J’ai profité d’une journée de ski d’hiver sous un beau ciel bleu et le matin, de quelques cm de nouvelle neige sur les pistes. Les 63 pistes et 35 sous-bois, répartis sur 468 acres, étaient tous ouverts. Un bon nombre de skieurs avaient 65 ans et plus, car un jour de semaine normal, le prix de leur billet n’est que de 29 US $. Même si toutes les chaises n’étaient pas ouvertes, toutes les pistes étaient accessibles.
Dimanche, il a fait assez chaud dans la région, et je pensais que les pistes seraient fermes ce matin, car c’était assez froid. Mais les quelques cm de neige tombés durant la nuit et le travail mécanique ont rendu les conditions de glisse très agréable. J’ai eu la chance de profiter de cette nouvelle neige pour plusieurs descentes.
À l’occasion, il y avait une certaine concentration de skieurs,
mais en général, il n’était pas rare d’être seul ou presque sur une piste. Les conditions sont donc restées belles tout le temps que j’ai skié.
Comme le sommet West Mountain est un peu éloigné du chalet, la piste Oscar Barron’s est souvent tranquille, même si elle est agréable à skier et qu’elle offre une belle vue sur les Montagnes Blanches.
La piste Aggassiz est encore plus tranquille, car elle n’est jamais travaillée. Je pense que bien des skieurs évitent cette piste, car si les bosses ne sont pas difficiles, la piste est assez longue.
Je n’ai plus la forme pour skier les sous-bois, mais le sous-bois Black Forest était tout simplement trop invitant pour que je ne le skie pas. Ce sous-bois est classé intermédiaire, mais comme il est en général assez large et très bien nettoyé, il n’est pas difficile à skier.
Avec officiellement 35 sous-bois, il n’est pas surprenant de voir sur le plan des pistes que plusieurs sont difficiles.
sous-bois Cliff’s Cliff
Bretton Woods espère rester en opération encore pour un bon trois semaines.
Ça y est je vous l’annonce, l’hiver est officiellement terminé. Le printemps est arrivé cette semaine et avec lui les chaudes températures, les journées qui s’allongent et….le ski de printemps bien évidemment. Pour célébrer l’arrivée du printemps, presque toutes les stations de ski ont leur party de printemps avec DJ, BBQ, habits rétro et Le Massif n’y fait pas exception avec le fameux Massif Open qui, cette année, en collaboration avec IglooFest, n’y sont pas allés de main morte.
À moins que vous ne lisiez cette chronique dans une autre province ou un autre pays, vous avez très certainement été touché par la toute dernière tempête de neige (la tempête des sucres du printemps) qui est venue couvrir le Québec en entier d’une belle petite couche de neige, histoire de nous permettre de skier de belles conditions encore longtemps. Les prévisions de celle-ci s’en allaient un peu dans tous les sens dépendamment d’où on regardait mais une chose de sûre était que c’était très probablement la dernière de l’année. Eh oui, c’est ça aussi le printemps.
En conduisant vers Québec vendredi, il était évident que la pluie des derniers jours avait autant touché Québec que Montréal et qu’une bonne tempête ne serait pas de trop. Jusqu’au Mont Ste-Anne et tout juste avant la grande côte pour se rendre au massif, c’était la douche avec des températures au-dessus de zéro mais rapidement une fois rendu en haut, le blizzard et la neige étaient au rendez-vous. Signe encourageant de voir que l’hiver combat combat encore un peu en altitude.
À moins que vous ne lisiez cette chronique dans une autre province ou un autre pays, vous avez très certainement été touché par la toute dernière tempête de neige (la tempête des sucres du printemps)qui est venue couvrir le Québec en entier d’une belle petite couche de neige, histoire de nous permettre de skier de belles conditions encore longtemps. Les prévisions de celle-ci s’en allaient un peu dans tous les sens dépendamment d’où on regardait mais une chose de sûre était que c’était très probablement la dernière de l’année. Eh oui, c’est ça aussi le printemps.
En conduisant vers Québec vendredi, il était évident que la pluie des derniers jours avait autant touché Québec que Montréal et qu’une bonne tempête ne serait pas de trop. Jusqu’au Mont Ste-Anne et tout juste avant la grande côte pour se rendre au massif, c’était la douche avec des températures au-dessus de zéro mais rapidement une fois rendu en haut, le blizzard et la neige étaient au rendez-vous. Signe encourageant de voir que l’hiver combat combat encore un peu en altitude.
