PLUS

    Mont SUTTON, Poudreuse inespérée, 1er mars 2020

    Êtes-vous prêt pour la surprise ? Alors qu’il mouillait durant la journée de jeudi dans les Cantons de l’Est, la plupart des régions du Québec ne recevaient que de la neige. Le regard étant braqué sur d’autres régions, la déprime s’installait tranquillement, mais ce fut de courte durée… depuis, c’est de la poudreuse pour tous au Mont SUTTON !!!

    #50 Sélection

    3 bordées en 3 jours pour plus de 50 cm

    La neige est arrivée tardivement jeudi dans la nuit à Sutton, si bien que vendredi, le compteur était à 25 cm ! Samedi matin, c’était 36 cm en 48h, puis ce dimanche alors que 10-12 cachottiers centimètres sont arrivés de nulle part, le résultat final des 3 bordées en 3 jours est de 42 cm à la base et 53 cm au sommet. Le miracle (microclimat) des montagnes vertes dont Sutton fait partie s’est encore présenté.

    #54 Bou-bou

    60 pistes, mais 204 jonctions

    Une des particularités de Sutton que j’adore est la manière de faire sa propre combinaison à chaque descente. On peut être 4 coureurs des bois à partir en haut depuis un endroit commun, retourner tous à la même remontée en bas et à travers ce parcours, s’être promené via 3 pistes chacun sans jamais se croiser ! C’est une facette de la station que j’adore où même si on veut faire 2 fois la même piste, on finit souvent par se faire prendre au jeu et choisir un embranchement à gauche, puis bifurquer à droite. Au final, chacun fait son trajet selon son goût du moment (ou forme physique !) et on se retrouve au télésiège pour échanger sur nos découvertes. La monotonie ne s’applique pas.

    #41 Alpine, #42 Escapade ou #43 Iroquois… un monde de possibilité.

    9 télésièges ouverts = pas d’attente

    Il y a une tendance depuis un certain temps à amener les chasseurs de poudreuse à Sutton et l’achalandage aux chaises en prend un coup. Aujourd’hui, il n’y avait pas d’attente, au grand bonheur de tous, sauf parfois au télésiège #2 de façon négligeable. Lorsqu’on se présente en station, c’est pour skier et non pas pour attendre en file. Quand les 9 télésièges sont en fonction, on a l’impression de se retrouver un peu comme dans l’ouest, où l’attente est souvent inexistante. Je suggère fortement à la direction de revoir sa stratégie sur l’ouverture des remontées. Évidemment, il y a un coût relié aux opérations de celles-ci, mais si on hésite à se présenter durant la fin de semaine quand il a neigé, ça devient un problème. Un dimanche de relâche comme aujourd’hui prouve qu’on peut skier à Sutton sans attendre lorsque les efforts sont déployés.

    Comme il n’y avait pas d’attente, je n’ai pas de photos. Regardons plutôt les sous-bois qui n’ont rien à envier à personne !

    #42 Escapade

    Secteur débutant et intermédiaire pour 25$

    Saviez-vous que Sutton offre maintenant la possibilité de skier la partie débutante de son domaine pour aussi peu que 25$ ? C’est une offre incroyablement abordable pour les familles ou ceux qui ne s’aventurent pas dans les endroits plus avancés. Mont SUTTON étant une montagne relativement difficile pour les skieurs moins expérimentés ou qui apprennent à négocier les sous-bois, l’accès au télésiège #1, 2o et #3 permet quand même de profiter de très belles pistes, que les experts skient à chaque visite de toute façon lorsque les jambes ne suivent plus.

    #3 Starlet

    Pour les extrêmes, lorsque la neige s’est accumulée généreusement, le ski de forêt permet d’expérimenter un peu la sensation du hors-piste, sans avoir à faire l’effort cardio-vasculaire pour la remontée.

    Les sous-bois sont magiques présentement et bien que les prévisions semblent montrer un mercure à la hausse, il ne faut jamais trop se fier aux prévisions négatives à Sutton. La preuve, il n’y a personne qui avait vu venir le 10-12 cm pour dimanche matin.

    #18 Sous-bois II

    Mont Édouard, comme je l’aime! 29 février 2020

    La Montagne en Feu

    Lors de la semaine de relâche, La Montagne en Feu un organisme entièrement bénévole organise plusieurs activités avec animation tous les jours de la semaine. Il porte bien leur nom pour montrer tout le plaisir qu’il y aura à la station pour les grands et les petits. Ce samedi, la station de radio Rouge FM était dans la place pour faire de l’animation au bas des pentes en attendant notre place dans le remonte-pente principal qui nous transporte vers ce merveilleux monde de neige !

    Pourquoi ne pas passer le temps en bougeant sur YMCA ! La musique dans le « prélart » nous donnait le goût de danser tout en se laissant emporter par les grandes chaises à quatre places.

