PLUS

    Club Tobo-Ski, en mode hybride, 13 février 2021

    Une montagne bien exploitée

    J’ai découvert pour la première fois le Club Tobo-Ski en hiver. Une belle petite montagne où l’espace a été maximisé et très bien utilisé permettant ainsi de créer un centre de ski pour les résidents de Saint-Félicien et les environs. Toutes les parcelles du domaine sont exploitées, autant les bords de pistes que les îlots d’arbres entre chacune des pistes qui sert de sous-bois. Celui-ci est bien entretenu et certaines pentes sont de niveau difficile ce qui permet d’avoir une belle grande équipe de compétition que l’on appelle le Club Avalanche. Toute la matinée, les athlètes du club de compétition se sont entraînés dans la piste 6.

    La plupart des gens présents ce matin représentaient bien le Club Avalanche. « Manteau noir et bleu »

    Ambiance chaleureuse

    Toute la journée, il y avait une belle ambiance à la station. Autant parce que les gens se connaissent, que pour la musique avec le son à plein régime qui se propage jusqu’en haut de la montagne qui nous donne envie de bouger ! Tout le monde semblait heureux de skier et le respect des règles sanitaires était exemplaire. Enfin la zone orange! Cela nous donnait accès au restaurant pour le dîner. C’est génial pour moi qui a fait 1 h 30 de route sans avoir apporté de lunch. 

    On voit entre les arbres que l’endroit a été aménagé afin d’inclure des sous-bois.
    Un parc à neige est situé à droite de la familiale.

    Tantôt planche à neige, tantôt fatbike !

    Étant donné que cette station est loin de chez moi, j’ai décidé d’y aller en mode hybride. J’ai donc apporté ma planche à neige pour l’avant-midi puisque c’est souvent moins peuplé et que c’est plus propice à l’exploration de la montagne. En après-midi, j’avais prévu découvrir les sentiers spécialement aménagés pour les vélos à roues surdimensionnées. Ayant déjà roulé au centre Tobo-Ski en été, j’étais impatiente de voir comment c’est en hiver. Ce fut une journée géniale et une très belle découverte.

    Dans La Desjardins, un sentier de fatbike de niveau facile à intermédiaire.
    À la croisée des chemins entre la boucle des sous-bois et La Desjardins.

    Le Club Tobo-Ski nous permet de faire une grande variété de sports d’hiver et d’été. Si vous n’y êtes jamais allé, vous devez découvrir cet endroit et la panoplie d’activités qu’on peut y pratiquer. Pour ma part, cette journée m’a convaincu de refaire la route tous les ans pour le plaisir d’autres sorties en mode hybride.

    Bromont Montagne d’expérience, 13 février: Comblé!

    Des pistes dans toutes les directions. La station a un grand domaine.

    Chaud, le Valentin

    Je sors de la maison, l’horizon bleuit lentement. Je devine les tons orange près de se pointer. Il est 6h15 et le thermomètre marque -26 degrés. Mon souffle se cristallise devant mes yeux. C’est joli, mais je n’oublie pas ce que ça signifie : il fait froid. Cependant, le silence de l’aurore et l’immobilité des cimes annoncent qu’Éole dort encore. Ça, ça augure bien. Pas de vent en vue. À mon arrivée à la station, il fait toujours -26 degrés. Toujours pas de vent, alors je souris sous mes masques (oui, oui les deux). Et c’est ainsi que se déroule toute cette journée fantastique : Éole est en grève, ou il boude, ou il fait la grasse journée. Quoi qu’il en soit, le froid ne se fait pas sentir. Au contraire, le mercure monte progressivement jusqu’à atteindre -14 en après-midi. Un vrai temps de Costa Rica. La glisse est superbe. Les pistes damées sont en parfait état, le corduroy est ferme et mes skis y mordent avec vigueur. Pas de glace. Skier tôt a ses avantages! Les pistes à enneigement naturel qui n’ont pas été damées, quant à elles, sont très fermes. Je skie surtout du côté des versants moins fréquentés et je m’en trouve comblé. Mon coeur de Valentin est bien au chaud aujourd’hui!

    Une remontée en gondole. La cabine VIP a même un foyer…
    Sur le versant de la Côte Ouest, nous sommes très peu nombreux.
    Et ce soleil qui réchauffe tout!
    Et re-soleil! Comme au Costa Rica.
    Au sommet, la vue sur les montagnes environnantes est toujours des plus saisissante. Bromont est un haut sommet dans la région.

