Mise à jour du 2 décembre 2020 : Le Mont Sainte-Anne repousse son ouverture à une date indéterminé pour des raisons météo.
La station a repoussé son ouverture prévue le samedi 5 décembre prochain. La date d’ouverture n’a pas été confirmé, mais le temps froid devra être au rendez-vous afin de fabriquer de la neige. La télécabine sera toujours fermée pour des réparations et entretiens suite aux accidents de la dernière saison. Un récent communiqué de presse nous a indiqué que la station avait dans la mire d’ouvrir la télécabine autour du 15 décembre, si les tests avec les autorités se passaient bien:
« D’un point de vue structurel et mécanique, la remontée sera prête à être testée à partir du 4 décembre. À partir de cette date, les protocoles de test finaux débuteront. Ces tests approfondis, qui couvrent l’ensemble des systèmes et composantes de la télécabine, sont équivalents à ceux exécutés lors de la mise en service d’une nouvelle remontée mécanique. » «Notre équipe est mobilisée sur le site depuis plusieurs mois. Nous portons le plus grand soin et la plus grande rigueur au dossier du retour en fonction de la télécabine au Mont-Sainte-Anne, et ce, à la suite d’une enquête détaillée des incidents survenus lors de la dernière saison hivernale», affirme Kevin Clark, ingénieur et gestionnaire du projet pour ANCAM Solutions Company, expert nord-américain réputé dans le transport aérien par câble. Nous anticipons ainsi une réouverture au public à la mi-décembre. Cette date étant tributaire de l’obtention des certifications de conformité émises par l’expert qui seront soumises pour approbation aux autorités compétentes, nous ne pouvons être plus précis à ce moment-ci. »
Communiqué, Mont Sainte-Anne, 27 novembre 2020.
Bien que le plan d’opération pour l’ouverture prochaine n’est pas dévoilé, ZoneSki vous offre quelques photos prises le samedi 28 novembre qui illustrent ce à quoi les skieurs et planchistes peuvent s’attendre lors de leur première journée de ski au Mont. La pluie abondante de la dernière semaine aura toutefois fait fondre la neige au sol en bas de montagne sur le versant sud, empêchant le retour vers le chalet principal.
Pour monter au sommet de la montagne, la seule possibilité sera d’emprunter les télésièges L’Express du Sud et la Tortue sur le versant sud.
Au sommet, la neige s’accumule bien
Sur le Versant nord, l’Express du nord devrait être en opération. L’enneigement de La Quanik et de La Paradeuse est complété. La Printanière sera la suivante, puis La Mélanie Turgeon.
La Paradeuse a un excellent fond et pourrait être disponible très prochainementLa Quanik est prête à être dévalléeLes adeptes s’élanceront dans une Quanik bien couverte
Ce que nous avons appris est que le retour à la base de la montagne serait prévu par la piste Pichard (bleue). Cependant, cette dernière n’a pas encore été totalement enneigée.
La pensée ZoneSki:
À plus d’une semaine de l’ouverture, il reste encore des questions sans réponse. La billetterie électronique pour obtenir des billets ne fonctionnait plus au moment d’écrire ces lignes. Est-ce que la station sera ouverte uniquement pour ses membres comme il est coutume de le voir ces derniers temps ? Est-ce que la météo annoncée va permettre de fabriquer de la neige en bonne quantité afin de permettre le retour au stationnement sur le versant sud ? Souhaitons que Dame Nature nous fasse de plus belles surprises.
Les hivers se suivent mais ne se ressemblent certainement pas. Je me rappelle dans les années 90 d’avoir skié Tremblant un 29 novembre dans une tempête de 50cm de neige ou même l’an dernier, skier à pareille date par une température de -18! Aujourd’hui par contre, l’histoire est complètement différente: l’automne étant anormalement chaud, la station a repoussé son ouverture d’une semaine par manque de neige. Le résultat est qu’ils ont quand même eu quelques nuits froides à des températures sous les -10 et, l’altitude du sommet aidant les choses, la station a réussi à ouvrir aujourd’hui 11 pistes (4 descentes différentes au total) avec deux versants ouverts sur la totalité de leur dénivelé: les versants sud et nord.
Côté météo, le mercure s’est tenu autour de 4-5 degrés au bas des deux versants et autour du point de congélation au sommet. Fait à noter, souvent, par ce genre de températures, la montagne est plongée dans un épais brouillard, ce qui ne fut pas le cas aujourd’hui sauf en après-midi seulement pour les 50-75 premiers mètres de dénivelé skiable. Le résultat s’est avéré des conditions essentiellement printanières de neige molle, mais grâce au peu de skieurs présents sur la montagne, les pistes ne se sont pas dégradées en champ de bosses sauf certains endroits les plus à pic et ce, seulement en après-midi. Autre fait important à mentionner: la neige n’était aucunement granuleuse, un fait rare en début de saison à Tremblant. Ce genre de conditions était parfait pour des skis larges et permettait un carving très agressif avec des pointes de vitesses assez élevées, une première pour moi cette saison! Ici la Beauvallon (haut) où il était possible d’y aller carrément à fond de train:
Vers le bas du versant sud, on peut voir que la fabrication de neige a été une histoire un peu plus laborieuse. Ici, le bas de la Johansen plus étroit qu’à l’habitude:
Le fait que le nombre de pistes ouvertes soit limité me fait skier des pistes que je fréquente peu d’habitude, étant plus à la recherche de terrain expert. Je dois avouer que le carving dans la partie la plus à pic de la Nansen était aussi fort agréable:
Sur le versant nord, une seule descente était possible, soit la Petit Bonheur (photo de couverture) qui se complétait par la Beauchemin Bas jusqu’au bas de ce versant.
