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    On termine l’année au Mont Ti-Basse! – 31 décembre 2016

    On termine l’année à Ti-Basse !

    Après une journée de repos non prévue par la station, la route 138 et la traverse vers Matane étaient fermées hier. La cause : LA tempête de l’année. Nous sommes donc restés à Baie-Comeau afin d’être présent pour l’ouverture de Ti-Basse le lendemain.

    La station a 120 mètres de dénivelé, 14 pistes et sous-bois, une glissade en tube, une école et une équipe de compétition. Le chalet est très accueillant surtout avec son restaurant-bar et foyer central pour l’après-ski et il comprend également une belle petite boutique de ski à même la place de location et réparation.

    Quoi demander de plus… En ce lendemain de tempête, ici, au Mont Ti-Basse, il est tombé environ 30 cm de jeudi à vendredi et encore environ une dizaine cette nuit !

    Étant donné le fond rocailleux des pistes de la montagne, la direction attend encore avant d’être en mesure d’ouvrir le secteur plus expert avec les pistes 17 à 20. J’ai appris que le fond de ce secteur n’est pas encore assez ferme pour être damé où être ouvert et laissé au naturel.

    Donc, pour aujourd’hui, le secteur skiable était limité aux pistes 10 à 15 avec les sous-bois (y en avait épais là-dedans, croyez-moi). Alors, je croyais bien qu’il y aurait quelques pistes non damées, avec beaucoup de poudreuse, mais une seule était restée au naturel, soit la 13. Par contre, il suffisait de déborder un peu du damage et nous la trouvions la poudreuse.

    Les heures d’ouverture de la station sont un peu écourtées durant le temps des fêtes, 10h00 à 15h00. La billetterie a ouvert vers 9h45, soit 15 minutes avant l’ouverture du télésiège… Un peu juste !

    Pour commencer, nous avons skié les deux grandes pistes damées au centre de la montagne, soit les pistes 10 et 11 en réchauffement. Un superbe damage a accueilli nos skis pour quelques descentes.  J’ai adoré.

    Les sous-bois intermédiaires entre les pistes 12 et 13 étaient particulièrement intéressants. Des sous-bois ouverts avec un niveau de difficulté respectable et quelques pitch donnant un défi supplémentaire.  Ces sous-bois sont devenus notre coup de cœur de la journée.

    Nous avons continué à skier les autres pistes de la station jusqu’à la fermeture pour aller terminer la journée au bar de la station près du foyer central. Belle ambiance à cette station, personnel très courtois, chaleureux et accueillant.  Une station que je recommande de visiter et qui m’a agréablement surpris.

    Bonne et heureuse année à tous et particulièrement à Ti-Basse !

    Bon ski !

    Histoires de patrouille: sauver un membre… de l’équipe!

    PHOTOS PASCAL FORGET

    Ce récit s’ajoute à la collection de la série « Histoires de patrouille ». Ces histoires, rédigées ou racontées par des patrouilleurs de partout au Québec, qu’ils soient retraités ou encore actifs, ont pour but d’humaniser le titre qui fait souvent frémir les skieurs et planchistes en station. Être patrouilleur, c’est bien plus que porter un uniforme, une radio et une trousse de premiers soins… c’est une histoire de dévouement, de passion pour le ski, l’entraide, l’esprit d’équipe et le don de soi. Nous espérons qu’à travers ces récits, votre perception de ceux qui sillonnent les pistes pour assurer la sécurité des skieurs changera pour le mieux!

    Patrouilleur: Simon Marquis
    Station: Bromont, montagne d’expériences
    Années d’activité: 2009-…

    Par un soir de janvier, on profite d’une météo enfin clémente comparativement en début de semaine où il faisait -1000 degrés sur la montagne. Les conditions de ski sont à leur meilleur sur la grande majorité du domaine skiable grâce aux dieux des dameuses. Bref, une belle soirée comme on les aime! C’est le genre de conditions où on ne se fait pas prier pour sillonner la montagne, comme tous les skieurs présents.

    Vers 19h, c’est le moment où toute l’équipe s’assoit à table et déguste les différents plats que tous et chacun ont apporté pour faire un souper de groupe. On a à peine entamé les entrées que le téléphone du répartiteur sonne, il est 19h25. C’est l’opérateur en haut de la remontée qui nous signale, sur information d’un skieur en remontée, qu’il y aurait un blessé possible dans le dernier pitch de la Coupe du monde. Aussitôt l’appel reçu, un patrouilleur quitte le repas et s’empresse de s’habiller pour se mettre en route. Les secondes s’écoulent après le départ du premier patrouilleur et un deuxième patrouilleur se tient aux aguets, en attente d’informations supplémentaires.

    Le second appel retentit sur les ondes: le patrouilleur signale son arrivée sur les lieux et nous informe que c’est une « fausse alerte »: il n’y a pas de blessé, le skieur est plutôt en panique dans la piste… impossible de terminer la descente, il est tétanisé de peur! On envoie donc une de nos collègues, équipée du traineau, afin d’évacuer le skieur en émoi. Il s’agit d’une manœuvre bien banale pour nous, le reste de l’équipe poursuit donc son souper. Puis, à 19h40, un code radio interne signalant un patrouilleur en détresse se fait entendre! Ni une ni deux, terminé le souper, toute l’équipe se lève et se précipite. Je fais partie des premiers sortis dehors. L’appel a été logé pour le même endroit que l’incident précédent! C’est étrange…

    À mon arrivée sur les lieux, je dépasse un patrouilleur préventionniste qui fait dévier la clientèle vers la jonction de piste tout près pour éviter un autre accident. À mon premier regard sur les environs, je me demande « What the f… »? Tout ce que j’aperçois, c’est le premier skieur paniqué, qui est encore tétanisé sur place, tandis que le tout premier patrouilleur arrivé tente de son mieux de le retenir pour éviter qu’il ne glisse jusqu’au milieu de la piste. Je cherche le deuxième patrouilleur des yeux, sans la voir… mon collègue me dit qu’elle est dans le bois, côté skieur droit! Et à ce moment, je vois ma pauvre collègue qui se tient de peine et de misère à un arbre, et le traineau qu’elle transportait, renversé, adossé à un autre arbre, vingt mètres plus bas.

    Après quelques grimaces, un dérapage plus ou moins contrôlé sur la glace et quelques frousses, j’arrive à la hauteur de ma collègue. J’ai le réflexe de lancer ma phrase habituelle, qui se veut joviale: « Hey salut toi! Comment ça va?? » Généralement, on me répond un « Me niaises-tu!? », ma comparse mal en point me sert le même type de réplique. En analysant la cinétique de l’événement, je me fais une idée de ce qui a pu se produire pour qu’une patrouilleuse se retrouve là! J’exécute mon protocole après avoir tenté de me sécuriser moi-même, et je pressens déjà que l’évacuation des deux blessés sera ardue! Car oui, on doit aussi faire descendre le skieur paniqué, qui fait encore l’étoile au bord de la piste!

    On a fini par demander deux traineaux, deux kits d’évacuation de télésièges, des crampons et bien du monde en renfort! Les crampons aux pieds de tout le monde nous ont permis de gagner en stabilité sur la glace lors des manoeuvres pour installer le skieur étoilé et ma collègue sur les traineaux; les cordes des kits d’évacuation nous ont servi à descendre les traineaux en rappel: pas question qu’on descende ces engins en dérapage classique!

