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    En images: Mont-Sainte-Anne, 21 février 2024

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    Surlendemain de chute de neige, température clémente et achalandage nul: c’est un bol d’air qui fait du bien au moral!

    Le Mont-Sainte-Anne retravaille mécaniquement les pistes de son domaine skiable à chaque début de soirée, ce qui a pour effet d’offrir des conditions de ski optimales aux skieurs de fin d’après-midi et de soirée.

    Les couleurs sont spectaculaires aujourd’hui, comme pour nous récompenser doublement d’être venus profiter d’une soirée de ski. Sur les larges pistes accessibles en soirée, il est rare de devoir zigzaguer entre les adeptes. C’est plus souvent une piste juste pour soi qui se dessine devant nous.

    La Pichard reste ma piste favorite en soirée. L’éclairage y est excellent et le changement de topographie nous permettent de s’amuser différemment du haut au bas de la montagne.

    L’ordre de passage des dameuses étant connu de tous les habitués de la station, il est possible de planifier l’ordre des pistes visitées en fonction de cet entretien. Ce soir sous les skis, la neige était tendre dans toutes les parties les moins abruptes.

    Sans surprise, les sous-bois sont fermés à cause du manque de neige. Toutefois, en piste, les conditions sont somme toute très respectables pour venir s’amuser. Bon ski sous les lampadaires!

    En images: Mont SUTTON, 21 février 2024

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    Il n’a jamais été aussi vrai de dire qu’on vient à Sutton pour la neige. En milieu de semaine, la tranquillité règne sur la montagne sous un soleil éclatant, la température est parfaite. N’attendez plus la bordée généreuse pour y venir, car lorsque le soleil passe, il faut en profiter tout autant. Avec peu de monde, la remontée est l’occasion parfaite pour discuter avec des touristes d’autres provinces ou pays. On se sent en voyage avec eux, alors qu’on est à quelques minutes de la maison. L’esprit vieillot préservé de ce coin des Cantons nous fait sentir ailleurs.

    Il y a eu plus de 50 cm de nouvelle neige au sommet depuis une semaine pour créer un tapis de neige doux et soyeux dans toutes les pistes travaillées. La notion d’entretien a complètement changé cette année, n’importe quelle âme locale vous le dira. La station mise d’avantage sur le resurfaçage des endroits précaires comme le haut de la Miracle, ou encore certains sous-bois où les fameux Tucker peuvent passer et adoucir les immenses bosses créées suite aux passages répétés des skieurs de poudreuse.

    Avec les différentes textures et l’entièreté du domaine skiable (60 pistes + les 3 du secteur ‘forêt’), le bonheur est facilement trouvé, peu importe votre goût.

    Même un avant-midi en semaine est très peu achalandé, ce qui permet d’apprécier pleinement les belles grandes pistes sans trop se soucier d’une présence autour de nous. On peut en profiter pour pratiquer notre technique avec ou sans professeur. Une leçon privée est si vite rentabilisée…

    Est-ce trop osé de dire que Sutton c’est “comme dans l’ouest” ? C’est-à-dire qu’il y a toujours un peu de neige fraîche à brasser dans les sous-bois, même s’il n’a pas neigé la veille. L’essayer, c’est l’adopter !

    Ski à l’italienne dans la Vallée d’Aoste – Courmayeur

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    Après avoir visité La Thuile et Valtournenche-Cervinia, toujours dans la Vallée d’Aoste (voir les liens en pied d’article), me voici ce matin prêt à explorer la station de Courmayeur. Même si c’est la plus petite des trois stations visitées, c’est elle qui possède le plus d’options différentes pour accéder à son domaine skiable. Il y a un téléphérique qui part directement du village de Courmayeur (idéal pour ceux qui sont hébergés à distance de marche), les télécabines Dolonne (avec son stationnement gratuit, donc idéal pour ceux qui arrivent en voiture) et le téléphérique de Val Veny (idéal pour ceux qui arrivent en voiture de Chamonix par le tunnel du Mont Blanc pour y passer la journée). Son domaine skiable est plus petit mais son dénivelé skiable est tout aussi impressionnant que les autres stations, avec 1500 mètres de dénivelé skiable, en une seule descente.

    Téléphérique de Val Veny.

    Pour avoir skié à Courmayeur un samedi et un dimanche de février, je confirme le stationnement gratuit de Dolonne se remplit très rapidement, et les voitures y sont plutôt à l’étroit, tandis que le stationnement payant (5 euros) de Val Veny est beaucoup plus vaste et plus près du téléphérique.

    Carte électronique nous donnant l’état du domaine skiable.

    Du stationnement à 1205 mètres d’altitude, en débutant la journée avec la première montée avec les télécabines Dolonne, nous nous retrouvons rapidement au cœur névralgique du domaine skiable, soit Plan Checrouit à 1704 mètres d’altitude. Cet endroit est une véritable extension du village de Courmayeur avec tous ses bâtiments et ses restaurants au cœur même de la station. D’ailleurs, plusieurs piétons peuvent y venir pour profiter des restaurants, des terrasses et de l’ambiance en montagne, grâce au téléphérique qui relie Plan Checrouit à Courmayeur.

    À la sortie des télécabines Dolonne, à Plan Checrouit, voici le domaine skiable tel qu’il apparaît aux skieurs.
    Vue sur Plan Checrouit.
    Les pistes parfaitement préparées directement sous les télécabines Checrouit, qui montent jusqu’à 2256 mètres d’altitude. Ces télécabines permettent de nous positionner pour accéder au domaine skiable le plus haut de la station (avec les téléphériques Youla et Arp).
    Tout le versant skiable qui donne sur Plan Checrouit est déjà au soleil et le restera une bonne partie de la journée. C’est l’endroit idéal pour faire les premières descentes de la journée et pour repérer un bon resto où s’arrêter plus tard.

