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    Le Valinouët : ici, c’est de la neige qui est tombée, 11 janvier 2020

    Voyant les prévisions météo pour la fin de semaine carrément déprimantes pour le sud du Québec et évidemment toujours en recherche des meilleures conditions possibles, dans un rayon de 5h de route de Montréal, les choix étaient limités cette fin de semaine. Qu’à cela ne tienne, il fallait regarder un peu plus au nord pour en profiter et la région du Saguenay, plus spécialement le Valinouët, situé dans les monts Valins, était toute désignée avec cette tempête qui ici, tombe en neige au lieu de pluie comme au sud du Québec. D’entrée de jeu, il faut spécifier qu’ici, les conditions n’ont rien à voir avec ce à quoi elles ressemblent celles au sud. La neige est abondante et la station qui est 100% neige naturelle offre presque l’entièreté de son domaine skiable aux adeptes des sports de glisse.

    La base naturelle ici est simplement plus du double de ce que j’ai vu dans les Hautes-Laurentides et ça, c’est avec ce que j’ai mesuré plus tôt cette semaine, avant les 80mm de pluie qui se sont abattus aujourd’hui sur cette région! Ici, le bâton de 135cm est presque carrément enfoui: une base de plus de 120cm mesurée dans le haut du sous-bois Yéti, ma première descente de la journée:

    Les conditions aujourd’hui étaient de neige un peu croûtée par une fine couche de verglas avec un «glaçage» de 5-8cm de neige fraîche. La croûte de verglas était, heureusement, assez mince pour aucunement nous déranger dans nos mouvements. Il s’agit donc de ma première vraie journée de poudreuse de la saison 2019-20! La couverture était simplement parfaite et on pouvait y aller à notre rythme sans avoir peur d’accrocher quoi que ce soit sur cette base molle de neige légère. Voir Maxime dans le sous-bois Yéti ici:

    Éric en action dans le sous-bois « La Fontaine »:

    Ce n’est pas compliqué, c’est ce genre de conditions dont n’importe quel skieur du sud du Québec rêve depuis des semaines! Votre humble Zoneskieur en action ici:

    Je connaissais le Valinouët pour des pistes expertes certes mais peu de terrain extrême, à part des pistes comme la Gagnon, que j’ai skié lors de mon dernier passage à cette montagne en 2016. Étant donné les conditions, il était évidemment possible d’emprunter les lignes les plus agressives. Voir photo de couverture et celle-ci avec Éric en action:

    La station offre maintenant des sous-bois bien plus extrêmes qu’avant: les sous-bois « sans-nom » et « La Machette ». Après cet avertissement à prendre au sérieux, d’entrée de jeu, vous devrez sauter un cliff de 4-5m de haut, comparable en terme de difficulté à ce que j’ai vu dans certaines entrées de bols à « à vos risques et périls » de Whistler Blackcomb! Vous aurez été averti:

    Le premier cliff en question que nous avons évidemment fait avec une vue impressionnante en perspective du haut avant de le sauter:

    La ligne du centre était un peu plus facile:

    Vu dans son ensemble c’est très impressionnant:

    Il s’agit ici probablement de l’un des passages les plus techniquement difficiles de toutes les pistes que j’ai skiées au Québec!

    Une fois sauté, les quelques skieurs qui n’auront simplement pas rebroussé le chemin auront droit au secret le mieux gardé de la journée: un sous-bois enchaînant plusieurs petits cliffs de moindre hauteur mais fort amusants:

    L’atterrissage fait simplement « pouf » et les conditions nous offrent toute la marge de manœuvre pour faire ce genre de terrain extrême.

    Ah oui, il existe une entrée non-officielle plus bas dans la piste Gagnon pour accéder au sous-bois «Machette» après le premier cliff si vous pensez ne pas ressortir de ce passage en un seul morceau…

    Dans un autre ordre d’idées, il s’agissait de la première fois que je pouvais skier le versant Nord-Ouest. Ici, le sous-bois «Bras-Louis» avec Maxime en action:

    Ce versant offre d’excellentes pistes à bosses comme « la Façade » et votre humble zoneskieur en action:

    Ces pistes sont certes moins extrêmes que certaines rencontrées sur le versant principal mais vu la qualité de la neige, il était vraiment permis d’y aller à fond de train.

    Une journée de poudreuse qui en fera certainement rêver plusieurs qui ont vu cette pluie tomber toute la journée! Admirez le décor hivernal une dernière fois au haut du télésiège triple:

    Les quelques heures de route en valent la peine… Définitivement!

    Bon ski!

    Mont Fortin, plaisirs de jeunesse! 11 janvier 2020

    Aujourd’hui, à la station de ski Mont-Fortin, la neige tombait du ciel en forme de méga cristaux douillets. Les familles ont donc profité de la proximité de la station pour venir entraîner leurs jeunes sur les pistes. La familiale qui est équipée d’un Poma et d’un T-Bar est toujours très occupée. Les plus petits montent la plupart du temps par le Poma qui est définitivement destiné pour leur apprentissage. 