    Peaux, poutine et bonheur

    En route à l’aube, je passe par St-Constant sur l’autoroute 30. Les longs et maigres bras sans doigts des éoliennes tournoient lentement dans le ciel. Des derviches sans inspiration. À quelques kilomètres de là, les deux cheminées de je-n’ai-jamais-su-quelle-compagnie toussotent langoureusement une fumée cotonneuse sur fond orangé. Les boules de ouate grise montent verticalement sans pencher ni d’un bord ni de l’autre. C’est ainsi, je l’ai écrit, il n’y a pas de vent. Cela contribue sans doute à inciter de nombreux skieurs et planchistes à faire l’ascension en peaux à la station. Le temps est sublime et il invite à accéder au sommet par ses propres moyens. Bromont Montagne d’expérience propose 5 sentiers d’ascension. Ils sont fort prisés aujourd’hui. Tout autant que le fin fumet de la graisse de friture à la base du versant du Village! Cette irrésistible odeur de frites et autres poutines me fait saliver. Les deux gars assis sur la banquette face au snack-bar se délectent d’une poutine fumante et dégoulinante de sauce. J’ai une pointe d’envie, car l’expression de leurs visages en dit long sur le délice posé sur leurs genoux. Je me contenterai de mon sandwich au poulet, dans l’auto de surcroît. Pour autant, le bonheur n’est pas que pour eux. Au contraire, bien que je passe toute ma journée sur des pistes vertes et bleues (jambe sensible oblige) j’éprouve le plus grand bonheur à carver sur des surfaces fermes et si peu achalandées. Bromont propose des vertes et bleues qui ne sont pas des chemins plats pour bébés-la-las!

    De sympathiques « skinneuses » en forme.
    L’ombre du bonheur.
    Sacré poutine au parfum irrésistible.
    Ma collation dans l’auto, loin des odeurs de frites…
    Pause à mi-chemin dans la très agréable piste verte Brome.

    Attendez-moi!

    Je n’étais pas venu à Bromont depuis deux ans. C’est moi qui a perdu au change, car cette station est fabuleuse. Le terrain est très varié et vaste. De plus, on y propose de longues pistes sinueuses de tous calibres. On y skie de tous côtés puisque les différents versants (cinq en tout) font face aux quatre points cardinaux. Cette grande diversité de terrains et de remontées permet de laisser de côté le versant du Village, le plus achalandé. Toutefois, les autres versants offrent un plus faible dénivelé. Je quitte la station vers 13h30 comblé et ravi d’avoir bravé le froid sibérien qui au demeurant n’était rien de plus qu’un ordinaire épisode hivernal bien de chez-nous! Oh, que je reviendrai très bientôt! Attendez-moi vous autres!

    Espace pause-repos bien ensoleillé.
    Au versant du Village, le plus achalandé, l’attente est bien peu longue.
    Et hop la vie! Y’en n’a pas de problème.
    Le Mont Soleil et sa belle pente-école est réquenté par les novices en plus d’être bien réchauffé par le vif soleil.

    Incendie à Gleason, 11 février 2021

    Photo Nicolas Dussault / Archives ZoneSki

    Un incendie fait rage ce matin à la station du Mont Gleason à Tingwick dans le centre du Québec. Les pompiers ont été appelés vers 6h30 jeudi matin, le feu faisait rage dans un garage, bâtiment des opérations. Les pompier de Tingwick aidés des sapeurs de Warwick et de Kingsey Falls travaillaient dur afin de stopper la propagation au nouveau bâtiment adjacent.
    La station a rapidement mis un message sur son Facebook, annonçant la fermeture pour la journée, invitant les clients à vérifier pour la suite des choses.

    Photo Dany Martel /Archives ZoneSki


    LE MESSAGE FACEBOOK DE LA STATION

    LA STATION SERA FERMÉE POUR AUJOURD’HUI En ce moment il y a un feu au bâtiment des opérations. Nous vous indiquerons si la station sera ouverte demain. Restez informé sur notre site Internet et page Facebook.

    Le journal La Nouvelle Union était sur place ce matin avec photos et images https://www.lanouvelle.net/2021/02/11/incendie-a-gleason/?fbclid=IwAR2jlpyLchhPJ_PJlqoVw6cizswYtSvYKcb39qUwaXdELYslGwmD8RTn0VA

    Avant de vous y rendre dans les prochains jours, verifiez avec la station.

    La Pensée ZoneSki

    Triste nouvelle pour la station. Souhaitons que les dommages n’affectent pas trop les opérations et que la station pourra reprendre ses activités très rapidement.

    Le Massif de Charlevoix, À couper le souffle, 10 février 2021

    La liste des classiques à faire au Massif de Charlevoix est longue. Une seule visite ne suffit pas pour mettre plusieurs crochets sur le répertoire.

    Avec 47 pistes d’ouvertes sur 53, même en semaine lorsque seules les remontées Grande-Pointe Express et Camp-Boule Express tournent, il est possible d’avoir accès au domaine entier.

    Lorsqu’on s’offre cette montagne loin des foules, on peut facilement satisfaire notre bonheur physique et mental du même coup.