    Pour explorer la partie supérieure de la station, il faut savoir qu’il n’y a qu’un petit téléphérique, appelé Youla (20 places) qui mène à un second téléphérique encore plus petit, appelé Arp (10 places). L’idée est donc de se diriger rapidement vers le téléphérique Youla pour accéder aux pistes les plus hautes de la station. 

    Téléphérique Youla (20 places).
    Téléphérique Arp (10 places)

    En empruntant ces deux téléphériques, nous avons vraiment l’impression de retourner à une autre époque, avant que les énormes téléphérique de plus de 100 places deviennent la norme pour accéder aux sommets les plus populaires des stations européennes.

    Gare amont du téléphérique Arp, qui elle aussi semble sortie tout droit d’une autre époque.

    La vue au sommet du téléphérique Arp est magique. Nous sommes à 2755 mètres. Plusieurs itinéraires de ski hors-piste débutent ici, dans presque toutes les directions. Ce qui impressionne le plus est le Mont Blanc (le plus haut sommet des Alpes) qui trône majestueusement juste de l’autre côté de la vallée.

    À part des descentes sur le domaine hors-piste, une seule piste officielle est accessible depuis le sommet du téléphérique Arp. Elle est étroite et serpente vers le bas jusqu’au sommet du téléphérique Youla. Elle est impressionnante, mais n’est nullement difficile à descendre. Pensez au haut de la piste « 4 km » au Mont Orford.
    Une des nombreuses possibilités de ski hors-piste. Cette vallée descend tranquillement vers le nord et se termine tout près de la station de La Thuile. Au loin, le sommet du Ruitor et son glacier. 
    Vue à couper le souffle sur le Mont Blanc, qui est toujours très illuminé par le soleil du côté italien.
    Vue vers le nord sur une partie le massif du Mont Blanc. Le bâton noir indique la pointe Helbronner à 3456 mètres d’altitude,  sommet accessible à partir du téléphérique italien Skyway. C’est précisément à cet endroit que débute la variante italienne de la descente classique guidée hors-piste de la Vallée Blanche vers la France et Chamonix. 

    L’avantage de skier à partir du sommet à 2755 mètres, c’est qu’il n’y a jamais foule à cet endroit. Avec un téléphérique qui ne livre que 10 skieurs à la fois sur le sommet, il y a forcément de grands moments où il n’y a personne autour de vous. C’est ce qui en fait un lieu d’exception. Même en skiant la piste balisée, nous avons l’impression d’être seuls au monde et de skier dans un territoire hors-piste.

    Une fois descendus jusqu’au sommet du téléphérique Youla, la piste se poursuit et entre dans une vallée  que nous prenons plaisir à qualifier de « notre petite Vallée Blanche ». Encore une fois, nous sommes seuls tout au long de cette descente silencieuse, presque religieuse.

    « Notre petite Vallée Blanche », sous le téléphérique Youla.

    À la sortie de cette petite vallée, nous retrouvons en quelque sorte la civilisation, soient les autres skieurs et les restaurants. Nous nous engageons sur le flanc nord du domaine skiable, jusqu’à la base du télésiège Bertolini. Quel contraste, car ici, il y a forte affluence de skieurs à la remontée, et je suis surpris de voir qu’il n’y a aucune ligne ni cordon pour faciliter le flot des skieurs. C’est carrément une marée de skieurs qui forment un entonnoir. Heureusement j’ai eu l’idée d’enlever mes skis dans la foule pour mieux avancer debout en les tenant à la verticale et pouvoir ainsi tourner à 90 degrés vers la barrières RFID sans trop me faire dépasser dans la courbe. Si j’avais gardé mes skis aux pieds, j’y serais encore!

    L’un des nombreux restaurants de montagne, celui-là situé au sommet de la remontée Bertolini.

    Nous terminerons la journée par la très longue descente de la piste 25 (Dolonne) de Plan Checrouit jusqu’au stationnement en bas des télécabines Dolonne. C’est la seule piste de tout le domaine skiable qui permet de retourner à la base de la montagne, sinon, il faut obligatoirement emprunter les télécabines ou un téléphérique. Comme les températures étaient douces, le soleil radieux et la piste déjà passablement skiée, nous nous étions préparés à avoir chaud. La dernière descente est toujours une descente sportive mais tellement gratifiante.

    Une autre partie du domaine skiable, cette fois-ci vers le haut du télésiège Pra Neyron. Cette photo est très représentative de la station : on y voit des pistes avec et sans arbre, le massif du Mont Blanc jamais loin, des restaurants le long des pistes, des pistes qui forment des petites routes au gré de la ligne de pente changeante, etc.
    Piste 25 (Dolonne), l’ultime retour vers la base de la montagne.
    Au bas du téléphérique de Val Veny, les hélicoptères font aussi le va et vient pour monter les skieurs sur les domaines hors-piste.

