Il y a à peine 5 jours j’ai fait une randonnée éclair au Mont Rigaud, du côté du sanctuaire. En soi rien de spécial, sauf que je portais des espadrilles! En effet à part quelques flocons perdus et vieux de deux semaines, aucune trace de neige n’était visible. Oh que nous sommes dans un autre environnement en ce lundi matin d’avant Noël! Grâce aux dernières nuits sous zéro, la généreuse (et humide) chute de neige de vendredi dernier s’est asséchée pour ne laisser qu’un superbe manteau de neige soyeux et léger. Pour ma première ascension en peaux de phoque cette saison, rien de plus invitant. En piste, c’est absolument divin: doux, silencieux et zen.
Tant que du côté du damage, de la courtoisie des employés que des installations d’accueil, la station a encore une fois réuni toutes les conditions pour faire de cette visite une journée de ski parfaite. Ce que l’on ne retrouve pas en nombre de pistes ou en dénivelé est tout à fait compensé par la manière dont Rigaud est gérée et tenue. Tiens, les conditions de glisse par exemple. À chacune de mes nombreuses visites depuis bien des années, les pistes sont irréprochables. En prime aujourd’hui, la neige naturelle est au rendez-vous. De plus, tel que me le raconte Luc Elie, le patron, toute l’énergie de la station est présentement tournée vers l’enneigement et l’ouverture prochaine de toutes les pistes. Mont Rigaud est une destination quatre saisons. L’offre hivernale est complète: ski et planche à neige (!), sentiers de raquette, de fat bike et d’ascension en peaux. Je note aussi que le site web de la station est d’une consultation facile. Simple et sans fioriture, il permet de trouver rapidement toutes les informations pertinentes relatives à une visite: prix des billets, horaire, nombre et état des pistes, etc.
Étant un habitué de Mont Rigaud depuis “toujours”, je m’y sens comme chez moi. À la fois près de Montréal et de la frontière ontarienne, la station accueille une clientèle fidèle qui ne demande qu’à s’amuser sans cérémonie ni snobisme. Le français, l’anglais, le chinois et Dieu sait quelle autre langue cohabitent en harmonie. Cette Société des nations participe à l’intégration des nouveaux arrivants en leur ouvrant la porte aux plaisirs de l’hiver. Le prix du billet journalier et des passes saisonnières est dans le domaine du très raisonnable. Par les temps qui courent, pareille bonne affaire se fait rare! Sachant s’adapter à l’évolution des tendances, Rigaud offre un parc à neige réputé, ainsi qu’une école de glisse ultra dynamique. D’ailleurs, la station est encore réputée être la maternelle du ski au Québec: une destination familiale par excellence. Rigaud vient tout juste d’inaugurer la nouvelle bulle qui recouvre le tapis magique de la pente école. Trop cool, l’installation attise la curiosité de nombreux skieurs qui ne peuvent s’empêcher d’y monter au moins une fois. Pour une sortie accueillante, en toute simplicité et garantissant du ski dans des conditions toujours excellentes, Mont Rigaud trône dans mon Top 3 au palmarès de mes stations de ski préférées au Québec.
Alors que l’incident de l’Étoile filante du Mont Sainte-Anne continue de faire couler de l’encre, l’Association des stations de ski du Québec se veut rassurante auprès de la clientèle skieuse de la province: les adeptes de la glisse sont en sécurité dans les remontées mécaniques du Québec. Pour le grand public, cet événement largement médiatisé est une très mauvais entrée en matière concernant le ski alpin, et pour les skieurs les plus craintifs, découvrir les coulisses des opérations des remontées mécaniques avec des grands titres alarmistes contribue à augmenter le niveau d’inquiétude. Cet article se veut donc une aide afin de démystifier certains volets relatifs aux remontées mécaniques empruntées quotidiennement par les skieurs.
Le parc de remontées mécaniques au Québec
Au Québec, deux grandes catégories de remontées mécaniques emmènent les skieurs et planchistes du pied au sommet d’une station: les remontées terrestres (les « tapis magiques » des secteurs débutants ainsi que les arbalètes, aussi connues sous le nom de « t-bar »), et les remontées aériennes (télésièges et télécabines). Les stations de ski de la province comptent au total 320 remontées mécaniques, dont 162 terrestres, et 158 aériennes. De ce nombre, cinq sont des télécabines, situées dans les stations de Tremblant, Bromont montagne d’expériences, le Mont Orford, le Massif de Charlevoix, et le Mont Sainte-Anne. (Source: Association des stations de ski du Québec)
Arbalète classique à la station de Ski La Tuque. Photo G. Larivière (2013)Arbalète à enrouleur au Mont Grand-Fonds. Photo G. Larivière (2015)
L’opération des remontées mécaniques, qu’elles soient terrestres ou aériennes, est régie par la norme canadienne CSA Z98; cette norme est élaborée et publiée par le Groupe CSA, qui se charge aussi des mises à jour au fil des ans (la dernière date du 30 avril 2020). Au Québec, l’application de cette norme est assurée par la Régie du bâtiment du Québec. Extrait de la présentation de CSA Z98: « Cette norme établit les exigences relatives à la conception, à la fabrication, à la construction, à la modification, au fonctionnement, à la vérification, à la mise à l’essai et à l’entretien des remontées mécaniques et des convoyeurs. » Sur le site de la RBQ, on peut lire: « Les remontées mécaniques et les convoyeurs sont assujettis au chapitre VII du Code de construction et au chapitre V du Code de sécurité. » C’est donc ce qui explique pourquoi la RBQ est responsable de cadenasser une remontée mécanique pour en forcer l’arrêt jusqu’à ce que tous les avis de non-conformité soient résolus.