Les dameuses s’affairaient dans la Beauchemin (haut) où de l’enneigement artificiel a été effectué. Sans doute une ouverture probable demain ou dans les prochains jours s’il manque encore un peu de neige:
Ce n’est pas dans un avenir rapproché par contre que le terrain naturel sera skiable: la couverture naturelle est quasi inexistante. Ici, la piste Rope Tow qui n’a pas encore été enneigée:
La station est définitivement en mode COVID et les masques sont évidemment obligatoires dans les files d’attentes des divers remontes-pentes. D’ailleurs, côté attente, même si nos voisins du sud fêtaient hier leur Action de Grâce, ils étaient peu nombreux à dévaler les pentes de Tremblant aujourd’hui, les restrictions aux frontières empêchant toujours les voyages non-essentiels de ressortissants états-uniens au Canada. Qu’à cela ne tienne, l’avantage était que l’attente aux diverses remontées mécaniques était presque inexistant, ce qui permettait d’enchaîner les descentes les unes après les autres. L’achalandage en piste quant à lui pouvait aller de faible à modéré.
Advenant que la région passe en « zone rouge », la station est prête avec des terrasses chauffées et la cantine mobile qui est présentement stationnée sur le versant nord au cas où les cafétérias seraient obligées de fermer:
Au final, j’ai fait une bonne quinzaine de descentes, surtout dans les secteurs du haut du versant sud pour un total de plus de 6000m de dénivelé, un excellent entraînement de début de saison qui a haussé la barre un peu côté quadriceps.
Pour skier Tremblant, sachez que seul un nombre limité de billets-jour est disponible et que vous devez réserver via leur site web. Les passes Ikon sont acceptées par contre en tout temps.
On peut franchement compter sur la réussite opérationnelle du Sommet Saint-Sauveur qui opère toujours seul au Québec depuis le 30 octobre pour le grand plaisir des skieurs. La petite bordée récente a clairement amélioré le look de la station puisqu’une belle couche de neige fraîche recouvre à peu près tout. La neige fabriquée et le froid des derniers jours nous donnent d’excellentes conditions de glisse sur fond dur, on peut très bien se permettre des virages sur une surface granuleuse agréable à skier tant en bordure qu’au centre de la piste. Ça fait que notre saison est bel et bien débutée et comme vous, j’avais bien hâte de revenir jouer dans la neige.
Sous le masque: grand sourire de votre chroniqueur qui débute sa saison.Couverture qui permet d’enfiler de beaux virages sous contrôle.
UNE SEULE PISTE
Pour l’expérience ski, l’unique piste: la Côte 70 est un bon départ pour la saison de votre chroniqueur et les skieurs hâtifs. On y a même aménagé quelques formes pour les adeptes de ‘parc’. Au dires de l’administration de la station, l’achalandage à ce jour est fluide. Pour réserver son billet à la station, on donne priorité aux abonnés de passes de saison, au moment d’écrire cette chronique, 50 billets quotidiens sont ouverts au public sans abonnement. Il faudra rester aux aguets pour l’évolution de cette possibilité, fort probablement à la hausse. Avis aux intéressés, la passe de saison est sans doute votre meilleure décision si vous ne voulez rien manquer cet hiver.
Certain ont déjà entamé leurs prouesses!On a aménagé quelques formes pour les adeptes de ‘parc’.
LES PLANS À COURT TERME
Vu la météo collaborative, l’enneigement était bien enclenché à travers la montagne. On s’attend à ce que le remonte pente l’Express soit en fonction pour le week-end prochain avec la piste Red Bird notamment pour les débutants. Évidemment que ces prévisions sont des plans auxquels Dame Nature aura son mot à dire. Les équipes sont vraiment à pied d’œuvre pour nous offrir un plus vaste domaine dans les meilleurs temps. En plus, Sommet Saint-Sauveur est à planifier l’ouverture du T-Bar 70 d’ici le week-end. Pour en permettre l’ouverture sécuritaire, le principe de la réservation sera sans doute de mise, on nous assure travailler très fort pour y arriver.
Si Dame Nature reste froide, ça permettra d’enneiger de jour comme de nuit.
LE SKI ÇA SE PRATIQUE DEHORS
Pour améliorer le déroulement de votre journée en cette année pandémique, le ski ça se pratique dehors ! Cela veut dire que lorsque vous quittez chez vous, soyez prêt à tout faire soit dans le confort de votre voiture ou près de celle-ci dans le stationnement. L’usage d’un tapis d’auto pour mettre votre pantalon et chausser vos bottes dans le stationnement est une excellente initiative. Le chalet n’offre pas la possibilité d’y faire autre chose que l’achat d’un billet, aller à la salle de bain ou louer son équipement pour le moment. Même pour l’heure du repas, vous devrez manger soit à l’extérieur ou dans votre voiture. Cela n’est franchement pas si difficile quand on prend plaisir à faire des virages.
Le Directeur marketing Sommet Saint-Sauveur (Christian Dufour) se change comme tout le monde dans le stationnement de la station. Si c’est bon pour lui, c’est bon pour nous.Allez-y, sortez dehors ça change le mal de place, à bientôt!
