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    Tremblant investit pour les prochaines saisons: nouveau sommet, nouvelle zone débutante

    Tremblant annonce le développement d’un nouveau sommet nommé Timber, d’une nouvelle zone pour débutants et des investissements en infrastructures!

    8,8 M$ seront investis en 2020-21   

    Pour mieux desservir la demande croissante, une nouvelle zone pour débutants sera aménagée à la base du Versant Soleil au coût de 1,4 M$. Plusieurs projets d’entretien totalisant 5,4 M$ seront également réalisés sur les remontées mécaniques et les bâtiments, dont la rénovation des toilettes adjacentes au Café Johannsen. En vue de l’ouverture du tout nouveau sommet Timber à l’hiver 2021-22, une somme de 2 M$ sera affectée à la mise en place de nouvelles infrastructures.

    Ouverture du nouveau sommet Timber en 2021-22    

    Pour le grand plaisir des skieurs et planchistes, 8 nouvelles pistes menant vers les bases du Versant Soleil et du versant nord sont projetées. Pour atteindre le nouveau sommet, une remontée quadruple à haute vitesse sera installée au pied du Versant Soleil. De plus, l’aménagement d’un système d’enneigement est prévu pour desservir ces nouvelles pistes. Ce projet, qui vise à diversifier le domaine skiable, s’inscrit dans la poursuite du développement du Versant Soleil et réaffirme la position de Tremblant comme leader en tant que Centre de villégiature #1 dans l’est de l’Amérique du Nord.

    Source: Tremblant

    Mont Orford, En piste, 8 mars 2020

    C’est la dernière journée de la relâche en Estrie, c’est la Journée de la femme et c’est une belle journée de ski de piste au Mont Orford! Oui, ski de piste, car la surface des sous-bois et autres pistes sauvages demeure trop durcie pour être sécuritaire ou plaisante. Pas de problème, les quatre versants du Mont Orford offrent un excellent choix de pistes, profitons-en !

    Mes grandes pistes

    Profitant de la totalité des 450 mètres de dénivelé, les pistes du sommet Orford sont les plus populaires. Il y d’abord la Trois-Ruisseaux, idéale pour commencer la journée, qui décrit un grand « S » sur la face de la montagne. Puis, d’inclinaison plus engageante, la Maxi tire une ligne droite vers le bas. De grandes vitesses de pointe peuvent être atteintes dans la Maxi! De calibre intermédiaire, mais tirant plus sur le noir que le bleu, la magnifique Grande Coulée nous fait contourner la montagne vers l’arrière. Le large virage du haut, longeant les escarpements rocheux, est tout simplement exaltant. Sur le Mont Giroux, il ne faut pas manquer à l’Est la Sherbrooke, en ligne droite sous le télésiège, où il y a toujours une ligne de bosses pour les amateurs. Au Nord, c’est la Magnum qui anime nos sens et se termine dans une piste facile, la Pente Douce, toujours travaillée à merveille et dont la moitié est occupée par un parcours de ski/snow cross accessible à tous.

    Trois-Ruisseaux
    Bas de la Maxi
    Sherbooke

    Le panorama

    À une multitude de points dans la montagne, il vaut la peine de s’arrêter pour profiter de la vue, de même que pour écouter le bruit du vent dans les conifères et s’oxygéner. Une journée comme aujourd’hui, on peut observer le lac Memprémagog d’un côté avec Owl’s Head tout près et Jay Peak un peu plus loin. Dans la Grande Coulée, on y voit Bromont et les autres montagnes de la Montérégie.

    Depuis la Maxi
    Depuis la Magnum, on y voit bien le tracé de la Contour
    Depuis la Grande Coulée. Skieur: moi! Photo: Bruno Lacharité

    La neige

    En transformation durant la journée, les surfaces les plus récemment travaillées mécaniquement sont les meilleures aujourd’hui. C’était le cas de la Grande Coulée par exemple. D’autres pistes nous ont toutefois fait douter qu’elles aient réellement été damées la nuit dernière, comme la Slalom sur le versant Giroux Est. La neige de ces journées typiques de mars ressemble à du sucre, et les planches pivotent à merveille dessus. Les zones de bosses et les sous-bois ne sont pas vraiment agréables, en tout cas pas en avant-midi. Le soleil a commencé à faire ramollir les surfaces en début d’après-midi, mais j’ai quitté avant de savoir si les sous-bois en « ouverture progressive » avaient effectivement ouvert. Pour la quantité, nous devrions être tranquilles pour le ski de printemps : la couverture est bien épaisse dans les pistes, mais aussi dans les bois.

