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    Sunday River, ME 6 mars 2019

    Sunday River, c’est 135 pistes, 8 sommets, et 300 acres de sous-bois, quoi dire de plus. Aujourd’hui, la chaise du sommet White Cap été fermée pour maintenance, et celle de Jordan Bowl était aussi fermée, à cause du vent. Mais sur tous les autres versants, le vent n’était pas un réel inconvénient pour les skieurs. Environ les 2/3 des pistes sont normalement travaillées.  

    Même avec la chaise fermée, on avait le droit de skier les pistes du sommet White Cap, mais cela demandait un bon effort et j’ai vu un seul skieur descendre la piste principale de ce sommet.

    Comme le montre les 3 photos suivantes, il ne faut pas penser que les skieurs experts manquaient d’options de pistes à descendre.

    S’il y a un bon nombre de pistes difficiles à Sunday River, il y en a beaucoup qui sont parfaites pour la majorité des skieurs.  

    Il y a 4 chalets à Sunday River, le principal est le South Ridge Lodge. On peut voir sur la photo la remontée principale de la station, qui est similaire à la nouvelle de Bromont, avec une alternance d’une télécabine à 8 places et de 4 chaises à 6 places. Le chalet que je trouve le plus amusant est le Peak Lodge, qui est situé en montagne au sommet North Peak. Il est grand et sur 2 étages.

    À Sunday River, il y a un nombre limité de sous-bois officiels, mais la station considère qu’elle offre 300 acres de sous-bois, car on a le droit de skier partout dans le domaine de la station. Mais cela ne veut pas dire que tout est patrouillé, il faut donc agir en conséquence.

    Sommet Oz, Flying Monkey

    L’endroit idéal pour coucher est le Grand Summit Hotel. Cet hôtel possède 230 chambres, donne un accès direct aux pistes de ski, et en bonus, il y a une piscine chauffée extérieure. Elle est très populaire en après-midi.

    J’ai rencontré beaucoup de skieurs heureux, et pas un seul qui ne l’était pas. De plus, certains venaient d’aussi loin que de la Virginie. Ne pas venir skier au moins une fois dans sa vie à Sunday River est une erreur.

    Mont Saint-Mathieu, 4 mars 2019

    Ma découverte de l’année!

    Le mont St-Mathieu n’est pas proche de Montréal. Situé à 45 minutes à l’ouest de Rimouski, la station est une révélation. Ses pistes de type boulevard à haute vitesse ainsi que ses pistes simple-et-double losanges généreusement parsemées de sauts, rochers et sous-bois de calibre très élevé font de St-Mathieu une destination aventure exceptionnelle. Même avec un dénivelé relativement modeste de 200 mètres, St-Mathieu est un lieu sacré de défis et d’audace.  Par ailleurs, toute la famille y trouvera son compte en choisissant bien ses descentes. Si vous ne connaissez pas encore la station, le temps est venu de faire vos bagages et de prendre la route! Manquer ça c’est comme “passer en dessous de la table” un soir de pizza.

    On y “tube” aussi!
    Des sauts, il y en a une multitude.
    Le chalet est très récent, spacieux et superbe!

    Petit Gorille

    Petit Gorille s’en promet une tabarouette! C’est sa première visite à St-Mathieu. Il va tout skier, tout tracer et revenir en force une autre fois. Il est à mes côtés dans la remontée, il me fait part de ses projets pour ce terrain d’aventure d’exception. Sauf qu’il n’a pas encore skié; voici sa première remontée. À vie. Sa mère vient de la région et elle y amène Petit Gorille en ce qui est en fait son retour après une absence de 20 ans. Petit Gorille va se défoncer. Il va laisser sa trace. On va parler de lui encore dans 20 ans. Ça va décoller. Petit Gorille a 8 ans. Vas-y mon homme, gâte-toi! St-Mathieu va te gorger de sensations fortes et durables.

    La Rebelle, attache ta tuque!
    L’entrée de la magnifique Naturelle.
    Tenez-vous-le dit: il n’y a pas de facilité ici.