Concrètement, tout ce que ce charabia de codes et de chiffres signifie, c’est que dès qu’une station de ski souhaite installer, entretenir ou mettre à jour une remontée mécanique, elle doit le faire suivant les normes, et qu’aucune station n’a l’autorisation de démarrer une remontée avant qu’un ingénieur certifié par la RBQ n’ait apposé son sceau, suivant moult tests et inspections.
Un télésiège quadruple fixe au Mont SUTTON. Photo G. Larivière (2014)
Opérations quotidiennes: la responsabilité des stations
Chaque jour, avant le démarrage d’une remontée mécanique, une inspection visuelle doit être effectuée sur toute la ligne: gare de départ, d’arrivée, motrices, trains de roues, pylônes, sièges, télécabines, etc. Cette liste est adaptée à chaque remontée mécanique et est dictée d’abord par le fabricant de la remontée, puis validée par la RBQ. Les employés des remontées mécaniques reçoivent une formation élaborée (on y reviendra) qui inclut un large volet concernant les vérifications et inspections quotidiennes.
L’âge des remontées mécaniques change la liste des vérifications à effectuer puisque les plus technologiques comportent une multitude de capteurs envoyant des signaux aux consoles des opérateurs de la remontée. Si tous les voyants sont au vert, la remontée peut être démarrée. En cas d’erreur, qu’elle soit signalée par un capteur sur une console ou par l’inspection visuelle d’un employé, la remontée doit être immobilisée et le problème doit être résolu avant un redémarrage.
Toute cette routine doit être effectuée quotidiennement, avant l’embarquement des premiers passagers. De plus, les employés de la station doivent maintenir un registre de toutes les actions, vérifications et incidents constatés au fil des opérations. Ce fameux « log book » doit être tenu à jour et mis à la disposition des inspecteurs et ingénieurs chargés de vérifier les opérations en station.
En plus des inspections quotidiennes, les remontées mécaniques sont soumises à des tests rigoureux après un nombre donné d’heures de fonctionnement, ainsi qu’annuellement. Ces vérifications incluent entre autres le fameux test de charge, de freinage d’urgence, ainsi que des essais non-destructifs sur un certain pourcentage de composantes. On peut estimer que sur une période de cinq ans, l’ensemble des composantes d’une remontée mécanique a subi une vérification poussée et que chaque pièce ou situation problématique a été identifiée et réparée, corrigée ou remplacée.
Le télésiège quadruple à la station Belle Neige en 2016. Photo G. Larivière
La formation des employés
Il est également de la responsabilité des stations de ski (propriétaire exploitant, ou exploitant) de s’assurer du niveau de formation suffisant des employés appelés à travailler sur les remontées mécaniques. Le domaine de la mécanique industrielle étant très vaste, des spécialisations sont nécessaires pour les employés occupant des rôles-clé. Une structure hiérarchique classique est utilisée: un chef aura sous sa gouverne un ou plusieurs apprentis, ainsi que des préposés.
Mathieu Aubin, chef de service gestion de risques pour l’ASSQ, précise: « Le certificat de qualification en mécanique de remontées mécaniques (carte de compétences) d’Emploi-Québec est obligatoire pour toute personne qui effectue des travaux d’installation, d’entretien, de réparation, de réfection ou de modification sur des systèmes de remontées mécaniques. Les apprenti-mécaniciens doivent compléter 2400 heures avant d’être éligibles à l’examen. Ils doivent ensuite réussir l’examen de qualification. De plus, pour une multitude de travaux, notamment en ce qui concerne les modifications et les rénovations, une licence de la RBQ de sous-catégorie spécialisés est requise. »
Le télésiège quadruple fixe au Mont Grand-Fonds. Photo G. Larivière (2018)
Et la clientèle dans tout ça?
En réalité, lorsqu’un skieur achète un billet de ski (ou un abonnement de saison), malgré les petits caractères imprimés au dos du billet, la station demeure responsable de la sécurité du skieur. Un contrat est conclu par chaque transaction d’achat de billet, qui lie la station à son client. Ainsi, même si le skieur est « conscient des risques inhérents à la pratique d’un sport de glisse », ces risques n’incluent pas un incident comme celui qui a causé la fermeture de la télécabine l’Étoile filante en mars 2020. Les « risques inhérents » sont donc liés à la simple activité physique de faire du ski alpin, non pas à l’exploitation d’une remontée mécanique. En tant que client qui a « signé » un contrat avec la station, le skieur prend donc pour acquis que la station remplira son devoir d’assurer sa sécurité, que ce soit dans les remontées mécaniques, en piste ou même dans les toilettes de l’établissement.
Si lors de votre prochaine journée de ski vous cherchez un signe visuel de conformité d’une remontée mécanique, vous n’en verrez pas. D’après les lectures et recherches effectuées, il n’existerait aucune disposition obligeant un exploitant à afficher un certificat de validité/conformité ou la date de la dernière inspection à la vue du public. Ces informations relèvent des opérations internes de chaque station de ski.
