la revoir, mais on avait un petit pincement au coeur. On voyait littéralement vieillir sous nos yeux un endroit avec beaucoup de potentiel, dont l’âme s’éteignait lentement. Le changement de garde arrive à un juste moment, où l’industrie du ski demande d’être créative plus que jamais.

    Chose certaine, les nouveaux proprios n’ont pas eu peur de brasser la cabane. Dévaler le sommet avec ces petits ajustements est encore plus intéressant. À maturité, les changements majeurs présents et futurs indiquent à mon petit doigt qu’on va avoir pas mal de fun. Bientôt, on ne parlera plus d’Owl’s Head comme étant le secret le mieux gardé de l’Estrie. Ce sera plutôt une destination qui n’aura rien à envier aux autres.

    Mont SUTTON, simplement incroyable! – 10 janvier 2019

    Depuis quelques jours, mes fils de nouvelles Facebook et Instagram sont inondés de photos de poudreuse, d’alerte de neige. D’emblée, la décision d’aller à Sutton ne s’était pas prise la veille. C’était écrit dans le ciel depuis lundi. Nous sommes loin d’avoir épuisé les « congés ski ».  Ne connaissant pas l’avenir, en ce jeudi qui s’annonçait très bien sans appréhender un spectacle aussi grandiose, nous nous sommes lancé en piste.

    Parlant d’avenir, ne dit-on pas qu’il appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Ceci aurait pu être pour vous ce matin :

    À 6h28, le rapport de Mont SUTTON indiquait 15-19 cm de neige reçue dans les dernières 24h pour 49 pistes ouvertes. Résultat ? Les conditions étaient magnifiques, et à mon goût personnel, tout à fait parfaites. Si j’avais à demander un terrain de jeu à chaque matin, j’exigerais exactement une copie conforme comme le 10 janvier 2019 dans ce merveilleux parc d’amusement boisé. En prime, l’attente était nulle aux chaises. Nos cuisses auraient préféré autrement.

    Les sous-bois étaient d’une beauté nous donnant larme à l’œil… ah non, c’était plutôt toute la neige sur nos visages qui fondait !

    Vous pensez que j’en beurre épais en parlant des conditions ? Il a tellement neigé durant LA journée de l’année à Sutton qu’on s’est ravisé à 15h30 sur le rapport officiel. C’était maintenant 30-37 cm de poudreuse légère en 24h, et 60 pistes sur 60 d’ouvertes.

    Ce qui nous amène à 16h, moment où nous avons pris la dernière chaise disponible pour en profiter encore. C’était le jour de la marmotte. Chaque descente me semblait comme la deuxième ou troisième de la matinée. Vous savez, celle après la première trace, qui demande seulement d’enfoncer des petites bosses ? Le coup de pinceau blanc rafraîchissait chaque virage aux 10 minutes. Il n’y avait aucune question à se poser, simplement choisir un des 60 tableaux blancs et en profiter. Preuve à l’appui, la photo de couverture a été prise à 15h !

    La beauté est qu’il en reste beaucoup pour la fin de semaine. Avec le froid annoncé, vous aurez peut-être la chance d’avoir une journée aussi tranquille que nous.

    Massif de Charlevoix – “carve/jump/slash”, 10 janvier 2019


    Ce matin, le Massif de Charlevoix annonçait avoir reçu plus de 50cm de neige depuis lundi, on est donc aller se tremper les pieds!

    Avec le retour à l’horaire régulier, on arrive à la station bien avant l’ouverture et on se retrouve à l’une des banderoles avec une trentaine d’autres glisseurs enthousiastes. Quelques locaux jasent des conditions de la veille et les autres salivent en les écoutant. Première descente dans la Gagnon dans un 15 cm tapé par le vent, le soleil sort, c’est « smooth » à souhait, mais on en veut plus! Virage à gauche vers le mur, piste non damée qui nous donne une bonne idée du potentiel de rider de la poudreuse en piste aujourd’hui. « First track »! Le vent a renfloué une bonne partie des traces de la veille, on ride dans un bon 25cm et on peut goûter au 50cm là où personne n’est passé hier! Un peu de carving à haute vitesse sur le damé (surprenamment pas trop mou) et on remonte pour aller explorer le secteur Maillard.