    Un peu de neige qui tombe sur les airs de YMCA

    Un chiffre: 80 cm

    Les 80 cm de neige inscrits sur le site web de la station ont transformé la montagne en un merveilleux monde enneigé. Les conditions étaient excellentes: aucune piste glacée et le damé enfonçait sous nos planches. Un Mont Édouard comme je l’aime ! À dire vrai, à chaque fois que la neige est abondante, cette montagne devient étincelante comme les yeux des skieurs et planchistes qui s’y retrouvent. 

    Les sous-bois ont tout pour vous attirer vers ces amoncellements de neige poudreuse qui nous donne le sourire à chaque fois que l’on fonce dedans. Même les pentes à bosses te disent un petits coucou et te crient « Vient-en aujourd’hui, tu vas négocier mes bosses sans aucun problème ». Même si tu sautes mal une bosse, toute cette neige est là pour amortir ton mauvais atterrissage. C’est juste du grand WOW en majuscules !

    Quelque part dans L’Anjeannoise (9) vers la Passe des Roches (3) pour s’en aller vers la passerelle
    Pente à bosses La Béluga (1)

    Le secteur Nord-Est

    Quand on parle du Secteur Nord-Est on peut le décrire comme un immense sous-bois. Il est si bien aménagé que les arbres sont tes amis et ne viennent pas te rendre visite à l’improviste. La surface à skier est si énorme que chaque fois que nous y sommes allés, toutes nos traces sont passées par des chemins différents. Entre chaque arbre un petit rebond tout en douceur se faisait ressentir sous ma planche. L’atterrissage en lieu sûr nous donnait le goût de simplement recommencer à l’infini !

    Le sous-bois Secteur Nord-Est
    Voyez l’épaisse neige encore après 48h !

    Achalandage dû à la prévention

    Vers la fin de l’avant-midi, la station a dû fermer le remonte-pente principal par prévention, car le personnel avait constaté un petit pépin. Cette fermeture a duré une trentaine de minutes, mais a occasionné un achalandage monstre sur de la remontée en mi-montagne. À notre grand malheur, nous n’avions plus accès à tout le domaine skiable. Par chance, le problème a été réglé rapidement pour nous redonner notre belle montagne !

    File mi-montagne avant qu’on décide d’aller dîner !
    La file mi-montagne s’est allongée à une vitesse monstrueuse !
    « Les patients » qui attendent l’ouverture imminente du remonte-pente principal

    Malgré tout, la journée a été merveilleuse avec toute cette neige tombée au Mont Édouard, c’est la place à aller visiter durant votre semaine de relâche. « Bonne Relâche à tous ! »

    BURKE, RAPPORT QUALITÉ-PRIX IMBATTABLE, 29 FÉVRIER 2020

    Il existe une montagne à environ 45 minutes de la frontière qui possède tous les ingrédients nécessaires pour une journée de ski réussie. Cette station s’appelle Burke Mountain Resort. On peut y skier un samedi suivant une grosse bordée de neige sans avoir à attendre trop longtemps pour la remontée, en embarquant souvent immédiatement même. De plus, les remontées quadruples qui donnent accès au domaine skiable sont très rapide. Quand on se rend à Burke, c’est pour skier. On n’attend pas en ligne ici et il ne faut pas contourner un village pour se rendre aux remontées. Le dénivelé d’environ 600 mètres est comparable à toute autre station dans l’est.

    Il neigeait fortement par moments aujourd’hui.

    Par contre, Burke ne jouit pas de la réputation des autres stations du Vermont. Aussi, la station se situe en dehors de la chaîne principale des montagnes vertes. Ceci veut dire qu’il neige un peu moins ici comparé aux autres stations à l’ouest et au nord. Tout de même, il est neigé environ 20 centimètres ici depuis jeudi. La neige a permis l’ouverture de 100 % des pistes et sous-bois à travers le domaine skiable. Vingt centimètres, c’est un peu moins que ce qu’il est tombé sur plusieurs autres stations dernièrement. Toutefois, c’est amplement suffisant pour avoir une belle journée de ski.

    Dixiland
    Border Line
    Scooby Doo

    Le sommet de Burke Mountain est desservi par une seule remontée: le Mid-Burke Express. Vous pensez peut-être que celui-ci n’est pas assez pour vous garder occupé durant toute une journée… vous avez tort! Il y a une belle variété de pistes à Burke. Les pistes damées comme la Dipper et la Willoughby sont rapides et abruptes. Les sous-bois Jungle et Dixiland sont longs et pleins de défis. Il y a de tout pour plaire à Burke, et ce, sans avoir à attendre – le tout sur un plus grand dénivelé que ce à quoi la grande majorité des remontées ailleurs nous donne accès. Voilà la principale raison pourquoi j’ai choisi Burke comme destination aujourd’hui.