Un skieur observe une remontée mécanique double du Mont SUTTON. Photo G. Larivière (2010)Les sièges sont bien remplis dans cette petite remontée mécanique de Ski La Tuque. Photo G. Larivière (2013)
Les évacuations dans les remontées mécaniques
Pourquoi doit-on parfois évacuer une remontée mécanique? Bien sûr, la question se pose surtout pour les remontées aériennes. Évacuer une remontée terrestre doit quand même se faire en suivant les pictogrammes en place tout au long de la ligne, mais la logistique est plutôt simple. Il faut savoir qu’il existe deux types d’évacuations: par moteur auxiliaire, ou manuelle. Une évacuation est déclarée nécessaire lorsque le moteur principal de la remontée mécanique est mis à l’arrêt et que la remontée est dans l’incapacité de redémarrer. Par exemple, lors d’une coupure de courant, on procèdera à l’évacuation de la remontée en utilisant le moteur auxiliaire. Autre exemple: si l’arrêt du moteur principal est provoqué par le déraillement du câble tracteur, on procèdera à une évacuation manuelle, puisqu’il n’est pas sécuritaire de continuer les opérations de roulement du câble.
Dans un cas comme dans l’autre, l’équipe de patrouille de chaque station est formée pour ces interventions et doit effectuer des répétitions avant le début de la saison et ce, pour tous les types d’évacuation possibles. Un rafraichissement sur une base annuelle est nécessaire pour les patrouilleurs, peu importe l’organisme qui délivre leur certification en premiers soins. C’est également le moment de la vérification de l’équipement prévu pour les évacuations afin de s’assurer que les ensembles sont complets et que tout le matériel est en bon état. Une pièce d’équipement qui arrive à la fin de sa vie utile doit être remplacée. Les évacuations manuelles sont évidemment les plus spectaculaires puisqu’elles impliquent de descendre chaque skieur à l’aide d’un système apparenté à l’escalade en rappel. Ces systèmes sont tous uniques, adaptés à chaque remontée, et font également l’objet d’une certification. Certaines stations ont en plus une entente avec les équipes d’intervention d’urgence locales (premiers répondants, pompiers) afin de faciliter le processus d’évacuation et de prise en charge de la clientèle.
Ci-bas, des patrouilleurs pratiquent les manoeuvres d’évacuation de la télécabine du Massif de Charlevoix. Photos Pierre Carbonneau.
Le cas du Mont Sainte-Anne: le mouton noir de la province
En date du vendredi 16 décembre 2022, la Régie du bâtiment du Québec a ordonné l’arrêt complet des remontées mécaniques de la station. Dans une ordonnance rendue publique (lien pdf), la RBQ précise que toutes les remontées débrayables (NDLR: dont les chaises ou cabines se détachent du câble tracteur dans les gares d’arrivée et départ) de la station devront faire l’objet de vérifications et d’ajustements pointus en lien avec un bon nombre d’incidents répertoriés au fil des mois et années passés.
Le document indique également: « Suivant ces interventions et constats, la Régie estime qu’il y a un danger sérieux pour la sécurité et l’intégrité physique des personnes utilisant ou fréquentant le voisinage de ces équipements destinés à l’usage du public. La défaillance technique et la réaction inappropriée de l’exploitant qui s’ensuivit, dont les conséquences auraient pu être fatales, permettent de craindre une répétition d’un tel incident. La Régie considère que les risques de survenance d’un accident, de quelque nature qu’il soit, sont élevés, et que les conséquences d’un tel évènement seraient graves. Afin d’éviter qu’un préjudice irréparable ne soit causé aux personnes ou à leurs biens, la Régie peut intervenir de façon immédiate conformément au deuxième alinéa de l’article 5 de la Loi sur la justice administrative (RLRQ, c. J-3). »
L’Étoile filante du Mont Sainte-Anne lors d’une journée d’opération en 2013, peu de temps après une réfection majeure. Photo G. LarivièreLe télésiège quadruple débrayable L’Express du Mont Sainte-Anne, mieux connu sous le nom de “les Bulles”. Photo G. Larivière (2013)
La pensée ZoneSki
Ce type de document indique en toute transparence ce qui ne tourne pas rond dans la station du Mont Sainte-Anne, au sens propre et au sens figuré. Pour que la RBQ rende son ordonnance publique et force l’arrêt d’une station majeure de la province, c’est parce que les limites ont largement été outrepassées par l’exploitant. L’erreur à ne pas faire est de généraliser à toute la province!
Les stations de ski sont majoritairement possédées et exploitées par des gens d’ici, qu’il s’agisse d’un propriétaire privé ou d’une entité municipale. Ces stations, peu importe leur taille, sont un moteur socio-économique vibrant pour leur région immédiate et procurent plusieurs emplois, souvent à l’année, pour contribuer à la santé économique d’un vaste territoire. La sécurité est au coeur des préoccupations des stations, qu’elle concerne les employés ou la clientèle. Il faut donc éviter de tomber dans le piège de diaboliser tous les exploitants.
Si le sujet vous passionne, visitez le richissime site de Remontées-mécaniques.net, qui comporte une énorme section dédiées aux remontées mécaniques dans les stations de ski du Québec.
Douce est la neige sur une joue rouge soyeuse. Blanche est la peinture dégoulinante du ciel immaculé. L’enfant parfois disparu en nous n’est soudainement enfoui pas très profondément lorsque cette féerie saisonnière nous transporte de l’automne vers l’hiver. Le cœur s’emballe à chaque flocon tombé.
Il n’aura fallu pas une, ni deux, mais trois tentatives à Ski Saint-Bruno pour enfin nous offrir l’accès à son domaine skiable. On lève notre chapeau à l’équipe. Prendre le temps d’imaginer la logistique entourant cette planification reportée nous rend admiratifs. Nous devenons tous tranquillement des experts à force de jouer avec la météo. La station est maintenant bel et bien ouverte jour et soir au grand public depuis le 15 décembre.
