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    Mont Écho

    Le Mont Écho est une station de ski dont plusieurs connaissent le nom, mais peu en ont des souvenirs. C’est normal, la station ayant fermé il y a plus de 40 ans.

    Le début de cette station remonte à 1963 quand 5 hommes d’affaire de Waterloo ont formé la société du Mont Écho pour exploiter une station de ski. Le nom de la station vient certainement du fait que la terre sur laquelle la station a été construite était connue sous le nom d’Echo Valley.

    La première saison d’exploitation a été l’hiver 1963-1964. Contrairement à plusieurs stations qui ont commencé modestement, on aurait investi 500 000 $ dans la construction et l’équipement pour cette station. Le premier hiver d’opération, un petit chalet temporaire avait été construit, puis démoli l’hiver suivant quand le chalet que l’on peut voir sur certaines photos eu été construit. Ces chiffres sont les chiffres originaux, mais il n’est pas rare que dans le temps, ceux-ci varient un peu d’un document à un autre.
    -chaise double de 7 200 pieds de long, dénivelé de 1 500 pieds (457 mètres)
    -débarcadère à mi-chemin à 4 100 pieds
    -chaise double de 4 200 pieds de long, dénivelé de 1 100 pieds (335 mètres)
    -poma de 800 pieds de long, dénivelé de 150 pieds (46 mètres)
    -un grand chalet de 3 étages à la base des pistes, qui a été construit en partie en usine à Waterloo.

    Plusieurs photos et informations de cet article proviennent du site de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Les photos suivantes montrent le chalet et le départ de la chaise double principale, ainsi que le débarcadère à mi-chemin.

    En plus d’être l’instructeur chef lors de l’ouverture de la station, M. Eric Schiller a été consultant pour l’élaboration du plan des pistes. Il a recommandé que le chalet soit construit plus haut sur la montagne, afin de réduire la longueur du plat au bas des pistes. Cette idée a été écartée par les propriétaires. Ceux-ci voulaient utiliser dans la publicité le fait que la chaise double avec ses 7 200 pieds de long était la plus longue de l’Est du Canada. De plus, on voulait éviter de devoir construire le chalet assez loin de la route d’accès à la station.

    Les brochures suivantes couvrent la période durant laquelle la station a été en opération. On y retrouve le plan des 15 pistes ainsi que le nom de ces pistes. Ce qui peut surprendre, c’est le prix pour un billet de ski, tout comme le prix pour une heure de leçon privée. C’était très différent des prix d’aujourd’hui.

    Une photo très spéciale a été publiée dans un journal en janvier 1966. On indique que la chaise a fonctionné pour permettre le ski au clair de lune. Ceci a possiblement été fait une seule fois, lors de circonstances particulières. En débarquant de la chaise à mi-montagne, et si les pistes du bas étaient en belles conditions, il était certainement possible de les skier en sécurité au clair de lune.

    Voici l’épinglette, l’écusson et la médaille de bronze de l’école de ski. Ces items sont tous rares, mais ce qui est unique, c’est l’épinglette au nom d’André Pagé, qui a été gérant de la station de l’hiver 1966-1967 à l’hiver 1971-1972.

    Un artiste européen de passage au Québec a fait cette belle peinture du chalet du Mont Écho.

    La station a connu de bonnes années comme à l’hiver 1965-1966 avec 100 000 skieurs. Mais la réalité est que la compétition était forte. Ce plan montre le grand nombre de stations de ski dans la région en janvier 1966. Il y avait beaucoup de stations pour le nombre de skieurs, et la construction de l’autoroute 10 a favorisé certaines stations plus que d’autres.

    Si dans les faits la station est située à Sutton, dans presque toutes les publicités, on parle de Knowlton. On ne voulait pas créer de confusion, la majorité des skieurs devant passer par Knowlton et utiliser le chemin du Mont Écho pour se rendre à la station. Lorsque l’on se rapprochait de la station, il y avait des panneaux pour indiquer le chemin.

    Pour attirer les skieurs, on possédait l’équipement pour bien travailler les pistes, le stationnement de la station était grand et le restaurant du chalet pouvait accueillir jusqu’à 600 personnes. Il y a eu une garderie. On faisait un effort pour que les membres des clubs de ski y viennent en autobus. Une grande rareté, pendant plusieurs années, la station possédait une machine à Rayons-X, et un médecin de la région venait s’occuper des skieurs blessés plus sérieusement. Pour une fracture sans complication, celui-ci faisait un plâtre sur place. Pour les cas plus compliqués, il faisait parfois un plâtre temporaire pour permettre aux blessés de se rendre dans un hôpital.

