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    Campton Mountain, NH Station très peu connue – 18 mars 2018

    En partant ce matin pour le New Hampshire, je savais que les stationnements des stations importantes seraient bondés à mon arrivée. J’avais donc décidé de skier une station dont j’avais appris l’existence seulement l’automne dernier. C’est au New Hampshire la station avec une chaise dont le billet de ski est le moins cher, soit US 20 $. Autre avantage pour moi, la station ouvre seulement à 11 h, et il était facile pour moi d’y être avant l’ouverture.

    La station a un dénivelé de 95 mètres, avec 3 pistes principales. Elle opère exclusivement sur neige naturelle et 2 pistes sont éclairées pour le ski de soirée. La chaise double est une chaise Städeli 1969 fabriquée en Suisse, dont on fait religieusement l’entretient. Il y a aussi un petit fil-neige pour la pente pour débutants.

    Cette petite station de ski est un des avantages d’être propriétaire d’une maison de Waterville Estates. La station est ouverte au public, mais la très grande majorité des skieurs sont locaux, et composés de parents avec leurs jeunes enfants. Le chalet, et son bar rustique Tail Spin, sont un endroit où les gens viennent pour se rencontrer et pour manger, et pas seulement pour faire du ski. Ce midi, j’ai mangé le spécial du jour, soit un bouilli de ‘ corned beef ’, et il était très bon.

    Les pistes sont entretenues avec une dameuse Bombardier 2000. Comme la station n’ouvre qu’à 11 h, on travaille les pistes le matin.

    Photos montrant la chaise double et la piste principale de la station. Il y avait assez de neige pour skier cette piste, mais on devait quand même regarder où l’on skiait.

    La couverture de neige de la piste 1 était impeccable. C’est une piste parfaite pour les jeunes qui apprennent à skier.

    Le bas de la piste 1 est aussi la piste école et il y a un petit fil-neige qui donne accès à ce secteur.

    La piste 3 est composée d’un pitch d’accès avec un bon angle, puis d’une section étroite, mais facile et damée. Aujourd’hui, la difficulté était qu’il n’y avait pas beaucoup de neige dans le haut du pitch et la prudence était de mise.

    J’ai passé un très agréable 2 h 30 à faire du ski avec aucune ou une attente minime. Ce n’est pas une station qui va attirer les skieurs de l’extérieur, mais pour les familles avec de jeunes enfants, c’est vraiment un bel endroit. C’est aussi un endroit où l’on mange très bien. Pour se rendre, il faut utiliser les informations fournies par la station, car sur la carte de Google, il manque de nombreuses routes essentielles pour se rendre facilement à la station.

    Mont Orford aussi a eu sa dose (71cm en 7jours) – 16 mars 2018

    Suite à deux journées incroyables de ski à Jay peak et Sugarloaf, nous avons décidé de prendre ça un peu plus relaxe et nous rendre non loin du chalet soit au mont Orford. Après avoir aussi touché son lot de précipitation (71 cm lors des 7 derniers jours) cette magnifique montagne est toujours à son mieux lorsqu’elle vient de recevoir une bonne tempête surtout pour bien couvrir ses nombreux magnifiques sous-bois accidentés.

    Arrivé sur le tard à la station suite à une grâce matinée et de nombreuses courbatures ici et là, Orford nous recevait avec son domaine skiable ouvert au grand complet. Dire qu’il y a peine deux semaines, les sous-bois des quatre versants étaient pratiquement tous fermés et sur de la roche. Notre dernière visite remontait au 8 février et les conditions étaient à leurs meilleures à ce moment là et aujourd’hui pour notre retour, Orford était pratiquement au même niveau.

    Nous étions censés skier en mode plus relaxe, mais avec toute cette neige dans les sous-bois, il était difficile de ne pas les attaquer comme nous aimons si bien le faire. Hélas ce soir, je suis encore plus magané et j’ai mal à mon corps de mi-quarantaine.

    Nous nous sommes rendu à presque dix descentes sur le mont Orford ainsi que sur les deux versants du mont Giroux, ce n’était que du sous-bois et des restants de pistes damées pour nous rendre aux remontées mécaniques. C’était de la belle neige fraiche avec des bosses et des bosses et toujours la possibilité de faire de petite ligne de poudreuse en bordure des bois. Si nous pouvions avoir la chance de skier l’hiver au complet dans de telles conditions dans le sud du Québec, cela serait tout simplement incroyable et nous aurions pas besoins de faire des 3-4-5 heures de route pour courir après la poudreuse hivernale dans les régions plus au nord.

