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    5 paires de raquettes parfaites pour le ski hors-piste

    Photo courtoisie Altitude Sports

    La neige immaculée, la vue à couper le souffle, les pistes intactes ne demandant qu’à être dévalées… Le ski en hors-piste possède un charme unique et grisant. Ne vous laissez pas refroidir par l’équipement technique nécessaire à la pratique du sport. Si posséder le matériel adéquat est crucial avant de partir à l’aventure, il est toujours possible de faire quelques compromis. Plutôt que de vous procurer un nouvel ensemble de ski, pourquoi ne pas plutôt investir dans une paire de raquettes ? Il existe d’ailleurs plusieurs modèles conçus pour les longues expéditions alpines: petites et légères, elles s’enfilent lors de l’ascension et s’enlèvent facilement au moment de la descente. Voici quelques modèles de raquettes particulièrement intéressants pour les amateurs de hors-piste.

    1. Lightning Ascent — MSR

    Extrêmement populaires, les Lightning Ascent de MSR rassemblent tous les éléments que recherchent les skieurs hors-piste dans une paire de raquettes : robustesse, légèreté et accroche hors pair. Ne pensant que 3 lb 13 onces, elles se transportent facilement, tout en vous permettant de conserver votre énergie durant les longues expéditions. Les cales de montées Ergo™ Televators dont elles sont dotées vous faciliteront grandement la tâche lors des ascensions plus raides et aideront à réduire la fatigue dans vos jambes. En outre, elles sont conçues afin d’offrir une excellente accroche sur différents types de terrain : leur cadre et leurs crampons leur permettent de mordre la glace, et il est possible d’installer facilement des rallonges de flottaison si vous vous aventurez dans la neige folle.

    2. Flex VRT Xl — Tubbs

    Depuis 1906, la marque Tubbs se spécialise dans la conception de raquettes en tous genres. Elle propose avec les Flex VRT XI un modèle conçu spécifiquement pour les sorties en montagne. Équipées du très populaire système de fermeture Boa et de fixations en mousse EVA, les Flex VRT XI sont confortables, mais surtout extrêmement faciles à enfiler. De taille moyenne et légèrement plus lourde que les Lightning Ascent, elles demeurent tout de même particulièrement pratiques pour les aventures en montagne. Côté traction, elles possèdent d’ailleurs des crampons en acier ainsi que des fixations robustes qui vous permettront de faire face à toutes les conditions.

    3. Blizzard II — Garneau

    Les raquettes Blizzard II de la marque québécoise Garneau sont un excellent choix pour les aventures dans la neige profonde. Bien plus large que les autres modèles proposés dans cette liste, leur taille est un peu moins pratique pour le transport en ski, mais parfait pour flotter sur la neige lors de l’ascension. Dotées elles aussi du système de fermeture Boa, elles sont particulièrement confortables et faciles à ajuster.

    4. Rendezvous Elektra — Atlas

    Mesdames, saviez-vous qu’il existe des modèles de raquettes adaptées spécifiquement à vous ? Les Rendezvous Elektra de la marque Atlas sont ainsi une bonne option pour les skieuses de hors-piste qui souhaitent rajouter une paire de raquettes à leur équipement. Faciles d’utilisation, les Rendezvous Elektra possèdent un bon système de flottaison sur la neige, mais également un crampon arrière (une petite révolution brevetée par Atlas) qui renforce la stabilité et la traction lors d’ascension. 

    5. Revo Explore 22 — MSR

    Sans être aussi acclamée pour les aventures de hors-piste que sa grande sœur, la Lightning Ascent, la Revo Explore de MSR est tout de même une raquette tout-terrain bien pensée. Elle possède un système de traction efficace pour faire face aux zones glacées ou escarpées, ainsi qu’un tamis en plastique moulé assez résistant pour vous accompagner hors des sentiers battus. Une option également plus abordable, parfaite pour ceux qui débutent.