    Je pense que la station avait 2 faiblesses. On n’a jamais fabriqué de neige, et à cause des caprices de la météo, certaines saisons ont été mauvaises financièrement. Mais le plus gros problème a probablement été le long plat entre le sommet de la montagne et le chalet. Les journées froides, se rendre au sommet de la montagne ne devait pas être très agréable pour les skieurs. L’administration était consciente de ce fait, et au besoin, on prêtait des ponchos aux skieurs à l’embarcadère de la chaise principale. Et pour revenir au chalet, ceux-ci devaient faire un peu de ski de fond. De plus, certaines journées, offrir de bonnes conditions sur un aussi long plat exposé au soleil n’était pas facile. Un petit calcul indique que dans le haut de la montagne, 4 200 pieds de long de chaise procurent un dénivelé de 335 mètres, alors que dans le bas, 3 000 pieds de long procurent seulement un dénivelé additionnel de 122 mètres.

    La première photo montre que le sommet de la montagne offrait des défis aux skieurs, alors que sur la deuxième photo, on peut constater une pente encore intéressante à skier. Mais en regardant les deux dernières photos, il est facile de comprendre pourquoi M. Schiller avait recommandé de construire le chalet plus haut sur la montagne.

    À l’hiver 1967-1968, la station a éprouvé de graves problèmes financiers. En mai 1968, la station a été mise en vente par le Trust Général du Canada agissant comme fiduciaire. En juillet 1969, la station était contrôlée par le Trust Général du Canada et la Compagnie Montreal Trust. Grâce à une gestion serrée, la station est restée en opération pour encore plusieurs années. Au moins pour les hivers 1975-1976 et 1976-1977, il y a eu une cantine au sommet de la montagne. La dernière saison d’opération de la station a été l’hiver 1977-1978. Le Mont Écho est alors devenu la station avec le plus important dénivelé à fermer au Québec. Les derniers propriétaires de la station ont été en 1979 reconnus coupables de l’avoir achetée frauduleusement pour un montant de 375 000 $. L’argent devait être utilisé pour financer une mine.

    Un fait inusité, le Mont Sutton a acheté 25 des 29 pylônes de la station, et à l’automne 1978, ils ont été transportés par hélicoptère et installés au Mont Sutton. On estimait que cela demanderait 2 jours de travail.

    Le chalet a été loué par un club de chasse et de pêche jusque vers 2004 ou 2005, quand le chalet a été détruit par un incendie.

    Le terrain où était situé le Mont Écho est maintenant une propriété privée. Comme le montre cette photo de Google, il ne reste qu’une très petite trace des pistes de ski.

    J’ai eu l’information nécessaire pour écrire cet article grâce à la collaboration de M. André Pagé et de son épouse Denise. La Société d’histoire Héritage Sutton (HS) a aussi été d’une grande aide, me fournissant plusieurs documents, dont la photo principale et les brochures du Mont Écho.

    Cet article fait partie de la section sur les stations de ski du Québec qui sont aujourd’hui fermées. Comme la grande difficulté d’un tel travail est de trouver des photos et de l’information sur ces stations, si vous détenez des perles concernant une station oubliée ou fermée et que vous souhaitez les partager avec l’auteur, vous êtes invité à communiquer avec lui par courriel afin de lui permettre d’ajouter de l’information à un dossier existant, ou d’inclure une autre station à cette section à l’adresse suivante: stations.fermees.qc@gmail.com

    Mont-Sainte-Anne, l’hiver reprend ses droits, 13 janvier 2020

    La quarantaine de centimètres de neige reçue au Mont-Sainte-Anne ce week-end donne enfin un aperçu de ce que doit être l’hiver à la montagne.  Elle a surtout permis pour la première fois l’ouverture d’un grand nombre de pistes.

    La fébrilité était au rendez-vous ce lundi en ce jour de «presque» poudreuse. Dès 8h30, on faisait la file à l’entrée du bâtiment des gondoles. La journée s’annonçait parfaite.

    C’était sans compter la brume qui s’accrochait au sommet et les rafales de vent. Il faisait, disons, assez frisquet. Autre déception, le versant nord était inaccessible à l’ouverture à cause d’un bris à l’Express du Nord.

    La déception le fut encore davantage pour les quelques dizaines de skieurs qui s’y étaient rendus parce qu’aucune banderole n’en interdisait l’accès. Résultat, ils ont dû attendre plus d’une heure à la base du versant avant la mise en fonction des chaises. En cette rare journée de neige, ils ont certainement manqué les plus belles conditions de la journée.

    L’idée «presque saugrenue» nous est venue de faire La «S» pour démarrer la matinée. Aie! La poudreuse très ferme, entrecoupée de traces de ski et de planches et de lames de neige, rendait la descente inégale et difficile.

    Après cette entrée en matière costaude, les pistes les Îlots et le Gros Vallon se sont avérées un choix plus prudent. Les bosses de la première étaient impeccables et le damé velouté de la seconde tranchait avec les surfaces durcies qui s’imposent depuis le début de saison. La brume conférait au paysage un aspect fantomatique. Très beau.