    Jungle
    Powerline
    Rerun
    Achalandage à Burke? Jamais.

    Si vous aimez les aubaines, lisez bien ceci. Burke vend TOUJOURS ses billets au prix de 2 pour 1 aux Québécois. Encore mieux, vous pouvez payez vos billets au pair en argent canadien. Voilà maintenant une deuxième station du Vermont qui accepte les paiements au pair en argent canadien. Alors, si vous êtes deux, vous pouvez skier Burke n’importe quelle journée de la semaine pour 37.50 $ CAD ! Aussi, si vous avez n‘importe quel abonnement de saison d’une autre station, vous pouvez skier pour 45 $.

    Burke offre un des meilleurs rapports qualité-prix dans l’industrie du ski. À vous de découvrir ce merveilleux secret caché !

    Le Massif de Charlevoix, journée neige et lumières, 28 février 2020

    Les skieurs et planchistes ressemblaient à de petites abeilles vendredi au Massif de Charlevoix. Du Camp-Boule au Cap-Maillard, ça butinait le domaine skiable à la recherche de la précieuse neige tombée en abondance depuis la veille. On a rapidement la piqûre de ce genre de journée.

    40 cm sous les planches

    Le site du Massif indiquait 38 centimètres tombés au cours des 24 dernières heures. Les optimistes comme moi peuvent facilement arrondir à la dizaine supérieure. La journée a donc commencé avec 40 centimètres sous les planches et l’espoir de tracer une montagne.

    La Lavoie au Camp-Boule.

    Le Camp-Boule semblait tout indiquer pour entamer la matinée dès l’ouverture. Les vents violents qui sévissaient, au sommet seulement, paraissaient peut-être moins susceptibles de nous faire front dans cette partie de montagne.

    Quelque part dans La Dominique-Maltais.

    Premiers sur la ligne de départ, les deux compères et moi avons pu facilement tracer les quatre premières pistes de la journée. La Bouchard et La Lavoie se sont dévalées sur une neige poudreuse quand même assez sèche. Aucune trace autre que les miennes lors de mon passage. Rien à voir avec la poudreuse collante reçue à Québec. Que du plaisir moelleux, sans effort et tout en douceur.

    Les arbres pour abri

    Le reste de la journée s’est majoritairement déroulé dans les sous-bois. Après que nous nous soyons attaqués à La Dominique-Maltais et à La Fortin, toujours dans le Camp-Boule, nous nous sommes dirigés au coeur de la montagne pour réessayer L’Estran, le petit nouveau sur la liste des sous-bois chouchous.

    L’Estran est un sous-bois qui gagne à être connu.

    Ce sous-bois considéré comme « difficile » est accessible par La Prairie. Pour le skieur intermédiaire qui souhaite hausser son niveau de ski, il s’avère un choix idéal. Pour l’expert, il représente un bel intermède avant de reprendre du collier dans plus costaud.

    Le défi Cap-Maillard

    C’est ce que notre trio a fait en partant à la conquête du Cap-Maillard. Ma dernière aventure dans le sous-bois L’Artimon n’avait pas été concluante en raison du manque de neige et d’un fond durci.

    Un sous-bois fait en journée. La Chaudière? L’Artimon? La Dominique-Maltais? L’auteur de ces lignes a vu trop d’arbres et ne s’en rappelle plus.

    Cette fois, la pente abrupte n’avait rien d’effrayant avec la quantité de neige tombée. Le bois serré demande des virages rapides et un bon contrôle de la vitesse, mais quelle piste! À découvrir, ou comme pour moi, à redécouvrir.

    La légendaire 42 représente toujours un beau défi même pour le skieur expérimenté.

    Sa voisine, La 42, avec ses bosses surdimensionnées, avait de quoi chauffer les quadriceps. Que dire de cette piste légendaire, sinon qu’elle est toujours à la hauteur des attentes dans des conditions de neige fraîche abondante.

    Neige et lumières

    Tout au long de la journée, la montagne a offert ce qu’elle a de mieux comme conditions. Sûrement l’une ou sinon elle est la plus belle journée de la saison au Massif de Charlevoix. Ce que l’on oublie souvent, moi le premier, c’est de profiter des décors et des ambiances. À ce chapitre, la station a aussi beaucoup à offrir.

    Ça soufflait fort au sommet.
    Une vue à partir de la remontée Le Maillard-Express.

    À notre arrivée, le Soleil pointait avant de se camoufler graduellement derrière les nuages. Et la neige s’est remise à tomber après l’accalmie en matinée. D’une descente à l’autre, la lumière changeait, donnant des perspectives différentes au grandiose décor de Charlevoix sur fond de fleuve.

    Et comme le ski sans l’après-ski, ce n’est pas du ski. Il fallait célébrer cette seconde journée de poudreuse en trois semaines au Massif. Les abeilles le méritaient bien… biz biz biz.