    Que vous optiez pour des raquettes ou pour un «deuxième» équipement, il a certains éléments de matériel qu’il est inévitable de se procurer avant de se lancer dans une excursion en hors-piste. Assurez-vous de prendre toutes les précautions nécessaires pour faire face aux avalanches et pour le confort maximal, superposez les couches!

    4 techniques de ski de croûte

    Nos hivers nous apportent notre lot de plaisir de glisse lorsque la neige tombe, mais les changements climatiques nous procurent aussi un mélange de précipitation qui pourrait en faire fuir plus d’un. Toutefois, ne désespérez pas, car après la pluie, vient le beau temps. En hiver, nous devrions plutôt dire; après la pluie vient la croûte… ou plutôt le ski de croûte! Est-ce si désagréable? Vais-je me priver de prendre l’air en bonne compagnie et de profiter de magnifiques paysages en raison de la croûte des neiges? Mais nooon! Et vous ne devriez pas non plus. Quand on a la bonne technique, on peut profiter de ce que dame nature nous offre. Voici donc mes quatre techniques de ski de croûte après quoi, vous ne pourrez plus vous empêcher de sortir vos palettes.

    King Pine, NH Une pépinière de skieurs – 20 janvier 2018

    Normalement, je ne skie pas le samedi. Mais comme j’étais à North Conway, j’ai décidé de profiter de l’occasion pour revisiter la station de ski King Pine Purety Spring Resort, qui est située à une vingtaine de minutes en automobile. Cette station a un dénivelé de 107 mètres avec 17 pistes de jours et 10 pistes de nuit. Même si cette station n’a pas un important dénivelé, c’est une très importante station, car c’est ici que beaucoup de très jeunes enfants découvrent le plaisir de faire du ski ou de la planche. La station a la particularité d’être situé dans une magnifique forêt de majestueux pins. Le fait qu’il faisait beau soleil et chaud pour le mois de janvier, a rendu mon ski encore plus agréable.

    Les pistes sont orientées du nord-est à l’ouest. Il est donc possible de suivre le soleil durant la journée.

    Très bien situé au sommet de la montagne, on retrouve le chalet des patrouilleurs. De cet endroit, il est très facile et rapide pour ceux-ci de se rendre partout sur la montagne.

    La station possède deux pentes écoles, que l’on peut voir sur les photos suivantes. À regarder la dernière photo, on peut avoir l’impression qu’il y a beaucoup de monde sur la montagne. C’est vrai et ce n’est pas vrai. Avant 9:30 h, il y a peu de monde, et par la suite, grâce à 3 chaises triples, l’attente n’a jamais été de plus de 5 minutes, et beaucoup moins si on utilise la ligne pour personne seule. Cette photo a été prise au bon moment, mais sur la majorité de mes photos, le nombre de skieurs sur les pistes est plus que raisonnable.

    En plus des instructeurs de la station, beaucoup de parents, autant des pères que des mères, s’impliquent pour montrer à leurs jeunes enfants comment skier. J’ai eu le plaisir de monter dans une chaise avec ce père et sa jeune fille de 4 ans. Ce n’était que la deuxième fois de sa vie que celle-ci embarquait dans une chaise. Il n’y a eu aucun problème. J’ai offert de faire une photo de cette future skieuse pour immortaliser ses débuts dans ce beau sport. Le père n’aura aucun problème pour aller voir cet article avec la photo, car il peut parler et lire le français. 

    Je trouve que de skier dans une forêt de pins a un effet relaxant. C’était encore plus vrai le matin, car avant 10 h, il y avait bien peu de skieurs. Les enfants aiment dormir et n’arriver que pour le début de leur cours de ski.

    On retrouve à la station des pistes très faciles,

    mais aussi des pistes qui sont vraiment des pistes noires.

    Quand j’ai terminé mon ski vers 12 h 30, la température était de +7 C. La neige était devenue légèrement collante, mais pas assez pour faire plus que ralentir un peu les skieurs. En fin d’après-midi, il est cependant possible que cela fût devenu du ski de printemps.