    Des pistes de haute volée

    Dès l’ouverture, nous nous mesurons aux deux grands boulevards de haute vitesse que sont les St-Mathieu et Carl Charron Architecte (Adoptez une piste et nourissez-la pendant un an!). La neige est solide, les carres la pénètrent comme des lames bien affûtées dans du beurre froid. Les descentes sont très soutenues du début à la fin et totalement dans la ligne de pente. Oh que ça descend! On remet ça. Même ivresse. Au tour de la section gauche (en descendant de l’unique remontée). Un coup d’oeil sur la carte des pistes révèle que 75% de celles-ci sont de type simple ou double losange! Pas de doute, ici on va “dézipper” sous les aisselles car l’évacuation du trop-plein de sueur sera de mise. Et en effet! Nous passons l’essentiel de notre journée dans ces pistes. Neige profonde et légère, sauts en série (pas pour nous!), solitude et aventure à chaque détour nous comblent de… cuisses en feu (télémark oblige!) et de respirations haletantes (âge oblige!).

    Vers 14:00 mes cuisses demandent pardon. Ça brûle!
    Encore des sauts. Toujours bien placés.
    Juste pour vous dire, du côté gauche ça “rocke“!
    MJ bien à l’aise dans l’Invitante.

    Ski Vallée Bleue, Quand on sort le gamer de la noirceur… 3 Mars 2019

    La saison de la chasse aux nouveaux skieurs et planchistes se poursuit ici à Ski Vallée Bleue, en collaboration avec votre dévouée chasseresse de zone.ski, moi-même. Aujourd’hui, on récidive ! On s’est donné tout un défi, un adolescent de 17 ans que j’aime vraiment beaucoup qui ne sort que très rarement de chez lui. Il n’a JAMAIS mis les pieds à une station de ski et l’hiver est selon lui l’un des pires ennemis à affronter dans toute la vie. Laissez-moi vous présenter mon neveu Jérémy, qui suit les pas de sa mère Chantal. Elle a eu son baptême du ski pas plus tard que dimanche dernier ici avec toute l’équipe de Vallée Bleue et qui soit dit en passant, a adoré son expérience.

    Ce jeune homme plutôt timide me disait aimer vouloir essayer de nouvelles choses et ce depuis un bon bout de temps… Ah oui ? Pas de problèmes mon homme, j’en ai un nouveau truc pour toi. Viens-t-en, on s’en va en planche à neige ! Marie-France la directrice de l’école de glisse a choisi pour nous la belle Sarah. Une jeune monitrice de niveau II avec une patience d’ange pour initier les néophytes comme Jérémy. C’est avec toute la détermination du monde qu’elle a tout de suite mis notre ado en confiance, qui lui était beaucoup moins optimiste face à ses futures performances. Pas évident pour notre gamer d’affronter de VRAIS nouveaux ennemis, dehors en plus, soit le froid, la neige, des bottes lunaires et une planche à neige.

    On est prêt. Sarah explique l’équipement et l’importance de bien attacher ses bottes et le fonctionnement de son équipement. Pas facile de se retrouver les deux pieds fixés sur la même planche et de tenter de se déplacer. On se dirige tranquillement vers le tapis de la pente école. On arrive. C’est parti pour une nouvelle expérience. On voit quand même assez bien le « je ne suis pas certain là » dans le visage de Jérémy. Peut-être va-t-il me détester à la fin la journée ? ou demain ? … À suivre…

    En haut de la pente on attache les fixations et on se lève avec l’aide de notre monitrice. Il ne faut pas avoir laissé ses abdos à la maison. On travaille quelques muscles qui semblaient ne pas exister auparavant et des notions que je pourrais qualifier d’inhabituelles dans cette circonstance telles que l’équilibre, ce que Jérémy croyait ne pas avoir, mais oui il l’a ce qui devient un gros plus pour lui. Dans sa tête ça se bouscule une peu, il tente d’assimiler toutes les informations. Il pense qu’il n’a pas le contrôle, mais non… ça aussi il l’a. Il descend lentement mais sûrement.