    Aujourd’hui, le mont Orford du haut de ses 850 mètres nous offrait 44 pistes et sous-bois avec comme je mentionnais plus haut, 71 centimètres de nouvelle neige dans les 7 derniers jours. La température était de -6 degrés avec un ciel nuageux et quelques averses de neige. Plus la journée avançait et plus le vent était fort! Il y avait de bonnes rafales surtout au sommet du mont Giroux. Quelques pistes dont la Magnum (versant Giroux Nord) et la Maxi (Versant Orford) étaient très ventées et glacées, car la neige fut balayée par les vents. Dans les sous-bois, il fallait être vigilant dans les endroits inclinés, car certains obstacles naturels étaient à découvert et glacés par endroits.

    En conclusion, le mont Orford était de retour à 100% en mode hivernale, et ce à notre plus grand plaisir! L’hiver n’avait pas dit son dernier mot et vous devez en profiter, car celle-ci achève. Nous n’avons pas été gâtés depuis la mi-février et selon les sites de météo, il reste un peu plus d’une semaine de conditions de ski d’hiver car par la suite, le printemps s’installera pour de bon dans le sud du Québec. Alors plus d’excuse et re-sorter vos skis!

    Massif du sud, Un jeudi grand cru, 15 mars 2018

    Photo Jacques Boissinot

    Le Massif du sud se compare à un vignoble situé dans un réputé terroir viticole. Et jeudi, les amateurs de grands crus ont dégusté jusqu’à plus soif sa cuvée spéciale «Tempête de mars». Contrairement au vin, ce n’est pas à petites gorgées que les skieurs ont avalé la neige, mais à grandes lampées.

    Depuis mardi, il est tombé quelque 80 centimètres sur le Massif qui, disons-le, offre déjà un produit d’appellation d’origine contrôlée. Avec autant de neige, dévaler les sous-bois parmi les plus beaux du Québec équivalait à sortir de la cave une bouteille d’un millésime exceptionnel.

    Craignant la foule, les premiers maniaques dans la file d’attente du télésiège sont arrivés plus d’une demi-heure avant l’ouverture pour profiter des «first tracks». La neige profonde était garantie puisque la station n’était pas en activité mercredi en raison des fermetures de routes. Finalement, le peu d’achalandage, malgré les conditions d’exception, a permis de tracer jusqu’en après-midi. Aucune file de la journée.

    Mais parfois trop, c’est comme pas assez, ai-je constaté. Avec autant de neige, qui tombait toujours au moment de mon départ, il fallait attaquer des pentes suffisamment abruptes pour éviter d’être freiné par l’or blanc, qui atteignait par moment la mi-cuisse. Heureusement, les sous-bois du Massif sont réputés pour leur verticale.

    L’avantage d’une journée comme celle de jeudi est qu’il est possible de pousser la machine à fond et s’offrir quelques folies. Comme la vie fait parfois bien les choses, j’ai justement croisé quelques fous. Les amis de Zone.ski, Jacques et Alexandre, m’ont présenté deux des trois frères Maheu, bien connus à la station, dont Frédérik, responsable du marketing.

    Entre deux sauts vertigineux (pas moi, mais eux) et trois descentes vitesse grand V, les frérots et leurs copains participaient au tournage maison d’une vidéo promotionnelle pour le Massif du sud. Quelques descentes en gang rappellent à quel point le ski est un plaisir qui se partage.

    Et tant qu’à poursuivre dans la folie, mon ami Jacques Boissinot, photographe de métier, m’a mis en «vedette» pour ce reportage. Un peu vaniteux, j’ai accepté (la tache orange). Le fait de les revoir me convainc que j’ai vraiment vécu cette journée. Je me pince encore, croyez-moi.

    Parce que de mon propre avis, comme celui de plusieurs rencontrés, le 15 mars au Massif du sud restera comme l’une des plus belles journées de poudreuse au Québec cette semaine, peut-être la plus enneigée de la station en 2018.

    On le répète, mais chaque bordée importante arrive comme un baume sur une saison en dents de scie. Alexandre me racontait que le Massif a vécu des moments météo difficiles depuis la fin janvier. La neige fraîche garantie encore plusieurs journées de glisse de qualité à venir.

    Et comme le ski sans l’après-ski ce n’est pas du ski, nous nous sommes dirigés au bar du chalet pour y déguster une bière. «Le vin, c’est bon pour faire des métaphores», me dis-je. Dehors, les flocons s’accumulaient toujours. À la neige, au ski, Cheers!

    Mont Sutton, le jour de la skinusite: 14 mars 2018

    La journée a commencé sous le signe de l’incertitude. Après avoir pelleté 10cm de neige plus-mouillante-que-collante, on a pris la direction de Sutton, avec l’espoir que la différence de température ville-montagne soit suffisante pour préserver les 44cm annoncés par la station dès l’aurore. À notre arrivée (tardive) sur place, nous voilà en plein questionnement: les gens quittent! Les voitures laissent place à des espaces libres dans les premiers stationnements, la cafétéria se remplit… est-ce qu’on a manqué notre coup? Est-ce que c’est déjà fini?