    Venir skier à King Pine a été une bonne décision, car les pistes étaient en très bonnes conditions grâce à un système d’enneigement artificiel très efficace. De plus, l’attente aux chaises a varié de nulle à très raisonnable. Le soleil a été un bonus très apprécié. Ceci termine mon petit voyage au New Hampshire. En planifiant mon voyage, je n’ai parcouru que 780 km aller-retour. Quand la météo collaborera, j’ai bien l’intention de revenir skier au New Hampshire.   

    Revelstoke Mountain Resort – Pays imaginaire – 19 janvier 2018

    Certains trouveraient ridicule de prendre l’avion l’hiver pour aller là où il abonde plus de neige que chez soi. Nous, c’est l’ouest qui nous a appelé, plus précisément les rocheuses dans le coin de Revelstoke et Golden en Colombie-Britannique. Première journée de glisse prévue; Revelstoke mountain resort. Ce centre est situé sur le Mont-Mackenzie (2.456M) Il fait face au Mont-Revelstoke qui est en zone protégée.  L’ouverture de la station est à 8 :30 et nous ne sommes logés qu’à une quinzaine de minutes. Une fois arrivés, on voit à peine plus haut que 500m tellement c’est nuageux. On passe au guichet pour l’accès journalier, on embarque dans la gondole. Veuillez maintenant ajuster le contrôle vertical et horizontal de votre écran.

    Gondole Revlstoke A-1
    Télésiège Revelstoke A-2

    Au-dessus des nuages et de la cime des arbres, le soleil brille et donne un aspect printanier à tout ce climat hivernal. Il faut quand même mentionner que le mercure indiquait un beau -2 degrés, bref c’est la providence pour votre chroniqueur et son ami.

    Première descente, on s’est dirigés sur la face ouest qui malheureusement était un peu trop dure à mon goût, la surface était aussi très grumeleuse. Il fallait l’essayer, cependant nous n’y sommes pas retournés. Un peu plus bas, il a tout de même été intéressant de faire de belles prises de carres sur du beau corduroy offrant une pente d’environ 30 degrés.

    Revelstoke en haut B-2
    Revelstoke Jules en haut B-2

    Avec le beau soleil et l’altitude pourquoi redescendre sous les nuages? Nous avons repris la remontée <The Stoke> pour ensuite descendre la piste <Critical Path> qui a bien plue à mon ami par son inclinaison et sa surface, idéale pour une prise de carre plus agressive. Moi, ce sont les surfaces non-travaillées qui m’attirent, mais j’aime tout de même faire du grand G. Nous avons atterri plus bas pour reprendre <The Stoke>; il faut dire que c’est l’unique remontée qui nous mène près du sommet. Par la suite, nous avons vu que des gens montaient plus haut en bottes, les skis sur le dos, un peu comme le propose l’accès au secteur Liguori au Massif de Charlevoix. Pas la peine de mettre les peaux d’ascensions car l’inclinaison, 35 degrés nous aurait poussés à faire beaucoup de conversions (Montée en zig-zag). Après une monté d’environ 35 minutes, la vue sur l’arrière-pays est époustouflant; on voit les sommets avoisinants et tout ce paysage de montagnes inspire le respect:  <on n’est pas grand-chose!> Sous nos yeux une cuve propose différents dénivelés oscillants entre 35 & 40 degrés. C’est le <North-Bowl>.

    Ce secteur est dynamité en avant-midi et n’est accessible qu’à partir de 12:00 (midi) la neige y est un peu plus compacte mais à mon avis, c’est toujours plus intéressant que le damé. Nous sommes descendus à tour de rôle dans la <Powder assault> en s’attendant au 300-400m environ. Magie, émerveillement et bonheur! J’avais tellement hâte de sentir cette sensation dans les jambes, c’est du sport! Heureusement je m’étais bien préparé. Il s’en est suivi dune série de 3 cuves toutes aussi surprenantes les unes que les autres. On arrive dans un entonnoir laissant place à une végétation de conifères, les <Beauty Glades>, l’odeur de la crème solaire se mêle à celle des pins enneigés et propose un caractère olfactif très vacancier dans les sous-bois. J’hallucine en kaléidoscope tellement tout ça est bon.

