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    Centre de ski Bellevue (et Basler Hill), Morin-Heights

    Cette station de ski était située sur le chemin du Lac Écho à Morin-Heights dans les Laurentides. Après la guerre soit vers 1945-1946, Ken Binns et Edward (Inky) Kneeland ont opéré la station de ski Ken et Eddies Ski Tow sur le mont Bellevue. On y avait installé un fil neige. Cette station a été en opération sous ce nom jusqu’à sa vente vers 1955. La photo montrant un cours de ski est de cette époque.

    La famille Basler, le père était né en Suisse alors que la mère était de Gaspé, a construit en 1946 un hôtel pas très loin de cette station. Pour pouvoir enseigner le ski aux clients de l’hôtel, on a installé un fil neige sur une colline avoisinante. Basler Hill a fomctionné de la fin des années 40 au milieu des années 50, soit jusqu’à ce que les frères Albert et George (Bunny) Basler achètent la station de ski Ken et Eddies Ski Tow, et la renomment Centre de ski Bellevue.

    La première photo montre Basler Hill à la fin des années 40. L’endroit était aussi connu sous le nom de Bunny’s Hill. La maison que l’on voit était celle de Bunny Basler, et celui-ci y enseignait le ski. La deuxième photo date de la courte période durant laquelle les Basler possédaient et opéraient les deux stations. Au loin, on peut voir Basler Hill, alors que dans le bas de la photo, on aperçoit le J-Bar (arbalète simple) du Centre de ski Bellevue, que les frères Basler avaient installé pour remplacer le fil neige qui était difficile d’utilisation. On avait aussi ajouté un petit fil neige au bas de la montagne pour desservir la pente école.

    Le Centre de ski Bellevue était un complément intéressant à l’hôtel, car les semaines de ski étaient alors populaires. Pendant quelques années, la station était ouverte tous les jours, puis la rentabilité n’y étant pas, elle a été ouverte seulement les fins de semaine et les congés. Cette photo des années 1950 est intéressante. Watchorns Farm était une pension de famille qui offrait des promenades en traîneau, et les clients de l’hôtel Bellevue profitaient aussi de cette activité.

    Bunny Basler était un instructeur très connu et on peut le voir sur les 3 premières photos. Les 2 épinglettes d’instructeur lui appartiennent, et elles sont très rares, car elles datent des années 1940.

    Sur les photos suivantes, on peut voir l’arbalète simple, l’hôtel au loin, et le petit chalet qui existait au moment de l’achat de la station. Par la suite, ce chalet deviendra la boutique de ski.

    Sur les 2 photos suivantes, plus facilement sur la deuxième, on peut voir un totem. Celui-ci avait été construit par un Suisse, qui était menuisier et sculpteur sur bois. Pendant des années, il a été le point de rencontre pour l’école de ski.

    Dans les années 50 et 60, le saut à ski était une activité que plusieurs pratiquaient. Dès l’achat de la station, les Basler en collaboration avec le Viking Ski Club ont construit au sommet des pistes un saut à ski. Le saut a été en opération jusqu’à la fin des années 60 ou au début des années 70. Le sauteur que l’on peut voir sur une des photos est Bunny Basler. La dernière photo est particulièrement intéressante, car elle montre tout le travail de préparation que l’on faisait pour améliorer la condition des pistes en hiver. Le sommet de la montagne était rocheux, et pour permettre le ski avec un minimum de neige, on recouvrait les roches avec des copeaux de bois d’une scierie locale.

    Comme plan des pistes, on ne peut pas faire mieux que ce plan très détaillé et humoristique de format 8 par 10 pouces. Il est l’œuvre de Peter Whalley, un caricaturiste qui était originaire de l’Ontario, mais qui de la fin des années 40 jusqu’à son décès, a vécu à Morin-Heights. La date exacte de ce plan n’est pas connue. La documentation sur la station indique qu’elle avait un dénivelé entre 90 et 100 mètres, et 5 pistes. Pour ce qui est des remontées mécaniques, on a apporté constamment des améliorations. Il y a eu une arbalète simple, puis une arbalète simple et une double, et finalement, 2 arbalètes doubles. Le petit fil neige que l’on peut voir à droite sur le plan sera éventuellement enlevé.

    C’est très rare d’avoir une photo aérienne d’une ancienne station, et encore plus rare qu’elle soit d’aussi bonne qualité. Elle date des années 1980. On constate que les 2 arbalètes doubles vont jusqu’au sommet, et que les pistes étaient larges, ce qui aide à garder de bonnes conditions. Le petit bâtiment au bas de la piste était la boutique de ski, alors que le plus gros à sa droite était le chalet avec le restaurant. On peut aussi voir ce chalet sur la 2e photo. Ces 2 bâtiments n’existent plus aujourd’hui. L’autre édifice à 2 étages dans le bas de la photo est toujours utilisé pour des bureaux et des appartements.

    Les 4 autobus dans le stationnement étaient pour l’école de ski Rod Roy. Cette école existe depuis 1962 et elle donne la chance à des jeunes de l’Ouest de l’île de Montréal de faire du ski tout en prenant des leçons. La dernière photo date de 1974 et elle montre l’équipe de course de la station.