    La 42 puis Lartimon offrent de belles lignes! La neige est là, le choix des lignes de poudreuse est facile avec le peu d’achalandage, mais l’effort est intense pour naviguer au travers des bosses qui n’ont pas disparu sous la tempête. Déjà le temps de passer aux choses sérieuses, direction Mont à Liguori!

    Après l’approche qui est quand même très cool à rider, une marche d’une quinzaine de minutes, on se retrouve en haut avec passablement beaucoup de monde, c’est le party! On va monter et descendre le secteur à trois reprises tellement les conditions sont belles, dans la piste #1, 3 et 4 ainsi qu’un détour par le secteur 550 un peu plus bas. Les pentes n’ont pas beaucoup été fréquentées hier, le fond est loin, très loin. On trippe et on va s’y brûler les jambons!

    L’heure du lunch servira à changer de planche et on repart, un peu mou, « slasher » la poudreuse des bords de piste. L’enchaînement de la Gagné, la Combe et de la Marée est trop le « fun ». J’adore cette « run » et c’est la raison pourquoi le Massif est pratiquement toujours trippant ; on peut faire des bords de piste d’en haut jusqu’en bas, carver du damé à pleine vitesse pendant 5 minutes sans arrêt ou trouver de la poudreuse dans les sous-bois. Le territoire est vaste!

    C’est le temps de la dernière remontée et les jambes n’en peuvent plus! Demain est un autre jour!

    Manque de main d’oeuvre: dans l’industrie du ski aussi!

    Photos Geneviève Larivière

    Si les stations de ski écrivaient au Père Noël, la première demande serait de la neige… et une absence de pluie! Cependant, même à cette date, une autre requête ferait surface pour régler un problème qui donne autant de fil à retordre qu’une pluie qui ruine toute la production de neige. Plus insidieux et aussi difficilement chiffrable qu’un centimètre de flocons au vent, il n’est pas associé à des facteurs naturels, mais bien humains: le manque de main d’oeuvre dans les stations de ski de notre province. L’envers de la médaille du faible taux de chômage qui fait la fierté de nos gouvernements est une situation bien réelle, relativement inconnue grand public.

    Généralisé dans l’industrie

    « Nous avons près d’une quarantaine de postes à combler! » s’exclamait la directrice marketing du Mont SUTTON, Nadya Baron. C’était au début du mois de novembre. Le portrait aujourd’hui est à peine plus encourageant: après avoir réussi à embaucher une dizaine de nouveaux employés et pris quelques décisions stratégiques, c’est tout de même encore près d’une vingtaine de postes vacants. Même son de cloche chez les stations des Sommets, à Ski Saint-Bruno, au Mont Sainte-Anne et Stoneham, à Gleason, à Tremblant, bref, le message est clair: il est minuit moins une et les stations de ski, qui peinent déjà à produire la neige pour satisfaire les skieurs pour la période des Fêtes, font face à une pénurie de personnel qui donne des maux de têtes à tous les directeurs.

    La situation est critique chez les plus grandes stations et même si leurs consoeurs de taille moyenne et petite semblent moins affectées par la pénurie, le défi d’embaucher demeure présent. Alors que traditionnellement, les postes étaient comblés dans les dernières semaines d’octobre, plusieurs sont encore vacants à l’approche des Fêtes. À la mi-décembre, Pierre Dussault, directeur général nouvellement en poste au Mont Grand-Fonds, indiquait que le recrutement se passait bien, mais lentement: « Présentement, on a encore deux postes à combler pour la cuisine, et autant pour les remontées mécaniques. L’embauche devrait être complétée bientôt mais c’est plus difficile du côté des remontées mécaniques… »

    Si l’embauche dans les stations plus éloignées des grands centres urbains semble plus problématique que près des villes, c’est surtout à cause de la grande offre d’emplois disponibles. Les stations de ski se voient en compétition avec d’autres employeurs du secteur de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme en général, ce qui fait que le bassin de travailleurs disponibles a le beau jeu de choisir un emploi à sa convenance.