    Une piste un peu <Cat-walk>, la <Big-Woody>, nous mena au télésiège <The Ripper>. Une station de cette taille demande constamment à consulter la carte des pistes car c’est tellement grand qu’afin de maximiser sa journée, des choix s’imposent.

    Gracieuseté du site web de Revelstoke Mountain Resort

    Nous descendîmes par la piste <Downtowner> afin d’aller dîner au chalet <Mackenzie Outpost>. Tout le monde est souriant et se saluent avec le même air de plénitude, similaire à celui qu’on arbore après du bon sex. On voit même quelques bronzages de ratons, synonyme de belles journées passés sur les pentes. On avait bien fait d’apporter la crème solaire.  Allez hop! On chausse les skis et on y retourne. Nous avons fait quand même 4 descentes en après-midi, la dernière au détriment de mon camarade de glisse. –Julien, c’est inscrit risque d’avalanche, je ne suis pas sûre que c’est une bonne idée… -Il n’y a pas d’interdiction et le sous-bois est très invitant! Une pente de 35 degrés entre de grands pins nous saluant au passage. Par contre, mon ami a eu raison, j’ai senti le danger. Il n’y a pas eu de gèle donc la surface n’a jamais vraiment collé au sol. Le phénomène observé cette année est qu’il fait souvent plus chaud en bas et en haut donc, la partie centre n’est pas supportée par la partie du bas et pas attachée à celle du haut, vous voyez un peu le tableau?

    Bref, il n’y a pas eu de casse mais c’est important de toujours garder en tête que c’est un risque. C’est souvent lorsqu’on lève la garde qu’un incident arrive, n’oublions pas aussi qu’en fin de journée, la fatigue s’installe peu à peu, les réflexes sont moins afutés. Les remontées ont fermées une à une , nous forçant à retourner au pied de la montagne. Aucun regret, la journée a été magnifique et mémorable. Rendez-vous au bar pour savourer une bonne IPA typique de la côte-ouest émanant des arômes de conifères poivrés et de pamplemousse; La <Nasty-Habit IPA> de la brasserie du coin; <Mt Begbie Brewerie>. Quel bonheur, cette sensation légère tout en savourant un bon nectar aux saveurs d’agrumes et de pins…

    Nous sommes sortis plus tard sur la rue principale, cette ville transpire le bonheur et la bonne forme. La culture du ski et du sport de glisse y est omniprésente. On reconnait certains visages croisés dans la montagne, on échange des sourires de satisfactions. Nous avons rencontré beaucoup de francophones du Québec, certains habitants même le coin depuis quelques années. Toujours drôle de commencer une conversation en anglais, reconnaître l’accent et la poursuivre dans notre langue d’origine.

    Ah Revy! Tes courbes, ton dénivelé, ta neige et tes sourires. Je l’sais que t’es loin mais quand même on pourrait se revoir! On s’appelle bientôt?

    Ok, bye là! XXX

    Le Mont-Bellevue, une montagne de plaisir ! – 6 janvier 2018

    Une montagne de plaisir pour la famille !

    Suite à une tempête dans la région et la fermeture totale ou partielle de différentes stations hier et aujourd’hui en raison des vents violents de 80 à 100 km/h au sommet, j’ai décidé d’aller visiter un centre de ski directement au cœur de la ville de Sherbrooke; le Mont-Bellevue. Bonnes conditions quand même pour découvrir cette station gérée par la ville et utiliser son nouveau télésiège quadruple qui remplace le double.

    Aujourd’hui, les cours de glisse sont annulés et déplacés à cause du froid et du vent… J’ai bien apprécié la communication de la station (RPMB – Regroupement du parc du Mont-Bellevue) tant au téléphone que sur les réseaux sociaux afin de nous , donner les dernières informations concernant l’ouverture, les services et les conditions de la station. Dans ce contexte, 4 pistes sur les 10 étaient ouvertes. La montagne, ayant un dénivelé de 80 mètres, offre aussi du ski de soirée avec les 10 pistes éclairées incluant les glissades.