    Mont Sainte-Anne, 40 cms et ça tombe encore! 28 février 2020

    La station annonce sur son site Internet avoir reçu 40 cms dans les dernières 24h. Avec les rafales de vent qui ont forcé la fermeture de la station tôt dans la journée hier, les attentes de poudreuse étaient grandes. De plus, depuis la semaine dernière suite à la fermeture des télécabines, le versant ouest est accessible en semaine. À ce sujet, pas de nouvelles de ce qui se passe avec la remontée. Dès que la station en saura plus, elle en fera l’annonce sur son site Internet ainsi que sur sa page Facebook. Avec le domaine skiable presque entièrement accessible, la journée s’annonçait bonne, et elle le fut!

    L’ouverture en semaine se fait à 9h et à mon arrivée vers 10h, le stationnement est beaucoup plus rempli qu’un vendredi régulier. Appréhendant la file monstre à la remontée, je suis agréablement surprise de constater que l’attente y est presque nulle. Ce sera ainsi toute la journée, autant au nord, au sud, à l’ouest et dans le secteur experts. Outre la première heure où, selon plusieurs skieurs rencontrés dans les remontées, il y avait de l’attente, c’était une journée sans attente, au grand plaisir des gens présents. Dans les pistes, on croise peu de gens, on ne se pile pas sur les skis!

    40 cms de belle neige, ça change une montagne. Le sous-bois sont très beaux, on ne touche jamais le fond. La Vital Roy est particulièrement belle aujourd’hui. Dans les bois, on entend beaucoup de cris de joie, on voit des sourires sur les visages. On sens les gens décontractés, heureux de profiter de la journée. Le soleil aura été absent toute la journée, la neige, elle, continue de tomber.

    Le mercure descend de quelques degrés au cours de la journée, ce qui garde la neige molle et permet de s’amuser dans les bosses formées en piste. Ce n’est pas désagréable du tout de passer la journée dehors sans gros vents, sans gros froids, sur une neige qui ne se dégrade pas. Le redoux de cette semaine a certainement laissé quelques plaques durcies ici et là, mais elles ont bien été recouvertes par la nouvelle neige et c’est rare, très rare d’entendre les skis gratter la neige durcie aujourd’hui.

    Plusieurs pistes ont été laissées au naturel. On y perd facilement nos palettes de vue. Du côté ouest, le vent est un peu plus présent et dans le secteur expert également, mais rien pour nous empêcher d’en profiter pleinement.

    C’est une journée où les jambes travaillent beaucoup et terminer avec quelques descentes dans les pistes damées s’imposait après avoir amplement profité des sous-bois partout sur la montagne. La Pichard n’a aucune plaque durcie, aucune glace. Les skis mordent encore très bien dans la neige en fin d’après-midi alors que c’est le temps pour moi de rentrer.

    Ce soir aura lieu la descente à la lampe frontale à 21h30 et dès demain, 29 février, la montagne passe en mode relâche avec plusieurs activités proposées. Consultez le site Internet de la station pour plus de détails.

    Massif du Sud, Vandalisme sur la neige, 28 février 2020

    Suite à la belle bordée laissée par Dame Nature jeudi le 27 février, votre humble chroniqueur Zone.Ski est allé constater l’étendue de ses bienfaits sur le Massif du Sud, le secret le mieux gardé de l’Est du Québec. Je dois vous rapporter que c’étaient mes plus belles descentes en station depuis le début de l’hiver. Mais que comme plusieurs autres passionnés de poudreuse, j’ai laissé des traces de vandalisme sur cette neige fraîche.

    Nos guides matinaux Éric et François nous ont fait découvrir quelques itinéraires bien plaisants à travers la montagne (la Bipolaire)

    Il faut dire que la tempête du jeudi a fait son œuvre. Les routes enneigées étaient désertes et la circulation vraiment fluide. Les fermetures de l’autoroute 20 ainsi que plusieurs rangs au-delà de Lévis ont nécessité quelques ajustements, sans plus. En combinant les informations de l’App Québec 511 (dont la carte interactive) et l’interprétation via Google Maps, hormis quelques détours et un léger délai sur notre heure d’arrivée, notre déplacement s’est déroulé sans aucun problème. De Montréal, il nous aura fallu un peu plus de 3h pour se rendre à un village à peine 30km à l’ouest du Massif.

    La 20 dans des conditions franchement bien praticables et sans achalandage

    Le secret du Massif, si vous n’êtes pas au courant, c’est qu’il est ouvert selon un calendrier limité, en général du vendredi au dimanche. Exception faite bien sûr des périodes de congés comme Noël et les semaines de relâche. À compter de ce matin par exemple, le Massif estouvert jusqu’au 16 mars sans interruption. Si vous suivez la météo, toute la neige tombée après le dimanche saura vous attendre le vendredi, samedi et dimanche suivant, tentant non?