    Pour l’Association des Stations de Ski du Québec, cette situation, bien que déjà connue, a atteint un seuil critique cette année. À lui seul, un chiffre révélé par le président-directeur général, Yves Juneau, indique le manque criant: l’organisme a dénombré 4259 postes de moniteurs niveau 1 à pourvoir. Dans un mot adressé aux stations membres de l’Association, M. Juneau se veut rassurant malgré la situation préoccupante; l’organisme travaille depuis plus d’un an de concert avec le Conseil québécois des ressources humaines en tourisme pour trouver des solutions.

    Des emplois méconnus

    Lorsqu’on questionne un skieur sur les emplois générés par sa station de ski préférée, il pense immédiatement au personnel qu’il rencontre tout au long de sa journée: dans le stationnement, à la billetterie ou au service à la clientèle, à la cafétéria, aux remontées mécaniques, au bar… puis, en y pensant bien et en regardant davantage autour de lui, il verra les moniteurs, les patrouilleurs, les opérateurs de dameuse… Ces employés, évidemment nécessaires à l’opération d’une montagne, représentent environ la moitié des postes qui existent au sein d’une station de ski. Ajoutez tout le personnel de la direction, côté administratif et opérationnel, la comptabilité, la boutique, l’atelier, les cuisines, la mécanique, la maintenance… et il manque encore une chose: la neige!

    Pour Réal Lapointe, conseiller en ressources humaines et santé-sécurité pour le compte de l’ASSQ, le métier le plus méconnu de tous est celui de neigiste. « Ils travaillent de nuit, dans l’ombre, pour produire l’objet numéro un nécessaire aux plaisirs de la glisse: la neige! Ils sont là, mais personne ne les voit puisqu’ils s’activent lorsque les skieurs se reposent. Et ce n’est pas évident comme métier! C’est physique, c’est dans des conditions pas toujours agréables, et ça devrait tellement être plus valorisé! »

    Vous l’aurez deviné, sans ces valeureux magiciens du flocon, aucun canon ne produirait l’or blanc tant nécessaire à la glisse: exception faite des canons positionnés en permanence en bordure des pistes, tous les canons à neige doivent être déplacés, installés, branchés au système de pompage d’eau, orientés et activés pour maximiser la production de neige. La science a permis de perfectionner les machines mais l’humain est quand même encore au coeur de l’enneigement puisqu’il appartient à chaque équipe de déterminer l’ordre d’enneigement des pistes afin de profiter au maximum des fenêtres de froid nécessaires à la formation des flocons.

    Des emplois stimulants

    La nature saisonnière des emplois en station de ski est souvent considérée comme un défaut;  l’emploi traditionnel étant permanent dans l’esprit des travailleurs. Or, bon nombre d’employés des stations bénéficient de ce statut: ouvriers de la construction, en agriculture ou dans le domaine forestier profitent des changements de saison pour changer de métier. Le type d’emploi disponible dans les stations de ski correspond également facilement aux jeunes retraités qui cherchent à demeurer actifs, sans s’impliquer à nouveau dans un emploi à temps plein!

    Pour Suzanne Gagnon, présidente du comité de concertation emploi et milieu de vie au travail pour l’Association de villégiature de Tremblant, les différents acteurs et employeurs ont tout intérêt à s’asseoir et dialoguer afin d’offrir aux travailleurs des possibilités de développement au sein de plusieurs entreprises plutôt qu’un seul et même employeur. Par le partage d’employés et de talents, plusieurs employeurs qui n’auraient pas la possibilité d’offrir un poste à temps plein peuvent permettre à un employé de cumuler des heures en plusieurs postes. Une solution parmi tant d’autres!