    Mais le fait saillant de notre journée revient, ex æquo, à la qualité des bosses de la Soumande et à celles du sous-bois, la Sydney Dawes. Pour l’avoir exprimé à plusieurs reprises, la Soumande est l’une des plus belles pistes à bosses de niveau intermédiaire. On pouvait les affronter de front à pleine vitesse sans jamais risquer une perte de contrôle. Simplement magique. De son côté, la Sydney a la réputation d’être un sous-bois dans lequel on s’engouffre pour jouer, tout simplement, sans grande difficulté.

    Sommet Saint-Sauveur: Après le déluge, l’agréable surprise! 12 janvier 2020

    Hé b’en non, la fin du monde n’a pas eu lieu!

    Encore à minuit hier, je ne donnais pas cher des conditions de neige pour ce dimanche. Le déluge de calibre Ancien Testament a bel et bien eu lieu (sans, toutefois, l’arche). Et les prévisions de verglas qui sonnaient le glas de la glisse pour dimanche… Toutefois, n’écoutant que son instinct et son besoin de jouer dehors, le chroniqueur a préparé tout son équipement avant d’aller au lit. Grand bien lui en fit, car au réveil il constate que le grésil tombé durant la nuit a été suivi de neige dans les Laurentides. Le verglas a été minime. Résultat: saute dans l’auto, monte dans le Nord et chausse les skis. Le stationnement de Sommet Saint-Sauveur contient un million de places libres. Cela est inversement proportionnel au nombre de visiteurs. Nous ne sommes qu’une poignée à avoir bravé… rien, si ce n’est qu’une route un peu enneigée. J’en profite pour faire connaissance avec bon nombre de skieurs seuls ou en famille (comme celle super sympa de St-Colomban; vous vous reconnaitrez!).

    Remarquez les supports à ski (photo prise vers 11:00): vides!
    Tous les moyens sont bons pour initier la marmaille.
    « Attendez-moi! »
    Le déluge biblique a quand même laissé des traces. Voici les seules que j’ai vues à la station. Le reste est intact.

    Je te prête mes yeux

    J’ai le bonheur non seulement de skier dans de superbes conditions, mais aussi de faire la connaissance d’un groupe d’instructeurs de ski en formation de la Fondation des aveugles du Québec ( https://fondationdesaveugles.org/ ). L’organisme prête littéralement ses yeux à des personnes mal voyantes afin de leur permettre de faire du ski. Le directeur, Steve Joseph, m’explique en détail la mission noble et parfois  audacieuse de la Fondation. Je vois à l’oeuvre des instructeurs qui mettent au point leurs techniques de formation et qui simulent la non voyance avant d’accueillir les véritables bénéficiaires du programme, la semaine prochaine. Ils m’impressionnent; je leur lève mon chapeau!

    « Briefing » après une descente.

    Le directeur de la Fondation des aveugles du Québec, Steve Joseph.
    L’acte de foi: faire semblant d’être aveugle, fermer les yeux et écouter les directives de l’instructeur.

    Neige particulière

    Les conditions sont telles que n’importe quels skis font un excellent travail. Cela est rare! Qu’il s’agisse de skis de GS, de slalom, de fats, de rando alpine, rigides ou souples, peu importe ce qui se trouve sous vos bottes, vous êtes assurés de skier parfaitement. En effet, en surface l’accumulation de quelques centimètres de grésil, mélangés à une fine neige, se marie parfaitement à une base moyennement ferme. Il n’y a aucune plaque durcie ni de glace. Pourtant, tout le monde le redoutait. Je ne vois aucun skieur ou planchiste qui « en arrache ». C’est le genre de journée où tout le monde est bon! Notez que seules 10 pistes sont ouvertes aujourd’hui. Malgré cela, je ne me suis pas ennuyé un seul instant!

    « Moi, moi, moi ».
    Il s’agit sans doute d’un dimanche d’une rare tranquillité pour la patrouille.
    Les conditions sont parfaites pour tout le monde. Comme une loterie dans laquelle tout les joueurs gagnent!
    Le parc à neige est minimaliste, mais pas fermé.

    Stowe, 8e Week-end annuel de ski adapté, 12 janvier 2020

    J’ai eu un malin plaisir à participer comme accompagnateur pour un bon ami à la 8e édition du Stowe Annual Adaptive Ski Weekend ce dimanche 12 janvier. C’est l’événement annuel regroupant des adeptes du ski adapté de calibre intermédiaire et avancé à Stowe Resort au Vermont, à seulement 2 heures au sud de Montréal. J’y ai rencontré une douzaine de participants de fort calibre rassemblés pour partager leur plaisir de skier, chacune et chacun avec une histoire différente, mais tous avec le sourire aux lèvres dans la pluie, la neige et au soleil bien entouré de pros, experts, bénévoles et amis.