    L’effervescence de la première descente

    Il y a très peu de station où l’on a le privilège de débuter la journée par une descente et non une remontée. Évidemment, il faut partir depuis l’accès via la route 138, car si on y va par le village de Petite-Rivière-Saint-François, on rate le coup.

    Chaque matin des dizaines de fidèles attendent au sommet la levée de la banderole rouge pour s’exercer en premier, même si ce n’est pas un lendemain de tempête. Ici, les premières traces ont toujours une signification bien particulière.

    L’attente est moins pénible avec cette vue au loin

    Plusieurs débutent par La Petite-Rivière, c’est un classique inévitable. Le chemin semble nous forcer à l’emprunter.

    La Petite-Rivière… sur le grand fleuve !

    Les descentes où l’on se prend pour des experts du grand slalom

    L’avantage de skier le plus haut dénivelé à l’est des Rocheuses canadiennes est qu’on finit tous par se faire prendre au jeu. Même les amateurs de courts rayons le diront, au Massif, on aime prendre des grands et longs virages.

    Quand on est seul, on en prend large

    La qualité de la neige en début de journée permet toujours d’effectuer des vitesses de croisière plus élevées qu’à notre normale, et ce avec un grand contrôle.

    L’incommensurable vue sur le fleuve

    Mis à part les sous-bois, peu importe la piste empruntée, elle vient automatiquement avec une vue imprenable.

    Plus la journée avance, plus on a tendance à en profiter d’avantage, possiblement dû aux très longues descentes jusqu’à la base, demandant un léger repos à nos jambes.

    Une petite courte du haut du Camp-Boule

    La piste Dominique Maltais, dans mon top 10 au Québec

    Contrairement à plusieurs, la première raison de ma visite au Massif de Charlevoix n’est pas pour me régaler de la vue imprenable via un autoroute damé. C’est certainement une justification valable, mais dans mon cas, ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est une descente avec quelques obstacles.

    Pour répondre à ce besoin, peu de tracés au Québec valent ceux de la Dominique Maltais, située sur le Camp-Boule.

    Premièrement, elle est toujours plus belle qu’on le croit. Même lorsqu’il n’y a pas eu une généreuse bordée depuis une semaine, il est possible de faire d’excellents virages dans une neige peu transformée. Elle est rarement grattée. Elle est à l’abris du vent, un peu du soleil et surtout très haute en altitude sur toute sa longueur.

    Une des entrées

    Deuxièmement, elle offre à mon goût tout ce qui est agréable dans un sous-bois : une variété d’arbres différents, des secteurs dégagés, d’autres plus serrés, des passages plus inclinés allant jusqu’à des endroits plus doux, donnant un certain répit à nos jambes.

    On fait son propre chemin

    Son nom revient évidemment à la talentueuse planchiste, nommée en son honneur suite à sa médaille de bronze gagnée aux Jeux olympiques de Turin, où le snowboardcross faisait ses débuts comme discipline. Il est facile de l’imaginer sur sa planche, parcourant sinueusement les encombres de toutes sortes.

    La sculpture est fidèle à l’athlète

    Pour moi, la Dominique Maltais est un incontournable lors d’une journée au Massif de Charlevoix. Je me fais un honneur de la prendre en filature au moins une fois. Comme tout bon inspecteur des lieux, je me laisse souvent prendre à y retourner au moins une deuxième fois, question de confirmer ma première supposition. Puis une troisième, si une tempête vient de déchaîner, une quatrième si les jambes répondent présentes, une cinquième lorsque je vis sans lendemain, …

    Une des portions plus « facile »

    On pourrait ajouter plusieurs autres classiques comme La Fénomène ou La 42. Évidemment, sans la remontée Maillard Express en fonction durant la semaine, il faut travailler un peu pour s’y rendre quelque fois.

    Allez, une petite dernière pour la liste : L’Archipel. C’est une belle piste intermédiaire (assez technique) contournant des arbres, formées de bosses.

    Intermédiaire, avancée, c’est selon

    Elle garde bien les jambes au chaud et procure évidemment un autre point de vue, on ne se tanne pas !

    L’Archipel avec la vue

    Massif du Sud, Une neige pas comme les autres, 6-7 février 2021

    Après avoir lu le récit de mon récent séjour au Massif du Sud (MDS) en Chaudière-Appalaches, vous aurez probablement une envie subite d’y planifier votre prochaine sortie en famille ou en couple et pourquoi pas, entre amis. C’est ce que j’ai fait ce week-end en réservant la très confortable Maison Nolet à Buckland via Air B&B (plusieurs options s’offrent à vous dans la région pour votre séjour, faites vos recherches!). Ce n’est pas un secret, mais la montagne vous sourira tous les week-ends, car elle est en opération du vendredi au dimanche (à l’exception des congés principaux, vérifiez le site de la montagne pour les dates). Non seulement la neige s’y accumule-t-elle toute la semaine durant, mais elle n’est pas travaillée quotidiennement (préserve sa fraîcheur et qualité naturelle), ni skiée en masse (peu ou pas de plaques de glaces ou surfaces béton) et vous réserve donc la plus belle neige à skier pour votre week-end! Le Directeur général de la montagne, Alain Contant, m’explique le slogan ‘La montagne de l’Ouest dans l’Est’. J’avoue que c’est carrément représentatif de la fréquente champagne powder qui s’y accumule, du type de pistes à y skier et de la relative haute altitude qui rend le tout possible.