    Après avoir scruté les visages des skieurs qui arrivaient au pied des pentes, en direction du télésiège II, on s’est dit qu’on avait peut-être encore des chances. Dans la transition en diagonale vers le IV, on a bien entendu les YAHOO en écho entre les arbres: ouf! Il en reste encore… ils nous en ont laissé! C’est donc majoritairement dans les secteurs IV et VII (mention spéciale au bas de la Bou-Bou et à l’Escapade!) qu’on a passé notre temps, pour ensuite aller terminer la journée dans une enfilade Séduction – Sous-bois IV – Crocodile – Extase.

    Et la dernière piste, d’entre toutes, méritait son nom extatique aujourd’hui! De la neige à profusion, moins de vent que sur le reste de la montagne, et encore des traces à faire devant le patrouilleur qui fermait, patiemment, à supporter nos cris de joie et nos rires incrédules. À en juger des sourires croisés ici et là à travers la montagne, plusieurs skieurs ont profité d’une skinusite aujourd’hui! Espérons qu’ils se remettront vite sur pied… ou pas!

    p.s. Il reste tout plein de neige… pendant la journée, environ 15cm supplémentaires sont tombés. Le fond est loin, c’est les plus belles conditions de la saison à Sutton, profitez-en!

    L’hydratation en ski: le porteur d’eau gelée

    Photo Hydraflask

    Trop occupé à skier, on oublie souvent qu’on se déshydrate aussi rapidement l’hiver que l’été. Sur les pistes, boire de l’eau permet de conserver son efficacité et de récupérer plus rapidement, un avantage intéressant pour ceux qui comptent skier plusieurs journées d’affilée. Pourtant, quand il fait froid, rester bien hydraté n’est pas toujours évident… surtout si votre précieux liquide s’est transformé en glace !

    Comment éviter que votre eau ne gèle ?

    Il n’existe pas de solution miracle pour éviter à l’eau de geler quand les températures chutent sous zéro, mais voici quelques petits trucs pour essayer de retarder ce moment :

    1. Buvez souvent : Voilà un bon truc pour vous garder hydraté tout au long de votre sortie de ski ! D’autant plus que boire assez fréquemment permettra à l’eau de bouger à l’intérieur de la bouteille. Ce mouvement aidera à retarder le moment où votre liquide commencera à geler.

    2. Utilisez de l’eau tiède : Avant de partir pour la journée, remplissez votre bouteille d’eau tiède ou chaude. Une fois lancée sur les pistes, elle finira éventuellement par refroidir, mais le moment où elle commencera à se figer sera considérablement retardé.

    3. Profitez de votre chaleur corporelle : Peu importe quel système vous utilisez pour transporter votre eau, tentez de le garder le plus près possible de votre corps. Si vous avez un petit sac, vous pouvez même le mettre sous votre manteau pour tenter de déjouer les températures les plus glaciales.

    4. Pensez isolation : Équipez-vous d’une bouteille isotherme ou d’un sac d’hydratation isolé.

    Quel système d’hydratation choisir ?

    1. Le sac d’hydratation

    C’est une option très populaire et particulièrement pratique pour les aventures en hors-piste. Il existe plusieurs types de sacs d’hydratation de tailles variables. Les plus grands modèles offrent une plus grande polyvalence, car ils possèdent souvent les mêmes détails techniques qu’un sac à dos régulier, en plus d’être équipés d’un dispositif pour vous garder hydraté. Certains modèles, comme le CamelBak Phantom LR, sont conçus spécifiquement pour les sports de glisse et sont dotés, entre autres, de ganses pour suspendre votre planche et votre casque. Il est également possible d’acheter simplement un réservoir à eau et un tube, si vous possédez déjà un sac à dos compatible.

    Par temps froid, il est important de souffler un coup dans le tube après chaque gorgée. Cela permet de faire sortir les gouttelettes d’eau s’accumulant des espaces plus étroits comme le bec et qui seront les premiers à geler, rendant le système inutilisable.

    Si vous cherchez à vous procurer un sac d’hydratation et que vous comptez l’utiliser régulièrement lors de sorties de ski, vous pouvez opter pour un sac et un tube isolé ! Certaines marques, comme Platypus par exemple, proposent ainsi des accessoires spécifiques afin d’isoler votre système d’hydratation.

    2. La bouteille isotherme

    Il s’agit de la fameuse bouteille Thermos. Elles sont habituellementconstituées d’une paroi double afin que leur contenu intérieur n’entre pas en contact direct avec l’extérieur. Cela permet de conserver les liquides le plus près de leur température initiale le plus longtemps possible. Ainsi, l’eau froide restera froide plus longtemps et l’eau chaude prendra bien plus de temps avant de tiédir.

    La bouteille isotherme est une très bonne option pour transporter du liquide quand le mercure est sous zéro. Elle est surtout la meilleure compagne des amateurs de thé ou de ceux qui ont besoin de leur dose de café, même en haut de la montagne.