    Ce cas particulier a permis à tous les patrouilleurs présents de mettre en pratique toutes les formations et l’expérience acquise au fil des ans: le maniement du matériel, les protocoles de sécurité, les examens primaires et secondaires, la gestion du côté psychologique, bref, on ne pouvait pas avoir plus complet! Grâce à tout ce travail d’équipe, on a été rapides, efficaces et sécuritaires. En y repensant encore aujourd’hui, c’était un des cas où on a dû montrer le plus d’ingéniosité et de réactions rapides! Temps total de l’opération: 45 minutes.

    Notre pauvre collègue a dû terminer sa journée dans une ambulance: elle avait des douleurs multiples au haut du corps, un genou très amoché et son état ne nous permettait pas de la laisser quitter par elle-même. Nous avons appris plus tard qu’elle avait subi des déchirures aux ligaments, provoquées par l’impact avec l’arbre auquel elle se cramponnait. Quant au skieur en panique, il en a été quitte pour un bon « reality check »: il n’avait pas le calibre pour la Coupe du monde, et il l’a appris à la dure!

    En conclusion, la seule raison pour laquelle je vous raconte cette histoire, c’est pour vous dire que d’une part, on en voit de toutes les couleurs… et que d’autre part, on est outillés pour faire face à tout! Alors la prochaine fois que vous croiserez un patrouilleur, ne vous imaginez pas qu’il est là pour vous embêter… mais plutôt qu’il est là, avec toutes ses compétences, pour vous venir en aide dès que vous en aurez besoin!

    Cours de Sécurité-Avalanche: prise de conscience, plaisir et défi!

    Les avalanches sont bien présentes au Québec tout comme en Nouvelle-Angleterre et elles font malheureusement des victimes! Selon Avalanche Québec, au cours des quinze dernières années, on dénombre un total de 14 décès et 25 blessés dans six avalanches survenues à travers notre province. Dans tous les cas, environ 80 % des avalanches accidentelles sont déclenchées par les victimes elles-mêmes ou un membre de leur groupe (Avalanche Québec). Nous sommes de plus en plus nombreux à expérimenter le ski hors-piste, discipline riche en émotion, et ce, dans des milieux potentiellement dangereux, tout en étant souvent seuls à pouvoir intervenir rapidement en cas d’accident. Ces sources de danger sont multiples et nous ne sommes pas toujours au courant de ce qui nous guette, ni des moyens pour diminuer les risques auxquels nous faisons face. Nous sommes expérimentés sur nos skis, nous nous faisons confiance, parfois peut-être un peu trop.

    Pour ma part, après avoir fait quelques sorties en milieu alpin dans les années passées, en regardant bon nombre de vidéos vidéos et en étant de plus en plus à l’écoute des messages préventifs autour de moi, j’ai voulu devenir plus conscient du danger et plus particulièrement des risques liés aux avalanches. C’est pourquoi j’ai décidé cette année de m’inscrire au cours CSA-1 donné par Expé-Aventures à Sherbrooke. J’ai suivi mon cours au début du mois de décembre, ce texte est donc un résumé des deux jours de formation… notez que je ne suis pas un expert dans le domaine! Simplement, un peu plus éclairé… Assis sur ma chaise, en écoutant attentivement le formateur, j’ai vite compris que devoir déterrer quelqu’un d’enseveli sous la neige sans avoir son équipement ou sans savoir s’en servir peut être un cauchemar. En réalisant mon insouciance du passé, je me suis senti rapidement satisfait d’être là, dans cette classe. Au cours des deux jours de formation, j’ai appris certaines notions qui auront une incidence sur le degré de risque que je vais prendre dans le futur. J’ai voulu transmettre ici un résumé de ces connaissances transmises lors de cette formation.

    Avant le départ: la prévention

    Pour commencer, j’ai retenu que c’est principalement avant de se rendre en montagne qu’il faut agir en prévention. C’est d’abord en choisissant notre terrain de jeux que la gestion du risque s’effectue. Effectivement, en se fiant aux cotes de terrain et aux indices du risque d’avalanche émis dans le bulletin régional d’avalanche, il sera possible de réfléchir au domaine skiable le plus judicieux. Pour la Gaspésie, ces informations sont disponibles sur le site d’Avalanche Québec. Aussi, il faut prendre le temps de penser aux éléments essentiels à intégrer dans votre sac à dos personnel pour une journée. On parle ici d’avoir une sonde, une pelle, un détecteur de victime d’avalanche (DVA), une trousse de premiers soins, de l’eau (chauffée préalablement), de la nourriture, une bonne lampe frontale, une «doudoune», des mitaines de rechange, un petit matelas bleu coupé en deux (servant d’isolant), de la corde, un couteau de poche (suisse ou Leatherman), du duct tape, une boussole, des hot pads et bien sûr, s’assurer d’avoir la carte du terrain exploré avec soi. Cette liste peut varier beaucoup selon le type de sortie et le nombre de personnes dans votre groupe, mais elle résume bien l’essentiel. Donc, une fois le terrain choisi en fonction du bulletin régional et votre sac à dos bien rempli, vous pouvez vous rendre avec vos partenaires, idéalement en groupe minimum de trois, vers l’entrée des sentiers d’ascension.

    Sur place: l’observation

    Ensuite, une fois rendu à proximité de votre première descente, j’ai appris qu’il fallait évaluer le terrain à l’aide de l’Avaluateur. Ceci est une petite carte incluant un graphique simple créé par le Centre canadien des avalanches qui nous aide à évaluer les risques selon deux axes: la cote des conditions d’avalanche et la cote des caractéristiques du terrain. Cette évaluation se fait sur le terrain, mais pour bien la compléter, l’utilisation des informations recueillies dans le bulletin régional sera importante. Elle doit également être faite en notant les caractéristiques affectant le manteau neigeux. On parle ici de l’inclinaison de la pente, de l’exposition au vent et des pièges naturels qui s’observent en grande partie sur place. Une fois l’évaluation faite et que vous obtenez des résultats satisfaisants, vous êtes prêt à vous aventurer vers la poudreuse attendue. Cette fois, en étant conscient du terrain sur lequel vous vous trouvez tout en prenant des risques raisonnables.

    La prise en charge d’une situation d’urgence

    En plus des précautions à prendre lors de nos sorties en zone avalancheuse, on nous apprend à effectuer un sauvetage après le passage d’une avalanche. Nous avons 15 minutes pour agir avant que les chances de survie de la victime ne diminuent trop. La rapidité à laquelle les voies respiratoires de la victime seront dégagées est donc l’aspect le plus important du sauvetage. Les bonnes procédures à suivre sont garantes de l’efficacité des opérations. J’ai compris qu’une bonne utilisation du DVA est l’aspect qui influencera le plus la rapidité de l’opération, il faut alors être à l’aise avec le fonctionnement de son propre appareil pour maximiser nos gestes! Ensuite, ce sera la capacité à utiliser la sonde (longue tige en aluminium) qui permettra de repérer rapidement l’endroit exact d’enfouissement de la victime. Pour finir, on nous apprend la technique de pelletage en «V» qui vous aidera à atteindre efficacement les voies respiratoires de la victime. L’opération devra être dirigée par un leader qui sera capable de garder son sang-froid et d’avoir une vue d’ensemble sur l’opération. Si la victime n’est toujours pas retrouvée après 15 minutes de recherche, l’appel au secours doit être fait. Dans le cas d’un grand groupe, cet appel peut être fait avant, mais on apprend qu’on doit prioriser tous nos efforts sur la recherche pendant les 15 premières minutes. Une fois la victime dégagée on espère qu’elle puisse se déplacer par elle-même, sinon on devra procéder à son évacuation avec le matériel disponible sur place, ce qui peut être laborieux. Bref, j’ai senti que cette section pratique de la formation doit être prise au sérieux, car les connaissances qui y sont transmises pourront peut-être servir à sauver la vie d’un de nos amis enseveli.