Une grande surprise attend chaque visiteur cette année. L’accueil au pied de la montagne a été nivelé, modifié, optimisé, asphalté, sécurisé. Terminée la confusion entre ceux qui démarrent et ceux qui quittent. Les quelques marches permettant de gérer la zone font notre plus grand bonheur !
On aime également beaucoup la méthode de communication actualisée des stations et Ski Saint-Bruno fait parti des chefs de file en la matière. Il suffit d’un coup d’œil pour comprendre ce qui est accessible comme piste présentement.
Une autre des méthodes diffusant de l’information pertinente se déroule sur leur site web. La qualité de l’enseignement pour tous les niveaux n’est plus à vendre à Saint-Bruno. On parle d’une école équipée d’au-delà de 500 moniteurs en piste. Une portion intéressante sur le site nous amène au programme skigo / snogo. On y retrouve une multitude de réponses aux questions des amateurs désirants s’initier à la pratique d’un des plus beaux sports d’hiver. La grande volonté de vouloir enseigner se transpose de façon évidente, même lorsqu’on parle d’un site web.
Ce sera fin de semaine de première pour beaucoup de clients. Les conditions sont au rendez-vous. La neige fraîche bonifie énormément le type de surface. Il y en a pour tous les goûts, incluant le mini-parc de début de saison et les zones d’apprentissages.
Camp Fortune était déjà prêt à lancer sa saison il y a quelques semaines, mais la météo douce à la toute dernière minute avait remis les compteurs à zéro. Aujourd’hui, c’était la bonne journée! Tempête ou pas tempête, la station allait ouvrir. Avec la neige qui a commencé à tomber la nuit dernière, c’était le tapis blanc qui était déroulé pour accueillir les skieurs ce matin!
Quelques points saillants en cette journée d’ouverture:
Tarif pré-saison de 35$/adulte, en vigueur jusqu’au 23 décembre
100% des pistes vertes de la station seront ouvertes dès demain
Dès aujourd’hui, la station est ouverte à tous les jours
Une ouverture un peu tardive cette saison, mais en force avec sûrement un bon 10 cm de nouvelle neige déjà reçue à l’ouverture à 9h. Comme par le passé, ce sont les pistes vertes Pineault et Allen’s Alley qui sont les premières à ouvrir, avec un télésiège quadruple disponible pour la montée. Dès demain un deuxième télésiège sera en opération dans le secteur Clifford, avec l’ouverture de la piste Marshall.
Bien que l’on parle d’un dénivelé skiable d’au maximum 80 mètres, mes trois conditions principales étaient réunies pour avoir du plaisir: température douce (-2C), neige abondante et relativement peu de skieurs!
Le débarcadère de la seule remontée en fonction ce matin qui donne accès aux pistes Pineaut et Allen’s Alley.Le haut de la piste Pineault.Dans la Pineault.Un saut (visible derrière le planchiste) et 3-4 modules étaient installés dans la piste Pineault aujourd’hui.Un bon aperçu de l’achalandage des skieurs dans la piste Pineault.Dans les bois de la piste Allen’s Alley, qui donne un “ski-out” directement sur le stationnement.La nouvelle section du chalet de Camp Fortune est visible à gauche… mais n’est pas encore ouverte. Ça ne saurait tarder!
En ce début de saison de glisse, les Cantons-de-l’Est n’ont pas été choyés par Dame Nature. L’absence de précipitations s’est fait sentir partout dans la région. Cependant, les températures froides des deux dernières semaines ont joué en notre faveur. Bromont, montagne d’expériences n’a pas perdu de temps. À en juger par la quantité et la qualité de l’enneigement, la station a tiré profit de son puissant système de fabrication de neige. Ouverte seulement depuis le weekend dernier, la station a déjà une offre de pistes solide. Avec une température autour de 8 degrés sous zéro aujourd’hui, les canons à neige ne dérougissent pas. La neige fuse littéralement de partout. Suivez bien la station qui saura sans aucun doute offrir un nombre croissant de pistes à chaque jour.
Comme nom, Bromont n’aurait pas pu trouver mieux. Cette destination récréotouristique quatre saisons en met plein la vue. Qu’il s’agisse de la vaste offre d’hébergement, des activités sur neige ou du plaisir gourmand, Bromont, montagne d’expériences couvre l’entièreté des besoins des visiteurs hivernaux. Condos, hôtels, restaurants, bar, pistes d’ascension alpine, location et achat d’équipement, leçons de ski et planche à neige, évènements spéciaux (Nuit Blanche, etc.), formule de passes de saison flexible, damage des pistes plusieurs fois par jour, enneigement d’une rare efficacité, billetterie électronique, télécabine… Que dire de plus? Cette station des Cantons-de-l’Est est une célébration en soi. Certes l’achalandage est parfois très intense, pourtant l’accueil demeure toujours à l’échelle humaine. Le dénivelé est très respectable, alors que plusieurs pistes s’offrent seulement aux plus aguerris. Les gestionnaires de la station ne cessent de renouveler l’offre de service et l’expérience en montagne. Encore cette saison, l’opération est réussie. À preuve, le nouveau belvédère qui ouvrira sous peu afin d’offrir une vue imprenable sur les Cantons, ainsi que la construction prochaine d’un superbe complexe condo-hôtel de type ski in-ski out au pied des pistes.