    Quelques observations :

    • Courmayeur est une plus petite station et pour cette raison m’est apparue plus achalandée sur les pistes que les autres stations de la Vallée d’Aoste (Valtournenche, Cervinia et La Thuile). La station a beaucoup de caractère et de saveurs puisque tout est concentré sur un petit territoire, ce qui lui donne un petit cachet « boutique ».
    • Toutes proportions gardées, je n’ai jamais vu une station de ski avec autant de restaurants à même son domaine skiable. J’ai skié presque tout le domaine skiable de Courmayeur en deux jours, mais je n’ai goûté qu’à une infime partie de ses restaurants. C’est ce qui me poussera à y revenir lors d’un prochain voyage.
    • Les pistes de Courmayeur sont à seulement 15 kilomètres de voiture des piste de La Thuile, pensez à combiner ces deux stations pour remplir votre semaine de ski. Les deux stations ont des domaines skiables qui se complémentent à merveille.
    • De jour ou de soir, gardez-vous absolument du temps pour explorer le village de Courmayeur, surtout son cœur historique qui se découvre si bien à pieds, le long de la Via Roma. C’est un des plus beaux villages de stations de ski que j’ai eu la chance de visiter. Un vrai festin pour les yeux. N’oubliez pas de réserver d’avance pour obtenir une table pour y souper la fin de semaine.

    Lisez les autres étapes de ce voyage ici:

    Ski à l’italienne dans la Vallée d’Aoste – Valtournenche et Cervinia

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    Départ en voiture de notre hôtel à Pré Saint Didier dans la Vallée d’Aoste, à 7h00 le matin. Nous devons parcourir environ 100 km en 90 minutes pour rejoindre la station de Valtournenche. Les premiers 2/3 du trajet jusqu’au village de Châtillon sont sans histoire, mais pour le dernier tiers, la route se met à monter pour passer d’environ 500 mètres à environ 1500 mètres d’altitude. Pour ce faire, on doit négocier de nombreux lacets et traverser plusieurs petits villages typiques. Respectez les limites de vitesse.

    Nous nous stationnons à la télécabine de Valtournenche, la seule remontée pour accéder au domaine skiable à partir de Valtournenche. Une autre option pour accéder au domaine skiable de Valtournenche – Cervinia aurait été de continuer à monter à voiture un autre 500 mètres d’altitude jusqu’au village de Breuil-Cervinia.

    À notre arrivée à la billetterie de Valtournenche, on nous explique que les forts vents en altitude empêchent présentement la connexion skiable entre le domaine de Valtournenche et de Cervinia… et évidemment aussi avec Zermatt du côté de la Suisse. Qu’à cela ne tienne… nous avons tout de même accès à un dénivelé de près de 1400 mètres, avec une altitude maximale d’environ 2900 mètres jusqu’au sommet appelé Cime Bianche / Bec Carré.

    Embarquement à la télécabine de Valtournenche…
    … 800 mètres plus haut, vue de la même télécabine à son arrivée à sa station amont.
    Au sommet de la télécabine, au lieu appelé « Salette », les skieurs chaussent les skis pour se diriger vers le premier de deux télésièges qui les mèneront jusqu’au sommet appelé « Cime Bianche/ Bec Carré » à 2896 mètres d’altitude.

    Une fois arrivés à Cime Bianche / Bec Carré, voici la vue que nous avons vers le domaine skiable qui est présentement fermé à cause des vents. La vue sur le domaine skiable qui ne cesse de monter plus haut est très impressionnante. L’ascension du côté italien est plus graduelle et nécessite plus de remontées mécaniques que du côté de la Suisse, et m’apparaît donc plus impressionnante pour cette raison. Nous espérons que cette partie du domaine skiable ouvrira plus tard au cours de la journée.

    La photo montre le sommet de Bec Carré ainsi que tout le territoire skiable qui descend vers Valtournenche. Pour le moment, nous devons nous contenter de cette partie du domaine skiable, ce qui est quand même un immense terrain de jeu.
    Après avoir entamé une très longue descente jusqu’au village de Valtournenche, nous prenons une pause environ à mi-chemin de la descente.
    En poursuivant la descente, on se rapproche du fond de la vallée et les petits restaurants en bordure de piste commencent à apparaître. Biens que très épars, les arbres aussi réapparaissent graduellement.
    Finalement, nous arrivons au village de Valtournenche, tout au fond de la vallée.
    Une fois remontés au sommet de la télécabine de Valtournenche, nous prenons le dîner dans un restaurant de montagne appelé « Willy Bar ».

    Après le dîner, nous continuons la montée jusqu’à Bec Carré et à notre grande joie, nous constatons que la connexion avec Cervinia est maintenant ouverte. Malheureusement la télécabine qui mène jusqu’à Plateau Rosa / Testa Grigia à 3480 mètres n’ouvrira pas à cause des vents, mais au moins les télésièges vers Theodulpass à 3301 mètres sont en opération! Nous plongeons donc dans l’immense versant skiable vers le village de Breuil-Cervinia tout au bas, avec comme but de remonter par les télésièges jusqu’à Theodulpass. Quatre remontées mécaniques consécutives seront nécessaires pour atteindre ce sommet.

    Vue sur le sommet de Plateau Rosa / Testa Grigia, sommet qui restera inaccessible tout au long de la journée à cause des forts vents.
    Descente vers le village de Breuil-Cervinia.
    Breuil-Cervinia à 2050 mètres d’altitude. Remarquez que même en arrivant au village, on se trouve encore au-dessus de la limite des arbres.

    Une fois remontés jusqu’au sommet de Theodulpass, nous en profitons pour jeter un coup d’œil vers le versant suisse et la zone glaciaire utilisée aussi pour le ski d’été. 

    À partir de Theodulpass, vue sur le versant suisse qui est complètement désert. Avec le vent qui nous frappe en plein visage, on se sent bien petit face à cet environnement rendu tellement hostile par les conditions météorologiques.
    Vue des refuges de Theodulpass à 3301 mètres et de Plateau Rosa / Testa Grigia à 3480 mètres. La Suisse est à gauche et l’Italie est à droite.