Manifestement, nous n’étions pas les seuls à avoir eu l’oeil sur cette tempête au Massif car déjà à 8:15 en arrivant au stationnement, nous avons due nous résigner à se rendre au 3e stationnement tellement les autres étaient pleins. 8:30 sur les planches, on commence notre journée de ski pour se rendre compte que le vent a malheureusement eu raison de l’accumulation annoncée; très peu de neige sur les pistes mais une belle petite couche dans le bois et sur les pistes à l’abri du vent. J’ai l’habitude de toujours commencer par le Camp Boule pour réchauffer la machine un peu et me permettre d’aller évaluer la pertinence d’aller au Ligori plus tard en avant-midi et cette journée n’y faisait évidemment pas exception. Le 30cm annoncé ressemblait un peu plus à un bon 15cm dans au fond des bosses mais qui était bien assez pour recouvrir le fond complètement glacé. La marche en aurait-elle value la peine? Je me suis malheureusement fait dire par la suite malheureusement que non, d’autant plus que le secteur n’est plus du tout un secret caché de la montagne.
Ailleurs sur la montagne cependant, la neige fraîchement tombée donnait droit à des pistes avec d’énormes bosses plutôt molles, conditions parfaites pour faire pomper la pompe à eau juste un peu. Personnellement, ce sont les conditions que je préfère skier au printemps avec de gros skis de poudreuse, parfait pour bien flotter sur tous les types de neige.
Parallèlement à la journée de ski se tenait l’événement du Massif Open où style et vitesse étaient au rendez-vous. Un petit parcours de ski-cross avait été construit pendant la semaine et les compétiteurs devaient se rendre en bas le plus rapidement possible, sans vraiment d’autres règles. Des points bonis pour le style ou pour la descente étaient donnés au compétiteurs, ce qui a donné lieu à de plutôt belles finales.
Pour terminer une mémorable journée, le Massif en collaboration avec IglooFest ont organisé un spectacle dans un lieu au décor magnifique et d’excellents artistes dont LOUD, rappeur québécois de l’année. La fête s’est ensuite déplacée vers le chalet de ski pour terminer aux petites heures du matin, en classique party de chalet de ski comme il se doit avec bottes de ski dans les pieds et habits de neige avec beaucoup de fluo. Définitivement une soirée et une journée à se remémorer et que je recommande à tout le monde si vous êtes dans le coin. Le Massif a définitivement encore et toujours un calibre de montagne internationale mais avec un cachet local qu’on ne peut nier et qui, selon moi, contribue beaucoup à son charme. La saison n’est pas terminée dans le Charlevoix et je crois bien même qu’elle pourra continuer encore longtemps au rythme où la neige s’y est accumulée.
Les vertus du sport ne sont plus à prouver dans notre société moderne: meilleure forme, réduction du stress, diminution des risques de maladie, amélioration du sommeil… les bienfaits sont connus et exposés par médecins et entraineurs en tout genre. Bien qu’il existe également moult études démontrant les impacts positifs des rassemblements humains entre semblables, les effets désirables du sport sont toutefois propres à chaque individu dans leur singularité. Il est donc tout naturel de penser associer les deux types de bienfaits pour l’âme et pour le corps à travers différentes activités sociales et sportives. C’est l’idée qu’a eue Steve Charbonneau, président de la Fondation des Sports Adaptés (FSA), alors qu’il tentait de créer un pont entre les militaires à la retraite et son association. En y pensant bien, c’est un « match parfait »: bon nombre de vétérans sont aux prises avec des handicaps physiques -temporaires ou permanents- ou des troubles d’ordre psychologique, allant de l’insomnie au syndrome du stress post-traumatique.
Se réhabiliter par le sport
Comme toute blessure physique sérieuse qui demande une réadaptation, les troubles qui affectent les militaires retraités sont également en partie traitables par une autre forme de réadaptation: la réintroduction en contexte social. En rencontrant d’autres vétérans affectés eux aussi par des situations similaires, les liens se créent et les murs tombent, l’isolement laissant place à de longues discussions ponctuées d’éclats de rire. C’est l’objectif des camps de ski pour vétérans, organisés et rendus possibles par une collaboration entre la FSA, l’organisme True Patriot Love et Soutien aux anciens combattants blessés Canada, dont la 10e édition se tenait à Bromont, montagne d’expériences, en février dernier. Pas besoin d’être un bon skieur pour y assister, et pas besoin non plus d’avoir une assiduité parfaite: on vous prend quand vous êtes là, avec votre humeur du moment!
Midi, au chalet du Versant du Lac. Des voix, majoritairement masculines, s’élèvent du fond du chalet, dans la section réservée à l’événement. L’avant-midi a donné lieu à de belles descentes et les anecdotes fusent déjà entre les tablées. Près de la fenêtre, Pen Dobson, une bénévole accompagnatrice, s’assure que sa partenaire de ski, Jessica, a bien récupéré après un bon diner. Il faut dire que le vent n’est pas reposant au sommet ce jour-là et malgré ses bottes de planche à neige, le froid gagnait tranquillement les orteils de la jeune vétérane. (Oui, le mot existe, bien que rare!)