    On peut voir assez régulièrement des épinglettes de Villa Bellevue à Mont Tremblant, mais celles du Centre de ski Bellevue sont beaucoup plus rares.

    Le dernier hiver d’opération de la station a été celui de 1993-1994. Le terrain a alors été vendu à la municipalité de Morin-Heights qui a fait de l’endroit le Parc Basler. Ce parc est utilisé l’été pour de la randonnée pédestre et du vélo de montagne, et l’hiver pour de la raquette, du ski de fond et du vélo sur neige. On pouvait difficilement espérer mieux comme deuxième vie pour cette montagne.

    Il m’aurait été impossible d’écrire cet article sans la collaboration de George (Bunny) Basler et de Judy Rogers. À cause de la Covid-19, tout le travail s’est fait au téléphone et par Internet.

    Cet article fait partie de la section sur les stations de ski du Québec qui sont aujourd’hui fermées. Comme la grande difficulté d’un tel travail est de trouver des photos et de l’information sur ces stations, si vous détenez des perles concernant une station oubliée ou fermée et que vous souhaitez les partager avec l’auteur, vous êtes invité à communiquer avec lui par courriel afin de lui permettre d’ajouter de l’information à un dossier existant, ou d’inclure une autre station à cette section à l’adresse suivante: stations.fermees.qc@gmail.com

    Si l’on veut skier…

    « Si l’on veut skier, il faut s’entraider! » C’est en ces termes que le directeur Ventes et marketing pour Owl’s Head, François Leduc, exprime la responsabilité partagée entre les skieurs et leurs stations de ski de prédilection pour assurer aux Québécois une saison de glisse. Interrogé par Zone.Ski, il souhaite sensibiliser les skieurs en vue d’une saison qui sera différentes : « Il y aura définitivement un nouveau mode de vie du skieur. »

    Comme toutes les stations de ski du Québec, Owl’s Head a dû mettre un terme à sa saison 2019-2020 le 15 mars dernier. « Ça été une surprise pour tout le monde. Nous avions de bonnes quantités de neige et nous nous apprêtions à recevoir les Ontariens pour leur semaine de relâche. Pendant un temps, on se croisait les doigts afin de pouvoir offrir du ski de printemps », relate M. Leduc. Le dénouement fut celui que l’on connaît tous.

    Un plan d’opération pour permettre de skier

    Puis, à mesure que les semaines passent, il devient clair que la saison 2020-2021 ne sera pas comme les autres. « Comme tout le monde, on voyait bien les nouvelles, ce qui se passait dans l’hémisphère sud aussi. Dès le départ, on a commencé à travailler avec l’Association des stations de ski du Québec qui, je tiens à le souligner, a fait un travail exceptionnel. Toutes les stations ont été impliquées dans l’élaboration du plan d’opération en contexte de pandémie. On a commencé tôt à se préparer mentalement à ce qui nous attendait. Et nous avions tous qu’un seul souhait : de pouvoir permettre aux gens de pratiquer leur sport! », exprime-t-il.

    Le plan de l’ASSQ a été accepté par les autorités de santé publique du Québec, ce qui permet l’ouverture des stations de ski. Mais cette bonne nouvelle n’est pas garante du déroulement de la saison de glisse : les stations et leurs usagers seront sous la loupe dans un contexte où le Gouvernement du Québec suit de près les risques de propagation et la transmission du virus. Et il faut surtout éviter que les stations de ski deviennent des foyers d’éclosion.

    La responsabilité des stations

    Dans ce contexte, celles-ci ont évidemment leurs propres responsabilités. François Leduc ne se le cache pas, un des défis est la communication : « Les gens pourront faire du ski, la descente sera comme à l’habitude, mais tout le reste sera différent. Les stations ont le devoir d’être en amont de ce changement d’habitudes et d’éduquer la population. »

    Au-delà de la vente des billets de ski qui se fera la plupart du temps en ligne, les stations font face à tout un défi logistique. Si la station se trouve en zone jaune ou orange, les remontées mécaniques fonctionneront à plein rendement et, dans le cas d’Owl’s Head (NDLR: au moment de la publication, OH se trouve en zone rouge), le chalet sera ouvert pour permettre aux clients de manger, toutefois, à 50 % de sa capacité d’accueil normale. Un système de réservation a été mis en place autant pour la cafétéria que pour le restaurant en vue d’améliorer le roulement. Néanmoins, comme dans toutes les autres stations, une partie de la clientèle devra vraisemblablement manger à l’extérieur du chalet. Et malheureusement, on oublie l’après-ski au bar de la station.

    En zone rouge, la situation se complique évidemment : « On anticipe de plus longues files d’attente aux remontées mécaniques, du fait qu’il va falloir respecter le concept de bulle familiale et, dans le cas d’un skieur seul par exemple, celui-ci devra avoir un télésiège quadruple à lui. Il faut donc revoir notre façon de gérer les files d’attente. Entre autres, nous allons avoir du personnel en charge de diriger les skieurs vers d’autres remontées moins achalandées, par exemple au télésiège de Lac, afin de mieux répartir la clientèle », explique François Leduc. Pour ce qui est du chalet, il ne sera pas possible d’y manger; seulement d’utiliser les sanitaires et se réchauffer.

