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    Mont Grand-Fonds: Les vertus d’un voyage de ski au Québec

    La Suisse, le Utah, le Chili sont autant de destinations mythiques qui font rêver les skieurs et planchistes du Québec. Pourtant, en plein là, au milieu de notre propre terroir, résident des stations qui en valent le détour. Passer ses vacances de ski au Québec présente de nombreux avantages. Et c’est sans parler des découvertes et surprises qui attendent l’explorateur prêt à faire de la route plutôt que de l’avion. C’est ainsi que je revisite le Mont Grand-Fonds au terme d’une tournée de la relâche qui nous a amenés du Saguenay à Charlevoix. Ce n’est pas par hasard si nous décidons de terminer notre séjour ici.

    La station

    Située à une quinzaine de modestes minutes de La Malbaie, le Mont Grand-Fonds met parfaitement à profit son terrain et son dénivelé. Pas la plus grosse, pas la plus haute, certainement pas la plus fréquentée non plus, MGF est une destination incontournable pour la glisse. Et pas que! En effet, la raquette, la randonnée alpine et le ski de fond ajoutent des possibilités de vacances hivernales dignes de mention. Dans notre cas, la glisse est la raison de notre visite. Et quel domaine! Avec “seulement” 21 pistes, Grand-Fonds teste notre technique et notre détermination.

    Débuter la journée sur une piste bleue célèbre, la Des Bouleaux, nous met en appétit. Le vaste espace d’un côté à l’autre de la piste invite aux grands arcs tracés entre les îlots de… bouleaux. Pas de vitesse folle ici. La descente suivante dans la Du Ruisseau augmente la vélocité, toujours en bleu. Puisqu’on est dans le bleu, aussi bien mentionner le potentiel sportif des pistes Charlevoix, La Florence et Mary-Grace. Trêve d’azur, on file vers la couleur la plus foncée. Les pistes noires La Pétoche et Les Braconniers mettent à l’épreuve notre prise de carres et l’affûtage de nos skis. Le vent ayant vigoureusement poli les surfaces, il nous faut un brin de volonté pour descendre ici. La grosse aventure, celle des jambes qui doutent, on la retrouve sur le Versant du Lynx. Tout y est double noir et passages sérieux. Tout ça en terrain naturel et en sous-bois. Quand une piste s’appelle Le Mur, on devine ce qu’on risque d’y frapper si on s’y rend sans être prêt. Nous ne le sommes pas aujourd’hui! On termine notre sortie sportive bien satisfaits et repus. Ça tombe bien, car le vent cingle nos visages et la température décline avec le soleil. De plus, bière et chips nous attendent à l’auberge. On n’en demande pas davantage pour détendre nos jambes.

    La Malbaie, la belle vie!

    Nous avons choisi de terminer notre tournée au Mont Grand-Fonds pour deux raisons. La première est la station elle-même. Avec son dénivelé très respectable, la variété de son terrain et l’accueil qu’on nous y fait, il est difficile de ne pas souhaiter y revenir. Ayant mis en place un système de réservation en ligne pour le lunch, on est assurés de trouver une table au premier étage ou au bar. La salle du rez-de-chaussée est accessible en tout temps pour grignoter ou se réchauffer. Des casiers gratuits sont disponibles pour déposer nos sacs. De plus, le chalet du sommet est un autre endroit où passer quelques instants pour reprendre son souffle. Une fois, la journée terminée, il fait bon passer à l’après-ski. C’est là la deuxième raison de notre choix de destination pour la dernière journée de notre tournée. La Malbaie est un village touristique au charme fou. Les cafés, boulangeries, boutiques et galeries confèrent au village un cachet luxueux-rustique irrésistible. De nombreux visiteurs de l’Ontario et des États-Unis y viennent en toute saison. Surplombant le fleuve, le village est à un jet de pierre de la station de ski. La combinaison Mont Grand-Fonds et La Malbaie termine nos vacances en beauté. Nous reprenons la route satisfaits et heureux. C’est-y pas des vraies vacances ça?! Et c’est chez-nous, au Québec!

    Mont Orford, tout en hauteur!

    Lorsque j’ai planifié mes sorties à l’extérieur de ma région, je voulais mettre le pied-à-terre dans les Cantons de l’Est. J’ai alors fait un peu le tour des stations de la région et j’ai réalisé que le Mont Orford avait un dénivelé beaucoup plus haut que je l’imaginais! En arrivant face à cette montagne, j’ai constaté l’ampleur de l’ambition de ma sortie. Le temps d’un coup d’œil autour de moi, j’ai vu que celui-ci est constitué de 3 montagnes.

    Trois montagnes en une seule journée

    Le versant du mont Alfred-Desrochers est le plus vieux de tous. Existant depuis 1965, son charisme y est vraiment palpable tout de suite en montant dans le télésiège. Je n’ai malheureusement pas pu monter dans l’ancien télésiège double rouge qui a été inauguré par monsieur Alfred Desrochers lui-même, un poète québécois qui s’inspirait des paysages que lui offrait la montagne. Le fait de voir les familles dévaler les pentes me donne le pouls de ce versant qui est accessible pour tous les niveaux de skieurs et planchistes. Un nouveau petit sous-bois y a été aménagé pour permettre d’initier les jeunes.