    Le haut de la Super, fermée aujourd’hui

    Profiter des investissements

    La station a été le théâtre d’importantes rénovations avec l’ajout d’un espace fonctionnel au chalet. Il regroupe maintenant le service à la clientèle, l’école de glisse et la location. C’est très efficace, en tout cas pour la billetterie, il n’y a pratiquement pas d’attente avec les nombreux commis derrière le comptoir. La grande vitrine donne une vue directe sur le sommet depuis le centre du hall, c’est très réussi comme fresque murale ! On dit qu’il y aura bientôt aussi de nouvelles salles de bain dans cet agrandissement, c’est à suivre ! Des investissements ont aussi touché le système d’enneigement avec entre autres l’ajout de canons sur le Mont Alfred-Desrochers. Nous sommes allés y faire une descente pour constater qu’effectivement l’enneigement y est complet. La piste Ookpic ne présentait aucun découvert. Un ajout stratégique pour ce versant où la montée du vieux télésiège nous donne l’impression d’avoir voyagé dans le temps vers les années 60 !

    Réflexion du sommet dans la vitrine du nouvel agrandissement
    La Ookpic

    Bon choix donc d’aller au Mont Orford aujourd’hui et profiter de ses belles pistes damées. Dans les Cantons-de-l’Est, un redoux se pointera cette semaine, mais la quantité de neige déjà accumulée devrait protéger la station qui n’en souffrira pas trop. Le site annonce toujours 100% (des pistes, pas des sous-bois) d’ouverture. Demain risque d’être une formidable journée de ski de printemps, après tout, nous sommes en mars, c’est normal. Bon ski à tous et bonne fin de votre Journée Mesdames !

    Ski La Réserve, Un weekend à la station, 7 et 8 mars 2020

    C’était la semaine de la relâche scolaire un peu partout au Québec où de nombreuses familles se sont rendues skier dans les diverses stations de ski de la Belle Province. Il fallait tout de même être à l’affut des variations de température surtout dans le sud du Québec afin de pouvoir profiter des plus belles conditions pour y pratiquer notre sport favori.

    Après avoir passé la semaine à observer la météo, notre choix fut de se rendre au nord de Montréal dans la région de Lanaudière à Ski la Réserve pour le weekend. La région de St-Donat a été épargnée par les redoux de la semaine et puisque cette montagne de ski est sur un versant nord, la neige est restée en mode hivernal partout en montagne ou presque. La station avait même reçu 8 centimètres de neige fraiche dans la nuit de mardi à mercredi.

    Une fois à la station en ce samedi matin, c’est sous un ciel bleu et un soleil de plomb que nous avons profité de cette magnifique journée et nous n’étions pas les seuls car il y avait énormément de monde à la montagne. L’ambiance qui régnait à la station était des plus agréable. Oui, je sais que nous ne sommes pas encore officiellement au printemps, mais il régnait une atmosphère de ski printanier avec cette température clémente et ce soleil radieux.

    Dès notre première descente, nous étions heureux de constater que la neige ne s’était pas transformée en neige printanière durant la semaine, et cela à notre plus grand plaisir. Nous en avons profité pour y skier les nombreux sous-bois et pistes expertes sur de bonnes conditions de glisse hivernale sans plaque de glace. La piste Chute libre (partie du haut) ainsi que la Zone limite avec ses nombreux sous-bois étaient sans contredit nos endroits de prédilection pour nous procurer de bonnes doses d’adrénaline. Les pistes régulières de la station étaient également dans un état sans reproche, permettant d’y faire de très bonnes descentes de type carving. Une mention honorable à la piste la Luge qui était des plus agréable à dévaler avec vitesse grâce à son degré d’inclinaison prononcé et son excellente couverture de neige.

    La station fut assez achalandée durant le congé scolaire mais on pouvait y skier pratiquement sans attente grâce aux deux remontées mécaniques quadruples. Samedi, l’attente n’a jamais dépassé plus de 3 minutes et pour la journée de dimanche, l’attente étaient presque nulle malgré un bon achalandage.

    Pour le weekend, la station nous offrait 100% de son domaine skiable avec trois remontées (deux remontées quadruples ainsi que le plus long tapis magique au Québec qui dessert le secteur débutant ainsi que les glissades sur tube). Le parc à neige était également disponible aux adeptes des sauts ainsi qu’un beau parcours avec virages et sauts de type boardercross pour y faire des courses entre amis. Pour les amateurs de ski back country, le versant sud (versant nature) était toujours ouvert avec ses sous-bois et pistes extrêmes sur neige naturelle. Ce sport est en nette progression au Québec et Ski la Réserve a été avant-gardiste avec l’ouverture de se versant il y a déjà plusieurs années.

    La station sera en opération 7 jours sur 7 jusqu’à la fin du mois mars et ouvrira les weekends par la suite. Il y a des promotions fort intéressantes pour y skier à faible coût comme du lundi au vendredi avec un tarif de seulement 20$ et une promotion fort intéressante et populaire le dimanche à partir de midi soit 16$.

    En conclusion, Ski La Réserve nous a offert du très bon ski durant tout le weekend, la météo aidant avec des températures clémentes et beaucoup de soleil surtout le samedi. Cette montagne, dotée d’un dénivelé d’approximativement 300 mètres, offre une très belle variété avec beaucoup de défis pour les skieurs et planchistes les plus téméraires ainsi que pour tout genre d’amateur de glisse. Oui, cette montagne de la municipalité de St-Donat est un peu plus éloignée que les montagnes des basses Laurentides, mais elle a tellement plus à offrir! L’essayer, c’est l’adopter.