    Le domaine skiable italien s’étend sur plusieurs kilomètres en largeur et sur environ 2 000 mètres en dénivelé, et nécessite  donc beaucoup de temps pour le parcourir. Ce n’est qu’une fois sur le terrain qu’on se rend compte des véritables distances parcourues et du temps  nécessaire requis pour le faire. Il est important de se garder du temps pour pouvoir regagner le point d’entrée en altitude qui donne sur le versant de Valtournenche, autrement, un taxi serait nécessaire pour y retourner à partir de Breuil-Cervinia.

    Chapelle située près du restaurant Bontadini. Nous nous y sommes arrêtés pour aller faire sonner la cloche.
    Arrêt éclair au restaurant mythique Chalet Étoile.
    Découverte d’une autre chapelle, celle-ci située quelques mètres en bas de la gare amont des télécabines de Valtournenche.

    Quelques observations :

    • Non seulement la connexion skiable en altitude pour passer entre la Suisse à l’Italie peut être fermée en raison du mauvais temps, mais il faut aussi se rendre aussi à l’évidence que la connexion entre les versants italiens de Cervinia et de Valtournenche peut elle aussi être victime du même sort. Ayez donc toujours un « Plan B » prêt à être mis en exécution, si nécessaire.
    • Cervinia et Valtournenche, ce sont les stations jumelles de Zermatt. Sachez que l’approche par le sud en voiture vers Cervinia et Valtournenche est complètement différente de l’approche par le nord en train, vers Zermatt. Les deux sont des itinéraires grandioses… Il n’y a pas de mauvais choix.
    • Avoir eu un peu plus de temps à ma disposition, j’aurais aimé prendre le temps de visiter quelques uns des nombreux châteaux que j’ai aperçus en conduisant dans la vallée d’Aoste. 
    • Prenez le temps de vous renseigner sur les différents restaurants italiens en montagne. Y prendre un repas, un café ou un dessert fait pleinement partie de l’expérience et du plaisir de skier en Italie.
    • Les descentes jusqu’au bas des villages de Breuil-Cervinia ou de Valtournenche ne sont pas nécessairement les plus faciles. N’oubliez pas que vous vous trouvez dans des vallées en U et que les flancs de ces vallées sont généralement plus raides vers le bas qu’en haut. En fin de journée, vous serez peut-être fatigués et la neige pourrait avoir été transformée en conditions de ski de printemps. Donc, si c’est le cas, n’hésitez pas à prendre les télécabines pour redescendre tout en douceur.
    • Selon le nombre de jours que vous skierez à partir du côté italien, il n’est peut être pas nécessaire de prendre un billet international plus dispendieux pour skier aussi du côté de Zermatt à tous les jours. Si vous n’êtes ici qu’une journée, je vous conseille de vous concentrer sur le côté italien seulement.

    Lisez les autres étapes de ce voyage ici:

    Ski à l’italienne dans la Vallée d’Aoste – La Thuile et l’espace San Bernardo (La Rosière)

    La station italienne de La Thuile fait partie du domaine skiable de San Bernardo, et depuis 1984, est reliée à la station de La Rosière, en France. C’est le seul domaine skiable franco-italien dans les Alpes du Nord. Il suffit de traverser la frontière à ski pour découvrir de nouveaux paysages et une autre culture, si proche et pourtant si différente.

    Pour y accéder, les aéroports les plus proches sont ceux de Genève et de Turin, mais sachez que l’aéroport de Genève a l’avantage d’avoir des vols directs depuis Montréal. Bien que l’aéroport de Genève soit connecté directement avec la gare ferroviaire, le train ne vous sera pas très utile pour vous rendre dans la Vallée d’Aoste, car le trajet le plus direct est celui qui emprunte le tunnel autoroutier du Mont Blanc. Nous avons donc choisi de louer une voiture à l’aéroport de Genève. Le trajet est de 130 km et prend environ deux heures. 

    L’Espace San Bernardo enregistre habituellement des niveaux records de chutes de neige, avec des accumulations de plus de 11 mètres. Cette année, lors de notre visite à la fin du mois de janvier, les températures avaient été anormalement chaudes depuis quelques semaines et les précipitations plutôt rares. Cependant, puisque le domaine skiable varie entre 1400 et 2800 mètres d’altitude, les pistes étaient quand même toutes ouvertes et en excellentes conditions. Seul le domaine hors-piste aurait nécessité de nouvelles chutes de neige pour pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. 

    Nous débutons donc notre journée à 8h30, au bas des télécabines “Les Suches” dans le petit village de La Thuile. Juste à côté de la remontée, une carte du domaine skiable est affichée et permet de prendre le pouls des conditions météo, du risque d’avalanches, des pistes ouvertes, etc.

    Un écran électronique affiche la carte et les dernières informations relatives au domaine skiable.
    Dès le début de la journée, nous apercevons de futurs militaires italiens qui se préparent à l’entraînement sur les pistes de La Thuile.

    En gros, le plan de match est de se rendre rapidement du côté français et de revenir plus tard sur le côté italien pour terminer la journée.

    Au haut des télécabines “Les Suches”, nous empruntons une deuxième remontée, soit le télésiège “Chaz Dura Express” qui nous fait atteindre 2579 mètres d’altitude. Nous débutons la descente par la piste 7 qui nous mène au col du Petit Saint Bernard à 2188 mètres d’altitude. Tout le versant skiable donnant vis-à-vis le col du Petit Saint- Bernard est un territoire essentiellement vierge et sauvage (qui me fait penser un peu aux Rocheuses canadiennes, mais sans les arbres), avec des sommets à perte de vue, qui donnent l’impression d’être rendu au bout du monde. Une partie de ce versant skiable est italien et l’autre français.

