On a décidé d’entamer février à Owl’s Head en ce beau samedi, bien clément et tout de même un brin brumeux au sommet. Mais je vous rassure, le brouillard en haut n’a pas réduit notre plaisir de profiter de belles conditions de glisse dans la presque totalité du domaine skiable. D’ailleurs, ce brouillard s’est dissipé avant le repas du midi.
Contrairement à nos habitudes, nous sommes arrivés une 20e de minutes après l’ouverture des chaises et le stationnement était déjà un peu chargé; la course de niveau U12 pour la zone de l’Estrie avait lieu dans la piste Shady Lady, sous la chaise 3 Bleu expliquait en partie cette affluence matinale. Ces activités sportives attirent un grand nombre de parents et amis et tous n’occupent pas les pistes de ski car ils viennent voir leurs athlètes.L’achalandage était donc bien raisonnable toute la journée durant.
Si vous êtes sortis en ski ces dernières semaines, inutile de vous rapporter que la couverture de neige naturelle est un peu svelte. Je puis affirmer qu’Owl’s Head offre une superbe couverture et des conditions de glisse exceptionnelles. Avec 95% du domaine skiable ouvert, on n’a pas manqué de choix de pistes. C’est sans doute grâce aux investissements de plus de 10 $ millions en équipements de fabrication de neige ces deux dernières années, dont une portion du système qui est maintenant automatisée, que la station réussit à vous en donner amplement pour votre argent et votre temps.
On a grandement apprécié les pistes Kamikazee, Colorado et la Lake View (via la Couloir), certaines récemment alimentées en neige et travaillées pour la glisse. Ces pistes peuvent être mieux entretenues depuis deux ans avec deux nouvelles surfaceuses, dont une équipée d’un treuil qui permet justement l’entretien de pistes avec des pentes agressives.Pas étonnant que des écoles de glisse régionales (comme: Rod Roy) la choisissent pour leurs formations, en planche à neige notamment.
Dans la section de la nouvelle chaise du Lac, on note de nombreux chalets aux abords du lac et des pistes. Combien de montagnes de ski au Québec offrent un environnement aussi près d’un tel plan d’eau (le Lac Memphrémagog) vous permettant d’en profiter été comme hiver?
La restauration du chalet principal, complété l’an dernier, ajoute aussi à l’expérience mémorable signée Owl’s Head. De succulents repas y sont préparés par quelques nouveaux chefs grandement expérimentés, que ce soit à la cafétéria ou au bar dont l’atrium offre une magnifique vue sur la montagne.
Si vous vous demandez comment il se fait que Owl’s Head ait autant investi dans les récentes années, c’est que la montagne possède un potentiel indéniable; la direction a justement décidé d’en améliorer l’attrait en misant sur la modernisation des infrastructures et l’attrait touristique local voire régional. Ma lecture du succès de ces récents investissements me porte à croire que d’autres améliorations notables pourraient y voir le jour. Qu’attendez-vous pour aller en profiter?
Les lendemains de tempêtes donnent généralement d’excellentes conditions de damé quand cette neige naturelle refait un manteau mou en surface des pistes. Aujourd’hui, à Val Saint-Côme, il était pleinement permis de profiter de ce genre de conditions. Une météo à peine sous le point de congélation toute la nuit n’a pas figé la neige tombée hier. Le résultat, par contre, était excellent: neige damée molle juste assez compactée pour que les skis de carving, même les moins aiguisés, mordent dans cette base comme un couteau dans du beurre! Ce genre de conditions a cependant tendance à se dégrader rapidement lors d’une journée d’achalandage moyen à élevé. Ce n’était justement pas le cas aujourd’hui à la station: tout au plus 200-300 skieurs s’étaient déplacés. Mon père qui m’accompagnait est du type « lève-tôt » donc nous étions parmi les premiers skieurs à s’élancer sur les pistes dès 9h.
La station a damé au cours de la nuit presque toutes les pistes du versant principal, à l’exception du haut de l’Avalanche, renommé cette année le « Pitch ». Le choix était donc intéressant et varié tant dans le registre des pistes intermédiaires qu’expertes. Une piste souvent peu empruntée et bien amusante est le Point de Mire qui se divise en deux entre la piste du même nom et la Compétition, plus large avec des vallons. Voir photo de couverture (haut du Point de Mire) et mon père qui s’y amuse pleinement dans ce corduroy:
Il était vraiment permis d’y aller à fond de train avec une position de carving des plus agressives: la base tenait à perfection. Cela pouvait même surprendre certains skieurs habitués à déraper un peu qui voyaient leurs skis renfoncer.
Les meilleures conditions de damé étaient définitivement en matinée parce que le mercure a dépassé légèrement le point de congélation vers midi, ce qui a rendu cette neige assez lourde et collante. Skier les pistes damées à partir de ce moment avec des skis raide devenait un peu raboteux.
