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    Mont Glen

    La station a toujours indiqué qu’elle était à Knowlton, une ville connue et d’où il était facile de se rendre à la station grâce à des panneaux. Dans les faits, la station était à Bolton-Ouest, à 5 km de Knowlton, et l’on devait prendre le chemin de Glen.

    La station a été ouverte au public pour la première fois le samedi 30 décembre 1961, et pour souligner ce fait, le ski était gratuit. Il y avait alors peu de stations de ski de son importance dans la région. Dans des répertoires des années 1960, on parle d’un dénivelé de 183 mètres. Mais rapidement, les répertoires mentionnent un dénivelé de 320 mètres, avec 27 pistes dans les années 2000. Voici le plan des pistes à trois époques.

    La construction de l’autoroute des Cantons de l’Est au début des années 60 a incité d’autres passionnés de ski à ouvrir une station. La station s’est rapidement retrouvée à devoir rivaliser avec des stations comme le Mont Sutton, le Mont Écho, Ski Bromont et Owl’s Head. Je ne connais pas la date de ce dépliant, mais on y mentionne seulement 11 pistes.

    Pendant environ 7 ans, l’École de ski Rod Roy a été responsable de l’école de ski du Mont Glen. Encore très active dans l’enseignement du ski, cette école a commencé ses opérations en 1962, et a porté le nom de Snowy Eagle Ski School jusqu’en 1969. Le premier document montre les techniques de ski que l’on devait apprendre à l’époque. Le second document illustre combien les prix ont changé depuis 1972. Je remercie M. Doug Roy pour ces 2 documents ainsi que pour les 4 photos suivantes.

    Ces photos ont été faites au Mont Glen et datent des années 1970.

    Cet autre dépliant date du début des années 80 et vient de M. Paul Giddings, tout comme la photo à la une.

    Sauf pour une très courte tentative de fabrication de neige, on peut voir quelques canons sur cette photo, la station a opéré uniquement avec de la neige naturelle. Il y a donc eu des années qui ont été financièrement difficiles. La cafétéria avait une bonne grandeur pour accueillir les skieurs.

    J’ai skié trois fois cette station entre 1997 et 2004. Comme je choisissais mes journées, j’ai skié cette station les fins de semaine dans de belles conditions, mais aussi toujours avec une bonne foule. Quand il y avait eu une tempête de neige, la station avait la bonne habitude de ne pas travailler toutes les pistes. Un problème pour la station a certainement été le trop faible nombre de skieurs sur semaine. Ci-dessous, 2 épinglettes de la station, un écusson et un billet.

    La piste dont je garde les meilleurs souvenirs est la piste 3 ou Chair Trail, qui longeait la chaise principale, à gauche sur le plan. Cette piste comportait de nombreuses d’ondulations, et la skier en style slalom en ligne de pente me demandait beaucoup de concentration. Voici aussi des photos d’autres pistes de ce secteur de la montagne. Toutes les photos suivantes sont de M. F. Massicotte et datent de 2003.

    Le T-Bar situé au milieu de la montagne avait la particularité de partir brusquement, et nombreux étaient les skieurs qui chutaient au départ. Une fois, j’ai vu 4 jeunes tomber consécutivement. Ce T-Bar permettait de pouvoir skier plusieurs pistes difficiles sans avoir à redescendre au bas de la montagne.

    Suite à la fermeture de la station au début d’avril 2004, elle a été achetée par un promoteur qui espérait en faire une station privée rentabilisée par de l’immobilier. Quand celui-ci a réalisé que son projet ne serait pas rentable, il a gardé la montagne privée pour son plaisir personnel, probablement en remontant avec une motoneige. Durant la saison 2007-2008, la station a été ouverte quelques fins de semaine, avec un maximum de 300 billets vendus. Cette expérience n’a cependant pas été répétée. L’endroit est toujours aujourd’hui une propriété privée.

    Changement de propriétaire: M. Peter White n’a finalement pas acheté la station le 31 octobre 2022. Celle-ci a été vendu à un particulier, et elle continue d’être une propriété privée.

    Cet article fait partie de la section sur les stations de ski du Québec qui sont aujourd’hui fermées. Comme la grande difficulté d’un tel travail est de trouver des photos et de l’information sur ces stations, si vous détenez des perles concernant une station oubliée ou fermée et que vous souhaitez les partager avec l’auteur, vous êtes invité à communiquer avec lui par courriel afin de lui permettre d’ajouter de l’information à un dossier existant, ou d’inclure une autre station à cette section à l’adresse suivante: stations.fermees.qc@gmail.com

    Tuckerman Ravine: 19 mai 2019

    Retour aux sources

    Après 15 ans d’abstinence, je renoue avec Tuck. Il était temps. Rien n’a changé, sinon que je suis 15 ans plus vieux que lors de ma dernière visite au légendaire berceau du ski extrême en Amérique. Le temps est menaçant, mais doux. C’est dimanche et les fidèles doivent être sur les bancs d’église. En effet, nous sommes très peu nombreux à franchir les 2,4 milles jusqu’à Hermit Lake. D’ici, nous changeons de bottes et nous nous dirigeons vers Hillman’s Highway. J’ai le coeur qui palpite. Ce sera à pic. L’inclinaison varie de 35 à 45 degrés. Parfait pour Laura qui fera ses premières descentes à vie à Tuck.