    Ski Chantecler, hiver sur piste, printemps au visage! 7 mars 2020

    Pour sortir skier en pleine relâche scolaire, il faut être un peu fou, ou connaitre les secrets bien gardés! Comme ma santé mentale fait toujours l’objet d’un débat, je vous confirme une chose: je connais les secrets! Ski Chantecler fait partie des stations toujours un peu boudées par la masse des skieurs, ce qui en fait un endroit idéal pour profiter du beau temps sans faire la file pendant de longues minutes aux remontées mécaniques.

    Nichée dans l’ombre de ses voisines aux sommets plus réputés, Ski Chantecler affiche présent au tableau des stations défendues impitoyablement par ses fidèles. Avec un dénivelé identique aux autres stations de la vallée, on y vient pour profiter des conditions qui s’altèrent moins vite, admirer la vue au sommet ou simplement enfiler les descentes sans les compter.

    La configuration de la montagne est assez simple: ceinturé à l’est par une piste familiale (Le Contour), l’ensemble des pistes et sous-bois est réparti en 22 noms et numéros mais le nombre de descentes possible est inférieur à ce chiffre. Qu’à cela ne tienne, chaque piste a son identité propre et les choix seront guidés par l’achalandage, l’orientation du soleil, un tirage au sort… bref, ce qui vous importe le plus!

    J’ai pu skier sur toutes les surfaces travaillées; à aucun moment je n’ai craint que mes carres ne décrochent. Les signes du cycle dégel-regel vécu dans les jours précédant ma visite ne sont pas trop perceptibles. Même si le fond est dur et les pistes grattées par endroits -dans les secteurs plus pentus- la tenue de route est bonne et le travail mécanique est excellent. Les sous-bois, pistes à bosse et secteurs ombragés étaient toutefois à éviter, à moins de chercher à recréer la sensation de rouler dans les rues de la Métropole…

    Au fil de la journée, la surface des sections les plus exposées au soleil a commencé à se transformer légèrement, histoire de nous donner un avant-goût du ski de printemps. L’absence totale de vent rendait les remontées fort appréciables, idéales pour les premières esquisses du raccoon printanier -pour une fois, on ne se plaindra pas du manque de vitesse des télésièges!

    Lors de mon passage en station, j’ai assisté à une visite plutôt inusitée: un groupe allait être initié au ski pour la toute première fois… et pas n’importe quel groupe! Je voyais des sourires, mais aussi des petits signes de nervosité: pas de doute, les adultes et enfants présents se préparaient à vivre un grand moment dans leur vie: en tant qu’immigrants, il s’agissait de leur premier contact avec ce sport si « canadien ». Grâce à la collaboration de plusieurs instances, notamment l’ASSQ, l’organisme OuiCanSki permet aux immigrants de se frotter aux joies de l’hiver dans un contexte dépourvu de stress, de jugement, et ce, gratuitement.

    Dans une joyeuse cacophonie, ils se sont tant bien que mal conformé aux indications des moniteurs: se familiariser avec le ski alpin n’étant pas nécessairement intuitif, les réactions allaient des éclats de rire aux cris légèrement paniqués. Heureusement, après une heure trente dans le secteur d’apprentissage, l’émotion dominante était la joie: ils avaient dompté la bête à leurs pieds! Certains ont même été aperçus dans les pentes après l’heure du lunch -une grande victoire pour l’instigatrice du projet OuiCanSki, Sandy Wolofsky. Figure connue du monde compétitif, Sandy souhaite emmener davantage d’immigrants sur les pentes. Un autobus à la fois, une journée à la fois, elle y parvient. Je suis choyée d’avoir pu croiser ces futurs nouveaux adeptes aujourd’hui!

    **Un reportage complet sur OuiCanSki sera présenté dans le Mag sous peu**

    Parc régional du Massif du sud – Ski in, ski out, 23-24 février 2020.

    Vous rêvez d’un un week-end dans un chalet « ski-in, ski-out » ? Il n’y a pas que les grandes stations de ski qui offrent ce genre d’expérience. Au Parc régional du Massif du Sud, situé entre la frontière américaine et Berthier-sur-mer au coeur de la région de Bellechasse, vous mettez vos skis touring au chalet et la montée vers le sommet débute à l’instant.

    Il ne manque que les skieurs !

    Le parc propose plusieurs formes d’hébergement « prêt-à-camper »: yourte, refuge, tente boréale, les mini-pods et les pods. Les pods offrent une expérience d’hébergement confortable en forêt avec cuisinette, mini-frigo et chauffage aux granules. Attention, par contre, la cuisinière est sur le 110 volt et si vous devez faire bouillir de l’eau pour des pâtes, vous devrez utiliser la bouilloire… Sinon, vous n’y arrivez jamais. Conseil : apportez votre réchaud au butane. Casseroles, poêles, assiettes et ustensiles, verres et tasses : tout est là !

    Le méga-pod peut accueillir jusqu’à 4 adultes et 2 enfants.

