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    Mont Béchervaise, le joyau de Gaspé – 2 janvier 2018

    J’étais venu il y a près de 10 ans dans cette station régionale. À l’époque, le t-bar tombait souvent en panne, on sentait la station et ses bénévoles à bout de souffle. Les choses ont cependant bien changé depuis, surtout cette année! Le t-bar a été remplacé par un nouveau télésiège flambant neuf…

    De marque Doppelmayr, fabriqué à St-Jérôme dans les Laurentides, cette remontée quadruple est identique à l’Éclipse de Stoneham, nous confie la directrice de la station, Maryse Paquette. Équipé d’un tapis d’embarquement, la remontée est paisible entre les arbres géants qu’on retrouve à la station.

    Sur les 3,6 millions de $ nécessaires à son installation, la communauté du Mont Béchervaise a ramassé en socio-financement la somme de 320 000$. Le renouvellement des infrastructures donne un vent de fraicheur à la station qui, selon sa directrice, a vu augmenter les ventes d’abonnements de saison de près de 50%; ce qui est une très bonne nouvelle pour assurer la survie du centre de ski aidé par la municipalité de Gaspé.

    La montagne est très plaisante à skier. Avec un dénivelé de 280 mètres, comptant 18 pistes, le Mont Béchervaise offre des défis pour tout type de skieur. Vous êtes ici dans une station de ski familiale et régionale, mais elle est loin d’être une petite station!

    Les pistes damées offrent un très beau carving. Il y a moyen de se faire un chemin avec beaucoup de jonction de pistes. Certaines sont larges, d’autre sont faites à l’ancienne, beaucoup plus étroites. Nous avons d’ailleurs pu skier d’anciennes lignes de t-bar.

    Certaines pistes n’étaient pas entièrement damé, il y avait donc moyen de skier de la poudreuse un peu partout.

    Le versant arrière donne accès à une vue impressionnante.

    Et pour les skieurs à la recherche de sensations fortes, ne manquez pas d’essayer le Mur!

    Il est aussi appréciable de se perdre dans les différents sous-bois de la station. Certains sont plus intéressants que d’autres, mais dans notre cas, le 12 a retenu notre attention pour son étendue et l’espace entre les arbres, plus dégagé que d’autres sous-bois de la station.

    De plus, longeant une piste damée et rappelant un peu un escalier, ce sous-bois semble idéal pour se familiariser avec la navigation entre les bosses et les arbres.

    Le sous-bois 20 quant à lui offrait une configuration plus conventionnelle avec des arbres beaucoup plus rapprochés.

    Le Mont Béchervaise surprend par sa grandeur et par ses possibilités de descentes. C’est quelque chose qui est presque impossible à remarquer en arrivant près la montagne. Visiter cette station donne l’occasion de se promener d’une piste à l’autre et de profiter du charme de l’endroit, qui est grandement sous-estimé!

    L’insoutenable légèreté de la neige du Mont Miller, 31 décembre 2017

    Difficile de ne pas tomber dans les plus grands clichés lorsqu’on skie en haletant, la bouche ouverte, en reprenant notre souffle entre deux YAHOO! Les comparaisons alimentaires, substantielles et sous-ceinturières se font nombreuses au pays de la poudreuse. Le plus grand drame du skieur survient lorsque la lourdeur de ses jambes l’empêche de profiter pleinement de la légèreté de la neige!

    Il s’agit de ma toute première visite hivernale au Mont Miller. J’ai déjà visité Murdochville en été mais je ne pouvais alors qu’imaginer (en me fiant aux récits épiques dont tout le monde me gratifiait) le plaisir d’y skier. C’était enfin le moment pour moi d’y goûter!

    Au moment d’écrire ces lignes, juste avant la tombée de la nuit, la montagne est invisible à quiconque en est éloigné de plus de 400 mètres. L’effet lac saupoudre généreusement les environs d’une neige si légère qu’il n’y a qu’à souffler dessus pour la faire tomber d’un sapin ou pour déneiger la voiture. De mémoire, je dois remonter à mes dernières incursions dans l’ouest américain ou à la saison mémorable de 2007-2008 pour retrouver cette qualité de neige et le plaisir de dévaler des pistes sans se soucier de tomber sur une plaque durcie ou une bosse sournoise.