    Le sommet Orford, de son côté, se présente davantage comme un versant plus expert que les autres. On le voit clairement d’après son inclinaison et certainement aussi par sa hauteur. On y retrouve de beaux « pitchs » qui m’ont donné du fil à retordre avec tous les amoncellements de neige qui se formaient au fil du passage des skieurs.

    Sur le Mont Giroux, on y retrouve un regroupement de plusieurs sous-bois de niveau expert nommé les « Sous-bois des Légendes ». Le mont propose aussi une des cinq pistes signatures de la station, « La Slalom ». Ce mont est formé des versants Est et Nord. Le Nord étant accessible pour les skieurs et planchistes de niveau débutant à intermédiaire tandis que le versant Est est un peu plus axé sur le niveau avancé.

    La Grande Coulée: mon coup de coeur!

    À ma première descente de « La Grande Coulée », j’ai eu un très grand coup de cœur. Une piste de niveau intermédiaire qui a de la gueule! Son inclinaison nous permet d’ouvrir la machine et de sentir l’adrénaline monter d’un trait. Je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un cri de sensation forte quand j’y ai lâché mon fou pour atteindre une vitesse intense. Quand le niveau de confiance que j’ai dans une piste me permet de me laisser aller, c’est là que je profite le plus de la montagne.

    Figurines amusantes

    Dans les pistes faciles, on peut apercevoir ici et là des figurines amusantes sur les arbres qui servent certainement à attirer l’attention des plus jeunes. Vous pourrez constater dans mes photos que ça n’attire pas seulement les enfants! Hé oui! Mon amie Josée, collaboratrice à ZoneSki, a été aimantée en direct par la patate chef cuistot. Elle a eu l’envie folle de la coller et d’immortaliser cette accolade en photo.

    À la soupe

    Dans chacune des stations que je visite, j’aime bien me rendre à la cafétéria pour y prendre mon dîner. J’ai apprécié le concept de bar à soupe, car des fois, quand il est rendu tard dans l’après-midi, il ne reste pas toujours de la soupe au menu et j’adore finir ma journée avec un petit bol de réconfort qui me réchauffe le corps. C’est vraiment génial qu’il y ait autant de choix! C’est presque certain qu’il en reste pour moi en fin de journée.

    Massif de Charlevoix, souvenir indélébile

    Il y a de ces moments précis de notre existence où l’occasion semble plus grande que nature. Soudainement, un sentiment intérieur allume en nous une flamme qui ne cessera jamais d’exister. Le Massif de Charlevoix est un créateur de braise permanente. L’émotion générée par sa prestance est d’une beauté à la fois simple et généreusement assortie. Tout est là devant nous, à perte de vue. Il ne reste plus qu’à descendre, pour la première fois ou la 100e, l’enthousiasme fumant demeurera toujours le même.

    La première descente

    La Petite-Rivière est l’incontournable, un classique de la maison. On peut presque qualifier d’affront si on n’ouvre pas la journée avec cette descente mémorable. Elle est un passage obligatoire pour se mettre en jambe… ou se vider. Le chemin nous est dicté sans subtilité, tout droit devant.

    Oui, c’est une piste intermédiaire qui demandera quelques pauses alors que nos jambes se réveillent soudainement en affirmant : « Hola, qu’est-ce que cet effort subitement imposé ? ».

    Il y a 2 grands avantages. Premièrement, on décroche complètement notre mental de tout souci insignifiant en profitant de la vue ! Le moment s’arrête, la vie est parfaite. On y est aussi pour ça… pour le spectacle visuel indescriptible.

    Deuxièmement, on fait comprendre à notre corps qu’il va bien dormir le soir venu. Un virage à la fois, cette belle piste travaillée tous les jours ne cesse d’impressionner par sa qualité.

    Et les suivantes… pour la vue ou le défi physique

    C’est ici que la magie du Massif opère. Car on est constamment à débattre entre notre mental et notre physique. Est-ce qu’on fait juste brasser un peu la braise du feu en batifolant ici et là dans la Desjardins, la Lavoie ou la Simard du Camp-Boule ?

    Est-ce qu’on ajoute 3 bûches et on se lance dans une piste costaude tel que l’Artimon ?

    Ce sous-bois double noir du secteur Maillard offre de beaux défis pour un expert. Il confirme également ce que l’on ressent régulièrement en skiant au Massif : on ne croise aucun être vivant. Cette sensation rappelle les grandes stations de l’ouest où on a l’impression d’être seul au monde. C’est un des avantages indéniables du Massif.

