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    Mont Apic, « Et lumière se fit »

    Photo fournie par la station

    Le Mont Apic annonce la mise en place d’un éclairage pour le ski de soirée pour la saison qui s’en vient à grands pas. Le directeur général de la station Samuel Bradette a confirmé que trois pistes seront éclairées cet hiver. Les pistes 8, 9 et 10 bénéficieront d’un éclairage puissant. Ces trois pistes seront accessibles le samedi soir jusqu’à 21h, tout comme le centre de glisse sur tubes qui était déjà éclairé. Le directeur général a toutefois avoué être ouvert à ajouter une soirée supplémentaire selon la popularité de cette nouvelle offre.

    Les pistes 8, 9 et 10. Photos fournies par la station.

    LES TARIFS

    En plus d’une tarification complète, la station des Bois-Francs innove en offrant aux adultes un bloc de 4h à 23$ et 16$ aux enfants de 6 à 17 ans. Une liste complète des tarifs est disponible sur leur site au www.montapic.com. Fait intéressant, le Mont Apic offre aux 5 ans et moins le billet et l’équipement gratuit. Des abonnements saisonniers à tarifs réduits sont disponibles jusqu’au 1er décembre. 

    PISTES AMÉLIORÉES

    Plusieurs pistes ont été réaménagées, à grands coups de dynamitages et nivelage, pendant la saison morte. Entre autres, monsieur Bradette nous a mentionné l’amélioration du parc à neige dans la piste #10. 

    L’OUVERTURE

    La station de Saint-Pierre-Baptiste, située à proximité de Plessisville dans la région des Bois-Francs, sera prête aussitôt que la neige garnira les pistes. Bien sûr, elle devra attendre la permission de la Santé Publique, comme toutes les stations de ski au Québec. Le Mont Apic invite la clientèle à consulter leur site ou le Facebook de la station afin de connaitre la date d’ouverture et les plus récentes nouvelles.

    La Pensée ZoneSki

    C’est bien de voir les stations aller de l’avant avec des améliorations de service à l’approche de la saison de glisse. La pandémie qui touche la planète n’a heureusement pas ralenti l’ardeur de plusieurs stations et le désir de la clientèle d’aller profiter de l’hiver qui s’en vient.


    Balades, vélo et bazars en montagne: le plein de couleurs!

    À l’instar des zones d’alerte régionales, les feuilles prennent des coloris d’automne. C’est malgré tout encore possible d’en profiter, tout en respectant les règles sanitaires (et le gros bon sens). Que vous souhaitiez randonner, rouler ou simplement prendre l’air dans un bel environnement, les stations de ski vous attendent. Certaines offrent même leurs traditionnels bazars, dans une formule revue pour assurer la sécurité de tous. Profitez-en!

    Moins de bazars cette année

    La situation actuelle a évidemment forcé les stations, patrouilles et clubs de ski  à revoir leurs pratiques concernant les bazars annuels. L’Action de grâce est souvent la conclusion de ces ventes d’occasion mais quelques organisations ont choisi d’étirer les dates ou de transformer le tout en vente en ligne ou sur rendez-vous. Certains bazars ont encore lieu dans une formule presque traditionnelle, parmi ceux-ci:

    Attention, ces événements pourraient être annulés sans préavis; renseignez-vous avant de vous déplacer!

    Les remontées dans les couleurs

    Pour profiter des paysages colorés, plusieurs stations de ski offrent des balades en télésiège, permettant à tous de prendre un bol d’air frais tout en respectant les règles de distanciation sociale. Visitez entre autres:

    Si vous préférez braver la gravité avec vos jambes, les sentiers des montagnes ci-haut énumérées vous permettent aussi une randonnée en ascension. Prenez note que Vallée-du-Parc a pris la décision d’annuler certains événements, d’autres stations pourraient faire de même selon les recommandations des directions régionales de santé publique.

    Dévaler les pistes en vélo

    L’été 2020 aura été déterminant pour plusieurs nouveaux adeptes de vélo de montagne. L’offre est de plus en plus vaste et il reste encore quelques fins de semaine pour en profiter. Même si les sentiers du Massif de Charlevoix sont pris d’assaut (opérations à guichet fermé depuis quelques jours déjà), plusieurs autres montagnes offrent enduro, descente ou cross-country:

    Renseignez-vous sur les heures d’opération et conditions de visite directement sur le site web des stations ou sur leur page Facebook!

    La pensée ZoneSki

    Cette liste d’activité n’est évidemment pas complète, et peut se révéler rapidement périmée selon l’évolution des paliers d’alerte. La situation est préoccupante pour les adeptes des sports de glisse, qui se demandent s’il y aura une saison « normale »: la réponse est dans les mains de ceux qui la posent! Si nous faisons tous notre part pour respecter les règles et protocoles en vigueur, le ski sera au rendez-vous et la saison pourra avoir lieu. Soyez vigilants et prudents!

    Nouveau programme “privilège” au Relais: adieu abonnements saisonniers!

    Photo Le Relais

    Saison 2020-2021 en contexte de pandémie
    UNE OFFRE SUR MESURE POUR UNE SAISON EN TOUTE SÉCURITÉ

    Lac-Beauport, le 18 septembre 2020 — Avis aux amateurs de glisse, les pistes du Centre de ski Le Relais seront bel et bien accessibles cet hiver. L’équipe a travaillé fort pour créer une nouvelle formule d’abonnement sans risque afin d’être en mesure d’accueillir sa fidèle clientèle tout au long de la saison 2020-2021 dans le plus grand respect des directives de la Santé publique.

    « Pour réduire l’incertitude en lien avec l’évolution de la pandémie de COVID-19, nous avons choisi d’offrir, en remplacement des abonnements de saison réguliers, un programme « Privilège » sans risque, basé sur l’achat de billets journaliers. Ainsi, si l’accès à la montagne devait être altéré temporairement, nos clients n’auront pas à payer pour un service non reçu. Nous avons fait preuve de créativité pour permettre aux gens de profiter de leur sport de glisse préféré malgré les circonstances », indique Mélanie Morneau, directrice générale du Relais.