Un investissement de 1,6 M$, dont 1,3 M$ provenant de la Ville de Lévis va permettre la mise en place d’un télésiège quadruple qui sera inauguré le 22 décembre en soirée. Le gouvernement du Québec et le ministère des Affaires municipales ont investit 275,000$ dans cette installation. Le Centre de plein Air de Lévis sera la seule station qui aura une nouvelle remontée aérienne installée au Québec en 2020.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSki
Une remontée recyclée Lévis a fait l’acquisition du télésiège quadruple du Centre de ski Le Relais, qui l’avait retiré pour installer un télésiège à six places, l’Hexago. On a remplacé la motrice pour une moins puissante dont la vitesse sera facilement modulable au fil de l’achalandage. Les employés de Doppelmayr sont présentement à finaliser l’installation qui aura deux nouveaux pylônes adaptés à la morphologie de la piste Dom Gauthier. La piste double losanges restera ouverte et en bosses pour faire honneur à Dominique Gauthier, ex-athlète de la Coupe du Monde de ski de bosses dans les année 90, qui a fait ses débuts à la station de Lévis.
C’est d’ailleurs la mère de Dominique Gauthier, Carole, qui avait fait la suggestions au maire de Lévis Gilles Lehouillier de remplacer la remontée mécanique, lors d’une rencontre en 2018. Madame Gauthier était présente avec le maire, le directeur du conseil d’administration du CPA, Michel Gagné et la conseillère municipale du secteur Amélie Landry. Madame Gauthier était très fière de s’asseoir dans la remontée où elle a fait ses débuts en ski avec son fils Dominique.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSkiPhoto Jacques Boissinot, ZoneSkiPhoto Jacques Boissinot, ZoneSki
L’apprentissage amélioré La vocation de cette minuscule mais très importante station de 58 mètres de dénivelé a permis à plusieurs milliers de nouveaux adeptes d’apprivoiser la glisse depuis plus de 50 ans. Cette nouvelle installation va faciliter l’apprentissage de l’utilisation du télésiège, un type de remontée utilisé dans la majorité des stations au Québec. On pourra transporter jusqu’à 1 200 passagers à l’heure, ce qui devrait diminuer les files d’attente en période d’achalandage. Le T-Bar (arbalète) sera laissé en place pour le moment, mais ne sera pas mis en marche. Cette installation vieillissante mais sécuritaire était moins pratique, car la pente abrupte occasionnait plusieurs chutes et arrêts de la remontée. Pour les débutants, on a adouci la pente école afin de faciliter l’initiation à la glisse.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSki
Gratuités pour la saison 2020-2021 En collaboration avec Lévis, le centre de plein air va offrir plusieurs gratuités. La pente-école et son tapis d’ascension (tapis magique), seront gratuits pour ses utilisateurs toute la saison. Les glissades seront gratuites pour la saison. La soirée d’ouverture du 22 décembre sera gratuite, mais on devra s’y inscrire à l’avance pour y participer, la pandémie oblige. Des détails sur cette ouverture suivront et on vous invite à consulter le site de la Ville de Lévis. Il y aura un ajout de 10 soirées de glisse à l’horaire habituel, à raison d’une par semaine le mercredi soir et le samedi soir en alternance. Encore une fois, on vous suggère de vérifier avec la station avant de vous y rendre. Le maire Lehouillier était très fier d’être sur place pour présenter cette nouvelle remontée.
Photo Jacques Boissinot, ZoneSkiPhoto Jacques Boissinot, ZoneSki
Des tarifs très abordables La station offre des tarifs très abordables aux utilisateurs, tant pour le billet de remontée, que le prix des cours de glisse ou de la location d’équipement de qualité sur place. En plus d’être une des rares stations de ski à être accessible par le réseau de transport en commun de la ville, le CPA de Lévis est une des plus importantes pour la formation et l’initiation de nouveaux adeptes du ski et de la planche. On vous invite à consulter la grille tarifaire et les services offerts ici : Centre de Plein Air de Lévis
Photo Jacques Boissinot, ZoneSki
La pensée ZoneSki Enfin une initiative parfaite pour inciter les jeunes à sortir prendre l’air. On sait que les villes québécoises investissent de grosses sommes d’argent pour la pratique du hockey dans des arénas intérieurs. Nous saluons la Ville de Lévis qui a décidé d’investir dans le ski, autrefois identifié comme un sport « de riches », alors que les coûts d’équipement sont moindres que ceux du hockey. C’est sans compter la location d’équipement de qualité offerte à prix modique par le CPA de Lévis. Nous félicitons Lévis d’avoir choisi de recycler une remontée qui était en très bon état afin d’en faire profiter sa population et celle des environs. Bravo Lévis!
Les diverses organisations de certification pour les équipes de patrouille de ski sont à pied d’œuvre depuis plusieurs semaines déjà afin d’assurer le rafraichissement, la mise à niveau et la formation des patrouilleurs pour la saison à venir. Comme pour tous les skieurs, la saison des équipes de patrouille s’est terminée abruptement en mars dernier. Le retour aux préparatifs d’automne, traditionnellement accueilli avec fébrilité, est toutefois un peu différent cette année! Voici à quoi la saison de ski ressemblera pour les bénévoles et salariés responsables de la sécurité des skieurs en montagne.
Ski et COVID : tout le monde dans le même « bateau »… mais à distance!
Dès le mois d’août, les organismes de certification se préparaient pour la formation des actuels et futurs patrouilleurs. Alors que la formation des recrues s’organisait généralement sur trois fins de semaine d’automne, incluant théorie et pratique, le découpage des chapitres et la formation concrète s’organisent différemment. Il en va de même pour la re-certification des patrouilleurs qui étaient déjà actifs lors des années passées, qui devaient toutefois effectuer leur rafraichissement en une fin de semaine. En effet, la carte émise par les divers organismes de formation (Patrouille Canadienne et autres) n’est valide qu’un an, contrairement à la certification en RCR (durée de 2 ans).