    Une longue ascension en vue. Au sol, des milliards d’aiguilles de conifères soufflées par les vents.
    La diagonale, vers la gauche, Hillman’s Highway: notre destination.
    À l’approche du point d’où nous débuterons la première descente.

    Focus, mon homme!

    La montée dans Hillman’s débute confortablement. Cependant, plus on monte plus le couloir se rétrécit et se redresse. Nous frappons fort de la pointe du pied afin de nous faire des marches à peine dignes de ce nom. Le talon demeure dans le vide en permanence; un faux pas garantit une glissade rapide sur le ventre. Ce qui est toujours mieux que la culbute accélérée! Un peu sous le sommet du couloir, nous nous arrêtons. Nous choisissons une très étroite bande de neige d’où émergent des têtes de minuscules sapins rabougris. C’est ici que nous mettrons nos skis. Attention, c’est à pic et ça demande de l’attention et de la précision. À l’aide de mes bottes je tape une sorte de micro-plateforme sur laquelle je me balance délicatement. Sous mes pieds, la neige est minée. Les bâtons s’enfoncent comme dans du beurre. Nous bougeons comme des ballerines: en finesse et avec détermination. C’est le premier virage qui compte et qui établit le rythme de la séquence qui débute. Descente en diagonale de la ligne de pente pour prendre un peu de vitesse, flexion, planter du bâton en aval, explosion et virage sauté. Je suis encore debout! Rien ne peut plus m’empêcher d’enfiler les virages. Sauf l’acide lactique dans les cuisses après les 2 heures de randonnée pour venir jusqu’ici et après les 4 heures de randonnée d’hier à Imp Trail. Pis les 45 livres de gear transportés. Le cycle des montées et descentes se répète. La fatigue croît vite. Vers 16 heures, la récréation est terminée. On rentre le coeur en liesse. Le bonheur est total!

    Laura a vaillamment transporté 40 livres d’équipement. Aucune plainte de sa part!
    La base de Hillman’s, après 20 minutes d’ascension à partir de Hermit Lake, qui est à environ 1 heure 45 de marche du stationnement…

    Le party risqué

    Nous avons choisi d’éviter de skier dans le bol à proprement dit. Les risques d’avalanche et de chute de glace/rochers y sont plus grands. Les inclinaisons y atteignent des niveaux extrêmes. Autrement dit, on joue safe. Tuckerman Ravine est un pèlerinage à faire au moins une fois dans sa vie si on se considère un skieur sérieux (ça inclut les skieuses sérieuses et les planchistes!). Cependant, on aurait tort de sous-estimer les risques véritables qui y prévalent. Les dangers objectifs sont légion et ils comportent des conséquences potentiellement mortelles. Crevasses, trous béants, chute de glace/roches/humains (!), neige minée, eau qui coule en rivières sous-glaciaires sont autant de périls qui guettent le téméraire. Avant de faire l’ascension, il est sage de se présenter à l’accueil à Pinkham Notch afin d’y prendre connaissance des bulletins météo et d’avalanche. Il faut prendre avec soi un minimum d’équipement et de vêtements. Préférablement, on ne skie pas seul. Tout ceci étant dit, le party de Tuckerman Ravine n’est pas un mythe; c’est une réalité. Vivre une telle aventure à 80% de ses capacités à chaque année est sans doute mieux avisé que de le faire à 130% une seule fois… En tout cas, c’est ce que recommande le chroniqueur après sa 14e visite à vie.

    Le centre d’accueil de Pinkham Notch est un arrêt essentiel avant le départ. Prévisions météo et conditions d’avalanche y sont clairement indiquées.

    Sommet Saint-Sauveur, 18 mai 2019, pas de date de fermeture…

    Si vous avez aperçu de la lumière venant du Sommet Saint-Sauveur samedi soir, vous n’avez pas rêvé ! Les pentes se sont éclairées pour une dernière fois cette saison pour un évènement très spécial : le May Madness.

    Le ski de printemps à son meilleur et en version nuit, BBQ, jeux et DJ, tel était la formule gagnante… Je ne me rappelle pas d’avoir vu une station de ski au Québec tenter d’ouvrir de soir à la mi-mai. L’expérience était simplement exotique et presque irréelle!

    Il y a eu pas mal de monde en après midi, le soleil s’est fait recouvrir de nuages gris, sans jamais laisser place à la pluie. Le coucher du soleil aura fait fuir la majorité des skieurs pas habitués de skier au mois de mai. Il faut dire que le soleil se couche tard ces temps-ci! Il aura fallu attendre 21h00 pour être plongé dans le noir.

    La Nordique sans découvert un 18 mai…

    Avec 13 degrés au mercure, la neige était très granuleuse, très bosselée et parsemée de glace par ci, par là, mais peu importe. À ce temps-ci de l’année, le bonheur ne se trouve plus dans l’état des pentes mais plutôt dans leur rareté au Québec.