    Après mes deux jours de formation je peux dire que la formation CSA-1 m’a permis de :

    • Mieux comprendre les signes qui indiquent des risques d’avalanches potentielles.
    • Vivre une belle expérience de groupe qui m’a mis au défi, qui a testé mon leadership.
    • Acquérir une vision plus juste du danger et des responsabilités qui sont liés à la pratique du ski hors piste en terrain avalancheux.
    • Comprendre qu’un sauvetage lié à un avalanche est complexe et que le CSA-1 n’est pas suffisant pour effectuer une évacuation complète.
    • Échanger sur mes expériences et évaluer les risques auxquels j’ai fait face dans le passé.
    • Apprendre divers trucs et astuces liés au plein air général.
    • Avoir envie de suivre la formation de secourisme en milieu éloigné et de suivre CSA-2 l’année prochaine.

    J’ai quitté cette formation avec un grand sentiment d’accomplissement, beaucoup de nouvelles connaissances et avec l’impression que ce cours est un incontournable pour toute personne pensant aller skier par elle-même dans des milieux avalancheux comme dans les Chic-Chocs, dans Charlevoix, en Nouvelle-Angleterre ou encore sur la côte ouest. Je le conseille fortement aux skieurs et planchistes qui se reconnaissent ici de vivre cette belle expérience de formation. J’aimerais souligner la qualité de la formation donnée par Jérôme Dumais de Expé-Aventures. Sa manière très humaine d’aborder le sujet et son expérience en ski hors piste et en plein air général m’a clairement convaincu de l’importance de se former pour devenir un modèle dans le sport à haut risque que nous aimons tant.

    Cet article a été initialement publié le 27 décembre 2015 mais son contenu est toujours d’actualité!

    Station récréotouristique Gallix – 29 décembre 2016, de beaux défis !

    Nous sommes arrivés à la station récréotouristique Gallix vers 9h00, soit presqu’à l’ouverture. Première constatation en voyant la montagne… c’est assez « apic » ! Les pentes de la partie du bas de la montagne faisant face au chalet sont assez pentues !

    On se prépare lentement dans le chalet après avoir discuté avec des préposés à l’accueil et d’autres personnes de la station. Toujours accueillant les centres en région. Il fait -16 °C, aucun vent et la neige commence à tomber doucement. Le calme avant la tempête… Plus la journée avançait, plus il neigeait et plus la température montait !

    L’achalandage commence un peu plus tard, soit vers 11h00 où il y a des familles, de jeunes et moins jeunes. L’équipe de course est présente pour un entraînement. Il y avait une quinzaine de pistes d’ouvertes aujourd’hui sauf les doubles noirs dans la section ouest, soit la Fourchette, la Cuillère, la Panique et la Mitsou. La Suicide était ouverte avec quelques découverts. J’ai remarqué qu’il y avait peu de neige à certains endroits et que le fond était proche.

    Nous avons skié toutes les autres pistes. Nous avons skié les pistes 6 (la Compétition), 7 (l’Escalier), 9 (J-A Normand) et la 10 (la Monahan). Cette dernière était au naturel avec une bonne couverture. La 9 et la 10, nos deux pistes préférées que nous avons skié à plusieurs reprises. La pente 8 (la Relance) possède un parc à neige.

    Le damage des pistes est très bien et on y retrouve une bonne indication. Plusieurs pistes ont de petits vallons favorisant nos changements de vitesse, en particulier l’Escalier comme son nom l’indique !

    J’ai particulièrement apprécié le panneau indicateur lumineux des pistes à l’embarquement du télésiège.

    La station possède une pente école de bonne dimension et une section pour les glissades en tube. Il y a sept sentiers de raquette dont le plus long est de 6,7 km ! Il y a aussi sur place un parc pour enfant et une aire de jeux. Cinq pistes sont éclairées en soirée.

    Dans le chalet, on retrouve une boutique de réparation et de location au sous-sol. J’ai discuté quelque peu avec Jean-Bernard, le préposé de cette boutique. Au rez-de-chaussée, on retrouve l’accueil et la grande salle pour se préparer. Au premier étage, c’est le casse-croûte avec comme spécialité les poutines au nom des pistes, comme la poutine suicide ! Parlant du chalet, j’ai entendu parlé d’un projet important de construction pour l’année prochaine, soit un nouveau chalet. Le personnel est accueillant et chaleureux.

    Nous avons skié jusqu’en début d’après-midi afin de reprendre la route pour Baie-Comeau avant la tempête (Ti-Basse demain).

    J’ai vraiment apprécié ma visite à la station récréotouristique Gallix !

    Bon ski !

    Avalanches: prise de conscience sur les mythes et réalités

    Une avalanche peut-elle dévaler une pente à une vitesse de 394 km/h ? Les avalanches se produisent-elles seulement dans les hautes chaînes de montagnes ? Le terrain avalancheux est-il toujours un terrain dénué d’arbres ? Les risques d’avalanches sont-ils moins importants en ski hors-piste à proximité des stations que dans l’arrière-pays ? Avalanche Québec nous aide à démêler le vrai du faux sur la réalité des avalanches en montagne avec une dizaine de mythes et réalités. Lisez attentivement, vous ne serez pas les premiers surpris!

    Les avalanches se produisent seulement dans les hautes chaînes de montagnes comme les Rocheuses, l’Himalaya, les Alpes, les Andes.

    • Mythe!
      Les avalanches sont fréquentes au Québec et peuvent être fatales. Depuis 1825, ce sont 39 avalanches mortelles qui ont été recensées au Québec qui ont fait plusieurs dizaines de victimes. Sans remonter à Mathusalem, depuis 1999, les avalanches au Québec ont fait plus d’une quinzaine de morts incluant dans le secteur prisé des Chic-Chocs. Comble de la surprise, la majorité des accidents se sont produits sur des pentes courtes au dénivelé inférieur à 70 m, pendant ou immédiatement après une forte chute de neige (tempête, blizzard). Au Québec comme ailleurs, il est impératif de bien préparer ses sorties, ainsi que d’être bien équipé et bien informé.

    Une neige instable et un terrain incliné sont les deux seuls éléments nécessaires pour qu’une avalanche survienne.

    • Mythe!
      Trois conditions sont nécessaires pour qu’une avalanche se produise. La neige instable et le terrain incliné sont les premières, mais il intervient toujours un élément déclencheur qui va provoquer l’avalanche. En dehors des facteurs naturels ou des animaux, il est facile pour les skieurs, les motoneigistes ou les planchistes de devenir l’élément déclencheur.

    Un terrain avalancheux est toujours un terrain dénudé d’arbres.

    • Mythe!
      Sachez que 28% des accidents d’avalanche au Canada sont survenus dans une zone boisée. Même si les arbres (surtout au sol) peuvent stabiliser le manteau neigeux ou diminuer les surfaces de décrochages, ils n’empêchent en rien le déclenchement d’avalanches destructrices. Les branches cassées et les arbres couchés peuvent être les signes d’anciennes coulées de neige.

    Les pentes suffisamment inclinées pour skier sont les pentes les plus à risque d’avalanche.

    • Réalité
      Pour notre plus grand plaisir, nous skions des pentes inclinées entre 25° et 55°. Dépassé cette inclinaison, les avalanches sont fréquentes et de petite taille, elles ne laissent donc pas le temps à la neige de s’accumuler. En deçà de 25°, l’inclinaison est insuffisante sauf peut-être pour des avalanches de neige mouillée surtout au printemps. Dans l’intermédiaire, la neige forme des plaques propices au déclenchement de grosses avalanches.

    Des signes de neige instable peuvent être vus, entendus et/ou ressentis.