    Les jeunes du secondaire qui pratique un sport de glisse s’y retrouvent pour passer du temps entre amis. J’y ai moi-même appris tout ce que je sais en matière de planche à neige depuis mon adolescence. La facilité d’accès et le petit prix sont des plus pour encourager la relève.

    Les ados se retrouvent entre amis !

    Le mini parc à neige et la pente-école collés sur la familiale permet de leur apprendre des trucs de pro comme on dit, il faut commencer à quelque part !

    Le mini parc à neige et la pente-école font le plaisir des jeunes !

    En fin de semaine, se déroulait la compétition du « Circuit de ski alpin du Saguenay Lac-Saint-Jean ». Les athlètes jeunesses qui font partie des clubs de compétition de plusieurs stations régionales étaient présents pour montrer leur talent.

    La piste 5 était bondée de tout ce beau monde pour encourager les compétiteurs

    Une température idéale pour que cette journée de compétition se termine sur une belle note.

    Chalet principal situé en plein coeur de ville Saguenay

    Le chalet accessible par la piste 1 (la familiale) était bondé de gens pour la compétition organisée par le Club de compétition du Mont-Fortin. Celui-ci manque un peu d’amour, mais fait partie du bon déroulement du centre. Le site est même accessible par le réseau de la STS – Société du transport du Saguenay.

    Chalet principal situé en plein coeur de ville Saguenay

    Saluons aussi le travail des patrouilleurs qui se trouvaient en grand nombre à la station aujourd’hui. En réalité, j’ai toujours trouvé que l’on en croisait beaucoup dans cette station peut-être parce que les pentes sont de courtes durées. Malgré la minime longueur des pistes, l’amusement y est présent car la plupart de celles-ci sont de niveau difficile à extrême. Comme on dit par chez nous elles sont tout simplement « À pic » !

    Patrouilleurs au travail !

    Les coureurs, plusieurs skieurs et planchistes qui montaient dans le télésiège double ont malgré tout, eu quelques petites tâches sur leur habit de neige, car le caoutchouc de celui-ci coulait noir sur les vêtements… Le centre de ski qui n’a pas vraiment d’améliorations notables depuis quelques années étant donné le budget restreint de ville Saguenay en est clairement la cause. Malgré tout, il y avait une personne aimable dans le chalet attitrée au nettoyage. Merci à celle-ci pour son bon travail !

    Les fameux télésièges !

    Mont Sutton, Montée de nuit à la frontale, 10 janvier 2020

    La montée à la frontale au Mont Sutton organisée par Orage et Guru ce vendredi 10 janvier nous a charmés. Même si la météo pour la soirée s’annonçait plutôt humide, voire liquide,  plus d’une quarantaine d’adeptes se sont réunis pour l’expérience qui en valait franchement la peine; tant pour la montée que la descente ainsi que l’organisation générale de l’activité dont le Mont Sutton était l’hôte. C’est toujours un plaisir pour moi de revenir y skier. Je retrouve la chaleur des installations, l’ambiance rustique du chalet et une atmosphère bien amicale. La montée de randonnée alpine de nuit ajoute un aspect stimulant et insolite à la fois.

    Selon son organisateur, M. Julien Nantais, champion de marque chez Orage, l’événement avait pour but de partager la passion du ski de randonnée et d’en démocratiser la pratique. Malgré les différences d’âge et d’expérience, l’activité s’est déroulée dans un joyeux esprit de partage des connaissances. De petits groupes de six à dix skieurs ont pris leur départ successivement afin de gravir l’Alleghanys jusqu’au chalet Altitude 680m.

    Ce qui marque dès le départ, c’est combien il est plaisant de se déplacer en forêt en pleine nuit. Chaque skieur doit forcément disposer d’une lampe frontale afin de mieux négocier son ascension et gérer le terrain. Pour ma part, j’opte et j’encourage fortement une lampe frontale de grande puissance qui offre surtout un filtre de lumière rouge. La lumière rouge permet de maximiser la capacité de l’œil à s’adapter à l’obscurité et mieux voir au-delà du faisceau lumineux en tout temps. J’ajouterais que la lumière rouge est aussi beaucoup moins agressante, car elle n’aveugle pas temporairement ses partenaires de randonnée lorsqu’on tourne la tête dans leur direction.

    Si la météo a causé le désistement de quelques-uns, je puis vous assurer qu’aucun des participants ne s’en est plaint. La fine bruine, la température clémente et la neige au sol ont rendu la soirée magique. Lors de l’ascension d’un peu plus d’une demi-heure, à un rythme bien posé, on s’est arrêtés à quelques reprises pour apprécier l’ambiance, ajuster notre tenue et saisir quelques images qui devraient vous donner le goût de découvrir ce genre d’événements. 

    Au sommet, le chalet Altitude 680m permettait de regrouper l’ensemble des skieurs et de se préparer à la descente.