Le quolibet devenu viral cache en fait une très bonne affaire, car si ce n’était des jeunes retraités (et même des moins jeunes d’entre eux!) et des boomers, la station serait pratiquement désertée aujourd’hui. Oui, le “pouvoir gris” est actif et omniprésent en piste. Cette tranche d’âge n’est pas représentée que par les visiteurs. On retrouve aussi des membres du personnel qui ont clairement repris du service afin de contribuer au succès des opérations. La présence et l’apport économique des boomers est indéniable. Détenteurs de passe de saison, ou visiteurs occasionnels, les personnes de plus de 50 ans sont légion. J’ai souvenir d’une époque pas si lointaine où les stations de ski étaient désertes en semaine, les jeunes étant à l’école et leurs parents au travail. La génération actuelle des 50 ans et plus vit intensément. Alors, lâchez-moi les “Tasse-toé, mon oncle” (que je propose de remplacer par “Tasse-toé, neveu!”) et les “Hey le vieux, décolle”. Cette époque est révolue. Les retraités prennent la place qui leur revient: en plein dans la ligne de pente. D’ailleurs, le mot boomer tirerait-il son origine du bruit que produit un avion en franchissant le mur du son?!
Depuis quelques jours, je cogitais en me disant que je devrais bientôt commencer la préparation de mon kit de planche à neige pour sortir à la montagne. Étant donné toute la pluie qui nous est tombée dessus cette semaine au Saguenay, je procrastinais et je boudais la météo qui m’empêchait de décoller ma saison. Alors quand j’ai lu la nouvelle sur Facebook, que le Valinouët ouvrait en ce 10 décembre, j’ai sauté de joie et je me suis mise au travail pour classer tous mes articles sportifs. Mais comment seront les conditions ? Considérant qu’en ville, il nous reste qu’une mince couche de neige, j’avais un léger stresse qui montait en moi. En ce beau matin de décembre, ma montre intelligente sonne comme pour me réveiller pour mon travail et me voilà que je « snoozzzeeee »… Une fois, deux fois… Oups, ça fait 3 fois ! Alors HOP ! C’est parti mon kiki ! Allez à la montagne !
La température était loin d’être de notre côté. Moins 21 degrés sous le zéro, température ressentie -26 °C ! Parfait, tout bien réfléchit, je vais apporter tous mes nouveaux cossins chauffants dont je me suis équipée cet automne. Sur la route, je constate que plus j’approche les Monts Valins, plus la neige semble bien présente. Alors, je commence à avoir beaucoup plus d’espoir ! Première montée, me voilà dans le télésiège principal et je visualise autour de moi en me disant : WOW !!! La montagne est presque prête ! Il manque très peu de neige pour ouvrir en entier. Les 2 familiales s’offrent à moi pour débuter ma saison et pour les plus petits les 3 pentes école. Je me lance !
Dans « La Desjardins, » j’aime beaucoup décoller complètement à gauche, cette belle petite partie de piste qui n’est jamais damée. Une neige durcie mais agréable à dévaler s’y était installée. Par contre un coup rendu dans la portion damée, le fond était durci et glacé par endroit. Une couche de neige assez épaisse recouvre les pistes mais la pluie a quand même donné du fil à retordre aux travailleurs de la station pour permettre d’ouvrir en ce samedi matin. Les conditions sont plus difficiles en ce moment que ce que l’on retrouve normalement à cette montagne. Le Valinouët étant réputé pour sa neige 100% naturelle, nous offre habituellement de la poudreuse en cadeau. Ce n’était pas le cas aujourd’hui, mais pour ma part, j’y ai trouvé amplement mon compte pour satisfaire ma joie de vivre et de pouvoir prendre de bonnes bouffées d’air frais ou « frette » comme on dit au Saguenay.
L’avantage des pistes durcies… Oui, oui, il y en a un ! Les faux-plats qui sont pénibles lorsqu’on est planchiste. Ceux où nous devons littéralement nous donner un méga « SWING » se passaient comme-ci de rien n’était aujourd’hui. Pas besoin de s’époumoner cette fois-ci et nous voici rendu ailleurs !
Pour finir, les nouvelles cabines au niveau de la billetterie seront très pratiques lors de grands vents et pour empêcher la glace de se former devant les vitrines où l’on récupère nos cartes de ski.
La saison 2022-2023 est lancée ! Bon ski et soyez prudent en ce début de saison plus difficile !
Envie de faire un peu différent pour un séjour en famille? Plusieurs chalets aux pieds des pentes vous attendent tout au long de l’hiver. Qu’il s’agisse découvrir une nouvelle montagne ou de prendre le temps d’apprécier votre région préférée, voici quelques endroits où les séjours ski-in/ski-out sont possibles!
Au Mont Adstock, dans la région Chaudière-Appalaches, vous trouverez des chalets au pied de la montagne. Les chalets Bullard sont entièrement aménagés et peuvent accueillir de 6 personnes à 13 personnes. Situés en bordure de piste, ils sont faciles d’accès pour une pause dîner ou à la fin de la journée. Si vous n’avez jamais skié le Mont Adstock, profitez-en pour découvrir cette montagne qui a de quoi plaire à tous les niveaux de skieurs!
À Sainte-Irène en Gaspésie, le Parc Régional de Val d’Irène se démarque autant pour l’offre d’hébergement que pour le ski. « Valdi », pour les intimes, est réputée pour sa neige complètement naturelle et son versant Nord offrant des pistes inclinés à 40 degrés ainsi que sa « Zone blanche » dédiée à la randonnée alpine. Cette station réunit absolument tous les types de skieurs au même endroit. Du côté des logis, quelques chalets de luxe sont à louer à deux minutes de marche de la remontée. Il est alors possible de redescendre au chalet avec ses skis par la rue d’autant plus que la neige n’y manque pas! Si vous n’avez pas besoin de beaucoup d’espace, des chambres avec ou sans cuisinette sont à votre disposition. Il y a de quoi accommoder tous les budgets!