    Début de la descente vers le col du Petit Saint Bernard, à partir du secteur de La Thuile.

    Le col du Petit Saint Bernard est un endroit très spécial, rempli d’histoire. L’importance du col débute dès le Néolithique avec les traces d’un vaste cercle de pierres, ou cromlec’h, qui sont encore visibles aujourd’hui, une fois la neige fondue. En l’an 218 av. J.-C., ce col aurait été le lieu de passage des Alpes par Hannibal et ses éléphants. Par la suite, en 45 avant notre ère, les Romains y construisirent, sur ordre de Jules César, une voie romaine reliant Milan à Vienne. De nos jours, la route du col est empruntée à l’occasion par les cyclistes du Tour de France et du Tour d’Italie. La frontière entre la France et l’Italie passe exactement à la ligne de partage des eaux au point le plus élevé du col.

    Le col est également reconnu pour son aérologie auprès des pratiquants de « snowkite ». C’est aussi l’endroit où les hélicoptères prennent les skieurs pour les amener sur les domaines hors pistes en altitude, comme sur le sommet du Ruitor, à plus de 3400 mètres d’altitude.

    Nous remontons par le télésiège Piccolo San Bernardo Express. Il nous dépose en territoire français pour la première fois. S’en suit une longue descente facile jusqu’au télésiège Chardonnet qui lui nous remonte jusqu’au Fort de la Redoute à 2390 mètres d’altitude. Le Fort fut le théâtre de plusieurs combats meurtriers lors de la seconde guerre mondiale.

    Passerelle pour observer l’immensité du col du Petit Saint- Bernard, au sommet du Fort de la Redoute.
    Le col du Petit Saint- Bernard dans toute sa blancheur et splendeur.
    Le télésiège Chardonnet vu depuis la passerelle d’observation.
    Le plus haut sommet d’Europe, le Mont Blanc, tel qu’il nous apparaît depuis le sommet du Fort de la Redoute.

    Du Fort de la Redoute, nous descendons jusqu’à aller emprunter consécutivement deux télésièges à six places pour atteindre le point culminant du domaine skiable, soit le mont Valaisan à 2800 mètres d’altitude. C’est d’ici que débutent de nombreux circuits hors-piste, mais aujourd’hui, les skieurs s’en tiennent à l’unique piste accessible depuis ce sommet, nommée tout simplement “2800”. Lors de cette descente, en empruntant quelques traverses stratégiques, nous arrivons jusqu’au bas du télésiège de Petit Bois à 1530 mètres d’altitude, ce qui constitue une des plus longues descentes possible du côté français.

    Vue vers la France depuis le point culminant du domaine skiable, à 2800 mètres d’altitude.
    Une skieuse prend quelques instants de repos avant de poursuivre la descente sur le côté français.
    Côté français, vue sur l’agglomération de Bourg Saint-Maurice. Remarquez le front de neige qui délimite clairement le changement de température entre le fond de la vallée et les zones en altitude. (Note: ce voyage date de la fin janvier 2024.)
    Le bas des pistes, sur le versant de La Rosière. De l’autre côté de la vallée, nous apercevons  une partie du domaine skiable de Paradiski (Les Arcs et La Plagne).
    Beaucoup d’activité au bas des pistes, sur le versant de La Rosière.

    Le télésiège nous remonte au dessus de la station de La Rosière (secteur Les Eucherts) et c’est ici qu’on rencontre bon nombre de skieurs pour la première fois de la journée. En effet, beaucoup de skieurs, grands et petits sont en apprentissage avec un moniteur dans ce secteur situé directement au dessus du village de La Rosière. L’orientation de ce versant fait qu’il est très ensoleillé et il est parsemé de plusieurs restaurants et refuges de montagne. Si vous voulez manger du côté français, c’est ici que ça se passe.

    Restaurant bar Village Igloo.
    Restaurant bar Village Igloo.
    Restaurant bar Village Igloo.
    Restaurant l’Antigel.
    Restaurant l’Antigel.

    Dans notre cas, nous préférons commencer notre long chemin pour retourner tranquillement du coté italien où nous irons luncher. Pour ce faire, le seul point de passage pour retourner en territoire italien est le sommet du Fort de la Redoute. Une seule piste, forcément très achalandée pendant toute la journée, nous permet de basculer vers le versant du col du Petit Saint Bernard. La piste est assez inclinée et très à l’ombre, ce qui en fait un des rares endroits dans tout le domaine skiable où il faut être vigilant pour éviter les accidents.

    Nul besoin de connaître la carte des pistes par cœur, car les indications sur le terrain sont adéquates pour s’orienter et se diriger vers le secteur de notre choix.

    Une fois cette descente négociée, nous nous retrouvons finalement face à deux imposantes remontées mécaniques qui semblent avoir défié le temps et qui subsistent telles deux imposantes colonnes de cathédrales. Ce sont des remontées de type “poma” qui vont nous remonter tout doucement, juste assez haut, pour reprendre une piste vers le col du Petit Saint Bernard où nous arrêtons pour prendre notre dîner.

    La station aval des remontées de type « poma ».
    La station aval des remontées de type « poma ».
    Vue sur les remontées de type « poma » qui permettent de ramener les skieurs vers le territoire italien.
    De par leur faible débit de skieurs, les remontées de type « poma » donnent accès à de longues pistes faciles qui ne sont jamais achalandées.
    La fin de notre descente vers le col du Petit Saint- Bernard.
    Notre restaurant, où nous avons savouré de délicieuses pizzas.