    Le principe du programme privilège est simple et accessible à tous. Avant de se rendre à la montagne, les clients doivent réserver un bloc d’heures en ligne (matinée, après-midi, soirée ou journée complète). Puis, ils récupèrent leur billet dans l’une des billetteries. Dans le dossier client, les achats s’accumulent. Une fois le montant équivalent à un abonnement de saison « Tout-Temps » atteint, les remontées suivantes sont gratuites. Tous les détails et modalités sont disponibles au skirelais.com.

    Afin de permettre à la clientèle d’accéder plus rapidement à la montagne, de nouvelles billetteries seront aménagées à l’extérieur du chalet principal. 

    Soulignons que Le Relais a pris la décision de créditer au prorata la portion de la saison perdue due à la fermeture hâtive des pistes telle qu’exigée par la Santé publique le printemps dernier. Ce crédit sera disponible dès le premier achat en ligne.

    DU PLAISIR EN TOUTE SÉCURITÉ
    La mission du Relais a toujours été d’offrir des conditions de glisse exceptionnelle dans un environnement sécuritaire, accueillant et bienveillant. L’équipe demeure donc à l’affût des directives de la Santé publique à l’égard des stations de ski et se conformera à celles-ci afin d’assurer la protection de tous, clients comme employés.

    « Nous prenons très à cœur la santé, la sécurité et le confort de tous et chacun. Nous allons donc adapter notre offre pour permettre à tous de vivre la meilleure expérience qui soit dans ces circonstances exceptionnelles », souligne Mme Morneau.

    Du côté de l’école de glisse, Le Relais a choisi de bonifier son offre de cours privés et semi-privés plus personnalisée pour remplacer les cours de groupe qui ne seront pas disponibles cette saison. Les participants qui souhaitent s’inscrire pourront réserver leur place dès l’ouverture des billetteries en ligne.

    Les détails concernant l’accès à la montagne et au chalet, ainsi que les modalités de la location d’équipement seront partagés à la clientèle dès que possible.

    Source et Photo: Le Relais

    LA PENSÉE ZONESKI

    Enfin un projet novateur et audacieux, donnant des balises précises afin de rassurer la clientèle pour la saison de glisse qui s’en vient à grands pas. Encore une fois, la station du Lac-Beauport est à citer en exemple. Déjà, Le Relais donne l’exemple en offrant un chalet d’une propreté impeccable, un enneigement soutenu et un entretien des pistes enviable.

    Le Mont Sainte-Anne confirme qu’il sera en opération cet hiver

    Dans un communiqué fait aux abonnés du Mont-Sainte-Anne, la station de Beaupré partage son plan pour la prochaine saison de ski.

    #CAVABIENSKIER

    L’air est plus frais, l’humidité est moins accablante, c’est signe que les flancs de montagnes colorés sont à nos portes! Alors que l’automne s’installe pour nous offrir quelques dernières sorties de randonnée ou de vélo dans un décor époustouflant, la prochaine saison hivernale avec son manteau blanc est toute promise pour nous permettre de reprendre nos virages là où le dernier hiver a été écourté.

    Nous travaillons déjà depuis plusieurs semaines à préparer cette saison de glisse imminente afin de vous offrir une expérience digne de votre désir de vous élancer sur nos pentes enneigées à nouveau.

    Forts de nos acquis à la suite de la dernière saison estivale teintée d’une nouvelle réalité à laquelle nous avons su faire face avec brio, toutes nos équipes de passionnés ont très hâte de vous accueillir à nos montagnes pour que vous puissiez en profiter dès que possible!

    On se dit à très bientôt car nos dates de lancement de la saison sont le vendredi 4 décembre à Stoneham et le samedi 5 décembre au Mont-Sainte-Anne!

    Mise à jour sur la télécabine pour la prochaine saison hivernale

    Malgré la fin précipitée de la saison le 15 mars dernier, nous avons poursuivi les démarches pour faire la lumière sur les incidents que nous avons vécus avec la télécabine.

    Une enquête exhaustive, menée sur plusieurs mois par des spécialistes indépendants afin d’attester de l’intégrité et de la sécurité de la remontée mécanique, a permis d’identifier les correctifs précis à apporter et de clarifier la séquence des événements.

    Conséquemment, nous sommes confiants que nous pourrons apporter les correctifs nécessaires à la remise en opération sécuritaire de la télécabine pour la prochaine saison hivernale.
     Pour ce faire, un plan de travail a été élaboré et sera déployé au cours des prochaines semaines. Nous travaillerons sans relâche pour compléter tous les travaux d’entretien et de maintenance nécessaires, ainsi que tous les tests de conformité requis d’ici le début de la saison.

    Prévente WEB du 23 septembre au 25 octobre

    Dès la semaine prochaine et seulement sur notre boutique Web, vous pourrez vous procurer en toute confiance votre abonnement en prévente pour la prochaine saison!

    Prenez aussi note que les programmes de saison de l’École Sports de Neige TELUS seront aussi en vente à partir du 23 septembre pour Stoneham et le Mont-Sainte-Anne!

    Offre spéciale de renouvellement pour les abonnés 2019-2020 en prévente

    Pour les abonnés 2019-2020, nous vous proposons une offre spéciale de renouvellement à l’achat en prévente des abonnements de saison 2020-2021, excluant La Passe.

    Protection Zéro Stress | Abonnements de saison 2020-2021

    Achetez votre abonnement de saison 2020-2021 lors de la prévente et bénéficiez jusqu’au 15 décembre 2020 de la possibilité de reporter votre abonnement à la saison 2021-2022 sans frais supplémentaire ou d’obtenir un remboursement complet.De plus, soyez sans crainte car si jamais survenait une deuxième vague de COVID-19 qui entraînerait la fermeture de nos stations par décret gouvernemental, les détenteurs d’un abonnement de saison 2020-2021 qui n’auront pas reporté ou demandé un remboursement pour leur abonnement avant le 15 décembre seront éligibles à un crédit ou un remboursement (des conditions s’appliquent).Restez à l’affût pour connaître tous les détails et toutes les conditions associées qui vous seront fournies dans le journal d’hiver qui sera publié la semaine prochaine!