    Malgré l’aspect « travail hivernal », les avantages de travailler dans une station de ski sont nombreux et les employeurs rivalisent d’originalité et de bonnes idées pour augmenter leur pouvoir d’attraction: qu’il s’agisse d’horaires flexibles, de rabais ou avantages sur les services offerts en station, de facilitation des transports ou de l’hébergement, tout est sur la table pour attirer les futurs employés… et les conserver! En plus de miser sur le développement de l’esprit d’équipe, la convivialité, l’écoute des besoins des employés est au coeur des préoccupations des dirigeants de stations de ski. Ceux-ci, bien conscients de l’importance de la satisfaction de leurs employés, jonglent également avec la satisfaction de la clientèle…

    La pénurie de main d’oeuvre dans les stations de ski provoque des conséquences faciles à détecter pour le client: un service plus lent, moins de pentes accessibles, une offre moins variée à la cafétéria, diminution des plages de cours de glisse disponibles, etc. Les conséquences sont encore plus dramatiques pour les stations: des employés surchargés, épuisés, des clients frustrés, et inévitablement, une grande perte de revenus, puisque la clientèle est la première à envoyer un message financier. Malgré tous les efforts mis dans les campagnes de recrutement, journées portes ouvertes, foires aux emplois, affichages de postes et autres tactiques pour attirer des futurs employés, les milliers de postes à combler sont le reflet d’une situation répandue dans toute l’industrie touristique.

    Les stations de ski du Québec ont un message pour vous: vous cherchez un emploi différent? Vous désirez vous impliquer au sein de l’économie locale de votre région? Vous aimez voir le bonheur des gens durant vos heures de travail? Que vous soyez étudiant, retraité, comptable, graphiste, rédacteur, enseignant, électricien, avocat, mécanicien, gestionnaire ou cuisinier, les stations de ski du Québec ont besoin de vous. L’ASSQ répertorie certains postes à combler, et les stations le font elles aussi par le biais de leur site web et de leurs réseaux sociaux. Et si vous n’êtes pas intéressé… passez tout de même le mot autour de vous: qui sait, peut-être réussirez-vous à faire des heureux en comblant des postes! 

    À offrir en cadeau: le livre « L’équipe derrière la montagne », un recueil de photographies de Mathieu Dupuis

    Lecture complémentaire: Le travail d’opérateur de dameuse : parfait pour les mordus de machinerie!

    Lettre au Père Noël: de la sérénité, s’il vous plait!

    Cher Père Noël,

    Je sais que tu sais que je sais (!) que tu n’es pas tout à fait celui qu’on laisse croire aux tout-petits. Mais comme les prières peuvent être envoyées à toutes les divinités auxquelles on choisit de croire, je me permets de t’adresser cette missive, à quelques heures de ton passage chez nous. Ne t’en fais pas, je ne te demanderai rien qui nécessitera un chargement supplémentaire, tu n’as pas à faire de détour pour moi! Tu vas comprendre en me lisant…

    Père Noël, cette année, je t’écris pour te parler de deux petites choses qui me préoccupent. Comme tu le sais déjà, je suis une skieuse très sage. Je n’ai pas besoin de t’énumérer tout ce que je fais (ou ne fais pas) pour m’auto-proclamer sage, mais je dois t’avouer que je perds parfois un peu de cette sagesse quand je constate les tracas quotidiens qui minent le moral des skieurs et des employés des stations de ski. J’espère que tu ne m’en voudras pas de parler en mon nom, mais également au nom de tous ceux qui travaillent très fort pour nous donner l’occasion de skier. Ils sont très sages eux aussi! J’ai vérifié, tu peux me croire.

