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    Mes vieux skis tout neufs: Revue du Robot Wintersteinger Scout

    Vous connaissez l’importance que j’accorde à l’entretien des skis, afin d’être prêt à affronter toutes les conditions. Et je n’ai pas changé d’idée sur la nécessité d’avoir un bon technicien, bien formé et capable de remettre votre équipement au point comme vous l’aimez.

    Performance Bégin, la boutique de Saint-Augustin-de-Desmaures, a fait l’acquisition d’un tout nouveau robot, le dernier cri de la prestigieuse marque autrichienne Wintersteiger. Ce modèle Scout est le premier dans l’est de l’Amérique du Nord à être installé. Cet investissement majeur de Stéphane Bégin et sa conjointe Saunia Sanscartier, à leur boutique spécialisée dans le ski et le vélo, va permettre aux clients d’avoir accès à un équipement de fine pointe et de profiter de techniciens spécialisés et formés sur la machine. Le robot pourra, si le ski le permet, remettre la semelle et les carres des skis à l’état neuf.

    Le montage du robot a débuté le mercredi 18 octobre et tout au long de l’assemblage des composantes, les techniciens de la boutique ont profité d’une formation complète sur le produit. Steve Tremblay, technicien spécialiste chez Wintersteiger, a tenu à préciser que rien ne remplacera le technicien, qui tout comme un bon cuisinier devra poser les bonnes questions au client afin de préparer la recette qui donnera satisfaction.

    Je me suis pointé à la boutique deux jours plus tard avec mes bons vieux Rossignol Experience 88 ayant plusieurs saisons à leur actif. L’an dernier, j’avais fait préparer mes skis dans une boutique à quelques jours de la fin de la saison. Je croyais que la mise au point de mes vieilles planches passerait comme une lettre à la poste. J’avais tort. Certes, mes skis avaient la base un peu desséchée, mais j’étais loin de penser qu’ils étaient mal en point. Suite à une série de questions sur ma façon de skier et mes préférences, Steve Tremblay a déterminé la recette qui me conviendrait le mieux. À l’examen du ski, il a constaté que ce dernier avait passablement d’usure, ce que je savais déjà.

    Au premier passage dans l’antre du robot, il a tout de suite noté les imperfections majeures sur mes skis. La base était beaucoup trop haute et les skis étaient plus aiguisés d’un côté que de l’autre. Le système de disque en céramique, exclusif à Wintersteiger, a vite fait de montrer l’anomalie sur mes skis. Le plus difficile en mise au point des skis est de répéter les mêmes gestes afin qu’ils soient égaux. La beauté du robot est de pouvoir copier exactement le travail du premier ski et de l’appliquer au deuxième.

    Au final, mes skis ont dû faire près d’une dizaine de passages, afin de remettre graduellement ceux-ci à l’état neuf. J’oserais affirmer que mes skis en sont sortis avec une structure de base et des carres encore mieux préparées qu’à l’origine de l’achat.

    Pour compléter le tout, un fartage à l’infrarouge a été fait, permettant de faire pénétrer la cire profondément dans la structure de la base sans toutefois faire surchauffer le ski. Le résultat est tout simplement remarquable. Au passage de l’ongle sur la carre on pouvait sentir la douceur sur toute sa longueur.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner, avant de changer vos skis, pensant y gagner en performance, faites-les voir par votre spécialiste en boutique. Vous pourriez retrouver le plaisir que vous aviez lors de l’achat de ces derniers et sauver sur l’acquisition d’une nouvelle paire de skis. Chez Performance Bégin, ils ont un programme pour l’aiguisage/fartage. Pour une seule mise au point, ce sont 49,99$ plus les taxes. Pour cinq mises au point, ce sont 200$ plus les taxes et pour les plus friands de skis parfaits, ils ont une carte de 10 mises au point à 350$.

    En terminant, c’est le temps de faire préparer vos skis pour la saison. Passez voir votre boutique favorite afin de bénéficier de skis parfaitement adaptés à nos débuts de saison. J’ai hâte de déposer les miens sur la neige et de retrouver le plaisir d’avoir des skis « neufs » sous les pieds.

    Merci à Stéphane Bégin et Performance Bégin, en banlieue de Québec, pour l’accueil et la mise au point de mes skis.

    Laine de mérinos ou synthétique, telle est la question!

    Tous les adeptes de ski et de sports d’hiver en général connaissent les avantages de superposer les couches quand vient le temps d’être actif par temps froid. Pour une température corporelle réglée au quart de tour, il n’y a rien de mieux. Après tout, mieux vaut enlever une épaisseur que d’avoir froid!

    Couche de base, intermédiaire ou externe… Entre les trois épaisseurs, les possibilités, les différences et les agencements sont nombreux. S’il est important de prioriser des vêtements confortables dont l’ajustement ne gênera pas vos mouvements, au moment d’arrêter son choix, mieux vaut également porter une attention particulière à la matière même qui les constitue.

    Du côté des couches de base, tout se joue entre la laine de mérinos ou les fibres synthétiques. Entre les deux, quoi choisir ? Petit guide pour démystifier la chose :

    La laine de mérinos

    Produite à partir de la laine d’une race de moutons éponyme vivant principalement en Nouvelle-Zélande, le mérinos est une fibre 100 % naturelle qui s’emploie de plus en plus souvent dans la confection de vêtements techniques. La beauté de ce matériau, c’est qu’elle comporte tous les avantages de la laine, sans ses désavantages. La laine de mérinos est ainsi réputée pour sa capacité à réguler la température corporelle : elle vous gardera au frais par temps chaud et au chaud par temps frais. En outre, la fibre ne retient pas les odeurs puisqu’elle est naturellement antibactérienne. C’est une différence majeure avec les fibres synthétiques, qui elles subissent divers traitements pour contrer les mauvaises odeurs qui ont tendance à se manifester rapidement.

    La laine de mérinos se conjugue en diverses épaisseurs, allant de 100 à 300 grammes par m², de plus léger à plus isolant. Choisissez donc l’intensité de vos vêtements judicieusement.

    Face au climat rigoureux et aux températures basses, le mérinos est un excellent choix, car elle gardera votre corps à une température stable, même durant l’effort. Léger, confortable et doux pour la peau, c’est d’ailleurs un matériel qui se superpose bien et fait une excellente couche de base. Finalement, si vous vous aventurez dans une excursion de plusieurs jours en ski hors-piste où chaque gramme sera compté, optez pour le mérinos. Un seul sous-vêtement peut être porté plusieurs jours d’affilé sans que la moindre odeur se manifeste.

    Les fibres synthétiques

    Il existe de nombreux types de fibres différentes qui composent la grande famille du synthétique, chacune d’entre elles possède des caractéristiques qui lui sont propres. L’élasthane par exemple, donnera des vêtements plus souples et plus flexibles, tandis que l’acrylique est particulièrement doux… Les fibres synthétiques ont l’avantage d’offrir une bonne protection thermique tout en étant particulièrement respirantes.

    Bien que le mérinos évacue bien la transpiration, les fibres synthétiques sont généralement mieux adaptées aux climats humides et à la pluie. Non seulement elles sèchent bien plus rapidement, mais elles respirent mieux et sont légères. Abordables et faciles d’entretien, les couches de bases en fibres synthétiques sont également plus résistantes à l’abrasion et plus durables sur le long terme.

    Mérinos ou synthétique : lequel choisir ?