    • Réalité
      Une bonne lecture de terrain peut nous permettre de reconnaître des signes évidents de neiges instable ou de zones à risque:  activités d’avalanche, «whoumpfs», fissures ou encore des chutes de corniche.
    Whoumf: détachement de la plaque et affaissement dans le sens de la pente

    En majorité, les avalanches mortelles sont déclenchées par la victime elle-même ou un membre de son groupe.

    • Réalité
      Les skieurs, planchistes, randonneurs et motoneigistes sont des déclencheurs d’avalanche lorsqu’ils s’engagent dans des zones à risque. Il existe deux types de déclencheurs d’avalanche: naturels et humains. On trouve du côtés des causes naturelles la neige soufflée par les vents, par surcharge liées aux chutes de neige ou encore à cause du réchauffement des températures. Du côté des facteurs humains, les skieurs, raquetteurs, motoneigistes ou encore la machinerie de montagne figurent au palmarès. On pense aussi aux explosifs utilisés pour le déclenchement préventif des avalanches.

    Lors d’un accident d’avalanche, il faut aller chercher les secours le plus rapidement possible (et quitter la scène de l’accident même si on est seul).

    • Mythe!
      Contre-intuitif n’est-ce-pas ? Mais la triste vérité c’est qu’après 120 minutes enfoui sous une avalanche, les chances de survie de la victime ne sont que de 20%. Et il est bien évident que notre sport préféré ne se pratique pas toujours dans les zones les plus favorables aux déplacements rapides. Alors définitivement, c’est le sauvetage autonome qui garantit les meilleures chances de survies. En effet, si les chances sont de 91% entre 0 et 18 minutes d’ensevelissement, elles tombent à 34% entre 18 et 35 minutes. On évalue les chance de l’enseveli à seulement 7% une fois les 140 minutes dépassées. Il est donc crucial de pouvoir compter sur nous-même et nos compagnons en montagne pour des secours immédiats.

    Les risques d’avalanche sont moins importants en ski hors-piste à proximité d’un domaine skiable que dans l’arrière-pays.

    • Mythe!
      Tous les professionnels de la sécurité en montagne vous le diront: il n’y a que deux endroits pour skier: à l’intérieur du réseau des pistes balisées du domaine skiable et à l’extérieur des limites de la station de ski (hors-piste, out-of-bounds, sidecountry, arrière-pays, backcountry, appelez-le comme bon vous semble). Sans contredit, les mêmes risques sont présents et la même préparation est requise.

    Un skieur peut skier plus vite qu’une avalanche.

    • Mythe!
      Si ce constat peut être vrai dans le monde idéal des vidéos de skieurs professionnels dans les sommets alpins, il en va autrement pour le commun des mortels. En moyenne une avalanche a une profondeur de neige d’un mètre et une largeur de 46 mètres pour une chute de 122 mètres à une vitesse moyenne de 80 km/h. Bref, en course-poursuite nos chances sont minces. On peut  donc se diriger en pente vers les côtés de la coulée. Si toutefois on est pris, on va tenter de « nager » pour rester à la surface et lever un bras en l’air lorsque la neige ralentira afin de faciliter les recherches. Avec l’autre main, on tente de créer une poche d’air sur la bouche pour respirer sous la neige puisque celle-ci se durcit.

    Sachez que de nombreuses ressources existent pour vous informer, autant sur papier qu’en ligne. Avec la collaboration d’Avalanche CanadaAvalanche Québec met directement sur son site de nombreux liens pour amener les adeptes à prendre connaissance de l’étendue des défis que constituent les sorties en montagne. L’organisation met notamment un cours en ligne gratuit à disposition. Dans leur section «bibliothèque» vous trouverez également des documents qui laceront aussi quelques bases à votre culture montagnarde.

    Notez toutefois que peu importe la longueur des lectures que vous effectuerez, rien ne vaut un cours concret sur le terrain! Apprendre à manipuler l’équipement et à reconnaitre les environnements ne se fera pas que par les livres… alors songez à un petit investissement, tant pour votre sécurité que celle de vos coéquipiers d’aventure!

    Cet article a été rédigé à partir des travaux de Avalanche Québec, par Julie LeBlanc et Dominic Boucher, prévisionnistes en avalanche. Il a été initialement publié le 23 décembre 2015 mais est toujours d’actualité!

    Cours de météorologie: savoir interpréter la boule de cristal

    « Si seulement je pouvais… » Le rêve de beaucoup de skieurs et planchistes c’est de pouvoir être sur les pistes lors d’une tempête. Les chutes de neige épiques se produisent à l’occasion, en effet. Cependant, avouons que la grande majorité d’entre nous sommes en mode réactif: nous prenons conscience des accumulations seulement une fois qu’elles ont eu lieu. Or, le lendemain d’une tempête, beaucoup de stations de ski se remplissent de visiteurs très tôt. Il ne faut que quelques heures, parfois moins, pour que le trésor blanc se retrouve complètement ravagé. Oh, que cela ne tienne, amis skieurs! ZoneSki a mis en place une formation unique et, ma foi, essentielle: un cours de météorologie conçu spécialement pour nous. Si vous rêvez de pouvoir prévoir les chutes de neige, cette formation est pour vous! Vous serez ainsi en mesure d’affirmer: “Oui, je le peux!”

    Le mythe versus la réalité

    Au Québec, parler de météo fait partie de notre ADN, au même titre que le BBQ l’été et la pose des pneus d’hiver en novembre. On en parle beaucoup, du temps qu’il fera! On se rue sur Météomédia, Environnement Canada et autres sites plus ou moins fiables. Et on en reparle! Chacun a sa source “fiable” et son opinion quant à l’interprétation des prévisions glanées à gauche et à droite. Au bout du compte, à qui peut-on vraiment se fier? La météo est-elle prévisible? Peut-on se fier à la hauteur des nids de guêpes pour prédire les quantités de neige à venir? La madame de TVA dit-elle la “vérité” sur la température polaire de demain, ou sur les quantités “monstrueuses et abyssales” de neige attendue atteignant 15 cm (ooouuuuh, 15 cm…)?

    D’entrée de jeu, Éric Chatigny, le formateur et créateur de l’atelier de météorologie offert par ZoneSki, l’avoue: les sites météo les plus fréquentés par les skieurs Québécois ne sont pas la meilleure source d’information pour eux. Et cela, pour plusieurs raisons. D’abord, les sites publics ne sont pas destinés aux skieurs. Ils généralisent leurs prévisions afin d’atteindre le plus grand nombre possible d’auditeurs. On évoque volontiers le pire scénario. De plus, ils font des prévisions numériques pour le bas des montagnes et les vallées, et cela pour des secteurs relativement grands. Finalement, les modèles canadiens sont souvent moins performants que ceux d’autres origines. Sachez aussi que leurs prévisions d’accumulation de neige ne sont pas adaptées aux facteurs réels présents lors des chutes de neige. Alors en montagne, la réalité diffère fréquemment des prévisions affichées. On pourrait parfois être tenté de les qualifier de mythe…

    Une formation conçue pour nous, les skieurs

    Mais il existe une solution: faire ses propres prévisions! C’est ici qu’intervient la formation qu’offre Éric Chatigny. Éric a étudié en météorologie à l’université McGill et il est enseignant au secondaire. Ces deux caractéristiques se combinent parfaitement afin de produire un cours de prévision météo passionnant, complet et présenté de main de maître (c’est le cas de le dire!).

    Éric est “dans” la météo depuis longtemps. Il opère un site de prévisions météo, www.meteolaurentides.com, très fréquenté et unique en son genre. Ses talents de communicateur et son dynamisme, jumelés à ses connaissances techniques et son expertise, font de lui la personne ressource que tout skieur veut avoir comme ami!