    3. La bouteille d’eau régulière

    Si vous cherchez une option un peu plus abordable, il est toujours possible d’emporter une bouteille d’eau régulière avec vous. Assurez-vous cependant de ne pas la remplir au complet, si jamais l’eau venait à geler, la bouteille pourrait se fissurer, voire éclater. Pour éviter que cela, des marques comme Nalgene proposent des bouteilles incroyablement résistantes même confrontées à un froid polaire.

    Un dernier petit truc ? Il paraît qu’ajouter l’équivalent d’un bouchon de vodka au contenu de votre bouteille pourrait aider à retarder le moment où l’eau gèle… À vous de voir si l’astuce fonctionne ou pas! Mais ne perdez pas de vue que l’alcool provoque le contraire de l’effet souhaité de l’eau: il déshydrate!

    Alta, Utah: Sa Majesté l’authentique!

    Notre voyage de ski au Utah tire à sa fin. Nous avons joué fort et joyeusement à Solitude, Snowbird et Alta. C’est là que nous passons notre dernière journée de ski. Nous sommes venus à cette dernière à deux reprises durant notre séjour. On en reprendrait volontiers, mais deux facteurs nous en empêchent: la fin du voyage et nos genoux en compote!

    Ce matin au lever, le mercure marque 6 degrés Celsius en ville. Les prévisions sont au chaud même à Alta. Dès 10:00, il fait 5 degrés à la base. Ski de printemps en vue? En après-midi, c’est en effet ce que nous réserve la moitié inférieure de la montagne. Les bosses (à perte de vue, je le jure!) que nous skions sont tendres, sans toutefois être constitués de neige mouillée.

    Quelques mots au sujet de Salt Lake City: La capitale des Mormons est une ville très américaine avec ses autos-reines, ses rues à sens unique à six voies, ses très nombreux restaurants de type restauration rapide, ses sans-abris ivres et son centre des congrès. La ville est relativement peu attrayante. N’eut été du ski et des Mormons, on en parlerait très peu. Pour le night life, faudra repasser! Cependant, pour des skieurs comme MJ et moi, la proximité des stations de ski (à seulement 35 minutes d’auto) et la facilité de déplacement à pied en ville sont des atouts. Il y a quelques bonnes adresses culturelles et culinaires, mais on n’est pas à Whistler ni dans les Alpes Autrichiennes… On vient ici pour le ski. Ou pour Dieu, c’est selon.

    Puisque nous savons déjà ce que nous voulons explorer aujourd’hui, nous ne perdons pas de temps en salutations. Nous voulons éviter les damées devenues fermes (six jours après la tempête et suite à plusieurs cycles de transformation du manteau neigeux) et rapides, mais sans intérêt pour nous. Nous recherchons les descentes qui n’ont jamais reçu la visite d’un BR400. Oh boy, comme nous sommes bien servis! Du terrain vaste (quasiment sans limite), épique et tellement invitant nous attend dans tous les secteurs et dans toutes les directions. Attention: Il faut rigoureusement respecter les limites marquées de la station. “Passer sous la corde” c’est s’exposer dangereusement aux nombreuses avalanches qui ont lieu depuis dimanche. On en voit les traces tout autour de nous… Et nous skions souvent, avec la bénédiction de la patrouille, dans les débris des cônes d’avalanche.

    Alta, bien que plus modeste en superficie et dénivelé que Snowbird (sa voisine, qu’on atteint par une piste au sommet: Sugarloaf Pass) demeure un domaine skiable très grand et plein de défis. Une très grande proportion des pistes est tout simplement sans nom! La carte des pistes montre des pistes numérotées, mais le terrain accessible est si grand qu’on peut descendre pratiquement partout. Pourvu qu’on en ait le guts! Alta est un lieu quelque peu mythique: télémark, simplicité, terrain difficile, neige naturelle et abondante. Authentique, elle est! Le temps s’écoule lentement ici. D’ailleurs, quelqu’un devrait dire au lifty barbu de la remontée Collins que le patchouli n’est plus in… depuis 1975. J’y repense: il n’était même pas né ce gars-là!

    La base, située à 8 500 pieds, a deux zones: Albion et Wildcat. Le sommet culmine à 10 500 pieds. La base Albion donne accès à un domaine limité et peu élevé, pour les débutants. La remontée Sunnyside permet toutefois d’accéder à une autre, Supreme, qui elle, nous amène au royaume du ski de haute voltige. L’autre base, Wildcat, est celle de prédilection pour un accès direct à toutes les grandes aventures. Notez qu’à Alta tout ce qui est plus difficile qu’intermédiaire est identifié d’un seul losange noir. Cela regroupe à la fois des damées pentues et des couloirs étroits et périlleux (si vous manquez un virage)! Évidemment, il y a des avenues mémorables pour qui est prêt à faire du boot pack et des traversées parfois assez longues. Avec ses 117 pistes répertoriées et ses 2 200 acres, Alta est fort respectable. Les défis sont à la hauteur de tous, du débutant à l’expert trés confirmé. Petit anomalie: la station n’accueille pas les planchistes…

    À cause de l’altitude il y a relativement peu d’arbres, donc de sous-bois. Le terrain est expansif et ouvert. C’est le royaume des bols alpins et des ridges exposés. Les couloirs et autres passages coupe-gorges sont légion. À mi-montagne, on retrouve deux restaurants de type fast food. Ils sont agrémentés de terrasses extérieures.