J’ai jasé un peu avec le personnel de la station pour savoir l’état de la situation sur les projets de la nouvelle chaise débrayable devant être installée l’été prochain. La station remplacera vraisemblablement la chaise triple pour une 6-places débrayable qui amènera les skieurs de la base au sommet du versant du Mille Pieds sans débarcadère de mi-montagne au sommet de l’actuelle chaise triple. La station prévoit d’ailleurs modifier la topographie actuelle des sommets des deux versants, soit dynamiter une partie du sommet de la chaise triple et de niveler la piste Échangeur. Ce travail est déjà débuté afin que les skieurs puissent emprunter cette piste jusqu’au sommet du versant principal actuel.
Sur la gauche de cette photo, remarquez aussi qu’une piste débutante en serpentin sera aménagée à cet endroit pour rejoindre l’Autoroute. Il sera donc possible de skier l’entièreté du dénivelé de la station en empruntant qu’une seule remontée. La station semble vouloir garder les télésièges quadruple débrayable du versant principal et le quadruple fixe du Mille Pieds actuels pour les opérer les fins de semaines et journées de grande affluence.
Qui dit lendemain de tempête dit aussi qu’il faut prospecter les restants de la veille côté lignes non-tracées. Mon premier constat fort agréable: la piste d’entraînement de bosses, la Alexandre Bilodeau, était ouverte au grand public. Il est toujours agréable de la skier au printemps comme je l’ai souvent fait mais en hiver, c’est une première dans ce type de conditions.
Les sous-bois 342, Caps et Coulée ont été grandement élargis depuis l’an dernier (au moins 3-4 fois plus larges), ce qui répartit les skieurs sur un plus grand domaine skiable en ski de forêt et conserve l’état des pistes en meilleur état. Les principaux passages n’étant plus autant grattés qu’avant.
Avec une passe plus technique où il y a même une falaise à sauter, ce sous-bois mérite son titre double-losange pleinement
Avec une passe plus technique où il y a même une falaise à sauter, ce sous-bois mérite son titre double-losange pleinement
Comme précédemment mentionné, même constat du côté des sous-bois Caps et Coulée qui en fait, sont maintenant deux sous-bois distincts, contrairement à l’an dernier où le sous-bois les Caps n’était qu’une passe plus technique du sous-bois la Coulée. Encore une fois ici, c’est large et vaste
Les arbres sont quand même serrés dans ces sous-bois donc il faut de bons réflexes!
Seul bémol: les arbres au sol dans ces sous-bois empêchent certains passages, mais la neige d’hier semble commencer à enfouir le tout.
Franchement, bravo à la station d’avoir développé ce secteur au cours des dernières années. Ce sont de très beaux sous-bois!
Ma journée s’est finie avec un autre sous-bois souvent moins fréquenté: Les cèdres, où la couverture y était parfaite.
Bref, une journée en deux temps où j’aurai fait 25 descentes de qualité, tant pour profiter des meilleures conditions de corduroy théoriquement possibles que des sous-bois où on pouvait se laisser aller sans trop de retenue.
J’ai offert à mon filleul la formule ‘safari-ski’ en trois jours pour visiter trois de nos plus beaux domaines skiables. Après le Valinouët, puis le Mont Édouard, le Mont Grand-Fonds était notre ultime destination. Le plan était nickel, on allait profiter des 335 m de dénivelée sous une nouvelle couche de neige en ce beau dimanche.
On a quitté L’Anse St-Jean aux petites heures après une nuit qui a laissé plus de 15 cm de poudreuse sur la voiture. On savait alors que l’on n’allait pas se déplacer sans raison. Je me suis arrangé comme à l’habitude pour arriver à la station de La Malbaie bien avant la cohue, histoire d’être fin prêt dès l’ouverture de la chaise. J’étais loin de me douter que Grand-Fonds gère magnifiquement l’achalandage et que même une journée de fraîche, les files d’attente n’existent pas, pas plus qu’on se marche sur les skis en piste.
Mais que dire du sentiment de tracer dans la poudreuse presque tout l’avant-midi, sans attendre : c’est tout simplement génial! J’en ai encore le sourire aux lèvres à mon retour à Montréal ce soir. On a allègrement profité de l’Émérentienne (12) en abord du Versant du Lynx; on était ensuite seconds dans la Téméraire (9A), sous le télésiège lorsqu’un pépin technique a affecté mon filleul. Fort heureusement, la station est desservie par une boutique et atelier Sports Experts, leur technicien Nicolas s’est rapidement chargé de remédier à notre problème.
J’ai remarqué un nombre impressionnant de jeunes skieurs, tellement à l’aise avec leur montagne, à un point tel qu’il n’est pas rare de croiser des groupes de plus de 6 jeunes skieurs ou planchistes dont les prouesses en pistes très difficiles, et mêmes extrêmes font tourner la tête.