    J’ai eu le bonheur d’assister à la première formation offerte par Éric et destinée aux skieurs. Nous étions une bonne quinzaine de participants enthousiastes. J’en suis ressorti enchanté et repu. Ma curiosité et mon désir de pouvoir prévoir le temps qu’il fera sont satisfaits. De plus, je suis bien équipé pour débuter dès maintenant mes propres prévisions météo!

    Le contenu du cours de quatre heures est varié et complet. Éric répond à toutes les questions avec empressement et précision. Les informations sont très nombreuses et tout à fait pertinentes pour les skieurs, qu’il s’agisse de ceux qui jouent en station ou de ceux qui fréquentent l’arrière-pays. En prime, tous les participants ont reçu par courriel le fichier PDF de la présentation.

    Au menu du plan de cours: Modélisation et prévisions publiques; Nuages et précipitations; Météo en montagne; Faire sa propre météo. Prévoyez un crayon et du papier; il vous sera impossible de tout retenir. Il y a ici beaucoup de “stock”! Il s’agit de quatre heures bien tassées.

    Carpe Diem

    Selon moi, cette formation pourrait devenir un incontournable et faire partie des “top 3” des activités pré-saison destinées aux skieurs sérieux qui désirent saisir le moment. Savoir quand tomber malade est un art. Être sur les pistes au lieu de dire: “Ah, j’aurais donc dû…” est un idéal atteignable. Et l’inverse s’applique aussi: savoir quand rester au boulot parce que vos prévisions personnelles ont vu juste alors que les “chums” gaspillent une journée de maladie à skier dans le verglas est à portée de main! Bon ski, et bonnes prévisions!

    10 idées pour fuir les foules en ski!

    Photos Geneviève Larivière

    Ah, la période des Fêtes! Les routes prises d’assaut, les rencontres et célébrations entre familles et amis, l’occasion de sortir en ski… mais ça tourne vite à la frustration si on se retrouve tous au même endroit au même moment! Voici donc quelques conseils pour profiter du ski pendant les Fêtes.

    1. Choisissez vos dates!

    Privilégiez les jours du 22 au 26 décembre. Entre le magasinage de dernière minute, la préparation du réveillon, les soupers, le Boxing Day… vous aurez les pentes à vous seul, même dans les plus grandes stations! Profitez-en pour souhaiter vos meilleurs voeux aux membres du personnel que vous croiserez: ils travaillent, pendant que presque tout le monde célèbre!

    Massif du Sud, Chaudière-Appalaches

    2. Si vous ne pouvez pas prendre plus de congés et que vos jours de ski se situent entre le 27 et le 31 décembre, sortez des sentiers battus!

    Profitez-en pour découvrir un coin de pays où vous n’allez pas souvent. Évitez les stations reconnues comme des endroits de villégiature. Le Saguenay et la Gaspésie vous attendent à bras ouverts! Pour votre gouverne: les 27 et 28 décembre sont historiquement, chaque année, les plus grosses journées pour les stations de ski du Québec. Pensez à faire un peu plus de route!

    Mont Édouard, Saguenay-Lac-St-Jean

    3. Soyez un lève-tôt… ou un skieur d’après-midi!

    Si vous voulez éviter la cohue, levez-vous très tôt. Soyez le premier au stationnement, le premier à la billetterie, le premier dans les remontées mécaniques. Prenez votre pause de repas du midi plus tôt -vers 11h- et retournez sur les pentes quand la foule envahit la cafétéria. Si vous n’arrivez pas à vous lever tôt, arrivez plutôt en début d’après-midi: sauf si vous avez choisi une station trop populaire, il vous restera amplement de neige et de belles conditions!

    Massif du Sud, Chaudière-Appalaches

    4. Empruntez les remontées mécaniques terrestres ou moins populaires.

    T-bar, téléski, télésiège double, télésiège fixe: visez les remontées qui offrent un peu moins de confort à l’ascension, et vous attendrez moins en file, en plus d’arriver en haut plus rapidement… car même si vous avez choisi une remontée plus lente, il y a fort à parier que celle-ci s’arrêtera moins souvent! À vous les descentes supplémentaires!

    Mont Grand-Fonds, Charlevoix

    5. Évitez les versants « principaux ».

    Si la station que vous visitez a un deuxième stationnement, un versant secondaire, un plus petit chalet, bref, un endroit facilement oublié ou boudé par la clientèle, profitez-en! Vous n’aurez pas à vous stationner dans un banc de neige et à marcher des centaines de mètres ou à attendre une navette trop lente.

    Bromont, Cantons-de-l’Est

    6. Surveillez les événements dans le calendrier des stations!

    Soyez futé, et renseignez-vous avant de partir. Si la station que vous prévoyez visiter fait un gros spécial sur son prix, reçoit une compétition, organise un événement festif… ce sera fort probablement très populeux! Donc, à moins que vous ne désiriez vraiment assister à cet événement… choisissez une autre station de ski, ou un autre moment pour votre visite!

    Massif du Sud, Chaudière-Appalaches

    7. Si la station que vous voulez visiter le permet, achetez ou activez votre billet de ski en ligne.

    Vous éviterez la file à la billetterie, en plus d’avoir probablement eu un rabais sur le prix de votre billet. Glissez votre carte dans votre manteau, enfilez vos bottes, et passez directement au ski!

    Le Massif, Charlevoix

    8. Essayez le ski hors-piste!

    La grande majorité des skieurs a le réflexe d’aller dans une station de ski, et c’est un réflexe normal! Mais si vous cherchez une expérience différente, loin des foules, et que votre forme physique vous le permet, renseignez-vous! Plusieurs stations offrent la location de l’équipement et le service de guide. Pensez d’abord à des endroits comme Le Massif, La Réserve, le Mont Édouard, Val d’Irène… et même si vous n’êtes pas un athlète, vous y trouverez votre compte!

    Owl’s Head, Cantons-de-l’Est

    9. Surveillez la météo!

    Si vous voyez une tempête se profiler à l’horizon, essayez de faire la route la veille pour vous rapprocher de la station de ski. Vous augmenterez vos chances d’être le premier en piste, en plus d’avoir les meilleures conditions, et d’avoir évité les risques sur la route.

    Massif du Sud, Chaudière-Appalaches

    10. Choisissez des stations de moyenne/petite taille!

    Les grandes stations sont toujours très populaires pendant les Fêtes et votre expérience ne sera pas des meilleures si vous n’appréciez pas les longues files d’attente. Cherchez les stations qui sont dans l’ombre d’une plus grosse, celles qui sont à quelques kilomètres plus loin, ou qui sont moins tape-à-l’oeil.

    Vallée Bleue, Laurentides

    Ces conseils ont pour objectif de faciliter votre vie de skieur pendant les Fêtes. Bien sûr, si les files d’attente ne vous incommodent pas ou que vous avez des traditions à perpétrer, la décision de votre destination vous appartient! Mais si vous avez envie d’un peu de « nouveau » ou de « différent », sachez qu’il y a 75 stations de ski en opération au Québec… vous en trouverez assurément une qui saura vous combler! Nous vous suggérons aussi « Dix choses à essayer en ski cet hiver ».

    Ski freestyle: mais où sont les filles?

    Le ski freestyle, cette discipline associée à la liberté de skier, est très populaire auprès des garçons, mais qu’en est-il des filles? Je suis l’heureux papa de deux magnifiques jeunes filles qui aiment le ski freestyle et les parcs à neige. Cependant, au fil des ans, elles ont beaucoup de difficulté à rester accrochées à cette discipline. Comme nous faisons plusieurs sorties avec elles l’hiver, je me suis également aperçu qu’en comparaison avec les garçons, les filles sont bien peu présentes dans les parcs à neige. D’où mon questionnement: pourquoi n’y a-t-il pas plus de filles dans les parcs à neige?