    Pour les skieurs moins expérimentés, pourquoi pas La Prairie avec l’option Estran en sous-bois ? Regarni d’un petit 10 cm frais de la nuit, cette piste est très intéressante en matinée, même pour ceux qui n’osent pas normalement s’aventurer entre les arbres. Elle offre un bel avantage car on peut s’échapper du bois quand on le désir afin de revenir dans l’autoroute blanche. Il n’y a rien à perdre à l’essayer !

    L’Estran

    Peu importe l’option choisie, lorsque famine crie dans notre ventre, les menus du jour changent constamment et offrent par exemple des pâtes sauce forestière composée de champignons, fond de veau et lardons. C’est l’endroit parfait où l’on ne se sent pas coupable d’avoir sauté la préparation du lunch avant la journée. Pour une fois, on se gâte et ça vaut la peine.

    Rando Alpine bonifiée

    Gagner ses virages, tel est l’adage proclamé par tant de disciples ! On peut voir l’ascension de deux façons totalement différentes. Il y a les sentiers donnant accès au domaine skiable patrouillé. L’autre option consiste à parcourir le secteur hors-piste existant depuis longtemps, mais maintenant accessible en peaux. On parle d’un formidable terrain de jeu où 5 options s’offrent à vous. Faire le trio 3-4-5 est définitivement la recommandation pour maximiser temps, énergie et plaisir.

    La beauté de se procurer un accès quotidien à la randonnée alpine est gracieusement récompensé d’une remontée mécanique ! Oui oui, il est possible d’utiliser celle de notre choix une fois pendant la journée. C’est un luxe incroyable et fort apprécié après des heures d’efforts.

    Les bonnes habitudes de vie se développent à tout âge, mieux vaut débuter tôt que tard comme on dit. La région de Charlevoix est un refuge taillé sur pièce pour l’évasion urbaine. La semaine de relâche est un des moments parfaits pour créer des souvenirs hivernaux en famille. La couverture de neige est toujours à son apogée. Louer un chalet dans un petit village charmant tel que Saint-Ferréol-les-Neiges comblera les mordus de ski alpin ainsi que tout amateur de plein air avec multiples options de ski de fond, sortie en raquette, randonnée, patin… ou tout simplement le spa !

    Dynamiser le Mont Blanc avec 60M$ en investissements

    Alors que l’annonce de l’acquisition de la station par le Groupe Forman est connue depuis cet automne, les détails des projets n’étaient pas encore divulgués jusqu’à maintenant. Le Mont Blanc, vendu par la famille Robinson au Groupe Forman, est le deuxième sommet en importance dans la région et peu d’informations avaient été communiquées lors de l’annonce quant aux intentions des nouveaux acquéreurs, si ce n’est que « Cet hiver, vous reverrez les sourires de tous nos collaborateurs, que vous connaissez si bien ». Les nouveaux propriétaires avaient toutefois émis le souhait de transformer les lieux avec une offre de produits s’étalant sur 12 mois par an et ce autant pour les petits que les grands. 

    Steve Fortier, Président Ski Mont Blanc – Groupe Forman, présente le nouveau logo de la station

    Un plan sur trois ans

    Les prochains mois seront fort agités aux abords de la station. La direction souhaite implanter entre autres une offre très variée pour tous les amateurs de vélo: montagne, descente, crosscountry et vélo électrique sont des activités prévues sur le territoire de la montagne. Le dévoilement du nouveau logo, effectué le 26 février dernier, n’est qu’une étape parmi tant d’autres indiquant les efforts mis en place pour revitaliser la station déjà fort appréciée de ses habitués. D’autres projets d’activités estivales sont en branle ou dans les cartons et verront le jour graduellement au cours des trois prochaines années: « De l’escalade intérieure et extérieure, une plage avec une offre de sport nautique câblé, sans oublier de l’événementiel à l’année », telle est la promesse de Steve Fortier, Président Ski Mont Blanc – Groupe Forman.

    À terme, tous les secteurs d’hébergement verront également leur offre grandir, puisque des 60 millions de dollars annoncés, la moitié de la somme sera allouée à l’offre immobilière et résidentielle.

    La famille Fortier

    Fort discret sur ses origines, on a toutefois pu apprendre que Steve Fortier est résidant et skieur du Mont Blanc depuis déjà une dizaine d’années. « Je rêvais de participer au développement de cette belle montagne, de cette ville nouvellement renommée au même nom, le Mont Blanc, et de cette magnifique région des Laurentides. » a-t-il affirmé lors de l’inauguration du nouveau logo et de la nouvelle image de marque. Il poursuit: « Notre but est d’offrir à notre clientèle active et amante de la nature des activités qui rassembleront toutes les générations et ce, douze mois par année. »

    Bien s’entourer

    Bien que la famille Fortier semble nouvelle venue dans l’industrie du ski alpin, les réflexions et décisions pour Ski Mont Blanc et Mont Blanc immobilier ne se feront pas à l’aveugle: « Nous avons entamé une refonte de la structure de la haute direction avec la nomination de nouveaux partenaires stratégiques » a également indiqué Steve Fortier lors de son allocution. Plusieurs noms bien connus de l’industrie touristique et du ski alpin se grefferont à Ski Mont Blanc afin d’accompagner le nouveau Président et son équipe dans la réalisation des divers projets à venir.