    Pour notre première journée, nous sommes accompagnés de Geneviève, guide-patrouilleur. Nous ferons les 2 secteurs : la Forêt Ancienne et l’Enclave. Conseil de Geneviève : on débute par la Forêt Ancienne, car pour remonter vers l’Enclave, c’est plus facile.

    La carte du parc est ICI.

    La montée pour le secteur « La forêt ancienne » est somme toute facile. Aucun virage difficile qui demande de faire des conversions. On traverse un ruisseau, on longe une érablière et plus on monte, la forêt change et les arbres sont remplis de neige. C’est de bon augure !

    Petit pont dès le début de la montée, près des pods.
    Les essences d’arbres commencent à se mélanger. D’érablière, la forêt se transforme au fil de la montée en…
    …. forêt de conifères.

    Au sommet, on enlève les peaux sous les skis pour descendre !

    Geneviève, guide-patrouilleur à l’oeuvre, secteur Forêt Ancienne.
    Secteur Forêt Ancienne.

    Le secteur de la Forêt Ancienne est idéal pour les skieurs débutants et intermédiaires avec une pente de 18 à 27 degrés sur un dénivelé de 120 à 160 mètres. La section la plus difficile est surtout au sommet, puis la pente s’adoucit.

    Une fois la descente terminée, on remonte par la même piste, mais au croisement, on se dirige cette fois vers l’Enclave.

    La signalisation est excellente pendant toute la montée.

    La montée vers le secteur L’Enclave se termine dans un bois très serré. Tellement qu’on se demande par où la descente se fera !

    Paysage féérique et calme.
    Section facile de la montée vers l’Enclave.

    L’Enclave est idéal pour s’initier au ski hors-piste. Le dénivelé est de 120 à 150 mètres et la pente va de 15 à 20 degrés et le bois est surtout très dégagé. Plus facile que La Forêt Ancienne, il peut manquer un peu de pente et de défi pour les experts. Mais, plaisir assuré lorsqu’un tapis de neige immaculé s’offre à tous !

    Première partie de l’Enclave.
    Le secteur de l’Enclave n’est pas très pentu, il faut conserver sa vitesse.
    Du plaisir pour les débutants !

    En 2017 et 2018, le Parc et la Fédération québécoise de montagne et d’escalade (FQME) ont établi un partenariat pour l’accréditation et l’aménagement de deux premières zones de ski de montagne. Une troisième zone sera en développement, mais la piste de motoneige doit d’abord être détournée afin que le nouveau secteur ne soit pas facilement accessible par les motoneigistes adeptes de hors-piste, eux aussi !

    De plus, le Parc aura un nouveau pavillon de services dans quelques mois. Les douches seront plus près de la zone d’hébergement, dont les pods. Plus de détails ICI .

    N’hésitez pas ! Même si ce ne sont pas tous les membres de la famille qui pratiquent le ski hors-piste, il est possible d’y faire de la raquette, du ski de fond et du « fat bike ». Mais avouez que terminer sa journée sous le soleil printanier avec vos skis, raquettes ou vélos sur le balcon prêts pour le lendemain, ça n’a pas de prix !

    L’après-ski sur la terrasse du POD. Parfait.

    SKI LA TUQUE, RELÂCHÉ LOUSSE! – 3 MARS 2020

    Pour la semaine sainte du congé scolaire hivernal, je cherchais une destination où la famille pouvait se relâcher lousse. Une destination où la route pour m’y rendre est très jolie, où je ne devais pas me lever avant Galarneau pour m’y rendre, où l’accueil des gens est exemplaire, où les conditions sont toujours au top, et où je ne serais pas obligé de prendre une hypothèque sur la maison pour skier en famille. Mon choix: Ski La Tuque en Haute-Mauricie. Situé à un peu plus d’une centaine de kilomètres de la maison, je suis en mesure de compléter le trajet en à peine 1h30.

    L’accueil du velours côtelé! Difficile de résister.

    Nous sommes donc arrivés à la station à midi trente. Le temps de récupérer notre passe 155(*), et nous voici fin prêt pour la journée. Évidemment, nous sommes en semaine de relâche, et bien que l’achalandage soit plus fort qu’à l’habitude, il n’y a pas surabondance sur les pistes ou aux remontées. D’ailleurs, pour la journée, les deux remontées de la station sont en fonction, la petite chaise double, et le T-Bar, et elles diluent très bien la clientèle. Comme elles arrivent toutes les deux au même sommet, et qu’elles desservent les mêmes pistes, l’utilisation de l’une, ou de l’autre, n’est pas un facteur de dissuasion, l’attente se limitera à 2-3 minutes au plus fort de la journée.

    Un T-Bar, toujours bon pour les jambes!
    L’attente au plus fort de la journée, un gros 3 minutes!

    Les conditions de la journée sont superbes, le damage d’ouverture est parfait, et la surface est ramollie par la température très clémente de la journée. La neige est abondante, et sa qualité est exceptionnelle. Toute la famille y trouve son compte. Je préfère les pistes plus larges, comme la « Côte-à-Médé », je peux y mettre mes skis à carre sans problème. La mamantriarche quant à elle aime bien la « Tourbillon », avec ses changements de direction et ses vallons. Elle s’est même aventurée dans le sous-bois « Sapinière », c’est dire à quel point elle s’est relâchée! Les mômes eux, ils affectionnent particulièrement les sous-bois comme le « Desjardins », ils peuvent l’exploiter à fond, Alphonse lui-même en serait très fier.