    On remonte, je lui demande comment il se sent. Bien il me dit, mais ça fait mal. C’est quoi qui te fait mal ? Il a mal aux pieds, les mouvements à apprivoiser avec des bottes de snow ne sont pas ce qu’il mettrait dans la case du confortable disons… mais supportable. Chanceux, toi tu montes en tapis magique, moi je te suis à pieds en bottes de skis. Bonjour le cardio. Bon, ceci dit, l’important c’est qu’il a encore tous ses morceaux pour continuer son périple et apprendre à descendre sur les talons, sur les orteils et contrôler le dérapage, ce qu’il réussit très bien. Par la suite on tente de descendre avec la technique de la feuille morte, c’est un peu plus rapide bien entendu. Encore une fois, c’est dans la poche et ce malgré le fait que Jérémy s’est fait une nouvelle amie, la neige par terre. Oui mon gars, c’est très normal de tomber. Mais il se relève très rapidement et continue d’écouter attentivement les conseils et les instructions de Sarah. Quel champion !

    Inutile de vous mentionner à quel point je suis fière de mon neveu. De le voir descendre en planche et d’être littéralement sorti de sa zone de confort et de sa chambre. Pour moi c’est tout simplement WOW ! Le cours est fini. Il est fatigué bien sûr et c’est terminé pour aujourd’hui. Va-t-il renouveler l’expérience ? OUIIII !!! Il est fier de lui et ne pensait pas aimer ceci. Il appréhendait le choc des générations et ne pas apprécier sa journée à cause de cela. Eh non, c’est pas si pire que ça après tout de passer la journée avec Ma Tante. Je lui ai demandé combien sur 10 pour son expérience, 7.5 presque 8 dû à son manque de pratique. Il remercie chaudement toute l’équipe de Ski Vallée Bleue de s’être si bien occupé de lui et de lui avoir fait découvrir quelque chose qu’il ne connaissait pas du tout.

    Un petit retour en arrière. Michel que j’ai initié au ski l’an dernier dans le cadre d’un programme similaire. Le voici aujourd’hui avec toute sa petite famille à Ski Vallée Bleue. C’est l’endroit par excellence bien sûr pour continuer d’apprécier les sports de glisse. Maman Mylène et papa Michel tentant d’initier petit Nico 3 ans en skis et Joey 10 ans, le planchiste du groupe. Bravo d’être parmi nous en celle splendide journée.

    On accumule les journées magnifiques à Ski Vallée Bleue. Toujours un plaisir d’être avec vous et de pouvoir bénéficier de votre expertise pour initier et gagner de nouveaux adeptes. Vous êtes les meilleurs.

    Massif de Charlevoix, le Liguori, 25 février 2019


    6h25, le Massif de Charlevoix annonce avoir reçu 32 cm de neige et ça tombe toujours! Je rejoins mon ami Fred qui connaît la montagne comme le fond de sa poche, on ne devrait pas avoir à chercher la poudreuse longtemps!

    Au travers du brouillard, le guide nous désigne le Liguori pour débuter, ce ne serait pas mon premier choix alors que la montagne est pleine de poudreuse, mais il faut faire confiance au maître. On se rend donc à la remontée du Camp-Boule par la Desjardins, le damé est super mou et les bords de pistes sont épais. Ce sera un beau lundi!

    Le chemin d’accès vers le Liguori est déjà bien tapé, on est pas les seuls à prioriser ce secteur. Normalement, on y fait nos premières ascensions un peu plus tard, alors j’ai bien hâte de voir les conditions des pentes aussi tôt le matin. Après une dizaine de minutes de marche, on a le choix de 4 pistes. Les pistes numéro 1 et 2 qui sont assez abruptes et nous mènent au pied de la chaise du Camp-Boule. Les pistes 3 et 4 sont beaucoup plus faciles et descendent pratiquement jusqu’au bas de la montagne. En étant alerte et en connaissant un peu la zone, on peut prendre différents chemins d’accès plus bas, nous permettant de profiter de deux autres sommets, le 550 et le 425. Une carte au sommet (qui est pratiquement ensevelie sous la neige) permet de préparer son itinéraire. On fait nos premiers tours dans la numéro 2 et 4.