    À cela s’ajoutent les actions habituelles de désinfection, de s’assurer de diffuser des consignes claires, de faire des rappels prévisites à ceux qui ont acheté un billet, d’avoir un affichage adéquat, de sensibiliser et d’informer les clients.

    La responsabilité des skieurs et planchistes

    De l’autre côté, les usagers ont également des responsabilités et, ultimement, le bon déroulement de la saison de ski dépend des comportements que nous allons adopter en tant que skieurs et planchistes. François Leduc énumère quelques exemples : évidemment, respecter les consignes en vigueur dans la région visitée, éviter les rassemblements extérieurs (dans les pistes de ski, dans le stationnement) et intérieurs, se renseigner sur les mesures Covid-19 particulière à chaque station avant de se déplacer pour éviter d’être déçu et, bien entendu, être courtois avec le personnel.

    « Le succès de la saison de ski devient plus que jamais une responsabilité partagée! Si l’on agit tous bien ensemble, on va pouvoir faire du ski jusqu’au printemps! », conclut-il sur un ton optimiste.

    Édito: Les gens, j’ai un message pour vous…

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki

    En fait, pas pour vous. Mais pour quelqu’un que vous connaissez.

    J’avais préparé un (assez long) texte plein d’émotions, de vertus et de logique pour faire appel à toutes les sphères de votre être. Exemples, preuves, plaidoyer, tout y était pour vous faire prendre conscience que vous avez le pouvoir de changer les choses, et de faire en sorte que la saison de ski ne soit pas en péril.

    Mais en réalité, si vous me lisez, c’est que vous êtes DÉJÀ conscientisé, et que vous voulez votre saison de ski autant que moi. Je ne peux donc rien pour vous.

    C’est ceux qui ne me lisent pas qui nous priveront de la saison. Ceux qui prononcent des phrases comme celles-ci:

    « Je trouve ça abusif de devoir me laver les mains et d’avoir le droit d’essayer juste une quantité limitée de vêtements dans le magasin !!! »

    « Bro, Big, sérieux, Dude, on s’est fait une bulle pour covoiturer, c’est chill, on va pouvoir prendre les chaises ensemble. »

    « Moé, j’ai besoin de mon café sul’Tim. Pis mon masque y m’empêche de respirer sul sens du monde, faque j’le mets inque sous mon nez. »

    « Anyway c’est juste les vieux qui meurent de ça, moi quand même je l’pogne, j’aurai congé pis c’est toute. En plus j’ai full de crédits Fortnite! »

    « Aaaah moi j’fais super attention, là, tsé, j’ai ma mère qui est fragile, mais tsé des fois, tu peux pas tout le temps faire tout, genre, l’autre jour à job on était quatre dans mon bureau pour le lunch, on s’est fait venir du poulet, pas le choix, la cafétéria est fermée! »

    « Hey! Viens-t’en, nous autres on fait un party dans notre sous-sol pis on se filme pas de masque en faisant des fingers au PM! »

    « Ah nous on prend JAMAIS de chance! Les enfants à l’école, mon père en CHSLD, quand j’vois les jeunes qui respectent rien, c’est tellement triste! J’en parlais justement avec mes chummes de filles dans le spa l’autre jour… »

    « Ben là tsé, moi j’pense faut en prendre pis en laisser. Un ‘mmanné, c’est nos libartés aussi là, moé, si j’veux prendre des risques, c’est mon choix! J’ai l’doua! »

    « Ben moi, j’dis que la grippe tue autant que la COVID. C’est pas vrai que je vais me priver de voir ma famille à Noël, franchement! »

    « Hey sérieux, là. Tous les vieux qui sont morts de la COVID… y seraient morts d’autre chose trois semaines ou trois mois plus tard! »

    Vous avez tous entendu au moins une de ces phrases. Une personne de votre entourage, un collègue, un membre de votre famille… vous en connaissez, des gens comme ça, c’est sûr.

    Passez le message. Vous avez le pouvoir de les influencer… faites-le. Ne les laissez pas être la cause d’un confinement qui nous priverait d’une des dernières soupapes de sortie (activité sportive) qu’il nous reste.

    Faites en sorte qu’ils ne nous privent pas de la saison de ski.

    p.s. Pour vous aider à passer le message, j’ai même fait des mèmes. Cadeau.

    Ski Saint-Bruno, Où le client est roi, 12 décembre 2020

    Comment se passe l’arrivée ?

    L’ouverture de Ski Saint-Bruno sur la Rive-Sud de Montréal se déroule franchement au quart de tour. Un comité d’accueil est prêt dès 9h pour diriger les clients au bon endroit.

    Même pour le skieur le plus expérimenté du monde, cette saison est signe de changement. Peut-être pas sur les pistes, mais tout ce qui tourne autour, wow ! Attachez votre casque bien comme il faut, car les stations sont transformées. Vos repères habituels seront à la fois présents, adaptés, bonifiés.

    L’accueil pour bien aiguiller les gens

    Les détenteurs de billets de saison ont droit à un traitement VIP. Il est possible de stationner tout près de la remontée C et y accéder facilement sans avoir à monter la côte à pied sur l’asphalte, intéressant !