    Du matin au soir, les conditions de neige restent essentiellement les mêmes, quand le soleil est présent les yeux se régalent.
    La neige fraîche du matin, un délice pour les skieuses et skieurs!
    Allez hop! dans la Cachetière (3) c’est plaisant de sauter les surplombs.

    Du haut de ses 915m, le MDS est une de mes destinations favorites dans l’Est, il figure dans les plus hauts sommets skiables. Je ne cesse de me réjouir à chaque nouvelle journée que j’ai le privilège d’y passer, vu l’impressionnante vastitude du domaine. Les pistes, sous-bois et recoins que vous pouvez y découvrir sont fort impressionnants et vous promettent de superbes descentes dans une qualité de neige unique au Québec. Quelques théories peuvent possiblement expliquer une neige vraiment différente au MDS. Tout d’abord, la distance du Fleuve Saint-Laurent rend la neige plus légère et moins chargée. Ensuite, les vents convergent sur la montagne et forment un micro-climat qui permet un enneigement faramineux et beaucoup plus fréquent que le prédit votre meilleure application météo. D’autre part, la forêt de conifères au sommet accumule une impressionnante quantité de neige (les fameux fantômes) qui génère un phénomène dont j’avoue n’avoir aucune preuve scientifique, qui parait-il régénère le nuage omniprésent et renouvelle fréquemment son manteau neigeux. Je ne sais pas si ces explications sont exactes ou vraies; mais l’important, c’est d’y croire et que ça marche! Ne me croyez pas sur parole, allez le constater par vous-même!

    Les fantômes du haut de la montagne donnent des airs dantesques en plus de contribuer au micro-climat.
    Ne me croyez pas sur parole à propos de l’unique qualité de la neige et des conditions de pistes, allez le constater par vous même.
    La grande majorité de pistes doubles diamants ont une impressionnante pente.
    Le bonheur de pratiquer les sports de glisse en montagne n’a pas de prix en plus de contribuer à oeuvrer sur la santé.

    Ce n’est pas un secret non-plus: le MDS est une montagne de prédilection pour la randonnée alpine, l’altitude y est pour quelque chose avec la limite forestière de conifères denses chargés de neige, ceci vous garantit de sublime sensations en y passant tranquillement lors de l’ascension. Une nouveauté cette année: un troisième itinéraire est tracé sur le flanc est de la montagne (itinéraire ‘A’). J’ai un faible pour le sentier ‘C’, sans doute mon favori par sa quiétude et la forêt qu’il traverse sur le flanc Ouest du domaine. Pour accéder au secteur des sous-bois double-diamants (pistes 2 à 8) mieux vaut gravir via la ‘A’ ou la ‘B’ quand même.

    Pause de remonte-pente en milieu de journée, la montée est vraiment paisible et reposante.
    Plus on grimpe, plus les arbres sont chargés, plus l’ambiance nous charme.

    Un fait marquant ne saurait être passé sous silence ce dernier week-end. En effet, les officiels de la Santé publique ont effectué une visite surprise et sont venus inspecter le MDS vendredi le 5 février 2021 pour valider l’ensemble des pratiques sanitaires. Leur rapport et observations les ont satisfait en tout point de vue, c’est plaisant à savoir. Des félicitations peuvent certainement revenir au personnel et à la direction bien attentionnés du MDS. Par contre M. Alain Contant est ferme que sa clientèle est franchement la plus grande responsable de ce succès puisque les consignes sont respectées à la lettre et la collaboration de ceux-ci est hors pair. Merci donc à vous: skieurs, skieuses et planchistes du Massif du Sud, de faire en sorte de préserver notre privilège incroyable de pratiquer la glisse.

    La station tient à reconnaitre sa clientèle en guise de succès de la toute récente inspection de la Santé publique en matière de mesures sanitaires.
    Gestion des espaces, maintien des distances et port du couvre-visage sont omniprésents. Les mesures sont clairement devenues seconde nature pour la clientèle du MDS.