    Comme souvent dans le domaine des vêtements technique, il n’y a pas de réponse définitive. En vrai, tout dépend de vous: de vos préférences personnelles, mais aussi du type d’activités auquel vous vous adonnez et des conditions extérieures.

    Vous voulez en savoir plus? Rendez-vous sur le blogue d’Altitude Sports pour d’autres lectures sur le plein-air!

    Skimo et course en sentier: continuer les ascensions… en espadrilles

    L’hiver est déjà loin derrière nous et avant de se plonger dans le prochain, il est bon de faire un bilan afin de tirer des enseignements de la période qui vient de s’écouler, pour mieux se projeter dans les prochaines semaines à venir. Le matériel, l’entrainement, les courses sont autant d’aspects découvert l’hiver passé. Mes grosses ambitions de novembre dernier ont parfois accouché de résultats moins brillants, voire d’échecs… revenons plus en détail sur ces aspects pour ne pas reproduire les mêmes erreurs!

    L’heure du bilan

    Lorsque je me suis lancé dans la pratique du skimo à l’hiver 2016-2017, je n’ai pas pu m’empêcher de me fixer d’ambitieux objectifs à atteindre… grossière erreur! Lorsque l’on débute ou explore un nouveau sport, le but principal est de se faire plaisir, de s’initier, et non de viser à performer. Le compétiteur qui sommeille en moi n’a pas appliqué ces principes de base: je m’étais fixé trois sorties minimum par semaine, 20 000m de dénivelé par mois, de décembre à mars. Au moment de faire les comptes, j’enregistre 540km parcourus sur 60 000m de dénivelé, pour la période de fin novembre jusqu’au mois de mars. Finalement, je me rends compte que ce n’est pas trop mal pour une première saison!

    Adapter sa pratique

    De décembre à avril, la saison d’hiver peut être longue, et il est d’autant plus nécessaire de bien planifier cette dernière. En début de saison, les températures sont clémentes, l’euphorie et l’excitation règnent, et il convient d’en profiter. C’est ce que j’ai fait! J’ai mis à profit le congé des fêtes pour faire du volume, skier tous les jours et profiter des disponibilités en journée pour skier avec la lumière du jour. En regardant de plus près les sorties, décembre et janvier ont été très intenses pour ma part, alors qu’en février j’ai eu un « coup d’arrêt », tandis qu’au mois de mars, ma motivation était déjà tournée vers la saison de trail running et la première course planifiée en France, au mois d’avril. J’ai adapté ma pratique lorsque le froid s’est installé en février. Il faut éviter les longues sorties en soirée au profit de sorties plus courtes, spécifiques, par exemple faire des intervalles en côtes en privilégiant l’intensité, si possible en journée lorsque le soleil est au plus haut. Enfin, ne pas hésiter à recharger ses batteries en prenant une pause, parfois forcée lors d’un épisode de grippe, ou volontairement afin de se reposer pour revenir plus en forme.

    Même terrain de jeu, moyen de locomotion différent

    Course à pied et ski de randonnée sont rarement associés car, comme vous l’aurez, remarqué il s’agit de deux sports distincts dont les points communs sont à prime abord, peu évidents. Pourtant, si l’on prend ces deux pratiques sous l’angle « moyen de locomotion » pour de se déplacer en montagne, la neige est alors seulement un aspect saisonnier, mais pas une fin en soi. Si le but est de rejoindre le sommet de la montagne, alors en été il vous suffit des troquer vos bottes pour des espadrilles de course et reprendre les mêmes itinéraires que vous avez l’habitude d’emprunter avec vos skis de randonnée. La descente est certes moins rapide, mais certainement tout aussi plaisante!

    En revanche, s’il y a bien des aspects qui diffèrent entre les deux pratiques, c’est au niveau des effets sur le corps. Bien que la course en sentier soit moins traumatisante que la course sur route en raison du terrain varié sur lequel on évolue, cette dernière n’est pas sans risque, en particulier au niveau des impacts répétitifs. L’hiver apparait donc comme la saison idéale pour se soigner des petites blessures accumulées, et se régénérer mentalement. Et comme la course sur neige n’est pas une évidence ou toujours simple, autant faire un sport de saison.

    Pas de panique pour les férus de sports d’hiver, il reviendra, comme à chaque année, c’est une certitude! Il n’est pas non plus utile d’afficher sur votre profil Facebook, toutes les semaines, le compte à rebours avant les premières chutes de neiges ou combien vous ne supportez pas (plus) les grosses chaleurs et que vous regrettez les jours de grand frais. Comme pour ceux qui haïssent l’hiver, repousser l’été ne vous aidera pas à passer à travers plus vite. Au contraire, l’été, puis l’automne sont des saisons magnifiques pour tout amoureux du plein air et des montagnes. De plus, c’est une période agréable et propice pour faire de la prospection de nouveaux terrains de jeu et se (re)mettre en condition physique pour apprécier au mieux la saison à venir.

    En été, pendant les grosses chaleurs, je rêve de ski et de grosse poudreuse alors qu’en hiver, je maudis les jours où je ne sens plus mes doigts gelés ou encore les surcouches de vêtements qui me font regretter la sensation de l’été oublié. Bref, quand on ne peut pas décider quelle saison on préfère… on profite de chacune d’elles pendant qu’elles passent!

    Le charme dans la simplicité d’Antuco (Chili)

    Lorsqu’on le regarde de loin, c’est-à-dire du Québec, le centre de ski Antuco, au Chili, ne semble pas présenter un grand attrait. Et pourtant, avec ses 500 mètres de dénivelé, son vaste terrain de jeu et son côté rustique, cette station sait surprendre, ravir et offrir du très bon ski. Pour le skieur occidental, c’est une occasion de vivre une immersion inoubliable dans l’histoire et la culture du ski dans le sud chilien. Arrêt dans le temps.

    Nous partons tôt de la ville de Los Angeles, dans la région du Bio-Bio, afin d’arriver au centre de ski pour l’ouverture. Je suis avec deux amis chiliens, soit Julio Alberto Decap et Sergio Manzano Carrasco, respectivement patrouilleur et moniteur de planche à neige à Antuco. Alors que nous sortons de la ville, le décor change assez rapidement; les champs de la vallée laissent place au contrefort des Andes à mesure que nous approchons du village d’Antuco, dernier bastion de civilisation avant de s’enfoncer dans la quasi impénétrable cordillère qui fait office de frontière entre le Chili et l’Argentine.

    La route devient plus escarpée une fois que nous franchissons le poste de la CONAF, à l’entrée du parc national Laguna del Laja, où se trouve le volcan Antuco et, à ses pieds, le centre de ski du même nom.

    La pluie qui nous accompagne depuis le début du périple se transforme en neige humide à mesure que nous prenons de l’altitude. À l’approche du stationnement, la route enneigée donne du fil à retordre aux véhicules à traction simple et à leurs occupants, qui n’ont pas jugé bon mettre les chaînes à neige. C’est avec un certain plaisir que je deviens spectateur de ce charme qui rend l’Amérique latine si sympathique.

    Le charme qui m’habite provient aussi de l’endroit où je me trouve. Passer une journée à Antuco, c’est faire un arrêt dans le temps; c’est découvrir l’histoire et la culture du Chili profond. L’expérience est indéniablement d’une classe à part.

    Victime du réchauffement climatique

    Aujourd’hui, en ce 15 août 2017, il s’agit de la troisième fois que je tente de skier cette station de ski. Les deux tentatives précédentes, en 2014 et en 2016, s’étaient avérées infructueuses en raison du manque de neige à basse altitude. En 2016, j’ai tout de même fait l’ascension du volcan Antuco (à ce sujet, voir le texte Gravir et skier les volcans du Chili), mais j’avais dû monter et descendre la majorité du dénivelé du centre de ski en bottes.