Du côté de Mansonville en Estrie, Owl’s Head vous attend avec sa spectaculaire vue sur le lac Memphrémagog. L’hôtel 2.0 MTN Haus fraîchement rénové en 2019 est tout désigné pour un séjour au pied des pistes. Se trouvant au dernier étage du chalet principal, il sera difficile d’être plus près de la remontée mécanique que cela! On y retrouve dix suites joliment décorées pouvant accueillir jusqu’à six personnes. Leur emplacement de choix vous donne accès très facilement à la cafétéria, au resto-bar et à la boutique de la station.
La région des Laurentides ne manque pas de choix en terme d’offre hôtelière. Commençons par le Mont Blanc, qui propose un hôtel, des condos et des chalets, le tout en bordure ou au pied des pentes. Équipés comme à la maison, vous ne manquerez de rien. Plus qu’une station de ski, c’est l’endroit pour y pratiquer bon nombre d’activités hivernales comme la raquette, la randonnée alpine, ou même oser faire une excursion en traineau à chiens!
Évidemment, impossible de passer à côté de la vaste offre d’hébergement du village piétonnier au pied du versant sud du Mont Tremblant. Site de rassemblement où ont lieu de nombreux événements, on peut y retrouver une multitude de restaurants, de bars et de boutiques qui sont parfaits pour l’après-ski! Aucun hébergement n’est disponible du côté du versant nord. Surveillez les offres de dernière minute (moins de 9 jours avant votre arrivée) et vous pourriez mettre la main sur une superbe chambre pour une fraction de son prix.
Loin des grands centres urbains, dans la municipalité de Barraute en Abitibi-Témiscamingue, se trouve le Mont Vidéo qui offre des chambres de type dortoir avec cuisine et salle de bain commune pour un séjour à moindre coût. La station possède également quelques chalets complets et très confortables à un jet de pierre des remontées mécaniques. En plus de skier ou surfer sur ses 20 pistes, vous pourrez sortir vos raquettes pour découvrir 17km de sentiers ou même essayer le fatbike. On y trouve tout ce qu’il faut pour compléter votre séjour et profiter des grands espaces!
Hébergement au Mont Vidéo (Barraute)
Direction Lanaudière, à la station de Val St-Côme. L’auberge du même nom possède trente chambres et suites pour vous permettre d’étirer votre séjour dans la région. Tout juste à côté des pistes, l’accès à la montagne se fait facilement. Comme la station offre également du ski de soirée les vendredis, samedis et dimanches, on peut s’y reposer avant de continuer les descentes en soirée! Si vous êtes chanceux, vous pourriez voir les entraînements de ski acrobatique. C’est toujours très impressionnant de voir les skieurs y enchaîner les bosses et les sauts!
Du côté de la région de Québec, la station Stoneham est desservie par l’hôtel Stoneham qui vous offre 59 chambres juste au bas des pentes. La proximité de la station avec le centre-ville de Québec à 20 minutes de route la rend très accessible et en fait un bon choix pour un pied-à-terre dans la région. On peut se délier les jambes de jour comme de soir grâce au ski de soirée. Plusieurs forfaits hébergement-ski sont disponibles pour répondre à vos besoins.
À la magnifique station de ski du Valinouët dans la région du Saguenay, plus précisément à St-David de Falardeau, plusieurs chalets répondent à la demande. Les tout nouveaux Coolbox volent carrément la vedette! Qu’ils soient situés à la base de la montagne ou au sommet (oui oui au sommet!), ces prêts-à-camper complets et autonomes ont été conçus afin de répondre à la nécessité d’autosuffisance énergétique grâce à la toilette à compostage, au chauffage au propane et à l’éclairage avec panneaux solaires. Il est donc possible de passer un moment unique sur cette montagne qui est un véritable aimant à neige.
À noter que les coolbox sont également disponibles dans quatre autres stations de la province: Val St-Côme, Mont Adstock, Mont Édouard, et Mont Lac Vert. Découvrez le concept sur le site du fabricant!
Suite à une ouverture en soirée la veille, c’est samedi qu’avait lieu la première journée de ski de la saison. La surface est belle, malléable, sans découvert, et on y skie sur un mélange de neige fabriquée (surtout) et naturelle (un peu) suite aux averses de neige de la veille. Les pistes les Pionniers, la Harfang-des-Neiges, la Petit-Champlain, le bas de la Rock n’ Roll, le bas du Parc XL ainsi que la pente-école sont ouvertes. Les télésièges l’Alizé qui mène à mi-montagne ainsi que La Tempête (les bulles) sont en opération. La station offre un rabais de 25% le jour et de 15% en soirée pour le début de saison.
Mère nature a été généreuse en ce début de saison, comme en témoigne cette photo du bas du sous-bois Casimir qui était également accessible aujourd’hui.
Quoi de neuf à la station? Rien, ou presque! Bien qu’aucune nouveauté n’ait été annoncée ces derniers mois, quelque chose m’a frappé lors de mon arrivée : c’est à quel point tout était revenu à la normale suite à 2 saisons marquées par la pandémie de Covid-19. Il y a toutefois encore quelques panneaux recommandant une distanciation de 2 mètres et on a gardé la bonne habitude de laisser une bouteille de désinfectant à chaque entrée. Tant mieux! Plus de mesures obligatoires, plus de surveillance dans les files d’attente, et plus de toilettes chimiques pour éviter d’entrer dans le chalet. Tant mieux aussi!