    Un dernier mot sur l’achalandage, car avouons-le il faut parler. Le MDS n’échappe évidemment pas à l’achalandage du samedi commun à presque toutes les stations du Québec. C’est normal, les sports qu’on y pratique sont à la fois sécuritaires, génèrent la santé physique et mentale pour ceux qui s’y adonnent et ils sont prisés de beaucoup plus de gens qui n’ont pas accès à d’autres activités sportives. Songez aussi à votre station (peu importe laquelle) et le fait qu’elle ait sensiblement les mêmes coûts d’opération avec plusieurs sources de revenus absents. C’est le cas des services de restauration, du bar, de l’école de glisse et la limite de capacité de ses remonte-pentes. Bref, si on veut profiter du grand air, de la glisse fabuleuse, il faut être prêt à concéder quelque part, sans quoi votre montagne pourrait simplement devoir fermer ses portes. Je préfère largement patienter parmi les adeptes de ski joyeux, que de me morfondre à la maison si le ski n’est pas permis. Ajustez un peu vos attentes et allez jouer dehors, c’est simplement réconfortant et ça nous redonne du moral.

    Pratiquer le ski, c’est vivre sa passion en plein air. Les raisons sont multiple pour l’engouement et c’est tant mieux si plus de gens en profitent!
    À défaut de socialiser au chalet ou dans le bar, une pause en montagne pour rencontrer ce sympathique couple de ‘locaux’ et piquer une jasette d’une quinzaine de minutes.
    Vu la fermeture du chalet pour le service de restauration, pourquoi ne pas faire ça dehors?
    Bien au chaud dans ce sympathique abris de pêche devenu notre refuge repas par temps froid.

    Mont Sutton – Nous y sommes enfin! 7 février 2021

    La météo ayant choyé la région des Cantons de l’Est lors des derniers jours grâce à quelques bonnes chutes de neige, les stations de cette région ont donc été pour moi un choix logique aujourd’hui voyant sur leurs sites web respectifs l’ouverture de plusieurs pistes à enneigement naturel… Enfin! Ajoutez à cela une météo clémente digne de février avec un mercure près de -3, vous vous retrouvez avec d’excellents ingrédients. Le soleil s’est par contre caché toute la journée et nous avons même eu droit à quelques centimètres de neige très légère en après-midi, nous donnant au final des paysages féériques d’hiver.

    La couverture naturelle est enfin à la hauteur!

    En piste, la neige était essentiellement tracée mais certains bords de pistes nous permettaient encore de trouver certaines plaques de poudreuse. Il fallait un peu la chercher mais elle était là, juste un peu cachée. Le principal constat de la journée par contre: il y a enfin une base naturelle digne de ce nom au mont Sutton. Il est maintenant possible de skier les nombreux sous-bois sans trop être sur la défensive à chaque bosse de peur d’accrocher des obstacles tels roches, branches, souches, etc.

    L’essentiel des sous-bois ouverts de la station ont été visités par votre humble zoneskieur et je dois dire que c’était franchement agréable. Il faut préciser que les dameuses Tucker aident beaucoup à offrir une bonne couverture égale comme ici, dans le sous-bois Iroquois où les bosses ne sont pas géantes:

    Le ski dans les pistes dites « de forêt » est excellent, il est même permis de prendre certaines lignes plus agressives, comme Éric ici en action dans le sous-bois Crocodile:

    Les pistes du versant sud ont évidemment été visitées telles la Fantaisie, un peu grattée à certains endroits par contre mais très agréable. Ici, Maxime en action:

    Votre humble zoneskieur en action aussi:

    La station affichait 60/60 pistes ouvertes mais sur place par contre, c’était un autre constat: Entonnoir et Bou-Bou fermée.

    Côté attente: un dimanche dans les Cantons de l’Est avec ce genre de conditions attire les foules. L’attente était élevée en avant-midi aux télésièges II et IV et a atteint jusqu’à 15 minutes par descente. Il était cependant possible d’emprunter les télésièges 5 et 7 où l’attente était faible, voire nulle.

    La météo sera plus froide cette semaine avec quelques chutes de neige prévues dans la région. On entre vraiment dans le coeur de l’hiver où, enfin, le terrain skiable à enneigement naturel offre son plein potentiel. Profitez-en!

    Bon ski!

    Mont Gleason, comme sur des roulettes, 7 février 2021

    Comme sur des roulettes!

    Que ce soit les poulies des trois télésièges, les chenilles des VTT et BR, ou l’organisation des divers services, à Gleason tout roule comme sur des roulettes! Cet après-midi, la température est confortable mais hivernale avec un petit vent légèrement piquant ainsi que des flocons. La neige sur les pistes est à la fois moelleuse et rapide. L’achalandage y est modéré en raison de la limitation du nombre de billets que l’on peut acheter en ligne par jour. La gestion entourant la covid y est exemplaire. D’ailleurs, il n’y avait jamais plus de 5 minutes d’attente à l’un des trois télésièges que possède la petite station.