    La mamantriarche dans le sous-bois! Relâchez raide!
    La Tourbillon, sa préférée!
    L’envolée dans le sous-bois Desjardins.

    Toute la journée, j’ai été en mesure de rencontrer des gens heureux. Des familles et des habitués pour qui Ski La Tuque est LEUR station. Tous se connaissent, et les liens qui les unissent sont très forts. J’ai beaucoup aimé voir plusieurs familles skier ensemble, avec les enfants.

    Le plaisir à son état pur. Seulement 4 ans et déjà très solide sur ses skis!
    En famille, entre amis, c’est ça le ski à Ski La Tuque.

    Les chérubins ont tôt fait de retrouver le parc à neige, celui-ci a totalement été repensé l’an dernier, il est très complet. Les différents modules de rails sont bien positionnés, et les sauts sont bien faits. Les héritiers s’y sont aventuré en compagnie de plusieurs jeunes locaux. Ils ont eu bien du plaisir!

    Elle s’est bien amusée dans le parc.
    Une manoeuvre spectaculaire, dans un environnement magnifique.

    (*)  La passe 155 : Cette fameuse passe qu’offre la station est offerte aux gens non-résident de La Tuque et qui habitent à plus de 100km de la ville. Pour seulement 55$ plus les taxes, elle comprend 4 billets journaliers, 4 consommations au bar, et 4×10$ au restaurant de la station. Ce n’est donc pas nécessaire de prendre rendez-vous avec votre planificateur financier pour aller visiter cette très jolie station municipale.

    Sortez! Skiez! Bon ski!

    La passe 155 permet de skier même le soir.

    En ski sans voiture: des options collectives pour les skieurs!

    D’emblée, disons-le: le ski est un sport qui nous oblige souvent à parcourir de longues distances en voiture si on veut pouvoir skier dans différentes montagnes. Que ce soit par souci écologique, pour répartir les coûts de transport ou simplement pour ne pas faire de longues routes dans la solitude, il existe différentes alternatives plus « vertes » pour les skieurs. Voici quelques suggestions pour vos prochains déplacements vers vos stations préférées!

    Amigo Express et un système de covoiturage dont il faut être membre afin de retrouver plusieurs départs un peu partout au Québec et même en direction des États-Unis. Cette plateforme offre aussi une section spécialement dédiée aux départ pour les stations de ski. Les départs sont des allers-retours qui ont lieu dans la même journée et le prix est choisi par le conducteur. Le site propose des sorties dans la grande majorité des stations de ski québécoises, mais aussi dans certaines stations américaines. Attention, le prix du covoiturage n’inclut pas le billet de remontée!

    Express Tours

    Pour ceux qui préfèrent utiliser le tout-compris, Express Ski est un service qui offre plus de 90 excursions d’un jour dans la région de Québec, de l’Estrie, du Vermont, du New Hampshire et de l’état de New York à partir de différents points d’embarquement comme Montréal, Brossard, Trois-Rivières… Le coût inclut le transport en autocar, le billet pour la journée et le service d’un accompagnateur qui peut vous donner quelques conseils sur la montagne. Express Tours offre également des sorties sur plusieurs jours dans différents lieux tant au Canada qu’ailleurs sur la planète.

    Les réseaux sociaux

    Une des manières les plus rapides pour utiliser le service de covoiturage est de se tourner vers les réseaux sociaux. Sur Facebook, les pages de ce genre abondent, comme Covoiturage Plein air Montréal et Montreal Ski Rideshare/Covoiturage. La première comprend des offres de tous genres, alors que la deuxième axe son contenu sur le ski alpin.

    Lanaudière: Bonjour Nature

    La région de Lanaudière, qui compte les stations de Val Saint-Côme, Ski La Réserve, Ski Garceau et Ski Montcalm, bénéficient d’un service de navette les vendredis, samedis et dimanches dont les départs se font à partir du métro Sauvé à Montréal. Grace à l’entremise de la coopérative Bonjour Nature, ces expériences touristiques  avec le transport inclus sont offertes pour aussi peu que 60 $ (journée de ski, billet et transport inclus).

    Montérégie: SkiBus St-Bruno

    • Du 4 janvier au 8 mars, grâce à la ligne 299 SkiBus, il est possible de partir du terminus Longueuil et se rendre à la station Ski Saint-Bruno tous les samedi et dimanche. De plus, il est possible de bénéficier de rabais allant jusqu’à 50% pour les utilisateurs du skiBus.

    Montréal: La Pente à Neige

    • À partir des stations Monk et Angrignon du métro de Montréal, il est possible de se rentre directement à la Pente à neige. Dans cet ordre d’idée, la STM a annoncé qu’il serait maintenant possible de transporter ses skis et son traineau dans les transports en commun même lors des heures de pointe.