    Plus tôt dans la journée, le flocon était moins dense et la montagne était visible dans toute sa splendeur. Les descentes se faisaient au gré des bosses et des pentes. On a parcouru environ les deux tiers de la montagne. Étant accompagnés de Miss Jujube en ski, on a évité les secteurs qui demandaient une remontée à pieds ou les faux plats, histoire d’épargner ses jambes: mieux valait lui permettre de développer son habileté dans la poudreuse que de la crever à patiner d’un endroit à l’autre!

    Si je me fie au tracé de ma montre GPS, nos spatules ont flotté allègrement du nord au sud de la montagne. Ma piste préférée fut la Commotion (non, Miss Jujube n’y était pas!), un sous-bois relativement court mais bien à pic, qui rappelle la #6 du Massif du Sud. Je n’ai pas eu le courage de faire la grimpe pour atteindre le 2ème sommet, mes jambons ont commencé à demander grâce après une énième incursion dans le champ ouvert au pied du secteur surplombé par le sous-bois Coriace. Ah, l’insoutenable lourdeur des cuisses!

    Ce n’est que partie remise pour la découverte du reste de la montagne. La neige tombe à plein ciel et les conditions ne peuvent que s’améliorer au cours des prochains jours… ah, petit détail: le vortex polaire n’est pas encore arrivé par ici. Que faites-vous ailleurs qu’à Murdochville?! Bonne année tout le monde 🙂

    Visite de la station cachée CPA Haute Gaspésie, 30 décembre 2017

    Non loin de Ste-Anne des Monts se trouve un petit centre de ski caché à 3km de la route principale 132. Avec un dénivelé de 160m et une douzaine de pistes, cette petite station de ski régionale n’a rien a envier aux plus grands.

    Imaginez le bonheur de vous retrouver dans un endroit où on ne dame en majorité qu’un côté de chaque piste et qu’il est toujours possible de tracer la montagne en début d’après midi pendant un congé de Noël. Ensuite, rajoutez un t-bar double assez rapide et pas d’attente ou à peine pour remonter.

    Le temps s’est arrêté, nous sommes dans un autre monde. La montagne, gérée et opérée en majorité par des bénévoles, serait chose du passée depuis longtemps déjà, ne serait-ce de l’apport de ces gens qui donnent leur temps. Confidence de patrouilleur! C’est en s’impliquant dans leur communauté que les skieurs de la région arrivent à garder leurs joyaux du ski vivants.

    Ici, entre Rimouski et Murdochville, les skieurs ne s’arrêtent que pour du ravitaillement. L’appel des stations à plus haut dénivelé les fait passer leur chemin… dommage, car ils manquent tout le charme des stations plus modestes!

    Le ski y est fantastique, la neige est 100% naturelle, il est difficile de se plaindre de ce côté!
    Ma piste préférée de la journée était la Cobra (6), une piste sinueuse et non damée de haut en bas. Un petit pitch pour se lancer et finir dans un bain de poudreuse, le pied…

    J’ai bien aimé aussi la première descente, la (2), une bleue qui commence en boulevard damé pour terminer dans un grand champ de poudreuse non damé. Youpi!

    Nous avons essayé toutes les pistes disponibles. Il manquait de la neige un peu pour ouvrir le petit secteur à gauche de la station, en passant à côté on pouvait voir encore des branches sortir de la neige.

    La station est ouverte depuis quelques jours seulement et même si les conditions y sont très belles, le fond demeure près des spatules à certains endroits. La météo prévue pour les prochains jours devrait lancer la saison pour de bon.

    Subitement, le câble du t-bar déraille d’un pylône. Un patrouilleur arrive et monte replacer le câble en moins de 3 minutes. C’est reparti, la vie continue!

    À la fin de la journée de ski, le chalet vous accueille dans un espace confortable, comme à la maison, avec des sofas et un feu de foyer. Que demander de mieux…

    Dans le fond, loin des grands centres, loin de la neige fabriquée et loin des dameuses trop gourmandes, c’est dans « ce loin-là » que se trouve le vrai ski. Merci au CPA de la Haute Gaspésie, et longue vie à votre projet!