    Si l’ascension de nuit fut gratifiante, la descente le fut tout autant. C’est à cette portion de la soirée que l’usage d’une lampe frontale puissante tient son importance, car skier en toute sécurité de nuit nécessite de bien gérer le relief et les obstacles. Les conditions de glisse et de mise à carres étaient sublimes, la descente était vraiment le clou de la soirée : vraiment bien méritée.

    La soirée s’est bien terminé au bar le Tucker, où la convivialité et le partage des connaissances et des expériences de chacun étaient agrémentés par la présence d’un autre partenaire de l’événement M. Robert Boulet de chez Carlsberg.

    Si mon récit vous donne le goût de tenter l’expérience, restez à l’affût de tels événements. Il y a fort à parier que Sutton vous en concocte prochainement. C’est évident que l’engouement est au rendez-vous. Avec 60 places disponibles, l’événement a atteint sa capacité maximale en quelques heures à peine. Plusieurs autres montagnes offrent aussi des événements similaires à plus ou moins grande échelle. Au plaisir de vous y rencontrer!

    Expérience Mont Alta, nombril de semaine en poudreuse, 8 janvier 2020

    Outre les très vaillants skieurs qui sont allés profiter de la neige dans l’est du Québec, rares sont ceux dont les spatules ont pu bénéficier d’une bonne quantité de neige fraiche depuis le début de la saison. On le dit partout, les flocons naturels sont plus rares et malgré quelques petites bordées ici et là, très peu de domaines skiables sont ouverts à 100%… encore moins en hors-piste!

    C’est l’avantage du Mont Alta, à Val-David: grâce à un entretien impeccable des pistes dans la saison verte, la quantité de neige nécessaire à rendre les pistes praticables est assez minime. Ouverte à ses membres depuis le 31 décembre 2019, la montagne a défoncé l’année avec juste ce qu’il faut de neige pour pouvoir s’amuser presque partout, à l’exception de certains sous-bois plus accidentés et des secteurs les plus abrupts -oubliez le premier pitch de l’Olympique, disons!

    Généralement, quand je me rends à Alta, je fais ma première remontée par la piste familiale bordant le domaine en ouest et j’utilise le sentier d’ascension plus direct pour les remontées suivantes… mais cette fois-ci, la lumière était si jolie que je voulais profiter de ces petits instants de poésie visuelle, alors que de rares souffles de vent délogeaient les flocons posés délicatement sur les branches des arbres, le tout glissant sur des courants invisibles, à travers les rayons du soleil. Cette impression d’air scintillant est pour moi aussi magique que les fameux pieds-de-vent, ces rayons de soleil qui percent à travers des nuages sombres. Tout aussi difficiles à capturer en image, on préfère les imprégner dans notre tête, à défaut de notre carte mémoire!

    Au sommet, la vue sur la vallée s’offre à ceux qui prennent la pause de transition nécessaire au départ vers le bas. Seule exception, les skieurs qui grimpent en ski de fond attendent patiemment leurs comparses équipés de plus larges spatules alors que ceux-ci s’affairent à retirer les peaux d’ascension.

    Tous les skieurs présents s’élancent vers la piste dont le choix a été médité au cours de l’ascension. Lors de mon passage, une dizaine de glisseurs en tout genre étaient présents. De l’habitué à l’abonné qui effectue sa première visite pour étrenner ses récents achats, tous étaient satisfaits de la couverture neigeuse.

    Pour ma part, mon coup de coeur est double: les magnifiques nouvelles affiches de noms de pistes réalisées par Louis Pelletier, et la descente dans le Boulevard/Papoos. Oui, dans certains virages on sent la petite croute cachée sous les 10cm de poudreuse, mais rien pour se faire peur… et skier sur de la neige naturelle, c’est incomparable! Les prochains jours risquent d’apporter une bonne quantité de neige à la montagne: malgré le redoux annoncé, les centimètres supplémentaires recouvriront les défauts et il y a fort à parier que dès lundi, de nouvelles traces feront leur apparition sur le domaine skiable!

    L’achat de matériel usagé: quelques conseils pour faire les bons choix!

    Un moniteur et sa marmaille. Photo Jacques Boissinot/ZoneSki

    Lorsqu’on ne s’y connait pas beaucoup, la recherche et l’achat d’un équipement de ski usagé peut causer bien des questionnements. Qu’il s’agisse d’un équipement pour soi ou la petite famille, les facteurs à considérer sont très similaires. Cette chronique a pour but d’aider les parents à trouver l’équipement usagé adapté aux besoins des enfants sans négliger la qualité des produits. Le prix à payer est étroitement lié à l’état de l’équipement choisi. Voici de quoi vous aider à vous y retrouver!

    Tout d’abord, les skis. Il faut savoir que les skis junior de niveau débutant ont sensiblement tous la même conception. Pour la longueur, on suggère généralement que le ski arrive entre le menton et le nez du jeune skieur. Si l’enfant est craintif, privilégiez un ski un peu plus court que trop long. C’est plus facile à manipuler et moins encombrant pour tout le monde. Pour les enfants un peu plus expérimentés, préconisez un ski avec noyau de bois, il permettra à votre enfant de progresser plus rapidement. Attention, un ski trop court peut provoquer des blessures aux genoux (entorse), soyez vigilant.