    Cantons-de-l’Est

    • La ville de Sherbrooke s’est dotée d’un transport public assez impressionnant qui permet facilement de se rendre au Mont Bellevue à partir de plusieurs endroits dans la ville.
    • Bromont est une montagne avec laquelle il est facile de se rendre en transport en commun. Tous les samedis, il est possible de se rendre à la montagne à partir de la ville de Montréal et de Brossard.

    Centre du Québec

    • Situé à Tingwick, le Mont Gleason offre différentes alternatives pour s’y rendre en transport sans sa voiture. Cette montagne a 3 groupes Facebook dont l’objectif est de proposer des départs de la ville de Victoriaville, Drummondville et Trois-Rivières. Elle offre aussi un service de navette pour les vendredis et samedis en soirée avec des embarquements à Warwick et Victoriaville.

    Gaspésie

    • Le mont Béchervaise a pris la décision d’offrir un service de navette dans la ville et ses environs, les samedis et dimanches ainsi que pendant quelques journées fériées. Toutefois, seulement les jeunes de 20 ans et moins ou les adultes accompagnés d’un enfant peuvent bénéficier de ce transport.
    • La montagne de Pin rouge est desservie les samedis ainsi que quelques journées fériées par le transport collectif de Paspébiac vers Pin Rouge.
    • Encore cette année, la station de Ski le Petit Chamonix et le RÉGIM vous offrent un service de transports tous les samedis.

    Québec et Charlevoix

    Le Relais et Stoneham

    • La ville de Québec offre un service de navette publique permettant de se rendre aux stations de ski Le Relais et Stoneham à partir du terminus du Zoo (Charlesbourg). Utilisez l’application Moovit pour valider votre trajet, que ce soit à partir d’un point de départ en ville ou au Terminus du Zoo.

    Ski bus Saint-Anne / Massif

    • Tous les jours du 21 décembre jusqu’au 29 mars, une navette transporte les skieurs alpins au Mont Sainte-Anne ou au Massif à partir de plusieurs hôtels du centre-ville de Québec ou des Galeries de la Capitale.

    Laurentides

    • Ski Vallée Bleue et Tremblant: Le service de transport Galland-Bus offre un départ tous les jours de Montréal vers Mont-Laurier permettant de se rendre dans différentes montagnes des Laurentides notamment Vallée Bleue: l’arrêt de Val-David est juste au coin de la rue de la station. Les arrêts indiqués dans le parcours sont parfois à distance de marche d’une station.
    • Sommet Saint-Sauveur et Tremblant: Le service Express Du Nord offre des départs de Montréal (Berri-UQAM) vers le Sommet Saint-Sauveur et Tremblant tous les vendredis, samedis et dimanches. Il est possible de faire l’aller et retour dans la même journée ou de faire une escapade de plusieurs jours.
    • Tremblant offre aussi un service de navette qui vient vous chercher de l’aéroport de Montréal et vous amène à son centre de villégiature.
    • Lee service d’autobus de la ville de Tremblant est offert gratuitement à tout le monde et plusieurs trajets se rendent à la montagne: idéal pour rallier l’arrêt d’autobus de Galland-Bus ou Express du Nord.

    Saguenay-Lac-St-Jean – Nord du Québec

    • Le Mont Lac Vert offre un transport saisonnier qui permet aux amateurs d’activités sportives demeurant dans la MRC de Lac-Saint-Jean-Est d’accéder au Centre Mont Lac-Vert en faisant du covoiturage entre les usagers.

    Des transports en taxi-bus

    Il est important de préciser que plusieurs régions offrent des transports en taxi-bus avec un horaire établi ou même avec un horaire sur demande. Si votre montagne préférée ne se retrouve pas dans la liste ci-haut, nous vous incitons à communiquer avec la station afin de trouver une alternative ou regarder sur le site internet de la ville en question. Bon ski!

    Mont Biencourt, belle découverte ! 02 mars 2020

    Le Club de ski Mont Biencourt en vaut le détour !

    La relâche est une période idéale de l’année pour sortir du quotidien, voyager et faire d’autres activités. De passage dans la région du Bas-Saint-Laurent, j’ai planifié d’aller visiter une station que je n’avais jamais skié. Le Club de ski Mont Biencourt, situé dans la ville du même nom dans la MRC du Témiscouata, est l’une des rares stations au Québec avec un domaine skiable à 100 % de neige naturelle.

    Le chalet avec bar, spectacles et cafétéria est aussi le lieu de rencontre des motoneigistes de la région.

    La montagne nous propose une bonne variété de pentes sur une dénivellation de 185 mètres. Dans ces 13 pistes, nous pouvons y retrouver 4 sous-bois et un parc à neige (nouvellement aménagé). Deux remontées de type téléskis doubles desservent le haut de la montagne.

    De belles pistes bien damées dans le secteur intermédiaire à notre arrivée.

    Un grand chalet rénové depuis quelques années accueille chaleureusement les adeptes de la glisse ainsi que les familles venant pour glisser sur la pente à tubes.