Plus tard en fin de journée, j’ai rencontré le chef des opérations de la Station, M. Parker Hickey, un vétéran cumulant plus de 40 ans dans le domaine du ski. Il a œuvré entre autresau Yukon (Mount Sima), en Ontario (Beaver Valley) et au Massif de Charlevoix. Il se dit bien fier et confiant de posséder une équipe bien rodée qui fait du Mont Grand-Fonds une station vraiment agréable en tout point de vue, au bar, comme aux chaises en passant par les patrouilleurs.
Saviez-vous que le Mont Grand-Fonds est en fait un partenariat entre la ville de La Malbaieet la Corporation du Parc Régional du Mont Grand-Fonds qui en assure les opérations? Ce partenariat y est sans doute pour quelque chose avec les succulents menus restaurant et l’ambiance conviviale du bar le Sommet.
Saviez-vous aussi que la station a investi près de $700,000 cette année pour une nouvelle dameuse qui permet l’entretien moderne des surfaces travaillées? Ça donne des pistes franchement agréables sur le damé, mais l’équipe sait très bien gérer les pistes à bosses et sous-bois au naturel pour le grand plaisir des skieurs.
En milieu d’après-midi, on s’en est donné à cœur joie dans la portion ouverte du Versant du Lynx. Il ne reste que deux pistes à y ouvrir formellement, ces itinéraires sont visibles depuis la piste les Lions (F03), mais il manque encore un peu de couverture pour qu’elles soient praticables en toute sécurité et je vous avoue que je planifie déjà y retourner pour en tester les angles super abruptes.
Poudreuse oblige, je ne me suis pas laissé tenter par la remontée à ski de randonnée, mais le Mont est organisé pour les adeptes de l’ascension qui peut être pratiquée en passant par la Paddy pour accéder au domaine skiable autorisé. Ce sera aussi pour la prochaine fois.
Si je peux résumer cette chronique en un seul mot, le voici: Enfin! Cet hiver est lent à démarrer au nord de Montréal et aujourd’hui, enfin, j’ai eu ma première journée de poudreuse sans faire 5h de route de Montréal; La Réserve est située à 1h de Mont Tremblant près de Saint-Donat-de-Montcalm. Grâce à une accumulation de 25-30cm la nuit dernière, je n’ai pas besoin de vous dire que les pistes étaient dans leur état optimal ce matin. Toutes les pistes étaient ouvertes ainsi que toutes les pistes extrêmes, y compris celles du secteur Limite, ouvert aujourd’hui pour la première fois de la saison.
La neige n’était pas très lourde, surtout vers le haut de la montagne, le mercure étant resté autour de 0 toute la journée. Vous devinez le résultat, 30 cm de neige ajoutés une base étonnamment correcte : poudreuse aux genoux et à la taille dans certaines lignes non-tracées de la Silencieuse (voir photo de couverture).
Maxime dans l’Accès Autorisé: la croûte de verglas d’il y a 10 jours est encore un peu présente lorsque les skieurs grattent cette nouvelle neige par contre, mais rien de dramatique.
Sous Sous-Bois peu tracé avec quelques lignes vierges à notre arrivée sur les deux côtés du chemin principal:
Accessible par une Loup-Garou, pitch bien garni de cette neige nouvelle:
Éric qui s’amuse à sauter les cliffs de la Chute Libre (milieu): ça fait pouf!
Le haut de la Pirouette qui était faisable par des lignes agressives et le milieu ici:
Les nombreux cliffs des pistes extrêmes ne sont pas encore enfouis comme l’an dernier, mais j’ai été surpris qu’ils soient déjà praticables à certains endroits. Comme je le spécifiais, il y a quand même ici une base en-dessous.
Les pistes comme la Vertige et la Lavoie se font gratter quand même rapidement à leurs endroits les plus à pic mais à part quelques mètres avec un passage un peu plus technique, le reste de la piste est bien enneigée. Maxime et Éric en action ici dans la Lavoie :
C’était la journée la plus achalandée de la saison jusqu’à maintenant. J’ai rarement vu les stationnements de La Réserve pleins à 10h, mais il y avait tout au plus 1-2 minutes d’attente aux deux remontées. C’était évidemment congé d’entraînement de compétition aujourd’hui et plutôt une leçon de ski extrême. Ici la Chute Libre vers 11h00 avec l’équipe de compétition:
Les conditions seront encore fort agréables au cours des prochains jours: les bases commencent enfin à s’épaissir! Profitez-en pour sortir vos skis de bosses et sous-bois, c’est vraisemblablement au nord de Montréal que ça se passe pour les prochains jours.
Si le terrain damé vous intéresse un peu plus, sachez que dès mardi, les températures vont chuter donc cette nouvelle neige compactée par le froid offrira les meilleures conditions de damé possible.