    Sous-bois vraiment bien aménagés pour tous types de skieurs
    L’entrée de la Bipolaire (la piste)

    Le Massif, c’est aussi un télésiège de 205 chaises non-débrayables. Si pour certains skieurs cela constitue un inconvénient, j’entérine l’évaluation que plusieurs partagent que le Massif conserve des conditions de neige et de glisse toute la journée, le week-end durant, car on n’y retrouve pas de skieurs par milliers. Prendre le temps de socialiser avec les skieurs et planchistes en montant vous convaincra que les adeptes de cette montagne sont des gens bien sociables. Vous noterez à chaque descente que vous ne vous êtes pas trompé sur la destination.

    Le Massif est particulièrement bien aménagé en sous-bois, c’est en fait ce qui m’y attire à chaque visite. M. Frédérik Maheu, Directeur marketing pour la station m’a expliqué d’importants efforts réalisés à l’automne avec une équipe de 3 jeunes embauchés pour débroussailler les pistes et une autre reconnue comme celle des ‘Old School’ responsables de la coupe d’arbres. Le résultat est fort impressionnant. Pour les motivés, les défis sont intéressants tant en variété qu’en angles de pentes. Pour les novices, pourquoi ne pas venir y découvrir tout l’engouement et améliorer vos capacités avec vos amis, seul ou mieux, en réservant les services d’un instructeur de ski.

    Fait inusité: en mi-journée, des signes évidents de vandalisme étaient apparents un peu partout sur la montagne. Qu’à cela ne tienne, nous avons réussi à continuer l’œuvre de destruction massive sur les endroits qui n’avaient pas encore été victimes des quelques centaines de vandales de la neige fraîche. Vous pouvez vous-même témoigner de scènes atroces où la neige a été gratuitement saccagés au passage des adeptes de glisse hivernale (dont je fais partie aussi). Mon épouse s’est même permis de gratuitement arracher quelques aiguilles de sapin d’une pauvre branche sans défense probablement tombée suite aux grands vents de jeudi.

    Quelques vandales à l’oeuvre dans la Grande Allée

    À la toute fin de la journée, si le coeur vous en dit, rendez-vous au haut de la montagne pour faciliter la fermeture de la station (et vous mériter une descente supplémentaire).

    Aider les patrouilleurs à fermer la station le soir

    Mont Adstock, Grisant, 28 février 2020

    Grisant : qui exalte, excite les sens, étourdit. C’est exactement ce que j’ai ressenti aujourd’hui au Mont Adstock dans la région de Chaudière-Appalaches.
    À mon arrivée, le stationnement à peine rempli au tiers et la vue de plusieurs pistes non damées annoncent une journée prometteuse.

    Stationnement et La Géante

    Puis, une fois les skis chaussés, je constate que la tempête a laissée au moins 25 cm et il neige toujours. Des éclaircies ont bien illuminé le paysage de temps en temps, mais généralement, la neige et le vent ont continué de remplir les traces des skieurs durant la journée. C’est bien parce que le fond est durci et qu’il faut quand même faire preuve d’une certaine retenue avec l’épaisseur variable que le vent a modelé. C’est grisant aussi le risque !

    Une éclaircie au sommet

    C’est effectivement un sentiment exaltant de voir toutes ces pistes à peine tracées. Une minorité est damée. Durant toute la matinée, je trace d’agréables courbes dans La Descente, La Spécial, La Cascade, La Caisse des Hauts-Reliefs et La Défi Adstock. Cette dernière est particulièrement grisante dans son passage abrupt (voir photo titre), à cause de l’inclinaison, mais aussi pour le risque de frotter du roc ! Probablement plus exposée aux vents, cette section tient justement du défi, celui d’éviter les cailloux ! Soyez avisé ! Il y a d’ailleurs un avis en début de piste et une fois le « pitch » passé, c’est sécuritaire.

    La Géante
    La Spéciale
    La Descente

    Le secteur des pistes vertes présentait une neige plus souple et un fond (sous la couche de poudreuse) plus  mou que de l’autre côté, l’exposition au vent doit y être pour quelque chose. Ça vaut la peine d’aller de ce côté pour les belles pistes damées, mais aussi pour le sous-bois L’Érablière, franchement agréable à skier.

    Seul dans L’Érablière

    Cette montagne est vraiment étonnante avec le nombreux choix de pistes dont beaucoup sauvages, irrégulières et pentues. Je connais pourtant la station depuis ma jeunesse, mais je m’étonne encore d’avoir manqué des pistes après une journée ! Va falloir y revenir.