Pen, Jessica et Alain prennent la pose pour la photographe de l’événement
Jessica en descente dans la Brome, suivie d’Alain et Pen
Derrière son col se cache un large sourire!
Du haut de ses 28 ans, Jessica est effectivement une minorité dans ce groupe mais pour elle, l’accomplissement de cette première sortie « en public » depuis plus d’un an représente un jalon dans le chemin de sa propre réhabilitation. Affectée par le syndrome du stress post-traumatique, elle poursuit maintenant une maitrise en santé mentale. Douce et souriante, elle explique que ce camp de ski est pour elle une occasion de connecter avec d’autres vétérans et de constater comment ils ont pu continuer leur vie et apprivoiser leurs différents troubles en plus de surmonter les défis de la réhabilitation que leur situation particulière pouvait poser. Jessica se surprenait elle-même à réussir à se sortir de sa zone de confort, n’écartant pas l’idée de reproduire l’expérience l’année suivante!
Pour René, un camionneur dans la cinquantaine, ce camp était aussi une façon de retrouver d’ancien compagnons d’armes dont il avait perdu la trace. Les militaires présents au camp étant tous issus de bases québécoises, la solidarité francophone était à l’honneur et bon nombre des participants avaient été déployés lors des mêmes missions. Certains peuvent être tentés de se remémorer quelques souvenirs, d’autres l’évitent systématiquement. Ce qui compte, c’est le moment présent: les rangs, la hiérarchie et les affectations sont mis de côté, ce qui permet à tous de prendre la parole librement.
René et d’autres participants du camp dévalent la Knowlton
Malgré la grisaille du jour, l’ambiance est joyeuse sur toutes les pentes de la station.
Alain, Jessica et Pen dans la Toronto
Souvent, après leur retraite des Forces Armées, les vétérans se trouvent dans une situation où ils doivent se redéfinir. Certains choisissent la retraite pure, d’autres se sentent incapables de « rester à rien faire » et entament une nouvelle carrière. Cette situation, Steve Charbonneau la connaît! C’est d’ailleurs le fil conducteur de sa réflexion alors qu’il cherche une façon de connecter vétérans et sports adaptés. Étant lui-même « retraité » de sa première carrière de footballeur professionnel, il ne se voyait pas rester inactif. Celui qui a porté les couleurs des Alouettes de Montréal et des Eskimos d’Edmonton a goûté rapidement à l’entrepreunariat et lorsque la FSA s’est retrouvée en quête d’un nouveau dirigeant, sa réflexion fut de très courte durée. Il a donc sauté à pieds joints dans l’aventure, souhaitant utiliser son énergie et ses contacts pour redonner un souffle à l’organisme qui en avait bien besoin.
Une première, mais pas une dernière
Du tout premier camp de ski pour vétérans organisé par Steve il y a plus de cinq ans jusqu’aux voyages de ski à Davos Klosters en Suisse en passant par les sorties en ski nautique, la FSA s’implique auprès des enfants et adultes affectés de handicaps de toute sorte, vétérans inclus. Ceux qui peuvent et souhaitent participer de tout leur corps et de tout leur esprit sont également les bienvenus: l’idée est de boucler la boucle du participant qui deviendra bénévole! C’est d’ailleurs le cas de plusieurs vétérans, qui ont d’abord participé sur l’invitation de Soutien aux anciens combattants blessés Canada, mais qui maintenant se retrouvent accompagnateurs. Nul besoin d’être moniteur de ski, mais si l’envie d’apprendre à piloter un tandemski vous prend, Steve se fera un devoir de former les pilotes en devenir! L’un d’entre eux est d’ailleurs un visage connu dans l’équipe de ZoneSki: Alain est fier de dire qu’il peut enfin redonner aux autres ce qu’il a lui-même reçu à sa première participation. Futur pilote de tandemski, il ne tarit pas d’éloges envers Steve Charbonneau et tous les volets mis sur pied par la Fondation.
L’entraide et la solidarité sont au cœur des valeurs dont la FSA fait la promotion. Il n’y a pas de ségrégation possible au sein des participants et chacun donne et reçoit à la mesure de ses capacités et besoins. Bien entendu, comme plusieurs vétérans sont encore sensibles et que certains deviennent rapidement désorganisés dans une situation donnée, un soutien psychologique et médical est accessible lors des camps de ski. L’idée n’est pas de rendre l’expérience pénible mais bien de faire progresser chaque participant et de le faire sortir de sa zone de confort sans qu’il ne se sente en danger. Pour Jessica, René, Alain et tous les autres, c’est mission accomplie!