À ce propos, je suis de ceux qui détestent devoir rentrer pour autre chose que de me nourrir. À bon entendeur : j’aimerais bien revoir quelques toilettes bleues avec une petite chaufferette et du Purell à l’intérieur!
J’ai parfois l’impression que Stoneham se situe dans un angle mort dans la région de Québec. Vous êtes une jeune famille en visite à Québec? On vous recommandera probablement une visite au Relais. Vous êtes un skieur confirmé et passionné? On vous parlera du Mont Sainte-Anne. J’appelle ça l’effet ‘Dalton’ : on connaît Joe (le petit futé) et Averell (le grand nigaud), et qui se souvient du nom des autres? Reconnue pour ses parcs à neige, Stoneham tombe tout de même souvent dans une craque. Elle a pourtant beaucoup à offrir à tous les types de glisseurs.
Je le dis à qui veut bien l’entendre : Stoneham est ma montagne préférée! Je n’hésite pas à la recommander aux visiteurs, surtout après une belle bordée! J’aime sa taille et son dénivelé moyens, j’aime ses sous-bois, j’aime la personnalité de chacune de ses trois montagnes, j’aime ses défis, j’aime son ski de soirée incroyable, j’aime sa belle et grande pente-école avec mes jeunes enfants, et j’aime ses pistes avec de bonnes cassures telles les Cantons et la Laurentienne. De plus, ses pistes extrêmes ne sont pas piquées des vers! Mais ça, je laisse à d’autres…
Bien que ce ne fut pas une journée très achalandée, j’ai été agréablement surpris de constater une assez forte présence sur les pistes de jeunes skieurs d’environ 3 à 14 ans. Parmi eux, j’ai vu dans le stationnement une famille parlant mandarin (enfin, je crois!), skis en main et le sourire fendu jusqu’aux oreilles! Je trouve ça formidable que des immigrants de première ou deuxième génération découvrent les joies de la glisse!
J’en profite pour indiquer à ceux qui voudraient s’initier au ski que la station offre des forfaits intéressants pour une première fois, une deuxième fois, ou un iniski familial. Pour en savoir plus : https://ski-stoneham.com/ecole/apprendre-a-skier/
Quelques points saillants en cette journée d’ouverture:
Deux descentes possibles au Nord, jusqu’à la base.
Trois descentes possibles au Sud, jusqu’à la base.
Aucune attente aux remontées, sauf à l’ouverture des télécabines.
Prix spécial d’un billet au guichet: 100$/adulte.
Nouvelle application Tremblant pour vos cellulaires.
Presque pas vu de canons à neige en action (malgré une température de -4C au sommet).
Une ouverture de station avec des pistes sur les deux versants principaux et qui descendent jusqu’à chacune des bases, ça démarre bien la saison! Il y a beaucoup plus de neige artificielle que de neige naturelle, mais tout de même, le résultat est surprenant! À part quelques sections de pistes qui sont plus abruptes où l’on ski sur des balles de golf, les surfaces sont impeccables sur 98% du domaine skiable ouvert.
Le tapis rouge était déroulé pour accueillir les premiers skieurs.
Évidemment que tout le monde voulait être les premiers aujourd’hui à Tremblant… ce qui a causé une file pour le Cabriolet, de l’attente pour la billetterie et une file pour le tapis rouge des télécabines, mais tout s’est rapidement résorbé. En résumé, même si j’étais en bas du Cabriolet à 7h50… je ne suis arrivé au sommet de la montagne que sur le coup de 9h00. Heureusement le reste de la journée s’est déroulé sans attente aux remontées.
Au bas du versant Sud, à l’arrivée des skieurs, il y avait de l’animation avec un DJ sur un véhicule Red Bull et on servait de petits cafés gratuits pour les skieurs qui attendaient fébrilement l’ouverture des télécabines à 8h30.
Juste avant l’ouverture de 8h30, la file s’étirait jusqu’à l’arche du Sommet des Neiges, vers la gauche sur la photo.
Dans la file de la remontée, un employé de Tremblant a remarqué que je n’avais qu’un simple billet journalier et m’a demandé si je serais intéressé à me joindre à leur équipe… Du recrutement à même les skieurs… Pourtant le manque de personnel ne m’a pas semblé apparent pour cette journée d’ouverture. Tout semblait bien huilé!
J’ai pu enfin skier la piste Alpine… car c’est une piste habituellement réservée aux entrainements. Bien content d’y avoir fait quelques descentes. C’était probablement la piste la moins fréquentée aujourd’hui.
La piste Alpine.Vue sur le lac Tremblant, pas encore gelé.Aucune attente la plupart du temps au versant Nord.Les arbres ont eu la vie dure avec toute la fabrication de neige des derniers jours… mais quel spectacle!Qui a dit qu’on devait “y aller mollo” pour la première journée de la saison?Les canons à neige ont surchauffé au cours des derniers jours, comme le prouve ce paneau.
Au chalet du sommet, je remarque des petits casiers qui permettent de recharger vos téléphones en toute sécurité. Pas certain à 100% que ce soit une nouveauté de cette année, car depuis les deux dernières années de COVID-19, on ne s’attardait guère à l’intérieur du chalet. Tremblant a d’ailleurs sorti cette année une nouvelle application pour vos cellulaires. Je ne l’ai pas encore essayée, mais ça semble intéressant pour les amateurs de statistiques ou pour repérer vos amis sur la montagne en temps réel. À tester lors d’une prochaine visite.