    Avant l’achat, il est important de vérifier l’état des skis, les carres et la base. Les carres, qui sont les parties métalliques sous le ski, sont l’élément le plus important car elles procurent la prise sur la neige et la glace. La rouille en est le pire ennemi, ce qui en diminue grandement la qualité de l’affûtage. Quant à la base du ski, elle peut être blanchie par le manque de cire, ce qui provoque la sécheresse du matériel. Dans les deux cas, il faudra prévoir dans votre prix d’achat un bon entretien dans une boutique spécialisée. Les prix varient mais en général, pour une paire de skis junior, attendez-vous à payer environ une trentaine de dollars. L’âge du matériel est à considérer: un ski trop vieux peut devenir dangereux par l’usure des matériaux, par exemple, les fixations ont une durée de vie d’environ 10 ans. Pour des skis en bon état de moins de 120cm, prévoir un un budget entre 60$ et 100$ serait assez juste. Les prix peuvent être un peu plus élevés pour des skis plus récents ou plus longs.

    Les bottes: plusieurs modèles s’offrent aux enfants, mais sachez que peu importe les marques, elles ont toutes entre une et quatre boucles d’attache. Généralement, les bottes à une ou deux boucles sont pour les tout petits. Une botte à trois boucles sera un peu plus flexible qu’une botte à quatre boucles. La mobilité de l’enfant est importante, une botte trop rigide ou trop performante n’aidera pas le développement de l’enfant.

    Pour la grandeur, en tant que parent, on veut souvent acheter une botte plus grande en espérant qu’elle fera pour deux ans. C’est bon pour l’économie familiale mais beaucoup moins pour le contrôle des skis. La botte est l’élément qui transfère l’énergie aux skis. Trop de jeu autour du pied dans une botte diminue la capacité à contrôler les virages et le freinage. Vérifiez bien l’usure des semelles des bottes: une semelle trop usée/écornée a des risques de moins bien tenir en place dans les fixations. Outre ce détail, l’usure des bottes de ski pour enfant sera toujours moindre que des bottes d’adulte vu la durée d’utilisation plus restreinte. À titre d’exemple, sur les réseaux sociaux, il est assez facile de trouver de bonnes bottes pour environ 50$.

    Le dernier élément sera les bâtons. Dans bien des cas, ils servent plus à détourner la concentration qu’à être utile à l’apprentissage. Et de plus, sont souvent perdus dès la première année! Ils seront utiles au jeune skieur lorsqu’il sera rendu au ski en parallèle, pour mieux synchroniser les virages. Avant cette étape, pas de presse pour les bâtons!

    Trucs et astuces: votre boutique de ski préférée est le meilleur endroit pour parler à un spécialiste de l’équipement alpin. Plusieurs commerçants offrent la possibilité de louer un équipement pour la saison. L’ensemble sera adapté à vos besoins et peut même, dans certains cas, être changé au courant de la saison. Les enfants grandissent si vite! Ne laissez pas l’inconfort causé par une pièce d’équipement mal adapté gâcher la journée de ski! Si vous souhaitez davantage investir dans un équipement neuf, lisez les conseils de Brigitte pour vous préparer à l’achat!

    Choisir un nouveau ski: des repères de base pour l’acheteur

    Un conseiller Dynastar/Rossignol discute avec une cliente. Cette dernière semblait avoir trouvé le ski qu'elle cherchait depuis des années. Photo Jacques Boissinot / ZoneSki

    Vous avez fait une sortie d’initiation (voire deux, ou trois!) et vous avez tellement la piqure que vous songez à acquérir un équipement de ski ? Vous êtes un skieur confirmé mais vous avez décidément besoin de mettre à jour votre équipement qui commence à date? Évitez les pièges impulsifs et soyez prêt à faire un choix judicieux selon vos besoins, vos moyens et vos attentes. Voici quelques conseils qui vous aideront à vous y retrouver!

    Procédez d’abord à l’inventaire de votre équipement et identifiez les articles qui doivent être remplacés. Sachez qu’on compte la durée de vie d’un ski en terme de jours de ski. Généralement, on compte maintenir la performance d’un ski à un niveau acceptable sur 150 jours d’utilisation. Bien des facteurs peuvent altérer cette durée: le type d’usage, l’entreposage estival, l’entretien régulier (on suggère aux 10 sorties) et leur mode de transport (sur le toit de votre voiture ou dans le coffre, par exemple). L’entretien ne fait pas que prolonger la durée de vie, il permet surtout de profiter au maximum des capacités de glisse et prises des carres en conditions de neige ferme.