    Selon l’organisatrice Mme Pascale Savard québécoise de souche vivant au Vermont, du Green Mountain Adaptive Sports, hôte de l’événement, les bénéfices d’y participer sont le partage des connaissances et la chance de profiter de formation donnée par des experts du ski adapté. Même sous la pluie, son humeur en dit long sur le succès événementiel de la journée.

    La météo s’avérait peu attirante vu l’annonce d’un malheureux cocktail météo qu’on allait subir très tôt, sous une pluie battante, en prenant la route. Une fois sur place, rien ne laissait présager qu’on aurait droit à des rayons de soleil pour une bonne partie de la matinée. Le domaine skiable avait subi des répercussions majeures de la pluie diluvienne des derniers jours, le vent allait se mêler de la partie pour limiter les opérations de chaises sur plusieurs sommets. Malgré cela, l’activité a eu lieu sur la portion du bas du domaine Spruce.

    C’est dans une ambiance bien joyeuse que j’ai vite réalisé combien les skieurs appréciaient les conseils et discussions des experts collaborant leurs connaissances pour perfectionner le plaisir et la technique de skier des participants. Selon mon ami Francis, les conseils reçus, pratiqués et corrigés vont définitivement améliorer sa technique et sa motivation à glisser sur la neige tout au long de l’hiver.

    M. Geoff Krill, instructeur de ski adapté depuis près de 25 ans, est Président de l’EasternAdaptive Sports (EAS) une organisation dont le mandat stimule les personnes avec un handicap à retrouver amitié, éducation et renforcement personnel via le sport. L’EAS est un collaborateur de l’événement. On aperçoit M. Krill ici à droite en train de donner des instructions à Francis Courchesne, un habitué du Mont Sutton.

    Mme Kelly Brush est une professionnelle de la santé impliquée dans la fondation qui porte son nom dont la mission vise à réaliser une vie active pour les victimes de lésions de la moelle épinière. Sa fondation est une autre collaboratrice importante de l’événement.

    M. Chris Young est un athlète américain médaillé plusieurs fois lors de jeux paralympiques de 1994 à 2006 et aussi champion du ski adapté aux fameux X-Games. Il donne volontairement son temps avec Spaulding Rehabilitation Network de Boston, l’organisation est aussi collaboratrice de l’événement. Les participants ont bien apprécié recevoir ses conseils, il est à droite en jaune.

    Malgré ce qu’on pourrait croire, le ski adapté n’est pas un sport réservé aux élites, c’est bel et bien un sport que peuvent contempler plusieurs handicapés. Malgré le défi quotidien de vivre un handicap en temps, efforts, ressources et j’en passe ; planifier une journée de ski lorsqu’on vit avec un handicap a bien son lot de défis, mais aucun n’est insurmontable lorsqu’on a le privilège de compter sur des fondations, bénévoles, la famille ou des amis pour le pratiquer.

    Voyez vous-même les skieurs adaptés profiter de la journée mémorable dont l’organisation peut certainement être bien fière.

    Le Massif de Charlevoix, au coeur de la tempête, 12 janvier 2020.

    Comme tout bon skieur :

    • Surveiller la météo depuis quelques jours. 
    • Vérifier la disponibilité de la chambre des invités du chalet des amis au Camp Boule du Massif.
    • Monter au Massif la veille de la tempête. 
    • Arriver au chalet et espérer toute la soirée que la tempête commence. 
    • Se coucher et ne pas encore avoir vu la tempête. 
    • Ne pas dormir de la nuit, écouter le vent et rêver à la neige.

    6 h 04, courriel du Massif : alerte neige, 13 cm. 13 cm ???!! Vraiment ??!! 

    La billetterie bourdonne d’abeilles-skieuses dès l’ouverture à 8 h et les employés les informent que les télécabines et le secteur Maillard sont fermés. Malgré ce vent à écorner les bœufs, c’est une excellente nouvelle que la station demeure ouverte.

    Des skieurs ne feront que des pistes, d’autres, les sous-bois. Cette dernière option était la meilleure aujourd’hui, si votre technique était à point. Il faut se rappeler que c’est la première tempête majeure de la saison, alors les bosses durcies sont camouflées par cette nouvelle neige et les souches pas trop loin, et tôt ce matin, il en fallait plus encore. 

    Certains ont passé toute la matinée dans la Fortin. On peut comprendre ! Belle neige, mais quelques lames durcies par le vent demandent toute l’attention du skieur.

    La Fortin, secteur Camp Boule.

    Alors que la Dominique Maltais était très ventée au sommet, mais la dernière partie, malgré le manque de dénivelé, offrait quelques minutes de plaisir.

    Dominique Maltais, Secteur Camp Boule.

    Un membre du groupe Facebook Zone.ski partage avec nous quelques photos de sa journée dans les sous-bois. Merci Alain Blanchette ! Il semble que vous ayez eu une superbe journée !!