    La première chose qui me chicote, c’est que depuis plusieurs années, il est de plus en plus difficile pour les stations d’ouvrir à temps pour la période festive durant laquelle tu nous visites. Il tombe moins de neige, et même si, grâce à la magie, on réussit à en fabriquer, on la perd très souvent à cause de la pluie. Je ne sais pas exactement l’état de ta relation avec Dame Nature, mais si tu pouvais lui glisser un petit mot en notre faveur, ça ferait beaucoup d’heureux. Je sais, tu vas me parler du réchauffement climatique… tu dois d’ailleurs être un témoin privilégié malgré toi de la régression des glaciers et du changement de température. J’espère que ça ne te pose pas trop de problèmes pour tes déplacements!

    Comme tu le verras en arrivant au Québec, c’est franchement décourageant par ici! C’était si bien parti cette année… on a eu droit à des ouvertures spectaculaires, des conditions de janvier en novembre… mais on ne s’ennuyait pas des conditions d’octobre! J’espère que tu n’as quand même pas prévu nous offrir une tondeuse, ce serait légèrement vexant!

    L’autre truc qui m’agace, c’est l’humeur des skieurs. On dirait qu’il n’y a jamais rien à leur goût! Jamais assez de neige, jamais assez de pistes ouvertes, jamais assez d’employés à la cafétéria, jamais assez de remontées mécaniques en opération, jamais assez de rabais… Partout, quand je me promène sur les réseaux sociaux (que je commence à franchement délaisser, les dictionnaires et grammaires que tu as donnés aux pires rédacteurs ne servent pas!), tout ce que je lis, c’est du mécontentement. Que ça couine, que ça chiale, que ça grogne… C’est comme si tous les efforts faits par tous les employés ne comptaient pas!

    Père Noël, pour cette année, je ne veux pas de cadeaux. Même si c’est agréable d’en donner et d’en recevoir, je pense qu’on aurait tous besoin de quelque chose qui ne s’offre pas: de la sérénité. Ça nous permettrait de prendre du recul, de changer notre vision d’une situation, de voir ce qu’on peut y changer (ou non!), et de l’aborder avec positivisme.

    Oui, c’est ça, de la sérénité.

    De la sérénité, pour voir ce qu’on doit changer en nous, dans nos comportements, nos attentes et nos habitudes, afin de rendre le tout plus facile à vivre, pour tous.

    De la sérénité, pour réaliser la chance qu’on a d’avoir des milliers d’employés dévoués qui s’acharnent, heure après heure, semaine après semaine, saison après saison, pour nous donner du plaisir à glisser sur les pentes d’une montagne.

    De la sérénité, pour communiquer la gratitude qu’on ressent face à tous ces membres d’une équipe qui travaille sans répit, pendant que les skieurs dorment ou festoient, pour offrir le meilleur d’un sport d’hiver qui fait vivre des communautés entières.

    De la sérénité, pour accepter le froid mordant qui permet aux équipes de neigistes de produire l’or blanc, pour effacer les traces de pluie des jours précédents.

    De la sérénité, pour attendre avec patience notre tour au service à la clientèle, à la cafétéria, au bar, ou à la remontée mécanique, car malgré la pénurie de main d’oeuvre qui sévit dans l’industrie du ski, chaque station redouble d’effort pour offrir à ses clients l’occasion de partager le plaisir de la glisse et de l’après-ski.

    De la sérénité, pour passer par-dessus la frustration, les dents serrées et la veine du cou sortie parce qu’on n’a pas trouvé de stationnement pour magasiner à quelques heures de la fermeture des commerces.

    De la sérénité, parce que même si on n’a pas un Noël blanc partout au Québec, on a un Noël avec des gens qu’on aime, sous un toit, au chaud, avec bien plus de confort et de nourriture qu’on en a réellement besoin.

    Voilà, Père Noël. Peux-tu nous envoyer de la sérénité, s’il te plait?

    Joyeuses Fêtes tout le monde… et soyez sereins!