L’hiver 2020 est jusqu’à présent rempli de surprises pour le Québec, autant de bonnes que de mauvaises, et malheureusement beaucoup de mauvaises pour les skieurs québécois. En effet, les aléas de la météo font que la base est souvent toute à recommencer après une bonne pluie d’hiver ou encore un redoux non invité. C’est à peu près le cas dans la grande majorité des stations des ski du Québec. Le Massif de Charlevoix, lui, parvient toujours à bien s’en tirer, profitant d’une altitude élevée et de sa position géographique au nord du Fleuve. Malgré tout, on n’y a vu que très peu de bordées de neige hors norme cette année, et c’est à peu près ce qui s’est passé le dimanche 26 janvier 2020. Rempli d’attentes, plusieurs sources météo annonçaient entre 25 et 30cm et c’était parti pour être une journée dont on se souviendrait.
Suite à l’annonce de ce pow day sur les réseaux et à peu près partout, nous sommes arrivés à la montagne à 8:15 et avons pu, à notre grande surprise, trouver une place dans le stationnement P1 sans trop de problème. On enfile nos bottes, skis sur les épaules et hop, nous voici en chemin vers le sommet. Le truc au Massif pour éviter les files, c’est d’aller chercher son billet au chalet en bas complètement. Aucune attente et cela nous permet de faire nos premières traces dans de la belle neige fraîche. À mon grand étonnement, la couverture neigeuse des pistes, bien que pas du tout glacée, n’était pas proche de l’accumulation de neige annoncée dans les prévisions météo… Mais bon, on est au Massif! Quoi demander de plus.
Après avoir récupéré notre billet, on file immédiatement dans le secteur Maillard de la montagne pour trouver enfin ce qu’on cherchait, de superbes pistes avec des bosses molles et bien en masse de neige folle sur les côtés de piste pour s’amuser un peu. Dans ce secteur, on a trouvé ce pour quoi on a fait autant de route. Oubliez ce que j’ai dit plus tôt sur la déception du manque de neige, on n’y pensait plus du tout. Après avoir épuisé la ressource tant convoitée de ce secteur, c’est vers le Ligori que nous nous sommes dirigés. Souvent bien caché par le vent et recevant de la neige des versants plus ventés, on s’est mis à monter vers le sommet.
Bien important quand on se rend dans ce secteur, on en profite pour apprécier un peu le moment, la nature et le décor qui nous entoure. Après tout, c’est pas comme si on allait se faire tracer toute la neige qui restait par la petite foule du jour! Quelques personnes sont montées en peaux mais d’après moi, c’est beaucoup plus rapide en bottes car on évite les transitions. Un petit 15 minutes et hop on est arrivés!
Pas de risque de tomber sur des artefacts non réclamés au Ligori, la base fait un peu plus de 125cm de neige . Cette épaisseur est généralisée à presque tous les secteurs de la montagne, ce qui donne très probablement au Massif une des meilleures bases au Québec présentement
Les bois du Ligori étaient tout simplement im-pec-cables. Avec la petite foule sur la station, bien peu de braves ont osé faire la marche et ce, même jusqu’à 13:30, un dimanche de janvier! Nos efforts ont clairement été récompensés comme vous pourrez le constater dans ce petit vidéo réalisé avec mon collègue Louis Ricard.
Nous faisons ensuite un petit tour à la cabane histoire de relaxer un peu nos jambes dans une superbe journée de ski avec quelques montées de Ligori et hop c’est reparti! Nous avons pu profiter d’excellentes conditions jusqu’à la fermeture du secteur Camp Boule; le son de cloche de la fin pour nous qui étions étant arrivés pour l’ouverture. De plus, le brouillard s’était levé et skier dans un white-room n’a rien de plaisant ou de sécuritaire. Vers la fin de la journée, le mercure est remonté un peu en haut de zéro à mi-montagne, avec une « neige à bonhomme », parfaite pour faire de la bonne prise à carres en piste mais oh combien plus fatigante, surtout en fin de journée.
Fait intéressant à mentionner lors de cette journée également, la présence d’une dizaine de gondoles où avaient été aménagées des tables à manger et où le commerce Chocolats Favoris faisait des dégustations de fondue au chocolat pour petits et grands. Une superbe façon de faire découvrir ses produits et d’offrir une expérience hors du commun pour les chanceux qui ont pu goûter à leurs produits. Pour ma part et celle de ceux qui m’accompagnaient, nous assurer de ne pas manquer trop de descentes était LA vraie priorité.
Les conditions en ce moment sont probablement parmi les meilleures au Massif, et il neigeait encore lorsque nous sommes partis après souper. Il est presque certain que la semaine saura en faire profiter les chanceux qui ne travaillent pas et qui pourront aller y faire quelques descentes. Encore une fois, bien que le Québec y ait goûté, le Charlevoix s’en est très bien sorti. Comme quoi, la route en vaut toujours autant la peine!