    Pas le Club Med, mais pas loin

    Honnêtement, tout a été pensé. Il y a une volonté dans la préparation et dans l’organisation des secteurs pour faciliter et rendre fluide l’expérience client. Il faudra enfiler ses bottes à l’extérieur…

    Le classique.. une tendance déjà observée depuis des années à Saint-Bruno

    … mais on peut désormais profiter d’un coin isolé avec banc afin d’être un peu plus confortable pour se préparer dans une des zones chaleurs accessibles depuis le stationnement.

    La nouvelle option 2020

    Le plus frappant est le nombre d’interventionnistes sur place. Rien n’a été laissé au hasard, peu importe où l’on se trouve sur le site, il y règne un service irréprochable et des consignes claires. Quelqu’un est là pour y répondre, c’est impressionnant.

    Zone réchaud intérieur. Le restaurant est disponible pour emporter.

    3 télésièges ouverts, pas d’attente, surface agréable

    Avec une telle armée d’employés, le message est clair au niveau des remontées : le moins d’attente possible, et ça fonctionne très bien. Il y a du monde sur le classique enchaînement 4-5-6, mais c’est préférable là qu’en bas à poiroter en file. Les descentes 10-11-18 sont aussi accessibles pour le début de saison. En général, c’est très bien dispersé.

    La jonction 4-5
    La plus longue file de la journée

    La qualité de la neige est plus que satisfaisante compte tenu de la météo. Un grand merci à l’équipe de fabrication pour les 8 millions de gallons d’eau recyclée transformés en neige.

    Le bassin, au loin

    Le bonheur s’entend, mais il n’a pas de visage

    Le timbre sonore utilisé par tous témoigne clairement le même message : nous sommes heureux même si on ne peut le lire sur les lèvres.

    Oui, c’est discipliné. Tout le monde a le visage couvert dans les airs communes.

    Oui, les consignes sont bien respectées et ce n’est pas un endroit de rassemblement de party déguisé.

    Oui, c’est avec le cœur radieux que vous quitterez Ski Saint-Bruno, satisfait de vos descentes, les joues rouges cerises cachées, visibles seulement pour les « membres de votre adresse ».

    L’exultation en piste

    Vallée-Bleue: Une note parfaite! 12 décembre 2020

    Faire des miracles

    Si on se fiait seulement à Dame Nature, il n’y aurait pas de ski aujourd’hui. Le délicat saupoudrage de neige naturelle peine à dissimuler l’herbe au sol. Cependant pour peu qu’on soit débrouillard, des miracles se produisent parfois. Bienvenue à Vallée-Bleue, une station miraculée entre les mains et les cerveaux d’une équipe qui a travaillé sans relâche pour nous offrir une ouverture dans des conditions sanitaires et neigeuses parfaites. L’aspect sanitaire est en effet une grande préoccupation. Je suis vite rassuré par la mise en place de mesures claires et simples qui donnent lieu à un accueil chaleureux et familial. Côté enneigement, on est gâtés! L’équipe n’a pas dû compter les heures de travail. Tout est à point.

    À l’accueil, aucune confusion ni complication.
    Pas de chance à prendre: le service de restauration est planifié au quart de tour.
    À l’étage supérieur du chalet, une grande salle à manger qui respecte les règles sanitaires.

    Les familles en vedette

    La station n’est ouverte cette fin de semaine que pour les détenteurs de passes saisonnières. Nous sommes très peu nombreux sur les pentes. Les familles règnent en roi! J’adore voir des parents s’amuser avec leurs petits. Ou se « battre » avec eux. Ça me rappelle mes bonnes années de parent qui veut vraiment que son enfant aime le ski. Parfois avec plus de conviction que de succès: ma fille de 23 ans n’aime toujours pas le ski… Quoi qu’il en soit, ils sont plusieurs à profiter du tapis magique que la station a eu la bienveillance de mettre à la disposition des visiteurs. La seule autre piste ouverte, la Vallée Bleue, est une intermédiaire qui pourrait intimider les débutants. Puisqu’il faut accommoder ces familles, Vallée-Bleue mettra bientôt à la disposition de sa clientèle des abris et des toilettes extérieurs chauffés. En fonction de la couleur de notre zone de résidence ou de celle de la station, des règles sanitaires sont imposés. D’après ce que je peux voir tous les angles ont été couverts par la station.

    La famille règne en roi.
    La tapis magique permet un début de saison précoce pour les débutants.
    Évidemment, le climat doux permet à tous de se vêtir dehors. Aussi bien se pratiquer avant que le thermomètre frappe les très basses températures.