    Je ne sais plus si c’est elle ou moi, mais il y en a un des deux qui met l’autre au défi aujourd’hui. Malgré notre fatigue croissante après cinq jours d’aventure, MJ et moi continuons à nous pomper les quads dans du terrain sérieux et magnifique. Après 33 ans je croyais bien la connaître, mais MJ m’a impressionné sur ses planches (encore une fois)!

    Demain, nous visiterons le temple Mormon et le centre-ville de Salt Lake City. Nous essaierons de masquer notre déception de devoir retourner à la vie normale. D’ailleurs, “normale” ça devrait être la semaine que nous venons de passer; pas celle qui s’en vient…

    Suivez le guide au Mont Avalanche

    Photos Robert Rousseau

    Le skieur en vous a envie de nouveauté? La planchiste que vous êtes veut visiter une station hors des sentiers battus? Vous êtes en quête de découverte dans les Laurentides? Le Mont Avalanche sera tout désigné! Située à St-Adolphe d’Howard dans la partie ouest des Laurentides, à une douzaine de kilomètres à l’ouest de l’autoroute des Laurentides, cette station gagne à être connue. Prêt pour la visite du domaine skiable?  Suivez le guide qui vous emmène visiter ses coups de coeur!

    1) L’horaire d’ouverture garantit de belles conditions! La station faisant relâche du mardi au jeudi en semaine, les conditions de neige naturelle seront des plus invitantes à compter du vendredi. Présentant une offre de 13 pistes sur un dénivelé skiable de 165 mètres, la station peut vous sembler plus modeste vis-à-vis ses consœurs, mais toute comparaison s’arrêtera ici. La qualité du terrain n’aura d’égal que le plaisir que vous éprouverez en arpentant les sous-bois variés aux parcours authentiques ainsi qu’à la piste centrale bien accidentée vous laissant pratiquer un style libre bien à vous. Enfin, les pistes damées bien entretenues permettront tant aux débutants qu’aux plus expérimentés d’alterner le court et long rayon selon vos goûts du moment.

    2) Les pistes la Bordée ainsi que la Coulée bordent l’ensemble du domaine skiable au deux extrémités de la station. Ceinturant la station, ces deux pistes seront idéales pour une balade familiale, pour une douce promenade ou encore pour l’apprentissage des sports de glisses. Ces deux descentes vous permettront de jeter un coup d’œil tant du côté cour que du côté forêt! De plus, vous serez séduit par la beauté des paysages. Les possibilités de photos seront nombreuses afin de capturer un souvenir qui vous rappellera votre visite en ces lieux. La piste Douce offrira une agréable variante de la piste la Coulée. Celle-ci offrira une descente parallèle à la Coulée.

    3) Pour plus d’intensité, les pistes de calibre intermédiaire le Pic et l’Intrépide permettront aux skieurs et planchistes de faire des descentes sportives en bénéficiant de pentes asymétriques modérées. Le haut de la piste Intrépide se décline en une pente serrée en angle, tandis que la finale dans la piste le Pic offrira une pente constante invitant à une accélération. Sa voisine, la piste Canon bas présentera une pente similaire sur un parcours plus étroit. Enfin, la piste Avalanche, parcours emblématique de la station permettra au plus expérimentés de s’adonner à une descente rapide où les dénivellations surprises ne seront pas à prendre à la légère, tout particulièrement sur la seconde moitié du parcours où la haute vitesse vous propulsera dans les airs subitement ! La concentration sera de mise.

    4) Les sous-bois accidentés vous offriront beaucoup de plaisir tout en pratiquant vos habiletés. Le Sentier des Toutous de calibre intermédiaire aura tous les attributs d’un sous-bois de qualité. Véritable piège à neige, la variété de combinaison permettra à tous de sillonner à travers la forêt dans un rythme soutenu. Quant aux Sous-Bois A et B, ils présenteront une multitude de facette allant de passages serrés dans un secteur de conifères, de terrain pentu bien accidenté tout en étant relié par un secteur ressemblant à une clairière en plein cœur de l’endroit. Le plaisir sera assuré et l’envie de multiplier les descentes dans ce coin sera addictif, tout particulièrement lors des journées de poudreuse !  Enfin, les amateurs de terrains accidentés laissé à l’état naturel trouveront leur compte dans la piste Canon. Situé au centre du domaine skiable à proximité de la remontée, la piste Canon se prendra telle un escalier géant où les saut et manœuvres d’adresses entre bosses et rochers se succéderont à un rythme soutenu. Amateur de sauts et de style libre : l’endroit sera tout désigné pour exprimer vos habiletés !