    Les membres de l’école de glisse ont participé au dévoilement du nouveau logo à la clientèle rassemblée au pied de la pente école en fin de journée le 26 février 2022.

    Mont Avalanche: résolument réconfortant!

    Caché dans l’emprise des lacs et montagnes environnants, le Mont Avalanche est l’un des secrets les mieux gardés des Laurentides. Étrangement, la petite demi-heure de route à parcourir après avoir quitté l’autoroute 15 semble rebuter les skieurs… c’est la preuve que les absents ont tort!

    En route vers la montagne, le sentiment d’isolement nous enveloppe juste après avoir quitté Morin Heights, que l’on traverse comme un petit voyage dans le temps, en revenant avant les secteurs commerciaux populaires et les rues bordées de véhicules luxueux. La forêt nous accompagne dans les lacets de la route 329 jusqu’au bord du lac Saint-Joseph, où on bifurque vers la station de ski. Une fois au sommet de la montagne, le panorama se développe lorsqu’on fait face au chalet en bas des pistes, et à partir de la piste juste à droite, l’Avalanche.

    On accumule les descentes comme on savoure notre dessert préféré: pas besoin d’avoir faim pour l’apprécier! D’un côté à l’autre de la montagne, l’impression est la même; on descend plus longtemps qu’on monte, grâce au temps élastique qui s’étire à chaque virage. Il m’aura fallu bien peu de conversations dans le télésiège pour prendre le pouls de la clientèle présente, qui hésitait entre crier à pleins poumons son amour de l’endroit, ou chuchoter à quel point c’était formidable, mais qu’il ne fallait pas le dire trop fort… 

    Qu’il s’agisse de votre première ou de votre centième visite au Mont Avalanche, vous savez que vous y retrouverez l’essence du ski. On peut compter sur un chalet offrant les services auxquels on s’attend, sans flafla ni fanfare. Un télésiège qui amène les skieurs au sommet, rapidement, sans couinement. Des pistes bien entretenues, réparties sur une montagne qui vaut bien plus que le chiffre qui la caractérise. Des employés souriants, contents d’être là, simplement. 

    Au risque de répéter la métaphore alimentaire, skier au Mont Avalanche, c’est comme avaler un bol de soupe poulet et nouilles ou la lasagne familiale: c’est réconfortant, on s’y attache instantanément, et on revient sans gêne pour un deuxième service. À l’image de ces plats classiques, on sait ce qu’on retrouvera en montagne: des pistes familiales, où la marmaille peut suivre un moniteur qui trace des S bien ronds et disciplinés. Des sous-bois, où le plaisir rencontre le défi sans créer d’inquiétude pour les parents qui ont laissé le p’tit gars s’y faufiler. Des pistes bien inclinées, où les membres de l’équipe de compétition s’élancent en respectant le « Hop! Hop! » parfaitement rythmé de leur entraineur. 

    Le petit groupe s’affaire à suivre les S tracés dans la Bordée.
    Quel bonheur de se sentir “délinquant” lorsqu’on coupe à travers les arbres, ne serait-ce que sur quelques mètres!
    Les sous-bois A et B se voisinent: le A est tout indiqué pour les débutants, tandis que le B offre beaucoup plus de défi.

    Dans ce monde où pour beaucoup de gens, tout va trop vite, on aime tomber sur ces petites failles de l’espace-temps, comme le Mont Avalanche. C’est sans doute son imperfection qui le rend si parfait aux yeux de ceux qui l’apprécient tant. Mais vous ne l’aurez pas entendu ni lu par ici… c’est un secret…

    Le Valinouët, toujours du nouveau

    Le Versant Nord-Ouest et ses origines

    Le versant Nord-Ouest a été développé en 1988, soit environ cinq ans après l’ouverture du Valinouët. Celui-ci avait pour but dès ses origines de permettre d’accumuler la poudreuse tombée durant la semaine et la rendre accessible aux skieurs avec une ouverture exclusivement lors des fins de semaine. Au fil des années, cette tradition est restée. Les adeptes de poudreuse sont donc choyés de pouvoir skier une neige épaisse chaque fin de semaine depuis que ce versant existe. Quand on se rend à la station, le samedi, l’engouement y est! On entend les cris de joie en provenance de tous les coins du versant. J’ai aussi appris l’existant d’une légende qui parle des griffes du lynx… Hummmm… De quelles griffes est-il question? Lors de votre prochaine sortie à montagne, sur la route, lorsque vous apercevrez les premières pentes au loin, dites-vous que ce sont les pistes du Versant Nord-Ouest. Vous pourrez constater que presque en plein milieu de celui-ci, il y a 3 pitchs en forme de griffes. Ce sont « Les Griffes » faites pour les amateurs de sensations fortes. « Les Griffes » ne sont pas sur la carte puisqu’elles ne sont pas des pistes balisées mais il n’est pas interdit de s’y rendre.