Cannon Mountain avec son dénivelé de 665 mètres et ses nombreuses pistes a été un très bon choix pour faire du ski de carving dans des conditions d’hiver. Un gros plus pour les skieurs de la région de Montréal est que la station est à seulement 3 h de route, et située directement le long de l’autoroute 93. La station a gardé tout son charme d’autrefois, mais possède aujourd’hui un important et moderne système de fabrication de neige artificielle.
Comme c’est souvent le cas sur semaine, le téléphérique ne fonctionnait pas. Ceci ne cause pas vraiment un problème, on peut quand même skier la très grande majorité des pistes. Même s’il y avait un bon nombre de skieurs, l’attente aux chaises a varié de 0 à 1 minute. Il faut savoir que le mercredi, les résidents du New Hampshire peuvent skier à Cannon pour seulement US 25 $. Avec le passage du temps et des skieurs, les pistes sont devenues plus rapides, mais rien d’anormal ou de problématique.
Si on aime skier au soleil, je recommande à l’ouverture de la station de skier le secteur de la chaise Zoomer. On y retrouve un bon choix de pistes avec différentes inclinaisons.
On peut ensuite se diriger vers le sommet de la montagne pour skier la piste Profite pendant qu’elle est très belle.
On peut prendre plusieurs pistes pour revenir au bas de la montagne. On retrouve dans le secteur de la chaise Eagle quelques pistes faciles, ainsi que 2 parcs à neige. Sur les photos, on peut voir deux sections d’un de ces parcs.
Plusieurs des pistes de la station sont larges, mais il y en a aussi des étroites, comme c’était typique autrefois.
Il ne faut pas penser que les débutants ont été oubliés. Entre le secteur principal de Cannon et le secteur Mittersill, on retrouve plusieurs pistes pour ceux-ci.
piste Brooksidepiste Moose Alleypiste Turkey Trot
Le secteur Mittersill est plus nouveau et c’est ici que les skieurs du Franconia Ski Club s’entraînent, je dirais à tous les jours. Ceci n’est pas un problème pour les autres skieurs, car les 2 pistes utilisées sont larges et il y a de la place pour tout le monde. On remarquera sur les photos que les filets de protection sont installés en permanence. J’ai skié à plusieurs reprises la piste Baron’s Run, qui était particulièrement belle. Tous les skieurs peuvent utiliser la chaise double, alors que le T-Bar est réservé aux membres du club.
piste Baron’s Runpiste Taft Training Run
Il faut vraiment skier quand on le peut, car aussi à Cannon, on parle d’une fermeture dans quelques semaines.
Mount Sunapee avec un dénivelé de 460 mètres offrent des pistes qui sont longues, souvent larges, sinueuses et ondulées. Comme on fabrique beaucoup de neige et que les pistes sont bien travaillées, c’est l’endroit idéal pour faire du ski de carving. Et en bonus, la vue est très belle de plusieurs endroits sur la montagne. Sur semaine, c’est souvent tranquille, mais il y a beaucoup de skieurs les fins de semaine. Le redoux de la semaine dernière a eu un impact sur les sous-bois et les petites pistes à neige naturelle, mais toutes les autres pistes offrent des conditions parfaites, et il est difficile de savoir qu’il y a eu un redoux. Les endroits glacés sont extrêmement rares et faciles à éviter. J’ai skié sans aucun problème avec des skis qui en sont à leur 12e jour sans aiguisage.
À l’ouverture de la station, j’ai eu au sommet de la montagne la plus grosse foule de la journée. Il n’y a jamais eu d’attente aux chaises, et avec une cinquantaine de pistes ouvertes, j’étais souvent seul ou presque sur les pistes que je skiais. Le chalet au sommet n’était pas ouvert aujourd’hui, mais c’est certainement un endroit bien apprécié les fins de semaine.
Voici une série de photos qui montrent les pistes de carving que l’on retrouve sur la montagne.
piste Eggbeater et chalet Spruce
Il y a cependant des pistes à bosses, mais qui ont été affectées par le dernier redoux. Je pouvais skier ces pistes, car une bande d’une largeur raisonnable avait été travaillée.
Lift LineUpper Flying Goose
Au bas de la montagne, sur la gauche, une chaise donne accès aux parcs à neige principaux de la station. Mais le secteur le plus important était fermé, car on travaillait sur un des sauts. À un autre endroit, il y avait un parc à vagues, pas dangereux et amusant.
parc à neige Eastside
Il y a 6 sous-bois, mais ils sont tous fermés suite au dernier redoux.
Sur cette photo, on peut voir au loin le secteur South Peak, situé pas très loin du chalet Sunapee, et qui est vaste et entièrement dédié à l’apprentissage du ski et de la planche à neige. C’est un endroit sécurisant pour les commençants.
Il faut profiter des prochaines semaines pour skier, car comme beaucoup d’autres, cette station fermera d’ici 2 à 3 semaines maximum.