Alors que la saison est officiellement entamée et que les ouvertures se concrétisent, beaucoup de stations sont encore au stade de l’enneigement des pistes. L’hiver s’annonce bien et les équipes d’entretien attaquent la tâche avec optimisme! Voici un survol des nouveautés qui attendront les skieurs en station au cours de la saison à venir. (Vous voulez tout savoir des dates d’ouvertures? C’est par ici!)
Abitibi
Le Mont Vidéo s’est doté de nouveaux canons à neige
Le Parc du Mont-Saint-Mathieu agrandit son parc à neige et effectue une amélioration au système d’enneigement pour étirer la saison du secteur des sous-bois
Le Parc du Mont-Comi fête ses 50 ans cette année, la station promet un calendrier d’activités pour célébrer en grand
Bromont, montagne d’expériences, poursuit le développement de son Versant des Épinettes, ainsi que la bonification de son système d’enneigement. La station érige également un belvédère au sommet du mont Brome.
Malgré les espoirs et annonces de septembre, le Mont Glen ne sera pas ramené à la vie par son ancien propriétaire. Une transaction a été conclue avec un acheteur différent.
Centre-du-Québec
Mont Gleason a annoncé avoir modifié l’éclairage d’une piste pour des lumières LED, des investissements au système d’enneigement et un nouvel espace festif pour la clientèle. De plus, une nouvelle dameuse Bison Tier 4 de Prinoth s’ajoute à la flotte du matériel d’entretien des pistes.
Charlevoix
Le Mont Grand-Fonds célèbre son 50e anniversaire et annonce des investissements dans son secteur débutant, entre autres pour l’installation d’un tapis magique et des améliorations au système d’enneigement.
Le Massif de Charlevoix ramène ses célèbres après-ski dans une programmation bien chargée qui se conclura avec le traditionnel Massif Open.
Chaudière-Appalaches
Le Massif du Sud annonce de grands changements au sein de la station: des investissements de 1,3M$ sont alloués à la réfection majeure de la remontée mécanique, à l’installation d’un système RFID, à l’achat d’une nouvelle dameuse Bison de Prinoth. Suite à l’anonce d’un nouvel actionnaire dans la structure de gestion de la station, un nom bien connu de l’industrie du ski se joint à l’équipe à titre de directeur général de la station: Luc « Skypowder » St-Jacques.
Le Mont Adstock a annoncé que la saison actuelle serait la dernière pour le chalet principal de la station, qui sera remplacé par un tout nouveau chalet dont la construction débutera à la fin d’avril 2023.
Le Parc Régional de Val d’Irène ajoute deux nouveaux sous-bois double losange à sa carte des pistes, un sur le versant principal (La Niponne) et un sur le versant nord (El Capo) (voir la nouvelle carte des pistes).
Lanaudière
Ski Garceau a effectué le réaménagement de certaines pistes, la construction d’un chalet pour les patrouilleurs, poursuivi l’amélioration au système d’enneigement et certaines rénovations des infrastructures. La station a également complété l’installation de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques.
Laurentides
Belle Neige célèbrera son 60e anniversaire avec la construction d’une nouvelle remontée mécanique, La Fenster, en plus d’amélioration au système d’enneigement. Voyez des images spectaculaires de l’installation de la remontée:
Ski Vallée Bleue inaugurera son nouveau bar Le Muskeg
Le groupe Les Sommets annonce une amélioration au système d’enneigement pour Sommet Saint-Sauveur, versant Avila, Sommet Gabriel et Sommet Morin Heights, tout en aménageant la zone d’apprentissage au Sommet Olympia. Les skieurs du Sommet Gabriel pourront s’asseoir dans la nouvelle remontée mécanique La Laurentienne. De plus, la saison 2022-23 marque aussi le retour du calendrier événementiel du groupe Les Sommets.
Ski Mont Blanc poursuit les investissements amorcés l’an dernier suite au changement de mains de la station: ajout d’un tapis d’embarquement à la remontée principale, nouveau centre de services, améliorations au bar des Pionniers
Bar le Muskeg (Vallée Bleue)Tapis d’embarquement (Mont Blanc)
Mauricie
À Vallée du Parc, on annonce le retour de la navette Ski-Bus, dans une formule revue et améliorée, visant d’abord à répondre à une demande du côté des employés de la station. Les trajets sont différents de la version précédente de la navette, qui avait été abandonnée il y a cinq ans. Les employés peuvent bénéficier gratuitement du service et la clientèle peut également utiliser le transport à moindre coût (réservations et conditions sur le site de la station).
Photo courtoisie Vallée-du-Parc
Montérégie
Mont Rigaud proposera une expérience différente aux usagers du tapis magique puisque celui-ci sera dorénavant couvert d’un dôme. L’éclairage de la montagne sera maintenant au LED, en plus de l’amélioration du système d’enneigement
Camp Fortune, l’agrandissement du chalet principal sera la plus grande nouveauté, mais l’amélioration au système d’enneigement permettra d’allonger la saison de ski.
Au Mont Cascades, la station a fait l’annonce en début novembre que la saison actuelle serait la dernière avec les bâtiments temporaires: un nouveau chalet sera construit dès le printemps 2023 pour remplacer les infrastructures victimes d’un incendie en août 2021.
Saguenay-Lac-Saint-Jean
Mont Fortin installe un nouveau tapis magique dans son secteur débutant
Le Valinouët complète les rénovations du resto-pub qui accueillera sa clientèle dès les premiers jours de la saison