    De retour sur les skis après le dîner, au col du Petit Saint Bernard, nous décidons de continuer à descendre vers le village de La Thuile, en empruntant les pistes 26 et 7. La descente est littéralement sur la route ensevelie de neige, qui l’été permet aux voitures de franchir le col. Tout au long de cette route, on y croise des restaurants/refuges qui semblent tous plus invitants les uns que les autres.

    Les restaurants le long de la très longue descente sur les pistes 26 et 7.
    Certains de ces restaurants ont même tout ce qu’il faut pour vous ramener au village de La Thuile, une fois la noirceur venue.
    En skiant la route, jusqu’au village de La Thuile.
    Retour vers le village de La Thuile.
    La dernière descente, qui nous ramène à seulement quelques mètres de notre voiture.

    La descente et la journée se terminent ainsi, à seulement quelques mètres du stationnement. L’itinéraire de la journée nous aura permis de parcourir de très grandes distances à ski, et c’est ce que j’ai particulièrement aimé. Tous les versants furent explorés, mais seulement une partie des toutes les pistes auront été parcourues. Une deuxième journée de ski permettra éventuellement de mieux approfondir nos secteurs préférés et de découvrir de nouveaux restaurants à même les pistes.

    Quelques observations :

    • Les pistes du côté italien (La Thuile) sont généralement beaucoup plus à l’ombre que les pistes du côté français (La Rosière) qui profitent du soleil de l’après-midi.
    • Les pistes du côté italien me sont apparues moins achalandées que celles du côté français. Peut-être dû au fait que l’hébergement me semble plus limité du côté italien? N’oublions pas qu’il y a un Club Med à La Rosière au bas des pistes.
    • Les distances parcourues d’un bout à l’autre du domaine skiable sont impressionnantes : Par exemple, il faut emprunter au minimum 4 remontées mécaniques différentes pour passer du village de La Thuile au village de La Rosière.
    • Le secteur qui m’a le plus impressionné est celui du col du Petit Saint Bernard, tant par ses panoramas grandioses que par l’unicité du site.
    • Pour entrer en voiture dans le Val d’Aoste depuis Genève, le tunnel du Mont Blanc se franchit à fort prix, soit 67,50 Euros pour l’aller-retour. À ce prix spécial, notez que le retour doit être effectué au plus tard 7 jours après l’aller.
    • Avec une voiture, il est facile de se trouver de l’hébergement relativement abordable dans les petits villages italiens du Val d’Aoste. Par exemple, si vous logez à Pré Saint Didier, vous n’êtes qu’à 5 km de la station de La Thuile et à 10 km de la station de Courmayeur. 
    • Le petit village de Pré Saint Didier possède une source thermale qui peut s’avérer être une expérience agréable après une journée de ski.

    Lisez la suite de ce voyage dans les articles suivants:

    En images: Belle-Neige, 19 février 2024

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    Quel bonheur ce matin d’arriver à la station Belle-Neige pour y découvrir un beau tapis de neige fraiche. Une couche de belle poudreuse recouvrait le damage fait durant la nuit.

    Bien que le fond durci n’était pas très loin, de beaux virages étaient possibles, laissant une belle trainée de neige lors de ceux-ci.

    L’enseigne emblématique de Belle-Neige avec une petite portion de la piste de boardercross à droite. Piste qui est bien amusante à faire.

    Le début de la piste de boardercross, qui fait partie de la zone du parc à neige. C’est une zone très complète offrant des rails, des sauts et même une halfpipe de 13 pieds.

    La section du haut de parc à neige, nous y voyons quelques modules et un saut un peu plus bas. Il est possible d’y faire quelques rails. On peut ensuite s’élancer dans les deux sauts qui offrent deux formats pour différents niveaux de skieurs et planchistes.

    Le dernier saut, qui m’as donné du fil à retorde… j’ai essayé toute la journée d’y effectuer un method. Je n’y suis malheureusement pas parvenu, je crois que mon manque de flexibilité y était pour quelque chose!!! Il me reste quelques semaines pour réussir avant la fin de l’hiver.

    Enfin l’endroit de prédilection du parc à neige, un super halfpipe de 13 pieds, parfaitement sculpté grâce au dragonpipe. Quelle joie de s’élancer dans un si beau module, comme dans le bon vieux temps.

    La hauteur de halfpipe est parfaite, juste assez haute pour prendre un peu de air et tenter quelques figures. La largeur de celui-ci permet aussi de prendre de la vitesse. J’ai passé le plus clair de mon temps à améliorer ma technique et prendre de plus en plus de hauteur. La sensation est juste magnifique, j’ai déjà hâte d’y retourner.

    Suivez le guide au Mont Sainte-Marie (Outaouais)

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    Peu de skieurs de la grande région montréalaise roulent jusqu’en Outaouais pour skier les stations que la région a à offrir… mais ils se privent d’une montagne fort intéressante: le Mont Sainte-Marie. Ses deux versants, son dénivelé et toutes les activités que la station accueille -des compétitions en passant par les événements caritatifs- font la beauté de celle-ci. Suivez le guide au Mont Sainte-Marie!

    1. Commençons en douceur avec la Rue Radar, tout au sommet du Cheval Blanc, qui mène vers le bas de la Vanier, au chalet principal: cette descente permet de faire le tour de la montagne presque au complet et les skieurs qui l’empruntent sont à même de profiter de la beauté du paysage. C’est la piste idéale pour retrouver ses repères en virages contrôlés et pour réchauffer les muscles en attendant de s’attaquer à plus ardu! C’est d’ailleurs le chemin de retour pour repasser du versant Cheval Blanc au Vanier -impossible en sens inverse, on doit prendre une navette… ou pousser fort avec les bâtons!