    Le SnowPark qui tire à sa fin

    Il faut dire que la couverture de neige est plus qu’exceptionnelle pour cette date. Habituellement, la 70 Ouest tient le coup de peine et de misère jusqu’à la fête des Mères. La Nordique est passé en mode estival depuis le début du mois de mai. Mais cette saison, c’est autre chose. Le moi de mai a été un des plus froid enregistré à date, la neige fond tranquillement et l’idée d’avoir du ski en juin tient de moins en moins du fantasme !

    La 70 Ouest sans découvert un 19 mai

    D’ailleurs, soulignons qu’il ne reste que Sommet Saint-Sauveur d’ouvert au Québec. En Nouvelle-Angleterre: Killington. Il ne reste donc plus beaucoup d’option pour une dose de rappel de l’hiver!

    Les bosses en ce 18 mai de ski de soirée

    Samedi soir, on y retrouvait donc deux pistes bien connues, soit la 70 Ouest et la Nordique, ouverte de haut en bas. Le SnowPark était encore ouvert, mais sa couverture sentait la fin de saison.

    Le milieu de la 70 Ouest

    Pour 25$, le billet de ski permettait de skier de 16h à 22h avec en prime une bière incluse. C’était un bon deal et une bonne idée!

    Le haut de la 70 Ouest

    Ne manquez pas la fête des Patriotes sur les skis et aussi, l’ouverture de du parc aquatique sur neige ! Après tout, pourquoi pas, cette saison, l’hiver va nous gâter ou nous faire suer, dépendant de nos allégeances.

    Profitez-en, tant qu’il y aura de la neige et des skieurs pour la skier, Sommet Saint-Sauveur ouvrira… à vous les virages de ski bientôt d’été!

    L’entreposage des skis: petits conseils, gros bon sens!

    Pour plusieurs skieurs, la saison se termine après les sessions de cours, ou après la Relâche! Pour beaucoup d’autres… on skie jusqu’à ce que la tondeuse et les vélos soient déjà sortis! Ce genre de croisement de saison se produit évidemment là où on entrepose notre matériel sportif: garage, casier, sous-sol, tous ces lieux où transite notre équipement sont très sollicités lorsque les saisons se chevauchent! Sont-ils adaptés à l’entreposage de vos skis ou de votre planche à neige? Les rangez-vous adéquatement? Afin d’en avoir une idée nette, je suis allée à la rencontre de Raymond Joncas, responsable de l’atelier, entretien et réparation à Ski Saint-Bruno. Voici ce qu’il recommande!

    L’entretien de fin de saison

    Avant de remiser votre équipement, un entretien complet des skis ou de la planche (aiguisage et cirage) est de mise. Réparer les blessures de guerre et marques plus profondes sur la base sera également nécessaire, même si l’idéal est de le faire sans attendre, comme pour une marque dans un pare-brise! Après le cirage, les skis et planches seront prêts pour le début de la prochaine saison et en plus, la cire protègera la base ainsi que les carres durant toute la période estivale. Cette protection sera bénéfique étant donné les variations de températures auxquelles seront soumis vos équipements, à moins que vous ne les entreposiez dans une pièce tempérée!

    Avant de les ranger, vous pouvez également nettoyer le dessus du ski (la partie cosmétique) avec un savon doux et ajouter une petite cire si vous aimez faire du zèle! Ne touchez pas aux mécanismes des fixations: le tout est scellé et n’a généralement pas besoin de recevoir de produits, qu’ils soient nettoyants ou lubrifiants. En cas de doute: demandez à votre technicien préféré!

    L’entreposage

    Selon l’espace dont vous disposez, vous pouvez ranger vos skis ou votre planche à plat ou verticalement: il n’y a aucun impact sur la cambrure. Si vous avez un support mural et que rien ne touche au sol, c’est encore mieux. Vous pouvez ranger les skis « en paire », face à face, ou côte à côte. Évitez de déposer les spatules de vos skis ou planches directement sur un plancher de ciment. Planchistes: vérifiez toutes les vis de vos fixations et resserrez-les au besoin.

    L’entreposage dans un sac peut se faire pour tout l’équipement, à condition qu’aucune humidité ne soit enfermée avec vos skis ou votre planche. C’est d’ailleurs un mot d’ordre à retenir: peu importe où vous rangez votre matériel (grenier, garage, sous-sol, cabanon), évitez deux choses: l’humidité et la proximité avec le chlore! La corrosion provoquée par ces deux éléments sera visible très rapidement sur les carres métalliques -que vous avez pris soin de faire aiguiser avant de ranger! Une petite note, au passage: après chaque sortie, on essuie les carres avec un chiffon! Sinon, gare à la rouille qui s’y installera très rapidement…

    Certains skieurs ont pris l’habitude de diminuer la tension de la DIN sur les fixations. Lorsqu’adéquat, ce réglage permet aux butées de se déclencher en cas de trop forte pression, libérant ainsi la botte. Cette pratique de diminuer la tension, fort populaire à une certaine époque, est de moins en moins répandue puisque l’effet « relaxant » sur les ressorts des fixations n’a pas été démontré: laisser le réglage de la DIN tel quel n’a donc aucun impact sur la durée de vie des mécanismes! Les techniciens qui effectuent des entretiens sur les skis alpin en fin de saison ne le font plus.