    5) Ailleurs en station, il y a de quoi plaire à toutes les clientèles: le parc à neige est aménagé au bas de la piste Intrépide; un tapis magique permettra aux apprentis planchistes et skieurs de développer leurs habiletés sur un terrain bien aménagé attenant au chalet fraîchement rénové et offrant les commodités de repas, d’équipement tout en bénéficiant d’un espace afin de se préparer pour la sortie de glisse. De plus, la station offre un sentier d’ascension en forêt pour la randonnée alpine et la raquette, ainsi qu’un sentier de fatbike pour ceux qui voudraient compléter leur expérience de ski par une autre activité.

    Le Mont Avalanche est ce genre de station où vous aimerez revenir pour le plaisir de skier dans un endroit authentique. Sise à une altitude à la base de 400 mètres, l’endroit est favorisé par les accumulations de neige par rapport à ses voisines plus au sud. La poudreuse surprise sera souvent au menu! Fuyez les foules… et découvrez cette station qui mérite votre attention!

    Suivez le guide au Mont Adstock

    Photos Martin Dumas

    Le Mont Adstock est situé en Chaudière-Appalaches, à quelques minutes de Thetford Mines. Ma première visite à cette montagne remonte au temps où j’étais un jeune coureur, il y a tout près de trente ans. Natif de la Mauricie, j’étais un habitué de stations au dénivelé modeste. À l’approche de cette station, je dois vous avouer qu’elle m’a un peu intimidée. Ce pic de montagne a une altitude de 712 mètres et un dénivelé de 335 mètres. Et lorsqu’on y arrive de par Thetford, ce massif se dresse devant vous et semble destiné aux skieurs expert seulement, mais il n’en est rien!

    1. Les débuts en famille

    La vie m’ayant amené à m’installer en Chaudière-Appalaches, c’est donc dans cette superbe station que mes deux plus vieux y ont fait leurs débuts. C’est en 2005 que j’ai vraiment découvert cette station et les gens qui l’habitent. Tout y est pour l’apprentissage: une pente école accessible, une école de glisse professionnelle et pour le développement, une équipe de course très performante. En plus de la pente école, une autre piste familiale vous est offerte, La Coulée, un beau boulevard large et constant où il est facile d’apprendre. De plus, La Contour, piste de niveau intermédiaire, est très appréciée des jeunes enfants puisqu’elle propose des petits à côté tout au long de la descente: de petits sauts, des détours et des bosses qui développeront rapidement leurs habiletés.

    2. Des monts et des lacs

    Je ne peux pas vous parler du Mont Adstock sans vous parler de la vue incroyable qui s’offre à nous. On y voit du sommet plusieurs lacs, dont le Lac à la Truite, qui est la prise d’eau pour l’enneigement. On y a aussi une vue splendide sur le Lac Saint-François, un joyau régional. J’adore aussi la vue des montagnes qui se dessine à l’horizon.

    3. Du «carving» à haute vitesse

    La montagne est plutôt escarpée. Plusieurs pistes sont donc classifiées comme intermédiaires, carré bleu, ou expertes, losange noir. De ce fait, il est donc possible d’y faire des descentes à une très bonne vitesse lorsque l’achalandage le permet. La piste La Géante est, en ce qui me concerne, la piste de carving par excellence de la station. Selon une application sur mon téléphone, j’y ai déjà atteint 140kmh!!! Juste d’en parler je ressens encore la dose d’adrénaline.

    4. Des sous-bois et La Défi

    Plusieurs sous-bois ont été aménagés au cours des dernières années, ça donne beaucoup de diversité à la montagne. Et il y en a pour tous les calibres. La Moniteur est un magnifique sous-bois pour débuter en hors-piste, tandis que La Bénévole, avec son couloir escarpé, vous donnera certainement des sensations fortes. Que dire de La Défi Adstock, mon coup de cœur, un mur abrupt qui, lorsqu’il y a de la neige à profusion, devient une piste double losange où même certains enfants un peu plus expérimentés y trouvent leur compte. C’est d’ailleurs dans cette piste que j’ai vécu une de mes plus belles journées de ski à vie. Il était tombé plus de 60cm de neige dans la semaine. Dès son ouverture le jeudi matin, j’étais présent. J’y ai effectué douze descentes sans arrêt. J’étais complètement épuisé, mais des souvenirs inoubliables.