    Une fois en bas, on s’entend tous qu’il s’agit d’un 32 cm U.S. (42.23cm CAD)! Ensuite, quelques virages dans les sous-bois plus au centre de la station et sur les bords de pistes qui sont parfaits! Même une trace en avant de nous était appréciée pour reprendre un peu de vitesse tellement il y a de la neige.

    Un peu plus tard en journée, quand l’énergie commence à manquer, on se dirige de nouveau à l’est, dans le secteur Camp-Boule où l’on peut faire des descentes un peu moins longues. Là, on a encore trouvé du bon « stock »! En bas de la Bouchard, sous la remontée, le ruisseau est complètement couvert et navigable! Les transitions naturelles qui s’y sont formées sont trop le « fun ».

    Vers 14h, après le brouillard et des averses de neiges intenses, le vent se lève! À un tel point qu’en fin de journée, nous devrons sortir de la télécabine à mi-station et terminer le tout dans la Grande-Pointe Express.Après le « snowsurf » vient la pelle, bonne tempête à tous!

    Eldorado en Estrie: poudre blanche et bière ambrée – 22 février 2019

    Une aventure à ski Eldorado, c’est d’abord et avant tout la découverte d’une chaîne de montagne sauvage et reculée située entre Chartierville et Notre-Dame-des-Bois où la neige y est particulièrement abondante. Parfait pour le ski de montagne entre amis! Si vous connaissez l’expression anglophone “No friends on a powder day” alors ici c’est tout le contraire car tout le monde est bienvenu et les bâtisseurs du projet vous le font sentir au premier contact.

    Chasseur de poudreuse

    Je suis un chasseur de poudreuse… les week-end seulement, travail oblige. Par contre, mon week-end commence le vendredi, journée parfaite pour éviter la foule. Seul bémol, il est parfois plus difficile de se trouver des amis pour partager l’expérience et assurer un minimum de sécurité en montagne. La prudence est donc de mise, mais j’espère tout de même rencontrer des passionnés sur place et je pars confiant qu’avec les 10 à 15 cm de neige tombé en Estrie cette semaine, je trouverai d’autres chasseurs de poudre. C’est donc direction de Chartierville, l’eldorado des Cantons de l’Est que je prends la route pour atteindre le secteur Saint-Paul de Ski Eldorado. À mon arrivée, déjà trois voitures dans le stationnement bien indiqué par la pancarte de la FQME (Fédération de la montagne et de l’escalade). D’ailleurs, afin de profiter de ce site, il est fortement recommandé de s’abonner à la FQME ce qui vous permettra d’être assuré pour le ski de montagne en cas de pépin.

    L’approche

    L’approche débute sur un chemin forestier et progresse en montée tout en douceur, ce qui vous permet d’admirer les montagnes environnantes.

    Rencontres surprises

    À l’approche du domaine skiable, on ne peut qu’admirer le potentiel de ski et le travail des passionnés qui ont défrichés cette terre pour notre plus grand plaisir. Le sentier monte progressivement et en suivant les rubans oranges il est plutôt facile de s’y repérer, surtout si l’on a pris le temps de visionner leur site web qui donne les accès via différentes plateforme. Sur le sentier de montée minutieusement aménagé, on y retrouve des essences de bois variées qui nous portent à ralentir le pas et à contempler la beauté naturelle du secteur.

    La montée nous laisse saliver sur la descente en perspective. C’est d’ailleurs à ce moment que je fais ma première rencontre surprise de la journée avec Maxime, un planchiste sympathique qui s’élance dans un sous-bois agréablement dégagé.