    Attention: si vous décidez de réduire vous-même la tension, assurez-vous de noter le chiffre indiqué dans la fenêtre des butées avant et arrière de vos fixations, et n’oubliez surtout pas de remettre la bonne tension avant votre première sortie! Il en résulterait des déclenchements beaucoup trop fréquents, donc des risques de blessure accrus. Évitez également de diminuer la tension au point où vous perdez de vue l’indicateur dans la fenêtre: puisqu’il s’agit d’un mécanisme à ressort, il se peut qu’il soit impossible de remettre la tension originale quelques mois plus tard! Encore une fois, usez de prudence si vous décidez d’effectuer un changement de la valeur de déclenchement de vos fixations. Il en va de votre sécurité!

    Les bottes, ces grandes oubliées

    Elles méritent pourtant, elles aussi, leur lot d’attention en fin de saison! Nettoyez la coquille extérieure et retirez le chausson pour l’aérer. L’application d’un fongicide dans le chausson est également recommandée. Vérifiez l’état des semelles de la coquille, les attaches, boucles, cordons, sangles, velcros, vis de réglage micro/macro: tout morceau brisé, abimé ou trop usé doit être remplacé! Comme pour les skis et planches, rangez les bottes dans un endroit sec, fermé, à l’abri du soleil. Attachez toutes les boucles pour aider la coquille à conserver sa forme, et si possible, placez vos bottes dans un sac refermable: pas de surprises logées au creux des chaussons au retour! Si vous avez des semelles chauffantes, pensez à les faire fonctionner et rechargez-les à une ou deux reprises durant l’été afin de ne pas perdre la capacité des piles.

    Vous voilà donc prêts à ranger vos skis! Mais… si j’étais vous, j’attendrais encore un peu: plusieurs stations du Québec croulent encore sous la neige et même si le printemps se pointe, vous il reste beaucoup d’occasions de travailler sur votre bronzage de skieur!

    *Un grand merci à Raymond Joncas de Ski Saint-Bruno pour sa disponibilité et ses explications généreuses!

    **Cet article a été initialement publié le 25 avril 2017 mais son contenu est toujours d’actualité!

    Mont SUTTON, 13 avril 2019

    La chaleur est une sensation bien personnelle. Il est possible de la ressentir à -30 après avoir pratiqué le court rayon lors d’une descente inclinée. Au lendemain d’une tempête, il suffit tout simplement d’être trop excité et d’exploser les premières traces fraîches. En ce 13 avril mémorable au Mont SUTTON, pour avoir chaud, on avait simplement à s’asseoir sur le siège d’un remonte-pente et se laisser bercer au sommet. Le soleil s’occupait de nous dorer la couenne. Le mercure a atteint plus de 15 degrés Celcius. Enfin, c’est l’été !

    6 remontées offrant 57 pistes plus que praticable nous permettaient de brasser un gros sel sur une étonnante couverture de neige. Comme presque l’entièreté du domaine était accessible, les sous- bois, fer de lance de la station, généraient toujours autant de bonheur. Pour les connaisseurs, pouvez-vous croire que le haut de la Bou-bou était ouvert et tout aussi agréable qu’en hiver ?

    Difficile de ne pas être heureux avec un tel terrain de jeu. Bien sûr, la terre s’approche dangereusement de la surface, mais c’est très timide pour les secteurs 4, 7.

    L’opportunité qui s’offrait aux vrais de vrais, c’est-à-dire les derniers guerriers au combat qui protègent notre fabuleux sport de glisse contre l’éventuelle fin de saison, était le Défi Réal.

    À 16h30, l’engouement se dessinait sous nos yeux :

    L’attente au télésiège 2

    Événement annualisé grâce à l’héritage de la famille Boulanger, la station s’engage à demeurer ouverte tant et aussi longtemps qu’il y aura 2 skieurs à chaque 2 chaises… ou au soleil couchant.

    2 aux 2 chaises, quota respecté!

    Plus souvent qu’à son tour, ce défi est poussé à l’extrême limite en fin de saison, provoquant parfois l’annulation, faute de conditions gagnantes. Aujourd’hui ce fut un retentissant succès ! Le nouveau record à battre est désormais 19h33, qui fût l’heure du coucher de soleil. À partir de 18h30, on est tombé en mode « sportif ». Les choses étaient sérieuses et on descendait de haut en bas sans se poser de question. On a persévéré et puisé les dernières ressources du corps.

    Merci à tous le personnel du Mont SUTTON de poursuivre l’initiative et permettre d’y vivre ce moment épique, dont plusieurs se souviendront longtemps.