Quoi de mieux qu’un beau ciel bleu, peu de skieurs et des pistes en parfaite condition. J’ai eu droit principalement à du ski d’hiver, avec un petit début de ski de printemps dans les secteurs plus au soleil. Pats Peak est une station située à 25 minutes de la ville de Concord, la capitale de l’état du New Hampshire. Son dénivelé est de 235 mètres, et on y retrouve 37 pistes dont 22 pour le ski de soir. Les forces de la station sont la fabrication importante de neige artificielle, la qualité du travail des pistes, et le grand nombre de pistes disponibles pour le ski de soirée. Autant il y avait peu de skieurs un lundi du milieu de mars, autant il y a souvent beaucoup de skieurs les fins de semaine et le soir. La grandeur des stationnements le prouve. Même si toutes les pistes sont pleines de neige, la station ferme normalement à la fin de mars ou au début avril, comme cela sera encore le cas cette année.
Pats Peak est une station familiale, offrant des pistes pour tous les membres de la famille. Sur la photo principale, on peut voir à droite de la chaise la piste F.I.S. Race Trail qui est utilisée par l’équipe de compétition de la station. À gauche, on peut voir la principale piste à bosses de la station, la piste Hurricane. Le club de ski a droit à un très beau chalet situé devant le chalet principal.
bas piste F.I.S. Race Trailpiste Hurricane
Pour les skieurs qui recherchent des pistes plus faciles, le choix ne manque pas.
TwisterCycloneBlast
Il y a officiellement 9 sous-bois, plusieurs pour plaire à la majorité des membres de la famille.
À gauche de la station, et à l’arrière, on retrouve le secteur Cascade Basin, un endroit au soleil le matin et parfait pour améliorer son ski, car les pistes ne sont pas très difficiles.
Le chalet, composé de 2 parties, est grand, fonctionnel, et une immense terrasse fait tout le devant des bâtiments. Comme si ce n’était pas suffisant, au deuxième étage du bâtiment de droite, il y a une autre terrasse.
Finalement, à droite de la station, il y a un beau parc à neige qui doit être très occupé les fins de semaine.
Même si les nuits sont froides et les journées au-dessus du point de congélation, j’étais certain de retrouver de belles conditions de ski à Pats Peak, et je ne me suis pas trompé.
Eh oui, nous sommes de retour pour le dernier épisode des nouveaux adeptes pour cette saison. Ski Vallée Bleue et votre chasseresse de nouveaux (elles) skieurs (euses) de zone.ski font encore une fois sortir quelqu’un du confort de son foyer pour lui offrir l’opportunité d’apprécier l’hiver tout simplement et lui apprendre à faire du ski.
Notre recrue de la journée n’est pas vraiment une sportive mais elle adore le Zumba. Âgée de 41 ans, elle est nouvellement maman de bébé Nathan 5 mois. On s’entend que Daisy n’a pas beaucoup de répit dernièrement et que selon moi elle en mérite un. Ayant vu sa sœur être la nouvelle planchiste du jour l’an dernier lors d’un programme similaire avec zone.ski, et qu’elle en est devenue une régulière, notre Mademoiselle n’a pas été très difficile à convaincre, mais à condition que ce soit en skis. Pas de problèmes ! Vient-en ! Vallée Bleue t’attend. En plus, on préparait de la tire sur la neige pour financer la patrouille de ski du centre cette journée-là.
En chemin, Daisy ne savait plus trop si ça lui tentait d’essayer le ski. Moi de la rassurer en lui disant que Ski Vallée Bleue est LE meilleur endroit pour apprendre pas seulement pour la montagne mais bien sûr pour les moniteurs d’expérience. Je n’ai pas changé notre formule gagnante du dernier épisode. Pourquoi ne pas garder notre cher M. Normand comme moniteur pour cette journée… Il saura exactement quoi faire et quoi dire pour la mettre en confiance. Bien entendu j’avais raison, les voici sur le tapis de la pente école. C’est parti pour Mlle Daisy.
Nous y voilà. Première descente de la pente école. Patient avec sa recrue, Normand montre à notre petite maman comment diriger ses planches, tenter de se sentir à l’aise dessus et confortable dans ses bottes. Hahaha, confort est un bien grand mot. Sans bâtons bien sûr, on pratique le chasse neige et transfert de poids, avec l’aide du gentil moniteur. On remonte une 2e fois sur le tapis. Ça va super bien. Pendant que moi je fais mon exercice du jour à montrer et descendre à pieds la pente école. Devinez quoi ? Fini le tapis, on se dirige vers la remontée quadruple. Normand juge que Daisy semble être assez en confiance pour aller sur les pistes. Allons-y ! Une photo de premier tour de chaise s’impose. Daisy de mentionner se croire dans un manège de la ronde mais qui brasse un peu moins mettons ! Normand lui explique que tout en haut lors de la descente elle devra tout simplement se lever debout et se laisser glisser. Sans aucuns problèmes. Piste ciblée, Black Foot. Endroit par excellence pour les débutants. Piste large et dénivelé facile, elle est capable de faire des grands virages et bien contrôler ses skis. Elle se débrouille à merveille. Nous sommes très fiers.