    La neige était belle et l’achalandage modéré
    Le chalet de ski est spacieux et bien organisé

    Un terrain propice à l’apprentissage

    Le Mont Gleason est une station familiale qui s’adresse aux skieurs débutants à avancés. Doté d’une pente-école indépendante, de deux pistes familiales et de quelques sous-bois dégagés et peu inclinés, il s’agit d’un endroit rêvé pour y faire ses premiers virages. La piste Pierre-Ling, située à droite sur la carte des pistes, est exceptionnelle par sa douceur, sa régularité et sa largeur qui en fait un lieu idéal pour les novices de tous âges en quête de confiance sur les planches. Rares sont les pistes familiales aussi parfaites! Lorsque vient le temps pour un défi supplémentaire, la piste Gaudreau convient parfaitement avec ses tournants et ses passages un peu plus abruptes. En raison de sa taille humaine, cette montagne est toute désignée pour s’initier à la montée avec peaux d’ascension qui gagne en popularité ces temps-ci.

    La piste familiale Gaudreau constitue un excellent second défi. On peut y voir en arrière-plan des grimpeurs en raquettes et en skis équipés de peaux d’ascension.

    Une belle progression!

    Pour une deuxième année de suite, je vais à Gleason accompagné de ma copine Julie qui en est à sa quatrième sortie de ski. Nous avions réservé la location de l’équipement en ligne et à notre arrivée, tout était prêt. Un système de rendez-vous fait en sorte qu’il n’y a jamais plus de trois clients en même temps dans la boutique de location. Le service y a été excellent si ce n’est que les jeunes gens qui assuraient le service auraient pu soigner leur langage lorsqu’ils parlaient entre eux en l’absence de superviseur.

    Julie a bien aimé sa journée en raison de la qualité des pistes destinées aux débutants et surtout de leur faible inclinaison. C’est fou comme elle a progressé, d’autant plus que cette station a un petit quelque chose de spécial, de soigné et de charmant qui fait en sorte qu’on s’y sent bien et en confiance. Notre seule déception de la journée fut que la chalet situé dans la montagne soit fermé en raison de la pandémie. Pour le reste, l’expérience globale a été à la hauteur de nos attentes et même davantage.

    Voici Julie à l’entrée de la piste Gaudreau
    Voici votre humble chroniqueur masqué!

    Un moment de nostalgie

    Originaire de St-Albert-de-Warwick, je me souviens comme si c’était hier de ma première sortie de ski à Gleason en 1989. Pour la classe neige, j’avais convaincu ma mère de débourser les 15$ demandés pour le forfait d’initiation au ski comprenant une leçon de groupe et la location de l’équipement. Ça faisait environ deux ans que j’en rêvais depuis qu’un jour j’avais aperçu des skieurs au loin sur la montagne lors d’une visite à Warwick. Dès les premières traces, j’ai aimé ça, et ce malgré le fait que le téléski – seule remontée sur la montagne à ce moment – me faisait régulièrement manger de la neige… Quelle belle journée ce fut!

    Sur ces bons souvenirs, je vous souhaite bon ski!

    Le développement de la montagne des vingt dernières années est principalement passé par l’ajout de nouvelles remontées mécaniques plus modernes et confortables.
    À la fin des années 80, lorsque j’ai skié pour la premières fois, skier en forêt était interdit et passible de sanctions. Les temps ont bien changé!

    Orford, des défis uniques, 7 février 2021

    La neige est en Estrie cet hiver !

    En 2021, c’est en Estrie que ça se passe (jusqu’à maintenant)! Malgré l’hiver qui a débuté lentement, nous connaissons maintenant une période de superbes conditions de neige grâce aux nombreuses accumulations de neige qui ne cessent de tomber depuis le début janvier. Le tout, sans aucun redoux ou épisode de pluie. La tempête que la région a reçue mardi dernier était la cerise sur le sundae. De plus, il n’arrête pas de neiger depuis. De petites quantités s’ajoutent quotidiennement, ce qui rend les surfaces de plus en plus agréables à skier. Cette neige a finalement permis à la station du Mont Orford d’ouvrir 100 % de son domaine skiable. Et à Orford, quand on a l’occasion de skier la totalité des pistes, dont les sous-bois, il faut saisir le moment ! 

    Contour

    Les sous-bois d’Orford – finalement !

    Quand la neige est au rendez-vous à Orford, tout skieur agguerri se doit de skier dans les sous-bois de la station. Oui, c’est vrai, ils sont rarement (voire jamais) dépourvus d’obstacles. Même après près de 5 semaines de neige constante dans la région, c’est toujours possible, même probable, de frapper des obstacles en descendant. Toutefois, voilà la beauté de ces descentes palpitantes. Descendez l’Orignal, l’Écureuil ou le Chevreuil (parmi plusieurs autres) quand il y a des conditions comme aujourd’hui et demandez-vous par après si vous pouvez trouverez une expérience semblable ailleurs? Les sous-bois sont une partie méconnue d’Orford. Certes, il faut beaucoup de neige pour les ouvrir. Cependant, les meilleures choses de la vie valent la peine qu’on les attende. Les sous-bois du versant Giroux Est sont assez semblables à ce qu’on retrouve ailleurs, sauf la Dubreuil et la Boogie qui vous réservent quelques surprises pendant la descente abrupte ! 