    Velours sous les skis à Cap Chat, 30 décembre 2017

    Quand on découvre une station de ski pour la première fois, nos repères habituels restent dans la voiture. On cherche à comparer avec des endroits déjà visités, on remarque le nombre de pistes, les remontées, la disposition du chalet… Pour ma part, j’avais déjà « vu » ces pistes, il y a deux ans, lorsque je suis passée devant alors que je prenais place dans un autobus qui m’emmenait à l’Auberge de Montagne des Chic-Chocs. Je me souviens de ma réflexion: « Hein! Si on a le temps au retour, je veux aller là! » Ce n’est finalement qu’aujourd’hui que j’ai pu skier cette « petite » station, qui offre tout de même 203 mètres de dénivelé.

    À notre arrivée, le stationnement compte à peine une vingtaine de voitures. Le chalet semble se réchauffer tranquillement, tout va au rythme du « ça sera prêt quand ce sera prêt ». Ici, on ne se presse ni stresse pas…

    On prend place dans le t-bar, et j’évalue les pistes de part et d’autre de la remontée. On aura de quoi s’amuser dans la neige fraiche, ça ne fait pas de doute!

    Aujourd’hui, aucune visibilité au loin: l’air est chargé de petits cristaux de neige et malgré le ciel bleu, les Chic-Chocs demeurent invisibles. Qu’à cela ne tienne: on est pas là pour admirer le paysage, mais bien pour skier! La lumière est très belle et les virages s’enchainent facilement sur les pistes damées.

    Les 9 pistes et variantes de descente de la station sont faciles à parcourir. J’ai tendance à skier de manière « méthodique » en partant d’un côté jusqu’à l’autre de la montagne mais mes comparses de glisse se laissent plutôt guider par la neige, répondant aux appels de la poudreuse à tracer.

    Comme l’ouverture de la station est très récente, certains endroits n’ont pas été damés de la saison et le fond est « près » des spatules, ce qui rend la navigation un peu ardue (comprendre: tourner devient accessoire!). Les conditions sont belles dans les sous-bois mais on perd rapidement de la vitesse… Ceci dit, on ne va pas s’en plaindre, c’est une belle manière pour la skieuse junior de se re-familiariser avec le contrôle entre les arbres sans paniquer.

    Notre passage à Cap Chat sera donc gravé dans notre mémoire pour le plaisir de la découverte, la joie de glisser sur de la neige naturelle, l’accueil des habitués de l’endroit et la satisfaction d’avoir skié un petit secret, protégé, couvé, et sous-estimé de l’extérieur: n’allez pas croire que la montagne est petite, juste parce que vos oreilles et vos yeux n’en ont pas entendu parler souvent!

    Mont Biencourt, découverte, 29 décembre 2017

    Comme j’étais dans le Bas St-Laurent pour la période des fêtes pourquoi pas aller skier et braver le froid. Pour dire vrai aujourd’hui la température était de –14 c alors rien d’extrême pour un temps des fêtes… Mon choix s’est arrêté pour le Mont Biencourt dans le Témiscouata. Cette station compte 13 pentes dont 2 pour débutants, 6 intermédiaires, 5 experts et 4 sous-bois aménagés. Deux remontées de type t-bar s’occupent de nous amener au sommet. Le dénivelé de cette station est de 185 m. Cette station est 100% neige naturelle.   
     
    Quand je suis arrivé à la station, il n’y avait que quelques voitures. Probablement dû au froid extrême de la veille. J’ai choisi cette station, car comme il n’y a que deux t-bar les jambes et les pieds restent bien au chaud en gardant le contact avec la neige versus une remontée de type télésiège plus exposée aux grands vents.  
     
    Au sous-sol du chalet principal, vous avez la billetterie, école de ski et ateliers ainsi qu’un grand espace pour se préparer pour aller skier, beaucoup de rangement disponible ce qui rend le premier étage libre de tout sac entre les jambes durant les pauses ou le dîner.   

    Quelques pistes avaient été laissées sur la neige naturelle, mais la majorité avaient été damées à la perfection.  

    Voici un patrouilleur en planche en plein action dans la piste numéro 3.  