    «La sécurité des usagers est la priorité du Mont-Sainte-Anne. Bien que nous soyons conscients que la confiance de notre clientèle envers la télécabine prendra du temps à se rétablir, nous sommes optimistes que la télécabine sera de retour en fonction pour la prochaine saison hivernale tout en respectant les plus hauts standards de sécurité.»— Maxime Cretin, VP et directeur général de l’Est

    Source: Mont-Sainte-Anne

    LA PENSÉE ZONESKI

    Enfin de bonnes nouvelles de cette belle station de la région de Québec. Nous avons réussi à mettre la main sur un message envoyé aux abonnés. Tant les habitués que les visiteurs occasionnels seront contents de cette annonce. Les déboires que le centre a connus avec sa télécabine peu avant la fermeture forcée par la pandémie aura su alimenter dame rumeur. C’est bien d’avoir finalement des faits. À bientôt sur vos pistes. On croise les doigts pour le début de décembre.

    Comment se déroule la saison de ski en Amérique du Sud?

    Une journée de poudreuse à Corralco en 2016. Skieuse: Andrea Olivares Grez. Photo: Pierre Pinsonnault

    Il n’y aura pas eu de début de saison officiel dans les centres de ski du Chili et de l’Argentine, mais il y aura au moins une fin de saison. Si la Covid-19 a bousillé la fin de la saison de ski au Québec, cette pandémie aura amputé les premières semaines de celle en Amérique du Sud. C’est le 23 juillet que le Cerro Catedral en Argentine devient le premier centre de ski à ouvrir dans la cordillère des Andes – un mois et demi plus tard qu’à l’habitude – alors que du côté chilien, c’est La Parva qui permet aux skieurs de dévaler ses pentes à partir du 18 août. D’autres stations de ski, comme Las Lenas, Portillo ou Valle Nevado, ont tout simplement décidé de ne pas ouvrir.

    Alors que les gouvernements des deux pays soumettent leurs habitants à des périodes de quarantaines strictes, une majestueuse tempête de neige remplit les Andes de blancheur au début du mois de juillet. Entre 3 et 5 mètres de neige tombent en une semaine selon les régions, du jamais vu depuis 15 ans selon les habitants du coin. Comble de malheur pour les skieurs sudaméricains, il est impossible de sortir à la montagne pour profiter du pactole neigeux, et ce, même pour la majorité de ceux qui aimeraient se réfugier dans le backcountry. Et ce sera seulement entre la fin juillet (Argentine) et la mi-août (Chili) que les gouvernements lèveront les interdictions pour se rendre à la montagne.

    Afin de se situer dans le temps, précisons que la saison de ski australe s’étend habituellement entre la mi-juin et la fin septembre, sauf pour l’exception de la station Corralco au Chili qui peut l’étirer jusqu’à la fin octobre.

    La saison du côté de l’Argentine

    Journée d’ouverture à Cerro Catedral en Argentine, le 23 juillet 2020. Source: Catedral Alta Patagonia

    D’entrée de jeu, mentionnons que Las Lenas est le seul centre de ski en Argentine à avoir annoncé officiellement, le 20 mai, qu’il n’ouvrirait pas pour l’hiver austral 2020. Pour comprendre la décision, il faut savoir que ce centre de ski, éloigné des zones résidentielles, compte beaucoup sur le tourisme interne et international pour opérer. Avec les déplacements entre les régions interdits en Argentine, et aucune possibilité de recevoir les skieurs de l’international, il devenait impensable d’ouvrir pour cette station de la province de Mendoza.

    Ailleurs en Argentine, les choses se sont passées autrement. Les gouvernements régionaux ont permis l’ouverture des stations de ski pour les gens des communautés locales seulement. Pour faire un parallèle, c’est un peu comme si le Massif de Charlevoix ouvrait uniquement pour les habitants de Baie-Saint-Paul et des villages environnants. De cette façon, l’enjeu de restreindre le nombre de visiteurs en fonction de la capacité de la station de ski a été facile à résoudre.

    Cerro Bayo en Argentine, le 27 juillet, soit quelques jours avant l’ouverture. Source: Cerro Bayo

    C’est ainsi que, malgré l’interdiction de déplacement entre les régions, la majorité des stations de ski ont décidé d’ouvrir du fait qu’elles peuvent compter sur une communauté locale. Ainsi, Cerro Catedral, situé près de la ville de Bariloche, a été le premier à ouvrir le 23 juillet, suivi de Cerro Chapelco, Cerro Bayo et de Caviahue qui ont tous ouvert dans la première semaine d’août.

    Distanciation à Cerro Chapelco en Argentine, le 12 août 2020. Source: Cerro Chapelco

    Également, le centre de ski le plus au sud du monde, le Cerro Castor situé à Ushuaia, a officiellement ouvert le 1er août. Fait intéressant, la station a mis en place une flex pass, qui permet d’acheter 5 jours de ski à utiliser durant le mois courant, ou 10 jours à utiliser n’importe quand durant la saison.

    La saison du côté du Chili

    La Parva est la première station à ouvrir au Chili, le 18 août 2020. Source: La Parva

    Au Chili, l’ouverture des centres de ski a été plus compliquée et seulement une poignée ont finalement décidé d’ouvrir lorsque le gouvernement a donné son autorisation. Des gros joueurs sont néanmoins restés fermés : Portillo, Valle Nevado et Nevados de Chillan.

    Même si, contrairement à l’Argentine, les déplacements interrégionaux sont permis, il faut savoir que le Chili fonctionne actuellement avec un modèle de quarantaines ciblées, qui peut s’apparenter à ce que le gouvernement du Québec met en place avec son système de sémaphores (vert, jaune, orange, rouge). Ainsi, certains centres de ski qui se trouvent dans des zones en quarantaine ne peuvent pas ouvrir, ou encore plusieurs de leurs employés résident dans des communautés en confinement, rendant difficile la logistique d’opération.

    Également, plusieurs stations de ski se trouvent dans des parcs nationaux, par exemple Corralco, Las Araucarias ou Antillanca, et ceux-ci sont restés fermés plus longtemps. Une situation qui a d’ailleurs été décriée par de nombreux Chiliens alors que les centres d’achats étaient ouverts.

    C’est donc le 18 août à La Parva et le 19 août à El Colorado, deux des trois stations près de la capitale Santiago de Chile, que s’est officiellement entamée la saison de ski.