    Une fois que vous avez bien ciblé le matériel que vous avez besoin d’acquérir, une visite dans une boutique spécialisée s’impose. Voici quelques conseils afin d’orienter votre magasinage une fois sur place. Lorsque vous rencontrerez un conseiller professionnel, il voudra en connaitre le plus possible sur ce qui vous allume afin de bien orienter vos décisions. Voici quelque questions auxquelles vous aurez à répondre: 

    • Quel niveau de skieur êtes-vous? Si vous songez à progresser, vers quel niveau vous dirigez-vous? Soyez prêt à répondre à cette question tôt dans la discussion.
    • Quelle est votre ou quelles sont vos montagnes de prédilection?
    • Quel type de descente vous plait particulièrement? Êtes-vous un skieur de piste, de sous-bois, de bosses, tout terrain, de randonnée alpine ou un amalgame de plusieurs? Sur quel type de pente êtes-vous à l’aise?
    • Quelles conditions de ski vous plaisent ou déplaisent? Sortez-vous seulement les jours de poudreuse, ou bien si vous êtes moins sélectif afin de maximiser un abonnement annuel?
    • Quel usage faites-vous de votre équipement? Êtes-vous un skieur de weekend occasionnel, religieux (pas seulement le dimanche, mais tous les weekends?), planifiez-vous des voyages de ski?
    • Votre voyage nécessite-t-il un ski particulier?Si oui, est-ce plus utile de songer à la location ou à l’achat d’un nouveau ski? (À ce sujet, sachez que des économies de transport peuvent être intéressantes si vous louez à destination. En plus, la location vous donnera peut-être l’occasion d’essayer divers skis et il sera possible de mieux définir une acquisition ultérieure.)
    • Quel est votre gabarit? Sachez que votre poids, grandeur, âge et condition physique joueront un rôle sur le type de skis ou de bottes qui devraient répondre à vos besoins.
    Photo Head

    Outre la longueur qui sera déterminée notamment en fonction de votre stature, la seconde dimension importante d’un ski est sa largeur, calculée en millimètres, au patin (sous la botte, à la hauteur de la fixation). Les mesures suivantes sont les grandes catégories mais selon les caractéristiques complètes (ligne de cote, construction) un ski peut être à cheval entre deux catégories.

    • Les skis minces, ayant entre 68 et 86mm au patin, seront mieux conçus pour le ski de piste. Plus il y a de différence entre la largeur à la spatule/talon (la fameuse ligne de cote, ou sidecut) et sous le pied, plus on parle d’un petit rayon. On considère que les skis à court rayon sont mieux adaptés aux virages plus courts. L’inverse tient pour des skis avec une moins grande différence, donc à rayon plus grand, pour des virages plus longs.

    • Les plus larges, entre 80 et 95mm, seront plus polyvalents. On retrouve souvent dans cette catégorie des skis qui peuvent très bien servir sur la piste ou tout-terrain.

    • Les très grandes largeurs, au-delà de 90mm, souvent appelés freeride, seront mieux adaptés pour des conditions de neige non travaillée, comme des terrains avec relief varié, sous-bois et de la poudreuse.

    • Les skis de plus de 100mm sont plus pertinents pour les conditions de poudreuse abondante, ceux-ci permettent de mieux flotter sur la neige fraîche et apportent un plaisir fou! Par contre, ils ne sont généralement pas adaptés à une neige plus ferme ou même glacée et sont plus rarement utilisés par la majorité des skieurs du Québec.

    Photo Armada

    Au Québec, plusieurs skieurs optent pour deux paires de skis, une pour les pistes et l’autre pour la poudreuse ou le hors-piste. Ceux qui ne peuvent se le permettre opteront pour un ski plutôt tout-terrain, qui saura satisfaire la plupart d’entre eux!

    Plutôt que de choisir un ski sur le coup d’un spécial alléchant, mieux vaut cerner vos besoins et définir un but précis pour l’achat avant de rencontrer un conseiller pour orienter votre choix.  Pour les bottes, le confort est sans doute le facteur prédominant, mais il faut aussi considérer les questions sur le type de ski que vous pratiquez. Pour en savoir davantage sur l’achat de bottes, lisez les excellents conseils de mes collègues:

    Le choix d’un bon équipement ski est tout un investissement qui durera bien au-delà de la saison actuelle, il va grandement améliorer le plaisir de pratiquer votre sport de glisse. Bon magasinage!

    Vous songez à équiper toute la famille? Voici quelques conseils pour vous y retrouver dans le magasinage d’équipement d’occasion pour les plus jeunes! N’oubliez pas de considérer la location d’un équipement pour la saison.

    Whistler Blackcomb: redécouvrir la station, façon extremely Canadian

    Figurant parmi les meilleures stations de ski au monde, Whistler offre plus de 3 000 hectares de terrain skiable de tous les niveaux répartis sur 16 bols et trois glaciers. Chacun y trouve son compte; le novice, l’intermédiaire, le Week-end Warrior mais particulièrement, le skieur expérimenté. Reconnu pour ses énormes bols et incroyables sous-bois, Whistler comporte aussi des secteurs hors-piste en station (slackcountry) particulièrement à pic et excitants qui ne nécessitent pas de matériel hors piste particulier, étant contrôlés et patrouillés. Bref, à mon humble avis, ce qui se rapproche le plus du paradis sur terre pour les skieurs, c’est pas compliqué, c’est Whistler!