    À l’ouverture, seul le télésiège quadruple était en fonction. Le téléski n’était pas opérationnel. Vers l’heure du dîner, le tapis remonte-pente qui dessert la pente-école et le bas de la piste 1 a été mis en fonction. Comme un peu partout au Québec, nous avions une température autour de -25C, mais bien habillé aucun problème ! Comme de raison, les rafales étaient plus importantes vers le sommet et nous rendaient un peu inconfortable, mais sans plus. Pas beaucoup d’achalandage sur les pistes aujourd’hui; quelques jeunes, une famille et des habitués de la station.

    Les pistes, toutes bien damées avaient une surface ferme, mais très intéressante pour s’élancer un peu sur les carres. De la poudreuse en bordure de piste ou dans les traverses nous a permis de skier une autre surface !

    Nous avons skié à plusieurs reprises l’ensemble des pistes ouvertes en ayant une préférence pour la piste 4, celle où l’on retrouve le parc de planche à neige. Impossible de manquer le nouveau télésiège fixe à notre arrivée. Ce télésiège quadruple a été installé depuis un an. Efficace et confortable, il nous permet de rejoindre le sommet rapidement.

    Le chalet multifonctionnel nous offre l’ensemble des services comme la billetterie, la restauration, la location, l’école de glisse, la boutique et les casiers.

    Il ne faut pas passer sous silence les offres promotionnelles de la station comme les soirées de l’ours polaire tous les vendredis soir où les coûts sont minimes soit de 5$ à 7$ pour la soirée de 17h à 22h. Les mercredis soir l’admission est gratuite pour les dames et les samedis soir, c’est au tour des hommes de skier gratuitement !

    Le Mont-Bellevue est vraiment une station familiale où tous peuvent s’amuser à l’extérieur. Outre le ski alpin et les glissades sur tubes, il est possible de faire du ski de fond, de la raquette, du vélo sur neige, du patin sur un anneau de glace et de la marche dans les nombreux kilomètres de sentiers. Il est aussi possible de louer de l’équipement pour l’un ou l’autre de ces sports à la boutique de location. Une station complète et une montagne de plaisir pour toute la famille !

    Val-d’Irène: les routes ferment, que la fête commence! – 5 janvier 2018

    Nous cherchions un endroit spécial pour terminer notre tournée de la Gaspésie. Val d’Irène était l’endroit parfait, surtout avec les alertes météo et autres annonces relatives aux futures chutes de neige. C’est donc avec beaucoup d’excitation que nous avons décidé de venir prendre de l’hébergement au pied des pistes, histoire de regarder la neige tomber avant de la skier!

    La montagne hier, avant la tempête !

    Le scénario s’est passé exactement comme prévu… Ce matin, à notre réveil, l’expédition a été d’aller chercher les skis pris dans l’auto en majorité ensevelie en plein milieu du stationnement de la station. Le Directeur Général, Germain Barrette, avais débuté son quart de travail à 5h00 du matin, avec pour objectif de damer quelque pistes de la station.

    Chose rapidement oubliée avec le vent, c’était simplement impossible. Donc, imaginez: la montagne n’était pas damée du tout!

    Nous étions donc comme des enfants, à 7h00 du matin, dans le stationnement à tenter de calculer la hauteur de neige tombée. Presque impossible à dire à cause du vent! Le télésiège lui, allait rester fermé à cause des vents. Le t-bar allait rouler pour permettre aux gens de s’amuser.

    Nous avons donc rejoint la patrouille à 8h45, histoire de ne rien manquer de cette formidable journée. Le vent était si fort parfois qu’il était difficile de marcher au pied de la montagne.

    C’est là que nous apprenons la nouvelle: les routes pour monter à la station sont aussi fermées! Nous sommes retenus à Val d’Irène, dans une montagne pleine de poudreuse: que la fête commence !