Le cours est terminé. Daisy semble avoir foi en moi pour l’aider à continuer son périple de la journée, mais avec des bâtons… Ah oui ? Parfait, j’apprécie grandement cette marque de confiance ma très chère amie. Partons à l’aventure et allons vers la Seneca comme première descente sans Normand. Ensuite, la Glacier, Twist, Vallée Bleue, Route 42, Awaye Donc ! … Notre belle Daisy prend de plus en plus d’assurance et contrôle ses planches vraiment très bien. Elle associe le mouvement de transfert de poids à celui du vélo ce qui lui donne une certaine aisance. Je suis impressionnée là. Peut-être moi je devrais me payer un cours de ski ? ou suis-je une excellente professeure de remplacement ? Va savoir…
L’être humain est une machine complexe mais qui assimile et copie quand même assez rapidement ce que lui apprend, ce qui parait être le cas ici pour notre recrue qui semble avoir vraiment bien compris ce qu’on lui a montré. Elle veut essayer la Saute-Mouton, piste profilé diamant noir… humm … pas certaine moi là, mais c’est votre choix, c’est votre journée après tout … D’accord Mamoiselle. Notez que j’ai la chance de connaitre des patrouilleurs d’exception et d’expérience à Vallée Bleue (que mon ami Yvon a qualifiés, et je cite ‘ De Vieilles Croûtes‘ ) de gauche à droite, Yvon, Claudine, Daisy, Corine et Normand. Je les ai donc avertis de la témérité de Mlle Daisy qui voulait tenter sa chance dans la Saute-Mouton. Fausse bonne idée vous me direz. Je l’avais prévenue. On se relève, tout va bien.
On retourne donc aux pistes un peu plus faciles. Mon ami Yvon est avec nous et regarde notre nouvelle skieuse descendre la Vallée Bleue. WOW !!! Me dit-il. Skieur depuis très longtemps, il est lui-même très surpris de voir à quel point elle se débrouille vraiment bien pour une première fois en skis. La fierté est dans le cœur de notre élève. Je crois que nous pourrons dire encore une fois Mission Accomplie VB ! Elle parle de s’équiper et a hâte de recommencer.
La saison de ski à Vallée Bleue n’est pas terminée encore. Comme on dit, c’est pas fini tant que c’est pas fini. À VB c’est l’hiver éternel. On vous attend au moins jusqu’à Pâques et plus loin si la température et les conditions le permettent. Les moniteurs y seront encore jusqu’à la fin de la saison. Alors pourquoi remettre à la saison prochaine ce que l’on peut faire maintenant! En mon nom et celui de Mademoiselle Daisy, merci Ski Vallée Bleue pour cette expérience fantastique encore une fois.
Le mois de Mars continue de nous épater année après année avec des précipitations importantes et il semblerait que Dame Nature soit réglée comme une horloge avec la tempête de mi-Mars. Cette année ne faisait pas exception à la règle malgré que ce sont pas toutes les régions du Québec qui ont été gâtées par cet or blanc. On a même pris la peine de filmer notre journée pour vous rendre encore un peu plus jaloux ?.
Cette tempête-là, ça faisait une bonne semaine que je commençais à avoir l’oeil dessus mais rien n’était certain jusqu’au matin avant de se rendre directement sur place ; neige ou pluie, vent à des vitesses terribles ou petite brise. Le Massif de Charlevoix reste cependant, la très grande majorité du temps, un pari sûre pour n’importe quel skieur. 8:15, on arrive au stationnement principal. Le P1 est à moitié de sa capacité, signe que peu de gens sont déjà rendus sur place.
Laissez-moi vous dire que le pari s’est avéré être payant finalement. Arrivé à Québec chez de la parentée la veille, j’étais déjà surpris de voir la quantité astronomique de neige qui recouvre la vieille capitale actuellement mais je n’étais pas au bout de mes surprises en arrivant dans le Charlevoix. Des bancs de neige encore plus hauts et un bon 30cm+ de neige légère supplémentaire nous attendait sur toutes les pentes de la montagne pour notre plus grand plaisir. Dieu merci également, la semaine de relâche étant officiellement terminée pour le Québec, la montagne était pratiquement vide sauf quelques irréductibles et des Ontariens qui commençaient leur semaine de vacances.