    Mont Sutton, au naturel, 9 décembre 2018

    Nous nous sommes décidés pour rendre visite au Mont Sutton en ce beau dimanche. La température était idéale (-7 C), il a neigé une bonne couche de poudreuse fraîche et légère cette nuit, les conditions parfaites étaient réunies pour une journée de congé bien méritée.

    Arrivé à la billetterie, on nous a informés qu’il y aurait des crics et ruisseaux apparent et de faire attention. Aussi, que les canons à neige étaient en opération dans la Dynamique, la piste en dessous du télésiège #4. Pour s’y rendre, ce n’était pas évident car la Youppe-Youppe était pleine de gros bancs de neige artificielle et que la dernière partie était fermée, donc il fallait passer par le sous-bois. Je vous assure que les techniciens du Mont Sutton tirent avantage de dame nature et génèrent autant de neige qu’ils peuvent en cet hiver hâtif, ça augure bien pour le temps des fêtes.

    En avant-midi, avec Steve et Caroline, des skieurs de Sutton, nous avons plutôt exploré la section du télésiège #7 qui n’était pas en fonction, mais toutes les pistes étaient accessibles avec le télésiège #5. Nous avons fait des traces dans l’Émotion et l’Intrépide, la portion du bas de la Bou-Bou était tout aussi agréable. J’ai cru me retrouver en plein hiver tellement les conditions étaient agréables.

    Après le lunch nous nous sommes joins à François et Mélanie, avec qui après avoir skié dans la section du télésiège #7, nous avons exploré la section du télésiège #1. Comme cette section est en plus faible altitude, les obstacles comme cours d’eau et certaines portions visiblement moins garnies étaient perceptibles. L’enneigement de la nuit précédente nous a quand même surpris puisque bon nombre de skieurs nous avaient prévenus que les conditions ne seraient pas optimales.

    Il y avait 41 pistes ouvertes et 5 télésièges en opération. La station sera fermée cette semaine pour préparer l’ouverture officielle de la saison samedi prochain le 15 décembre, à compter de cette date la station sera ouverte 7 jours sur 7. Si vous vous aventurez à Sutton cette semaine, il faudra songer à y aller en ski de randonnée alpine et une bonne connaissance du terrain.
    Le Mont-Sutton est un endroit féerique, les arbres sont la proie de la neige, surtout au-delà de la mi-montagne. Les conditions étaient vraiment exceptionnelles. Il faut dire que l’hiver hâtif rend un fier service aux skieurs en ce début de saison. J’ose avancer que le Mont Sutton bénéficie d’une orientation et de conditions de ski très respectables pour ce début décembre.

    Nous avons terminé notre journée par le traditionnel arrêt au Bar le Tucker où nous avons rencontré notre ami Jean-Michel Gendron et son ami Mathieu.

    Transaction historique à Val-David: Vallée Bleue change de mains!

    C’était un secret plus ou moins gardé depuis quelques années: la station préférée des familles de Val-David était à vendre de manière informelle. Propriétaires de Vallée Bleue depuis sa création en 1963, Manfred et Karen Lingat ont trouvé l’âme soeur à qui passer le flambeau et depuis la saison 2017-18, la relève est déjà en place pour permettre un transfert des connaissances et une familiarisation en douceur avec l’équipe d’employés. Les nouveaux propriétaires et gestionnaires de l’endroit sont un couple déjà bien connu de l’industrie du ski: Isabelle Emond et Luc Beaujean. Débordant de dynamisme et d’enthousiasme, les plans sont nombreux pour le duo d’acquéreurs qui souhaite orienter davantage les opérations vers une station 4 saisons.

    Une page d’histoire

    Pour les skieurs habitués de l’endroit, le changement de mains représente un nouveau chapitre dans un même livre d’histoire: la station de taille modeste demeurera une destination privilégiée pour les familles et débutants cherchant un environnement sans stress pour s’adonner aux plaisirs de la glisse en toute sécurité. Les projets de développement que le duo Emond-Beaujean a en tête sont alignés avec le désir maintenir l’endroit tel qu’il est et de préserver son identité.