    Photo : Alain Blanchette.
    Photo : Alain Blanchette.
    Photo : Alain Blanchette. Planchiste : Léonard Blanchette

    Bon, les pistes maintenant…

    La Tremblay à 8 h 30. Superbe section à la fin, mais il a fallu passer à travers un champ de bataille de bosses durcies. 

    Tremblay, Secteur Camp Boule.
    Tremblay, Secteur Camp Boule.

    Sûrement, en fin d’après-midi, avec la chute de neige constante durant la journée, les conditions se sont améliorées. 

    Skier au Massif en pleine tempête, c’est aussi apprendre à skier avec le vent. Descendre La Simard qui fait face au vent n’était pas la meilleure idée. La Lavoie était à peine plus camouflée, tandis que La Bouchard, il fallait pôler pour avancer tellement que le vent était puissant. Les pistes sont ventées, alors il faut adapter son ski entre la surface durcie et les lames de neige.

    La Lavoie…. et le vent.

    Et… quitter dès que possible le sommet du Camp Boule. Les bourrasques de vent sont insoutenables!

    Sommet du Camp Boule.

    Mais, tout au long de la journée, il a neigé intensément et les conditions s’amélioraient d’heure en heure.

    Plusieurs parlaient d’une skinusite pour demain matin… (toux). Lundi 13 janvier sera un beau lundi !

    Le Valinouët : ici, c’est de la neige qui est tombée, 11 janvier 2020

    Voyant les prévisions météo pour la fin de semaine carrément déprimantes pour le sud du Québec et évidemment toujours en recherche des meilleures conditions possibles, dans un rayon de 5h de route de Montréal, les choix étaient limités cette fin de semaine. Qu’à cela ne tienne, il fallait regarder un peu plus au nord pour en profiter et la région du Saguenay, plus spécialement le Valinouët, situé dans les monts Valins, était toute désignée avec cette tempête qui ici, tombe en neige au lieu de pluie comme au sud du Québec. D’entrée de jeu, il faut spécifier qu’ici, les conditions n’ont rien à voir avec ce à quoi elles ressemblent celles au sud. La neige est abondante et la station qui est 100% neige naturelle offre presque l’entièreté de son domaine skiable aux adeptes des sports de glisse.

    La base naturelle ici est simplement plus du double de ce que j’ai vu dans les Hautes-Laurentides et ça, c’est avec ce que j’ai mesuré plus tôt cette semaine, avant les 80mm de pluie qui se sont abattus aujourd’hui sur cette région! Ici, le bâton de 135cm est presque carrément enfoui: une base de plus de 120cm mesurée dans le haut du sous-bois Yéti, ma première descente de la journée:

    Les conditions aujourd’hui étaient de neige un peu croûtée par une fine couche de verglas avec un «glaçage» de 5-8cm de neige fraîche. La croûte de verglas était, heureusement, assez mince pour aucunement nous déranger dans nos mouvements. Il s’agit donc de ma première vraie journée de poudreuse de la saison 2019-20! La couverture était simplement parfaite et on pouvait y aller à notre rythme sans avoir peur d’accrocher quoi que ce soit sur cette base molle de neige légère. Voir Maxime dans le sous-bois Yéti ici:

    Éric en action dans le sous-bois « La Fontaine »:

    Ce n’est pas compliqué, c’est ce genre de conditions dont n’importe quel skieur du sud du Québec rêve depuis des semaines! Votre humble Zoneskieur en action ici:

    Je connaissais le Valinouët pour des pistes expertes certes mais peu de terrain extrême, à part des pistes comme la Gagnon, que j’ai skié lors de mon dernier passage à cette montagne en 2016. Étant donné les conditions, il était évidemment possible d’emprunter les lignes les plus agressives. Voir photo de couverture et celle-ci avec Éric en action:

    La station offre maintenant des sous-bois bien plus extrêmes qu’avant: les sous-bois « sans-nom » et « La Machette ». Après cet avertissement à prendre au sérieux, d’entrée de jeu, vous devrez sauter un cliff de 4-5m de haut, comparable en terme de difficulté à ce que j’ai vu dans certaines entrées de bols à « à vos risques et périls » de Whistler Blackcomb! Vous aurez été averti:

    Le premier cliff en question que nous avons évidemment fait avec une vue impressionnante en perspective du haut avant de le sauter:

    La ligne du centre était un peu plus facile:

    Vu dans son ensemble c’est très impressionnant:

    Il s’agit ici probablement de l’un des passages les plus techniquement difficiles de toutes les pistes que j’ai skiées au Québec!

    Une fois sauté, les quelques skieurs qui n’auront simplement pas rebroussé le chemin auront droit au secret le mieux gardé de la journée: un sous-bois enchaînant plusieurs petits cliffs de moindre hauteur mais fort amusants:

    L’atterrissage fait simplement « pouf » et les conditions nous offrent toute la marge de manœuvre pour faire ce genre de terrain extrême.