    À ma deuxième montée, je rattrape un groupe de trois skieurs et planchistes qui me font un accueil des plus chaleureux à mon grand étonnement. Le sourire aux lèvres, ces gars-là m’ont tout de suite invité à faire une descente avec eux. Je réalise alors que par pure hasard, je venais de rencontrer les bâtisseurs de ce magnifique projet qu’est Ski Eldorado. Ici, l’expression “More friends on a powder day” prend tout son sens. Pas question de garder son spot secret. Le projet Ski Eldorado fut développé dans un esprit de partage et de développement de milieu naturel en harmonie avec les autres acteurs de la région (agriculteurs, tourisme, chasseurs, motoneigiste etc.). Et ces trois gars-là sont fiers de partager leur passion avec d’autres skieurs et planchistes comme moi.

    De gauche à droite: Rémi Boucher, Guillaume Poulin et Camille-Antoine Ouimet.

    L’or Blanc

    Le temps d’enlever les peaux d’ascension, ces passionnés me font découvrir leur Or Blanc. Camille-Antoine s’en donne à cœur joie.

    Skieur: Camille-Antoine Photo: Jean-Philippe Desrochers

    Et la lumière fut…

    Skieur: Jean-Philippe Desrochers, photo Rémi Boucher

    La prospection

    Une deuxième montée me permet d’en apprendre davantage sur leurs projets de développement futurs, ici et ailleurs. Mais pour le moment, ce sont de nouvelles lignes à ouvrir pour agrémenter encore plus le secteur Saint-Paul. Pour ceux et celles qui savent ce que c’est d’explorer et de planifier de nouvelles lignes à skier, le sentiment d’accomplissement prend tout son sens ici et maintenant, en présence de ces bâtisseurs de lignes courbées à partager. Travail accompli, fierté ressentie…

    Une dernière

    Pow Pow! Yeeehaaaa! Cris de joie. Voilà ce que l’on entend ici.

    Skieur: Guillaume Poulin Photo: Rémi Boucher
    Planchiste: Rémi Boucher Photo: Jean-Philippe Desrochers
    Skieur: Jean-Philippe Desrochers Photo: Rémi Boucher

    Pour terminer la journée, pourquoi pas finir ça en beauté dans une microbrasserie du coin. Un incontournable de la région, aux 11 comptés, une micro rurale située à Cookshire où le personnel est courtois et accueillant. Je me suis laissé tenté par la Réserve étoilée puisque cette dernière représente bien la région qui est située dans la réserve étoilée du Mont Mégantic. Il s’agit d’une bière orangée de seigle et de blé à saveur d’agrumes et de conifères. Miam miam!

    Rapport Ouranos sur l’adaptation aux changements climatiques

    COMMUNIQUÉ
    Pour diffusion immédiate

    Rapport Ouranos sur l’adaptation aux changements climatiques : TÉLÉCHARGEZ ICI
    pour les stations de ski des Cantons-de-l’Est :
    L’industrie demeure confiante en l’avenir des sports de glisse !

    Terrebonne, le 25 février 2019 – Les conclusions du rapport Ouranos sur la rentabilité de l’adaptation aux changements climatiques pour les stations de ski des Cantons-de-l’Est sont accueillies favorablement par l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) qui y voit l’assurance que l’industrie est vouée à un futur prometteur à travers un modèle d’affaires renouvelé.

    « Toute l’industrie du ski au Québec est consciente des défis que posent les changements climatiques. Fort heureusement, l’étude Ouranos confirme que les stations de ski québécoises sont là pour durer. Nos partenaires et les équipes de direction des stations devront continuer d’investir afin de faire face aux fluctuations des hivers et assurer la rentabilité des stations grâce, notamment, à l’optimisation des systèmes d’enneigement. Dans ce contexte, nous anticipons l’avenir avec confiance », assure M. Yves Juneau, président-directeur général de l’ASSQ.

    « Nous jouissons de la présence sur notre territoire de magnifiques montagnes qui font le bonheur de centaines de milliers de skieurs et de planchistes chaque hiver. Ceux-ci ont encore de nombreuses saisons de plaisir devant eux! Nos stations de ski comprennent l’importance de bonifier l’expérience client et les annonces d’investissements des derniers mois confirment qu’elles prennent cette direction », affirme Mme Francine Patenaude, directrice générale de Tourisme Cantons-de-l’Est.