    La station possède aussi un parc a neige bien aménagé. Voici quelques planchistes en action.  

    Au fur et à mesure que la journée avançait l’achalandage augmentait, mais toujours sans la moindre attente à la remontée mécanique.  Curieusement, les sous-bois ne sont presque pas tracés à mon grand étonnement. regardez par vous mêmes:

    Nous nous reverrons bientôt.  

    Bien choisir ses chaussettes pour le ski

    PHOTO SMARTWOOL

    On sous-estime souvent l’impact que peut avoir la bonne paire de chaussettes sur nos pieds. Si d’emblée un simple bas ne semble pas particulièrement nécessaire pour pratiquer ses activités favorites, c’est une perception qui commence à changer. Un peu partout, on voit naître des modèles adaptés à diverses activités : course, randonnée… et même ski ! Ceux-ci visent à améliorer autant votre confort que votre performance tout au long de la journée, autant durant la montée que la descente. Avant de vous élancer sur vos skis, voici quelques conseils pour sélectionner chaussette à votre pied.

    De quoi a l’air une chaussette de ski ?

    Conçues pour protéger les pieds et les jambes à l’intérieur des bottes de ski, les chaussettes de ski sont généralement plus hautes que les modèles réguliers. Elles sont aussi relativement extensibles, conçues pour sécher rapidement et renforcées à certains endroits stratégiques afin d’optimiser le confort de celui qui les porte.

    Combien pèse votre chaussette ? :

    La grande majorité des bas de ski se déclinent en différentes catégories de poids: ultraléger, léger, moyen, lourd. Plus un modèle est jugé lourd, plus il aura bonne capacité thermique et tiendra vos orteils bien au chaud. En contrepartie, une chaussette plus légère sera plus adaptée aux températures douces.

    Si les bas de poids « moyen » sont les plus répandus, de nombreux skieurs apprécient les modèles plus légers afin d’éviter de suer durant l’activité. Les chaussettes jugées « ultralégères », elles, sont plutôt adaptées aux bottes de performance des vétérans du ski.

    Il est également important de noter que plus votre bas sera lourd, plus il sera renforcé et doublé. Mis à part les bas ultralégers, la plupart des chaussettes de ski possèdent une zone matelassée sur le tibia. Certains modèles plus lourds en comptent même sous les pieds pour vous assurer un confort accru une fois les bottes de ski enfilées.

    Quel matériel choisir :

    Doux, chaud, confortable et anti-odeurs, côté bas de ski, le mérinos a vraiment la cote. Avec tous les avantages techniques dont est dotée la fibre, pas surprenant qu’elle soit aussi fréquemment utilisée. Pourtant, il existe aussi plusieurs bas de ski faits de fibres synthétiques : polyester, nylon, acrylique… Les chaussettes constituées de ces matériaux sont souvent plus abordables et un peu plus résistantes sur le long terme.

    Enfiler des bas de la bonne taille :

    L’ajustement de votre chaussette est crucial. Le moindre pli généré par un bas trop grand peut être catastrophique et entraîner de douloureuses ampoules. Attention à ne pas les prendre trop serrés non plus, pour ne pas couper la circulation sanguine. Pour garder vos pieds confortables et bien au chaud, soyez attentif à la taille indiquée sur l’emballage. Le modèle idéal viendra entourer gentiment votre pied une fois enfilé, sans créer de zones de pression au niveau des orteils.

    Vous pourriez aussi être tenté de porter des bas de compression : ceux-ci offrent énormément de support, ce qui peut être apprécié notamment par les skieurs de hors-piste durant les montées. Mieux encore, les bas de compression sont conçus de manière à faciliter la circulation sanguine, ce qui permettra de bien répartir la chaleur, mais aussi de possiblement réduire la fatigue musculaire. Si vous avez tendance à avoir les jambes lourdes après l’ascension, les bas de compression sont définitivement à envisager.

    Il est parfois difficile de croire que choisir une paire de chaussettes puisse être aussi technique, mais vous constaterez aussitôt une différence au moment de chausser vos bottes de ski. S’équiper du bon bas est une des meilleures façons de profiter encore plus longtemps de votre activité favorite!