    Source: El Colorado

    Corralco, situé dans un parc national (la Réserve nationale Malalcahuello), a finalement pu ouvrir le 29 août avec une limite de 700 places. C’est d’ailleurs la seule des stations d’Amérique du Sud qui rend publique cette information. Parmi les bonnes pratiques à souligner, le personnel de cette station de la région de l’Araucanie organise un webinaire hebdomadaire pour informer sa clientèle sur les mesures de sécurité. De plus, les autorités de la Corporación Nacional Forestal (CONAF) font un contrôle (questions sur les symptômes, prise de la température) à la guérite de l’entrée du parc national, passage obligé pour se rendre au centre de ski.

    Corralco et le volcan Lonquimay comme ils se présentent le 25 août 2020, quelques jours avant l’ouverture. Source: Corralco

    Quels sont les protocoles sanitaires?

    Après avoir fait le tour des sites Web des stations de ski, l’auteur de ces lignes a recensé les différents protocoles en vigueur. Chaque station de ski a ses particularités, mais de façon générale, voici ce qui a été mis en place :

    • Évidemment, de ne pas se présenter au centre de ski en cas de symptômes apparentés à la Covid-19. La station de La Parva, au Chili, exige en plus de remplir un formulaire de déclaration de la Covid-19.
    • Les mesures sanitaires de base : distanciation (entre 1 et 2 mètres, selon la station), lavage des mains, port du masque dans les endroits fermés (toilettes, aires communes, etc.).
    • Diverses activités de sensibilisation (webinaire, kiosques) faites par les employés auprès des clients.
    Sensibilisation au Cerro Chapelco en Argentine. Source: Cerro Chapelco
    • Le port du masque ou du couvre-visage, des gants et des lunettes de ski en tout temps dans les remontées mécaniques.
    • À moins d’être de la même famille, une personne par télésiège double ou arbalète, deux personnes par télésiège quadruple.
    • Libérer rapidement les débarcadères des remontées mécaniques et aller jaser/attendre plus loin.
    • Garder une distanciation entre les véhicules dans les stationnements, puisque tout le monde doit se changer à l’extérieur.
    • Dans les chalets, seulement les toilettes sont accessibles et, dans certains cas, les restaurants et cafétérias en take out, avec possibilité de manger sur une terrasse à l’extérieur. Il faut savoir que, contrairement au Québec, les températures sont généralement plus confortables et qu’il est habituellement possible de manger dehors, sans tracas, sous le soleil plombant des Andes.
    • En majorité, la priorité est donnée aux détenteurs de passes, puis la balance des places est rendue disponible pour la vente de billets en ligne. Certains centres de ski en Argentine opèrent tout de même leur billetterie puisqu’étant ouverts seulement pour les communautés locales, la disponibilité des places n’est pas un enjeu.

    Alors que la saison de ski australe tire à sa fin, les yeux des skieurs se tournent tranquillement vers les préparatifs et annonces qui auront bientôt lieu concernant les protocoles à mettre en place au Québec. Les prochaines semaines seront critiques pour la planification, surtout dans un contexte qui a toutes les allures d’une deuxième vague, sachant que le gouvernement a affiché son intention de ne pas refermer tous les pans de l’économie.

    Le Mont Edouard se branche sur le RFID pour la saison 2020/21

    Communiqué Pour diffusion immédiate. Une première au Québec pour le Mont Edouard!

    La montagne innove avec un nouveau système de portes automatisées pour ses remontées mécaniques ainsi que des cartes d’accès rechargeables à distance.

    9 septembre, 2020 – Anse Saint-Jean,Québec – C’est avec enthousiasme que le Mont Edouard débute sa saison avec une technologie innovante signée Team Axess. Dès novembre, la clientèle profitera d’un nouveau dispositif de portes automatisées pour ses remontées mécaniques ainsi que d’un nouveau système de billetterie avec carte d’accès rechargeable à distance. Il est impératif pour le Mont Edouard de s’engager en matière de sécurité et de protéger sa clientèle, tout en améliorant l’expérience client unique offerte à la montagne. Ce partenariat est une première au Québec pour Team Axess.

    Mont Edouard : « Ma montagne, Ma passion! »

    « Nous avons passé les six derniers mois à étudier tous les systèmes de gestion de billetterie disponibles au Québec et à l’international, afin d’offrir une meilleure expérience à notre clientèle en faisant face aux nouvelles mesures sanitaires. Team Axess se démarque sans équivoque de la compétition, étant le seul sur le marché à offrir une solution d’intégration complète, passant de l’achat en ligne jusqu’à l’accès direct aux remontées mécaniques. C’est avec fierté que nous entamons ce nouveau partenariat qui permet d’optimiser l’expérience pour notre clientèle de passionnés. » déclare Frédéric Blouin, directeur général de la station.

    De plus, la plateforme permet de comptabiliser le nombre de visites des utilisateurs et comprend même un module de réservation, advenant que de nouvelles mesures soient exigées par la santé publique.

    Communiqué de presse_Mont Edouard 2020-2021_9 septembre, 2020_001

    Cet investissement s’inscrit dans la stratégie visant un virage villégiature quatre saisons de la station. Résultat ? Moins de files d’attente à la billetterie, en plus d’offrir une plus grande offre d’activités et des services personnalisés pour les adeptes.

    Prévente des abonnements de saison 2020-2021

    Dès le 10 septembre, les passionnés de glisse du Mont Edouard pourront se procurer leur abonnement annuel en ligne. La période de réservation des refuges du secteur de la Haute-Route débutera, quant à elle, dès le 16 septembre. Le Mont Edouard est impatient de lancer cette nouvelle saison et d’accueillir sa fidèle clientèle avec une offre renouvelée et adaptée à la demande en matière de sécurité sanitaire.


    Rendez-vous les fins de semaine du 25 au 27 septembre et le 10-11 octobre 2020 pour les Sessions d’automne!

    *Vélo, randonnées, camping et activités en plein-air sont au rendez-vous!

    À propos du Mont Edouard l’hiver…

    Reconnu pour ses conditions de neige exceptionnelle, le Mont Edouard compte plus d’une trentaine de pistes aménagées pour tous les calibres de skieurs et planchistes. Afin d’exploiter le potentiel maximal de la montagne, de ses conditions de poudreuse unique ainsi que de son enviable panorama, un vaste secteur de ski haute-route est disponible pour les amateurs d’aventure hors-limite. Des sentiers de ski de fond, de raquettes et de « fat bike » sont aussi accessibles pour les adeptes de ses sports. De plus, une patinoire extérieure ainsi qu’un secteur de glissade sur tube vous attendent!