Dans toute sa splendeur, cette montagne a su m’émerveiller, il y a de ça plusieurs années. Avec sa neige 100% naturelle qui peut varier chaque année entre 500 cm et plus de 900 cm d’accumulation de cet or blanc, je me compte chanceuse de rester dans la région pour pouvoir en profiter pleinement chaque hiver. Aujourd’hui, nous avons eu droit à une journée au temps doux comme un jour de printemps au mois de mars. Dans le versant Nord-Ouest, qui n’avait pas été skié de la semaine, la neige glissait comme un nuage douillet sous ma planche et les skis de mon amie. Le ciel a commencé à s’éclaircir vers 10h pour nous donner un ultime bleu clair qui nous a suivies jusqu’à 15h.
La journée a débuté sombre et grise mais s’est transformée en ski de printemps tellement il faisait un temps doux !
Nous avons pu faire plusieurs pistes de niveau faciles, intermédiaires et difficiles dans les deux versants, une bonne diversité de dénivelés ! Ici, au Saguenay, on parle des pistes avec leur numéro, presque personne n’utilise leur nom. Définitivement, les pentes du versant Nord-Ouest ont été mes préférées au courant de la journée. En particulier, parce que celles-ci n’étaient pas ou peu travaillées mécaniquement. Le damé était parfait et les bords de piste moelleux comme je les adore ! Si vous y allez demain, ce sera tout aussi bien, mais vous verrez sans doute davantage de traces.
Julie Tremblay dans la 21 (La Lynx)
La 21 encore, poudreuse de bord de piste !
Haut du versant Nord-Ouest piste qui mène à la 18 (La Jonction), 19 (La Bellevue) et 20 (La Clairval) toutes de niveau intermédiaire !
Voici le côté social de cette sortie: pour moi, c’était des retrouvailles autant qu’une belle journée de mon sport de glisse favori. Mon amie, que je n’avais pas vue depuis plusieurs années, est venue au Saguenay pour skier avec moi! Je dois dire que ZoneSki est une belle grande famille qui nous fait reprendre contact avec des personnes qui ont été chères à nos yeux car c’est la femme du chroniqueur Jean-François Harrington.
Mon amie Josée Gravel qui contemple le paysage en attendant après moi qui attache mes fixations !
La partie aménagée d’un parc à neige dans la 10 (la Turcotte) fait le bonheur des plus téméraires ainsi que de ceux qui sont là à les regarder faire leurs exploits sur les sauts et les modules qui ont fini d’être mis en place au courant de la semaine.
Le Parc à neige qui a été terminé au courant de la semaine fait le bonheur de plusieurs passionnés !
Les fameuses Coolbox, ces hébergements style « prêt à camper » installés au pied des pentes du Valinouët, vous permettront de vivre votre passion au petit matin et de profiter de la soirée pour relaxer tout en pensant à votre prochain lever du soleil après une nuit passée à 50 pieds de votre prochaine destination pour skier.
Les Coolbox au pied des pentes peuvent te servir pour être prêt de bonne heure le lendemain matin !
La Coopérative de travail du mont Victor-Tremblay nous a annoncé ce beau projet au mois de mai dernier. Il s’agit de la construction d’un centre multiservices pour faire un pas vers les activités tout au long des quatre saisons. Une fois qu’ils auront pris place dans le nouveau centre, le chalet principal sera détruit pour ensuite faire place à un nouveau bâtiment, un Centre de congrès et d’hébergement. Toutes ces nouveautés, en plus des cartes RFID, sauront nous plaire encore plusieurs années.
Commencement du centre multiservices de 5 M$. Wow nous avons tous hâte de le voir l’an prochain!
Auparavant, lorsqu’on visualisait le ski hors-piste, la première image nous venant en tête était celle de l’homme de Cro-Magnon, guerrier faisant face aux intempéries de la nature en quête de terrain vierge.
Désormais, ce sport est somme toute démocratisé. L’équipement nécessaire pour le pratiquer est offert partout et les options d’ascension / descente se multiplient à vitesse grand V.
Au Saguenay, le secteur Haute-Route du Mont-Édouard à l’Anse-St-Jean fait toutefois figure de chef de file sur le marché. Ici, on ne parle pas simplement d’un sentier permettant d’accéder aux mêmes pistes qu’avec un remonte-pente. On est plutôt dans la catégorie croisière de luxe avec excursion. Il est possible de faire un séjour d’une journée aller-retour, mais on vous recommande très fortement d’y passer au minimum une nuit, idéalement deux.
Le départ du secteur se fait à partir de la piste #9
Comment ça fonctionne
Le type d’équipement pour affronter cette belle nature peut varier énormément et vous amener au même résultat. Notre groupe de 4 affichait une belle diversité :
Bottes de ski alpin normales avec fixations à châssis.
Bottes de randonnée classique avec fixations style Dynafit.
Mode hybride avec la fixation Shift (nouveau venu développé conjointement par Salomon et Atomic).
Le dernier et non le moindre, en mode Skimo. Bien que très léger pour la montée, les descentes plus techniques demandent une certaine adaptation.
Tous avaient leurs forces et faiblesses, mais sachez que le plaisir fut égal même si le Skimo était très osé !