    Investir pour rester forts
    Dans son rapport, Ouranos note qu’en investissant stratégiquement en adaptation, la rentabilité des stations de ski ne sera pas menacée sur l’horizon 2050 malgré les variations climatiques prévues durant les mois d’hiver. Ceci dit, en l’absence de mesures d’adaptation, la date d’ouverture des stations, la durée des saisons et le pourcentage du domaine skiable disponible pourraient être affectés significativement par les changements climatiques.

    Les stations souhaitent continuer à jouer leur rôle de pilier économique pour le Québec et sont prêtes à adapter leur stratégie d’affaires pour mieux faire face aux défis climatiques. « Toutes les stations des Cantons-de-l’Est ont déjà commencé à faire des investissements – souvent réalisés avec l’aide de partenaires publics – visant l’optimisation des systèmes d’enneigement, le développement d’une offre de service quatre saisons, la mise en place de nouvelles remontées mécaniques et l’aménagement d’infrastructures d’accueil », souligne M. Juneau.

    Les retombées de ces améliorations ont des impacts sur l’attractivité de la région et bénéficient aux secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce de détail. « Dans ce contexte, il est impensable d’envisager la mise en place de mesures d’adaptation sans le précieux soutien financier de partenaires publics, ajoute le dirigeant de l’ASSQ. À ce titre, l’apport du ministère du Tourisme pour l’acquisition de connaissances offre à l’industrie un soutien significatif. »

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    Des tarifs d’électricité adaptés à la nouvelle réalité des changements climatiques.
    Le rapport Ouranos souligne que la tarification électrique devra être adaptée afin de tenir compte des nouvelles réalités de l’industrie du ski au Québec. En février 2017, Dans le cadre des audiences de la Régie de l’énergie sur des mesures susceptibles d’améliorer les pratiques tarifaires, l’ASSQ avait plaidé en faveur d’une simplification de la grille tarifaire, d’une révision des méthodes de facturation et d’un assouplissement des conditions de service d’Hydro-Québec.

    « Des tarifs adaptés profiteraient non seulement l’industrie du ski, mais aussi à Hydro-Québec et à toute l’industrie touristique hivernale dans l’ensemble des régions du Québec. C’est une approche qui ne ferait que des gagnants », a fait valoir Jean-Michel Ryan, président du Mont-Sutton.

    476 M$ sur dix ans
    Pour l’année 2018 à elle seule, les stations de ski québécoises ont annoncé des investissements privés soutenus par les leviers publics d’une valeur totale de 476 M$ qui seront répartis sur les dix prochaines années. Pour la région des Cantons-de-l’Est, cette somme culmine à 353,6 M$ avec des aides gouvernementales de plus de 53 M $.

    Rappelons que, chaque hiver au Québec, l’industrie du ski génère 800 millions de dollars en retombées économiques et permet l’emploi de plus de 33 000 personnes, ce qui en fait l’activité touristique hivernale numéro un, selon une étude commandée par l’ASSQ en 2015*.

    Données sur l’industrie du ski au Québec*

    • 75 stations de ski réparties dans 16 régions touristiques
    • 6 millions de jours-ski en 2017-2018
    • 800 M$ en retombées économiques chaque hiver
    • 137 M$ en recettes fiscales pour les gouvernements fédéral et provincial
    • 20 % de la clientèle provient de l’Ontario, des États-Unis et de l’extérieur du continent
    • 22 % de la population du Québec pratique le ski ou la planche à neige

    Données propres aux Cantons-de-l’Est

    • 6 stations de ski
    • 214,5 M$ en retombées économiques chaque hiver
    • 3 000 emplois
    • 1,3 million de jours-ski

    À propos de l’Association des stations de ski du Québec et de l’industrie
    Fondée en 1979, l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) est un organisme sans but lucratif regroupant 75 entreprises réparties dans 16 régions touristiques du Québec. L’organisme s’est donné pour mission de représenter et de défendre les intérêts des stations de ski du Québec. Elle vise également à favoriser la pratique du ski alpin ainsi qu’à améliorer la qualité du produit et la performance des stations.