    Faits et divinations: l’almanach pandémique de la saison de ski 2020-21

    Bien qu’il soit encore beaucoup trop tôt pour avoir un portrait fiable de la saison de ski à venir au Québec (même en temps normal!), on peut se créer quelques scénarios, d’une part concernant les opérations en lien avec les protocoles sanitaires, et d’autre part, en lien avec les dépenses de la clientèle, qui constitueront les revenus des stations. Voici ce que l’on sait, ce que l’on devine, ce que l’on ignore, et les scénarios envisageables. À partir de maintenant, même l’almanach des fermiers est aussi fiable que les autres prédictions sur la COVID-19!

    Ce que l’on sait

    Nous l’avons vu tout au long de l’été, le monde du tourisme estival a entonné sa sérénade pour attirer les touristes locaux en annonçant forfaits, rabais et autres incitatifs pour stimuler la consommation des produits touristiques de la Belle Province. Ceci dit, les comportements des consommateurs peuvent être situés dans deux catégories: « déconfinement prudent » et « vacances à gogo ». Les attraits touristiques du Québec ont été, et resteront pour encore plusieurs mois, la seule option pour sortir de chez-soi; l’idée de traverser quelque frontière aérienne ou terrestre n’étant pas forcément dans les plans des vacanciers. On pourrait croire que les stations de ski profiteront de cette « manne » mais en réalité, il faut plutôt utiliser la lorgnette de l’optimiste prudent…

    Vélo de montagne et piscine de Purell

    Toutes les stations de ski offrant du vélo de montagne ou des activités aquatiques ont dû présenter en vitesse en mai/juin un plan sanitaire aux autorités de la santé publique. Ces stations ont une légère longueur d’avance sur les autres, qui n’ont pas d’activités estivales: les têtes qui ont planché sur les protocoles (de la rédaction à la révision) sont déjà rompues à l’exercice qui est attendu pour la saison hivernale. On sait maintenant un peu plus ce qui doit être précisé, ce sur quoi les décideurs de la santé publique souhaitent mettre l’accent, et on sait aussi que le port du masque dans les espaces publics intérieurs est là pour rester. 

    Ce que l’on devine

    Certains seraient tentés de comparer les protocoles sanitaires mis en place pour les activités estivales à ceux qui seront instaurés pour l’hiver… la comparaison sera à moitié fiable. Plusieurs raisons: d’abord, l’habillement des protagonistes sera totalement différent. C’est une vérité de La Palisse que d’affirmer que les gestes barrière devront être adaptés aux gants, foulards, cache-cous et autres mitaines que tout un chacun utilise pour essuyer la goutte-au-nez de l’activité hivernale extérieure. Ensuite, pour les skieurs qui possèdent leur propre équipement, tout cela peut bien sembler du pareil au même, mais il en va autrement pour les stations qui continueront d’offrir la location de matériel. De plus, restreindre l’accès à des blocs sanitaires/toilettes en été demeure moins problématique mais à -20°C on pourra en reparler…

    Les stations doivent donc travailler à produire un protocole sanitaire relié à chaque phase potentielle du déconfinement, allant de la plus restrictive à la plus permissive. Les enjeux sont: le nombre de personnes (clients et personnel) dans les chalets, l’utilisation des salles communes (cafétéria, toilettes), le nombre de personnes en station, la fréquentation des remontées mécaniques, l’organisation des cours de glisse, de la location, le volet alimentaire (oui, ça inclut le bar!)… bref, rien ne doit être laissé au hasard et le travail de préparation doit être fait en double, triple ou quadruple selon les différents critères.

    Ce que l’on ignore

    Quelles seront les modalités d’accès dans les stations de ski? Comment celles-ci choisiront-elles de gérer l’affluence et d’assurer l’équilibre entre les détenteurs d’abonnements saisonniers et les skieurs occasionnels? Quel sera le délai entre le moment de l’achat d’un billet de ski et la réelle glisse en piste? Les clients qui ont fréquenté un parc aquatique ou fait du vélo de montagne durant l’été l’ont vécu: réservations en ligne, longues files d’attente, billets vendus trop rapidement, atteinte du maximum de la foule permise… il faudra prévoir d’avance pour planifier une sortie.

    L’un des plus grands défis dans l’industrie du ski sera de continuer à opérer dans un contexte encore plus restrictif alors que le tourisme hivernal vivait déjà dans une situation relativement précaire, entre les aléas de la météo et la pénurie de main d’oeuvre. Même si plusieurs contribuables ont malheureusement perdu leur emploi et se retrouvent « disponibles », ils ne sont pas nécessairement à proximité d’une station de ski qui elle, aura un besoin criant d’employés. Comment faire pour « pairer » une station à un travailleur privé d’emploi? Plusieurs décisions cascaderont sur le pouvoir économique des stations de ski et des consommateurs.

    Une autre inconnue demeure: quelle sera la réaction de la clientèle? Le volume de skieurs en mesure de s’offrir les sports de glisse est-il représentatif des touristes de cet été? Les clients sauront-ils s’adapter, et revoir leurs attentes? Verrons-nous une grande compréhension en réponse à la grande séduction, ou au contraire une intolérance crasse et un niveau d’exigence inatteignable? Les stations feront toujours tout en leur pouvoir (temporel, énergétique et financier) pour satisfaire la clientèle mais celle-ci devra clairement y mettre du sien pour assurer une saison de ski. Si le client est roi parce qu’il amène des deniers dans les coffres, il est aussi responsable de la survie ou de la fermeture d’une entreprise (et de la perte des emplois reliés!) s’il ne respecte pas les différentes réglementations en vigueur, qu’il s’agisse du port du masque, du casque ou du prix du billet exigé.