    Il reste que pour les skieurs qui ne font pas d’alpinisme, le manque de neige à répétition sur les pistes d’Antuco cause une certaine tristesse, du fait qu’il révèle les effets du réchauffement du climat. Au Québec, on peine à en voir l’impact direct sur nos montagnes puisque l’hiver, malgré des épisodes de pluie plus fréquents, permet encore la pratique du ski sans grande crainte. Mais il ne faut pas se leurrer: ce qui se passe dans les Andes finira par nous rattraper.

    À plusieurs égards, les Andes montrent les signes d’un réchauffement irréversible et, conséquemment, la perte du plaisir lié aux sports d’hiver chez les populations d’Amérique du Sud. Qu’on pense, par exemple, au centre de ski du glacier de Chacaltaya, en Bolivie, qui est fermée depuis 2009 à cause de l’absence de neige; même chose du côté du glacier de Pasturori, au Pérou, qui a tellement régressé qu’il est désormais délaissé par les Péruviens qui, jusqu’en 2014, allaient y pratiquer les sports de glisse.

    Le centre de ski Antuco est en voie de devenir un autre symbole des effets du réchauffement climatique. Étant situé à basse altitude – sa base est à 1400 mètres – l’augmentation même minime de la température fait en sorte que la neige tombe en pluie, rendant impossible l’ouverture des remontées mécaniques. Et mes amis Julio et Sergio sont catégoriques: ils voient, impuissants, leur centre de ski fermé de plus en plus régulièrement à cause du manque de neige. Une observation qui m’est confirmée par des «vieux» locaux qui, eux aussi, voient diminuer, d’année en année, la possibilité de pratiquer le sport qu’ils aiment tant.

    Un hiver 2017 «comme dans le bon vieux temps»

    Heureusement, tout n’est pas que noir pour la communauté de skieurs d’Antuco; certaines années apportent encore leur lot de blancheur. C’est le cas de l’hiver austral 2017 qui, dans le sud du Chili, est particulièrement froid et neigeux. D’ailleurs, lors de mon passage, le contraste est marquant par rapport à 2014 et 2016: cette année, il est possible de skier la station!

    La photo ci-dessus donne un aperçu de la station de ski, qui est composée de deux pomas débrayables. La section du bas, d’environ 100 mètres de dénivelé, est dédiée à l’apprentissage du ski; plus haut, le terrain oscille entre intermédiaire et avancé, avec un vaste sidecountry qui peut ravir les skieurs gourmands de poudreuse.

    Si notre journée débute sous la neige et dans les nuages, avec une visibilité quasi-nulle, la température s’améliore assez rapidement pour finalement laisser apparaître le soleil et le ciel bleu… Et, par le fait même, révéler la splendeur de l’endroit.

    Antuco est en effet un endroit d’une beauté absolue, pure. L’impressionnant volcan au pied duquel se trouve la station de ski, à quoi s’ajoute la vue sur la Laguna del Laja, un lac de montagne formé par une coulée de lave à la suite d’une éruption, valent amplement le coup d’œil.

    Julio, patrouilleur à Antuco (aujourd’hui en civil), profite de la poudreuse avec le volcan à l’arrière-plan.

    Lors de mon passage, les conditions de glisse sont superbes. Ici, sur une piste damée:

    Le chroniqueur s’amuse! Photo: Sergio Manzano Carrasco

    La neige tombe depuis plusieurs jours, le vent a compacté la surface et une belle couche de poudreuse recouvre le terrain, dont la grande majorité n’est pas damé. Il va sans dire que nous enlignons les descentes jusqu’à la fermeture de la station, à 17h00.

    Sergio, moniteur de planche à Antuco, descend dans la poudreuse du «sidecountry».

    Julio et Sergio sont heureux de me faire enfin découvrir leur station; cet endroit où ils ont appris à faire de la planche à neige et où, aujourd’hui, ils travaillent par passion en complément de leur emploi à temps plein.

    Antuco est un centre de ski comme on en trouve plusieurs au Québec. C’est une petite station régionale peu onéreuse, dédiée à initier la population aux sports de glisse, mais où l’on rencontre aussi d’excellents skieurs. Ce n’est pas un endroit extravagant; l’atmosphère est d’une simplicité pittoresque, à des années lumières des stations plus pimpantes et luxueuses de la région de Santiago, comme Portillo ou Valle Nevado.

    Comme quoi, parfois, le charme se trouve aussi dans les choses simples…

    Pour plus d’informations: centro de esqui Antuco

    Ski Antuco

    Page Facebook Ski Antuco

    Burton et le développement durable, coup d’oeil sur la Workingstiff 2018

    « De toute façon, ce n’est pas mon problème cette usine qui s’est effondrée sur les employés. » « Quand ce sera fini, jette-le par la fenêtre! » « Qu’ils s’arrangent entre eux-autres, c’est leur faute s’il y a la guerre dans leur pays. » « C’est une femme, elle fait ce qu’elle peut. »

    Vous sentez vous confortable en lisant ces quelques lignes? J’ose espérer que non, enfin, moi, je ne le suis pas. Donna Carpenter ne serait surement pas confortable non plus, du moins, on peut le supposer. Qui est-elle? La co-fondatrice et P.D.G. de Burton. Aux travers des années, cette compagnie de snowboard a beaucoup misé sur le développement durable et la responsabilité sociale. J’aurais bien aimé dire: « Moi, je le savais! », mais la réalité est que, peut-être comme vous, je le découvre.

    Travailler pour Burton, c’est de la zoothérapie avec des chiens dans les bureaux, de la kombucha bio gratuite et à volonté, des jardins bios pour cultiver ses légumes. C’est aussi des « snow days »; il neige à plein ciel, on ferme et tout le monde à la montagne! Ce sont de beaux avantages, mais Burton, c’est bien plus qu’une bonne ambiance de travail.

    Ayant une femme comme P.D.G, aucune surprise d’apprendre que la place faite aux femmes dans le leadership de l’entreprise est bien établie. Un groupe de direction se rencontre tous les mois pour améliorer cette place et organiser des activités telles qu’une journée spéciale de planche pour les femmes. N’allez pas croire qu’il n’y en a que pour les femmes non plus! Burton est une compagnie qui tend vers l’équité entre tous.

    Burton s’efforce de redonner à la communauté sous différentes formes. En 2014, plus d’un million de dollars en valeur de marchandise à été donné à des gens dans le besoin pour se tenir au chaud. Les gens qui en ont profité sont de différents milieux: des réfugiés, des membres de la communauté LGBTQ ou encore des femmes récemment sorties de prison.

    À l’interne comme à l’externe

    Une entreprise n’est pas plus forte que le plus faible de ses maillons. C’est aussi un adage que Burton a bien compris. Toute la chaîne de fournisseurs, de sous-traitants et de partenaires est validée et vérifiée régulièrement. Des évaluations en fonction du pays et du type d’entreprise sont répétées à fréquence variable selon le dernier score qu’ils ont obtenu. Pour ceux qui connaissent « International Labour Organisation », tous les gens impliqués dans la chaîne de Burton doivent respecter ces normes.

    En plus de vérifier la responsabilité sociale des membres de la chaîne, les produits aussi font l’objet d’évaluations très strictes. Le respect de l’environnement, le niveau de dangerosité, la qualité des ingrédients composant ses produits sont vérifiés.