    Ah oui, il existe une entrée non-officielle plus bas dans la piste Gagnon pour accéder au sous-bois «Machette» après le premier cliff si vous pensez ne pas ressortir de ce passage en un seul morceau…

    Dans un autre ordre d’idées, il s’agissait de la première fois que je pouvais skier le versant Nord-Ouest. Ici, le sous-bois «Bras-Louis» avec Maxime en action:

    Ce versant offre d’excellentes pistes à bosses comme « la Façade » et votre humble zoneskieur en action:

    Ces pistes sont certes moins extrêmes que certaines rencontrées sur le versant principal mais vu la qualité de la neige, il était vraiment permis d’y aller à fond de train.

    Une journée de poudreuse qui en fera certainement rêver plusieurs qui ont vu cette pluie tomber toute la journée! Admirez le décor hivernal une dernière fois au haut du télésiège triple:

    Les quelques heures de route en valent la peine… Définitivement!

    Bon ski!

    Mont Fortin, plaisirs de jeunesse! 11 janvier 2020

    Aujourd’hui, à la station de ski Mont-Fortin, la neige tombait du ciel en forme de méga cristaux douillets. Les familles ont donc profité de la proximité de la station pour venir entraîner leurs jeunes sur les pistes. La familiale qui est équipée d’un Poma et d’un T-Bar est toujours très occupée. Les plus petits montent la plupart du temps par le Poma qui est définitivement destiné pour leur apprentissage. 

    Les jeunes du secondaire qui pratique un sport de glisse s’y retrouvent pour passer du temps entre amis. J’y ai moi-même appris tout ce que je sais en matière de planche à neige depuis mon adolescence. La facilité d’accès et le petit prix sont des plus pour encourager la relève.

    Les ados se retrouvent entre amis !

    Le mini parc à neige et la pente-école collés sur la familiale permet de leur apprendre des trucs de pro comme on dit, il faut commencer à quelque part !

    Le mini parc à neige et la pente-école font le plaisir des jeunes !

    En fin de semaine, se déroulait la compétition du « Circuit de ski alpin du Saguenay Lac-Saint-Jean ». Les athlètes jeunesses qui font partie des clubs de compétition de plusieurs stations régionales étaient présents pour montrer leur talent.

    La piste 5 était bondée de tout ce beau monde pour encourager les compétiteurs

    Une température idéale pour que cette journée de compétition se termine sur une belle note.

    Chalet principal situé en plein coeur de ville Saguenay

    Le chalet accessible par la piste 1 (la familiale) était bondé de gens pour la compétition organisée par le Club de compétition du Mont-Fortin. Celui-ci manque un peu d’amour, mais fait partie du bon déroulement du centre. Le site est même accessible par le réseau de la STS – Société du transport du Saguenay.

    Chalet principal situé en plein coeur de ville Saguenay

    Saluons aussi le travail des patrouilleurs qui se trouvaient en grand nombre à la station aujourd’hui. En réalité, j’ai toujours trouvé que l’on en croisait beaucoup dans cette station peut-être parce que les pentes sont de courtes durées. Malgré la minime longueur des pistes, l’amusement y est présent car la plupart de celles-ci sont de niveau difficile à extrême. Comme on dit par chez nous elles sont tout simplement « À pic » !

    Patrouilleurs au travail !

    Les coureurs, plusieurs skieurs et planchistes qui montaient dans le télésiège double ont malgré tout, eu quelques petites tâches sur leur habit de neige, car le caoutchouc de celui-ci coulait noir sur les vêtements… Le centre de ski qui n’a pas vraiment d’améliorations notables depuis quelques années étant donné le budget restreint de ville Saguenay en est clairement la cause. Malgré tout, il y avait une personne aimable dans le chalet attitrée au nettoyage. Merci à celle-ci pour son bon travail !

    Les fameux télésièges !

    Mont Sutton, Montée de nuit à la frontale, 10 janvier 2020

    La montée à la frontale au Mont Sutton organisée par Orage et Guru ce vendredi 10 janvier nous a charmés. Même si la météo pour la soirée s’annonçait plutôt humide, voire liquide,  plus d’une quarantaine d’adeptes se sont réunis pour l’expérience qui en valait franchement la peine; tant pour la montée que la descente ainsi que l’organisation générale de l’activité dont le Mont Sutton était l’hôte. C’est toujours un plaisir pour moi de revenir y skier. Je retrouve la chaleur des installations, l’ambiance rustique du chalet et une atmosphère bien amicale. La montée de randonnée alpine de nuit ajoute un aspect stimulant et insolite à la fois.

    Selon son organisateur, M. Julien Nantais, champion de marque chez Orage, l’événement avait pour but de partager la passion du ski de randonnée et d’en démocratiser la pratique. Malgré les différences d’âge et d’expérience, l’activité s’est déroulée dans un joyeux esprit de partage des connaissances. De petits groupes de six à dix skieurs ont pris leur départ successivement afin de gravir l’Alleghanys jusqu’au chalet Altitude 680m.