    Germain est prêt !

    L’ambiance s’est rapidement installée, la tempête avait laissé déjà plus de 40cm. À certains endroit, nous avions 25cm sous les pieds, à d’autres, le vent en avait poussé plus de 50!

    Geneviève
    Christophe

    D’ailleurs, en parlant du vent, il avait compacté la neige à certaines places, créant des lames de neige. La température elle, était à -7°C, donc confortable.

    Notre première descente s’est faite dans la 5 (la Ouf!), une piste de calibre intermédiaire, qui était bien entendu vierge d’un bord à l’autre…

    Ensuite, nous avons choisi comme deuxième descente le sous-bois La Matapédienne.

    Aucune trace. Aucune attente nulle part !

    Comme troisième descente, nous avons été dans un autre sous-bois, qui nous faisait penser un peu plus à la Katimavik, la 27. Plus de pitch et encore plus de neige, un vrai délice !

    Histoire de continuer à tracer la montagne, nous sommes allés dans la 23, puis dans la 8 … Il y avait des traces à faire toute la journée !

    À un moment, vers 10h30 du matin, la montagne semblait avoir été envahie d’un peu plus de skieurs. Je me suis demandé si les routes avaient commencé à ré-ouvrir ! On m’a répondu que non, mais les gens étaient venus en motoneige pour pouvoir skier…

    Le midi à la cafétéria, c’était un peu plus compliqué car bon nombres d’employés n’avaient pas été en mesure de se rendre le matin à la montagne. Donc, la cafétéria fonctionnait sur un service minimum avec des employés moins habitués. Toute la journée, autant le DG que d’autres employés ont travaillé d’arrache-pied pour nous offrir une montagne ouverte…

    Ma fille qui a eu le droit à sa première vraie sortie de poudreuse, à 10 ans, pas facile dans toute cette neige !

    Le Yahou d’Amérique du nord était facile à entendre !

    Comme disait Germain, ça aurait été bien plus facile de fermer! Mais quand on a le ski tatoué sur le coeur, on trouve une façon d’ouvrir et le résultat c’est ça: des sourires, des Yahoo!, des skieurs qui viennent en motoneige, et des gens qui se rappelleront longtemps que le vrai ski passe par Val d’Irène!

    Le Yeti en viste à Val-D’Irène (André Leblanc)

    Demain, la journée devrait être magique ! Le versant Nord n’ayant pas pu ouvrir de la journée, l’autobus sera de sortie dès demain pour le plaisir de tous. Nous serons la.

    Petit Chamonix pour du ski tranquille à Matapédia – 4 janvier 2018

    C’est en rentrant de la baie des Chaleurs pour s’en aller vers Amqui (vallée de la Matapédia) qu’on retrouve sur notre chemin le Petit Chamonix. Cette petite station régionale de la ville de Matapédia offre un dénivelé de 150 mètres de haut ainsi que 12 pistes.

    La station de ski, avant tout municipale a une vocation spéciale auprès de la ville, soit de faire sortir les quelques 700 habitants de l’endroit, autant pour skier que pour venir faire un tour dans le chalet de ski qui sert aussi de centre communautaire.

    L’ambiance y est d’ailleurs très chaleureuse. Un foyer central permet aux visiteurs de se réchauffer, on y trouve également des jeux de société ou encore une table de babyfoot pour agrémenter le tout.

    Après avoir emprunté le t-bar (sur les deux que possède la station), une belle vue sur la ville et son vieux clocher s’ouvre devant nos yeux.

    Le sous-bois (2) offre un bon champ de neige au départ. Naviguer entre les arbres en flottant sur ses skis est un pur délice. Par la suite, ça devient plus abrupte et compliqué.

    Le Pic (9) est la pente la plus abrupte de la station.

    Les Bosses (8) offre un petit couloir sinueux où les arbres recouvrent la piste comme un petit tunnel.

    L’inter 2 (7) offre la meilleure vue sur le village.

    Deux pistes possèdent des modules pour une clientèle assez jeune (avec une forte présence de Snow versus ski).