    Porc-Épic
    Passe de l’ours
    Écureuil
    Super

    La Rapido – on n’aurait jamais pensé avoir besoin autant

    Nous savons tous maintenant que les stations peuvent seulement opérer les télésièges à 50 % de leur capacité. Certaines stations s’adaptent mieux à cette nouvelle norme que d’autre. À Orford, le télésiège Rapido (nommé autrefois en raison de sa vitesse comparable à une chaise double) offre également l’accès au sommet. La station opère le télésiège presque tous les jours cet hiver, ce qui aide grandement à réduire le temps d’attente. On comptait sur une main le nombre de fois que ce télésiège opérait les derniers hivers. En cet hiver unique, nous sommes chanceux de l’avoir – qui aurait cru?! 

    Aucune attente à la remontée Rapido, tandis que l’Hybride avait une attente de 10 à 15 minutes. Le nom Rapido tient toujours !

    L’hiver continue à rouler

    Plus de neige est annoncée ce soir, et encore plus mardi et vendredi. De plus, les températures seront hivernales pour le futur indéfini. L’hiver commence vraiment à prendre forme. C’est le temps de soutenir nos stations de ski et d’aller skier ! Avouons que les autres alternatives ne se comparent pas de toute façon !  

    La neige ne cesse pas en Estrie cet hiver. Photo prise vers 14 h. Il y aura sans doute de belles journées de ski cette semaine !

    Mont Édouard, sur fond douillet, 6 février 2021

    Superbes conditions

    Cette semaine, j’avais pris le temps de regarder les prévisions de la météo du Saguenay Lac-Saint-Jean pour m’assurer d’aller à la montagne qui allait recevoir la plus grosse bordée de neige. Je ne me suis pas trompée. Le Mont Édouard a enfin pu ouvrir tout le domaine avec ses 30 cm reçus lors de la dernière tempête. Est-ce que j’allais avoir le temps d’en profiter encore samedi ? Je peux vous dire que c’était ma journée : un damé extra, un fond douillet et des sous-bois avec des coins sans traces et remplis de poudreuse. Même les pentes à bosses, qui viennent tout juste de commencer à se faire skier, étaient molles. Il manque un peu de neige par endroit dans les pistes non-damées, mais c’est agréable de pouvoir les descendre quand même.

    « La Béluga » qui normalement est une pente à bosses, est fraîchement ouverte et contient une belle neige molle.
    Il y avait encore des endroits pleins de poudreuse tout au fond à droite du sous-bois Nord-Ouest.

    Corduroy velouté du matin

    À la première heure du matin, la station resplendissait tellement avec toutes ses belles pistes damées au fond velouté. J’étais impatiente d’arriver au sommet avec la remontée A. Je souhaitais de tout mon cœur de réussir à me trouver une piste qui n’aurait pas encore été skiée pour pouvoir vous montrez le résultat du corduroy extraordinairement douillet à lequel j’avais droit ce matin. Le voici :

    En plus d’être parfait, ce corduroy donnait une vibration agréable sous la planche !

    L’accès au sous-bois Nord-Ouest

    Depuis le début de la saison, plusieurs personnes demandent des nouvelles de l’accès au secteur Nord-Ouest étant donné que la passerelle nous permettant de s’y rendre à rendu l’âme. L’entrée de ce sous-bois en montée est difficile d’accès en planche à neige. Un passage construit en bois a été ajouté pour nous aider. Il faut cependant déchausser notre planche pour monter à pied. Cela dit, le secteur en vaut totalement la peine. On y trouve un bon fond bien qu’il y ait présence de souches et de rochers. La prudence est alors de mise ! À chaque visite au Mont Édouard suite à une bordée, je ne manque pas d’aller dévaler ce sous-bois qui impressionne puisqu’il est vaste et large. 

    Voici le passage vers le secteur Nord-Ouest, : une belle montée pour faire un peu de cardio dans votre journée !
    Le sous-bois qui commence tout juste à se faire un fond.
    Quelques petites surprises comme des souches ou des rochers peuvent bloquer votre chemin. Soyez prudent !

    Ma descente par excellence

    Lorsque je vais à cette montagne, il y a un tracé que j’aime emprunter à plusieurs reprises durant la journée. Le tout débute par « La Passe de Roches » qui offre une vue splendide sur des montagnes. Ensuite, je passe par « Le Tunnel » et je termine ma course dans « La Baieriveraine ». Cet itinéraire est en forme de « S ». J’aime beaucoup la variété que procure ces pistes parfois pentues et d’autres fois parcourant un tunnel noir.