En septembre, l’INSQ (Institut National de Secourisme du Québec) a fait parvenir à ses équipes de patrouille un « Guide COVID », qui indiquait les impacts d’un changement de palier d’alerte concernant la formation, la planification des groupes et la gestion du matériel à la station. Depuis le premier envoi de ce guide, le plan sanitaire sectoriel de l’industrie du ski a été rendu public et bon nombre de mises à jour et ajustements ont été effectués dans le Guide COVID de l’INSQ. Tout est prévu pour assurer la sécurité des patrouilleurs et des skieurs avec qui ils seront en contact : port du masque de procédure et autres ÉPI (équipements de protection individuelle), adoption du protocole de nettoyage et désinfection des aires communes, outils et objets de travail, tenue d’un registre de présences… et ce, autant en période de formation qu’en pleine saison. Certaines équipes de patrouille ont également indiqué vouloir créer des « sous-groupes » pour permettre aux patrouilleurs de travailler en bulle afin d’éviter de pénaliser (ou contaminer) un trop grand nombre de patrouilleurs si un membre de la famille de ceux-ci devait se placer en isolement ou en quarantaine.
Les cours en ligne : un incontournable
Au sein de l’INSQ, le passage du réel au virtuel s’est fait sans heurt puisque la plateforme de formation en ligne était déjà en place depuis plusieurs années. « Pour nous, il était important de répondre à une demande de plus en plus grande, celle d’offrir une alternative pour les patrouilleurs intéressés et motivés mais dont les disponibilités rendaient la formation en groupe à dates fixes plus difficile » indique Philippe Rivest, coordonnateur de l’INSQ.
Un nouveau chapitre a fait son apparition dans la formation théorique, bien évidemment intitulé « COVID-19 ». Chaque patrouilleur, recrue ou ancien, doit désormais connaitre les symptômes du virus chez l’humain et maitriser le port et le retrait des équipements de protection individuelle (ÉPI). Ceux-ci sont maintenant partie prenante de tous les protocoles qu’un secouriste effectuera sur une victime, de l’examen jusqu’aux immobilisations et à la surveillance de l’état dans une salle d’infirmerie.
Les défis d’une formation ou d’un rafraichissement pour la certification demeurent les mêmes : bien que la partie théorique (les différentes blessures, l’anatomie, l’aspect légal et d’autres sujets plutôt académiques) soit facilement accessible et acquise par des lectures, il en va différemment pour toutes les méthodes à appliquer : examen physique de la victime, manipulation des différents outils nécessaires à une immobilisation (éclisse, attelle, bandage, planche dorsale, etc.) ainsi que les manœuvres de réanimation (RCR) sont moins évidents. À la rescousse : les vidéos filmés par les instructeurs chevronnés! Lors des formations en « présentiel », les patrouilleurs échangent les positions pour que tous puissent être victime ou secouriste. À la maison, il faut utiliser les cobayes disponibles dans la maisonnée (bulle familiale) afin de faciliter l’apprentissage et le rafraichissement.
Les recrues de Stoneham profitent d’une journée ensoleillée pour réviser certains protocoles. Photo courtoisie INSQ
Comme toutes les autres stations sous l’égide de l’INSQ, l’équipe du Relais a pris soin de toujours respecter les recommandations de la santé publique pour les différentes formations. Photo courtoisie INSQ
La journée de révision s’est déroulée dans les règles de l’art. Photo courtoisie INSQ
Tous les protocoles sont soigneusement révisés avant chaque saison, pandémie ou non! Photo courtoisie INSQ
Le défi : la gestion des formations pratiques
Évidemment, certaines méthodes ne peuvent être pratiquées à domicile : peu de gens disposent d’un matelas coquille ou d’un collet cervical pour s’adonner à des exercices et simulations! Il en va de même pour un défibrillateur externe automatisé (DEA) -évidemment, il est déconseillé d’utiliser un vrai DEA pour tester sur une « victime » parfaitement consciente! Ces portions de la formation sont donc assurées en présentiel, par des instructeurs certifiés, qui veillent non seulement à l’acquisition des connaissances mais aussi au respect de toutes les règles et tous les protocoles sanitaires en vigueur dans la région où ils se situent. « Ça, c’est le plus gros morceau du casse-tête! On doit souvent changer du tout au tout une journée de pratique qui était prévue disons avec 5 bulles de 4 personnes, avec un instructeur, dans le respect des règles, quand par exemple une station de ski passe d’un palier d’alerte orange à rouge : plus possible d’être 25 dans une salle, même avec de la distanciation sociale. Il faut s’organiser sur rendez-vous, étaler les périodes… et bien sûr, désinfecter soigneusement tout le matériel entre chaque bulle. Ça triple, voire quadruple la charge de travail pour un instructeur qui ne peut plus passer d’un groupe à l’autre! » explique M. Rivest. Quelques stations ont même prévu des formations pratiques exclusivement à l’extérieur : rien de mieux pour recréer les conditions en saison et favoriser la distanciation sociale!
La validation des acquis et compétences se fait de plusieurs manières. Pour la partie théorique, rien n’est différent des saisons précédentes : un examen de 50 questions doit être réussi; celui-ci peut être effectué en ligne, ou sur papier. Concernant l’évaluation pratique, certaines stations ont adopté le même modèle que les formations : les patrouilleurs sont évalués en très petits groupes, sur rendez-vous. Certains instructeurs ont aussi fait des certifications pratiques via ZooM, d’autres équipes ont demandé à leurs patrouilleurs de se filmer et de faire parvenir les vidéos. Bref, plusieurs solutions ont été trouvées pour compenser!