    En bref, Burton désire respecter autant la nature que la vie. Notre terrain de jeu, c’est la nature, la neige, la vie sauvage. Tout comme Burton, j’espère que nous pourrons continuer d’y jouer encore très longtemps. Choisir Burton, c’est penser au futur de tous et chacun. Faisons ensemble de chaque journée, la journée de la terre, de la femme, de la lutte à la pauvreté, de l’acceptation sociale, notre journée.

    La Workingstiff

    J’ai eu la chance d’avoir dans les mains cet été la planche Burton Workingstiff 2018. Vous l’aurez deviné, le cœur de la conception de ce produit est en fonction de la vision et la mission de Burton.  Il n’y a pratiquement aucun déchet produit lors de sa fabrication grâce à la technologie « ReRez ». En effet, un processus de déconstruction des résidus de fabrication permet de les trier et de les retourner dans la production.

    La résine utilisée pour faire adhérer les différentes couches de la planche s’appelle SuperSap®. Formulée à base de matériaux de type biologique, elle réduit l’empreinte carbone de la fabrication. Comparer à une résine à base d’époxie, c’est une diminution de 50% de l’empreinte.

    Je le mentionnais plus tôt, notre terrain de jeu c’est la nature et nous désirons la conserver. Une forêt sans arbre, ça manque d’un petit quelque chose. Tout le bois utilisé dans l’assemblage de la planche est de catégore FSCtm. Cet acronyme siginifie « Forest Stewardship Council » et s’engage à maximiser les politiques de développement durable quant à l’utilisation de la forêt.

    Bien que certains produits ou matériaux soient importés, la fabrication de la planche se fait entièrement en Amérique du Nord. Bien sûr, le contrôle qualité peut en être une des motivations, bien qu’avec toutes les évaluations de leurs partenaires, il pourrait être fait ailleurs. Le désir de redonner à la communauté dicte d’avantage ce choix. L’argent de la vente des planches Burton revient dans les mains d’américains qui, à leur tour, la dépense ici.

    Les caractéristiques

    Assez parlé de fabrication, il est grand temps de regarder le produit fini. Le système d’attache des fixations « Burton Channel System » permet l’utilisation des fixation « EST » ou « ReFlex », tous deux très appréciés des planchistes. Burton propose des videos pour expliquer l’installation de chaque système. La plus part des planches de poudreuse misent sur la largeur de la spatule, « taper » et la position reculée. La Workingstiff utilise aussi la position reculée, mais elle est unique en son genre pour la flottaison. En effet, une raideur accrue sur le devant de la planche permet de la faire sortir de la neige. Ensuite, le système « Filet-O-Flex » vous donne toute la souplesse nécessaire pour contrôler l’arrière de la planche. L’expression “surf des neiges” prend tout son sens avec de telles caractéristiques. Tout le contrôle s’effectue avec le pied arrière, tout en souplesse, tout en contrôle. La rigidité devant et l’agilité derrière ou comme le dit Burton, “Business in the front, surf in the back”.

    Finalement, l’aspect esthétique, sobre mais aussi vivant plait. On voit bien les différentes zones grâce aux couleurs changeantes. Sur la partie la plus raide, vers l’avant, une forêt en filigrane a été ajoutée. La partie verte représente la souplesse, la section avec laquelle on contrôle les mouvements.

    J’ai bien hâte de comparer les caractéristiques avec la réponse sur neige. Je suis un planchiste assez pesant qui aime les planches très raides. Surfer de la poudreuse sur une Burton Workingstiff, des fixations Burton Genesis et des bottes Burton Driver X, aurais-je cette chance? Vivement la grosse neige!

    Ski Dubaï: étonnant et détonnant!

    Le Touriste est un humain à l’image de ses semblables: il cherche la similitude dans le dépaysement, le réconfort dans le contraste et l’étonnement dans le familier. Ou serait-ce l’inverse? Quoi qu’il en soit, le Touriste est servi à Dubaï; cité des enchantements et du détonnant. Récit d’un voyage de ski atypique dans un lieu emblématique.

    Emblématique, pour l’ensemble des prouesses technologiques et architecturales visibles dès l’arrivée en périphérie de la capitale éponyme de l’émirat situé dans la portion nord-est du pays. Dubaï, c’est Disney World pour les ingénieurs; c’est l’enfer pavé de bonnes intentions pour les environnementalistes. On peut être pour, on peut être contre, mais on ne peut pas nier une chose: l’émerveillement touche, ne serait-ce qu’une seule seconde, le plus réfractaire et le plus sceptique des êtres.

    Impossible de rester de marbre devant l’alignement surdimensionné des gratte-ciels, la couleur de l’eau, les quartiers d’habitation aux formes farfelues, les innombrables centres commerciaux et le gigantisme de ceux-ci. Dubaï est bel et bien la ville de la démesure -n’en déplaise à Las Vegas!, et on y trouve un confort un brin dérangeant: sans cesser d’être admiratif, au bout de quelques minutes, plus rien ne nous surprend.

    C’est dans cet espèce d’état second que nous avons entrepris le déplacement en métro dans le but de se rendre au Mall of the Emirates, l’un des centres commerciaux de la ville. D’abord souterrain, puis aérien, le métro en soi est une expérience à vivre. Stations décorées dans une sobriété luxueuse (on cherche encore comment cet équilibre est possible), rames automatisées, design épuré… cette merveille futuriste aurait pu occuper notre journée entière, pour le simple plaisir de parcourir l’ensemble des lignes.

    L’accès à Ski Dubaï se fait en parcourant les étages du Mall of the Emirates. Toute la signalisation est bilingue (arabe-anglais), on s’y retrouve comme dans n’importe quel pays habitué d’accueillir des étrangers. Les boutiques défilent devant nos yeux et ce quotidien nous rattrape: les marques de commerce auxquelles nous sommes si habitués ont pignon sur allée commerciale, incluant les bannières les plus canadiennes qui soient. Puis, Ski Dubaï se dresse, au bout d’une aire de restauration, un brin caché derrière les grandes vitrines, voisiné d’un café au nom évocateur: le St Moritz, vue sur les pentes, dont les serveurs sont vêtus d’un t-shirt « Après-ski instructor ». La table est mise.

    Les Touristes que nous sommes cherchent le réconfort dans le contraste, le connu du ski dans l’inconnu du décor et du pays. On a senti l’employé à l’accueil un peu médusé, devant la preuve de notre nationalité au moment du paiement: « Mais que faites-vous ici!? » La réponse « Pour nous, c’est exotique! » ne l’a probablement satisfait qu’à moitié.

    Le fonctionnement de l’endroit est simple: on arrive en sandales, on paie un forfait d’une durée donnée, et le reste est inclus: équipement alpin, vêtements, casque… tout est fourni, sauf les gants et le couvre-chef (qu’on doit enfiler SOUS le casque). Un passage à la boutique de souvenirs nous permet d’acheter les gants et les tuques, un joli prétexte d’hygiène pour vendre quelques souvenirs supplémentaires. Pourtant, on nous donne les chaussettes longues. Vous ne voulez pas vous faire prendre? Apportez vos gants et votre couvre-chef!

    Nous avons pris un forfait de deux heures, durée minimale offerte. Après avoir traversé les différentes files d’attente nous permettant de récupérer pantalon, manteau, bottes et skis, nous voilà dans l’aire commune, où on se change comme en plein chalet de ski. On y laisse nos choses sous les tables et chaises, des casiers fermés à clé sont disponibles en location. Cela dit, s’il y a un endroit où je ne crains pas pour mes maigres possessions… c’est bien là!