    *Selon une étude du professeur émérite en tourisme de l’ESG UQAM, Michel Archambault, commandée par l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) en 2015.

    Sources :
    Association des stations de ski du Québec (ASSQ) | maneige.ski
    Tourisme Cantons-de-l’Est | cantonsdelest.com
    Ouranos | ouranos.ca

    Ski Mont Hereford, aux frontières du réel – 16 février 2019

    Ça faisait longtemps que je voulais aller découvrir les secteurs de ski hors-piste sur le mont Hereford. Depuis son ouverture, il y a quelques années, j’ai entendu que des bons mots sur ce terrain de jeu situé à 20 minutes de Coaticook. Après la tempête de mercredi dernier, le moment était bien choisi pour aller dévaler les pentes des Circuits Frontières “du réel”.

    À ma grande surprise, seulement deux autos étaient déjà garées dans le stationnement. Malgré qu’il soit encore tôt samedi matin, je m’attendais à ce qu’il y ait foule, surtout après toute cette neige tombée durant la semaine. Cela dit, il aura plus de neige pour nous. Une borne de paiement et des enveloppes sont mises à la disposition des skieurs dans le stationnement pour acquitter les droits d’accès de 22$. Des rabais sont applicables pour les membres de la FQME. À noter qu’il est aussi possible de faire le paiement en ligne. Une fois nos petites enveloppes déposées dans la petite boite métallique du kiosque d’accueil, nous commençons notre ascension.

    Versant des 3 dames
    Le sentier d’approche pour se rendre au versant des 3 dames est vraiment magnifique. Grimpant tranquillement au travers d’une belle forêt mâture et bien éclaircie, les premiers 5 kilomètres sont relativement faciles et peu pentus. Les bruits de motoneiges qu’on entend passer non loin des sentiers de randonnée sont vite oubliés avec ce paysage si enchanteur. Durant la montée, on peut constater la quantité de neige tombée. La pluie tombée la veille un peu partout en Estrie n’est certainement pas tombée ici.

    Aucune trace de croûte non plus, sinon bien cachée sous cet épais manteau de neige. Le dernier kilomètre pour se rendre au sommet est un peu plus abrupt, mais se monte tout de même très bien. Une fois rendus en haut, il suffit de suivre les indications des 3 dames et le versant se dévoile juste devant nous.

    Alors que nous nous préparions pour la descente, un guide inattendu, Camille Audet, “un local”, se joint à nous pour la partie de plaisir. Il connaît bien le secteur et nous entraînera vers des lignes quasiment vierges là où à peine une ou deux personnes étaient passées. Wow, que c’est beau les 3 dames! Une belle récompense pour les 6 kilomètres d’ascension.

    Versant des piments
    À partir du bas des 3 dames, il est possible de rejoindre le versant des piments par un sentier de 3 kilomètres, encore une fois, plutôt facile, mais croisant plusieurs paysages sublimes. À l’autre bout de cette traverse, notre nouvel ami nous a guidé au travers de ce versant ‘’épicé’’. D’ailleurs, les lignes de ce versant sont identifiées par des noms de piments de doux à très fort, suivant l’inclination de la pente: Naga, Habanero, Tabasco, Angry Popcorn, Cayenne et Paprika.

    La descente est un peu plus courte que la première, mais tout aussi satisfaisante. Il est intéressant de savoir qu’il est possible de faire plusieurs boucles dans la même journée sur ce versant. De plus, l’approche à partir du stationnement est d’environ 2 kilomètres seulement.

    Finalement le retour à l’accueil nous a pris à peine 20 minutes en passant à coté des sites d’hébergement au bas de la montagne à louer pour une nuit ou un week-end. Petit fait cocasse : à notre retour au stationnement, nous avons pu constater que le parking était totalement rempli. Mais où sont tous ces gens? Nous n’avons pas croisé personne dans la montagne à part notre guide surprise. Une chose est sûre, nous avons profité pleinement de cette escapade aux frontières du réel.