    Les files d’attente auront une apparence différente pour la prochaine saison… cette file a été prise en photo lors de la première saison d’opération de la télécabine du Massif de Charlevoix en 2011. Photo G. Larivière

    Les scénarios envisagés

    Calqués sur les stations en opération dans l’hémisphère sud et basés sur les diverses expériences vécues au cours de l’été, les différents scénarios que les stations sont à évaluer varient, mais ont tous un point commun évident: diminuer l’obligation de proximité physique entre les skieurs et/ou le personnel en favorisant les gestes barrière.

    Réservations et achats en ligne, limitation du nombre de skieurs en montagne, distanciation sociale dans les remontées mécaniques, diminution de l’offre de services afin de maintenir un minimum sans créer une hémorragie financière, création de zones tarifaires distinctes entre les accès montagne seulement ou chalet + montagne, installation d’infrastructures temporaires permettant d’agrandir les zones de service aux skieurs… les idées se multiplient dans les directions des stations mais tout ça a un coût. Les dollars se font encore attendre, qu’il s’agisse d’aide financière gouvernementale ou d’achats d’abonnements en prévente: le climat incertain rend les préparatifs encore plus laborieux.

    Les stations de ski de la province doivent travailler d’arrache-pied et les nouvelles se font rares, ce qui peut paraitre étrange alors que normalement, à pareille date, les annonces des nouveautés pleuvent comme les pommes dans Rougemont. Les informations sont tout de même acheminées au compte-gouttes par certaines stations. Cette attente est partiellement due au temps d’approbation requis par la santé publique, qui a reçu une première version du plan sanitaire sectoriel en juillet. Une fois ce plan approuvé, chaque station aura la responsabilité de produire un plan sanitaire propre à ses infrastructures et son environnement. Dans un communiqué de presse envoyé le 27 août, l’Association des Stations de ski du Québec indiquait que pour l’ensemble de ses membres, les préparatifs en vue de la saison prochaine sont bien entamés, tout en demeurant plutôt vague sur les différents détails qui seront dévoilés dans les semaines à venir.

    Bon nombre des stations de ski ayant déjà mis en vente leurs abonnements affichent des garanties-ski: à l’achat d’un abonnement, si pour une raison quelconque le ski n’est pas possible (tant en cas de force majeure que pour une décision personnelle de l’acheteur), l’abonnement est valide la saison suivante. Ainsi, pas de perte financière pour l’acheteur ni le vendeur, peu importe la raison de l’annulation de la saison. Une bonne solution pour faire face au manque de liquidité du moment…

    La pensée ZoneSki

    Une chose est certaine: il y aura du ski en 2020-21! Certains ont déjà fait le choix de soutenir leur station de proximité par l’achat d’un abonnement de saison en fin de saison 2019-20 ou dans les derniers jours, d’autres attendent prudemment de voir les protocoles mis en place afin de décider du type de consommation qu’ils feront pour les sports de glisse. Chacun choisira son ski dans la limite de sa zone de confort afin d’assurer une activité agréable pour tous. C’est le plus important: que le plaisir du ski ne se perde pas… la pratique de la discipline évoluera, mais elle ne disparaitra pas. Les stations sont aussi impatientes que les skieurs que tout ça soit chose du passé mais d’ici là, nous avons tous un rôle à jouer, et nous avons besoin de patience, d’énergie, et d’optimisme!

    Un skieur a dessiné un coeur dans le frimas d’une balustrade. Soyons patients! Photo G. Larivière

    Récit d’expérience: vélo de montagne à Bromont, 31 mai 2020

    Crédit ; Andy Vathis - Bromont VdeM
    Crédit ; Andy Vathis

    L’industrie du ski a été complètement chamboulée par la crise sanitaire mondiale de la COVID-19, causant une fin de saison très abrupte à toutes les stations du Québec et de la planète. En effet, avec les remontées mécaniques et les cantines à aire ouverte, les foules dans les stations représentaient un danger sanitaire qui devait absolument être contrôlé par les autorités, causant l’histoire qu’on connaît.

    Fort heureusement, après la saison de ski arrive la saison de vélo dans les stations qui sont équipées avec des supports spécialement conçus pour monter les vélos. Est-ce que les mesures mises en place sont à l’image de ce qu’on peut s’attendre pour la saison prochaine? Seul l’avenir nous le dira mais elles sont très certainement un test pour ce qui s’en vient.

    Les règles sanitaires mises en place

    Opération stérilisation

    Tout d’abord ce il faut comprendre c’est qu’à Bromont, les deux versants ouverts aux vélos (du Village et du Lac) ont des systèmes d’accrochage bien différents. En effet, du côté village, seule la chaise (lente) non-débrayable est en marche et chaque chaise a trois crochets, deux pour y accrocher son vélo et un pour les luges de montagne alors que du côté du versant du Lac, l’unique chaise est débraybale, dotée de deux supports à vélo.

    Au versant du Village, c’est là que les choses se compliquent un peu au niveau des mesure sanitaires puisqu’un préposé débarque chaque vélo individuellement en haut. Chaque usager doit:

    1. Enlever ses gants une fois la guérite automatique franchie,
    2. Placer sa roue avant dans un petit support pour le garder bien droit
    3. Se désinfecter les mains avec du gel désinfectant
    4. Pendant ce temps, un employé vaporise du savon sur la fourche et la tige de selle de son vélo, les deux endroits où l’on vient aggripper le vélo pour l’accrocher sur le support de la chaise.
    5. Une fois en haut, un autre employé décroche le vélo du télésiège et le passe à un autre qui lui remet du savon sur la fourche et la tige de selle.

    Au versant du Lac cependant, la procédure est un peu plus simple puisque le seul à manipuler son vélo en est son propriétaire. Bien que l’on doive tout de même se désinfecter les mains une fois en file, personne ne “nettoie” son vélo avant ou après l’installation sur le télésiège.

    Un des avantages d’embarquer seul dans les chaises est qu’on peut s’étendre de tout son long entre les descentes

    La perception du public

    Il est vrai que ces mesures sont devenues obligatoires pour une excellente raison mais parfois un excès de zèle n’est pas non plus très efficace auprès de la population. Simple exemple, le fait de devoir enlever ses gants pour se mettre du désinfectant avant d’accrocher son vélo est selon moi contre-productif quand y pense (surtout que l’alcool du désinfectant peu chauffer un peu les ampoules…). D’autant plus que les files d’attentes, déjà assez longues à cause de l’engouement croissant du sport, deviennent tout simplement trop longues pour parfois justifier de prendre la chaise et ne pas remonter au complet directement en vélo.