    Combien de centimètres?

    Avez-vous vu le yéti mesureur de neige? Si vous prenez le temps de fouiner sur le site web du Valinouët ou sur leurs publications des réseaux sociaux, vous le verrez sur les images de webcam. Il y a maintenant deux caméras en direct à la station, desservies par MétéoChicoutimi. L’une d’entre elles donne le nombre de centimètres de neige tombés et l’autre est placée face aux pentes. Durant une tempête, c’est beau de voir disparaître le yéti avec sa règle mesurant 50 cm. La configuration de cette caméra a été compliquée, car ils ont dû trouver une place où elle sera cachée du vent tout en accumulant les centimètres.

    Renforcement positif de la relève

    L’École de snowboard et skateboard du Saguenay en collaboration avec Le Valinouët organise chaque année un événement qui se nomme « La Réunion ». L’événement consiste à ramener les planchistes originaires du coin et qui sont devenus des pro riders dans le coin de la Colombie-Britannique. Le versant Nord-Ouest est ouvert pour l’occasion. Les jeunes se greffent à eux, ce qui renforce leur sentiment d’appartenance en voyant qu’ils peuvent aller aussi loin que les pros dans leur sport.

    La Blackburn

    Lors de ma dernière visite au Valinouët, je suis allée dans « La Blackburn » où je vais très rarement étant donné qu’elle se prend très mal pour les planchistes. Toute suite au début, elle remonte et nous n’avons pas assez d’élan pour parvenir au sommet. La première partie de cette pente est plus inclinée que les autres pistes de niveau intermédiaire. Ce que j’aime le plus lorsque je tombe face à une inclinaison de ce genre, c’est lorsque nous sommes tout en haut et que l’on ne peut pas (ou très peu) apercevoir le bas de la piste. Un belle largeur pour se pratiquer à avoir moins de stress devant un plus fort pourcentage de pente.

    Bon début de vacances à tous ceux et celles qui font relâche autant de l’école que du travail. Bonne Relâche!

    We Rise de Rossignol: s’élever au Massif de Charlevoix

    Les regroupements et initiatives s’adressant à un public entièrement féminin sont de plus en plus fréquents. Qu’il s’agisse de vélo de montagne, vélo de route, ski alpin, snowboard ou randonnée alpine, il y a fort à parier que vous avez croisé un groupe de filles de tous âges occupées à perfectionner leur discipline dans un joyeux mélange d’émotions décomplexées. C’est exactement l’objectif qu’avait le fabricant de skis Rossignol en mettant sur pied les journées We Rise, que l’on peut traduire par « élevons-nous ». 

    We Rise: on s’élève entre filles!

    Créées à l’automne 2019 et s’adressant à des skieuses et planchistes de tout niveau et de tout âge, les journées We Rise proposent une formule tout-inclus: billet de ski, repas, essais de skis et planches en démonstration, cliniques de perfectionnement avec monitrices chevronnées, après-ski, tirages et cadeaux sont au menu lors des événements organisés par Rossignol. Début février, l’édition « Ouest canadien » a eu lieu à Whistler-Blackcomb avec 60 participantes, puis, le 19 février dernier, c’était au tour du Massif de Charlevoix d’accueillir les 40 chanceuses inscrites à la journée. D’autres événements ont eu lieu en France et aux États-Unis, ainsi, depuis la création des journées, plusieurs centaines de femmes ont eu la chance de se rassembler et de se dépasser dans un contexte stimulant et amical.

    Le déroulement de la journée

    À notre arrivée en station, Josée Gravel et moi-même retrouvons les 38 autres filles toutes aussi fébriles que nous d’attaquer les pistes. Certaines ont même fait la route à partir de la grande région de Toronto! On a droit aux premières traces; le groupe s’élance après avoir reçu les consignes de sécurité de base. Les premiers virages dans le magnifique corduroy de la Desjardins nous font oublier qu’il a fallu se lever aux aurores pour arriver à temps à la station! Cette journée ne sera pas vouée à admirer la vue légendaire des lieux: il tombe une fine neige en continu, ce qui nous prive du panorama mais nous garantit des conditions moelleuses partout en montagne!

    Après la première descente, des groupes sont formés afin de rassembler les participantes par niveau ou intérêt: d’une part, celles qui sont plus à l’aise sur les pistes damées et qui souhaitent améliorer leur technique en piste, puis, celles qui veulent oser les bosses et sous-bois afin de sortir de leur zone de confort, et enfin, les skieuses aguerries qui souhaitent se dépasser dans les terrains plus experts. Josée et moi serons dans le groupe des bosses et sous-bois intermédiaires, et nous casserons la « glace » dans L’Estran.

    Chaque groupe est encadré par deux ou trois ambassadrices et/ou monitrices inspirantes dont le mandat est de nous guider, tant par des conseils à l’ensemble des participantes qu’en courte session individuelle. Évaluer le terrain, établir notre état d’esprit, se préparer à la descente, lire la piste, prendre des décisions, stabiliser nos virages, tout est surveillé par l’oeil de lynx de celles qui nous aident avec respect et pédagogie. Les descentes sont plutôt lentes vu la taille du groupe puisqu’on ne laisse personne derrière. 