    Un double retour aux sources

    Cette visite est pour moi un doublé. D’abord, le ski s’était arrêté subitement le 13 mars dernier. Personne ne l’avait vu venir. Des milliers de skieurs ont dû faire le deuil d’un printemps favorable sur les pistes. Aujourd’hui, les sourires montrent l’étendue de la joie des skieurs qui retrouvent leur sport adoré. La deuxième portion de mon doublé est que j’ai arrêté ma saison dernière avant vous tous. Le 1er mars dernier, en visite à Fernie, je me suis fait une double fracture ouverte de la jambe droite. Aussi bien vous dire que j’étais le seul skieur au monde à accueillir avec enthousiasme la fermeture des stations! Je me suis dit: « Je ne serai pas seul à rester à la maison! ». Donc, un début de saison est toujours un grand bonheur pour moi. Mais, celui-ci marque presque la fin de ma longue et pénible réhabilitation. Je suis à l’endroit idéal pour surmonter mes craintes et pour raviver la flamme de ma passion. En me faisant une visite des lieux, Germain, le gérant des opérations, m’a dit que c’était pour moi qu’il avait peaufiner son damage. Je l’ai cru!

    La principale piste ouverte, la Vallée Bleue, est tout ce qu’il faut pour renouer avec la glisse. Sa couverture et son damage sont parfaits.
    Hé que je vous aime, mes skis! Après deux heures, je suis forcé à l’arrêt. J’ai mal aux vis dans ma jambe droite!
    Coureurs et instructeurs sont à pied d’oeuvre pour préparer une saison qu’on souhaite complète.

    Le meilleur est à venir… à condition que…

    Chaque visiteur devra faire sa part pour faire de la saison qui débute un havre de santé et de joie. Le confinement a été dur et sans pitié. Il n’en tient qu’à nous, skieurs et planchistes, afin que les stations demeurent ouvertes et largement accessibles au plus grand nombre. Se laver les mains souvent, porter masque et couvre-visage et respecter la distanciation et les mesures sanitaires prescrites par les stations de ski feront en sorte que notre sport continuera d’être une source de détente et de bien-être. Cela vaut bien quelques petits sacrifices et désagréments mineurs. Ce que je vois aujourd’hui à Vallée-Bleue me donne espoir, tant par les efforts exceptionnels de la direction et des employés que du côté des visiteurs. Allez, c’est commencé pour de bon!

    En famille, je vous dis! Mais je ne vous dis pas lequel des deux a le plus de fun
    On aura tôt faire de retrouver la meilleure position sur ses skis.
    Le style vieillot du chalet fait maintenant place à une administration jeune et dynamique. De nombreuses améliorations sont en place ou en voie d’être réalisées. Visitez le site web de la station pour plus de détails.

    Mont Tremblant, entre beauté et mélancolie – 11 décembre 2020

    Première journée de la saison de ski 2020-2021 pour moi. Je vais être franc avec vous : ça fait du bien ! Avec 24 pistes ouvertes et 8 remontées, soit le plus grand domaine skiable ouvert actuellement au Québec, aller skier au Mont Tremblant était un choix tout indiqué.

    Pour être certain de bien profiter de ma journée, j’ai d’abord consulté le plan sanitaire avant de me rendre, question de ne pas avoir de surprise. Le plan sanitaire du Mont Tremblant est disponible ici : https://www.tremblant.ca/montagne-village/mesures-sanitaires?sc_lang=fr#tab=montagne.

    Arriver par le Nord

    Je décide aussi d’arriver sur le Versant Nord, où je considère qu’il est plus facile de se changer dehors et d’accéder rapidement au télésiège Duncan. La billetterie est également ouverte et les billets journaliers électroniques, que l’on doit se procurer à l’avance selon la disponibilité, y sont honorés sans problème. De plus – et cela est très personnel – j’ai une réticence à utiliser la télécabine, que je croyais être la seule remontée permettant d’accéder au domaine skiable à partir du Versant Sud (NOTE: j’ai su plus tard que le télésiège Flying Miles était finalement ouvert). Je joue donc de prudence et de conscience pour prendre soin des êtres qui me sont chers.

    Par contre, le stationnement du Versant Nord étant beaucoup plus petit, ce choix pourrait devenir caduque une journée de plus fort achalandage, à moins d’arriver très tôt. Mais bon, comme j’aime arriver tôt…

    Achalandage contrôlé tôt le matin au chalet du Versant Nord.

    Renouer avec la beauté de l’hiver

    Arriver tôt permet de profiter d’excellentes conditions de glisse. Neige artificielle damée entremêlée de quelques flocons naturels, base ferme, surface endurcie au fil des descentes : conditions typiques de début de saison dans le Nord-est, je ne vous apprends donc probablement rien.

    Les conditions de glisse sont généralement très bonnes pour un début de saison.

    Skier est évidemment un plaisir, mais voir les paysages hivernaux l’est tout autant. Et c’est probablement le mix ces deux éléments jouant avec mes sens qui m’a rempli de sérénité. Je crois qu’en ce moment, on a tous besoin de ça.

    Beauté hivernale dans le TGV.
    Vue sur la montagne et le white out depuis le sommet du Flying Miles.

    Le plaisir indéniable de skier

    Le plaisir de skier, je l’ai mentionné, est vite retrouvé, surtout lorsqu’on peut se promener sur la montagne et ses deux versants. Avec 24 bouts de pistes ouverts, on peut aisément rabouter et combiner pour se faire de belles descentes. J’ai aussi bien aimé que la station ouvre le télésiège Flying Miles, qui permettait de faire des descentes à partir de la mi-montagne jusqu’à la base en empruntant la Bière-en-bas, la Beauvallon Bas ou la Desserres. Disons que cette option sauve une bonne partie de ma journée, puisque le traditionnel white out de début de saison est bien présent au sommet.