    Si vous avez déjà de bonnes chaussettes mais que les froids mordants posent des problèmes à vos orteils… pensez aux semelles chauffantes! Il existe également des chaussettes chauffantes… ZoneSki a mis la main (et le pied!) dedans, on vous en donnera bientôt des nouvelles!

    Quel accueil au centre de plein air Kanasuta – 24 décembre 2017

    Eh oui… quel bel accueil nous avons reçu à cette montagne située entre la frontière de l’Ontario et de Rouyn-Noranda!

    Après environ 2h de route de Val-d’Or, nous sommes arrivés au centre vers 10h30 et déjà plusieurs amateurs étaient sur les pentes. Au premier coup d’œil, on peut remarquer que cette montagne possède de bonnes pentes et de très larges pistes. Il est aussi possible de remarquer le superbe chalet reconstruit suite à l’incendie de 2005. Un chalet avec une fenestration importante et très fonctionnel.

    Aujourd’hui, comme les autres stations de la région, Kanasuta nous offre un nombre limité de piste, soit 4 sur 16 et aucun sous-bois. La station n’est pas ouverte encore en soirée et l’ouverture est prévue pour le 5 janvier. Elle propose 4 pistes pour le ski de soirée.

    Nous avons donc profité de cette belle base ferme pour se faire plaisir. Lorsque j’ai vu la surface j’ai tout de suite opté pour mes skis de carving. Un bon ski de 66 mm au patin était l’outil idéal aujourd’hui. Kanasuta est une station complète avec de bons défis ! Aujourd’hui, la Boomerang était ouverte dans le bas, mais c’est avant tout la Kanasuta et la Moe’s qui m’ont permis un excellent carving. Quand les skis mordent en virage sur une surface ferme sans aucun dérapage et sans trop appuyer sur le ski extérieur… c’est bon signe !  Au visuel, l’on voyait de belles pistes avec de beaux défis mais que je n’ai malheureusement pas pu essayer puisqu’elles n’étaient pas ouvertes.

    Le chalet et les conditions excellentes de mise à carre dans de superbes pistes larges ne sont pas les deux seuls éléments qui ont attiré mon attention. Je me dois de mentionner l’accueil du directeur de la station, M. Vanier, un passionné depuis longtemps de cette montagne et qui a occupé tous les postes de la station. Une personne comme lui, entourée d’une équipe dont chacun des membres a la montagne à cœur, est essentielle au bon fonctionnement. Nous avons longuement discuté de l’histoire et des projets futurs de la station.  Ce n’est que le début pour Kanasuta.

    Que dire aussi de la magnifique vue que nous avons du haut de cette montagne.  Nous y voyons le Mont Chaudron que l’on ne peut vraiment pas manquer.  Il est situé de l’autre côté de la frontière Ontarienne qui a comme projet d’en faire une réserve de biodiversité pour être reliée avec le Mont Kanasuta.

    Bref, nous avons beaucoup apprécié notre visite peux dire que le mont Kanasuta est une montagne qui mérite vraiment d’être visitée. Félicitation et bonne chance dans vos nouveaux projets !

    Bon ski !

    La relève à Ski Val-d’Or – 23 décembre 2017

    Nous avons appris aujourd’hui à notre arrivée à la petite station vers 10h que c’était la journée d’ouverture pour Ski Val-d’Or.  Pas trop d’achalandage puisqu’une seule une famille y était présente, mais d’autres se sont ajoutées un peu plus tard vers l’heure du dîner.

    N’oublions pas qu’il s’agit d’un centre de ski à vocation familiale. Il est situé à 2 km du centre-ville et est tout indiqué afin d’offrir aux familles la possibilité de skier à un prix très abordable. Ce type de centre tient sa raison d’être, en donnant une accessibilité aux plaisirs de la glisse aux jeunes enfants et à tous les débutants peu importe l’âge.  Le chalet au pied des pentes offre plusieurs services, dont l’ajustement et la réparation de l’équipement.

    Une dame forme un jeune employé tout en étant responsable du centre et est à la fois patrouilleuse en cas de problèmes. Il y a même sur place un moniteur (monsieur Réal Bourassa) qui donne des cours de ski à qui veut bien en avoir.