    Ce qui marque dès le départ, c’est combien il est plaisant de se déplacer en forêt en pleine nuit. Chaque skieur doit forcément disposer d’une lampe frontale afin de mieux négocier son ascension et gérer le terrain. Pour ma part, j’opte et j’encourage fortement une lampe frontale de grande puissance qui offre surtout un filtre de lumière rouge. La lumière rouge permet de maximiser la capacité de l’œil à s’adapter à l’obscurité et mieux voir au-delà du faisceau lumineux en tout temps. J’ajouterais que la lumière rouge est aussi beaucoup moins agressante, car elle n’aveugle pas temporairement ses partenaires de randonnée lorsqu’on tourne la tête dans leur direction.

    Si la météo a causé le désistement de quelques-uns, je puis vous assurer qu’aucun des participants ne s’en est plaint. La fine bruine, la température clémente et la neige au sol ont rendu la soirée magique. Lors de l’ascension d’un peu plus d’une demi-heure, à un rythme bien posé, on s’est arrêtés à quelques reprises pour apprécier l’ambiance, ajuster notre tenue et saisir quelques images qui devraient vous donner le goût de découvrir ce genre d’événements. 

    Au sommet, le chalet Altitude 680m permettait de regrouper l’ensemble des skieurs et de se préparer à la descente.

    Si l’ascension de nuit fut gratifiante, la descente le fut tout autant. C’est à cette portion de la soirée que l’usage d’une lampe frontale puissante tient son importance, car skier en toute sécurité de nuit nécessite de bien gérer le relief et les obstacles. Les conditions de glisse et de mise à carres étaient sublimes, la descente était vraiment le clou de la soirée : vraiment bien méritée.

    La soirée s’est bien terminé au bar le Tucker, où la convivialité et le partage des connaissances et des expériences de chacun étaient agrémentés par la présence d’un autre partenaire de l’événement M. Robert Boulet de chez Carlsberg.

    Si mon récit vous donne le goût de tenter l’expérience, restez à l’affût de tels événements. Il y a fort à parier que Sutton vous en concocte prochainement. C’est évident que l’engouement est au rendez-vous. Avec 60 places disponibles, l’événement a atteint sa capacité maximale en quelques heures à peine. Plusieurs autres montagnes offrent aussi des événements similaires à plus ou moins grande échelle. Au plaisir de vous y rencontrer!

    Expérience Mont Alta, nombril de semaine en poudreuse, 8 janvier 2020

    Outre les très vaillants skieurs qui sont allés profiter de la neige dans l’est du Québec, rares sont ceux dont les spatules ont pu bénéficier d’une bonne quantité de neige fraiche depuis le début de la saison. On le dit partout, les flocons naturels sont plus rares et malgré quelques petites bordées ici et là, très peu de domaines skiables sont ouverts à 100%… encore moins en hors-piste!

    C’est l’avantage du Mont Alta, à Val-David: grâce à un entretien impeccable des pistes dans la saison verte, la quantité de neige nécessaire à rendre les pistes praticables est assez minime. Ouverte à ses membres depuis le 31 décembre 2019, la montagne a défoncé l’année avec juste ce qu’il faut de neige pour pouvoir s’amuser presque partout, à l’exception de certains sous-bois plus accidentés et des secteurs les plus abrupts -oubliez le premier pitch de l’Olympique, disons!

    Généralement, quand je me rends à Alta, je fais ma première remontée par la piste familiale bordant le domaine en ouest et j’utilise le sentier d’ascension plus direct pour les remontées suivantes… mais cette fois-ci, la lumière était si jolie que je voulais profiter de ces petits instants de poésie visuelle, alors que de rares souffles de vent délogeaient les flocons posés délicatement sur les branches des arbres, le tout glissant sur des courants invisibles, à travers les rayons du soleil. Cette impression d’air scintillant est pour moi aussi magique que les fameux pieds-de-vent, ces rayons de soleil qui percent à travers des nuages sombres. Tout aussi difficiles à capturer en image, on préfère les imprégner dans notre tête, à défaut de notre carte mémoire!

    Au sommet, la vue sur la vallée s’offre à ceux qui prennent la pause de transition nécessaire au départ vers le bas. Seule exception, les skieurs qui grimpent en ski de fond attendent patiemment leurs comparses équipés de plus larges spatules alors que ceux-ci s’affairent à retirer les peaux d’ascension.

    Tous les skieurs présents s’élancent vers la piste dont le choix a été médité au cours de l’ascension. Lors de mon passage, une dizaine de glisseurs en tout genre étaient présents. De l’habitué à l’abonné qui effectue sa première visite pour étrenner ses récents achats, tous étaient satisfaits de la couverture neigeuse.