    Mes filles, c’est d’abord l’ainée, qui a 14 ans, puis sa cadette, âgée de 10 ans. Elles ont débuté le ski en très bas âge et sont maintenant des skieuses aguerries. Elles sont suivies dans la famille par leur petit frère, âgé de 9 ans. L’ainée, bien qu’elle y skie encore, ne s’engage presque plus sur les modules dans les parcs à neige. Elle s’y présente plutôt pour encourager sa sœur et/ou son frère, ou encore pour accompagner quelques amis ados qui rident les parcs en permanence. À noter ici le genre masculin.

    Sa sœur cadette par contre aime encore beaucoup s’y aventurer. Elle aime tenter sa chance sur les différents modules, affectionnant particulièrement les box et les sauts, les rails étant encore un peu trop intimidants pour elle. Au cours des dernières années, la cadette et son frangin ont eu la chance de participer à de nombreuses compétitions amateures dans plus d’une trentaine de stations de ski différentes. Ils ont également participé à quelques circuits plus compétitifs. À chaque fois, j’ai fait le même constat, où sont les filles?

    Dans sa catégorie, l’héritier peut compter sur plusieurs adversaires, alors qu’elle, elle est souvent la seule représentante des filles de moins de 11 ans. Dans les faits, elle est pratiquement toujours la seule en ski, qu’importe le groupe d’âge de la catégorie féminine. Quelques fois même, elle est jumelée avec des filles plus âgées qu’elle, ski et planche à neige confondu. À l’œil, le ratio atteint facilement une (1) fille pour 35 à 40 garçons. Aussi, plus la catégorie d’âge est jeune, moins la gent féminine est représentée.

    C’est donc suite à ces nombreuses visites dans les parcs à neige du Québec que j’ai entrepris ma petite enquête. J’ai d’abord contacté les quelques rares filles que je croisais ici et là. Questionnées aux abords des pistes et remontées mécaniques, je constate qu’elles adorent rider les parcs, et qu’elles se foutent complètement d’être une fille dans un territoire majoritairement masculin. Pour elle, l’important, c’est de s’amuser. Cependant, lorsque je les invite à me contacter par écrit, la version change un peu. « À ma première année dans les parcs, j’attendais que personne ne soit devant un module avant de l’essayer » affirme Anouk.

    La grande majorité des filles qui m’ont écrit parlent de la pression d’être une fille. Le commentaire « c’est très intimidant de commencer le Slopestyle en étant une fille, car tous les yeux sont rivés sur nous dû au peu de filles pratiquant ce sport. » revient, à quelques mots près, presque systématiquement.

    Certaines me mentionnent également que « les filles trouvent l’idée de tomber gênante et/ou dangereuse, elles sont souvent affectées par les commentaires des garçons, donc, elles abandonnent par peur d’être ridiculisées.». De ce fait, je dirais que ces réponses sont effectivement en lien avec les commentaires entendus de la part de mes propres filles. « Mais papa, si je tombe, tout le monde va rire de moi! » me disent-elles. Et si j’ose questionner, « Pourquoi le monde rirait de toi? » elles me répondent : « Bin papa! J’suis une fille! ». Cette réponse m’étonne à chaque fois puisque nous enseignons et répétons à nos filles que ce sport n’a pas de sexe, et nous croyons que c’est ce qui en fait la beauté.

    Je sais, par défaut les sports sont généralement catégorisés, les garçons contre les garçons, et les filles contre les filles. Cela dit, selon moi, tous peuvent pratiquer n’importe quel sport. Je comprends donc encore moins l’idée qu’ont les filles d’avoir peur d’être ridiculisées. J’ai donc demandé à plusieurs garçons de m’éclairer.

    Il semble, selon plusieurs jeunes hommes, que cette pensée féminine préconçue soit fausse. Un d’entre eux, Vincent, m’a d’ailleurs écrit « J’admire les filles qui viennent dans le parc pour s’initier, ou se pratiquer au freestyle, puisqu’elles font preuve de courage et de beaucoup de volonté. En plus, elles partagent la même passion que nous. Beaucoup d’entre elles n’osent même pas entrer dans le parc puisqu’elles pensent que nous (les garçons) allons les juger.»  Et il enchaîne plus tard : « Rare sont les gars qui jugent une fille qui entre dans le parc. Je peux vous affirmer que les commentaires sont normalement plutôt positifs.».

    Serait-ce alors la question de la fameuse image féminine projetée?  Selon une des filles avec qui j’ai eu le privilège de correspondre, ce serait « à cause de l’image du rôle modèle féminin qui est présenté aux jeunes filles » et cette image serait, selon un des garçons interviewés, « conditionnée sur les jeunes filles par l’entremise des parents, de la télé, des journaux et des magazines, et elle serait rarement axée sur les sports extrêmes comme le freeski ou le ski freestyle. ». Je dois dire ici que cette piste fait partie de mes hypothèses depuis longtemps. Je crois en effet que la société n’aide en rien la démocratisation et l’émancipation sportive féminine.

    Existerait-il alors une solution? Tous les jeunes à qui j’ai posé cette question sont unanimes: la solution réside dans le support. D’abord, le support des amis, mais aussi des parents et de l’industrie. Les amis sont en effet le centre d’amarrage, la pierre angulaire selon eux. Anouk écrit : « Tout le monde est dans le parc pour les mêmes raisons: skier avec ses ami(e)s et s’amuser. » Tous les jeunes avec qui j’ai discuté et correspondu, qu’ils soient garçons ou filles, amateurs ou professionnels, l’ont confirmé. Annabelle mentionne entre autres que selon elle, « il ne manque rien dans les parcs à neige si tu es entourée d’un bon cercle d’amis.»

    Il y a aussi le support parental. Ce support peut sembler une évidence, mais il serait vraiment nécessaire. Quelques-uns, dont Laurence, m’en ont parlé : « Tout commence par le support parental, c’est aux parents en premier lieu de faire leur part en brisant la préconception de ce qu’une femme devrait être ». L’appui parental serait donc plus important qu’un simple apport financier…

    Selon plusieurs, l’industrie dans son ensemble aurait, elle aussi, son importance. Sans l’implication constante des acteurs de l’industrie, bien peu d’athlètes auraient la chance de progresser vers les niveaux supérieurs. À ce sujet, deux pros, Maude et Phillip, m’ont indiqué que « Les édits (vidéos) sont de bons moyens pour progresser, c’est comme ça que tu trouves des sponsors qui peuvent t’aider financièrement en te fournissant de l’équipement ou en payant pour tes compétitions », et que « […] sans le soutien de mes commanditaires, qui sont essentiels, je ne pourrais me produire sur la scène mondiale comme je le fais présentement ».

    Malheureusement, et je partage ici l’opinion d’Isabelle à ce sujet : « Le ski freestyle est un sport tellement privilégié et difficile d’accès, qu’il fait en sorte que c’est très rare que tous les éléments soient mis en place pour créer une freeskieuse, surtout si elle veut atteindre les plus hauts niveaux. » 

    Sans prétendre détenir la solution, j’ai tout de même la conviction que tous les acteurs cités doivent s’affairer dès maintenant à mettre en place des incitatifs qui permettront aux filles, jeunes et moins jeunes, d’y trouver leur compte dans les différents environnements de ski freestyle.