    La vue juste avant le premier virage pour se retrouver dans « La Passe de Roches » !
    « Le tunnel » où j’adore passer plusieurs fois dans la journée !

    Les prochaines journées au Mont Édouard seront toute aussi plaisantes car les 30 centimètres de neige fraîchement tombés ont adouci les conditions. Profitez-en !

    Parc du Mont-Comi, mes prières exaucées, 6 février 2021

    Le Premier Chapitre, verset 1, les présentations

    Le parc du Mont-Comi est situé dans le bas Saint-Laurent. Plus précisément à Saint-Donat-de-Rimouski, à environ 35 kilomètres du centre-ville de Rimouski. Depuis plus de 40 ans, la station est un incontournable dans la région. Avec son dénivelé de 306 mètres, ses 30 pistes ouvertes et ses 4 remontées en opération, c’est une excellente destination pour éviter les files d’attentes et l’achalandage des grands centres.

    La Panoramique


    Mon premier verset ici remonte à loin loin dans ma mémoire. Ça doit faire tout près de 30 ans, je devais avoir autour de 13 ou 14 ans. À l’époque, j’étais jeune coureur et malgré plusieurs bons souvenirs, la montagne ne m’avait pas tant impressionné. Comme seuls les fous ne changent pas d’idée, dès mon arrivée, une chose est frappante, l’accueil du personnel est exceptionnel, et même monsieur Denis, propriétaire de la montagne depuis 22 ans, est là pour nous saluer ! Le Mont-Comi n’est peut-être pas époustouflant, mais c’est une de ces créations qu’il faut certes redécouvrir et essayer de nouveau.

    Le deuxième verset, la réconciliation

    Pour partir à la découverte des pistes du Parc du Mont-Comi, ayant couché à Rimouski, je suis arrivé assez tôt pour être des premières chaises. Une très sage décision! Lors de ma première remontée, un skieur local se joint à moi et dès ses premières paroles, que j’ai bu tel son apôtre, nous nous sommes dirigés vers le secteur Poma qui n’avait pas encore ouvert cette semaine.

    Pour ceux qui ne connaissent pas ce type de remontée, c’est une remontée terrestre simple, avec un genre d’assiette que vous placez entre vos jambes pour vous tirer vers le sommet. Quoique vieillot, c’est toujours fonctionnelle et ce côté vétuste ajoute un petit quelque chose au cachet unique de la station. Le Mont-Comi possède deux remontées vers le sommet, une remontée quadruple très confortable ainsi qu’une remontée double. Mes souvenirs n’étaient en rien aussi beau que ceux que je conserverai de cette journée.

    Troisième verset, la sortie des tébèbres

    Avec environ 45-50 cm de neige fraîche reçue cette semaine et environ 5 cm durant la nuit, les conditions sont impeccables. J’ai tenté de résister, mais malgré que ce ne soit pas souhaitable, tel un Judas, j’ai volontairement trahi ma conjointe qui m’accompagnait aujourd’hui pour partir a la découverte des coins et racoins de la montagne, j’y ai même trouvé le Dieu de la Neige! J’irai à la confesse pour expier mes péchés ! Merci Jérôme pour l’hospitalité et l’attention, c’est très apprécié!

    Tout le domaine est bien garni et praticable, souhaitons encore des flocons. En fin de matinée, le soleil passa de l’ombre pour laisser filtrer la lumière et nous faire voir de magnifiques paysages.

    Bien que ce n’était en rien désagréable, la grisaille matinale laissera place graduellement à la splendeur lumineuse. Les arbres chargés de neige sont reluisants, les skieurs dans le parc à neige, photographiés à contre-jour nous montrent leurs rayonnantes prouesses. La piste familiale La Panoramique nous laisse aussi profiter de ses atouts. Les paysages de la station sont éclatants sous ce soleil étincelant.

    Quatrième verset, la bénédiction.

    En cette saison particulièrement faible en précipitation d’or blanc, je me sens vraiment choyé d’avoir pu avoir accès à ces superbes conditions. Ayant pleinement profité d’un des péchés capitaux, la gourmandise, j’ai recherché sans modération la première trace afin de goûter le plus possible à toutes cette neige, tentant désespérément de la garder pour moi mais c’était peine perdue. Plusieurs crédules étaient présents aujourd’hui sans toutefois congestionner les remontées. L’attente du plaisir aura été très acceptable voire même quasi nulle une grande partie de la journée. Comme un des Rois Mages m’a déjà dit : « le plaisir de skier n’est pas proportionnel à la grosseur de la montagne » ! Je bénis ces paroles ainsi que tous les flocons qui ont touchés mes palettes aujourd’hui. Ce soir, je lèverai mon verre de vin de messe en ton honneur Parc du Mont-Comi.
    Amen… s’en d’la neige !

    ×