    Vertigo – Mont-Paul: deux jours de ski orgasmique – 29-30 mars 2019

    Aller chez Vertigo c’est vivre une aventure hors du commun, éloigné de tout, à la découverte de paysages à couper le souffle et de terrain skiable vierge de trace. C’est exactement ce que nous ont offerts nos deux guides Jean-François et Marianne lors de notre passage au Mont-Paul dans un secteur bien éloigné du Parc de la Gaspésie. Le secteur du Mont-Paul est nouvellement ouvert depuis cet hiver faisant suite à une entente de partenariat entre Vertigo Aventures et la SEPAQ.

    Un départ sur le gros nerf

    Une journée avant notre départ prévu le 28 mars dernier, nous étions toujours incertains de partir, en attente d’une réponse de Vertigo côté météo, car les prévisions étaient peu favorables en Gaspésie. Finalement, la météo tourne en notre faveur, du moins pour la première partie de notre trip avec un système nous apportant des précipitations sous forme de neige en altitude et un deuxième système plutôt nébuleux pour dimanche.  Nous sommes six, nous avons tous pris congé pour ce trip et nous sommes tous des chums un peu “gamblers” alors c’est un GO !

    Consentement des risques

    C’est ici que le sérieux commence… Chez Bass ! Un pub situé entre bord de mer et montagne, à la rencontre de notre guide en chef, Jean-François Michaud. Un gars à première apparence bien relaxe et blagueur, mais qui détient une expérience et une compétence hors-pair autant en terrain éloigné qu’en terrain avalancheux. Il guide pour Vertigo et travaille également pour Avalanche Québec faisant de lui une bonne ressource qui inspire confiance. Après les signatures de consentements, un repas fort sympathique nous fait saliver. J’ai craqué pour le Bass Burger et la Pit Caribou.

    Le confort de la yourte

    Une heure 15 minutes de motoneige nous séparent de la yourte en passant par le lac Cascapédia. Par respect pour les autres utilisateurs du Parc, les trajets se font de soir dans la mesure du possible. La yourte accueille 8 personnes confortablement, les matelas sont douillets et tout y est, sauf votre nourriture. Comme la réglementation du parc exige un emplacement temporaire, Vertigo doit être en mesure de démanteler la yourte en 48 heures si nécessaire. À cet effet, l’installation demeure plutôt rustique, mais comme le poêle à bois est efficace !

    Jour 1 : flocons de neige et sous-bois ouverts

    À notre réveil, la température est douce et à notre grand bonheur les flocons tombent du ciel, ce qui augure très bien pour le reste de la journée. De la yourte, nous traversons le lac Paul où le Mont Paulette nous attend. Son nom porte à confusion car le secteur n’est pas “lette” pantoute !  La forêt s’ouvre et nous laisse entrevoir de belles lignes à skier au gré de notre créativité.

    Le temps de dépeauter, l’excitation est à son summum. Nous nous empressons de chausser les skis, écoutons les dernières consignes de nos deux guides et hop !

    À notre plus grand plaisir, il neige presque toute la journée. Nous en profitons pour se réjouir de ce 15 cm de neige fraîche.  Les  “yahoooo” et les fou-rire sont multiples.

    Vaste champs de neige vierge

    Les conditions sont orgasmiques! Même si Marianne, notre  “back guide”, est la dernière à passer, pas de soucis. C’est un buffet à volonté!

    Marianne

    Le retour se fait sous le soleil radiant, conditions parfaites pour l’après-ski. Nos deux guides sont très fiers de nous avoir fait découvrir ce secteur et heureux de le partager avec nous. 

    La nuit tombe et nous offre un spectacle absolument paradisiaque!

    Yourte étoilée
    Mont-Paul

    Jour 2: Poudreuse et ciel bleu

    Quoi de mieux que de se lever après une bonne nuit de sommeil et déjeuner entre amis autour du poêle à bois? Skier de la poudreuse au soleil! Le Mont-Paul offre des coulées, des champs de neige dégagés et des sous-bois ouverts. Tout ça, pour tous les niveaux !

    Au sommet, le temps d’une collation, nous apercevons le Mont-Albert dans toute sa splendeur. Une rare vue des cuves nord.

    Puis, le paradis du ski est là. Il y a peu de mots pour expliquer l’euphorie.

    Martin
    Gabriel et Marc-André
    Martin

    Une dernière pause avant de finir cette journée dans une coulée nord.

    Notre guide Jean-François s’éclate dans cette coulée nord et s’amuse avec les obstacles naturels.

    Jour 3: La flotte

    Les jours meilleurs sont derrière nous, c’est la flotte toute la nuit ainsi qu’une bonne partie de la journée. Peu motivés, nous décidons de sortir tout de même à la pluie pour explorer une autre montagne non loin de là. Vous avez peut-être déjà entendu l’expression: skier de la patate pillée? Et bien, c’était la journée parfaite pour ça.  La journée parfaite aussi pour renforcer nos liens.