Des descentes sans presque aucune trace jusqu’à tard en avant-midi
Quand le soleil se pointe le bout du nez, on vient pencher les skis sur les pistes
Vers les 11:00 nous avons pris la route du Ligori, le secteur hors-piste du Massif, dans l’espoir de retrouver des lignes fraîches comme à l’ouverture. La montée pour se rendre au sommet du Ligori ne prend environ qu’une quinzaine de minutes à la marche et même moins si on garde un bon rythme, ce qui rend ce terrain balisé non patrouillé une place de choix pour les skieurs qui ont encore soif de neige fraîche… Du moins habituellement c’est le cas. Il semblerait qu’avec la popularité montante sans équivoque du hors-piste et ce, vraiment partout dans la province ce genre de terrain, qui n’était presque pas skié il n’y a pas si longtemps, était déjà aussi tracé que les sous-bois de la montagne. Détrompez-vous cependant ; il y avait moyen de trouver des belles lignes vierges sur plusieurs centaines de mètres lorsqu’on arrivait dans la partie inférieure du 4 par exemple mais encore là, beaucoup de signes de vies qui étaient déjà passées par là dans l’avant-midi.
Vers 13:00, la température atteignait déjà le 0 degré Celsius mais il continuait tout de même de neiger une belle petite neige légère. Tellement légère en fait que lorsqu’elle venait se mélanger à la neige déjà tombée, on se retrouvait avec un genre de couche de neige chauffée et une mince couche de neige légère sur le dessus. C’était notre signal de départ, après avoir eu le sentiment du devoir accompli. De manière générale, je qualifierais cette journée d’une des meilleures de ma saison au Québec jusqu’à présent et à voir la quantité de neige au sol pour un mi-mars, je suis de plus en plus porté à croire encore qu’on va probablement être en mesure de skier tard au mois de mai cette année. Du moins, c’est ce que j’espère encore!
Alors qu’il attache son casque pour la photo sous le regard protecteur maternel, le jeune porte-parole du Défi ski Leucan de Bromont est à des années-lumière du lit d’hôpital qui constituait son quotidien il y a à peine une décennie. À quelques jours de son quinzième anniversaire, il se prépare à vivre un Défi ski hors de l’ordinaire, le regard porté sur les enfants et leurs familles qui, comme la sienne autrefois, reçoivent le soutien de l’organisme. Le jeune ski bum au grand cœur s’est prêté au jeu de l’entrevue -ça fait partie du rôle!
Actif et enjoué, Médérik semble parfaitement en santé lorsque sa mère remarque une petite bosse sous un de ses bras; il a tout juste quatre ans. Sans tarder, les visites médicales s’enchaînent et le diagnostic est posé: leucémie aigüe lymphoblastique. C’est alors le début de la ronde de traitements et l’entrée en scène de Leucan, déjà bien présent dans l’univers des enfants qui reçoivent des diagnostics et traitements en oncologie. Soutien moral, financier, prise en charge des loisirs des enfants, encadrement global… malgré son jeune âge, Médérik ne garde que très peu de souvenirs douloureux de ses séjours en milieu hospitalier: le personnel de Leucan a joué son rôle d’ange gardien, permettant repos et distractions à toute la famille Blais et surtout au jeune patient.
Les traitements terminés, la période de rémission commence: cinq années d’attente ponctuées de visites et d’examens qui se déroulent toujours dans l’espoir de ne pas recevoir de résultats négatifs. Heureusement pour Médérik, il est déclaré complètement guéri et peut continuer sa vie de pré-ado alors qu’il se prépare à entrer au secondaire. C’est à ce moment qu’il tombera en amour avec le ski! Se laissant convaincre par une amie, il s’inscrit à une sortie scolaire à Bromont: c’est le déclic! Une nouvelle passion naît chez l’adolescent, qui passe maintenant la majeure partie de son temps l’hiver à sillonner les pistes -et surtout les parcs à neige!- de la station de ski.
Pour Médérik, le ski représente son évasion quotidienne: alors qu’il fait face à des défis académiques (les traitements ont mis en veilleuse une partie de sa scolarité, il est donc aux prises avec une sévère dyslexie entre autres), l’énergie lui revient et la motivation se pointe après chaque sortie sur les pistes et chaque figure exécutée au détour d’un saut. Celui qui veut être ambulancier sait qu’il devra travailler fort mais il détient déjà une qualité fondamentale, le désir d’aider les autres.
L’avenir n’est pas encore tout tracé pour Médérik: les traitements reçus il y a dix ans ont grandement ralenti son développement et sa puberté. Fier de sa tignasse blonde, il est toutefois plus petit que les autres garçons et malgré sa voix légèrement plus grave, sa puberté ne s’est pas enclenchée à la vitesse Grand V. Sans être anxieux de l’issue des tests et examens, il avoue cependant vouloir gagner quelques pouces, histoire d’être de la même grandeur que ses amis, et d’augmenter sa masse musculaire -plutôt utile pour affronter les modules dans le parc à neige!