    Ce qu’on remarque en cette première journée, c’est la gentillesse et le sourire de tous les employés.  L’on voit nettement qu’ils ont à cœur le bien-être de tous.  Mais ce qui m’a marqué le plus c’est la communication qui est omniprésente à chaque remontée.  Le préposé en bas de la pente communique constamment avec celui qui est en haut en lui mentionnant combien de personnes montent, et ce à chaque remontée.  J’en glissais un mot un monsieur en haut et il me répond que c’est primordial pour eux, car il me donnait comme exemple que quand il y a des classes qui y vont et que les jeunes ne sont pas des habitués, ils veulent être certains que tous se rendent au sommet.  Admirable comme précaution avec la clientèle majoritairement très jeune qu’ils ont à cette station.

    Un autre employé me racontait comment ils se préparaient pour accueillir les groupes scolaires en préparant tous les équipements en location à l’avance selon les demandes, etc. Un service de qualité !

    Les trois pistes faciles qu’offre la station sont ouvertes et damées avec une bonne base et un petit 2 cm de poudreuse par-dessus.  Par contre, les sous-bois sont quelque peu à découvert de plusieurs brindilles donc je n’y ai pas été.

    Superbe ambiance des fêtes au Mont-Vidéo – 23 décembre 2017

    Barraute, 48 kilomètres de Val d’Or, -15 degrés avec une légère neige, nous profitons de la période de Noël afin d’aller rendre visite aux stations de ski de la grande région de l’Abitibi. Après ski Val-d’Or en avant-midi nous nous dirigeons vers Mont Vidéo pour l’après-midi et une partie de la soirée puisque celle-ci est ouvert jusqu’à 22h00.

    En y arrivant, j’y vois un développement à la base qui est digne des grandes stations touristiques en plein essor.   Cette station est une vraie beauté.  Tous ces chalets en bois ronds en location ainsi qu’une auberge offrant des dortoirs dans le bas des pentes donnent un coup d’œil vraiment charmant à cette station.

    La cafétéria propose un menu très varié à prix très abordable où l’on peut manger soit dans une partie plus « cafétéria » ou dans une autre partie dont l’ambiance est très chaleureuse avec un foyer. Peu importe l’endroit que l’on choisit, il y a une grande fenestration qui donne sur la montagne.

    Malgré qu’il n’y avait que 6 pistes sur 20 d’ouvertes, je m’y suis amusé amplement car il y avait plusieurs sous-bois de calibre noir et double-noir d’ouverts avec une très bonne base.  J’y ai constaté que ceux-ci sont très prisés par les jeunes ados. Un sous-bois de calibre vert (la forêt enchantée) y était également accessible et de toute beauté avec de multiples toutous qui ornaient pratiquement chaque arbre. Vous me direz que les sous-bois se ressemblent… En effet, mais il est toujours intéressant de découvrir comment se présente la partie la plus difficile !

    Aujourd’hui il y avait une journée Père-Noël et ceux qui étaient déguisés avait droit à un billet pour une journée gratuite de leur choix en 2018.  Malgré qu’il y avait passablement de gens, la file d’attente à la remontée était pratiquement nulle.  Il y avait de la musique dehors à la base avec un feu et un photographe était présent pour les pères-noël. Très belle ambiance.

    Quelle belle ambiance à cette station !

    8 raisons de prendre la route pour aller en ski!

    Certains d’entre nous ont la chance d’avoir plusieurs stations de ski dans leur cour arrière. Il est souvent tentant d’éliminer la route pour fréquenter les centres qui se trouvent près de notre domicile. Vite arrivé le matin, vite de retour à la maison, la proximité a bien sûr certains avantages. Mais qu’en est-il lorsque qu’on décide de s’éloigner un peu, ou même beaucoup de la maison? Que ce soit pour un aller-retour d’une journée ou un voyage prolongé, voici un palmarès des bonnes raisons de s’éloigner de chez soi pour pratiquer notre sport préféré!

    1. Faire une tournée des microbrasseries locales

    On le sait, la belle province regorge de petits secrets bien gardés lorsqu’on parle de bières artisanales. Souvent un incontournable après une bonne journée de glisse, se retrouver devant une pinte est non seulement une activité sociale et aussi un plaisir de dégustation. Certains produits sont disponibles seulement à l’endroit où ils sont brassés, alors profitez de l’éloignement pour déguster un produit local directement à la source après une journée sur les pentes!