Fixations à châssis fixesFixations Dynafit et Skimo
Ensuite, il faut comprendre qu’il y a 6 secteurs, tous reliés les uns par les autres.
On a tout sur cette carte en un coup d’oeil: les secteurs skiables, les sentiers d’ascension, les refuges, les distances
Pour découvrir ces endroits, un service de guide est d’une aide précieuse et vous fera sentir comme dans un tout inclus. Le cerveau tombe alors en mode gestation, le reste du corps puise dans toutes ses réserves pour franchir les ascensions, et explose de joie à la descente. Le niveau requis est d’avancé à expert. Il faut être capable de gérer les sous-bois, les obstacles. Les pentes plus raides se négocient aisément grâce à la neige profonde. Il n’est pas rare d’enfoncer après un virage ou un léger saut.
Notre guide au bas de la Grive, il s’amuse autant que nous
Les refuges
C’est un grand défi de performance que d’espérer tout faire en une journée. En skiant à l’aide de remontée mécanique, on oublie trop souvent une des raisons qui nous pousse à dévaler les pentes. Oui, il y a le côté sportif de la chose, mais de l’autre part il y a une des valeurs même de notre raison de vivre, soit le partage du bonheur. Il est à l’essence même du ski hors-piste, ne serait-ce que pour se séparer les éléments de sécurité nécessaires à une bonne excursion.
Si vous couchez dans un de ces refuges, les moments magiques partagés ne seront qu’accentués. Ces hébergements sont d’une excellente qualité compte tenu de l’endroit où ils sont offerts, soit complètement dans le bois, au sommet de trois secteurs sur six. Il y a l’eau, cuisinière au gaz, foyer, vaisselle de qualité, tout est pensé. Vous n’avez même pas besoin de transiter votre nourriture et effets personnels, un service de transport en motoneige déplacera tout ce que vous voulez sur place. Quand on vous dit tout inclus ! On juge que c’est un incontournable et on vous recommande de réserver très tôt.
Refuge du Grand Pic
Secteur de la Vallée des géants
La première ascension vers le Refuge des géants se fait relativement progressivement. Ensuite, quelques belles lignes s’ouvrent devant vous. Si vous prenez un guide, il vous montrera ses petits coins préférés du moment. Voilà un autre bon moyen de profiter pleinement de l’aventure.
Le haut de la Vallée des géants
Secteur de la Grive
La montée pour ce secteur est un peu plus technique et demandera de l’énergie. Elle testera vos capacités, mais un pas à la fois, on y arrive toujours. Nous avons préféré cette descente à celle de la Vallée des géants. C’est à partir de cet endroit qu’on apprivoise le domaine et comprend comment on peut s’amuser plus librement.
Le haut de la GriveLes options de saut naturel sont infiniesC’est si simple de trouver des nouvelles lignes même si la veille il n’a pas neigé
Il y a énormément d’effort déployé afin d’avoir des espaces propres pour attaquer les descentes sans craintes et ça parait. Plus on dévale, moins on est gêné. Pour ceux qui aiment descendre plus fréquemment, on a même pensé à vous. Il est possible de faire une demie Grive, soit d’arrêter à la moitié de l’ascension et d’y descendre à nouveau. Un parcours qui s’adapte selon le croisiériste, finalement.
Secteur du Grand Pic
Il est le plus éloigné de tous et donc, offre des traces incroyables, même après une semaine sans neige. Vous ne verrez pas beaucoup d’adeptes à cet endroit. La vue sur le lac de la rivière (voir photo couverture) ajoute au spectacle. Bien qu’éloigné, le sentier pour revenir vers le bas de la Grive est presque plat.
Le bas du Grand Pic sur la droite
Secteur du Hibou
Il offre une montée assez abrupte et soutenue. Vous en aurez pour votre argent. La descente est magique.
Le haut du HibouLe bas du Hibou en Skimo
L’encadrement et la sécurité
On ne saurait passer sous le silence la logistique derrière ce projet. Chaque jour, des patrouilleurs parcourent les secteurs, les ouvrent et les ferment comme en station. Chacun des secteurs possède son heure de tombée. La signalisation sur place est incroyable. Bien sûr, il importe de faire un plan de match avant votre départ, mais selon votre humeur du moment, vous pourrez naviguer dans les sentiers et vous adaptez. Évidemment, vous devez former un petit groupe et avoir avec vous un kit de survie. Le confort que procure la gestion autour du domaine vous aidera à profiter tout simplement du moment, et non de préserver une inquiétude en tête.
Profiter du moment
Vous aurez compris, ceci n’est pas une chronique sur l’équipement, la poudreuse aux genoux, le défi du dénivelé ou encore les subtilités de la pratique du ski hors-piste. L’idée derrière une sortie dans ce terrain de jeu est simple : ne faire qu’un avec une forêt presque pas dénaturée, tout en effectuant des virages sur une neige fraîche garantie. Le secteur Haute-Route du Mont-Édouard permet de renouer véritablement avec ce sentiment.