    Skier au Petit Chamomix se fait dans la tranquillité et dans un esprit familial. À notre visite, il y avait une vingtaine de skieurs et planchistes sur la montagne.

    Les conditions y étaient impeccables, du beau damé recouvert d’une petit neige douce fraîchement tombée. Une température de -12 et un ciel préparant une énorme tempête dans les prochaines heures.

    La fin de semaine, les skieurs de la ville de Carleton peuvent se rendre à la montagne pour 20$ (ski et transport inclus). Vous pouvez aussi patiner et utiliser les glissades sur tubes en après-midi.

    La belle vie quoi…

    Centre de plein air familial de Cabano, 4 janvier 2018

    Le centre de plein air familial de Cabano est situé au Témiscouata à 1.5 km du centre-ville. Vous y retrouverez trois pistes, dont un sous-bois, une piste avec un parc à neige et une grande piste large pour la glisse régulière. Deux pistes sont éclairées pour le ski de soirée le vendredi soir de 18h30 à 21h. Ensuite, la station est ouverte de 12:30 à 16h00 le samedi et dimanche selon l’horaire régulier. Ce centre est une véritable pouponnière à skieurs et planchistes. près de 100 jeunes sont inscrits cette année à l’école de ski. D’ailleurs le remonte pente Poma rend l’accès aux pistes plus faciles pour les jeunes plutôt qu’une remontée de surface de type t-bar.

    La station offre plusieurs activités sur place. Comme 13 km de sentiers de ski de fond et également 15 km de sentier de raquette. Vous pouvez faire la location de skis et raquettes au chalet. À côté des pistes vous avez des glissades sur tube avec remontée mécanique.

    Des cours de groupe ou individuels, sont disponible pour les enfants de 4 ans et plus ainsi que les adultes. Les moniteurs sont certifiés par L’alliance des moniteurs de ski du Canada. 

    Le chalet est de bonne dimension et une grande salle est disponible pour se changer au sous-sol du chalet. Au premier étage, vous avez la billetterie avec Interac au besoin et une cantine. 

    À mon arrivée, des jeunes préparaient les modules et sauts dans le parc. 

    J’ai bien aimé le petit sous-bois de style forêt magique:

    La couverture de neige est super bonne et grâce à la tempête qui débutait lors de ma visite, beaucoup de plaisir à venir pour les passionnés de cette belle région.

    Mont Adstock, grosse poudreuse, 5 janvier 2018

    Depuis hier il a neigé beaucoup, et avec toute cette neige que faire?? Il faut aller skier, quoi d’autre!! Destination Mont Adstock, située environ 15 km du centre-ville de Thetford Mines, ses 335 mètres de dénivelé sauront certainement me plaire aujourd’hui.

    Ce matin, je suis parti avec une seule de mes filles. Mon idée est de l’initier au ski hors-piste. Dès notre arrivée, il est facile de remarquer qu’il y a des passionnés de poudreuse. Les supports étant plein de skis larges, ça s’annonce très bien.

    On entre dans le chalet et je reconnais rapidement mon ami François, un vrai passionné de ski. J’ai connu Frank dans mon magasin de jouets/skis préféré, Setlakwe Mode de Thetford où il m’a ajusté mes bottes à plusieurs reprises, et ce, depuis quelques années maintenant. Quoiqu’il en soit, il faut que j’aille faire quelques descentes avec lui et ses amis, eux aussi venus profiter de la bonne couche de neige tombée.

    Il y a un dicton qui dit : il n’y a pas d’amis les jours de poudreuse. Pour ma première descente, père indigne que je suis, j’ai modifié le dicton pour « pas de famille non plus ». Mais rassurez-vous, elle a 10 ans et n’en est pas à sa première visite ici non plus. J’ai donc laissé ma trace d’en haut jusqu’en bas, dans pas moins de 30 cm de poudreuse très légère.

    Toute la journée se déroula comme suit, un sous-bois, piste non damée, sous-bois et encore des sous-bois et une autre pas damée. 