    Encore une fois Vertigo a réussi à nous épater malgré une dame nature quelque peu capricieuse. Nous serons de retour assurément, mais faites vite! Les réservations pour ce secteur sont en vogue. Un merci tout spécial à nos deux guides pour ce magnifique séjour. Voici quelques liens utiles pour votre prochain passage en Gaspésie.

    http://vertigo-aventures.com/fr/

    http://www.chezbass.com/fr/restaurant

    Location d’équipement:

    Alternative sport Rimouski

    Caroune ski shop

    Les Palissades de Charlevoix: 2 jours minimum – 28 et 29 mars 2019

    Entre le mont Édouard et le Massif se cachent les Palissades de Charlevoix. Exploitée par AventureX , cette nouvelle destination de ski d’aventure saura prendre sa place dans le cœur des amateurs de ski hors-piste. Voici pourquoi.

    Au-delà du ski, il y a là toute une expérience à vivre pleinement. On a mis le paquet pour que les invités aient le goût de rester longtemps ! L’hébergement, rustique, mais confortable, offre foyer au bois, bloc d’escalade intérieur, spa, sauna, BBQ et foyer extérieur. Tout ça, évidemment, sur fond de paysages saisissants.

    L’homme d’affaires et aventurier, François-Guy Thivierge, exploite l’endroit depuis 16 ans. Les Palissades sont surtout reconnues pour sa fameuse (et vertigineuse) Via ferrata. En 2018, le ski hors-piste est venu tout naturellement s’ajouter aux activités grâce à l’initiative d’un passionné, Marc-André Houde.

    Quoique le domaine skiable soit encore limité, le terrain de jeu, lui, est immense et garantit un développement que seule l’imagination peut limiter. Et de l’imagination, Marc-André n’en manque pas. C’est avec enthousiasme qu’il nous a fait découvrir quelques points d’intérêt, sans manquer de vanter tout le potentiel skiable de l’endroit.

    Jour 1 : exploration autour du mont des Américains
    Plan A : partir du chalet, traverser le lac et passer sous la route 170 pour atteindre le sentier d’ascension. Puisque le printemps est bien installé et la température nettement au-dessus de zéro, nous optons pour le plan B : traverser la route 170 à pied. Moins exotique, mais plus prudent 😉

    Direction le mont des Américains. Le sentier de 3,5 km longe la rivière Noire puis monte tranquillement vers le sommet à travers une magnifique forêt. À mesure que nous prenons de l’altitude, la croûte glacée fait place à de la neige plus légère, nous donnant un espoir de powday.

    Les derniers mètres se parcourent en switchback et culminent sur un sommet bien dégagé qui nous offre une vue 360 de la région de Charlevoix et le fleuve Saint-Laurent. Les températures printanières transforment et alourdissent la neige, mais rien pour gâcher notre plaisir.

    La première descente, d’un dénivelé de 320 m, nous fait descendre entre champs de neige et boisés serrés. La neige est lourde, mais la pente nous donne un bel air d’aller.

    C’est tout sourire que nous entamons notre 2e remontée vers une piste en développement. Le sentier improvisé pour l’occasion pointe directement au sommet. La neige en sel glisse, si bien que nous devons passer en mode bootpack à quelques endroits. L’effort en valait la peine, la descente est courte, mais satisfaisante. Avec un petit travail de débroussaillage, la future piste est pleine de promesses.

    De là, retour au chalet pour le lunch. Pas de temps à perdre, on repart, cette fois du côté des palissades. On entreprend une montée abrupte dans le pierrier en switchbacks serrés pour terminer l’ascension en bootpacking.

    Des traces évidentes d’éboulis de neige nous entourent, laissant une surface de neige compactée, mais ramollie par le soleil. Les conditions de ski de printemps sont à leur meilleur. Vue d’en haut, la pente est impressionnante, voire intimidante, par la vastitude des lieux. Mais une fois lancé en descente, c’est juste wow ! Tellement, que personne n’hésite à se lancer aussitôt dans une 2e montée, malgré la fatigue de la journée.

    Le sentier du retour au chalet est rapide et nous fait arriver les spatules sur le patio, prêt à sauter dans le spa! Après quoi, tout le monde est prêt à déboucher une petite bière de microbrasserie et cuisiner un bon petit souper.

    Jour 2 : du gros fun dans la cascade et son « perchoir »
    Situé à peine de 1,5 km de l’auberge, la cascade, comme son nom l’indique, est un cours d’eau à flanc de montagne qui dévale la montagne. L’ascension par le sentier de raquette se fait sans même s’en rendre compte. Le point de vue au « perchoir » est à couper le souffle. Et la descente l’est tout autant. En pente légère, la rivière, encore enneigée malgré la douceur de la température, est complètement dégagée et dessine des buttes, des vallons et des sauts très amusants à descendre.

    Pour la saison prochaine, avec la contribution de la FQME, Marc-André espère ouvrir 3 nouvelles pistes au public. Avec son immense potentiel de croissance, les Palissades deviendront sans doute un incontournable pour les amateurs de ski hors-piste. Dans tous les cas, personnellement, mon séjour pour l’an prochain est déjà planifié!