    Une fois habillés, nous entamons la gracieuse et subtile démarche alpine vers la guérite RFID, qui scannera notre carte et marquera le début de nos deux heures d’accès aux pentes. Ne pas oublier de ramasser les bâtons, disposés dans des supports juste à côté des escaliers mécaniques.

    L’entrée dans le dôme refroidi se fait par sas isolé, il faut attendre que les portes se soient refermées derrière nous avant de voir celles devant s’ouvrir, nous permettant de sentir la force de la ventilation et de la climatisation. Les premières minutes sont un peu étourdissantes: on veut tout voir, tout comprendre, s’orienter, choisir la bonne remontée, ne pas se faire ramasser par un débutant en perte de contrôle et ne pas se prendre les pieds dans un agglutinement de Touristes chaussés de bottes Sorel stupéfaits de fouler de la neige fabriquée. Puis, on tombe sur des pingouins. Oui, des pingouins. Mais plus rien ne nous surprend…

    Nous voilà dans le télésiège. On y serait encore si on avait pas pris la sage décision de descendre à mi-montagne pour n’utiliser que les téléskis débrayables. Notez bien que les remontées assises servent à deux types de clientèle: les piétons, et les débutants. Vous êtes un impatient expert des remontées terrestres? N’hésitez pas, les téléskis sont là pour vous!

    L’air de l’endroit est étonnamment confortable: -2°C, pas trop humide, et bien entendu, aucun vent perceptible. On se crée notre facteur éolien à la descente. Heureusement que le climat est doux, les vêtements fournis ne sont pas très isolés. Les abonnés de l’endroit sont facilement identifiables: ils ne sont pas affublés de l’ensemble fourni, dont le style rappelle l’École Française du Ski des années 90…

    Sous les skis, la neige fabriquée est de qualité; on ne s’attend pas à moins dans un environnement aussi contrôlé! Pas mouillée, soyeuse et offrant assez de mordant aux virages, la surface est travaillée à quelques reprises en journée pour assurer une expérience égale à tous les visiteurs, peu importe l’heure à laquelle ils décident de goûter au ski intérieur.

    L’ambiance sonore est similaire à celle d’une patinoire d’aréna: des bruits légèrement amplifiés par l’écho sur les murs environnants, une lumière qui rend les couleurs un peu fades, une musique plus ou moins désirable et une vague odeur de nourriture mélangée au parfum du métal des remontées mécaniques. La zamboni est remplacée par une dameuse et voilà le travail! À l’intérieur de ce dôme bizarre, dont les murs d’un mètre d’épaisseur constituent la première forme d’isolation, on skie sur 80m de dénivelé, avec un choix de 5 « pistes » au niveau de difficulté varié.

    Vous passez à Dubaï et vous êtes curieux? Ça vaut le détour. Mais n’y passez pas plus de deux heures, à moins d’être VRAIMENT en manque de ski et de neige! La « slope session » est au prix de 210 AED (environ 70$ CAN), ce n’est certes pas donné, mais l’expérience est sans contredit intéressante. Notre conseil: allez-y en avant-midi. Prévoyez une heure de préparatifs avant que vos spatules de location ne touchent la neige. Apportez vos petits gants magiques et votre tuque à ponpon, et portez des vêtements souples mais pas trop amples qui ne vous gêneront pas une fois que vous aurez enfilé l’habit prêté. Ne vous attendez pas à un équipement parfaitement tuné mais les conditions ne sont pas difficiles. Skiez relax et amusez-vous!

    (p.s. Une visite à Dubaï n’est pas complète sans une petite tournée du Dubaï Mall, proclamé plus grand centre commercial du monde par son promoteur, Emaar Propreties.)

    Maneige innove avec une pente sèche pour initier les débutants

    Skier en plein été sur un tapis synthétique est chose courante pour les athlètes de ski acrobatique qui fréquentent les centres d’entrainement… c’est par contre beaucoup moins habituel pour des enfants de 5 à 8 ans! Maneige (l’Association des Stations de Ski du Québec) a pris un virage vers le futur en effectuant, conjointement avec la Ville de Laval, un investissement sur une pente sèche.

    La technologie

    Le principe des pentes sèches a été développé en Europe, essentiellement pour répondre à des besoins précis d’entraînement en milieu fermé, ou encore dans un environnement peu propice à la neige. Les carrés de tapis, imbriqués, peuvent recouvrir une surface aussi vaste que le permet l’endroit où l’installation est déployée. Chaque tuile mesure un pied carré et la pente sèche aménagée au Centre de la nature de Laval recouvre 5000 pieds carrés.

    Les coûts de l’investissement, partagés entre l’ASSQ et la Ville de Laval, avoisinent les 100 000$. La durée de vie de cette installation est estimée à 10 ans mais aucun entretien n’est nécessaire: les tuiles sont disposées sur une toile géotextile permettant au sol de respirer et une fois en place, il n’est pas nécessaire de retirer ou déplacer le tout. Il s’agit donc une installation « quatre saisons » sur laquelle il est possible de skier même en hiver, dès que le tapis est recouvert d’une couche de neige suffisamment épaisse.

    La glisse est moins rapide que sur neige, sauf si le tapis est mouillé (pluie, rosée ou frimas). Les skis n’ont besoin d’aucun soin particulier et en cas de chute, l’épaisseur du tapis absorbe comme sur une surface neigeuse molle.

    Clientèle cible: la jeune relève

    Le projet mis sur pied par l’ASSQ vise à élargir l’offre déjà disponible au Centre de la nature, dans le programme Expérience Maneige. Depuis plusieurs saisons déjà, les enfants de 5 à 8 ans peuvent s’initier gratuitement au ski, moniteurs et équipement fournis, sur une petite pente dotée d’un tapis magique pour faciliter la remontée.

    L’ajout d’une pente sèche à cet endroit permettra les initiations au ski à l’année longue, ce qui constitue une première au pays: d’autres centres d’entrainement pour athlètes de haut niveau comportent déjà des pentes sèches mais il s’agit réellement du premier tapis du genre offert à une clientèle débutante. Cependant, des rumeurs laissent entendre que certaines stations de ski seraient intéressées à adopter ce principe pour leur pente-école.

    Le grand public est invité à découvrir cette pente sèche pendant la fin de semaine du 7 et 8 octobre, à l’occasion du Fest’hiver. Par la suite, la pente sera ouverte toutes les fins de semaine jusqu’à l’arrivée de la neige. Ça vous intrigue? Rendez-vous à Laval pour voir vert!

    Entraînement pré-saison: préparation physique pour le retour en piste

    Courtoisie Endorphine

    L’automne est synonyme pour plusieurs amateurs de glisse du moment où on recommence à penser aux pistes enneigées. Qu’importe votre niveau et la fréquence de vos sorties, lorsque la belle saison approche, il est souhaitable de se remettre en forme afin de passer un hiver agréable, descente après descente, tout en évitant les blessures. J’ai rencontré Éric Chouinard du gym Endorphine au Mont Ste-Anne afin de discuter des meilleures façons de se remettre en forme progressivement avant le retour de la neige. Notez que les exercices proposés sont valides peu importe votre sport de glisse, puisque les muscles travaillent de manière similaire.