    Et maintenant à l’intérieur du fameux white out de début de saison.

    De plus, avec la combinaison Flying Miles et TGV, on peut éviter la télécabine et ainsi, minimiser ses chances de contagion. On voit d’ailleurs que la station prend toutes les mesures nécessaires pour assurer le respect des mesures sanitaires et bien répartir l’achalandage. Avec cinq télésièges débrayables (Duncan, Expo, Lowell Thomas, TGV, Flying Miles) et la télécabine en fonction, je peux vous dire qu’il n’y avait aucune attente.

    Des employés sont positionnés à l’entrée de chacune des lignes d’attente des télésièges en vue de rappeler les consignes.

    Bref, on constate que le Mont Tremblant prend ses responsabilités afin d’assurer une belle saison aux amateurs de glisse. Maintenant, est-ce que les usagers prennent également leur part de responsabilité? C’est une autre histoire…

    Et la mélancolie… Pourquoi?

    En fait, je crois qu’il faut avoir conscience que la saison de ski ne tient qu’à un fil. Et de se dire que tout peut arrêter, que la saison peut se mettre sur pause à n’importe quel moment, m’apporte une certaine réflexion sur le comportement des gens. Comme si nous prenions un privilège pour un acquis. Et la vérité, c’est qu’il est triste de voir un club de compétition de 15 jeunes en paquet à la base, sans masque et sans distanciation, comme si d’être à la montagne donnait le droit d’oublier la situation d’urgence sanitaire. De voir aussi des gens sans masque ou sans cache-cou dans les lignes d’attente, alors que dans le plan sanitaire de la station il s’agit d’une mesure obligatoire. Aujourd’hui, il n’y avait pas beaucoup de monde, mais qu’en sera-t-il lors de journées achalandées?

    Heureusement, il s’agit d’un petit pourcentage de personnes qui considèrent que les règles sanitaires ne sont pas pour eux. Par contre, si la saison s’arrête ou se met entre parenthèse, nous serons tous perdants. Pensez-y, et bon ski!

    Le bon déroulement de la saison de ski est une responsabilité partagée entre les stations et les usagers.

    Le Relais, 10 décembre 2020: Enfin l’ouverture.

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki

    Enfin sur les skis

    La station du Lac-Beauport a ouvert ses portes à 8h30 en ce beau jeudi matin, sans tambour ni trompette. On nous a dits que c’était volontaire d’agir ainsi afin de permettre aux employés de la station de s’adapter aux nouvelles règles de la santé publique. Le Relais est la première station de la région de Québec à ouvrir ses portes et on ne peut blâmer la pandémie. Dame Nature n’a pas collaboré cet automne, forçant le report des ouvertures alors que les stations avaient vu fondre la neige fabriquée.

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki
    Photo Jacques Boissinot ZoneSki

    Un accès facile

    Le Relais a mis en place un total de quatre billetteries afin de faire face à la demande lors des journées plus achalandées. Les deux billetteries extérieures du chalet, une au rez-de-chaussée, une à l’étage principale étaient ouvertes et fonctionnaient sans attente à l’ouverture. Deux autres billetteries seront ajoutées afin d’alimenter les secteurs plus à l’ouest. La station est située en zone rouge et l’accès au chalet est limité. On peut aller aux toilettes et s’y réchauffer comme on ferait dans un refuge. Les skieurs et planchistes doivent mettre leurs bottes dans le stationnement et se rendre aux billetteries afin de se procurer leur billet de remontée. Les billets sont vendus pour des périodes de quatre heures. De 8h30 à 12h30, de 12h30 à 18h30 et de 16h30 à 21h pour le ski de soirée. Les billets de journée reviendront lorsque la station passera en zone-orange. 

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki

    Programme fidélité 

    Les dirigeants de la station ont réglé le problème des billets de saison et du remboursement si jamais la santé publique décidait de fermer l’accès aux stations. Un programme fidélité qui permettra d’avoir un accès gratuit lorsqu’un certain montant sera atteint au gré des sorties, selon votre groupe d’âge. Voir les détails ici :https://www.skirelais.com/tarifs/programme-fidelite/

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki

    La remontée

    La seule remontée disponible est l’Hexago, un télésiège débrayable à six places, qui a largement suffit à la demande pour l’ouverture. Tout au long de mes passages, il n’y a eu aucune attente. Les employés souriant, malgré le masque, voyaient quand même au respect des règles, vérifiant la distanciation et le port du couvre-visage. Je suis monté seul à chaque fois. Tant les skieurs que le personnel était heureux de retrouver le plaisir de la glisse. L’enneigement intense qui se fait sur la montagne, devrait permettre prochainement l’ouverture du télésiège quadruple donnant accès au secteur ouest.

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki

    L’enneigement

    On travaille très fort sur la montagne afin d’ouvrir plusieurs pistes dans les prochains jours. Les deux secteurs, l’est et l’ouest, ont des canons à neige qui soufflent l’or blanc en grande quantité. À l’ouverture, la Familiale, puis un petit bout de piste, l’Alpi étaient ouvertes. La neige tombée dans les dernières 24h a rendu les surfaces très douces. Un fond ferme, mais sans glace, fait de neige fabriquée assure une surface stable pour les prochains jours. 