La clé : l’adaptation et la collaboration
Même si tous les protocoles mis en place sont réfléchis et clairement dictés, la sécurité des skieurs et des patrouilleurs pourrait facilement être mise en danger : « Advenant un « maillon faible » qui prend les précautions à la légère, qui décide de se présenter en montagne et ment sur ses symptômes, qui ne respecte pas les différents protocoles en place ou qui refuse simplement d’obtempérer aux règles en vigueur, c’est toute l’équipe et la clientèle qui peut être pénalisée… ça s’est vu dans plusieurs milieux. Un patrouilleur ne se pardonnerait pas d’être à l’origine d’une éclosion! » affirme Philippe Rivest. Il termine en décrivant sa confiance en son équipe d’instructeurs et au bon jugement de l’ensemble des secouristes que son organisme certifie : « On est prêts pour le ski, on a hâte autant que vous tous! » conclut-il, un sourire dans la voix.
Les skieurs l’attendaient depuis le 15 mars, soit depuis l’annonce du début du premier confinement par le premier ministre François Legault, qui a sonné le glas de la saison 2019-2020. Cette longue attente de sept mois et demi a pris fin aujourd’hui sous le coup de 13:00 au Sommet Saint-Sauveur qui, grâce à trois bonnes nuits avec des températures sous les -5, a pu enneiger suffisamment la légendaire « Côte 70 ouest », une valeur sûre comme première piste à skier année après année au Québec. Cette année même, il s’agit de la première piste ouverte dans l’est de l’Amérique du Nord, nos voisins du sud n’ayant pas eu la gamme de températures froides dont la région des Laurentides a pu profiter, même en altitude.
Évidemment, cette saison 2020-2021 sera des plus particulières car, malheureusement, la réalité apportée par l’épidémie de COVID-19 a changé beaucoup de choses dans notre vie de tous les jours, le ski n’étant malheureusement pas épargné. C’est donc en partant d’une « zone rouge » que je me suis dirigé vers Saint-Sauveur-des-Monts, en « zone orange » en respectant évidemment toutes les consignes de sécurité obligatoires qui étaient bien affichées au seul remonte-pente ouvert aujourd’hui.
Notez bien aussi que la station était ouverte aujourd’hui que pour les détenteurs de passes de saison (excluant même les passes de l’ASSQ) et contrairement aux dernières années, ce ne sont pas toutes les gammes de passes qui ont aussi accès à la montagne en tout temps actuellement. Ce sera d’ailleurs la règle pour cette fin de semaine et la suivante. Vérifiez le site internet de la station pour les mises à jour et advenant que la station soit ouverte au grand public, un système de quotas sera imposé sur les billets-jour vendus quotidiennement dans pas mal toutes les stations du Québec pour éviter les foules. Notez bien aussi que ce système de quotas vous fera probablement aussi découvrir de nouvelles stations, ce qui sera peut-être au final un effet positif à cette saison qui commence.
Selon toute logique, c’est définitivement au bas des remontées mécaniques qu’il y aura le plus de risque de regroupement d’où le fait que les employés de la station étaient bel et bien au fait des règles et le rappelaient à qui ne les respectaient pas évidemment.
Il va falloir s’y habituer mais au final, même si je dois mettre mes bottes à mon auto et porter un cache-cou remonté par-dessus mon nez, même aujourd’hui à une température très clémente, je calcule que je fais une bonne affaire et de loin en pouvant pratiquer mon sport préféré, le ski! On s’en reparle évidemment en janvier à -25 dans un stationnement de centre de ski avec des bottes durcies par le froid ou à une éventuelle sortie en juin…
En piste, le ski était évidemment des conditions de début de saison soit une neige très dure, un peu raboteuse, granuleuse et même une surface assez glacée dans la partie la plus à pic mais le haut et le milieu de la piste en bien meilleures conditions et permettaient un excellent carving. On ne s’en plaindra évidemment pas alors qu’une fois de plus, le Sommet Saint-Sauveur nous permet de skier en octobre! Ici Jade en action:
Je l’ai pas besoin de vous le dire mais sortez vos skis les plus raides et s’ils ne sont pas aiguisés, c’est certainement le temps de faire un aiguisage.
La piste n’était évidemment pas ouverte pleine largeur de sorte que si vous étiez chanceux, malgré un achalandage parfois modéré, il vous était possible de la skier d’un côté à l’autre.
Ici, le bas de la piste assez dure, surtout parce que les skieurs devaient faire un détour par le centre de la piste (à gauche sur la photo). Le fait que les skieurs devaient freiner en piste dans la portion à pic a plutôt dégarni la base à cet endroit.
Au total, j’ai fait une vingtaine de descentes réparties sur environ 3 heures de ski, de quoi bien repartir la machine qui s’est malheureusement alourdie au cours des derniers mois en raison d’une sédentarité accrue! Si vous êtes détenteur d’une passe de saison de Sommet Saint-Sauveur, profitez-en, la saison est bel et bien commencée et vive le ski en octobre!
C’est aujourd’hui, vendredi 30 octobre que la saison de ski 2020/21 débutera au Québec, à 13h au Sommet Saint-Sauveur précisément. Avec la situation liée à la COVID-19, l’industrie du ski a reçu le 16 octobre dernier l’approbation de son plan sanitaire, ce qui aura laissé très peu de temps à la station pour se préparer.