    Il n’y a pas de secret. La clé de la remise en forme réside dans l’assiduité et dans la diversité des exercices. Dans son cours « préparation aux sports de glisse », Éric propose des exercices progressifs sur une durée de 12 semaines. L’entraînement suggéré se divise en trois parties: échauffements, circuits de musculation et finale cardiovasculaire. Vous pouvez vous créer votre propre routine d’échauffements et intégrer votre entraînement cardiovasculaire favori. Pour compléter le tout, voici quatre propositions d’exercices plus spécifiques aux sports de glisse et leur évolution possible au fil des semaines. Ces exercices sont à utiliser sous forme de circuit d’entraînement, que l’on répète deux ou trois fois à chaque séance.

    Dans le but de travailler la puissance des jambes, qui est nécessaire pour enfiler les nombreux virages tout en retardant l’arrivée de la sensation de brûlure dans les cuisses, l’utilisation du SKI fit est toute indiquée. Pour débuter, il faut y passer 30 à 40 secondes à la fois, pas plus. Puis, il sera possible de changer la résistance de l’appareil avec les ajustements prévus à cet effet, de travailler un peu la technique et d’allonger graduellement le temps qu’on y passe, sans toutefois dépasser environ une minute. Le travail en puissance ne se fait pas sur une longue durée. Le SKI fit aide également au niveau de la technique de ski, puisque le poids de son utilisateur doit rester centré, comme c’est le cas pour le skieur sur ses planches. Cet exercice travaille la coordination et la puissance et peut être intégré au circuit musculaire à raison de 30 secondes à une minute par tour, dépendant où en est rendue la progression.

    Le choix d’exercices de base qu’on adapte pour la préparation à notre sport favori est aussi une bonne alternative. Dans l’exemple suivant, le squat traditionnel est utilisé et il évolue au fil des semaines. Au départ, avec les pieds ancrés au sol, il permet de réveiller et retravailler les muscles de base nécessaires au sport. Avec deux à trois séries de 15 à 20 répétitions intégrées dans le circuit musculaire, le travail est en premier lieu axé sur l’endurance.

    Puis, il est possible d’ajouter des poids sur la barre en suivant l’évolution de la capacité physique tout en prenant soin de diminuer le nombre de répétitions (entre 6 à 12) pour travailler au niveau de la prise de force. Cette prise de force permettra de garder un meilleur contrôle sur les planches et de descendre plus longtemps avant de devoir faire une pause. Pour travailler la puissance, on peut également ajouter les sauts aux squats.

    La version ci-dessous, sur la planche de proprioception, viendra quant à elle aider à travailler l’équilibre gauche-droite, aspect important lorsque le temps sera venu de retourner sur les pentes. Le contrôle directionnel sera plus assuré, la stabilité en sera améliorée et la fluidité de la descente également. Intégrer une série de squats à la routine de musculation, selon l’étape à laquelle vous êtes rendus.

    L’utilisation du Bosu a pour effet de travailler l’équilibre et de renforcer les muscles stabilisateurs. Plus ces derniers seront en forme, plus la pratique du ski sera agréable et sécuritaire. Diminuer les risques de perte de contrôle, c’est aussi diminuer les risques de blessures traumatiques. Il est en effet plus facile de garder le contrôle de ses planches quand le corps répond bien aux commandes: virages serrés, changements de direction soudains, ce ne sont que quelques exemples de la réalité d’une journée à la montagne!

    Dans cet exercice, on combine l’équilibre avec les mouvements de torsion propres au ski. Le gainage abdominal sera sollicité de même que la stabilité. Le travail de préparation au niveau du haut du corps peut parfois être négligé ou plus facilement laissé de côté. La nature du sport nous laisse croire que seules nos jambes ont besoin d’être reconditionnées à l’automne, mais plus la préparation est complète, plus le corps deviendra endurant et performant. Il est souhaitable de faire cet exercice environ une minute par tour de circuit et il peut évoluer en utilisant des charges plus lourdes au fil des semaines.

    Les sauts de côté travaillent la puissance et développent la stabilité des atterrissages. Le but de l’exercice est de s’éloigner de la colonne et de se poser en contrôle. Travailler sur l’aspect puissance rendra les réceptions de sauts plus stables lorsque le temps de retourner en piste sera venu. Cela permettra également d’effectuer des manoeuvres plus brusques sans se blesser et de descendre dans de la neige épaisse en gardant un meilleur contrôle. Dans le circuit, faire des sauts pendant 45 secondes, de chaque côté. Il est possible d’ajouter quelques secondes ou d’utiliser une bande élastique plus résistante pour faire évoluer l’exercice.

    Avec ces quelques exercices en poche, ne reste plus qu’à passer à l’action pour être fin prêt à l’arrivée des premiers flocons. Une fois vos muscles plus endurants et forts, le plaisir en ski n’en sera que bonifié et le risque de blessures diminué. Faites une routine musculaire au moins deux fois par semaine et les résultats se feront sentir rapidement. C’est un rendez-vous sur les pistes dans quelques semaines!

    Nouveautés en station pour 2017-2018

    L’été s’achève et malgré la canicule des derniers jours, les amateurs de glisse se remettent à rêver. La saison s’amène à grands pas car nous glisserons sur un tapis moelleux de neige plus vite qu’on le pense! Plusieurs nouvelles ont filtré à travers les médias, parfois surprenantes, parfois attendues. Cet article en reprend une bonne quantité, mais sachez que ZoneSki a formé une équipe qui s’occupera de vous tenir informés sur ce qui se passe dans votre région, tout au long de l’année.

    Deux stations sont fort occupées en ce moment avec la mise en place de nouvelles remontées pour la saison prochaine. À Stoneham, c’est un quadruple fixe qui sera en opération pour la saison 2017-2018. Cette remontée remplacera le télésiège double fixe (La Bordée) qui prenait de l’âge avec ses 50 ans ainsi que l’arbalète (Chinook) qui comptait 32 années de service et qui desservait la première montagne. Les travaux ont débuté le 29 mai dernier.  À la station Mont-Béchervaise, à Gaspé, l’installation d’un nouveau télésiège est prévue, suite à la subvention gouvernementale de 1,6 million de dollars pour l’achat et l’installation de cette remontée, dans un projet totalisant 3,2M$. La station espère que le télésiège quadruple sera accessible à l’hiver 2017-2018. Nous vous tiendrons au courant des prochains développements à cette station.

    Toujours en Gaspésie, le conseil de ville d’Amqui a voté une résolution donnant son appui à la candidature de Germain Barrette à titre de directeur général de la station Val d’Irène. Les candidats devaient présenter leur candidature à la Corporation de gestion de la station avant le 11 août 2017. À cette date, M. Barrette n’avait pas fait la démarche et la ville souhaitait grandement l’inciter à revenir à la barre de la station. À suivre…

    Rimouski, Val-Neigette vendu ou pas ? La question se pose. Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, le propriétaire de la station, Mathieu Dufour, a insisté pour dire qu’il n’avait jamais annoncé son intention de ne pas rouvrir Val-Neigette cette année pour le ski. Du même souffle, il a admis avoir tenté de vendre les équipements du centre de ski afin de réaliser son projet de spa nordique. Dufour a tenu à rassurer la clientèle de la station désirant acheter un abonnement annuel. Une autre nouvelle à suivre par notre équipe.

    Val Saint-Côme (Lanaudière) a annoncé la refonte d’une piste (Périlleuse) et la création d’un nouveau sous-bois (le 342) sur le versant 1000 pieds. La station travaille également à l’élargissement de sa piste l’Autoroute ainsi qu’à l’installation d’un mini-parc à neige pour les tout débutants.