    La transaction, officialisée le 15 novembre selon le communiqué, semble avoir été menée rondement. Les deux parties, déjà en contact depuis plusieurs mois, ont réglé le tout en un laps de temps relativement court, faisant de ce changement de propriétaires une passation assez unique dans le monde du ski: depuis le rachat du Mont SUTTON par un groupe d’investisseurs en 2016, 2017 a vu Tremblant changer de propriétaire (rachat de la station d’Intrawest par Alterra Mountain Company) et Owl’s Head a également fait l’objet d’un rachat par un groupe d’investisseurs plus tôt en 2018*.

    Le rachat de Vallée Bleue par un couple dans la quarantaine est donc particulier de par la nature de la transaction: la compagnie familiale, fondée en 1963 et n’ayant eu aucun autre propriétaire, devient maintenant possession d’une autre famille amoureuse de l’endroit. Pour les Lingat, il allait de soi que la vente de leur bijou devait se faire à quelqu’un qui partagerait leurs valeurs et intérêts. « Nous avons totalement confiance. Ils sauront préserver l’authenticité, le charme et l’ADN de la montagne et la feront grandir en ayant à cœur l’intérêt de la communauté, employés et clients », a confié Manfred Lingat lors de l’émission du communiqué de presse.

    Isabelle et Luc: qui sont-ils?

    Couple professionnel et dans la vie, Isabelle et Luc sont les parents d’un garçon de quatre ans, déjà à l’aise sur des spatules. Connaissant bien l’environnement de Vallée Bleue, Isabelle Emond peut se vanter d’avoir fait ses premières marques professionnelles dans la modeste station à la fin des années 1980, à l’ère où les stations de ski étaient encore bien plus nombreuses au Québec. Jouissant d’une réputation impeccable concernant les programmes de la relève, l’enseignement du ski, la gestion et la direction d’une école de glisse, d’une boutique, d’un atelier et d’un centre de location, Isabelle a acquis son expérience au fil des années à Bromont, au Mont SUTTON, mais aussi en Nouvelle-Zélande, où elle a habité près de dix ans.

    De son côté, Luc Beaujean occupait lui aussi un poste de directeur au Mont SUTTON avant de décider de se lancer dans l’aventure de l’achat de Vallée Bleue: il était responsable de toute la restauration de la station, incluant les restaurants de montagne. Son profil de gestionnaire s’est également développé grâce à son séjour dans les stations de l’ouest canadien, ainsi qu’en tant que propriétaire du Tartinizza, une restaurant fort apprécié de la faune locale à Sutton qu’il a revendu depuis.

    Vision du futur

    Pour Isabelle et Luc, pas question de balayer le passé de la station du revers de la main: l’histoire de la montagne est partie prenante de son identité et les projets de développement que les nouveaux acquéreurs ont en tête représentent une augmentation de l’offre de produits et services s’inscrivant dans une suite logique complétant l’offre actuelle. « Ayant à cœur notre clientèle actuelle, le développement d’un nouveau noyau de clients autant que de répondre aux besoins des familles des générations à venir, l’ouverture vers le futur est incontournable pour nous » précise Isabelle.

    La transaction, dont le montant n’a pas été révélé, fait partie des changements majeurs à survenir dans l’industrie du ski du Québec pour la saison 2018-19. Les annonces habituelles de nouvelles remontées mécaniques, d’ajout de pistes et de rénovation de chalets se faisant plutôt en septembre et octobre, l’annonce de cette transaction survient donc à un moment où les premiers flocons ont déjà recouvert bon nombre de pistes à travers la province… à ce sujet, Isabelle et Luc prévoient accueillir les premiers skieurs de la saison sur leurs pentes à partir du 25 novembre. C’est un rendez-vous!

    *Modification après publication de l’article pour corriger un oubli de l’auteur

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