    Je souhaite, en terminant, que mes filles n’abandonnent pas complètement le ski freestyle, c’est tellement beau de les voir faire. Je dirais que ce sport, bien qu’il soit extrême, procure une gamme d’émotions qui s’apparente aux grâces des grands gymnastes. Que sa beauté selon moi, réside justement dans le fait que tous, peu importe le sexe, peuvent le pratiquer au même niveau et dans les mêmes environnements.

    J’aimerais remercier tous les freestylers et freeriders qui ont échangé avec moi, ce fut très intéressant et surtout, enrichissant. Merci spécial à Annabelle, Anouk, Isabelle, Laurence, Maude, Phillip et Vincent, vos commentaires et surtout vos réflexions étaient honnêtes et remplis de vérités. Vous êtes beaux et belles à lire. Bon ski freestyle à tous!

    Skimo: entre la course en sentier et le ski de poudreuse

    Cet hiver, ZoneSki vous propose une immersion dans le monde du «ski de montagne», autrement connu sous l’abréviation «Skimo», au travers quatre reportages visant à vous donner le goût de vous mettre à la pratique de ce sport. Le premier volet de cette immersion a pour objectif de vous aider à mieux comprendre le matériel spécifique et les caractéristiques qui le définissent.

    Le skimo (abréviation de l’anglais ski mountaineering) consiste à se déplacer en montagne, sur des terrains enneigés, sans utilisation d’aménagements spécifiques (remontées mécaniques ou parcours de zone damées). L’utilisation d’équipement adapté à la descente tout comme à la montée requiert certaines spécificités que nous allons aborder dans cet article.

    Un nouveau constat

    Terminée l’époque ou l’on opposait les styles et les pratiquants sous prétexte qu’ils n’utilisent pas le même matériel! La tendance est, à l’inverse, au rassemblement plutôt qu’à a division, car le point commun qui relie tout ces amateurs est le lieu de pratique : la montagne.

    Grâce à ce changement de mentalité d’une part, mais également à l’innovation technologique d’autre part, les marques ont amélioré leurs gammes de produits en allant tirer les forces d’un modèle dédié à une discipline pour améliorer le matériel de l’autre. Et ces innovations se retrouvent autant  pour des skis que des bottes, en passant par les fixations.

    Comme en témoigne ces deux ambassadeurs du ski, Kilian Jornet multiple champion de monde de ski-alpinisme, skyrunning et vainqueur des ultra-trail les plus prestigieux et Enak Gavaggio aussi connu sous le nom de «Rancho» dans la web série qu’il réalise de puis quelques hivers, « ces innovations améliorent la pratique des experts, mais surtout le quotidien de Monsieur et Madame tout le monde », ce qui constitue grande avancée.

    S’équiper adéquatement

    Après la visualisation de cette vidéo, vous l’aurez compris, il est important de s’équiper en fonction de la pratique que vous recherchez. L’un des premiers argument avancés pour expliquer le manque d’engouement pour le skimo est le coût élevé pour s’équiper au complet : bottes, fixations et skis spécifiques sont ainsi requis. Le prix du matériel est élevé, c’est un fait ; mais la dépense doit être placée dans le même contexte que lors de l’achat d’un fat bike, d’un vélo de montagne, des palettes de poudreuse… et même un kit de ski de fond complet (abonnement, cire, vêtements). Enfin, si l’on rapporte ce constat à la réalité des sportifs de plein air au Québec, on a tous une (ou plusieurs) armoire dédiée aux équipements de sport, par saison et selon les envies !

    Vous l’aurez compris, faire le grand saut pour le ski-alpinisme a un coût. Bien sûr, vous pouvez toujours utiliser votre matériel habituel de ski de poudreuse, mais comme nous le décrit Jeff Rivest, ancien patrouilleur au Massif et représentant des vente au Québec pour la marque Dynafit, « les amateurs de skimo sont des athlètes qui se cherchent un sport complémentaire en hiver ; ils aiment s’impliquer et performer, et donc souhaitent rivaliser avec le haut du tableau. Il n’y a ainsi pas de secret : des skis dédiés à la descente en poudreuse ne rivaliseront jamais en terme de vitesse et fatigue pour son propriétaires avec des skis profilés pour la montée ».

    Sans matériel adapté, vous risquez ainsi de laisser beaucoup d’énergie et de temps lors de la montée, et par conséquent, de descente également. Lors d’un prochain article, je vous  proposerai d’ailleurs un test comparatif pour appuyer ces propos, en utilisant des skis de poudreuse et des skimos sur un même tracé chronométré.

    Les limites du marché

    Pour affiner votre décision, gardez en tête que l’argument de choix pour s’équiper est le poids : « tant que c’est léger, c’est bon » ! Des bottes avec un grand angle, des fixations légères et des skis très courts, autour de 161cm (longueur règlementaire pour faire des courses). Malheureusement, on n’accède pas encore à une gamme étendue de matériel, et les revendeurs dans la province se font encore rares.

    Pour Arnaud Côté-Boisvert, jeune espoir québécois de la discipline (21 ans), « les marques sont encore frileuses et n’osent pas s’implanter sur le marché américain, ce qui se fait ressentir par un manque de diversité au niveau de l’offre ». Certes les poids lourds de l’équipement comme Dynafit, Salomon en encore Blizzard proposent leurs modèles « tête de gondole », mais le pratiquant confirmé qui souhaite accéder à du matériel plus spécifique ou tout simplement avoir plus de choix devra s’orienter vers l’achat de produits importés en provenance d’Europe.

    Il faut bien le reconnaître, s’équiper pour pratiquer le ski-alpinisme n’est pas si simple car cela représente un enjeu important au niveau financier, mais également au niveau des points de ventes peu nombreux car le marché est encore à ses balbutiement et est loin d’avoir atteint une quelconque maturité. Cependant, les marques démontrent une véritable volonté de démocratiser les pratiques de ski hors des stations et travaillent à développer leurs différentes gammes d’équipement pour favoriser l’augmentation du nombre de pratiquants.

    Je vous donne rendez-vous pour le prochain article orienté autour de l’entrainement en skimo, mais d’ici là, je vous conseille d’aller faire un tour dans votre boutique préférée pour regarder le matériel qui y est offert!

    Maximise: unique en Amérique du nord, 100% freestyle!

    ZoneSki est récemment allé visiter le centre d’entraînement Maximise, à Ste-Agathe-Des-Monts, dans les Laurentides. Toute l’équipe était en plein cœur des préparatifs pré-saison. Fondé par l’ex pro-rider Max Hénault, cette école de slopestyle unique offre la possibilité aux jeunes planchistes et skieurs de développer leur technique et leurs manœuvres dans un environnement sécuritaire, motivant et conçu spécialement pour eux. Voici le compte-rendu de la visite de ZoneSki.com.

    Un vieux rêve qui devient réalité

    Tout a débuté avec l’achat d’un rope-tow, que Maxime Hénault a aquis d’une connaissance, lorsqu’il faisait des compétitions et des spectacles aux États-Unis. Il l’a ensuite entreposé durant quelques années, avant d’acheter le terrain situé à Ste-Agathe-des-Monts. Il s’agissait en fait de l’ancien Mont Castor, qui n’était plus exploité depuis plusieurs années et sur lequel la nature avait repris ses droits.

    Il s’en est suivi un travail de défrichage pour voir l’état du terrain et les possibilités d’aménagement. La première installation du centre fut le trampoline et la plate-forme entourant celle-ci. Ensuite, le terrain fut préparé pour l’hiver, suivant avec la section des rails, entièrement conçus et fabriqués par l’équipe de Maximise. Une fois cette section mise en place, le rope-tow a été mis en fonction. On devait vérifier  s’il était en mesure de fonctionner durant plusieurs heures sans arrêt. Les tests se sont avéré concluants et le défrichage a pu continuer.