    Cranmore Mountain Resort NH, 26 mars 2019

    J’ai eu droit à une journée parfaite pour le ski de carving. Même si les pistes étaient bien éclairées par le soleil, elles sont restées en condition hivernale au moins jusqu’à mon départ en milieu d’après-midi. À l’ouverture, les pistes étaient légèrement fermes avec un peu de granuleux, rien d’anormal au printemps, et pas difficile à skier. La quantité de neige sur les pistes était exceptionnelle si tard en saison, et c’est pourquoi la station était encore ouverte la semaine. Il n’y a jamais eu d’attente aux chaises et avec le nombre de pistes, j’étais normalement seul sur la piste que je skiais. La station a un dénivelé de 366 mètres, et 49 des 57 pistes étaient ouvertes, dont toutes les pistes importantes.

    Si on regarde le plan des pistes, on constate que l’on retrouve plusieurs pistes damées intermédiaires sur la gauche de la montagne. Ces pistes sont souvent relativement étroites et sinueuses. Les arbres sont importants pour protéger la neige du soleil, car la station est orientée nord-est. La chaise complètement à gauche n’est pas ouverte la semaine, mais il n’est pas difficile de revenir à la chaise débrayable, sauf si la neige devenait très collante.

    Les pistes du centre sont noires, et conviennent parfaitement aux entraînements et aux compétitions de slalom et de slalom géant, qui sont nombreux durant l’hiver. J’ai skié plusieurs fois ces pistes. Avec une chaise rapide, pas d’attente et une inclinaison constante, on fait beaucoup de descentes dans une journée.

    piste Middle
    piste Hurricane
    piste The Ledges

    Finalement, sur la droite de la montagne, il y a un bon nombre de pistes vertes et de pistes bleues pas trop difficiles. Il y a une chaise très populaire avec les skieurs qui recherchent uniquement des pistes faciles.

    piste South Slope

    C’est la première fois que je prenais ma pause du midi au petit chalet au sommet de la montagne. Il y a une grande terrasse pour les journées chaudes et la vue est très belle. J’ai bien aimé la soupe clam chowder que j’ai mangée. Fait à souligner, même ici, il y a un support à skis qui barre.

    Il y a officiellement 8 sous-bois. Il y en a qui ont le sens de l’humour, car une pancarte dit : Attention, les arbres ne bougent pas.

    sous-bois Beech
    sous-bois Red Pine

    Le chalet principal est composé de plusieurs bâtiments. On se préoccupe du confort des clients, car la billetterie est bien située et dans un édifice séparé, la vente des billets se faisant uniquement à l’intérieur. Et dans l’édifice pour se changer, il y a un chauffe-bottes que l’on peut utiliser pour le prix incroyable de 25 c !!! Je suis habitué à voir un prix 10 fois plus élevé.

    J’étais dans la première chaise de la journée, et si je ne skiais pas demain, j’aurais aussi été dans la dernière. Les résidents de Conway et North Conway sont chanceux d’avoir une telle station de ski à moins de 10 minutes du centre-ville.

    Bretton Woods NH, 25 mars 2019

    J’ai profité d’une journée de ski d’hiver sous un beau ciel bleu et le matin, de quelques cm de nouvelle neige sur les pistes. Les 63 pistes et 35 sous-bois, répartis sur 468 acres, étaient tous ouverts. Un bon nombre de skieurs avaient 65 ans et plus, car un jour de semaine normal, le prix de leur billet n’est que de 29 US $. Même si toutes les chaises n’étaient pas ouvertes, toutes les pistes étaient accessibles.

    Dimanche, il a fait assez chaud dans la région, et je pensais que les pistes seraient fermes ce matin, car c’était assez froid. Mais les quelques cm de neige tombés durant la nuit et le travail mécanique ont rendu les conditions de glisse très agréable. J’ai eu la chance de profiter de cette nouvelle neige pour plusieurs descentes.

    À l’occasion, il y avait une certaine concentration de skieurs,

    mais en général, il n’était pas rare d’être seul ou presque sur une piste. Les conditions sont donc restées belles tout le temps que j’ai skié.

    Comme le sommet West Mountain est un peu éloigné du chalet, la piste Oscar Barron’s est souvent tranquille, même si elle est agréable à skier et qu’elle offre une belle vue sur les Montagnes Blanches.

    La piste Aggassiz est encore plus tranquille, car elle n’est jamais travaillée. Je pense que bien des skieurs évitent cette piste, car si les bosses ne sont pas difficiles, la piste est assez longue.

    Je n’ai plus la forme pour skier les sous-bois, mais le sous-bois Black Forest était tout simplement trop invitant pour que je ne le skie pas. Ce sous-bois est classé intermédiaire, mais comme il est en général assez large et très bien nettoyé, il n’est pas difficile à skier.

    Avec officiellement 35 sous-bois, il n’est pas surprenant de voir sur le plan des pistes que plusieurs sont difficiles.

    sous-bois Cliff’s Cliff

    Bretton Woods espère rester en opération encore pour un bon trois semaines.