Vue sur le lac Moreau. Il y a pire pour enlever ses peaux
Si vous êtes de l’extérieur de la région du Saguenay, il vous faudra impérativement dormir la nuit précédente ou suivante à l’excursion. Le site de la station offre un répertoire très large qui répond à tous les critères : de 2 personnes jusqu’à de très grand groupe.
N’oubliez pas, si vous couchez dans un refuge, en plus d’avoir une descente au petit matin, vous pourriez avoir ceci au lever du soleil:
6h48 au refuge du Grand Pic, la piste est juste devant
Autant cette station est tranquille la semaine, autant elle est populaire les fins de semaine. Le grand nombre de stationnements le prouve. Pour satisfaire autant de skieurs, la station n’a pas vraiment le choix d’avoir beaucoup de pistes larges. La photo principale ne donne pas l’impression que la montagne a un dénivelé de 616 mètres. C’est parce que celle-ci est constituée de 3 paliers, et que du bas, on ne peut voir que le premier, que montre la photo principale.
Après ce premier palier, il y a une zone moins abrupte, puis le deuxième palier. De bons skieurs descendaient à vive allure la partie de la piste à gauche de la chaise. Moi, j’étais un des seuls à descendre la partie droite de la piste en y faisant de courts virages. La neige est presque toujours plus belle sur le bord d’une piste.
Au sommet de la chaise principale, on retrouve un chalet très pratique pour se réchauffer et manger, ainsi qu’une arbalète donnant accès au sommet de la montagne. Cette arbalète est récente et c’était la première fois que je l’utilisais. On pourra constater sur les photos que si le ciel était très bleu avant l’ouverture de la station, il est devenu nuageux avec des percées de soleil durant tout le temps que j’ai skié.
La montagne compote plusieurs secteurs, celui de la chaise Sunnyside est très intéressant, avec des pistes larges et assez abruptes. Aujourd’hui, seulement les 3 pistes de gauche étaient ouvertes. La piste centrale, la plus amusante selon moi, est encore en enneigement, alors que la piste la plus à droite est en manque de neige naturelle.
Le secteur Green Peak est assez nouveau et toujours en développement. J’ai été chanceux, la chaise fonctionnait aujourd’hui. Sur la première photo, seulement la piste de droite était ouverte. Les pistes plus difficiles sont soit en attente de travail mécanique, de neige naturelle, ou de nettoyage durant l’été. Quelques autres belles pistes intermédiaires étaient aussi ouvertes.
On doit fabriquer beaucoup de neige pour recouvrir des pistes aussi larges, mais de telles pistes peuvent accommoder un grand nombre de skieurs en même temps.
Une piste est principalement réservée pour les entraînements et les compétitions. Il y a même une arbalète permettant un accès rapide à la portion du bas de la piste. Quand elle n’est pas utilisée pour sa fonction principale, celle-ci est ouverte au public.
Ceci termine mon petit voyage de 3 jours et 845 km au New Hampshire. J’ai toujours circulé sur des autoroutes, sauf pour me rendre aux stations. Avec un peu de planification, le chemin à suivre est facile entre l’autoroute 93 et ces stations de ski, autant pour se rendre que pour revenir. En semaine, on peut faire du très beau ski sur des pistes souvent presque privées.
Un très bel après-midi de ski au Mont-Orignal, alors que le mercure frôlait les 0˚C. Ma fille faisait un retour sur les pistes après deux ans d’inactivité et le Mont-Orignal, près du Lac Etchemin, se prêtait parfaitement à la situation.
Photo Jacques Boissinot / ZoneSki
Ses pistes étaient recouvertes d’un beau tapis moelleux de neige déposé plus tôt cette semaine par Dame Nature. Le Mont-Orignal, rappelons-nous, a subi des dommages importants lors d’un incendie l’été dernier. Le garage avait été rasé, des dameuses avaient été détruites et quelques télésièges avaient dû être remplacés.
Photo Jacques Boissinot / ZoneSki
Heureusement, le fabricant Doppelmayr a pu livrer les chaises de remplacement en provenance d’Autriche. La station a ouvert ses portes quelques jours après Noël et depuis offre de belles conditions de glisse à sa clientèle.
Tout le secteur à l’est du télésiège était ouvert et trois des quatre descentes en chambre à air étaient accessibles. La température plus douce a forcé la station à cesser temporairement la fabrication de neige. Toutefois, on pourra voir l’ouverture progressive des pistes plus à l’ouest d’ici peu. On ne pouvait nous confirmer la date exacte, mais le personnel travaille très fort présentement pour niveler la neige qui s’y trouve.
Photo Jacques Boissinot / ZoneSki
Le panorama était magnifique du sommet de la montagne et de voir les arbres blanchis par la neige tombée plus tôt rendait l’endroit féerique. En ce jeudi, la station recevait un groupe scolaire et malgré tout, il n’y avait aucune attente à la remontée. On pouvait entendre des cris de joie un peu partout sur la montagne. Je crois que c’était le « Yahoo du Canada », un bipède doté de grands pieds plats plus souvent rencontré sur les pistes de ski.