    Photo Jacques Boissinot ZoneSki
    Photo Jacques Boissinot ZoneSki
    Photo Marcel Bouchard lors de son passage en autogyre au dessus de la station.

    La saison de ski est lancée dans la région de Québec. Profitons-en alors que les stations sont ouvertes. 

    Télécabine au Mont-Sainte-Anne, mise à jour, 8 décembre 2020

    Alors que nous désirons vous tenir informés de l’avancement des travaux menant à la remise en opération de la télécabine, voici notre dernière mise à jour.

    Les protocoles de tests et les vérifications finales sont en cours sous la supervision d’ANCAM Solutions Company, la firme d’ingénierie experte chargée de l’enquête et de la remise en fonction de la télécabine.

    À titre de rappel, l’enquête exhaustive réalisée depuis plusieurs mois visait d’abord à clarifier la séquence des événements qui ont mené aux incidents survenus la saison dernière afin d’identifier les correctifs précis et l’ensemble des vérifications à apporter pour assurer sa remise en fonction, mais aussi à attester de l’intégrité et de la sécurité de la remontée mécanique.

    Au terme de ce processus, la télécabine aura été inspectée, testée et vérifiée dans son intégralité. Une fois cette étape franchie, les spécialistes publieront un certificat de sécurité global répondant aux exigences de la norme CSA Z98 et du manufacturier, qui sera fourni à la Régie du bâtiment du Québec pour autoriser sa réouverture.

    Dès l’ouverture au public autorisée, la remise en fonction de la télécabine se fera en phases. Au départ, la remontée opérera avec un nombre réduit de 30 cabines, avant de progressivement augmenter. Cette situation s’explique par le retrait et l’inspection obligatoire de chaque cabine impliquée lors des incidents de la saison dernière et leur retour progressif.

    « Toutes les équipes mobilisées travaillent conjointement pour assurer la sécurité des passagers et des travailleurs ainsi que pour livrer la télécabine à l’ouverture de la montagne, qui sera déterminée en fonction des conditions météorologiques et du terrain skiable disponible en lien avec les mesures sanitaires. »

    Source- Maxime Cretin, Vice-Président Directeur Général, Région de l’Est RCR

    La Pensée ZoneSki

    Enfin des nouvelles sur la télécabine. Voilà un pas dans la bonne direction afin de rassurer la clientèle. Nous souhaitons tous la mise en marche prochaine de cette remontée essentiel à la station. Croisons-nous les doigts afin que la télécabine nous revienne en toute sécurité.

    Mont Habitant – 6 décembre 2020: ouverture grand public

    La saison 2020-21 sera vraisemblablement un retour sur les pentes pour plusieurs et de facto, pour les skieurs, une recherche des plus faibles files d’attente possibles, étant donné les règles de distanciation sociale en vigueur aux remontées mécaniques. À voir justement certaines publications sur les médias sociaux qui mentionnaient des attentes aux remontées dans les Basses-Laurentides allant jusqu’à 15-20 minutes par descente, j’étais évidemment à la recherche de la station qui me ferait justement « éviter les foules » aujourd’hui et cette destination toute désignée fut le Mont Habitant.

    La station offrait deux pistes de calibre intermédiaire ouvertes soit la « Mickey’s Run » et la piste « P’tit vin » pour sa deuxième fin de semaine d’opération mais la première offrant l’accès au grand public, l’accès ayant été limité auparavant aux détenteurs d’abonnements de saison. Les conditions étaient de neige rapide re-gelée suite à la baisse des températures au cours des dernières 24h sur une base durcie mais qui permettait un excellent carving, surtout dans la Mickey’s Run. Ici, votre humble zoneskieur en action en chaussant mes skis de course slalom:

    Maxime, mon photographe adjoint aujourd’hui, et Louis aussi s’en donnaient évidemment à cœur joie avec leurs skis les plus raides court rayon:

    L’autre piste ouverte, le P’tit Vin, était elle aussi en conditions semblables mais le fond était un peu plus dur, voire à certains endroits plus glacé. Les skis tenaient bien par contre mais il fallait quand même rester un peu sur ses gardes. La piste n’est pas ouverte pleine largeur, comme c’est le cas à plusieurs endroits en début de saison. L’achalandage inexistant permettait par contre la plupart du temps d’avoir la piste à soi-même pour l’exploiter de largeur en largeur. Votre humble zoneskieur en action encore une fois:

    Ah oui et l’achalandage le plus intense rencontré aujourd’hui nous a fait peut-être attendre une ou deux chaises, bref, il était inexistant et nous permettait d’enchaîner les descentes les unes après les autres, le tout évidemment, en faisant respecter toutes les formalités de distanciation sociale, pandémie oblige :

    L’enneigement s’est poursuivi tout au long de la journée dans la piste « Grande-Allée » et allait bon train, les brindilles apparentes le matin était plutôt ensevelies vers la fin de la journée. Une ouverture de cette piste est donc à prévoir avec la météo favorable à l’enneigement dans les prochains jours.