    5. Une communauté impliquée

    Étant une station régionale, l’implication du milieu et de plusieurs bénévoles est essentielle à la réussite. Au fil des ans, j’ai rencontré plusieurs personnes qui y investissent beaucoup de temps afin d’en faire profiter les amateurs de glisse de la région et d’ailleurs. À chaque visite on y sent le côté familial. Les gens sont accueillants et souriants, ça sent le bonheur.

    En terminant, je vous invite cordialement à venir découvrir ce bijou qu’est le Mont Adstock. Vous pouvez y aller pour la glisse, mais aussi pour plusieurs autres activités. En effet, la station vous offre des glissades sur tubes ainsi que des sentiers de raquettes. Le chalet est aussi accessible au motoneigiste, en tant que relais, par la Trans-Québec # 25. De plus, avec les nouvelles offres d’hébergement, de restauration et d’activités en tous genres, venez vous amuser au Mont Adstock, et, par la même occasion, pourquoi ne pas en profiter pour séjourner dans notre magnifique région?

    Suivez le guide au Mont Gallix

    Photos K. Lavoie, M-M Rioux, B. Philippi

    La Station de ski Gallix (Mont Trouble) est une belle petite montagne située sur la Côte-Nord entre Sept-Îles et Port-Cartier. Avec 22 pistes et 185m de dénivelé, elle offre une belle variété de pistes de niveau débutant à avancé.

    Cette station offre à ses utilisateurs une qualité de neige incroyable année après année et ce, tôt en saison. Pour ma part, ce que j’apprécie particulièrement de cette montagne, c’est son côté familial. Plusieurs familles viennent passer leurs fins de semaine à Gallix, ce qui dynamise beaucoup les lieux. On constate que la station déploie des efforts afin d’attirer les familles et ainsi assurer la relève pour les années futures. Il n’est pas rare de pouvoir skier avec 20 à 40cm de neige au-dessus des bottes. C’est un plaisir indéniable pour les amateurs de poudreuse.

    1) Ma piste damée préférée

    Il s’agit de la Jean-Guy Normand. Cette piste bleue a été renommée il y a quelques années à la mémoire d’un homme d’affaire de la région qui a offert de très bons services à la station. Cette piste offre un bon dénivelé et avec sa terminaison dans le bol, elle nous permet de bien se réchauffer les jambes pour la journée. Cependant, pour les skieurs moins expérimentés, je conseillerais davantage la piste Molstar pour débuter à la station.

    2) Lors des journées de poudreuse…

    Pour ma part, j’aime bien me diriger du côté gauche de la station. Il s’agit du côté plus expert (double losange) de la montagne. Cette section compte entre autres la fameuse Suicide. Cette piste est assez pentue, surtout lorsqu’on la regarde au bas du télésiège. Elle peut nous rendre un peu hésitant, mais avec un 20 à 30cm de poudreuse, elle donne des émotions fortes à bons nombres de skieurs et planchistes. On peut entendre crier plusieurs wouhou lorsque les skieurs effectuent leurs premières traces! Pour les skieurs moins téméraires, la Monaghan et la Michel sont aussi de belles pistes à descendre lors des journées de poudreuse.

    3) Le nouveau secteur hors-piste de la station

    Ouvert depuis l’hiver 2016-17, ce versant situé à l’arrière de la montagne offre aux amateurs de ski et de planche avec peaux une tranquillité et un terrain vierge assuré à chaque descente. Accessible uniquement avec les peaux d’ascension avec une approche de seulement dix minutes, son coût d’accès journalier est très modique: 10,75$ taxes incluses. Un billet de saison est également disponible au coût de 75$ taxes incluses. Un petit chalet de service est accessible au bas de la montagne pour se réchauffer lors des journées plus froides. Cette partie, qui n’était plus exploitée depuis plusieurs années par la station, connait maintenant un nouvel essor grâce à l’engouement pour le ski de randonnée. Le secteur ne comporte pas de pistes définies. Au sommet, il y a peu de végétation. Au fil de la descente, on est naturellement dirigé vers trois choix de sorties. Le nombre de ligne possible est donc presque infini, c’est parfait pour jouer dans la poudreuse.

    Le secteur hors-piste

    4) Les sous-bois

    La station compte officiellement 4 sous-bois parmi les 22 pistes offertes. Les sous-bois de la Cascade, la Monaghan et l’Escapade sont de petits sous-bois courts et accessibles. La Panique est le sous-bois qui longe la piste La Suicide. Il est pour sa part assez étroit et demande un meilleur niveau de ski. C’est de loin mon favori le lendemain d’une tempête. La station est consciente de la demande grandissante pour les sous-bois. C’est pour cette raison qu’elle souhaite élargir ceux déjà existants et en développer d’autres.

    5) Raquette et glissades en tubes avec une remontée mécanique

    Il n’y a pas que des sports de glisse à Gallix. On y retrouve entre autres la fameuse piste de raquettes Le Palais de glace. Ces piste débouchent sur une impressionnante paroi de glace, de plus en plus utilisée par les amateurs d’escalade.