Ce matin, nous avons discuté avec Ariane Lauzon, Chef de produit, marketing et communications qui nous a partagé sa fébrilité à débuter une nouvelle saison, mais aussi sa nervosité. En effet, cette ouverture sera la première au Québec, l’industrie au complet ainsi que les médias et la santé publique auront les yeux tournés sur l’entreprise afin de s’assurer que tout ce passe bien. Pour garantir le succès de cette ouverture, Sommet Saint-Sauveur a décidé d’ouvrir uniquement aux membres pour la journée, mais aussi pour toute la fin de semaine.
Cela veut dire qu’aucun billet de ski de journée, ni de produits Maneige (comme des passes provinciales) ne seront acceptés à la montagne durant la fin de semaine. Même si cette décision a provoqué le mécontentement de certains skieurs, chose dont les gestionnaires de la station sont très conscients, la direction des Sommets indique qu’il est nécessaire de faire les choses comme il faut dans une situation extraordinaire. « L’ouverture de la station après mardi la semaine prochaine sera réévaluée. Lundi et mardi seront des journées sans ski, surtout pour faire le point sur l’application des mesures mises en place durant la fin de semaine. »
Voici les horaires annoncés sur la page Facebook de la station :
Vendredi 30 octobre de 13h à 17h
Samedi 31 octobre de Midi à 18h
Dimanche 1 novembre de 9h à 18h
Piste 70 et remontée L’Étoile (piste experte seulement)
Ariane Lauzon nous confie que tous les intervenants en station sont prêts. D’ailleurs, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux présente les mesures qui sont mis en place, ainsi que les conseils pour les skieurs, s’adressant à tous mais surtout à ceux venant des zones rouges qui ne pourrons pas accéder au chalet de ski (à part pour l’utilisation des blocs sanitaires). Tout le monde est invité à se changer dans son auto et à limiter les contacts avec d’autres skieurs.
La pensée ZoneSki:
Skier en fin de semaine va être un gros privilège que Sommet Saint-Sauveur voulait utiliser avant tout pour remercier ses membres de leur soutien, et donner un petit baume sur le cœur des skieurs dont la saison s’est arrêtée abruptement à la mi-mars. Il est important de ne pas reproduire ce qui s’est passé en Italie cette semaine, où des stations ont dû fermer quelques jours après une ouverture trop populaire. L’opération a été victime du manque de contrôle et de respect des skieurs.
Il est primordial que les skieurs comprennent que leur saison de ski dépend du respect des consignes. Le tout étant réglé pour la sécurité des skieurs, mais aussi des employés.
La patience et la retenue seront de mise pour que chacun puisse goûter aux plaisir de skier. Ça s’en vient, un skieur à la fois. Profitez-en et restez en sécurité.
Alors que les premiers flocons de l’automne recouvrent les secteurs qui en ont été honorés, les fondeurs se tournent vers les annonces de leur centre de ski de fond préféré. Les détails des ouvertures et protocoles sanitaires commencent à être publiés. Nous avons rassemblé ici quelques-unes de ces informations, en guise de mise en bouche pour la saison à venir!
La déception de l’automne: pas de ski de fond à la Forêt Montmorency
Dans une publication sur sa page Facebook, plus tard commentée d’une lettre explicative, la Forêt Montmorency a indiqué suspendre ses activités touristiques hivernales pour toute la saison à venir. Ainsi, seules les activités d’enseignement et de recherche pourront se dérouler sur les lieux. La lettre spécifie: «L’analyse des actifs nous a démontré que d’importants investissements sont à prévoir pour une mise à niveau sécuritaire des infrastructures et pour rehausser l’expérience des usagers et bénéficiaires. Nous travaillons présentement à la rédaction d’un plan directeur immobilier et d’un plan d’affaires pour la gestion des ressources et activités de la Forêt Montmorency», mentionne la doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Nancy Gélinas.
C’est donc le coeur lourd que les fondeurs, habitués ou impatients, devront se tourner vers d’autres secteurs pour s’adonner à leur sport préféré cet hiver. La Forêt Montmorency (notre photo d’entête, par Marc-Antoine Brissette) s’est bâtie une réputation fort enviable auprès de la communauté en offrant du ski de fond très hâtif. En effet, presque toujours dès la fin octobre, lors de l’événement d’ouverture de la saison nommé la Glisse Boréale, était possible de s’élancer sur les skis grâce à la préservation d’une certaine quantité de neige accumulée au cours de la saison précédente et protégée durant tout l’été. Une fois les nuits fraiches d’automne venues, quelques heures suffisaient pour répandre la neige préservée sur la courte boucle de quelques kilomètres, permettant aux adeptes de s’élancer, tant en classique qu’en pas de patin.
Les centres à surveiller
Alors que tous accouraient à la Forêt pour les premiers kick and glide de la saison, les fondeurs ne manqueront toutefois pas d’options pour se dégourdir les jambes. Généralement, après la première neige stable, quelques jours de travail seulement sont nécessaires aux opérations des centres les plus connus des adeptes impatients: les sentiers du Mont Sainte-Anne, Montagne coupée, Morin Heights (Corridor Aérobique et boucle des fondeurs), Nakkertok, le P’tit Train du Nord et le parc de la Gatineau font partie des premiers endroits accessibles dès novembre. Il y a fort à parier qu’ils seront pris d’assaut, malgré les restrictions en vigueur à travers la province.