    Même s’il y avait 13 des 27 pistes ouvertes aujourd’hui, je ne les ai pas toute faites. Les pistes que nous avons surexploitées auront été La Défi, un mur très abrupt qui mène vers le sous-bois La Bénévole. C’était plein, plein de neige douce comme le champagne. Même ma fille a fait la Défi de haut en bas, de la magie.

    Les autres pistes que nous avons beaucoup appréciées sont le haut de la Bourgault, qui mène vers l’Express. Toutes deux avaient été laissées enneigées, même après le dîner, les petites bosses étaient encore bien molles. Du milieu de l’Express, on a accès à un autre sous-bois, La Moniteur, même s’il est un peu court, le plaisir m’envahissait à chaque virage.

    Aujourd’hui, le Mont Adstock était tout simplement exceptionnel, les conditions seront parfaites pour les prochains jours. Allez-y, vous ne serez pas déçu.

    Bon ski à tous les lecteurs de zone.ski

    Les joues rouges à Pin Rouge, 3 janvier 2018

    Alors que les kilomètres menant à la station de Pin Rouge diminuaient dans le tracé du GPS, ma curiosité augmentait: j’allais enfin découvrir cette montagne au fort dénivelé! Il y a quelques années, j’ai écrit une série sur le coût du ski alpin en général. Je m’étais alors amusée à compter le prix, par mètre de dénivelé, pour les stations du Québec. Pin Rouge était la grande gagnante, avec un tarif encore aujourd’hui dérisoire pour 450m de dénivelé: 41,15$, taxes incluses, pour une journée adulte.

    À première vue, la montagne n’est pas impressionnante. La situation du chalet, du stationnement et des unités d’hébergement ne donne pas accès à un point de vue permettant de saisir la taille de la montagne. Ce n’est qu’après avoir atteint le 11e pylône de la remontée (qui en compte 26!) qu’on comprend sa morphologie.

    La vue au sommet est, je dois l’avouer, très belle. La baie des Chaleurs d’un côté, les montagnes gaspésiennes de l’autre… mais on n’est pas là pour le paysage! On a donc commencé par la familiale: à tout seigneur, tout honneur! Les nombreux belvédères et points d’observation permettent aux skieurs débutants de reprendre leur souffle… et il y a de quoi le faire! Pin Rouge fabrique assurément des skieurs aux cuisses de béton, ne serait-ce qu’à cause de la longueur des descentes!

    La température du jour étant « légèrement » plus froide que lors des précédentes sorties de ce voyage, les pelures d’oignon et les pauses fréquentes étaient de mise. J’ai eu une petite pensée pour tous les employés et bénévoles (patrouille, remontée mécanique) qui travaillent dans cette station, peu importe le mercure! C’est donc en alternance en solo, duo et trio que nous avons parcouru la montagne. Les conditions variaient selon la nature des pistes, nous avons donc eu droit à de la neige poudreuse légère autant qu’à une surface très durcie et grattée. Fait à noter, un bris sur la dameuse a forcé la direction à revoir son plan de damage pour la journée, sans quoi nous aurions eu du velours cordé sur toutes les pistes qui auraient dû être travaillées durant la nuit.

    Pendant que mes comparses de glisse se réchauffaient dans l’immense et confortable chalet au pied des pentes, je suis allée explorer le côté nord, proposant uniquement des pistes extrêmes. Le Village m’apparaissait invitant, je l’ai donc dévalé. Une partie de moi a trouvé le tout fort agréable, l’autre partie regrettait quelques centimètres de neige supplémentaires, ou un bon fauchage!

    Pin Rouge a de quoi rendre ses abonnés fiers: une montagne de ce calibre est souvent inaccessible, trop populaire ou trop coûteuse. Exception faite des faux-plats qui servent d’introduction ou de conclusion aux descentes, le défi est présent à chaque courbe et le plaisir de dévaler ces pistes, skis bien aiguisés aux pieds, fera le bonheur des visiteurs tant qu’il y aura de la neige!

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