    2. Dans la même gamme de pistes faciles du versant Cheval Blanc, la Frank Pouliot, à travers les bois, est absolument magnifique et est la préférée de bien des habitués de l’endroit. Il faut toutefois mentionner une variante qui s’impose surtout si les pistes ont récemment reçu de la nouvelle neige: de la Frank Pouliot ou de la Rue Radar, tournez à droite dans la piste Crescendo, une longue piste qui, comme sa voisine, vous mènera aussi jusqu’au chalet principal. La Crescendo est habituellement laissée à l’état sauvage (neige non damée) et vous y trouverez deux sauts en bois pour ceux qui veulent pousser l’expérience freeride à un autre niveau!

    3. Le versant du Cheval Blanc est moins achalandé que le Vanier, et les larges pistes offrent un bon défi pour les skieurs un peu plus expérimentés. L’expert en vous devra prendre le dessus et se réveiller. Deux pistes retiennent particulièrement l’attention des amateurs de carving: la Dustin Cook, pour son inclinaison constante et soutenue, et la Betsy, qui offre des inclinaisons encore plus impressionnantes: cuisses en feu, c’est garanti! Les connaisseurs apprécieront la Betsy pour son grand virage constant qui vient amplifier les sensations lors de la descente de cette paroi abrupte. Non seulement cette piste impressionne d’abord les skieurs qui la découvrent du haut du télésiège mais elle récompense ceux qui auront choisi de la défier!

    4. L’avantage du versant Vanier est le niveau de difficulté des pistes, qui sont en majorité plutôt intermédiaires: pas de mauvaises surprises. Quelques-unes offrent deux niveaux de difficulté dans la même descente, par exemple, La Tornade Haut se continue en Tornade Bas Expert. La Tornade est intermédiaire du haut en bas, mais il y a une petite partie vers le milieu de la descente qui est laissée sauvage et rarement praticable. La plupart des skieurs tournent dans la Sérénade pour passer cette petite partie, avant de pouvoir retourner finir la descente dans la Tornade Bas.

    5. Le secteur de la pente-école, la Promenade, est à part des deux versants. En empruntant la navette faisant le lien d’une base à l’autre, vous passerez à côté du secteur d’apprentissage… il est donc parfait pour débuter sans le stress de voir plein d’autres skieurs de tous niveaux passer à côté de la marmaille!

    Pensez à ajouter cette montagne de l’Outaouais dans votre carnet de visite: un bon dénivelé et du défi en piste pour tous les goûts, voilà de quoi satisfaire la famille qui décidera d’aller passer une fin de semaine dans la région! D’ailleurs, plusieurs jolis chalets sont disponibles en location, de quoi décrocher de la grisaille urbaine pendant quelques jours!

    En images: Le Relais, 18 février 2024

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    Près du chalet, un foyer qui fait du bien !

    Dès l’arrivée à la station Le Relais, du Lac Beauport, près de Québec, le ton est donné: la journée sera belle, j’y viens skier avec Annie, une bonne amie et skieuse de la région des Bois-Francs.

    Discutant avec elle, le long du trajet pour se rendre à la station, je lui demandais ses impressions sur les journées de ski passées en station cette année, malgré le peu de neige reçue.

    Pour elle, le ski est une bonne façon de faire le plein d’énergie, de faire de belles rencontres et de l’exercice. En général, les stations de ski sont bien équipées pour que les descentes restent plaisantes et sécuritaires. Il n’y a rien de mieux que de respirer le grand air et de contempler de beaux paysages en montagne.

    Annie qui descend et en arrière plan, un soleil timide et la remontée “L’Exago”

    Le Relais, n’est pas la montagne au plus important dénivelé, mais par contre, le ratio temps des descentes versus celui des montées est parmi les meilleurs au Québec. Avec les deux remontées principales qui sont des chaises débrayables, incluant « L’Exago » à 6 places, on est devant une efficacité redoutable qui permet d’enchaîner un grand nombre de descentes en peu de temps.

    Beaucoup de monde, oui mais, avec des remontées efficaces, tout va bien !

    En ce dimanche, malgré tout, bon nombre de skieurs étaient au rendez-vous et par moments, la patience était de mise. Mais en bonne compagnie, le temps passe bien et vite!

    Vue sur la patinoire du Lac Beauport.

    L’astre du jour était plutôt timide et la température assez frisquette en matinée. L’éclairage était de type « flat light », ce qui nous obligeait à ralentir légèrement nos vitesses de descente. Après l’heure du dîner, la neige s’est mise de la partie et a contribué à rendre la glisse beaucoup plus agréable.

    Kiosque des compagnies “Rossignol & Dynastar”. Des préposés très professionnels et sympathiques.

    La compagnie Rossignol et Dynastar était sur place pour permettre aux skieurs de faire des essais gratuits de leurs produits. J’en ai profité pour essayer quelques modèles. J’ai particulièrement aimé les skis Dynastar que vous voyez sur la photo ci-haut. Un excellent ski de piste qui tient sa trajectoire et tourne aisément. C’était mon coup de cœur.

    Les jeunes skieurs qui se préparent dans le haut de la piste “Gaby Pleau”.

    Beaucoup de jeunes talentueux coureurs étaient présents au Relais pour une compétition bien relevée. « Ça y allait aux toasts! »

    Une bonne bière à la microbrasserie “La Souche”.