Nouveauté tarifaire: le P’tit Train du Nord sera accessible gratuitement à tous les usagers cet hiver entre Saint-Jérôme et Val-David. Dans un communiqué publié le 19 octobre dernier, l’organisme indique que la gratuité a été rendue possible grâce à la collaboration des MRC environnantes. « Cette décision a été prise afin d’assurer une équité et accessibilité pour tous, été comme hiver, et surtout en ces temps de pandémie où la pratique d’activités est essentielle afin de maintenir une bonne santé physique et mentale. Le P’tit Train du Nord est un lieu exceptionnel situé au cœur des municipalités de la région des Laurentides où l’on peut s’adonner à la marche, au vélo, au ski de fond et au vélo sur neige (fatbike). »
Un paysage automnal capturé du P’tit Train du Nord. Photo Marc-Antoine Brissette
Le P’tit Train du Nord en pleine saison. Photo Marc-Antoine Brissette
La pensée ZoneSki
Nous l’avons dit à plusieurs reprises déjà, la pratique des sports de glisse et loisirs d’hiver sera hors norme durant les prochains mois. Les adeptes de ski de fond ne seront pas privés des accès à leurs sentiers préférés mais devront s’adapter aux différentes conditions pour respecter les procédures et règles sanitaires mises en place par les centres. Nous encourageons skieurs à s’informer avant chacune de leurs sorties auprès de leurs centres de glisse respectifs afin de vérifier les services offerts et les consignes à respecter. Un petit mot sur la bienveillance entre adeptes: débutants et skieurs aguerris ont tout intérêt à respecter l’espace de l’autre, du chalet de fartage aux pistes tracées… bon ski à tous!
Alors que tous les amoureux des sports de glisse commencent à penser à l’hiver, nous savons que de nombreuses questions vous viennent en tête. Bien que nous travaillions à obtenir des réponses, nous pouvons vous assurer que la santé et la sécurité de nos employés, nos invités et notre communauté demeurent au premier plan dans chaque décision que nous prenons alors que nous nous préparons pour la saison 2020/21.
Parce que nous savons que vous avez plus que jamais besoin de reconnecter avec la montagne ainsi qu’avec le plaisir de dévaler les pentes, nous vous partageons aujourd’hui que nous prévoyons ouvrir comme à l’habitude en novembre, en suivant les directives appropriées.
Nous préparons, analysons et planifions divers scénarios pour l’hiver en tenant compte de la distanciation physique et d’autres mesures sanitaires selon les recommandations de la Santé Publique. Nous travaillons étroitement avec toute la famille Alterra Mountain Company afin de rendre l’expérience des plus conviviales et favoriser l’accessibilité à notre montagne.
Voici à l’heure actuelle les grandes lignes de nos opérations en zones verte, jaune ou orange:
L’hiver viendra et Tremblant se vêtira de son manteau blanc! Vous pourrez ainsi profiter du terrain skiable habituel et respirer l’air frais des montagnes.
Nous effectuerons un contrôle sur la fréquentation de la montagne pour limiter les contacts entre les personnes.
Nous donnerons priorité aux détenteurs de passes de saison sans avoir à réserver leurs jours ski.
Nous exigerons que les invités achètent leurs billets à l’avance pour une date précise car les quantités seront limitées. La vente se fera uniquement sur tremblant.ca et en centre d’appels à compter du 19 octobre.
Plusieurs produits qui permettaient de skier à la date de son choix ne seront pas de retour cette année dont la carte Latitude, les billets vendus chez Costco et les billets corporatifs (Ski Max).
Vous pourrez utiliser les remontées comme à l’habitude à l’exception de la télécabine qui verra sa capacité réduite de 50% conformément aux recommandations de la Santé Publique. L’utilisation d’une même remontée mécanique par les invités provenant d’une même maisonnée est privilégiée tout en demeurant permise pour les invités ne résidant pas sous le même toit s’ils le souhaitent.
La capacité des espaces intérieurs sera réduite dans le respect des normes de la Santé Publique incluant la distanciation physique de 2 mètres. Tous les effets personnels devront demeurer dans vos véhicules, aucun sac ne pourra être déposé dans les espaces communs.
La location d’équipement de ski ou de planche à neige sera possible. Les équipements seront désinfectés entre chaque utilisation.
Nous maintiendrons la fréquence de nettoyage accrue dans l’ensemble de nos services et espaces publiques.
Nous demanderons à nos invités de respecter les mesures sanitaires en place telles que se laver fréquemment les mains et le port du masque ou couvre-visage obligatoire dans les espaces publics fermés, dans les remontées mécaniques et dans les files d’attente. Le cache-cou ou la cagoule couvrant la bouche et le nez pourra remplacer le couvre-visage lors de la pratique du ski et dans les remontées.
Nous nous assurerons chaque jour que les employés ne présentent pas de symptôme. Ces derniers seront formés sur les protocoles sanitaires reliés à la COVID-19. L’ensemble des employés portera les équipements de protection individuelle requis.
Nous mettrons constamment à jour l’ensemble de nos mesures sanitaires en demeurant à l’affût des annonces gouvernementales.
En zone rouge, les éléments suivants remplaceront certains des points ci-dessus:
Seuls les invités provenant d’une même maisonnée peuvent prendre une remontée ensemble. Pour les invités ne résidant pas sous le même toit, la règle des 2 m s’appliquera.
Les chalets seront utilisés que pour se réchauffer avec une période de temps restreinte, les services de restauration seront fermés.
Vous remarquerez qu’il n’y a pas de détails concernant l’École sur Neige, des informations vous seront communiquées prochainement.
Nous avons beaucoup appris de nos opérations cet été, et nous avons utilisé ces apprentissages pour élaborer notre plan hivernal pour que vous puissiez renouer avec la passion qui nous habite tous. Nous nous engageons à vous tenir informés et vous remercions pour votre loyauté et votre compréhension en cette période sans précédent.