    Pour y être allé une bonne dizaine de fois, autant en été qu’en hiver, je commence à plutôt bien connaître la montagne et la complexité de son terrain, sans toutefois pouvoir me considérer être un « fin connaisseur ». C’est pourquoi lors de ma dernière visite, quand  l’opportunité de skier avec Extremely Canadian s’est présentée, j’ai dit oui sans hésiter. Cette organisation est en réalité un service de guides situé à Whistler, 100% indépendant de la montagne qui, depuis 1994, reçoit autant des skieurs touristes, que des habitués et même des locaux – à ce qu’on m’a dit. C’est pour vous dire à quel point les guides connaissent bien les moindres recoins de l’endroit.

    Whistler vue du Peak 2 Peak. Photo Félix LeBlanc

    Plusieurs forfaits sont offerts (consultez-les en cliquant sur ce lien), avec soit l’option backcountry ou en télésiège, toujours sur une ou deux journées. Pour ma part, j’ai opté pour leur clinique de deux jours appelée les « Steeps Clinics » en station. Traduction instantanée: « clinique abrupte ». Comme son nom l’indique, ici tout ce qu’on recherche ce sont les pistes et les sections les plus abruptes de la montagne, dans le terrain régulier. Et dieu sait que Whistler en a plusieurs! Notre coach pour les deux prochains jours allait être Gavin; originaire de l’Ontario, il a reçu l’appel de l’Ouest il y a maintenant de ça plus de 20 ans et… semblerait-il qu’il n’a pas reçu celui de retour, chose tout à fait compréhensible. Coach pour le club de ski FreeRide de Whistler, c’est un de ceux qui entraîne les jeunes skieurs de la montagne à devenir les prochains champions du monde de la discipline. Toujours de bon conseil, c’est un coach patient qui prend plaisir à expliquer le terrain à venir ainsi que les meilleures techniques pour le skier.

    Notre guide, Gavin, indique un secteur qu’on s’apprête à descendre. Photo Félix LeBlanc
    Quelques conseils avant de se lancer dans un bol. Photo Félix LeBlanc

    En tant que skieur de l’Est, je nous considère plutôt choyés dans les Cantons de l’Est d’être si près des montagnes vertes (Vermont) et blanches (New Hampshire), qui offrent un calibre de ski assez relevé et un dénivelé qui peut s’apparenter à quelques plus « petites montagnes » de l’Ouest. Cependant, très peu offrent du terrain alpin comme on retrouve dans le haut des Rocheuses avec leurs superbes bols et qui ont comme entrée un étroit couloir ou une corniche à 90 degrés de plus de 10 pieds. Des défis plutôt intéressants qui peuvent parfois faire rebrousser chemin à bien des skieurs: justement, l’étendue de neige en dessous demeure presque toujours vierge de toute trace. Attention à adapter sa technique cependant: on n’entre pas dans un bol à pleine vitesse pour tenter de freiner comme on ralentit dans un sous-bois; tout est une question de contrôle de sa vitesse avec de larges virages et une lecture appropriée du terrain. Bien que j’aie été mis sur des skis dès l’âge de trois ans et que je n’aie jamais pris de pause depuis, en plus d’avoir traversé tous les niveaux de cours, le big mountain skiing demeure un art en soi qui n’est pas fréquemment praticable dans l’est du continent.

    Notre guide Gavin en action. Photo Félix LeBlanc
    Photo Félix LeBlanc

    C’est justement ça l’objectif de ces Steep Clinics, pas simplement de montrer le terrain le plus abrupte de la montagne mais également de donner d’excellents conseils sur comment y skier de la bonne façon sans trop s’épuiser et surtout, de façon sécuritaire. Je peux vous garantir hors de tout doute que ma confiance à sauter les corniches et garder contrôle sur ma vitesse pour le reste de la descente en a été nettement améliorée suite à ces deux journées, me permettant d’engager les descentes avec beaucoup plus d’aplomb et d’assurance. Ces conseils sont bons pour les skieurs de tous les niveaux, de l’intermédiaire jusqu’à l’expert avancé. Une analyse vidéo de nos descentes est également offerte dans le cadre des deux jours afin pour permettre aux coachs de pointer précisément des éléments à améliorer chez le skieur. Attention cependant, étant donné qu’il s’agit de terrain assez “engageant”, je ne recommanderais pas ce tour guidé pour un skieur débutant-intermédiaire, particulièrement avec de gros groupes, tout simplement pour votre sécurité… et pour ne pas ralentir les plus impatients!

    On prend une petite pause pour admirer les environs avant de se lancer! Photo Félix LeBlanc
    À Whistler, on est jamais bien loin des glaciers!