    Photo Jacques Boissinot

    Dans un communiqué de Freestyle Canada, on nous annonce une entente de cinq ans pour la tenue de la Coupe du Monde FIS de ski acrobatique à Tremblant, mettant fin à un long partenariat avec la station de Val Saint-Côme qui accueillait la compétition. Rappelons-nous toutefois que c’est un retour à Tremblant, car la station avait été l’hôtesse de cette étape de la Coupe du monde pendant longtemps. Bruce Robinson, président et chef de la direction de Freestyle Canada, a précisé que le site de Val Saint-Côme ne correspondait plus aux exigences des principaux partenaires et de la FIS. 

    Au Massif du Sud, les nouvelles sont inquiétantes ces derniers jours. Les médias locaux et régionaux font étalement de l’annonce de la saisie de l’ensemble des biens de la station régionale par la municipalité de Saint-Philémon. Selon le Journal de Québec, « La municipalité de Saint-Philémon a procédé vendredi dernier à la saisie de la Station touristique Massif du Sud afin de récupérer une somme de près de 850 000 $ qui lui est due depuis plusieurs années pour des taxes impayées sur des terrains. » « L’objectif, c’est de réaliser la vente de la station elle-même pour récupérer les sommes dues », a fait part lundi Me Yves Boudreau, avocat de la municipalité. » Selon La Voix du Sud, « Le Conseil municipal a adopté, à sa séance du mardi 5 septembre, une résolution demandant à l’huissier de justice chargé du dossier de procéder à la saisie et à la vente en justice de l’ensemble des biens immobiliers appartenant à la station touristique, incluant la station de ski. Cette démarche s’ajoute à celle qui impliquait les terrains immobiliers situés à proximité de la station. » Selon le maire de Saint-Philémon, Daniel Pouliot, la démarche ne vise pas à mettre en danger les emplois et les activités à la station. Sur une note plus personnelle, souhaitons que ce litige se règle afin que la station puisse ouvrir et nous faire profiter de ses pistes et mythiques sous-bois.

    L’Association des Stations de Ski du Québec innove en grand cette année avec une première au Canada: l’installation d’une pente de ski sèche, ouverte à l’année, permettant aux enfants de 5 à 8 ans de s’initier aux joies de la glisse et ce, peu importe la saison! Les familles sont d’ailleurs conviées à l’inauguration de cette pente lors du Fest’hiver, les 7 et 8 octobre prochains, au Centre de la nature de Laval.

    Les Sommets effectuent des investissements totalisant près de 2M$ dans leurs différentes stations: modernisation du système d’enneigement à Saint-Sauveur et Edelweiss, réfection des aires de restauration à Morin-Heights et Olympia, nouveau sous-bois à Gabriel et nouvelles activités hors-ski à Avila font partie des nouveautés annoncées par le groupe.

    Le Mont Avalanche a également fait part de son intention d’effectuer une réfection majeure de son chalet pour la saison à venir, tandis que Belle Neige augmente son offre d’activités avec du fat bike, des sentiers de raquette et des sorties en hors-piste guidées, sans oublier un petit relookage du sentier des Toutous.

    Voilà donc où en sont les choses! ZoneSki se chargera bien entendu de vous transmettre les nouveautés dès que possible. Vous avez un scoop qui ne figure pas dans cette liste? Écrivez-le en commentaire ou contactez l’auteur de ces lignes!

    Présentation: les gants Racer

    Connaissez-vous les gants Racer® ? À moins que vous connaissiez des skieurs internationaux qui les utilisent, il y a, en effet, peu de chance que ce soit le cas. C’est pour la saison 2017-2018 que les produits Racer® seront offerts au Québec pour la première fois. J’ai eu la chance de rencontrer Jonathan Chaput, représentant au Québec pour le gantier français. Ils ne sont pas des novices en matière de fabrication de gants: la compagnie, originalement fondée à Vendôme, existe depuis 1927. Depuis, des milliers de gants ont été fabriqués selon les mêmes exigences : protection, confort et qualité. C’est fort de ses 90 ans d’histoire et d’expérience que Racer® s’exporte chez nous. Du gant d’entrée de gamme, bon marché, au nec plus ultra, en passant par toutes les autres déclinaisons, l’offre est très vaste. En feuilletant le catalogue, j’ai choisi quelques modèles qui me semblaient intéressants, le genre de gants que je vois régulièrement sur les pentes ou le genre que j’achèterais moi-même. Voici donc un petit aperçu de ce que j’ai pu voir et essayer.

    Le Connectic 2 :

    Racer travaille à créer des gants chauffants depuis 2012. C’est avec la collaboration de médecins spécialistes des mains de l’armée française que le Connectic2 a vu le jour. Inutile de mentionner que la position des éléments chauffants a été optimisée pour favoriser les zones les plus sensibles au froid. L’entrée du gant est suffisamment large pour passer facilement par dessus le manteau. La sangle d’ajustement au poignet est placée à l’intérieur. Le gant est super agréable à porter avec les dragonnes et offre une sensation très près de la main. Il est facile de manipuler les boucles des bottes de ski ou d’ouvrir son sac à dos avec les gants aux mains. Même sans l’utilisation des piles, le Connectic2 demeure un gant passablement chaud. À température ambiante de 21°C avec le modèle que j’ai eu la chance d’essayer, l’autonomie de la pile aura été d’un peu moins de 4 heures à température minimum et environ 2h30 au réglage le plus chaud.

    Ceci étant dit, ce n’est rien de moins qu’un scoop ! ZoneSki est le premier média en Amérique à publier le visuel de la prochaine version du Connectic2 ! D’emblée, je dois avouer que la barre était haute, mais la prochaine version de ce modèle est franchement plus intéressante que celle que j’ai eue en main. Pourquoi? Parce que le gant est plus intelligent. Le réglage de la température est maintenant géré par un microprocesseur afin d’optimiser l’autonomie des piles (de 3 à 6 heures). Le système est entièrement développé et fabriqué en France. Aussi, le bouton sera enfin à un endroit permettant à l’utilisateur de choisir s’il veut porter son gant par-dessus son manteau ou sous celui-ci. Le double indicateur, deux couleurs, est aussi plus évolué que la version que j’ai testé.

    Tissu extérieur : SOFTSHELL
    Doublure : Polaire
    Isolant : Fiberfill
    Paume : Cuir
    Waterproof : Membrane POLYMAX®

    Prix de détail suggéré : 350$

    Le LTK 2 :

    Communément appelé le Lobster, il est réputé être le plus chaud de sa catégorie. Le LTK 2 donne vraiment l’impression d’être fait pour les climats les plus extrêmes. Fort de son isolant de duvet d’oie, le LTK vient bousculer le marché des grands joueurs tel que Reusch, Marmot ou Canada Goose. Le cuir est d’une souplesse admirable. La membrane extérieure est faite de softshell souple et grâce au réputé Gore-Tex®, le gant se veut très imperméable. Le LTK 2 est un hybride entre le gant et la mitaine, permettant de combiner la chaleur d’une mitaine à la dextérité d’un gant. En main, on perçoit bien l’épaisseur de l’isolation. Malgré tout, la mitaine demeure confortable et on sent bien la proximité sur la main. La finition du produit est exceptionnelle. Comme il s’agit d’un produit extrêmement chaud, ce n’est pas le genre de gants que vous risquez de porter à tous les jours. On me rapporte que la durée de vie utile de ce modèle est de 10 ans. On s’en reparle dans 10 ans ! Il existe 2 autres moutures du genre: le MTK 2 qui est la version mitaine et GTK 2 qui est un gant. Bref, il y en a pour tous les goûts.