    “À ce compte là, on est mieux de pédaler jusqu’en haut c’est beaucoup plus rapide”
    – Tout le monde en file

    Les files d’attente monstres s’accumulent des deux côtés de la montagne. Le week-end dernier il fallait attendre parfois une heure avant de pouvoir monter.

    Côté efficacité donc, on repassera, mais les gens ont tellement été habitués aux règles de distanciation sociale et sanitaires des derniers mois qu’on dirait que la pilule est plus facile à avaler. Suffit de prendre son mal en patience, comme on dit…

    À prévoir pour la saison de ski

    Mon petit doigt me dit que les stations devront faire des pieds et des mains pour se plier aux règles sanitaires qui seront appliquées lors de la prochaine saison, on en saura certainement plus lors de l’annonce officielle du guide sanitaire soumis par l’ASSQ (Association des Stations de Ski du Québec) au courant de la semaine prochaine. Chose certaine, les mesures mises en place pour les vélos ne seront possiblement pas trop loin de celles qui sont à prévoir pour le ski, mis à part le désinfectant des mains et des vélos. Ma seule “crainte” est que les stations nous obligent à monter seul dans les télésièges et limitent l’accès aux télécabines, ce qui augmenterait considérablement le temps d’attente en bas des remontées mécaniques.

    Très probablement, ce changement drastique au niveau des stations aura certainement un impact positif (ou négatif pour certains) sur l’engouement toujours croissant du ski de haute-route (touring) au Québec.

    Credit: Jay Goodrich

    En effet comme de nombreuses publications l’ont souligné dont le magazine Powder Ski avec son article How COVID-19 Will Change the Future of Backcountry Skiing, toutes ces restrictions et les complications que la COVID-19 a amenées avec elle dans des lieux publics comme les stations de ski vont très probablement inciter plus d’un skieur à repenser sa relation avec la montagne et au sport. On risque de voir beaucoup plus d’adeptes du sport qui hésitaient à s’équiper en touring ou tout simplement d’en faire plus, faire le grand saut et changer complètement leurs habitudes de glisse face aux mesures à venir. Est-ce que payer une fortune pour attendre patiemment en ligne pendant des heures afin de se rendre en haut de la montagne va en enchanter encore beaucoup? J’en doute fort. Sans compter l’afflux de nouveaux skieurs qui va très certainement diminuer en réponse à ces mêmes complications.

    Chose certaine, il y aura un avant et un après COVID-19 pour bien des industries, dont celle du ski, mais comme c’est arrivé plusieurs fois dans le passé, même si l’industrie change, la passion ne diminue certainement pas pour des millions de skieurs à travers le monde. C’est simplement une question d’adaptation et à ce compte là, je n’ai pas beaucoup de craintes concernant les capacités de la race humaine à ce chapitre!

    D’ici là, profitez bien de votre été et on se revoit saison prochaine sur les pentes!

    Ouverture de Timberline Lodge Ski Area (Oregon, USA), 15 mai 2020

    La station de ski Timberline, bien connue pour son ski d’été sur le volcan du Mont Hood en Oregon a reçu l’autorisation d’ouvrir sa saison de ski à partir du 15 mai.

    La décision a suivi une annonce du gouverneur de l’Oregon le 5 mai dernier, permettant aux stations de ski ainsi qu’à certains opérateurs d’activités de plein air de rouvrir sous certaines conditions. Il est important de noter que l’Oregon enregistre actuellement 3 541 cas de Covid-19 avec 137 morts. L’état est deux fois plus petit que le Québec en terme de population avec ses 4 millions d’habitants.

    La saison de ski ressuscite en Oregon, mais la direction a prévenu qu’elle serait différente à bien des égards.

    Pour avoir la chance d’accéder à la montagne, il est impératif de s’inscrire en ligne la veille pour le lendemain afin de s’assurer une place. C’est « premier arrivé, premier servi ». Les conditions sont les mêmes, autant pour les détenteurs d’abonnements saisonniers que pour ceux qui souhaitent acheter un billet journalier. La demande d’inscription inclut un formulaire d’évaluation sur l’état de santé du demandeur, afin de valider les risques -ou plutôt l’absence de- d’une transmission du virus.

    Une fois la demande acceptée, les skieurs inscrits reçoivent des instructions pour la préparation avant l’arrivée, le stationnement, la récupération du billet, le comportement dans les remontées, etc.

    Les opérations en montage sont limitées à deux remontées mécaniques (avec une possibilité d’une troisième, tous des télésièges quadruples débrayables). Chaque skieur devra porter un masque ainsi que des gants et des lunettes (ou goggles) . Si les skieurs sont de la même famille ou qu’ils résident sous le même toit, il leur sera possible de monter ensemble. Sinon, chaque skieur doit monter seul ou partager le télésiège avec un seul autre skieur, occupant chaque extrémité du siège. Les files d’attente ont été revues pour permettre la distanciation social de 2 mètres (6 pieds).

    Afin de limiter les risques de blessures et donc de sauvetage, la station déconseille aux skieurs de niveau débutant ou intermédiaire de s’aventurer sur les pentes, les risques étant moins grands pour les skieurs de niveau expert.

    En montagne, il est possible d’accéder aux toilettes, un bar est ouvert ainsi qu’un restaurant, permettant seulement les commandes pour emporter. Comme aucun espace avec tables et chaises n’est disponible, la clientèle doit consommer les aliments et boissons dans le stationnement, façon COVID-19 tailgate party.

    L’hôtel au coeur de la montagne ouvrira en même temps, les clients devront toutefois porter un masque en tout temps et le nombre de chambre disponibles sera limité.

    Le nombre de personne alloué en même temps sur la montagne a été grandement diminué. Bien que le nombre exact reste un secret bien gardé, il est prévu avant tout pour assurer une distanciation sociale et la direction se réserve le droit de le réévaluer quotidiennement, au besoin.