    Le temps passé dans les remontées mécaniques est d’abord occupé à en apprendre davantage sur les ambassadrices et monitrices ainsi que sur les autres participantes. Puis, au fil de la journée, on connait quelques prénoms et on finit par s’entraider mutuellement afin de consolider les apprentissages prodigués par nos accompagnatrices. 

    Ce qu’elles en ont pensé

    Le premier constat des participantes: que c’est agréable de skier et progresser sans pression! C’est presque unanime, toutes celles qui font du ski avec leur conjoint sentent souvent qu’elles « font attendre », et elles prennent presque systématiquement les choix faciles pour ne pas priver leur conjoint de leurs descentes, ce qui ralentit leur progression. Il appert également que malgré toute votre bonne volonté, Messieurs, vous n’êtes pas le prof idéal pour votre tendre moitié! 

    Le deuxième constat: exit la crainte de tomber, ou d’avoir l’air inexpérimentée! Ces journées sont faites pour apprendre, et les conditions sont idéales puisque, comme l’a dit Louise, une des monitrices, « aujourd’hui, le plancher est mou »! Une fois passé le petit vertige de se lancer dans une piste à bosses qui peut être intimidante (L’Archipel), on revient aux bases de l’apprentissage. Ça peut paraitre étrange à dire mais il fait bon de se rappeler que les chutes font partie du processus, que le contrôle de la vitesse est à la base de tout, et que la pratique nous rend (presque) parfaites! Aucune de nous n’est coiffée à la perfection comme ces skieuses vues aux Olympiques: on a les mèches en bataille, les lunettes pleines de neige, mais au diable les notes des juges, on skie pour s’améliorer et avoir du plaisir!

    Après le diner rapidement avalé, on retourne en piste et notre groupe se subdivise à nouveau. Celles qui préfèrent revenir à des descentes moins exigeantes retourneront sur les pistes damées et celles qui ont encore du jus de cuisses poursuivront leur progression dans les pistes à bosses et sous-bois à un losange. C’est aussi le moment d’essayer une des paires de skis en démonstration, histoire de se créer un besoin pour la prochaine saison! Nous avons droit à la gamme de produits développés exclusivement pour les femmes. Votre humble rédactrice a chaussé des Rossignol Rallybird 92, tandis que Josée a préféré conserver ses Blackops Blazer W neufs de l’année.

    Conclure en beauté

    L’après-ski a commencé sous le signe des cadeaux. Rossignol nous a gâtées puisque toutes les participantes ont reçu un col, une gourde réutilisable et une casquette, en plus de pouvoir participer au tirage, qui a permis de gagner de nombreux prix: lunettes de ski, bâtons télescopiques, sac à dos, et même deux paires de ski, courtoisie de la boutique du Massif. La table était mise pour les célébrations de fin de journée, qui reprenaient au bar du Massif à cette date précise, grâce aux allègements des restrictions en cours -il s’en est fallu de peu pour que cette journée se déroule très différemment! 

    À notre départ de la station, les aurevoirs et accolades (masquées) fusent dans le chalet et dans le stationnement. Des liens ont été tissés, des amitiés sont nées, et bon nombre des participantes ont fait le voeu de remettre ça l’an prochain, même heure, même poste. La formule 2023 sera sans doute différente puisque la première édition, qui a eu lieu en mars 2020 tout juste avant le premier confinement, se déroulait sur une fin de semaine entière. C’est donc un rendez-vous l’an prochain, avec ce mantra en tête: même quand on tombe, on s’élève!

    Tremblant: Plus que juste de la glisse

    Je visite Tremblant plusieurs fois par année, en toute saison. Pour le ski, c’est toujours une source d’excitation. Je me prépare la veille, fébrile. Je pars de la maison très tôt, car la station est toujours très achalandée. Toujours! Ma plus récente visite n’y fait pas exception. Pour le stationnement ma préférence se porte vers le versant nord, un peu moins fréquenté pour l’accès à la montagne. Prenant possession de mon billet au guichet dès 8:10, je suis prêt pour une première remontée à 8:20. Traînant toujours une sensibilité due à cinq vis et une barre en titane dans le tibia, c’est une piste verte qui m’attire d’abord (P’tit bonheur). Hey, tout va bien! On passe au bleu (Beauchemin Haut). J’enchaîne du vert et du bleu sur les versants nord, sud, Soleil et Edge jusqu’à 13:00. Je vais alors faire ma tournée du village. Je me dis, une fois de plus, que Tremblant c’est tellement, tellement plus que “juste” la glisse!