    Tissu extérieur : SOFTSHELL
    Doublure : Polaire Silk™
    Isolant : DUVET D’OIE
    Paume : Cuir PREMIUM
    Waterproof : Membrane GORE-TEX®

    Prix de détail suggéré : 175$

    Le Patrol Pro, 3 en 1 :

    Un gant pensé pour les plus exigeants, autant pour le patrouilleur, l’employé de terrain qui sera dehors dans toutes les conditions ou le free rider qui chasse la poudreuse. La large entrée du gant s’enfile facilement par-dessus le manteau. Un ajustement élastique empêche que le froid ou la neige ne se fraie un chemin jusqu’à la main. Un cordon de retenue ajustable au poignet vient effacer toute crainte d’échapper son gant dans la remontée ou dans la neige lorsque l’on doit le retirer. Il est possible de séparer la partie isolante de l’enveloppe du gant. Un avantage indéniable lorsqu’un séchage est nécessaire. Le gant est fabriqué solidement. La coquille est faite de cordura® durable et résistant à l’abrasion majorée de Polymax®, une membrane imperméabilisante. Le cuir est souple et recouvre le bout des doigts. L’isolation est de primaloft®. Ce produit a la faculté de conserver ses propriétés isolantes malgré l’humidité. L’esthétique est élégante, la sangle d’ajustement minimaliste à l’extérieur du poignet en fait un bon choix pour les skieurs qui n’apprécient pas que les dragonnes s’emmêlent dans les sangles plus larges.

    Tissu extérieur : Cordura
    Doublure : Polaire Silk™
    Isolant : PRIMALOFT®
    Paume : Cuir PREMIUM
    Waterproof : Membrane POLYMAX®

    Prix de détail suggéré: 165$

    Le Cargo 4 :

    Il s’agit d’un produit phare chez Racer®. Définitivement, un choix à considérer pour les skieurs de la belle province. La coquille, fabriquée de softshell, offre souplesse et respirabilité. L’imperméabilité est, quant à elle, assurée par le renommé Gore-Tex®. Ce modèle est isolé de Dexfil®, un isolant synthétique offrant un excellent rendement énergétique. La finition du gant est raffinée et l’esthétisme l’est tout autant. Dans ce cas-ci, une bande élastique fait office de sangle de retenue. La courroie de nylon pour l’ajustement au poignet est facile à manipuler, même avec les gants. Des pièces de cuir ont été ajoutées entre le pouce et l’index pour une plus grande durabilité. 

    Tissu extérieur : SOFTSHELL
    Doublure : Polaire Silk™
    Isolant : DEXFIL®
    Paume : Cuir PU
    Waterproof : Membrane GORE-TEX®

    Prix de détail suggéré : 136$

    The Green Glove :

    Ce modèle fait partie du “Green Project”, un projet sur lequel l’équipe de recherche et de développement de Racer® travaille depuis plusieurs saisons. L’utilisation exclusive de matériaux recyclés pour l’élaboration et la confection de ce produit est la base de ce projet. Autant disponible sous forme de gant que de mitaine, l’imperméabilité de ce modèle est assuré par une membrane Polymax® recyclée et l’isolation par du Primaloft® aussi recyclé. Ici, le métal et le bois remplacent les pièces que l’on retrouve généralement fait de plastique. Au niveau esthétique, il peut sembler un peu trop simpliste pour certains. Il n’en demeure pas moins que le confort et la chaleur sont au rendez-vous.

    Tissu extérieur : SOFTSHELL recyclé
    Doublure : Recycled Polar Fleece
    Isolant : PRIMALOFT® recyclé
    Paume : PREMIUM Leather
    Waterproof : Recycled POLYMAX® Membrane

    Prix de détail suggéré : 125$

    Le Strimm :

    Il s’agit de mon modèle coup de cœur. Minimaliste et efficace, ce gant court se fait littéralement oublier tellement il est souple et confortable. Il offre une sensation de minceur et de proximité de la main. Ici, il n’y aucune ambiguïté à savoir si le gant se porte sur, ou sous le manteau. Il se porte particulièrement bien avec les manteaux dotés de guêtre pour les mains. Pour le ski, j’apprécie beaucoup l’extérieur lisse et l’absence de sangle d’ajustement à l’extérieur, que l’on retrouve sur les gants longs. La coquille de softshell est souple et très respirante, ce qui en fait un produit de choix pour l’usage de tous les jours. La présence d’une courroie de retenue au poignet est un plus pour éviter d’échapper les gants par terre lorsqu’il est nécessaire de les retirer. Heureusement, quelques variétés de couleurs sont disponibles.

    Tissu extérieur : SOFTSHELL
    Doublure : Polaire Silk™
    Isolant : PRIMALOFT®
    Paume : Cuir PREMIUM
    Waterproof : Membrane POLYMAX®

    Prix de détail suggéré : 109$

    Le Graven 3:

    C’est le compromis idéal entre la performance et le prix. La coquille extérieure est fabriquée de nylon et l’imperméabilisation est assurée par une membrane de Gore-Tex®. Esthétiquement, le produit n’est pas dénué de personnalité et est agréable à regarder. De style épuré, le Graven est offert en plusieurs teintes. Probablement que Racer® ne se démarquera pas autant avec ce modèle, mais avec un prix de détail sous la barre des 100$, l’option est sérieusement à considérer. Le Sotina, utilisé à l’extérieur du gant,  est un textile relativement doux au toucher, souple avec des propriétés déperlantes moins importante que le Softshell. C’est pour cette raison qu’il est utilisé sur les gants avec un positionnement grand public et skieur occasionnel. 

    Tissu extérieur : Sotina
    Doublure : Polaire
    Isolant : Fiberfill
    Paume : Cuir PU
    Waterproof : Membrane GORE-TEX®

    Prix de détail suggéré: 95$

    Logic 2 :

    Il s’agit d’un produit d’entrée de gamme. Accessible à presque toutes les bourses. Ceci étant dit, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit clairement d’un produit présentant une facture de bonne qualité. Le choix est idéal pour l’utilisateur occasionnel qui ne passera que quelques jours à l’extérieur ou sur les pentes par saison. Au même titre que les modèles plus évolués, il est possible d’ajuster le gant au poignet, de serrer l’entrée du gant et une bande élastique fait office de sangle de retenue. La résistance à l’eau est assurée par un tissu Polymax® performant.

    Tissu extérieur : Sotina
    Doublure : Polaire
    Isolant : DEXFIL®
    Paume : Cuir PU
    Waterproof : Polymax®

    Prix de détail suggéré: 75$ Can.

    J’ai eu en main une pléthore de produits Racer® depuis l’hiver dernier. Mon seul regret, c’est que depuis, il n’a pas fait suffisamment froid pour les mettre réellement à l’épreuve. Globalement, c’est dans les modèles les plus haut de gamme que Racer® se démarque le plus. L’offre est vaste. Très vaste même ! Les plus pointilleux d’entre nous pourront certainement y trouver leur compte.  La marque Racer® montre bien qu’elle sait reconnaître les forces et avantages de ses fournisseurs en associant son nom à des partenaires tel que Gore-Tex® et  Primaloft® . Lorsque viendra le temps d’acheter gants et mitaines, il serait judicieux d’ajouter Racer à votre liste de comparatifs!

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