Photo Jacques Boissinot / ZoneSki
Le Mont-Orignal va tenir sa 9e édition de « La fin de semaine Gilles Audet » ce 25 et 26 janvier. En collaboration avec la Fondation Maurice-Tanguay et la station, les gens souffrant d’un handicap pourront expérimenter le ski adapté sur chaise. L’activité est gratuite, tant pour la personne handicapée que pour son accompagnateur. Si vous y allez ce weekend, ne soyez pas surpris d’être touchés par le sourire des gens qui vont découvrir la glisse sur neige.
Photo Jacques Boissinot / ZoneSki
En terminant, j’ai eu une belle surprise en montant dans le télésiège pour mes deux dernières descentes. Alors que je discute avec un client, nous parlons de la température douce qui touche le Québec. Je lui mentionne ma prochaine destination, Tremblant, pour couvrir la coupe du monde de ski de bosses. Il me répond en me disant « ah oui, ma fille Marie-Michèle fait de la compétition en alpin. » Quel hasard, nous sommes dans le télésiège, au-dessus de la piste nommée en l’honneur de sa fille Marie-Michèle Gagnon qui représente le Canada depuis fort longtemps sur la scène internationale en coupe du monde de ski alpin.
Les parents de la skieuse Olympique Marie-Michle Gagnon, Daniel et Marie Luce au sommet. Photo Jacques Boissinot / ZoneSki
Il n’en fallait pas plus pour immortaliser les parents de Marie-Michèle, la fierté de Lac-Etchemin et du Canada en entier, au sommet de la piste Marie-Michèle-Gagnon.
Voilà pour une autre belle sortie sur les pistes de ski du Québec. On prévoit un peu de neige samedi et dimanche. Profitez-en, les conditions sont excellentes.
Le bonheur en ski pour moi, c’est un ciel bleu, un bon nombre de pistes intéressantes et en belles conditions, pas ou très peu d’attente aux chaises, et aucune nécessité de porter un masque. J’ai eu tellement de plaisir, que mes jambes ont oublié qu’elles étaient fatiguées suite au ski de la journée précédente. J’ai donc skié pendant 4 heures, avec seulement une courte pause de 10 minutes.
Cette station de ski, avec un dénivelé de 427 mètres et 51 pistes, est située dans le sud du New Hampshire, près de la ville de Gilford. Le comté de Belknap est propriétaire de la station. Depuis au moins 3 ans, les skieurs de 70 ans et plus, même ceux du Québec, ne payent pas pour skier, toute une aubaine. On ne paye même pas pour la carte pour ouvrir la barrière aux chaises. Je ne connais aucun autre exemple de ski gratuit, sauf à 80 ans et plus.
Au sommet de la montagne, on retrouve le chalet des patrouilleurs, ainsi qu’un restaurant avec un très beau point de vue.
Il va falloir m’excuser si les skieurs sont rares sur mes photos, mais pas question pour moi d’en attendre patiemment. Il y en avait sur certaines pistes, mais la majorité des skieurs n’explorent pas la montagne qu’ils skient.
Quel skieur n’aimerait pas être seul dans la piste suivante ? J’ai fait une photo vers le haut, puis une vers le bas, et j’ai continué ma descente sans jamais voir âme qui vive.
En skiant un peu partout sur le domaine, j’ai trouvé en retrait sur la droite de la montagne, cette piste nouvellement enneigée et ouverte. Il y avait quelques petites balles de golf dans le haut, ce qui est normal et qui n’a diminué en rien mon plaisir de la descendre.
Comme c’est le cas pour plusieurs stations de la Nouvelle-Angleterre, Gunstock a une piste spécialement aménagée pour y tenir des slaloms parallèles Nastar. C’est un des types de compétitions très populaires aux États-Unis.
La météo du début de l’hiver a causé beaucoup de problèmes à la station. La situation a été extrêmement bien corrigée dans beaucoup de pistes, mais il reste du travail à faire dans quelques-unes. La dernière photo montre une des pistes du secteur parc à neige, situé à gauche sur le plan. Ce secteur est assez vaste et a sa propre remontée mécanique.
Il y avait un bon nombre de voitures dans le stationnement, et aussi des autobus scolaires, mais ces skieurs étaient peu nombreux à venir dans les pistes que je skiais. Ils se tenaient surtout dans des pistes centrales ou plus faciles, comme cette large piste.
Gunstock Mountain Resort n’est pas une station pour ceux qui recherchent presque exclusivement des pistes extrêmement difficiles, mais pour les autres skieurs et les amateurs de parc à neige, c’est une destination très intéressante. Elle peut sembler loin de Montréal, mais de l’endroit où je couche, elle n’était qu’à 40 minutes de route. Aujourd’hui question ski, je peux dire que j’en ai eu pour mon argent !