    Pour ma part, mon coup de coeur est double: les magnifiques nouvelles affiches de noms de pistes réalisées par Louis Pelletier, et la descente dans le Boulevard/Papoos. Oui, dans certains virages on sent la petite croute cachée sous les 10cm de poudreuse, mais rien pour se faire peur… et skier sur de la neige naturelle, c’est incomparable! Les prochains jours risquent d’apporter une bonne quantité de neige à la montagne: malgré le redoux annoncé, les centimètres supplémentaires recouvriront les défauts et il y a fort à parier que dès lundi, de nouvelles traces feront leur apparition sur le domaine skiable!

    L’achat de matériel usagé: quelques conseils pour faire les bons choix!

    Un moniteur et sa marmaille. Photo Jacques Boissinot/ZoneSki

    Lorsqu’on ne s’y connait pas beaucoup, la recherche et l’achat d’un équipement de ski usagé peut causer bien des questionnements. Qu’il s’agisse d’un équipement pour soi ou la petite famille, les facteurs à considérer sont très similaires. Cette chronique a pour but d’aider les parents à trouver l’équipement usagé adapté aux besoins des enfants sans négliger la qualité des produits. Le prix à payer est étroitement lié à l’état de l’équipement choisi. Voici de quoi vous aider à vous y retrouver!

    Tout d’abord, les skis. Il faut savoir que les skis junior de niveau débutant ont sensiblement tous la même conception. Pour la longueur, on suggère généralement que le ski arrive entre le menton et le nez du jeune skieur. Si l’enfant est craintif, privilégiez un ski un peu plus court que trop long. C’est plus facile à manipuler et moins encombrant pour tout le monde. Pour les enfants un peu plus expérimentés, préconisez un ski avec noyau de bois, il permettra à votre enfant de progresser plus rapidement. Attention, un ski trop court peut provoquer des blessures aux genoux (entorse), soyez vigilant.

    Avant l’achat, il est important de vérifier l’état des skis, les carres et la base. Les carres, qui sont les parties métalliques sous le ski, sont l’élément le plus important car elles procurent la prise sur la neige et la glace. La rouille en est le pire ennemi, ce qui en diminue grandement la qualité de l’affûtage. Quant à la base du ski, elle peut être blanchie par le manque de cire, ce qui provoque la sécheresse du matériel. Dans les deux cas, il faudra prévoir dans votre prix d’achat un bon entretien dans une boutique spécialisée. Les prix varient mais en général, pour une paire de skis junior, attendez-vous à payer environ une trentaine de dollars. L’âge du matériel est à considérer: un ski trop vieux peut devenir dangereux par l’usure des matériaux, par exemple, les fixations ont une durée de vie d’environ 10 ans. Pour des skis en bon état de moins de 120cm, prévoir un un budget entre 60$ et 100$ serait assez juste. Les prix peuvent être un peu plus élevés pour des skis plus récents ou plus longs.

    Les bottes: plusieurs modèles s’offrent aux enfants, mais sachez que peu importe les marques, elles ont toutes entre une et quatre boucles d’attache. Généralement, les bottes à une ou deux boucles sont pour les tout petits. Une botte à trois boucles sera un peu plus flexible qu’une botte à quatre boucles. La mobilité de l’enfant est importante, une botte trop rigide ou trop performante n’aidera pas le développement de l’enfant.

    Pour la grandeur, en tant que parent, on veut souvent acheter une botte plus grande en espérant qu’elle fera pour deux ans. C’est bon pour l’économie familiale mais beaucoup moins pour le contrôle des skis. La botte est l’élément qui transfère l’énergie aux skis. Trop de jeu autour du pied dans une botte diminue la capacité à contrôler les virages et le freinage. Vérifiez bien l’usure des semelles des bottes: une semelle trop usée/écornée a des risques de moins bien tenir en place dans les fixations. Outre ce détail, l’usure des bottes de ski pour enfant sera toujours moindre que des bottes d’adulte vu la durée d’utilisation plus restreinte. À titre d’exemple, sur les réseaux sociaux, il est assez facile de trouver de bonnes bottes pour environ 50$.

    Le dernier élément sera les bâtons. Dans bien des cas, ils servent plus à détourner la concentration qu’à être utile à l’apprentissage. Et de plus, sont souvent perdus dès la première année! Ils seront utiles au jeune skieur lorsqu’il sera rendu au ski en parallèle, pour mieux synchroniser les virages. Avant cette étape, pas de presse pour les bâtons!

    Trucs et astuces: votre boutique de ski préférée est le meilleur endroit pour parler à un spécialiste de l’équipement alpin. Plusieurs commerçants offrent la possibilité de louer un équipement pour la saison. L’ensemble sera adapté à vos besoins et peut même, dans certains cas, être changé au courant de la saison. Les enfants grandissent si vite! Ne laissez pas l’inconfort causé par une pièce d’équipement mal adapté gâcher la journée de ski! Si vous souhaitez davantage investir dans un équipement neuf, lisez les conseils de Brigitte pour vous préparer à l’achat!

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