    Comme à mon habitude pour mes nouvelles stations, je skis les pistes dans l’ordre sur le domaine skiable. Les noms des pistes ne sont pas indiqués dans la montagne, mais uniquement sur les cartes. À mon arrivée, vers 9h30, j’ai remarqué que les pistes avaient été damées depuis peu car la surface était assez molle. C’est toujours un immense plaisir à skier une nouvelle station et de découvrir chacune des particularités de ses pentes. Par ailleurs, ma surprise est de constater que cette station ne possède pas de télésiège et cela peut rendre difficile la remontée pour les tout-petits.

    Direction le téléski pour la première remontée de la journée !
    Peu d’achalandage en ce début de journée. Une seule des deux remontées est en fonction.

    J’ai eu droit à un très bel accueil de la part de Mme Tremblay qui est au service à la clientèle de la station et avec qui nous avons discuté sur les conditions d’enneigement et sur le travail des pistes. La station est divisée en deux. D’un côté, les pistes larges, de facile à intermédiaire qui sont toutes bien damées et de l’autre, des pistes plus difficiles laissées au naturel. Que dire des superbes conditions que nous avons eus aujourd’hui étant donné la bordée des derniers jours. J’ai skié sur presque toutes les pistes. Cependant, mes préférées ont été La Panoramique (piste 3) et La Nouvelle (piste 5).

    Piste 3 : La Panoramique… notre coup de cœur !
    Piste 5 : La Nouvelle
    Piste 1A : L’invitante

    Un achalandage modéré en ce lundi à la station en ce début de la semaine de relâche, mais aucune attente pour la remontée. L’attente est surtout à la cafétéria ou les employés essaient de répondre rapidement à la demande. En après-midi, la tire d’érable était au rendez-vous pour tous et les glissades sur tube étaient gratuites pour les enfants.

    La glissade sur tubes était très populaire et le tire d’érable était gratuite pour les enfants.
    La légendaire mascotte « Prudentski » !

    Biencourt est une belle station familiale avec un cachet authentique sans oublier l’accueil du personnel. C’est vraiment une belle découverte pour moi ! Une station à visiter !

    Bon ski !

    Mont Grand-Fonds, enseveli sous des tonnes de poudreuse! 28 février 2020

    Selon nos estimations, la station a été ensevelie par plus de 50 cm de poudreuse sèche et légère dans les dernières 24 heures. Aucune compaction ni aucun amoncellement par le vent, qui est demeuré discret la journée entière. Une neige abondante et d’une qualité à faire rêver le skieur le plus exigeant. Il fait -10°C, c’est parfait !

    Un moyen comme un autre pour évaluer la profondeur de neige…

    Nous arrivons à la station tout juste avant l’ouverture du télésiège, ce qui nous positionne dans la 20e chaise environ. Trop loin pour espérer profiter des premières traces dans le secteur du Lynx où tous se précipitent. Mais peu importe, car la neige vierge était partout. Tous les choix sont bons. Les pistes situées à gauche de la Mary Grace étaient toutes laissées au naturel. Du télésiège, nos yeux se portent sur la Petoche (9) et la Téméraire (9A), qui semblent oubliées par la meute d’affamés. Nous y ferons les premières traces dans une neige qui dépasse nos genoux. Sans exagérer ! La faible résistance offerte par la neige nous permet d’accélérer et de disparaître dans un nuage poudreux.

    La Téméraire vierge…
    Premières traces dans la Téméraire.
    Premières traces dans la Chouenneuse.
    Perdre un ski dans toute cette neige exige une longue recherche…

    Chaque descente est incroyablement satisfaisante. Tellement qu’il faut la refaire une seconde fois avant de choisir une autre piste. Pourquoi risquer d’autres conditions quand nous venons de vivre l’extase ? Chaque piste est si belle que l’on ne veut plus la quitter. Mais à chaque fois que nous osons, nous flottons sur le même nuage.

    La Nagano en milieu d’avant-midi.
    Le Mur…avec de la neige à la taille…
    Le Nid d’aigle.

    Arrivé en bas, tout ce qui compte est de retrouver le sommet au plus vite. Et comble du bonheur, il n’y a pas d’attente au télésiège; typique du Mont Grand-Fonds…

    L’attente vers 13h30.

    La seule chose qui nous aura arrêtés est la cloche de 15h45. À ce moment, les pistes et sous-bois demeuraient bien garnis en gros amoncellements de neige prêts à exploser sous nos skis. Le soleil, timide jusque là, illumine les pistes à la toute fin :

    L’Émérentienne comme avant-dernière descente.

    Des conditions qui augurent très bien pour la relâche qui commence. D’autres flocons sont annoncés dans les prochains jours, aucune pluie en vue. Pour nous, une journée qui se termine sur le goût d’y revenir… Dimanche prochain en ce qui nous concerne ! Bon ski et bonne relâche à tous !