    LE MASSIF DE CHARLEVOIX, 23 MARS 2019

    Ça y est je vous l’annonce, l’hiver est officiellement terminé. Le printemps est arrivé cette semaine et avec lui les chaudes températures, les journées qui s’allongent et….le ski de printemps bien évidemment. Pour célébrer l’arrivée du printemps, presque toutes les stations de ski ont leur party de printemps avec  DJ, BBQ, habits rétro et Le Massif n’y fait pas exception avec le fameux Massif Open qui, cette année, en collaboration avec IglooFest, n’y sont pas allés de main morte.

    À moins que vous ne lisiez cette chronique dans une autre province ou un autre pays, vous avez très certainement été touché par la toute dernière tempête de neige (la tempête des sucres du printemps) qui est venue couvrir le Québec en entier d’une belle petite couche de neige, histoire de nous permettre de skier de belles conditions encore longtemps. Les prévisions de celle-ci s’en allaient un peu dans tous les sens dépendamment d’où on regardait mais une chose de sûre était que c’était très probablement la dernière de l’année. Eh oui, c’est ça aussi le printemps.

    En conduisant vers Québec vendredi, il était évident que la pluie des derniers jours avait autant touché Québec que Montréal et qu’une bonne tempête ne serait pas de trop. Jusqu’au Mont Ste-Anne et tout juste avant la grande côte pour se rendre au massif, c’était la douche avec des températures au-dessus de zéro mais rapidement une fois rendu en haut, le blizzard et la neige étaient au rendez-vous. Signe encourageant de voir que l’hiver combat combat encore un peu en altitude.

    À moins que vous ne lisiez cette chronique dans une autre province ou un autre pays, vous avez très certainement été touché par la toute dernière tempête de neige (la tempête des sucres du printemps)qui est venue couvrir le Québec en entier d’une belle petite couche de neige, histoire de nous permettre de skier de belles conditions encore longtemps. Les prévisions de celle-ci s’en allaient un peu dans tous les sens dépendamment d’où on regardait mais une chose de sûre était que c’était très probablement la dernière de l’année. Eh oui, c’est ça aussi le printemps.

    En conduisant vers Québec vendredi, il était évident que la pluie des derniers jours avait autant touché Québec que Montréal et qu’une bonne tempête ne serait pas de trop. Jusqu’au Mont Ste-Anne et tout juste avant la grande côte pour se rendre au massif, c’était la douche avec des températures au-dessus de zéro mais rapidement une fois rendu en haut, le blizzard et la neige étaient au rendez-vous. Signe encourageant de voir que l’hiver combat combat encore un peu en altitude.

    Manifestement, nous n’étions pas les seuls à avoir eu l’oeil sur cette tempête au Massif car déjà à 8:15 en arrivant au stationnement, nous avons due nous résigner à se rendre au 3e stationnement tellement les autres étaient pleins. 8:30 sur les planches, on commence notre journée de ski pour se rendre compte que le vent a malheureusement eu raison de l’accumulation annoncée; très peu de neige sur les pistes mais une belle petite couche dans le bois et sur les pistes à l’abri du vent. J’ai l’habitude de toujours commencer par le Camp Boule pour réchauffer la machine un peu et me permettre d’aller évaluer la pertinence d’aller au Ligori plus tard en avant-midi et cette journée n’y faisait évidemment pas exception. Le 30cm annoncé ressemblait un peu plus à un bon 15cm dans au fond des bosses mais qui était bien assez pour recouvrir le fond complètement glacé. La marche en aurait-elle value la peine? Je me suis malheureusement fait dire par la suite malheureusement que non, d’autant plus que le secteur n’est plus du tout un secret caché de la montagne.

    Ailleurs sur la montagne cependant, la neige fraîchement tombée donnait droit à des pistes avec d’énormes bosses plutôt molles, conditions parfaites pour faire pomper la pompe à eau juste un peu. Personnellement, ce sont les conditions que je préfère skier au printemps avec de gros skis de poudreuse, parfait pour bien flotter sur tous les types de neige.

    Parallèlement à la journée de ski se tenait l’événement du Massif Open où style et vitesse étaient au rendez-vous. Un petit parcours de ski-cross avait été construit pendant la semaine et les compétiteurs devaient se rendre en bas le plus rapidement possible, sans vraiment d’autres règles. Des points bonis pour le style ou pour la descente étaient donnés au compétiteurs, ce qui a donné lieu à de plutôt belles finales.

    Pour terminer une mémorable journée, le Massif en collaboration avec IglooFest ont organisé un spectacle dans un lieu au décor magnifique et d’excellents artistes dont LOUD, rappeur québécois de l’année. La fête s’est ensuite déplacée vers le chalet de ski pour terminer aux petites heures du matin, en classique party de chalet de ski comme il se doit avec bottes de ski dans les pieds et habits de neige avec beaucoup de fluo. Définitivement une soirée et une journée à se remémorer et que je recommande à tout le monde si vous êtes dans le coin. Le Massif a définitivement encore et toujours un calibre de montagne internationale mais avec un cachet local qu’on ne peut nier et qui, selon moi, contribue beaucoup à son charme. La saison n’est pas terminée dans le Charlevoix et je crois bien même qu’elle pourra continuer encore longtemps au rythme où la neige s’y est accumulée.

    On se revoit sur les pistes!

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