    Le ski étant une des rares activités extérieures permise en temps de pandémie, comme je le disais précédemment, c’est un retour sur les pentes pour certains. Ici, une nouvelle skieuse à qui nous avons donné quelques conseils qui, au fil des descentes, en a profité espérons-le! Parions que cette saison fera ou re-fera découvrir notre sport préféré à plusieurs. Signe de cet engouement, aux dernières nouvelles, certains magasins de la grande région de Montréal offrant des locations à long terme d’équipements de ski étaient même en rupture de stock.

    La météo des prochains jours est enfin hivernale et les stations profiteront de cette fenêtre pour poursuivre l’enneigement des principales pistes. Le décompte des pistes ouvertes risque d’augmenter d’ici la fin de semaine prochaine, fort heureusement.

    Si vous voulez skier en évitant les files, sachez que certaines stations de ski sont maintenant en opérations 7 jours sur 7. Le mont Habitant, lui, sera ouvert à partir de mercredi en tout temps.

    Bon ski!

    Mont Edouard, du gazon à la neige, 5 décembre 2020

    Que le miracle fût !

    Enfin, ma première sortie de la saison. On aurait dit qu’elle n’arriverait jamais… Quel plaisir de sortir de chez moi pour aller respirer l’air frais qui nous dévoile la fin de l’automne. Cette saison qui ne semblait pas vouloir se terminer ! Mais avez-vous vu le déluge de cette semaine ? Il a fait reporter l’ouverture de plus d’une station ! Mais au Mont Edouard, ils se sont retroussés les manches pour nous fabriquer de la neige le plus rapidement possible pour ainsi tenir tête à Dame Nature. De la neige naturelle, c’est géniale, mais quand elle décide de ne pas tomber, on désespère et on souhaite de tout notre cœur qu’une station nous fasses ce miracle que j’ai pu avoir ici en ce 5 décembre. Quelques heures avant, j’étais sur le gazon en partant de chez moi. Et hop ! De la neige à profusion, quand j’arrive à cette montagne de l’Anse Saint-Jean. Vive les canons à neige !

    Ce canon a été mis en place en fin d’avant-midi au pied de « La Chicoutimienne »
    L’enneigement du haut de la montagne est aussi commencé !

    Un début de saison, à 3 pistes

    L’ouverture publique du Mont Edouard était prévue pour le 5 décembre et le mardi 1er décembre, il mouillait à boire debout ! Ouf… Que j’ai eu de la chance d’avoir 3 merveilleuses pistes mi-montagne d’ouvertes ce week-end. Quand j’ai regardé le nom des pistes, que je n’avais effectivement jamais remarqué lors de mes autres visites au Mont Édouard. Je suis tombée face à face avec « La Jonquièroise, piste 9a » qui menait vers la familiale principale « La Jeannoise, piste 9 pour les habitués des chiffres ». Le sourire m’est apparue dans le visage en pensant que je suis partie de Jonquière ce matin pour finalement me sentir chez moi dans cette piste, moi la jonquièroise de naissance. Officiellement, on parle de 3 pistes, mais en réalité nous avions le droit à des embranchements ce qui nous donnait accès à un assez grand domaine skiable pour un début de saison. La 4a et la 5a nous permet de rejoindre la « 3, La Passe de Roches ». Pour finir, nous avions « La Baieriveraine, piste 6 » qui était réservé en début de saison l’an passé aux équipes de compétitions.

    La Jonquièroise droit devant
    La Baieriveraine qui nous procure une vue splendide !
    Vers la Passe de Roches

    Les nouveautés à la station

    Le Mont Edouard a fait le saut vers la technologie RFID pour l’accès au télésiège. Cette carte au look du nouveau site web qu’ils ont mis en ligne dernièrement va certainement aider à la gestion de l’accès à la montagne. Le deuxième ajout à la station est l’aménagement d’un bistro extérieur qui permettra aux skieurs de commander leur dîner à l’extérieur et ainsi répondre aux obligations face à la pandémie.

    La venue des cartes RFID
    Les bornes RFID
    La file est longue mais ça avance relativement bien !
    Un bistro extérieur à été installé pour accommoder les skieurs en zone rouge

    Un chalet en zone rouge

    On ne peut pas finir sans parler un peu de ce qui se passe avec le chalet ! Quand depuis des années, je me promène partout et j’ai l’habitude de voir les chalets bondés de skieurs, il est impossible pour moi de passer à côté de cette différence sans vous la montrez. Voilà, un chalet désert autant dehors qu’à l’intérieur ! Mais vous pouvez remarquer que vous avez le droit de vous réchauffer en toute sécurité avec la distanciation de 2 mètres et les « plexiglass » installés en plein milieu de toutes les tables qui permet d’avoir ce sentiment de protection contre le satané virus qui fait rage.

    Distanciation respectée et les « plexiglass » au milieu de toutes les tables
    Avouez que c’est spécial un chalet désert dehors !?!? Les Saguennéens sont respectueux des lois en vigueur.

    Alors voici ce que l’avenir en zone rouge vous réserve dans la station du Mont Edouard, vous y serez soigneusement accueilli. Je vous souhaite une belle saison 2021 !

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