    Plus l’équipe défrichait, plus les membres y voyaient des possibilités. Mais pour vraiment mettre en œuvre la section des sauts, les créateurs de Maximise ont dû acquérir d’autres terrains, et même acheter une rue qui passait par là! Les installations sont permanentes, c’est-à-dire qu’il y a une structure en bois pour la forme des sauts et celle-ci est recouverte de neige naturelle en hiver. Les zones d’atterrissage sont formées à même le terrain et non avec de la neige.

    Année après année, le centre Maximise ne cesse d’améliorer ses installations, que ce soit en faisant l’acquisition de nouveaux terrains ou en construisant de nouvelles structures ou des bâtiments. Cet année, un nouveau chalet d’accueil est en construction, ainsi qu’un garage pour entreposer le matériel d’entretien.

    Conception unique, entretien hors du commun!

    Le parcours du centre est simple mais très efficace: on y retrouve deux gros sauts respectivement de 40 et 60 pieds; un downbox, trois downrails de 16, 23 et 33 pieds de longueur, ainsi qu’un kinkrail de 42 pieds. Finalement, il y a un wallride ainsi qu’un coin avec des petits modules pour les débutants. Le tout est complété par le fameux rope-tow, qui permet aux athlètes d’exécuter plusieurs séquences en peu de temps. En parallèle des installations d’hiver, on retrouve deux trampolines, un pour pratiquer les manœuvres aériennes et l’autre, pour pratiquer le manœuvres de jib, avec un rail juste au dessus du trampoline. On peut pratiquer le tout avec une planche spéciale pour ne pas endommager la toile. En complément aux trampolines, on retrouve aussi un écran  de télévision et une caméra gopro branchée dessus. De cette façon, les athlètes à l’entraînement sont en mesure de visualiser instantanément quelles sont leurs bonnes manœuvres et les points à améliorer. Ces trampolines sont disponibles seulement en été. Lors de notre visite pré-saison, Max nous a fait une petite démonstration sur le trampoline. Il faut dire que le gars n’a rien perdu de son talent!

    Pour arriver à un parcours tel qu’on le retrouve aujourd’hui, il faut beaucoup de temps et d’essais, et tout autant (sinon plus) d’erreurs! Hénault, qui partait seul avec son idée, n’avait pas de plan précis quand est venu le temps d’aménager le terrain pour la première fois. Tel que mentionné plus haut, l’acquisition des terrains ne s’est pas fait d’un seul souffle, Max a donc du procéder graduellement, une année à la fois. Chaque été, un important travail d’excavation et de défrichage qui a été exécuté dans le but de rendre le centre toujours plus alléchant et intéressant. Cela permet également d’ouvrir le centre avec un minimum de neige, de rajouter de nouveaux modules chaque année et d’améliorer les sauts et les atterrissages de ceux-ci.

    D’ailleurs, lors de notre visite, nous avons été à même de constater qu’aucun canon à neige n’était utilisé pour aider à enneiger le parc plus rapidement. On a vite posé la question à Max.. La réponse était bien simple: “Si vous allez rider dans l’ouest, les landings sont toujours mous, car il n’y pas de neige artificielle. Au Québec, c’est toujours comme sur du béton à cause de la neige artificielle.”

    Ici, l’entretien est primordial. On accepte très peu d’utilisateurs à la fois pour garder le terrain en excellent état toute la journée. D’ailleurs, on ne retrouve pas de dameuses traditionnelles, comme dans les centres de ski.  Toute la machinerie pour travailler le terrain est conçue pour le centre d’entraînement. « On fabrique nos propres mini-dameuses, qui sont en constante évolution, qu’on accroche à un puissant 4 roue avec chenilles et pelle !». Le centre possède également une motoneige et utilise des souffleuses puissantes pour être en mesure de redistribuer la neige comme il se doit. Il est également très important de souligner le travail de Pépé, le shaper, et son simple râteau, sans qui la finition des sauts et des rails ne serait pas ce qu’elle est à tous les jours. Le centre ouvre d’ailleurs ses portes en fin d’avant-midi, et non tôt le matin, pour laisser le temps à l’équipe d’entretien de faire son travail et de s’assurer que les atterrissages et les formes des modules sont toujours impeccables.

    À l’essai cet hiver et unique en Amérique : un méga coussin gonflable!

    Lors de notre visite, nous avons pu constater, dans une section bien définie du parc, une toile noire qui recouvrait le sol sur une distance d’environ 170 pieds. On pouvait très bien y distinguer la forme d’une aire de départ, suivi d’un plat et d’une aire d’atterrissage. Max nous a expliqué qu’il s’agissait d’un projet très ambitieux d’installer un méga coussin gonflable, précédé d’une rampe de lancement en plastique. Le tout s’ajoutera bien entendu à l’offre de modules déjà existants. Le but est évidemment de pratiquer de grosses manœuvres en toute sécurité, été comme hiver. Ce genre de coussin est également accessible à toutes les personnes qui désirent s’éclater sans risques, puisque les blessures surviennent très rarement sur ce type d’installation. Ça sera certainement à surveiller lors de votre visite au centre!

    Des athlètes de renom

    La liste d’athlètes professionnels s’entraînant au centre Maximise est longue. Seb Toots, Max Parrot, Laurie Blouin, Julia Marino et Max Eberhardt, pour ne nommer que ceux-là, viennent régulièrement y faire un tour. L’hiver, pour pratiquer les manœuvres qui leur permettront de gagner les plus grandes compétition du monde, mais aussi l’été, sur le trampoline. C’est une belle occasion pour eux de s’entraîner dans un environnement très stimulant.

    Forfaits et cours offerts

    Le centre d’entraînement Maximise est ouvert été comme hiver, de midi à 17h, pour un entraînement personnalisé avec Max Hénault lui-même. En été, il est possible de venir s’entraîner sur le trampoline, soit pour une séance libre à 25$ de l’heure ou en entraînement avec Max Hénault au coût de 125$ de l’heure. Il évaluera ainsi vos sauts et vous aidera à développer votre technique en plus de vous filmer lors de l’exécution de vos prouesses.

    L’hiver, plusieurs forfaits s’offre à vous, tous les forfaits (sauf la location du site) incluent un entraînement sur l’installation de votre choix. Il est possible de choisir un entraînement dans les heures d’ouverture au coût de 50$/heure ou 200$ pour cinq heures par jour. Il y a aussi une formule en privé, en dehors des heures d’ouverture, pour 200$/heure.

    Durant les séances en groupe, Max fera l’évaluation de vos performances et vous donnera quelques conseils pour améliorer votre technique au cours de l’heure d’entraînement. Le centre propose également des forfaits pour plusieurs jours, variant de 10 jours à 25 jours, les prix varieront entre 1 700$ et 3 800$.

    Il n’est pas possible de venir profiter des installations sans entraînement, le tout dans le but de conserver des conditions idéales pour les athlètes lors de leur passage. Cependant, il est possible d’en faire la location en dehors des heures d’ouverture au coût de 200$ par heure pour un groupe de 10 personnes maximum. Il s’agit de séances libres et aucun entraînement n’est offert durant cette période. Dans le futur, il sera également possible d’acheter des séances libre lorsque le coussin gonflable sera en fonction mais nous n’avons pas les détails des coûts reliés à son usage.

    Pour plus d’informations et pour réserver votre séance d’entraînement, vous pouvez visiter le site internet du centre au http://imaximise.com/. Vous pouvez également les suivre sur Facebook. Finalement, voici une superbe vidéo réalisé par l’équipe de Maximise:

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