    2. Tisser des liens d’amitié

    Quoi de mieux qu’un bon road trip pour développer ou renforcer les amitiés? Les heures passées en voiture ou autour d’un bon repas d’après-ski sont une excellente occasion pour développer ses relations, sans compter le plaisir partagé sur les pentes durant la journée. Que ce soit avec vos partenaires de glisse habituels ou avec des gens rencontrés sur place, sortir de sa routine en s’éloignant emmèneront certainement une autre dimension à vos journées en plein air.   

    3. Tester son nouveau véhicule en visitant une station éloignée

    Lorsqu’on prend possession d’un nouveau véhicule, la première chose que l’on veut faire, c’est bien sûr l’essayer! Quoi de mieux que les conditions hivernales pour mettre à l’épreuve votre nouvel achat? Si vous prenez possession de votre véhicule pendant la saison froide, pourquoi ne pas jumeler cela à votre activité préférée et en profiter pour arpenter les routes de la province en direction d’une station éloignée? Baptiser votre nouvel achat et visiter un centre que vous connaissez moins doublera certainement votre plaisir! Parions que votre journée de glisse vous collera un grand sourire au visage….encore plus que d’habitude!

    4. Parcourir plusieurs stations d’une même région pour décrocher complètement

    On le sait, certaines régions hébergent plusieurs stations situées relativement près les unes des autres. Pourquoi ne pas profiter d’une visite de quelques jours pour faire la tournée de plusieurs centres? Que ce soit dans les Laurentides, la région de Québec ou la Nouvelle-Angleterre (pour ne nommer que celles-là), les possibilités pour vivre une expérience multi-jours sont nombreuses. Sortez de chez vous et décrochez totalement du quotidien!

    5. Faire d’un voyage de ski/planche une expérience culturelle

    Parcourir les continents pour aller s’éclater sur les pentes d’un autre pays peut être une expérience très enrichissante. Que ce soit en Europe, au Chili, au Japon ou en Nouvelle-Zélande, la planète regorge de domaines skiables intéressants. Pour ceux qui ont la piqure des voyages, ou pour ceux qui voudraient simplement sortir de leur zone de confort, partir pratiquer son sport à l’étranger représente l’expérience totale. Quoi de mieux qu’un “trip de ski” jumelé à une expérience culturelle enrichissante?

    6. Profitez de conditions que vous voyez rarement chez vous

    Qui n’a pas déjà entendu parler de la légendaire poudreuse champagne des stations de l’ouest? Comme c’est une chose relativement rare dans notre province, sauf pour quelques stations plus choyées que les autres, s’éloigner de chez soi peut être une très bonne occasion de profiter de conditions rarement vues près de chez nous. Gageons que vous vous rappellerez longtemps de ces virages dans la neige vierge et profonde!

    7. Participer à l’économie locale

    Les stations plus éloignées des grands centres ou celles de taille plus modeste ont souvent moins de visibilité que les grands joueurs de l’industrie. Pourtant, dans leur région respective, elles sont souvent la pièce centrale de l’économie locale. C’est donc dire que cette dernière dépend en bonne partie des skieurs et planchistes qui visitent ces stations. En fréquentant ces stations plus éloignées, nous donnons un coup de pouce à ces écosystèmes économiques parfois fragiles en plus de pratiquer notre sport préféré. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups, n’est-ce pas?

    8. Découvrir le ski autrement

    Lorsqu’on fréquente toujours les mêmes stations, les habitudes s’installent. Les descentes se font parfois par automatisme. Un peu comme un trajet en voiture qu’on effectue tous les jours, on sait exactement comment aborder telle ou telle courbe, comment négocier un passage serré, comment lire un terrain complexe, etc. En s’éloignant de chez soi pour skier des stations qu’on fréquente peu souvent ou qu’on visite pour la première fois, on s’ouvre à la possibilité de skier autrement. On peut redécouvrir les sensations de base de la glisse en éveillant ses sens face à un nouveau terrain et de nouveaux défis. En bref, c’est un plaisir renouvelé!

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