    Fernie Alpine Resort, neige légendaire , 12-13-14 février 2020

    En s’autoproclamant « légende » avec sa moyenne de 11 mètres d’or blanc par année, Fernie Alpine Resort ne diminue pas les attentes. On pourrait penser au coup marketing trop fort, mais ça serait mal connaître l’endroit. On y est inévitablement accueilli par un employé de RCR qui a toujours à cœur notre humeur du moment. L’atmosphère est détendue, les gens sont relâchés, la neige est parfaitement légendaire à chaque descente. Retour sur une découverte inoubliable…

    Lizard Bowl, après un petit 15 cm. À 10h, c’était encore traçable pour longtemps !

    Tomber en amour ne s’achète pas, ne se planifie pas, ne se contrôle pas. Ce sentiment naît en nous inconsciemment. Il peut se présenter sous forme de coup de foudre ou alors prémédité d’un espoir qu’on s’est proprement forgé.

    Un voyage amène toujours son lot d’émotions fortes et de déceptions inévitables. On ne connaît simplement ni l’heure ni la journée de ces moments. On se fait un scénario en tête, inventé par une photo parfaite prise au meilleur moment des 10 dernières années.

    Fernie figurait depuis longtemps parmi une destination à visiter.

    Lorsqu’on découvre une montagne pour une première fois, le coup de foudre peut être facilement généré avec un ciel bleu, un soleil chaud et une vue de carte postale. Si on aime la poudreuse à n’en plus finir, alors que 32 cm sont tombés la veille, la vente est aussi facile.

    À Fernie, les attentes étaient incroyablement élevées. Pourtant, au premier matin, il aura fallu d’un petit 6 cm tombé dans la nuit, d’un ciel nuageux et seulement 3 virages dans la Falling Star, une piste intermédiaire de 5 km travaillée, pour en faire incontestablement une de mes 5 destinations favorite de ski, toute catégorie confondue.

    Siberia Bowl, #1 Falling Star

    Sa manière de nous présenter son environnement était peut-être banal (à regarder la vue.. pas tant finalement !), mais Fernie savait ce qu’elle faisait. Cette ville, située à trois heures de route au sud de Calgary, a tout pour séduire. Elle est gardée vivante par 4000 habitants au cœur des Rocheuses en Colombie-Britannique. L’hiver, la mentalité est assez simple, la priorité est à la poudreuse.

    La fameuse règle du 15 cm affichée sur la porte d’une boutique. S’il a beaucoup neigé la veille, les portes sont fermées jusqu’à midi. C’est ce qu’on appelle profiter correctement de la vie.

    La renommée des bols et leurs particularités

    Fernie s’est forgé une réputation grâce à ses 5 bols. L’ouverture ronde permettant des lignes incalculables, suivie du trou rempli de neige dans lequel on s’enfonce est simplement magique. Quiconque expérimente pour la première fois un de ces bols est inévitablement surpris par le vaste terrain de jeu. Recevant en moyenne 11 mètres annuellement, la neige est continuellement renouvelée et tout ce qu’on peut voir sur les médias sociaux stéréotypés n’est pas si exagéré. Ce ne sont pas les cadeaux du ciel qui manquent.

    L’approche du Cedar Bowl
    Cedar Bowl, #76 Cedar Ridge

    Le Siberia, le Timber, le Currie, le Lizard et le Cedar Bowl offrent des environnements distincts. On a l’impression d’être sur 5 montagnes différentes, mais avec toujours la même neige parfaite. Sa composition d’humidité ne la rend ni trop sèche, ni trop lourde. L’immense domaine skiable de 143 pistes permet de préserver des belles conditions longtemps.

    Currie Bowl, #21 Currie Glades

    En se concentrant seulement sur le ski, trois jours au minimum sont à prévoir pour découvrir ses endroits préférés et parcourir les 5 secteurs. En prenant le temps d’admirer le paysage, on peut y passer une belle semaine sans ressentir le besoin de changer d’air.

    Timber Bowl

    L’ambiance Fernie

    La ville compte plus de 100 boutiques, restaurants, galeries d’arts, musées.

    La 2e avenue. La montagne à l’arrière est toujours visible peu importe où l’on se trouve en ville.

    L’après-ski au réputé Griz Bar (à la station même) ou encore la microbrasserie Fernie Brewing Company à l’extrémité de la ville comblera le côté social alcoolisé.

    Griz Bar
    La microbrasserie

    Il m’est déjà arrivé de vouloir aimer une montagne, puis pour une raison inexplicable, la magie n’opère pas, la symbiose entre la nature offerte et l’humain n’est pas compatible.

    On peut adorer notre auto, maison, vélo, paire de ski. C’est facile de les commander ou les changer selon nos intérêts, nos besoins.

    C’est une toute autre sensation unique de réaliser qu’une montagne peut nous procurer autant de bonheur, de joie et d’avoir en même temps le goût de la partager avec tout le monde. Il y a une certaine culture dans le ski où on tend à être parfois égoïste et vouloir conserver son domaine pour soi.

    Lizard Bowl, #51 Cascade… comment peut-on vouloir garder ceci juste pour nous ?

    Comme une médaille, on veut partager Fernie avec la terre entière. N’importe quel amateur de notre beau sport mérite d’y faire des descentes légendaires.

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