    Le village

    Créé de toute pièce par les administrations successives, le village est absolument charmant. Malgré qu’il ne s’agisse pas d’une véritable entité municipale, le village n’en est pas moins un lieu de rencontre au caractère européen, mais avec une saveur tout à fait québécoise. D’innombrables visiteurs, et pas que des amateurs de glisse, déambulent dans les petites rues piétonnières en pente qui parsèment le coeur de la station. L’ambiance est tout à fait irrésistible! Plusieurs petits havres extérieurs permettent aux visiteurs de relaxer et de prendre la mesure d’où ils sont. Cafés et boutiques affichent sans complexe un luxe rustique qui séduit les visiteurs étrangers. Il est possible de circuler ici en toute quiétude et d’observer les skieurs et planchistes se pavaner dans des tenues parfois hyper luxueuses et exclusives. On y verra aussi le dernier cri en matière de vêtements techniques. Malgré cela, les tenants du jet-set et les hippies néo-modernes se côtoient dans un cadre où la glisse est le noyau qui explique la présence de tous. J’adore l’endroit… mais je m’en fatigue vite à chaque visite! Je prends un délicieux café et m’assois à l’extérieur pour observer la foule. Surtout, en fait, pour écouter les langues parlées. Ça me fait rêver de me sentir en plein coeur d’une destination de renommée internationale. Je retourne sur le versant nord, histoire de terminer ma journée dans un cadre moins exclusif et plus naturel.

    Quoi d’autre que la glisse?

    De tout! On retrouve à Tremblant toutes les activités qui font que l’hiver est beau. Randonnées alpine et pédestre, ski de fond, raquettes, fat bike, motoneige, traîneau à chiens, escalade de glace, aires de jeux pour les enfants… Ajoutez à la liste des activités moins physiques telles que: spa, massage, restaurants, magasinage, casino et vous obtenez une partie de ce qu’offre cette destination unique au Québec. Je profite de mon passage pour piquer une jasette avec des visiteurs qui jouissent de la montagne de manière autre que par le ski ou la planche. Unanimes, ils témoignent de la beauté, de l’accessibilité, de la majesté et du calme (une fois éloigné des endroits hyper fréquentés) de Tremblant. Voisine immédiate du parc national du Mont Tremblant, la station de ski est une porte d’entrée d’importance vers la grande nature. Alors que le contact avec les autres skieurs me paraît un peu difficile (serait-ce le caractère luxueux de la station qui rend les visiteurs plus… réservés?), les personnes rencontrées qui sont venues pour une autre activité que la glisse me semblent plus bavardes!

    Encore, please!

    Entendu de la bouche d’un étudiant ontarien en visite à la station, cette déclaration résume pour moi ce qu’est Tremblant: une destination unique où l’on souhaite revenir encore et encore. Alors que l’essence d’une station de ski se définit par ses pistes, son enneigement, son terrain, son dénivelé ce sont les gens qui la fréquentent qui révèlent son âme! Merci à vous, les belles rencontres. Sans vous, la station ne serait qu’un grand et magnifique terrain de jeu, mais grâce à vous j’y passe un moment privilégié et mémorable. Encore, please!

    Le Mont-Orignal : ne vous trompez pas !

    Ne vous trompez pas !

    À partir de Lévis, après 45 minutes à rouler sur la route 277 : je vois une belle montagne à ma droite. Fausse joie : c’est La Crapaudière, une ancienne station de ski fermée aux alentours de 2003. La première fois que je me suis rendu au Mont-Orignal, il y a de cela une quinzaine d’années, j’ai pourtant bien failli me tromper! Quinze minutes plus tard, me voilà enfin à destination. Je réalise que ça fait très longtemps que je n’ai pas skié l’endroit dans d’aussi belles conditions que ce jour-là, c’est-à-dire assez tard en saison avec plein de neige poudreuse un peu partout. Ça doit bien faire 10 ans que je n’ai pas exploré les pistes situées à gauche du télésiège sur la carte, c’est tout dire !

    Une station à découvrir pour qui vient de loin

    Contrairement au Massif du Sud ou d’autres grandes stations de ski situées à proximité de la ville de Québec, on vient rarement de loin pour skier ici. Et pourtant, le Mont-Orignal a beaucoup à offrir, surtout après une bordée. Lors de ma visite, j’ai eu le plaisir de découvrir plusieurs de ses sous-bois qui étaient assez peu fréquentés malgré la neige fraîchement tombée. Bon nombre de sections de la montagne avaient aussi été laissées au naturel. Rien à faire : les skieurs locaux semblent privilégier les pistes damées ou les sauts. Un peu partout, de la neige qu’on a oublié de tracer… un fou dans une poche ! Quel plaisir !

    J’aime cette station pour son dénivelé de près de 300 mètres, son télésiège sextuple rapide et très confortable, et pour sa cafétéria qui sert à mon avis l’une des meilleure poutine de la région. Les amateurs de parcs à neige en auront également plein les planches avec l’impressionnant Moose Park et l’incroyable piste de type Boardercross. Il s’agit aussi d’un bon endroit pour skier en famille en raison de son imposante pente-école desservie par une remontée de type Poma, de ses deux belles pistes faciles ainsi que des sous-bois d’initiation.