Calme et souriant, Médérik dégage cette force tranquille qui caractérise les jeunes et moins jeunes qui ont traversé des épreuves. Difficile de ne pas tomber dans les clichés lorsqu’on a la tâche de rédiger un portrait comme celui-ci mais chose certaine, le porte-parole a bien fait d’accepter l’offre de Leucan: son regard positif sur sa vie ainsi que ses ambitions contribueront sans aucun doute à insuffler l’énergie aux participants et donateurs de l’événement lors de la journée du 16 mars!
Il n’y a pas de chemin facile pour se rendre à Oaks Gulf, un secteur escarpé du Mont Washington, et encore moins pour en revenir! Mais l’effort est récompensé par une descente ensoleillée sur une face sud qui nous jette dans la solitude de la Dry River Wilderness.
On y accède par le versant ouest du Mont Washington et, une fois traversée la crête, le Oaks Gulf offre un champ de neige et des couloirs étroits et inclinés. Le hic, c’est que ces belles descentes ont un prix: elles demandent un second effort pour remonter afin de redescendre du côté ouest. De fait, au bas du Oaks Gulf, il n’y a pas d’issue outre un sentier de randonnée de 14 km peu fréquenté l’hiver.
Mon compagnon de randonnée aujourd’hui est Jake Levinsky, un Américain que j’ai rencontré lors d’une autre sortie. Les Whites sont son terrain de jeu mais il m’avoue n’être allé skier Oaks Gulf qu’une seule fois… De fait, le versant ouest du Mont Washington, où les conditions sont souvent hostiles mais qui est un passage obligé pour accéder à Oaks Gulf, reste souvent délaissé même par les locaux.
Vue sur le Mont Washington lors de la randonnée d’approche. Skieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre Pinsonnault
La Ammonoosuc Ravine Trail permet l’ascension jusqu’au refuge Lake of the clouds (fermé en hiver). Certaines sections du sentier sont assez inclinées et permettent de mettre à l’épreuve les compétences en ascension… Si le sentier est trop tapé – ce qui heureusement n’était pas le cas lorsque nous y sommes allés – il faut très certainement enlever les skis puisque certains passages sont difficiles à négocier. Mais une fois sorti du bois, la pente s’adoucit et les paysages sont magnifiques.
À l’approche du sommet, le sentier s’adoucit. Skieur: Pierre Pinsonnault / Photo: Jake LevinskySkieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre PinsonnaultAvec le Mont Washington en arrière-plan. Skieur: Pierre Pinsonnault / Photo: Jake Levinsky
Le refuge Lake of the clouds est un bon point de repère avec, à droite, le Mont Monroe. Le Oaks Gulf se trouve à quelques mètres de là, de l’autre côté. Les crampons à skis seront par ailleurs nécessaires pour la navigation sur cette crête ventée et glacée.
Le refuge Lake of the clouds. Photo: Pierre PinsonnaultEn direction du Oaks Gulf. Skieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre Pinsonnault
Compte-tenu des conditions de neige, nous avons opté pour le champ qui se jette dans la Main Gully, soit une descente plein sud. Il y a plusieurs autres options de descentes, dont les fameux couloirs jumeaux nommés Double Barrel (45 degrés d’inclinaison), mais leur orientation nord-est n’en faisait pas une option lorsque nous y sommes allés (plaques à vent).
Deux beaux couloirs… pour une autre fois: Double Barrel. Photo: Pierre Pinsonnault
Notre choix s’est avéré fructueux… Belle descente sur de la belle neige.
Le haut du champ de neige. Skieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre PinsonnaultSkieur: Pierre Pinsonnault / Photo: Jake Levinsky
Plus bas, on entre dans une étroite gully qui permet de poursuivre la descente sur plusieurs dizaines de mètres.
Skieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre Pinsonnault
La descente fut plaisante, mais après il faut remonter…
Skieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre Pinsonnault
Retour vers le refuge Lake of the clouds avec le Mont Monroe.
Le refuge Lake of the clouds d’un autre point de vue et le Mont Monroe. Skieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre Pinsonnault
Pour redescendre, nous optons pour Monroe Brook, une longue coulée qui débute quelques mètres plus bas que le sommet du Mont Monroe. La descente fut antagoniste, à l’image de ce que peuvent nous apporter les vents féroces de la chaîne présidentielle: une première partie sur la glace et la neige durcie (section exposée d’un versant ouest) pour se terminer dans la neige molle qui s’est amassée aux endroits à l’abri du vent…
Descente dans Monroe Brook. Skieur: Jake Levinsky / Photo: Pierre PinsonnaultDe la petite poudreuse dans Monroe Brook. Skieur: Pierre Pinsonnault / Photo: Jake Levinsky
Pour plus d’information, consultez le livre Backcountry touring in the northeast de David Goodman.