    Les glissades avec remontée mécanique offrent beaucoup de plaisir aux gens et aux familles qui l’utilisent. Le côté glissade est ouvert de jour la fin de semaine et en soirée lorsque la station est en activité. Elles sont très prisées pour les journées familiales corporatives.

    La station récréotouristique Gallix n’a peut-être pas le dénivelé et la hauteur des montagnes les plus populaires du Québec, mais elle a de quoi plaire à tous ceux qui l’utilisent. Elle se démarque par sa qualité de neige exceptionnelle, ses pistes damées bien entretenues, le peu d’attente aux télésièges et par les défis intéressants offerts pour tous les niveaux de skieurs. Je me rappellerai toujours ce qu’un membre de la station m’avait dit sur Gallix à mes débuts en ski : quelqu’un qui apprend à skier à Gallix peut se permettre de skier un peu partout par la suite. C’est bien vrai. De toute évidence, cette station aura toujours une place de choix dans mon cœur de skieur, car c’est là que j’ai vécu et que je vis encore de magnifiques moments en famille et entre amis. Il me reste seulement à imaginer le futur chalet prévu, en espérant que ce projet se concrétise prochainement.

    Snowbird, Utah: Big!

    C’est ma deuxième aventure de ski au Utah. La première m’avait rendu mélancolique; je ne voulais pas retourner à la maison de crainte de ne pas trouver le courage d’oublier mon escapade. Cette semaine, je suis de retour et j’ai dû mûrir depuis 2010 parce que cette fois je savoure chaque descente sans redouter mon départ. Ça s’explique mal, mais quiconque a déjà skié des steep and deep de l’ouest comprendra mes sentiments. Sinon, de deux choses l’une vous êtes amateurs de plages de sable peuplées de bedaines brûlées, ou vous êtes mûrs pour votre premier voyage de ski au Utah.

    Notre première journée de ski, hier, a lieu 12 heures après une tempête épique typique du Utah: 80 cm en 36 heures. Deep! Sachant très bien le sort qui attendait Snowbird et Alta, nous optons pour la plus modeste Solitude. Bien que très proche à vol d’oiseau, cette petite soeur de la famille de quatre stations de ski des deux canyons (Small Cottonwood et Big Cottonwood) attire moins les foules. Nous avons choisi judicieusement! En effet, les deux grandes soeurs ont été hors d’accès jusque vers 10:30 dû aux risques d’avalanche sur la sinueuse route 210 et dans les immenses bols exposés aux vents. Donc, hier, nous avons eu du plaisir à tracer sans fin dans beaucoup, beaucoup de neige. Et sans foule. Mais c’était sans commune mesure avec les sensations que nous avons aujourd’hui à Snowbird!

    Snowbird est vaste et haute. Son sommet est à 11 000 pieds, et sa base à 8 000. Le dénivelé est considérable. Le terrain, époustouflant. S’ouvrant au dessus de la ligne des arbres, des bols glaciaires s’étendent bien au delà de ce que la vue peut embrasser en seul regard. Des sommets vertigineux, magnifiques et parfois menaçants forcent le respect. Ce respect est toutefois mesuré car les distances et la perspective sont difficiles à apprécier.

    La station reçoit en moyenne 500 pouces de neige par année. Cette année, les accumulations sont sous la moyenne. Peut-être 250 pouces jusqu’à date… Ça fait pas pitié ça? Malgré cela, notre timing est parfait. Même si des milliers de skieurs ont attaqué (tardivement) la station hier, Marie-Josée et moi jouissons d’une qualité, et d’une quantité, de neige exceptionnelle en ce lendemain de tempête.

    La trouvaille du jour: Nous avons profité d’une visite guidée sur piste gratuite de la station. En 3 heures, nous avons pu survolé les trois secteurs principaux: Peruvian Gulch, Mineral Basin et Gad Valley. Je vous recommande cette activité offerte tous les jours. Seul, vous ne pourriez probablement pas couvrir autant de terrain à votre première visite, ne sachant pas par où commencer.

    Notre journée de ski est longue et intense. Les groomers sont parfaites et rapides; les champs de bosses sont sans fin et épuisants; les bols, vastes et choppy. Presque tout le terrain a été contrôlé pour les avalanches et est ouvert. Et des avalanches ont bel et bien eu lieu en de nombreux endroits. J’ai un coup de coeur puissant pour Mineral Basin, sur le versant opposé à Peruvian Gulch. Le terrain skiable y semble illimité et l’accès par un tunnel (juste sous le sommet de Hidden Peak) est vraiment amusant! L’absence de vent, le soleil intense et le faible achalandage font de nous des adolescents: YOLO; y’a pas de lendemain, Man!

    Bon, allez, au lit chroniqueur! Demain Alta nous attend. Je vous en reparle.

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