    Les cliniques, c’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres personnes avec qui on partage la même passion du ski et qu’on aura l’occasion de revoir pendant son séjour. Un triage dès les premières descentes est fait afin de s’assurer que la force du groupe soit à peut près identique pour tout le monde et que tous les participants puissent skier avec des gens de leur calibre. La deuxième journée, gracieuseté d’Extremely Canadian, le groupe au complet se réunit du côté de Blackcomb au Merlin’s afin de déguster une assiette de nachos et des bières locales, ce qui nous permet de revoir le reste du groupe et de parler de ski, de son expérience ou tout simplement de faire plus ample connaissance. C’est avec cette approche qui va vraiment au-delà du simple cours de ski avec un guide en montagne qui fait de Extremely Canadian une expérience à ne pas manquer pour n’importe quel visiteur de Whistler, habitué ou familier!

    Après deux jours de clinique, j’ai gagné en connaissances et en confiance. On profite encore plus de ce que la montagne nous offre! Photo Félix LeBlanc

    Vallée du parc inaugure un tout nouveau parc à neige, 28 décembre 2019

    C’est ce samedi qu’avait lieu l’inauguration du tout nouveau parc à neige de Vallée du Parc. Bénéficiant d’investissements majeurs, ce parc à neige 2.0 est à la fine pointe en termes d’aménagements. Installé dans une nouvelle piste, il a fait l’objet de nombreux travaux. Les relevés d’arpentage, le déplacement de terre, l’installation et l’optimisation du système d’enneigement, rien n’a été négligé afin d’aménager ce nouveau parc selon les plus hauts standards.

    C’est en grande partie grâce au travail de M. Jean-Bastien Gervais, concepteur, étudiant en génie civil au CÉGEP de Trois-Rivières, opérateur de dameuse à la station, et surtout, passionné de planche à neige et de parc à neige, que ce nouveau parc a pu voir le jour. Jumelant sa formation à ses expériences d’opérateur et de planchiste, il a accouché d’un projet novateur qui a beaucoup plu aux gestionnaires de la station.

    Crédit photo Vallée du Parc

    C’est à l’été 2019 que les travaux ont débuté. Il aura fallu des dizaines d’heures de conception et d’arpentage, plus d’un mois à déplacer des milliers de tonnes de sable, soit environ 1600 chargements de camion-benne, et des centaines d’heures pour installer le système d’enneigement, le tout s’inscrivant dans un processus d’optimisation.

    C’est donc peu après 9h00 samedi dernier (28 décembre) que l’ouverture s’est faite. Plusieurs adeptes étaient présents, eux qui attendaient depuis quelques semaines déjà. Fébriles, ils étaient tous très impressionnés par ce qu’ils voyaient. Situé directement sous le télésiège du secteur expert, le parc à neige 2.0 est accessible à tous. Il propose une douzaine modules dont 4 box et trois sauts, le plus gros étant long d’environ une dizaine de mètres; il permet aux riders d’y faire des figures des plus spectaculaires, au grand bonheur des utilisateurs et des spectateurs.

    Dès l’ouverture, les riders présents s’y sont élancé. L’intérêt pour la nouvelle configuration était palpable, et rapidement, des manœuvres impressionnantes ont fait leur apparition.

    Le commentaire « C’est malade! » était sur toutes les lèvres. Les lignes offertes, soigneusement dessinées, permettent une fluidité rapide et soutenue. Il faut dire que la qualité des modules est directement en lien avec la philosophie de la station. Ils sont propres et très bien entretenus par les préposés du parc à neige.

    La pensée ZoneSki

    Dépense importante en terme d’aménagement saison après saison, les parcs à neige sont désormais indispensables.

    Malheureusement, depuis quelques années, il semble que de nombreuses stations ont eu le réflexe de diminuer l’entretien et la mise en place de nouveaux parcs. Pourtant, plusieurs jeunes qui, au tout début, étaient des adeptes et utilisateurs important de ces infrastructures, sont aujourd’hui de jeunes parents. Nous observons aussi régulièrement bon nombre de ces parents initier leur progéniture afin qu’ils puissent eux aussi découvrir ces environnements.

    Souhaitons donc que d’autres stations suivront l’exemple de Vallée du Parc et investiront encore dans l’entretien, le maintien, l’amélioration et le développement des infrastructures. Il en va de l’amélioration de la future offre de service!

    Val d’Irène, un défi de taille, 3 janvier 2020

    À notre arrivée à la station, un bon 5 cm de neige fraîche et légère recouvrait les pistes.  En fait, il est tombé  au moins 20 cm dans les dernières 48 heures pour un total de 207 cm cette saison.   Le ciel est gris et le mercure a stagné à -3°C la journée entière.  Toutes les pistes sont ouvertes pour une expérience à 100% sur neige naturelle.

    Il s’agit de notre première visite à cette station située près d’Amqui aux portes de la Gaspésie.     Probablement en raison de son modeste dénivelé skiable de 274 mètres,  nous l’avons négligé depuis nos débuts en ski.  Quelle erreur !