    Pour les voyageurs, on peut facilement trouver des chalets à louer à proximité de la montagne ou dans la région immédiate. Avec un peu de chance et via des sites spécialisés, on peut même louer un chalet privé qui donne directement sur les pistes (ski in, ski out) ! On peut également y pratiquer d’autres activités sportives comme la motoneige, la randonnée alpine, la raquette ou le ski de fond.

    Marie-Michèle Gagnon, une athlète du coin

    Cette athlète qui a fait ses débuts au Mont-Orignal a fait bonne figure tout récemment aux Jeux Olympiques de Pékin, notamment avec une 8ème place en descente, une épreuve qui n’est pourtant pas sa spécialité. Disant prévoir terminer sa carrière l’hiver prochain, la skieuse de Lac-Etchemin participe régulièrement à la promotion de l’équipe de compétition de la station. Avec une piste nommée en son honneur et ses performances remarquables au sein l’équipe canadienne de ski, elle fait la fierté des gens du coin en plus d’inspirer plusieurs jeunes skieurs et sportifs à persévérer dans la poursuite de leurs rêves.

    Quoi de neuf ? Du vélo de montagne !

    En terminant, soulignons que la principale nouveauté de la station ne concerne ni le ski, ni la planche à neige. Il s’agit d’un tout nouveau parcours de vélo de montagne avec des pistes de niveaux variés dont l’ouverture est prévue pour juillet 2022. Cette nouvelle vocation contribuera sans doute à faire croître la renommée de la station et à attirer des amateurs de plein-air dans la région à l’année longue.

    Belle Neige investit plus de 4M$ à la montagne

    Val-Morin, le 18 février 2021 — La prochaine saison de glisse s’annonce exceptionnelle à la montagne. L’équipe de Belle Neige est heureuse de dévoiler ses nouveaux projets qui marqueront certainement l’histoire du soixantième anniversaire de la station.

    En effet, développement Ski Belle Neige est fier d’annoncer qu’une nouvelle remontée mécanique fixe quadruple sera installée à la montagne: « La Fenster ». Baptisée ainsi en l’honneur des frères fondateurs de la station, celle-ci viendra remplacer la remontée double actuelle et sera opérationnelle durant la saison 2022-2023.

    « Henry et Saul Fenster étaient tous deux des pionniers de l’industrie du ski alpin. Le 5 février dernier, Saul, survivant des deux frères, nous a tristement quitté à l’âge de 94 ans. Afin de perpétuer leurs souvenirs à la montagne et honorer leurs mémoires, cette nouvelle remontée mécanique sera baptisée en leur nom. » mentionne Nicolas Vallières, directeur général de la station Belle Neige.

    UNE EFFICACITÉ ACCRUE

    En effet, en remplaçant notre remontée double actuelle par une quadruple, la capacité d’embarquement pour ce nouveau télésiège se verra croitre de 800%. La nouvelle remontée sera également beaucoup plus rapide que l’ancienne et permettra à plus de 2 400 personnes d’atteindre le sommet, chaque heure. Au total, ce sera donc 4 800 personnes qui atteindront le sommet de Belle Neige, toutes les heures.

    UNE SAISON PROLONGÉE

    Les travaux concernant l’amélioration de notre système d’enneigement artificiel seront également finalisés ce printemps. L’ajout d’une sixième ligne d’enneigement et de deux nouvelles pompes (d’une capacité de 800 gallons/minute chacune) doublera pratiquement notre capacité de production de neige et améliorera considérablement notre rapidité d’exécution. Ainsi, les amateurs pourront profiter des pentes plus tôt en automne et plus tard au printemps.

    « Ces améliorations majeures viendront certainement marquer le soixantième anniversaire de la station et agrémenter l’expérience des skieurs et planchistes à la station: moins d’attente au bas des pistes et une saison de glisse prolongée! » poursuit Nicolas Vallières.

    À PROPOS DE LA STATION BELLE NEIGE

    Belle neige a vu le jour en 1963 grâce à l’initiative des frères Henry et Saul Fenster. À cette époque, seules 3 arbalètes desservaient les 8 pistes que comptait la montagne. Belle Neige fut également l’une des premières stations de ski au Québec à faire l’acquisition d’un système d’enneigement.

    Aujourd’hui, en période hivernale, la montagne compte désormais 4 remontées mécaniques, 20 pistes, un parc à neige, un « ridercross » et un parc d’apprentissage. Il s’agit de la station idéale pour s’initier au ski ou à la planche à neige, dans un environnement sécuritaire et amusant.

    En période estivale, la montagne devient un réseau de sentiers de vélo montagne de type enduro. Toujours en développement, MTB Belle Neige offre actuellement plus de 18 km de parcours aménagés et pourvus de défis et d’obstacles, exploitant à merveille le terrain.

    Au cours de cette même période, la station opère un ciné-parc. Tous les soirs, 2 films différents sont diffusés sur chacun des deux écrans géants extérieurs, incluant les nouveautés du box-office.

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