    Le départ de la Bourgault
    La Bénévole, à peine tracée à 13h

    En terminant, sachez que d’une part, ce sera magnifique samedi et dimanche alors qu’on damera toute cette belle neige. Et d’autre part, la station vous attends pour la relâche qui débute avec plusieurs activités et promotions : Le 2 mars, du ski de 6h à 8h AM pour le Lever du soleil ; du 2 au 5 mars, une chasse au trésor en montagne ; le 6 mars, une journée pyjama pour les enfants et une dégustation de vin bio pour les grands et enfin, le 7 mars, c’est le Challenge Andrew Setlakwe, un défi parallèle ouvert à tous suivi d’un spectacle en soirée.

    En famille à la montagne : du ski et bien plus !

    Avec ses quelques 70 stations de ski, le Québec offre l’embarras du choix quand vient le temps de planifier un séjour familial à la montagne. Si le ski demeure l’objectif principal, bien d’autres activités variées sont disponibles. Au fil des ans, plusieurs stations ont investi des sommes importantes afin de développer leurs infrastructures et diversifier l’offre en plein-air.  Voici une sélection de nos activités favorites.

    Glissades sur tubes :

    Les montagnes de ski sont loin d’être plates (dans tous les sens du terme)! Donc s’il y a assez de pente pour skier il y en a assez pour glisser! Plusieurs stations offrent un réseau de glissades pouvant être faciles à très rapides, avec remontées mécaniques en prime. Une activité des plus « trippante » appréciée de tous, petits et grands.

    Stations suggérées: le Mont Lac-vert au Saguenay-Lac-Saint-Jean propose quatre couloirs d’une longueur de 200 à 350 mètres desservis par deux remontées mécaniques.  Ce sont les plus hautes glissades de ce type offertes dans la région avec près de 400 tubes disponibles en période de pointe. Le Parc du Mont-Saint-Mathieu (Bas-Saint-Laurent) et le Mont Gleason (Centre-du-Québec) offrent également plusieurs glissades palpitantes.

    Raquette :

    Une activité abordable et qui ne requiert aucune compétence particulière si ce n’est que de savoir marcher! Les sentiers en montagne donnent accès à certains points de vue époustouflants, n’oubliez pas votre appareil photo. Courts ou longs, faciles ou plus difficiles, les sentiers sont conçus pour tous les goûts. Les raquettes sont très souvent offertes en location si nécessaire.

    Stations suggérées: il y a tant de beaux sentiers qu’il est difficile de choisir. Néanmoins, les sentiers du Mont-Édouard (Saguenay-Lac-Saint-Jean)  ainsi que ceux du Parc régional du Massif du Sud (Chaudière-Appalaches) et du Parc national du Mont Orford (Cantons-de-l’Est), tout juste à côté des stations du même nom, valent le détour.

    Ski de fond :

    Un sport cardio généralement moins apprécié des enfants… Mais sachez qu’il n’est pas nécessaire de maintenir une cadence d’entrainement ni de faire des dizaines de kilomètres! Les stations offrent plusieurs tracés, dont certains courts et faciles. Les amateurs de ski alpin se sentiront tout bizarres avec des skis de fond accrochés au bout des pieds (c’est le cas de le dire). Et attendez d’affronter votre première pente, le défi sera grand, surtout s’il y a une courbe en aval! Là encore, fou rire assuré pour les non-initiés!

    Stations suggérées : sans hésitation, les sentiers du Mont Grand-Fonds (Charlevoix) et du Mont-Sainte-Anne (Québec) arrivent en tête de liste. Les domaines skiables sont immenses avec des réseaux de sentiers de plus de 140 kilomètres. Mais rassurez-vous, plusieurs boucles courtes conviennent très bien aux plus jeunes et aux débutants.

    Vélo d’hiver « fatbike » :

    De plus en plus populaire depuis quelques années, le vélo aux roues munies d’énormes pneus est dorénavant une activité offerte dans un nombre grandissant de stations. Les sentiers damés sont généralement conçus pour satisfaire les cyclistes de tous les niveaux, de débutant à expert. Dans plusieurs cas, autant les enfants que les adultes peuvent en profiter. Ces vélos sont beaucoup plus légers et maniables qu’ils n’en ont l’air !

    Stations suggérées : la Station touristique Pin-Rouge (Gaspésie) et Vallée du Parc (Mauricie) offrent quelques vélos en location. 

    Luge alpine :

    Parions que vous en avez entendu parler, mais que vous ne l’avez jamais essayé!  L’engin, fabriqué en bois et muni de patins très étroits, se conduit en position assis ou à plat ventre selon le modèle disponible. Les descentes sont effectuées sur des pentes fraîchement damées.  Attendez-vous à quelques roulades et sorties de piste, mais aussi à bien des fous rires et beaucoup de plaisir!

    Stations suggérées: Vallée du Parc (Mauricie) et Le Massif (Charlevoix). Pour cette dernière station, le tracé plongeant vers le Saint-Laurent s’étire sur plus de sept kilomètres. Informez-vous auprès de la station car un âge minimum s’applique et les réservations sont requises.