Source: Patrice Malo Président et chef des opérations de Station Mont Tremblant
La pensée ZoneSki
Il est intéressant de voir comment une station de la taille de Tremblant peut s’organiser pour démarrer sa saison le 20 novembre, dans un mois. Les billets de ski de journée sont désormais en vente jusqu’à la fin de la saison, soit le 18 avril 2021. Tremblant se situe actuellement en palier d’alerte Orange.
Cette année, ne vous attendez pas à vous rendre en salle pour assister à l’International Freeski Film Festival (iF3) comme le plan original le prévoyait. Suite à la fermeture des stations de ski à la mi-mars dernier, Luc Skypowder, président du iF3, a compris qu’il était temps de changer profondément la façon de présenter son événement annuel. C’est donc ce mercredi, 21 octobre, que débutera la première édition virtuelle de ce festival qui n’a plus besoin de présentation!
Grâce à l’aide d’une solide équipe de bénévoles, l’organisation du iF3 est en mesure de présenter un festival en direct de la Colombie-Britannique, du Utah et du Québec: le iF3 sera télévisé à partir de son site Web, mais comportera aussi un volet cinéparc pour la clôture de l’événement ce samedi soir. Ce festival est réalisé par des gens avant tout passionnés qui ont su rassembler des athlètes, producteurs et réalisateurs afin que tous offrent leurs films pour une diffusion unique et gratuite.
C’est donc bien assis dans votre propre salon que vous pourrez profiter des films de l’année ainsi que des émissions de télé animées sous les thèmes suivants: « All Girls », Urbain, « Big Mountain » et le gala « iF3 Movie Awards ». Chaque soirée sera garnie comme à l’habitude de films prestigieux dont certains seront présentés en avant-première.
Riche d’une programmation internationale mais avec un Québec très présent, ce festival est la preuve qu’il est possible de voir grand, même dans une période plus sombre, comme nous le confie Luc Skypowder: « Le plus difficile a été de garder notre ligne directrice, d’offrir un festival de films, sans la possibilité de rassembler physiquement les gens, mais en gardant l’essence même du iF3 ». Ceux qui ont la chance d’être en zone orange pourront participer au Gala du iF3 directement à partir du Cinéparc de Belle Neige ce samedi 24 octobre dès 17h. Le coût d’entrée par voiture sera de 20$. Vous pouvez acheter vos billets en ligne ICI.
Bien que gratuit, un festival virtuel ne peut pas vivre sans soutien de la part des adeptes. Si le concept vous branche, vous pouvez faire un don en cliquant sur le lien: DONNEZ 5$
Consultez le lien suivant pour le programme officiel des émissions de télévision et des projections de films: Programme Officiel 2020
Cette année, la liste des nominées est disponible ICI
Voici les journées et liens de diffusions:
Mercredi 21 Octobre à 19h EST « iF3 All Girls » à 19h
Animées par Alex Armstrong et Jess Kimura. Cette émission de télévision de 45min vous présentera en exclusivité les meilleurs films féminins de l’année avec des entrevues exclusives des skieuses, snowboardeuses, productrices ainsi que des entrevues avec les légendes féminines ayant marquées l’histoire de ces sports. DIFFUSION EN DIRECT ICI
Cette émission de télévision sera suivie par la diffusion de plusieurs films de ski et de snowboard 100% féminins entre 20h00 et 21h30 EST. Consultez le programme en ligne pour trouver les liens aux émissions et aux films!
Jeudi 22 Octobre à 19h EST « iF3 Urban » à 19h
Animé par JF Houle and Stan Leveille. Cette émission de télévision de 60min vous présentera en exclusivité les meilleurs films URBAINS de l’année avec des entrevues exclusives des skieurs, snowboardeurs, producteurs ainsi que des entrevues avec les légendes ayant marquées l’histoire du Freeski et freeride. DIFFUSION EN DIRECT
Cette émission de télévision sera suivie par la diffusion de plusieurs films de ski et de snowboard 100% URBAINS entre 20h00 à MINUIT EST. Consultez le programme en ligne pour trouver les liens aux émissions et aux films!
Vendredi 23 Octobre à 19h EST « iF3 Big Mountain » à 19h
Animés par Cody Townsend and Jamie Anderson. Cette émission de télévision de 60min vous présentera en exclusivité les meilleurs films « Big Mountain » de l’année avec des entrevues exclusives des skieurs, snowboardeurs, producteurs ainsi que des entrevues avec les légendes ayant marquées l’histoire du Freeski et Freeride. DIFFUSION EN DIRECT
Cette émission de télévision sera suivie par la diffusion de plusieurs films de ski et de snowboard 100% Big Mountain entre 20h00 à MINUIT EST. Consultez le programme en ligne pour trouver les liens aux émissions et aux films!
Samedi 24 Octobre à 17h EST « iF3 Movie Awards 2020 » à 17h
Gala des iF3 2020 Movie Awards « en direct »Animé par Mark Warner et Leanne Pelosi * Diffusion simultanée de Salt Lake City, Utah / Whistler, BC / Ski Belle-Neige, QC—- Suivi de la première en ligne du film FOLLOW DE FORECAST de Blank Collective! DIFFUSION EN DIRECT
Le festival iF3 est formé par une équipe de passionnés de ski et de snowboard et de bénévoles qui investissent temps et argent dans la production du festival depuis 2007. Vous fournir le contenu dans le confort de votre foyer n’est pas GRATUIT et produire des événements en personne non plus. Cela nécessite des investissements importants en $$ et en temps de nos bénévoles. Nous sommes soutenus par des commanditaires, des producteurs de films de ski et de snowboard et des athlètes, mais cela ne suffit pas pour produire le iF3 annuellement. Nous avons également besoin de vos contributions!