    Les skieurs qui n’ont pas la chance d’obtenir une réservation ont par contre la possibilité d’effectuer l’ascension de la montagne par leurs propres moyens, avec de l’équipement de ski hors-piste par exemple. Cette pratique n’est pas comptabilisée dans le nombre de skieurs présents sur les lieux.
    Source: Site web de la montagne:

    https://www.timberlinelodge.com/coronavirus-updates

    La pensée ZoneSki:

    Même si les frontières sont fermées et que le ski est encore en ce moment inaccessible au Québec, le cas de l’Oregon est intéressant.

    La pandémie de COVID-19 a provoqué une fin abrupte pour la saison de ski 2019-2020 au Québec. Le démarrage des opérations estivales de Timberline donne un exemple de ce que nous pourrions retrouver chez nous dans quelques mois. Ce sera certes un exercice assez complexe pour les stations de ski, mais la créativité nous permettra d’avoir accès à nos montagnes: qu’on se le dise, en 20/21, il y aura du ski! Il reste maintenant à s’entendre sur le quand et le comment, qui seront dictés par la Santé publique et les paliers gouvernementaux…

    Jour de skinusite: 20 excuses faciles pour le patron!

    Vous regardez la neige tomber de la fenêtre de votre bureau (si vous en avez une!)? Vous salivez devant les récits de sortie de nos chroniqueurs? Vos skis grattent à la porte pour sortir mais vous ignorez la demande insistante? Voici de quoi vous aider à vous libérer, l’espace d’une journée… bien sûr, c’est à prendre avec un grain de… neige!

    1. Le candide: « Mon réveil n’a pas sonné! » (… à l’heure habituelle. Il a plutôt sonné 1h plus tôt, histoire que je puisse me mettre en route pour être dans la première chaise!)
    2. L’opportuniste: « Je n’arrive pas à sortir de mon entrée, je dois pelleter et la charrue n’est pas passée encore! » (… c’est déjà fait depuis l’aube, et je suis dans la chaise en ce moment…)
    3. Le prévoyant: à préparer quelques jours d’avance, quand vous voyez la tempête arriver: *keuf, keuf, keuf* « Je ne me sens pas très bien aujourd’hui, je pense que je couve quelque chose… » Puis, au jour opportun: « J’ai toussé toute la semaine, c’est pire aujourd’hui… »
    4. Le parent futé: « L’école de mes enfants est fermée et je n’ai pas de gardienne! » (Alors je vais les garder… en ski!!)(Inapproprié si vous n’avez PAS d’enfant!)
    5. Le parent futé (bis): « Mon dernier fait une fièvre terrible, impossible de l’envoyer à l’école… » (C’est la fièvre du ski, tout le monde l’a attrapée!)
    6. Le professionnel: « Je vais faire du télétravail aujourd’hui, si ça vous va… » (Je répondrai à quelques courriels à partir de mon téléphone lorsque j’irai aux toilettes entre deux descentes!)
    7. Le sournois: « J’ai un tuyau qui a gelé cette nuit, je dois attendre le plombier! » (Et je jouerai au sous-marin avec un tuba dans la poudreuse!)
    8. Le gars qui magasine: « J’ai commandé des meubles et on doit me les livrer aujourd’hui, je ne sais pas à quelle heure! » (Note à vous-même: inventer un nouveau sofa dont vous vanterez les mérites si on vous questionne…)
    9. Variante sur un même thème: « Mon internet est en panne et ils sont incapables de me dire quand le technicien passera! » (C’est un service essentiel, tout de même!)
    10. Le faux-étourdi: « J’avais oublié, j’ai un rendez-vous pour des examens médicaux aujourd’hui… » (Dr SkiBum, pour vous servir!)
    11. Le menteur préparé: « Ma voiture ne démarre pas ce matin, je dois attendre la dépanneuse… » (Prévoyez la plainte habituelle à propos des tarifs outrageux relatifs à un changement de batterie quelques jours plus tard…)(NOTE: si vous n’avez PAS de voiture, évitez cette excuse!)(D’ailleurs, si vous n’avez pas de voiture, on vous souhaite d’avoir des amis skieurs dotés d’une automobile!)
    12. Le gendre attentionné: « Ma belle-mère est entrée à l’hôpital, ça ne va pas très bien, je vais rester avec ma conjointe/mon conjoint aujourd’hui… » (Dr SkiBum, pour vous servir!)(À utiliser avec parcimonie: l’excuse de la belle-mère est presque aussi fréquente que celle du réveil!)
    13. L’habitant de la campagne: « Ils ont fermé le rang/la route/le pont, je ne peux pas sortir de chez nous! » (Alors je suis parti de l’autre côté… dans une station de ski!)
    14. Le banlieusard: « Le train de banlieue/le métro est en panne! » (… et j’ai pris ma voiture… pour aller en ski!)(Inutile de vous déconseiller d’utiliser cette excuse s’il n’y a PAS de train de banlieue dans votre code régional!)
    15. Le zélé: « Ah Patron, ne vous en faites pas, je vais me rendre, je vais venir en ski s’il le faut! … Mmh? Pas obligé? Vous êtes certain? Aaah… Merci de votre compréhension! » (YAHOO!)
    16. Le syndiqué: « Il y a une grève des cols bleus, ils n’ont pas déneigé les rues chez moi! » (À utiliser si vous n’habitez pas au même endroit que vos collègues ou votre patron…)
    17. Le plombier: « Il y a une grosse panne de courant dans mon secteur, je vais rester à la maison pour chauffer le poêle, histoire que mes tuyaux ne gèlent pas… » (À utiliser APRÈS avoir utilisé l’excuse #7!)
    18. L’opportuniste acharné: « Je me suis barré le dos hier en pelletant… je dois rester couché aujourd’hui! » (À utiliser le lendemain de l’excuse #2, si vous avez besoin d’un 2e jour!)
    19. Le prof planificateur: « Chers élèves, demain, c’est un suppléant qui va être là, moi, je serai très malade. Mais j’irai mieux dans deux jours, promis. »
    20. Le Patron: « Gang, demain, je ne pourrai pas être là. Vous avez ma confiance pour que ça roule en mon absence! Z’avez d’affaire à être au poste! »

    (Bonus: Le travailleur autonome: « J’fais c’que j’veuuuuux!! … et je travaillerai vendredi soir, samedi, dimanche, la nuit… »)

    Attention, si vous prévoyez skier avec vos collègues de travail… parlez-vous avant pour ne pas utiliser tous la même excuse!

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