    Montagne russe et tyrolienne alpine :

    Deux activités inédites et uniques en leur genre qui sauront plaire aux plus jeunes.  Offertes uniquement au Sommet Saint-Sauveur (Laurentides), la tyrolienne « Dragon » et les montagnes russes « Viking » vous feront vivre des sensations fortes dans des parcours remplis de surprises. 

    La neige, une vraie richesse à la portée de tous. Ce n’est pas pour rien que les amateurs de plein air en parlent comme de l’or blanc. Pour qui sait en profiter, l’hiver est source de plaisirs intarissables. Profitez-en, il est si vite passé! Sortez et amusez-vous!

    Mont Tremblant, La tempête de l’année frappe! 27 février 2020

    Un seul mot me vient à l’esprit pour qualifier cette tempête qui vient de frapper les Laurentides: enfin! Oui, enfin, j’ai pu skier les nombreux sous-bois de Tremblant aujourd’hui sans retenue, sans me demander constamment si je vais accrocher une roche. La station a reçu entre 30 et 35cm dont une vingtaine était déjà au sol ce matin à mon arrivée. Il a neigé toute la journée avec des vents soutenus, de sorte que les combles entre les bosses se remplissaient au fur et à mesure. Des refills gratuits? On va les prendre! Cette neige n’était pas de type champagne mais avec une certaine consistance, sans être lourde, l’idéal pour aujourd’hui parce qu’en-dessous, suite au dégel des derniers jours et du regel qui a suivi, les conditions semblaient bien croûtées.

    Ce fut, dans mon cas, une journée signée 100% pistes de bosses et sous-bois et tant mieux si Tremblant a augmenté son domaine skiable de sous-bois parce qu’à cause des vents, toute la neige était là. Les pistes du sommet, même, étaient plutôt balayées par le vent.

    En piste, voyez d’entrée de jeu que les forts vents offraient des combles bien remplis de neige entre les bosses, comme ici dans la Saute-Moutons. N.B. Le Duncan n’est pas en opération sur cette photo: il n’a été ouvert que plus tard pendant la journée à cause des vents au sommet.

    Le Tunnel, encore et toujours peu tracé, surtout vers le bas, est toujours un secret très bien gardé! Il ne suffit que de trouver l’entrée de la piste!

    Notre coup de coeur de la journée: le sous-bois longeant la Boiling Kettle. Les skieurs visent généralement le versant Edge pour skier des sous-bois à Tremblant. Force est de constater que le meilleur ski de sous-bois est souvent ailleurs sur la montagne. Nous avons tracé de très longues lignes dans ce sous-bois et ce, plusieurs fois au courant de la journée! (Voir aussi photo de couverture).

    Il était même possible pour Maxime d’en avoir aux genoux à certains endroits! Avec nos fat skis, ça flottait très bien!

    Bien que le versant Edge soit tracé assez rapidement une journée de poudreuse comme aujourd’hui, nous y avons quand même trouvé notre compte, surtout dans le sous-bois Haute-Tension, moins fréquenté, où il était possible d’y tracer quelques lignes:

    Le sous-bois Sensation (haut) était bien tracé mais offrait toujours un bon défi, même en après-midi:

    N.B. Remarquez les branches au sol. Ce ne sont pas des branches prises dans la neige mais bel et bien des petites branches qui sont tombées des arbres tout au long de la journée à cause des forts vents.

    Sous-bois Émotion, un classique où il fallait quand même faire un peu attention aux quelques roches présentes:

    Cette semaine marque la semaine de relâche scolaire de l’Ontario. Force est de constater qu’ils ont gagné le gros lot côté conditions!

    Nous avons fini notre tournée des sous-bois des versants Nord et Edge avec l’Archipel. La section du bas offre d’excellentes lignes ainsi qu’un secteur assez à pic où il nous a même été permis de tracer quelques virages tard en après-midi :

    Un 30-35cm qui remet les bases en parfait état, juste avant le début de la semaine de relâche du Québec.

    Voyant la météo prévue pour les prochains jours, je vous conseille de sortir vos skis le plus rapidement possible parce qu’un redoux est prévu en mi-semaine prochaine. C’est encore loin mais les bases sont épaisses (enfin!) et vous avez tout le glaçage nécessaire pour d’excellentes conditions dans les prochains jours à cause du froid prévu avant ce redoux.

    Bon ski et bon congé scolaire aux élèves et aux parents!

    Défi ski Leucan: les années passent, l’objectif demeure

    Lorsque la toute première édition du Défi ski Leucan a vu le jour en 2006, bien peu de participants se doutaient que l’événement se multiplierait en lieux en années! Alors que certaines stations accueilleront une quinzième édition en mars prochain, d’autres y prendront part pour la toute première fois. Retour sur un événement caritatif bien ancré dans le coeur des skieurs.