    Au sommet de la montagne

    Il n’aura fallu qu’une seule descente  dans le sous-bois #7, pour que le coup de cœur soit unanime pour toute la famille.  Cette piste laissée au naturel, moyennement pentue et parsemée de quelques arbres, est sublime.

    Le coup de cœur s’est métamorphosé en coup de foudre pour la station à la découverte de son versant  nord.  Avant d’y aller, on nous avait mis en garde : les conditions sont minimales de ce côté de la montagne.  Minimales ?  Pas du tout que je vous dis ! Il y avait bien de la broussaille apparente, mais surtout une bonne couverture de neige dans laquelle on s’enfonçait parfois jusqu’aux mollets.  Jamais nous n’avons touché le fond ni accroché la moindre roche.  Dans la seule journée d’hier, la navette a fait 834 accompagnements depuis la bas du versant nord jusqu’au chalet principal.  C’est près du record qui est d’environ 940 selon le chauffeur.  Aujourd’hui, je n’ai pas eu le décompte final, mais c’était moins achalandé qu’hier.

    La Cascade (#19) est probablement la piste la plus difficile que j’ai faite ces dernières années.   Seul mon garçon ainé m’y a accompagné, alors que d’habitude, tous les enfants me suivent.  La piste est étroite, longue et très pentue.  Elle est remplie de « fouettes », mais j’aime à penser que leur rôle est de retenir la neige pour éviter qu’elle ne déboule au bas de la pente.  Les virages sont difficiles.  En haut de piste, le vertige m’a pris en levant les yeux pour scruter l’horizon.  Un défi de taille cette piste !

    La Crête (#20), une belle piste intermédiaire pour se reposer un peu :

    Val-d’Irène nous a offert une journée intense que nous n’oublierons pas de sitôt.  J’en ai même oublié mon dîner.  Ou plutôt pas question de gaspiller une seule minute ailleurs que sur les pistes.  S’il y a des chanceux qui ont encore des congés la semaine prochaine, surveillez la météo, une nouvelle bordée se pointe à l’horizon.  Encore plus de neige sur une montagne déjà ouverte à 100%.  Bon ski !

    Souvenirs de Val-d’Irène :

    Mad River Glen, la neige est arrivée, 5 janvier 2020

    Toujours en quête de stations ouvertes à 100 %, mes skis ont pointé dans la direction de Mad River Glen aujourd’hui. Cette station est reconnue comme étant une des plus difficiles à skier avec ses pistes extrêmes à partir du sommet de la fameuse chaise simple. Après avoir vérifié le rapport d’enneigement, la décision de faire les deux heures de route a été plus facile à prendre. L’entièreté du domaine skiable est accessible. De plus, il est tombé une quinzaine de centimètres de neige depuis samedi après-midi.

    Une neige légère est tombée tout au long de la journée:

    Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à une couverture complète à travers la station. La région a elle aussi subi un redoux durant les derniers jours. Toutefois, j’apprécie beaucoup l’agressivité de la station à ouvrir ses pistes. Les hivers de nos jours subissent de gros changements de température chaque semaine. C’est effectivement une station qui laisse sa clientèle profiter des conditions dès que la neige est présente. Aussi, la couverture est généralement très bonne, surtout la moitié supérieure de la montagne.

    Très belle couverture de neige:

    Les descentes les plus palpitantes de la station sont servies par la chaise simple. Une ascension dans ce télésiège unique est très relaxante et se fait quand même assez rapidement, bien qu’il ne s’agisse pas de la remontée la plus efficace. Entre 9 h 30 et 11 h 30, l’attente était environ une quinzaine de minutes. Cependant, les descentes  en valent la peine. Mad River Glen, c’est au-delà de 600 mètres de dénivelé sur des pistes qui n’ont jamais vu une excavatrice. Il y a de nombreuses possibilités de descendre cette montagne – des bosses, des sous-bois et oui, même du damé. Les descentes sont parmi les plus longues que j’ai skié dans l’est. Du sommet, les pistes Lift Line, Fall Line et Paradise vous feront vivre l’expérience unique de Mad River Glen. La chaise double donne accès aussi à plusieurs pistes intermédiaires. Cependant, étant donné l’achalandage, je me suis concentré seulement sur la chaise simple.

    Lift Line:

    Fall Line:

    Paradise:

    Antelope (La piste damée à partir du sommet):

    Mad River Glen n’est pas pour tout le monde. Ne vous attendez pas à avoir de multiples choix de pistes damées ou des remontées à haute vitesse. Par contre, si vous appréciez le ski « comme dans le temps » – un chalet, une montagne, la nature et la neige naturelle – vous devez mettre Mad River Glen sur votre liste d’endroits à skier. Attention, la montagne est encore et toujours interdite aux planchistes!

    Plusieurs endroits secrets:

    On annonce une belle bordée de neige cette semaine avant un autre redoux vendredi prochain. Vous pouvez acheter des billets à rabais pour Mad River Glen directement de leur site web. Bon ski à l’ancienne!

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