    Après une journée bien remplie, nous nous sommes rendus à la microbrasserie « La Souche », à Stoneham, pour casser la croûte et relaxer dans une ambiance des plus chaleureuses.

    Les prochains jours s’annoncent ensoleillés, profitez-en pour faire le plein d’énergie en ski ou en planche à neige !

    En images, Owl’s Head, 18 février 2024

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    Hugo et sa fille Simone (de St-Jean sur le Richelieu)

    J’ai rencontré aujourd’hui à la montagne Hugo, qui était en compagnie de sa fille Simone. Ils étaient présents afin de profiter d’une belle journée hivernale à la station de ski Owl’s Head. Hugo m’a mentionné que malgré un hiver plutôt capricieux du côté des précipitations de neige un peu partout au Québec, sa famille et lui profitaient tout de même de la montagne pour passer du temps de qualité à skier ensemble et pour profiter de l’hiver. Pour Hugo, l’hiver est synonyme de ski, et malgré des conditions de ski difficiles par moments cette saison, il ne met pas le ski de côté. Il prévoit skier une dizaine de fois durant la saison de ski et ne se crée pas d’attente par rapport aux conditions de ski afin de ne pas être déçu une fois à la montagne. Il m’a même mentionné que quelques fois cette saison, il s’attendait à des conditions de neige très ordinaires et qu’une fois à la montagne, il avait été agréablement surpris par celles-ci!

    Max en action dans le haut de la piste Kamikazee avec cette magnifique vue sur le majestueux lac Memphrémagog

    La station de ski Owl’s Head dans la région des Cantons de l’Est offre l’une des vues les plus incroyables au Québec. Sur plusieurs pistes, on a littéralement l’impression de se jeter dans le lac Memphrémagog en skiant.

    Versant principal de la station Owl’s Head à la base du chalet/resto

    C’est avec une météo variable que nous avons skié aujourd’hui ; parfois, le soleil faisait une apparition de quelques minutes pour ensuite nous retrouver avec des averses de neige. La température était très confortable, autour de -3 degrés. La station était passablement achalandée aujourd’hui, en ce dimanche, avec la présentation d’une compétition de slalom (hommes) de la Super Série Sports Experts, présentée par Audi. Le calibre des skieurs était des plus relevés. L’attente aux diverses remontées mécaniques n’a jamais dépassé les 5 minutes.

    Moi même ici en action dans la piste Kamikazee.
    Le magnifique chalet de ski/hôtel a été fraîchement rénové il y a quelques années. Celui-ci est vaste et moderne. L’énorme balcon ainsi que la terrasse font le bonheur des amateurs de ski au printemps pour profiter au maximum du soleil.
    Un petit tour dans la remontée Bleue (ouverte pour la compétition) afin d’obtenir les meilleures places disponibles pour assister à la compétition de calibre relevé dans la piste Shady Lady.
    Mon ami Maxime profitant des 18 centimètres tombés dans les derniers 48 heures dans la partie centrale de la piste Kamikazee avec une rare sortie du soleil.

    Owl’s Head nous offrait aujourd’hui 47 pistes sur 50. Il était préférable de skier sur les pistes enneigées mécaniquement car la base de neige est nettement limitée dans les pistes à neige naturelle. Je me suis tout de même risqué dans la piste la Standard avec ses bosses et sa neige poudreuse, mais la base était très dure, et il fallait être vigilant pour éviter quelques obstacles naturels.

    Une autre magnifique vue à partir de la piste Lilly’s Leap au sommet de la montagne.

    La région des Cantons de l’Est aurait besoin d’une bonne bordée de neige pour recouvrir complètement ses belles grandes montagnes, comme c’est le cas partout. Malgré cela, il est tout à fait possible de profiter d’une excellente expérience de ski grâce aux récentes chutes de neige et à l’entretien mécanique de qualité assuré par les stations. Le ski tôt le matin avec une paire de skis bien affûtée agrémentera certainement votre journée sur les pistes. La météo du mois de février est clémente, vous n’avez donc aucune raison de ne pas profiter des montagnes de ski du Québec, comme nous l’avons fait aujourd’hui à Owl’s Head. Bon ski !

    En images : Mont SUTTON, 18 février 2024

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    «Les stations parviennent à faire de petits miracles tous les week-ends cette année compte tenu des redoux et des épisodes de pluie des dernières semaines. Dame Nature finit toujours par nous récompenser. Particulièrement à Sutton, ma montagne depuis toujours, grâce à l’enneigement mécanique qui a été grandement amélioré et nous permet d’avoir de meilleures conditions beaucoup plus souvent.» – Joëlle Regnaud
    Une journée en alternance soleil et nuage avec des précipitations de neige intermittentes. Le nuage tourbillonne et continue de donner entre deux périodes d’accalmies.
    Le sommet rond et les arbres sont gorgés de neige à ce temps-ci de l’année et les sous-bois complètement couverts. C’est le temps d’en profiter!
    La journée a commencé sur un superbe tapis blanc presque vierge. Très peu de glace sous la neige mais attention aux endroits à découvert plus bas dans la montagne, les conditions changent selon l’altitude.
    L’hiver est définitivement parmi nous et nous offre des paysages magnifiques à partir de la mi-montagne.
    De la poudreuse à volonté et il neigeait encore à plein ciel en fin de journée. La semaine s’annonce des meilleures depuis le début du mois de février.
    L’altitude et le micro-climat de la montagne procurent au secteur du télésiège VII une couverture complète et sans aucun endroit à découvert dans les sous-bois. On peut complètement oublier les déboires de Dame Nature dans les dernières semaines, elle nous a gâté et c’est le temps d’en profiter!
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