    Mont Vidéo, 2019. Courtoisie Leucan / Nathalie Toulouse

    Créé il y a bientôt 15 ans, le Défi ski Leucan a pris forme à Bromont, sous la gouverne de Serge Tremblay et Jean-François Perreault. À ce moment, ils ont fait la rencontre de la famille Sirhan-Gibson, dont le fils Edgar était atteint d’un neuroblastome. L’issue malheureuse d’Edgar a toutefois marqué le Défi ski Leucan, qui existe à sa mémoire. Les dons récoltés au fil des ans, à Bromont seulement, totalisent plus de 2,6M$ et des milliers de participants ont défilé sur les pentes de la station. En 2009, pour mettre de l’ambiance lors du Défi, le groupe Simple Plan était à l’honneur, ce qui a donné un record d’assistance à ce jour inégalé pour l’événement -voilà un objectif à dépasser pour cette année!

    Plusieurs stations ont été et sont encore hôtes du Défi ski Leucan à travers la province. Parmi les plus fidèles, Stoneham, qui accueillera la 12e édition cette année. D’une édition à l’autre, l’organisation peut compter sur l’appui de plus d’une centaine de bénévoles, seulement pour la station. À l’échelle provinciale, c’est plus de 1000 bénévoles qui permettent la tenue des Défis pour chaque édition.

    Stoneham, 2015. Courtoisie Leucan / Allison Kirkwood

    De près ou de loin, tous unis

    L’organisation du Défi ski Leucan fonctionne par régions: Québec, Estrie, Mauricie et Centre-du-Québec, Saguenay-Lac-St-Jean et Abitibi-Témiscamingue comptent des divisions régionales au sein de Leucan, qui rendent possible la tenue des événements en partenariat avec les stations. Le Mont Vidéo, en Abitibi-Témiscamingue, est l’hôte du Défi depuis 11 ans et ramasse chaque année plus de 50 000$ en dons. Le Valinouët, au Saguenay-Lac-St-Jean, a succédé au Mont Lac-Vert et a accueilli le Défi pour la première fois l’an dernier; il en sera de nouveau l’hôte cette année. Le petit nouveau dans l’édition 2020 est le Mont Adstock à Thetford Mines; le président d’honneur de l’édition sera Mathieu Desmarais, directeur général de la station.

    Vallée-du-Parc, 2018. ZoneSki / Geneviève Larivière

    De l’aide concrète pour les familles touchées

    L’événement caritatif, qui s’étend bien au-delà de la journée de défi en ski, permet de recueillir chaque année de précieux dons qui viennent en aide aux familles et enfants touchés par le cancer pédiatrique. La journée du Défi ski Leucan, au cours de laquelle les participants regroupés en équipe doivent effectuer des descentes dans un cadre précis et accomplir diverses épreuves, représente le clou de toute la campagne et permet de dévoiler les montants amassés, par équipes et par stations. En moyenne, c’est environ 500 000$ qui sont récoltés par année par les diverses organisations du Défi ski Leucan, qui s’inscrit dans les campagnes de financement de Leucan -plusieurs connaissent sans doute le Défi têtes rasées Leucan, qui a célébré ses 20 ans en janvier dernier.

    Le Valinouët, 2019. Courtoisie Leucan

    Fondée conjointement par des membres de l’équipe d’oncologie du CHU Sainte-Justine et des parents d’enfants atteints de cancer, Leucan oeuvre depuis 1978 à améliorer le mieux-être et le taux de guérison des enfants malades. Quiconque a déjà été hospitalisé, pour une période plus ou moins longue, se souvient aisément de la bonté du personnel soignant, mais aussi de l’inconfort de l’attente et de la grisaille neutre plutôt fréquente d’un environnement hospitalier. Leucan, par diverse tactiques, parvient à adoucir les séjours en milieu hospitalier lors des traitements et visites: pyjamas conçus pour masquer les différentes tubulures et fils dans les manches, activités sociorécréatives, massothérapie… mais les soins ne s’arrêtent pas au jeune patient; la famille est prise en charge elle aussi. Soutien affectif, accompagnement, aide financière, service de fin de vie et suivi de deuil figurent parmi les services offerts aux familles. Tout ça est rendu possible grâce aux dons collectés par les diverses campagnes et par le soutien spontané de la population.

    Le prochain Défi ski Leucan aura lieu en mars prochain: le 14 mars dans les stations de Vallée-du-Parc, Stoneham, Bromont et du Mont Vidéo; le 21 mars au Valinouët et au Mont Adstock. Il est possible d’effectuer des dons pour les équipes en ligne directement sur les pages des équipes (trouvables dans chaque page de l’événement, par montagne) ou alors de le faire sur place, en encourageant les participants. L’ambiance festive est au rendez-vous, de même que beaucoup d’émotions. Tous sont rassemblés autour d’un même slogan: ensemble, aidons-les à remonter la pente!

    ×