    Cap Castor, Gaspésie, 21 février 2019

    En route pour Murdochville depuis Montréal, notre recherche d’une perle du back country s’est arrêté au Cap Castor suite à l’article d’Isabelle Gariépy en novembre 2018 qui avait attiré notre attention. Notre décision fut aussi éclairée par Guillaume de chez Ski Chic Chocs que nous avons contacté pour orienter notre plan alors que nous étions en route pour la Gaspésie, territoire de prédilection pour le ski de randonnée et hors piste.

    Après avoir réservé au téléphone notre journée dans un superbe domaine privé, nous rencontrions Sarah-Maude (notre guide) à l’heure convenue au chalet à quelques mètres seulement de la 132 définitivement sur les berges du majestueux Saint-Laurent, à peine 10 minutes après Sainte-Anne-des-Monts. L’ambiance est alors bien décontractée, on valide nos connaissances en sécurité en terrain avalancheux et on acquiert les détails du reste de notre expérience à venir.

    Déplacement du chalet vers la montagne

    Ce fut notre première expérience en ski-doo-sur-neige. En effet, pour se rendre à la montagne, Sarah-Maude nous offre un transit entre le chalet et le domaine skiable d’une dizaine de minutes tiré par une motoneige, à l’aide d’une corde de ski nautique. L’expérience est unique, sportive et nous amène à réaliser le plaisir de profiter d’une aide mécanique pour un déplacement efficace vers le terrain de jeu.

    Sur place, on découvre en séquence quelques-unes des 12 pistes aménagées, conçues pour les skieurs intermédiaires à experts. En toute humilité, les skieurs novices en hors-pistes auront du plaisir, mais il faudra en aviser le guide au préalable pour être convenablement orienté pour avancer dans la pratique du sport. Nous avons donc testé la « Vallée des érables » une montée assez expéditive, puis une descente magique en forêt dispersée.

    Nous avons été charmés par la suite avec l’ascension de la « Castrante ». Plusieurs pistes s’offrent alors à nous : Castor, Polux, Cinq-cennes, Canyon et j’en passe. À la base, un petit refuge permet une pause en mi-journée, pour les besoins naturels, une ‘bécosse‘ traditionnelle est disponible, il faudra aller sur place pour connaitre son nom affectueux.

    Le clou de la journée est le troisième flanc de montagne, la « Pente cachée », domaine qu’on croit être réservé aux plus expérimentés à en juger par les pentes de 40 degrés et plus qu’elle réserve. Comme ces flancs sont surtout exposés au nord, ils bénéficient d’une couverture blanche hors-pairs. Par temps ensoleillé, il devient évident que la vue est imprenable sur le fleuve Saint-Laurent, mais comme le dit si bien un dicton non attribué, il n’a jamais neigé par une journée ensoleillée. On s’est contenté des nuages et de la neige qui est tombée tout l’après-midi.

    Nous attribuons à cette expérience notre coup de cœur de la saison 2018-19. L’entreprise est en plein démarrage, d’une délicatesse et humilité franchement bien ancrées, il faut savoir reconnaître que Cap Castor est une perle rare qu’il faut savoir planifier dans son itinéraire gaspésien de ski de randonnée alpine, il deviendra sans doute un incontournable contingenté avec les années à venir. C’est le temps d’en profiter !

    Les nouveautés alpines chez Rossignol pour 2019/20

    Photo Geneviève Larivière

    De passage au versant Avila du Sommet Saint-Sauveur, nous avons eu l’occasion de rencontrer les gens de Rossignol, qui nous ont présenté les nouveautés à surveiller pour la saison prochaine! Voici la gamme alpine, ainsi que quelques primeurs côté bottes!

    Découverte: les nouveautés chez Dynastar/Lange pour 2019/20

    Photo Geneviève Larivière

    De passage au versant Avila du Sommet Saint-Sauveur, nous avons eu l’occasion de rencontrer les gens de Dynastar/Lange, qui nous ont présenté les nouveautés à surveiller pour la saison prochaine! Voici la gamme alpine, ainsi que quelques primeurs côté bottes!

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